3GPP LTE Interface radio Long Term
Evolution: Single Carrier FDMA.
Didace KETA-WAPOUTOU & Iskil MOUSSE
Février 2007
3GPP LTE Interface radio Long Term
Evolution: Single Carrier FDMA.
Table de matières
Résumé
|
.3
|
Introduction
|
4
|
1. Méthode d'accès multiple : OFDMA
|
5
|
1.1 Principe de l'OFDMA .....
|
5
|
1.2 Le PAPR ou PAR (Peak Average (Power) Ratio) en ODFM......
|
6
|
2. Méthode d'accès multiple : SCFDMA
|
9
|
2.1 Principe du SCFDMA .....
|
9
|
2.2 Le mode distribué (DFDMA) et le mode localisé
(LFDMA).....
|
11
|
2.3. PAPR en SCFDMA
|
14
|
Conclusion
|
.18
|
Références
|
19
|
Résumé :
|
|
L'UMTS LTE doit assurer la compétitivité à
long terme de l'UMTS pour les applications de radiocommunication à large
bande et la télévision mobile.
L'objectif est d'atteindre des débits de données
de l'ordre de 100 Mbit/s en liaison descendante et jusqu'à 50 Mbit/s
dans le sens montant. De plus, des améliorations significatives
devraient suivre en ce qui concerne les temps d'accès, la
capacité et l'efficacité spectrale. La transmission de
données entre la station de base et le mobile utilise la technologie
OFDMA (Orthogonal Frequency Division Multiple Access) déjà
utilisée pour le WiMAX. En liaison montante, il sera fait appel au
système SC-FDMA (Single Carrier Frequency Division Multiple Access).
Dans ce rapport nous présenterons ces deux technologies puis
effectuerons une comparaison de leurs avantages et inconvénients. Nous
nous focaliserons sur la problématique de la PAPR.
Mots clés : OFDM, OFDMA, SC-OFDMA, PAPR,
LTE etc.
Introduction
Le monde des technologies mobiles offre une innovation
permanente. Ainsi, les déploiements de la 3,5G (HSDPA, HSUPA) sont
à peine initiés, que les organismes de normalisation planchent
déjà sur la génération suivante. Le 3GPP travaille
sur le concept du Long Term Evolution (LTE) afin d'offrir un système de
communication dont les temps de latences seront faibles, un débit plus
important (jusqu'à 100Mbits/cellule sur la voie descendante : downlink)
et une meilleure efficacité spectrale en introduisant de nouveaux
schémas de codages radios très sophistiqués. Les
spécifications de ce système de communication sont citées
dans le release 7 [MoBr06].
Ce système devra inter opérer avec les
systèmes existants : ce qui apporte une grande difficulté aux
fabricants de portables qui devront développer des modèles multi
modes capables de « s'accrocher » à tout type d'accès
radio sans décharger trop rapidement leurs batteries, le tout pour un
coût restant accessible pour le grand public.
Le but de ce système LTE ou super 3G est d'arriver
à une technologie radio d'accès évoluée offrant des
services de haut débit (100Mbits/s en réception et 50Mbits/s en
émission), tout en satisfaisant les contraintes technologiques
présentes. C'est pourquoi, il a été proposé pour
diverses raisons que sur la voie descendante, la technique d'accès OFDMA
(Orthogonal Frequency Division Multiple Access) soit utilisée.
En revanche sur la voie montante, on utilisera la technique SC-FDMA (Single
Carrier FDMA). Dans ce rapport, on s'intéressera d'abord à
la technique l'accès multiple : l'OFDMA en général et
ensuite le Single Carrier FDMA proposée à être
utilisé sur la voie montante pour le 3GPP LTE. Nous énoncerons
les principales raisons ayant conduit au choix de cette technique sur la voie
montante.
1. Méthode d'accès multiple : OFDMA
L'OFDM (Orthogonal Frequency Division Multiplexing)
est une modulation à porteuses multiples dont la principale
caractéristique est l'orthogonalité des canaux supportés
par chaque porteuse (appelée aussi sous porteuse). Les modulations
à porteuses multiples ont été introduites pour combattre
l'interférence entre symboles (et donc simplifier la tâche des
égalisateurs) tout en maintenant un débit élevé.
Dans un contexte multi-utilisateur, l'utilisation de l'OFDM
est couplée à celle des techniques d'accès multiples. En
OFDM-TDMA (Time Division Multiple Access) un utilisateur reçoit
toutes les fréquences du symbole OFDM durant un slot et les mauvaises
fréquences ne sont pas utilisées ; elles sont alors perdues
pendant la durée du slot. L'OFDMA, Orthogonal Frequency Division
Multiple Access, est introduite pour assurer une meilleure gestion du
spectre. La bande est divisée en sous canaux qui sont attribués
à différents utilisateurs. Cela permet de profiter d'une
diversité fréquentielle grâce à laquelle une
mauvaise fréquence pour un utilisateur est susceptible d'être
bonne pour un autre [CarLen06].
1.1 Principe de l'OFDMA
L'accès par radio évolué adapte les
paramètres de transmission non seulement dans le domaine de temps, mais
également dans le domaine de fréquence. L'adaptation de domaine
de fréquence est rendue possible par l'utilisation d'OFDM et peut
réaliser de grands gains d'exécution dans les cas où le
canal change de manière significative audessus de la largeur de bande de
système (cas de trajets multiples). Ainsi, l'adaptation de domaine de
fréquence devient de plus en plus importante avec une largeur de bande
accrue. Les informations sur la qualité de canal de downlink, obtenue
par la rétroaction des terminaux, sont fournies l'ordonnancier
(scheduler) de station de base.
L'ordonnancier détermine quel bloc de spectre de
downlink à assigner à tel ou tel utilisateur et choisit
dynamiquement des débits appropriés pour chaque bloc de spectre
en changeant le niveau de puissance de sortie, le taux de codage de canal et/ou
l'arrangement de modulation. Les modulations QPSK (Quadrature phase shift
keying),16-QAM et 64-QAM sont utilisées comme schéma de
modulation dans le
downlink. Pour le downlink, l'adoption d'OFDMA a permis un
meilleur appui de différentes options de largeur de bande. La
chaîne de base d'émetteur d'OFDM est montrée sur la figure
1[MoBr06].
Figure 1 : Principe de l'OFDMA [MoBr06]
La forme de onde en ODFMA présente des fluctuations
autour de l'enveloppe du signal provoquant une puissance moyenne crête
élevée (PAPR). Dans le paragraphe suivant, on se propose de
présenter le PAPR en OFDMA.
1.2 Le PAPR ou PAR (Peak Average (Power) Ratio) en
OFDM
La plupart des systèmes de transmission
réellement implémentés sont limités en terme de
puissance maximale, mais les contraintes matérielles en terme de
linéarité des amplificateurs nécessitent des puissances
opérationnelles bien en dessous de la puissance maximale du
système1. C'est le compromis coût- performance. En
pratique pour profiter au maximum des performances des amplificateurs
c'est-à-dire fonctionner avec des faibles back-offs, on tolère
des saturations occasionnelles des amplificateurs de puissance
1 La linéarité d'un amplificateur de puissance est
quantifiée par son point de compression à 1dB, définit
comme la puissance d'entrée pour laquelle les effets non
linéaires diminuent d'1dB la puissance de sortie comparée
à un amplificateur idéalement linéaire.
ou le clipping dans les CNA (Convertisseur Numérique
Analogique). Cette légèreté provoque des non
linéarités (inter modulation) qui dégradent la
qualité du signal et engendrent une occupation spectrale nuisible
(interférence canal adjacent) [HyGMy]. Peak to Average Power Ratio PAPR
est aussi parfois appelé Peak to Average Ratio PAR et constitue une
mesure de la dynamique du signal. La PAR est définie pour les signaux
discrets et la PAPR pour les signaux continus. Pour un signal continu x(t) dont
t=1..N est le signal échantillonné2.
2
x t
( )
t
max
2
(1)
x t
(
N
Ex
2
x t
( )
)
t
max
2
0
x t
( )
1
NT
NT
E x
dt
PAR
(2)
PAPR ( ( ) )
x t =
Le PAPR est constitué de 2 termes: la puissance de peak
ou maximale et la puissance moyenne. Etant donné qu'en communication
numérique nous traitons des signaux aléatoires le plus souvent
discrets, la définition la plus appropriée de la puissance
maximale est probabiliste. Elle se traduit par la puissance au delà de
laquelle on a une probabilité très faible (Pe)
d'existence du signal, soit:
Pr[ x (t ) = x p ] =P
e (3)
xp est alors la valeur maximale considérée de
x(t).
Ainsi le PAPR (valeur maximale/valeur moyenne) d'un processus
aléatoire x(t) peut être entièrement
déterminé par l'histogramme de x(t), donc par sa
réalisation temporelle. Quand le nombre d'échantillons est infini
histogramme et densité spectrale de puissance coïncident (on sait
que lorsqu'un signal est ergodique, ses propriétés temporelles
et
2 En général PAPR(x(t)) = PAR(x(t)) pour cela
des évaluations de performances faites avec le PAR sur une signal
discret peuvent être très optimiste. De plus, les contraintes de
design citées plus haut sont relatives au signal continu car c'est lui
qui est amplifié. Ces deux facteurs amènent donc à ne
prendre en compte que le PAPR pour une analyse pertinente en pratique.
statistiques sont identiques pour plus de détails
[JoTeMo]), ainsi la densité spectrale de puissance affecte la PAPR.
Il est prouvé et admis que les systèmes de
modulation mono porteuses ont des PAPR plus faibles que les systèmes
multi porteuses [HyGMy].
Un des inconvénients majeur de l'OFDM est la
fluctuation importante de l'enveloppe du signal OFDM (fluctuation due à
l'usage d'une IFFT). Cette fluctuation est quantifiée par le PAPR. Pour
un signal OFDM, la fonction de répartition complémentaire
(Complementary Cumulative Distribution Fonction (CCDF)) de la PAPR est
caractérisée par [HyGMy] :
(4)
Pr PAPR w 1 (1 e - )
w N
{ = = - -
}
N le nombre de sous-porteuses. Cette expression est
justifiée en [RiVaNe_ArWi].
En OFDM un PAPR élevé se traduit par la
dégradation de l'orthogonalité des sous- porteuses due au non
linéarité des CNA et amplificateurs. Plusieurs méthodes
sont proposées pour y remédier dont:
- le clipping consiste à limiter la puissance de sortie
du signal. Il est souvent associé à un filtrage du signal avant
amplification afin d'en atténuer les pics. Les distorsions dues au
clipping sont ainsi réduites mais pas éliminées. C'est la
méthode la plus utilisée : simplicité au prix d'une
dégradation des performances.
- le scrambling: Des signaux corrélés
génèrent souvent des peaks d'où l'idée de les
décorréler.
- le codage: Des codes blocs appropriés permettent
d'éviter les séquences de symboles engendrant des pics. Le gain
de codage permet aussi de réduire la puissance d'émission.
- la rotation de phase (constellation) : certaines valeurs de
phase de la constellation minimisent la PAPR
- la tone reservation : Consiste à réserver
certains canaux fréquentiels afin d'y injecter des signaux qui
réduisent le PAPR.
Ces méthodes se traduisent toutes par un compromis bande
passante puissance et un coût supplémentaire. Or même
sans un mécanisme de réduction de PAPR une diminution
du débit pourrait réduire les variations du signal et donc la
PAPR. Ces techniques sont
implémentées au niveau de l'émetteur. Le
terminal mobile étant soumis à d'importantes contraintes de
coûts, une nouvelle approche est adoptée par l'utilisation du SC
FDMA.
2. Méthode d'accès multiple : SC-FDMA 2.1
Principe du SC-FDMA
La technique utilisant l'accès multiple mono porteuse
(SC-FDMA) est une technique semblable à l'OFDMA à la
différence que celle-ci n'est pas sensible au PAPR (Peak to Average
Power Ratio) en raison de sa structure inhérente simple. Elle
utilise une modulation simple avec une égalisation dans le domaine
fréquentiel (SC/FDE) pour adapter l'accès multi-utilisateur. Son
schéma fonctionnel est donné par la figure suivante :
Figure 2: Schéma fonctionnel d'un
système SC-FDMA [HyGMy]
Le SC-FDMA peut être vue comme un OFDMA où des
symboles de données de domaine de temps sont transformés au
domaine de fréquence par DFT (Discret Fourier
Transform) avant de passer par une modulation OFDMA.
Les signaux binaires d'entrée sont transformés en signaux
complexes à l'aide d'un modulateur en bande de base dans un format
possible de modulation : BPSK, PSK, QPSK et 64-QAM. Ces signaux sont mis
à l'entrée d'un DFT pour transformation dans le domaine
fréquentiel. L'utilisation de la DFT a été choisie pour
les raisons suivantes:
- la détection après le IDFT donne un SNR
(Signal Noise Ratio) est proportionnellement repartie sur la bande
entière. Car dans le cas d'une détection en OFDMA, le canal ayant
subi un bruit aura un SNR faible et proportionnelle seulement à ce canal
contrairement au SC-FDMA où la détection est faite sur la bande
du signal (donnée en domaine temporel)
- la transmission en série des données avec la mono
porteuse rend le PAPR faible [HyGMy][ JoTeMo].
Cette transformée de Fourier discrète produit
une représentation de xk symboles dans le domaine
fréquentiel qui sont transmis au bloc Subcarrier Mapping pour
transformation en M(>N) sous porteuses orthogonales.
Si chaque bloc transmet N symboles et que N=M/Q,
le système peut manipuler simultanément les transmissions
sans interférence co-canal. Q est le facteur d'expansion large
bande de la séquence de symbole. La résultante est un ensemble
xl
~ (l=0, 1, 2 .... M-1) amplitudes complexes de sous
porteuses où les N amplitudes sont différentes de
zéro (les M amplitudes sont transmises au bloc de IDFT). Cette
opération a pour but de transformer les xl
~ amplitudes en signaux complexes dans le domaine temporel.
La
résultante xm
~ comporte alors une porteuse unique et tous les symboles sont
transmis séquentiellement. L'émetteur effectue deux autres
opérations avant la transmission : il insère un ensemble
appelé préfixe cyclique (CP) offrant un temps de garde suffisant
pour éviter l'interférence entre bloque transmis due à la
propagation de multi trajets. Généralement, le préfixe
cyclique est une copie de la dernière partie du bloque. Un filtrage
linéaire est nécessaire afin de réduire l'énergie
du signal. Le filtre utilisé est un filtre en cosinus sur-
élevé.
A la réception, le récepteur transformera le
signal reçu en domaine fréquentiel via le DFT,
exécutant ainsi l'égalisation fréquentielle. Puisque le
SC-FDMA utilise la
modulation mono porteuse et donc soumis aux
interférences inter symbole alors un égaliseur est
nécessaire afin de combattre l'ISI (contrairement au CP qui combat
l'interférence entre bloque). Les symboles égalisés sont
transformés via l'IDFT en domaine temporel permettant une
détection et un décodage dans le dit domaine.
Le SC-FDMA utilise deux méthodes pour associer les
données aux sous-porteuses (mapping): distribué et
localisé. . Dans le SC-FDMA distribué, les données de
l'utilisateur occupent un ensemble de sous-porteuses réalisant non
consécutives de façon à réaliser une
diversité en fréquence. En revanche dans le SC-FDMA
localisé, les données de l'utilisateur occupent un ensemble de
sous porteuses consécutives localisées réalisant ainsi le
gain sélectif en fréquence par établissement d'un
ordonnancement dépendant du canal dépendant
(Channel-Dependent Scheduling : CDS).
Rappelons que le SC-FDMA est une extension de Single Carrier
avec Frenquency Domain Equalization (SC/FDE) et c'est une technique
utilisée dans le système de communication sans fil pour combattre
le canal sélectif en fréquence [HyGMy].
2.2 Le mode distribué (DFDMA) et le mode
localisé (LFDMA)
Dans le cas où M=Q.N avec équidistance entre les
sous-porteuses, le DFDMA est appelé FDMA intercalé (Interleaved
FDMA). L'IFDMA est un cas particulier de SC-FDMA et est très efficace
car l'émetteur peut moduler le signal dans le domaine temporel. Un
exemple de SC-FDMA transmettant des symboles dans le domaine de
fréquence pour N = 4, Q = 3 et M = 12 est illustré sur
la figure suivante pour trois utilisateurs.
Figure 3 : Exemple entre les différents
mapping et l'allocation de sous-porteuses [HyGMy]
D'un point de vue d'attribution de ressource, les
méthodes d'allocation de sous porteuses utilisent l'ordonnancement
statique et le Channel Dependent Scheduling (CDS) qui donnent à chaque
utilisateur des sous porteuses selon la réponse impulsionnelle de son
canal.
· Symboles du domaine temporel de
l'IFDMA
Pour l'IFDMA, les échantillons fréquentiels
{X l}
~ après le bloc subcarrier mapping (cf.
Figure 3) sont décrit par l'équation :
= X l
11 Q
X l
0
|
= Q. k (0 = k = N-1)
, Ailleurs
|
(5)
|
Où 0=l=M-1 et M=Q.N
Avec m=N.q+n (0=q=Q-1
|
,
|
0=n=N-1) Quand
|
k
m
2ð
N
j
X e
k
Ym (= Len)
= M 1 M-1X
j
2ð
1 l Q
l = 0
.
0
N k
1
N
1
1
N
1
Nq+n
1
k
2ð
N
=
j
X e
k
0
N k
Q
1
(6)
N
n
k
2ð
N
=
j
X e
k
0
N k
.
1
1
.
Q
1
1
=
Q
x n= x Q
(m) mod N
Les symboles temporels résultants { xm}
~ sont simplement une copie des symboles
d'entrée { xm} avec un facteur
d'échelle de 1/Q dans le domaine temporel.
,l= Q. k +r (0
=k=N-1
)
(7)
Quand l'allocation de sous-porteuses commence par la
rème sous porteuse (0=r=Q-1), alors :
X X l Q r
~ = / -
,
Ailleurs
l
0
N
1
k
+
j
Xke
2ð
M - 1
1 m
~ 2
j ð l 1
M
X e = M l Q
l = 0
.Vm(= Lq+n)
1
0
mr M
m N
.
N k
j
Xke
1
2ð
j
e
1
=
=
= .e . xn=
Q
Q
Q
1
N k
N k
j
1
2ð
N
mr
M
1
0
Xk
2ð
Q
N
n
k
k
.
e
j
e
j
2 ð
2 ð
mr
M
(m)mo,d
N
(8)
1
1
.
1
j
mr
2 ð
. e x
M .
.
0
N
Nq+n
N
mr
M
N
l
0
l
m
2ð
N
j
Xle
(10)
M - 1
1 m
j 2 ð l 1
~ =
= M
X e
M l Q
l = 0
x~m ( =x~Qn )
+q
1
N
q
l
2 ð
1
1
.
=
j
Xl e
l
N
0
Q
Qn +
N
1
N
1
.
mr
Ainsi, on a ajouté une rotation de phase de e j
2ð M quand on commence l'allocation de
sous-porteuse par la rème sous-porteuse au lieu
de zéro sous porteuse.
Cette rotation de phase s'appliquera également aux autres
schémas de mapping sousporteuses dans le même cas.
Pour l'IFDMA, les symboles de temps sont simplement une
répétition des symboles originaux d'entrée avec rotation
de phase systématique appliquée à chaque symbole dans le
domaine temporel.
· Symboles du domaine temporel de
LFDMA
Pour LFDMA, les échantillons fréquentielles {X
}après le bloc subcarrier mapping (cf.l
Figure 3) sont décrit par l'équation :
~ X ,0 = = -
l N 1
l
X = (9)
l 0 , N = = -
l M 1)
Avec m=Q.n+q (0=n=N-1 ,
0=q=Q-1) Quand
0
N
0 p=0
Q
N
0
x
N
N
N
xp
0
0
N
1
1
1
1
Q
N
1
N
l
0
Xl
2ð
e
j
2ð
j
N-1 N
1
1
Qn
2ð
N
j
2ð
1
.
e
3GPP LTE Interface radio LTE SC-OFDMA Projet
RES345 : RMOB
Si q=0 alors
Le signal LFDMA dans le domaine temporel a les copies exactes
des symboles d'entrée dans les positions N- multiples et les valeurs
intermédiaires sont des sommes pesées de tous symboles dans le
bloc d'entrée.
L'IFDMA est utilisé lorsqu'un système veut
supporter plus d'utilisateurs. D'après d'équation (8), il est
plus facile de former les impulsions nécessaires dans le cas d'une
utilisation hors bande de spectre avant la transmission radio. En revanche,
LDFMA dans un canal dépendant de l'ordonnancement donne une
capacité considérable en terme du nombre d'utilisateurs [HyGMy][
MoBr06].
2.3. PAPR en SCFDMA
La différence fondamentale entre l'OFDMA et le SCFDMA
réside dans le caractère mono porteuse de ce dernier,
caractère mono porteuse qui justifie l'utilisation d'un bloc FFT en
début de chaîne (cas du SCFDMA) d'où l'appellation FFT
pre-spread OFDMA. L'ajout du bloc FFT permet de conserver le signal dans le
domaine temporel préservant ainsi le dit caractère. C'est ce
caractère mono porteuse qui est exploité pour la réduction
du PAPR.
Didace KETA-WAPOUTOU & Iskil MOUSSE MS Radio
Mobile ENST Février 07 14
1 N
j
= N-1
- j2ð l
Si q?0 X l = Expe
- j lej
N
2ð
p
N
l =
xYQn)
l
~
1
xp e
Qll.
Q
.
N
N
l
.
N - 1 N - 1 1( )
n p
- q
j 2 ð + l 1
=
l
(11)
l
(12)
q
(p)+
.
N
N
Q
l
+
q
Qn
2ð
.
N
Q
2ð
1
1
Q
. xn
Q
.
n
N
xm
Q .n +q
Q
N
.
Q N p
xp
( )
n p
- q
p = 0 j 2 ð +
1 - N Q N
.
e
1
N
x e
p
0 = 0
l
1
Q
1
Q
1
Q
Face au gain en terme de PAPR inhérent au modulation
mono porteuse l'ajout d'un bloc FFT ne constitue pas un handicap pour le
mobile, la technique FFT est répandue et de coût raisonnable.
Dans le cas de la 3G LTE aussi bien le mode Distributed que le
mode Localised SCFDMA est utilisé[HyGMy]. Le mapping effectué n'a
rien à voir avec la réduction du PAPR mais sert uniquement
à la résolution de la problématique multi utilisateur. Si
il n'y qu'un seul utilisateur dans le système on a pas besoin de bloc
FFT en entrée de l'émetteur. On fait dans ce cas du SC/FDE dont
ci-dessous est présentée la chaîne de transmission.
Figure 4: Schéma fonctionnel d'un
système SC-FDE [HyGMy]
Généralement le PAPR scfdma est 2 a 6 db plus
faible que celui du OFDMA mais cette valeur dépend de plusieurs
paramètres comme la constellation, la fonction de mise en forme...
[HyGMy]
L'expression du signal SCFDMA est [HyGMy]
) (13)
x t e jw c t x ~ r t mT ~
( ) = ( -
m
m = 0
avec wc la fréquence porteuse,
x~m les symboles temporelles mappés, T
la durée
symbole après mapping, r(t) la fonction de mise en forme,
M le nombre de sous porteuses du système.
L'expression de la CCDF de la PAPR d'un signal SCFDMA est
assez complexe à déterminer. Le lecteur intéressé
peut se ramener à [HyGMy]. La plupart des résultats
présentés dans la littérature font appellent à des
simulations numériques. A titre d'illustration sont
présentées ci-dessous des courbes des CCDF d'un signal OFDM et
LFDMA.
Figure 5: CCDF de la puissance
instantanée en OFDM et LSCFDMA [HyGMy]
On remarque que le signal SCFDMA a bien à une
probabilité donnée un plus faible PAPR que le signal OFDMA. On
voit aussi que pour une probabilité seuil fixée à 10-3, la
PAPR SCFDMA (LSCFDMA) est 2.2 dB plus faible que celle de l'OFDM. La plage
précédemment annoncée est donc vérifiée.
Maintenant que les avantages de la SCFDMA en terme de PAPR
sont établis, il est important de noter un autre élément
important qui permet son utilisation sur un canal large bande. Il s'agit de
l'égalisation fréquentielle.
En effet égaliser un canal large bande à partir
de sa réponse impulsionnelle s'avère prohibitif de part sa longue
réponse impulsionnelle d'où l'idée de réutiliser
les principes de l'égalisation fréquentielle mise en oeuvre en
OFDMA. C'est pour cela que l'on ajoute le CP à l'émetteur.
En résumé le SCFDMA c'est du
Multiple Access 4 grâce à
la FFT
Single Carrier 4 réduction de la
PAPR
Frequency Division Equalisation 4
réduction de la complexité de
l'égaliseur
Ses avantages sont :
Un faible PAPR dû à la structure multi porteuses
Une meilleure résistance aux null spectraux
(détection sur tout la bande et non par sous canaux)
Une faible sensibilité aux offsets fréquentiels
(pas d'orthogonalité des porteuses) Faible complexité de
l'émetteur (bon pour un mobile)
Conclusion:
L'évolution des interfaces radio des systèmes
réseaux mobiles se caractérise par l'introduction de l'OFDMA et
du SCFDMA comme techniques d'accès multiples. Ces « nouvelles
» techniques sont introduites pour apporter des débits importants
aussi bien sur la voie montante que descendante. La principale «
innovation » est l'introduction du SCFDMA. Cette technologie
d'accès multiple tient compte des contraintes liées au canal
large bande et à l'autonomie du mobile.
Ce projet nous a permis d'approfondir nos connaissances en
OFDMA et aussi d'être imprégné des différents
compromis conduisant à un choix technologique. Le compromis
coût-performance.
Néanmoins des points restent à approfondir car
notre approche a été volontairement sommaire, le but étant
de cerner les principes sans entrer dans les détails.
Références :
[CarLen06] Carle Lengoumbi, « Algorithmes d'allocation de
ressources en OFDMA:cas de la voie descendante d'une cellule radio
isolée », ENST Paris, Octobre 2006
[MoBr06] Mobile Broadband: The Global Evolution of UMTS/HSPA
3GPP Release 7 and Beyond, Juillet 2006
[HyGMy] Hyung G. Myung, memoire de thèse :« Single
Carrier Orthogonal Multiple Access Techniquefor Broadband Wireless
Communications », Polytechnic University,Brooklyn, NY Janvier 2007
[JeTeMo] Jose Tellado Mourelo, memoire de these « Peak to
average power reduction for multicarrier modulation », Stanford
University, September 1999.
http://ieeexplore.ieee.org/iel5/8066/22309/01040586.pdf
[RiVaNe_ArWi] Richard van Nee et Arnout de Wild, « Reducing
the Peak-to-Average Power Ratio of OFDM », Lucent Technologies Bell
LabsZadelstede 1-1 0,
http://ieeexplore.ieee.org/iel4/5616/15057/00686121.pdf?tp=&isnumber=15057&arnumber=686
121&type=ref
|