WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Analyse comparative de l'efficacité interne réelle à  la section technique de l'I.S.P. Mbanza-Ngungu

( Télécharger le fichier original )
par Florence BINZEMBO
I nstitut supérieur pédagogique I.S.P. Mbanza-Ngungu, R.D.Congo - Graduat (Premier cycle) 2009
  

Disponible en mode multipage

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

INTRODUCTION

0.1. PROBLEMATIQUE

La réussite du parcours académique est butée à un certain nombre de difficultés. L'entrée dans un cycle d'enseignement n'est que le commencement d'un long processus éducatif. Les difficultés inhérentes à la progression dans un cycle d'enseignement constituent une source de préoccupations majeures aussi bien pour les planificateurs, les parents que les apprenants eux - mêmes.

Ainsi, les étudiants régulièrement inscrits dans un cycle d'études donné vivront par la suite, chacun à sa manière, les divers évènements qui sont le passage en classe supérieure, le redoublement ou l'abandon du système éducatif1(*).

Plusieurs facteurs expliquent le résultat que peut obtenir un étudiant à la fin d'une année d'études, et cela dépend du système éducatif, du cycle d'études, de l'orientation suivie, voire des situations familiales d'où viennent les étudiants.

Pour ce qui est de notre travail, il s'agira de répondre aux questions suivantes :

- Lequel des deux départements sous étude a une plus grande efficacité interne réelle que l'autre ?

- Qu'est - ce qui influence ce taux d'efficacité interne réelle ?

Ces sont ces questions qui motiveront et orienteront notre recherche.

2. HYPOTHESES

Partant des questions posées à la problématique, nous retenons les hypothèses suivantes qui seront vérifiées, l'une après l'autre, tout au long de notre travail de recherche :

- Le département de Sciences Commerciales et Administratives aurait une plus grande efficacité interne réelle, comparativement au département de Sciences Agronomiques et Vétérinaires ;

- Ce taux d'efficacité interne réelle serait influencé par une certaine largesse de la part des enseignants suite au nombre élevé d'inscrits.

Ces hypothèses constituent la toile de fond de notre travail.

0.3. ETAT DE LA QUESTION

La question sous étude a déjà été abordée, sous différents aspects, par d'autres chercheurs :

- Les Chef de Travaux de l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU, alors assistants, BONZEKE N'SHOLE et MUSONI MULONGO2(*), ont démontré que la réussite en première année de graduat en Sciences Commerciales et Administratives de l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU ne dépendait pas de la section faite au secondaire ni du pourcentage obtenu aux examens d'Etat, mais plutôt d'autres facteurs ;

- L'étudiante KIMBEMBI KAPELA3(*), parlant de la déperdition académique à l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU, démontra que l'obtention du diplôme dans le délai prévu ne dépendait pas non plus de la section faite à l'école secondaire.

Nous nous inscrivons donc dans la continuité par rapport à ces recherches précédentes, en étendant le champ au département de Sciences Agronomiques et Vétérinaires.

0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Le choix porté à ce sujet n'est pas un fait du hasard, mais se justifie par un intérêt, celui de vérifier l'efficacité interne de chaque département qui fait partie de la Section Technique de l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU, et celui d'ouvrir une brèche pour de recherches futures.

Ce travail constituera un outil qui permettrait aux dirigeants de coordonner leurs actions pour améliorer l'efficacité de leurs entités respectives.

0.5. METHODES ET TECHNIQUES

0.5.1. Méthodes

La réalisation de notre travail de recherche a nécessité un recours à la méthode analytique qui nous a permis de suivre le taux de passage de chaque promotion pour les départements considérés. Cette méthode a été appuyée par la méthode statistique qui, au travers d'un test d'hypothèses, nous a permis d'établir la différence entre les deux départements sous étude.

0.5.2. Techniques

Nous nous sommes servi de la technique documentaire qui nous a permis de consulter des ouvrages, revues et autres articles relatifs au sujet sous étude. L'interview nous a aussi aidé à parler, sans intermédiaire, avec les enseignants de ces départements en vue de déceler les facteurs qui y influencent les résultats.

0.6. DELIMITATION DU SUJET

Notre analyse se limite à l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU, précisément à la section Technique. Elle s'étend de l'année académique 2002 - 2003 à l'année académique 2006 - 2007.

0.7. CANEVAS DU TRAVAIL

Hormis l'introduction et la conclusion, le présent travail se subdivise en deux chapitres qui sont respectivement les considérations théoriques qui reprennent la littérature nécessaire à la compréhension du sujet sous étude, et l'analyse du taux de passage de classe à la Section Technique.

CHAPITRE I : CONSIDERATIONS THEORIQUES

Le présent chapitre sera divisé en deux sections : la première s'attellera à expliquer les termes utilisés dans le travail et la seconde s'occupera de la présentation du cadre d'étude.

Section 1 : DEFINITION DES CONCEPTS

Il s'agira, dans cette section, d'expliquer les concepts utilisés pour une bonne compréhension de ce travail ; notamment la cohorte, la déperdition et l'efficacité.

1.1. La cohorte

1.1.1. Définition

Une cohorte est un ensemble d'individus ayant un vécu un évènement semblable pendant la même période de temps4(*).

Dans un système éducatif, une cohorte d'étudiants se définit comme un groupe d'étudiants qui entrent en première année d'un cycle donné au cours de la même année scolaire et vivent, par la suite, chacun à sa façon, les évènements comme le passage à la classe supérieure, le redoublement et l'abandon du système à l'issue de la dernière classe du cycle5(*).

1.1.2. Méthodes

La méthode de cohorte est utilisée pour analyser l'efficacité d'un système éducatif et dépend du type de données en présence.

On distingue la méthode de la cohorte apparente de celle de la cohorte reconstituée et de la méthode de la cohorte réelle :

- La méthode de la cohorte apparente s'applique lorsque l'on a des données sur des redoublants ;

- Celle de la cohorte reconstituée exige que l'on dispose des données sur l'effectif des inscrits par année d'études pendant deux années consécutives, et des données relatives aux redoublants ;

- La méthode de la cohorte réelle, quant à elle, exige des informations fiables sur chaque étudiant de la cohorte qui sera suivi tout au long du cycle d'études.

Quoi que coûteuse et demandant beaucoup de temps, la méthode de cohorte réelle reste le moyen idéal d'obtenir une évaluation précise de la déperdition scolaire ou académique.

1.2. La déperdition

Le dictionnaire LE ROBERT définit la déperdition comme une diminution ou une perte6(*).

Cette définition, plus générale, s'applique dans tous les domaines de la science. On parlera, par exemple, de la déperdition de la chaleur, en physique, lorsqu'il y a diminution ou perte de la chaleur.

Quant à nous, travaillant dans le domaine de l'éducation, nous optons pour la définition de Gilbert de LANDSHEERE selon laquelle la déperdition est la différence entre le nombre d'étudiants au début et à la fin d'un cours, d'une année ou d'un cycle d'études7(*).

Nous considérons, dans ce travail, qu'il s'agit de la différence d'effectifs au début et à la fin d'un cycle d'études, étant donné que nous travaillons sur le cycle de Graduat de la Section Technique de l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU.

Peu importe le niveau considéré, la déperdition reste parmi les indicateurs d'efficacité d'un système d'enseignement.

1.3. L'efficacité

1.3.1. Définition

L'efficacité est le caractère de ce qui est efficace, c'est - à - dire qui produit l'effet que l'on en attend8(*).

Pour Claude THELOT, cité par HADJI et BAILLE, l'efficacité d'un système éducatif s'apprécie en rapportant les résultats au fonctionnement, ce qui exigera la détermination d'indicateurs de résultats et d'indicateurs de fonctionnement, avec la part d'arbitraire qu'implique aussi le choix de tout indicateur9(*).

Ainsi, il n'y a d'efficacité que par rapport à des objectifs, si bien que, comme les objectifs d'une action éducative ont toujours une diminution très générale, d'une part, et non explicite, d'autre part, il conviendra d'effectuer d'abord un travail d'explication et de spécification de ces objectifs10(*).

1.3.2. Les objectifs

1.3.2.1. Définition

Un objectif est une intention communiquée par une déclaration qui décrit la modification que l'on désire provoquer chez l'apprenant, déclaration précisant en quoi l'apprenant aura été transformé une fois qu'il aura suivi avec succès tel ou tel autre enseignement11(*).

BLOOM qualifie un objectif de ce que saura, sera ou fera un élève au terme d'un processus d'apprentissage dont on ne mesure rien pour l'instant.

Un objectif pédagogique est donc ce que l'on cherche à atteindre par l'intermédiaire d'une action de formation. Il décrit une performance, sous la forme d'un comportement observable, que l'apprenant pourra accomplir et qui pourra être évaluée.

Il s'agit donc de l'explication d'une intention de changement dans le comportement des apprenants.

Ainsi, formuler un objectif pédagogique, c'est définir une performance attendue : celle que les apprenants cherchent à acquérir, et celle que le formateur pourra contrôler à l'issue de la formation correspondante.

1.3.2.2. Rôle12(*)

Définir les objectifs pédagogiques permet essentiellement :

o De construire les référentiels de formation et ceux d'évaluation avec une double préoccupation :

- Relier la formation aux situations professionnelles, sociales ou culturelles et aux compétences qui sont visées par la formation et, le cas échéant, le diplôme correspondant ;

- Choisir convenablement les méthodes et activités d'apprentissage qui seront proposées aux apprenants ; la formation n'a pas alors pour seul objet la transmission de connaissances, mais elle doit permettre des changements de comportements ;

o D'évaluer, de façon pertinente, les résultats de la formation ; le but étant fixé en termes de comportements observables et des performances attendues, l'évaluation portera précisément, et sans surprise, sur le comportement attendu, et pourra pronostiquer sa reproduction dans le cadre de situations professionnelles et sociales ;

o De rendre explicites les buts de la formation pour tous les partenaires :

- L'apprenant qui peut aussi choisir une formation en connaissance de ses buts et peut évaluer sa progression et adapter ses activités d'apprentissage dans le cadre pédagogique qui lui est proposé ;

- Le commanditaire de la formation qui peut négocier précisément, avec les formateurs, les résultats visés ;

- Les formateurs, au sein d'une équipe de formation, qui pourront communiquer entre eux sur les processus, les modalités et les ressources éducatives qu'ils utilisent.

Plus largement, en définissant les objectifs pédagogiques :

- On conçoit la formation en adéquation avec les compétences, les situations et les activités professionnelles visées. On définit alors des capacités qui peuvent être évaluées, attestées, certifiées ;

- On se dote d'outils pour concevoir et mettre en oeuvre la formation.

1.3.2.3. Types d'objectifs13(*)

On détermine les sortes d'objectifs selon le niveau auquel on se situe. C'est ainsi que nous distinguons les finalités, les buts et divers objectifs : des objectifs institutionnels aux objectifs spécifiques.

1) Finalité

Définie par le pouvoir politique et exprimée à travers les programmes, une finalité est une affirmation de principe à travers laquelle une société identifie et véhicule ses valeurs. Elle fournit des lignes directrices à un système éducatif, et des manières de dire aux discours de l'éducation.

2) But

Un but est un énoncé définissant de manière générale les intentions poursuivies, soit par une institution, soit par une organisation, soit à travers un programme ou une action déterminée de l'éducation. Il est précisé au niveau de la gestion de l'éducation.

3) Objectif général

C'est un énoncé d'intention pédagogique décrivant, en termes de capacité de l'apprenant, l'un des résultats escomptés d'une séquence d'apprentissage14(*).

4) Objectif institutionnel

Défini par les auteurs des programmes et évalué par un jury, l'objectif institutionnel précise les capacités attendues au terme d'un cycle ou d'un degré d'enseignement.

5) Objectif d'année

Il intègre les acquis (savoir, savoir-faire, savoir-être) de l'année qui sont jugés comme des points de passage obligé pour la maîtrise progressive des objectifs institutionnels. Ils sont déterminés, eux aussi, par les auteurs des programmes.

6) Objectifs de cours

Ils sont définis en fonction des objectifs d'année en faisant appel à des objectifs terminaux d'intégration, c'est - à - dire, en termes de compétences s'exerçant dans une situation complexe du point de vue de l'information et nécessitant l'intégration des acquis antérieurs et non une simple juxtaposition.

Michel MINDER, cité par NGYUKULU, souligne que l'objectif terminal d'une activité éducative est un comportement, une activité visible, une réaction observable et évaluable que l'enseignant souhaite voir se manifester chez l'enseigné, au moment où cesse son influence sur lui15(*).

7) Objectifs de période

Ce sont des objectifs intermédiaires qui intègrent les objectifs de leçons et préparent à la maîtrise des objectifs de cours.

8) Objectifs de leçon

Appelés aussi objectifs spécifiques ou objectifs opérationnels, ces objectifs sont issus de la démultiplication des objectifs généraux en autant d'énoncés rendus nécessaires pour que les quatre exigences opérationnelles soient satisfaites, notamment :

- Décrire de façon univoque le contenu de l'intention pédagogique ;

- Décrire l'activité de l'apprenant identifiable par un comportement observable ;

- Mentionner les conditions dans lesquelles le comportement souhaité doit se manifester ;

- Identifier à quel niveau doit se situer l'activité terminale de l'apprenant et quels critères serviront à évaluer les résultats.

Ces exigences opérationnelles sont explicitées par Gilbert de LANDSHEERE qui insiste sur les cinq indications précises suivantes16(*) :

· Qui produira le comportement souhaité ?

· Quel comportement observable démontre que l'objectif est atteint ?

· Quel sera le produit de ce comportement ?

· Dans quelles conditions le comportement doit - il avoir lieu ?

· Quels critères serviront à déterminer si le produit est satisfaisant ?

MAGER17(*) résume ces exigences en trois points :

· Identifier et désigner par son nom le comportement global ;

· Définir les conditions dans lesquelles le comportement doit se manifester ;

· Définir les critères d'une performance acceptable, c'est - à - dire le produit de ce comportement.

De ce qui précède, nous nous associons à PREGENT, cité par COLET, qui affirme que, comme dans toute planification pédagogique, les objectifs représentent la colonne vertébrale qui préside à la préparation et à la construction d'un cours18(*).

1.3.3. Types d'efficacités

On distingue généralement l'efficacité interne de l'efficacité externe.

Le terme d'efficacité interne équivaut à la mesure de la réalisation d'objectifs internes aux systèmes éducatifs. Elle concerne les flux des élèves (taux de promotion, de redoublement et d'abandon), les connaissances maîtrisées par les élèves19(*).

L`efficacité externe étudie comment les produits du système, les diplômés de l'enseignement supérieur, réalisent leur insertion économique et sociale, et concourent au développement. Elle se mesure donc par des réalisations d'objectifs exogènes aux systèmes éducatifs. Il s'agit de la prise en compte d'effets situés hors du système de formation.

La différence entre l'efficacité interne et l'efficacité externe ne se limite pas à la période pendant laquelle on mesure les éventuels effets de l'école20(*).

Pour bien les distinguer, nous faisons recours à leurs indicateurs.

1.3.4. Indicateurs d'efficacité

Nous distinguons ici les indicateurs généraux des indicateurs opérationnalisés.

1.3.4.1. Indicateurs généraux

Les principales variables intervenant dans l'efficacité sont les suivantes :

1) Les résultats

Par résultats, nous entendons les résultats en cours de formation et à la fin des études.

En réalité, leur évaluation devrait être précédée par l'évaluation des pré-requis en termes de niveaux d'aptitude au départ et de répertoire cognitif à l'entrée. La détermination du niveau d'aptitude et du répertoire cognitif d'un apprenant permettrait de mieux mesurer ce que la formation lui apporte, sans méconnaître les acquisitions de sources non scolaires.

2) Bénéfices tirés des études

Il s'agit ici des bénéfices en termes d'emplois occupés à l'issue des études et d'accroissement de la productivité, des bénéfices sociaux en termes d'accomplissement social, ainsi que des bénéfices personnels en termes d'accomplissement comme personne.

A ces facteurs s'ajoute le durée légale ou normale des études, les différents coûts économiques et qualitatifs, parmi lesquels le coût social.

3) Indicateurs selon les types d'efficacité

a. Indicateurs généraux

A la suite de l'analyse de différents types d'efficacité, l'indicateur général d'efficacité se formule comme le rapport des résultats sur les entrées au sens le plus large21(*).

Avec :

- R : résultats ;

- E : effectif à l'entrée ou niveau du départ

Cet indicateur général d'efficacité permet de définir les indicateurs spécifiques aux différents types d'efficacité.

i. Efficacité interne

L'efficacité interne peut être exprimée en fonction :

- Du volume des résultats établi à partir du nombre des diplômes ou des éléments de l'effectif initial parvenant en dernière année d'études (quantitative) ;

- De la nature ou la qualité des résultats appréciée à partir des objectifs de formation (qualitative).

Qu'elle soit quantitative ou qualitative, l'efficacité interne peut s'intéresser à des formations réellement dispensées ou à des formations projetées.

Dans le présent travail, nous nous limitons à analyser l'efficacité dans le cas des formations réellement dispensées.

Ø Efficacité interne quantitative

Pour une formation effectivement dispensée, l'efficacité interne quantitative exprime le rapport entre les résultats atteints et les effectifs globaux à l'entrée.

Où « résultats obtenus » représentent le nombre de diplômés sortant effectivement du système. Notons que cette efficacité interne réelle est considérée comme une efficience de la part des étudiants qui terminent leur cycle de graduat en un temps record.

L'indicateur d'efficacité réelle permet de mesurer :

§ L'efficacité brute qui exprime le rapport entre le nombre total de diplômés et l'effectif initial ou effectif global à l'entrée.

Pour une cohorte, par exemple, le taux d'efficacité brute est le rapport entre le nombre d'éléments de la cohorte obtenant le diplôme visé sur l'effectif initial de la même cohorte au tout début de la formation ou des études ;

§ L'efficacité relative qui exprime le rapport entre le nombre total de diplômés et l'effectif global parvenant en dernière année. La dernière année de formation est ici considérée comme un sous-système.

Ø Efficacité interne qualitative

Cette efficacité s'intéresse plus particulièrement aux contenus et aux objectifs d'une formation.

Où :

- Les résultats sont les objectifs pédagogiques effectivement atteints ou observés ; et

- Les objectifs sont des objectifs pédagogiques effectivement visés au cours d'une formation.

Nous soulignons, en passant, que seule l'efficacité interne quantitative nous intéresse dans le présent travail.

ii. Efficacité externe

Ø Quantitative

Elle peut être mesurée grâce à un indicateur quantitatif qui permet d'apprécier le taux d'insertion socio - professionnelle des produits ou diplômés d'une formation.

Le taux d'insertion professionnel peut être établi pour mesurer :

- L'efficacité externe brute dont les taux sont établis en considérant le rapport du nombre d'éléments de l'effectif initial (les diplômés, par exemple) occupant une profession, sur l'effectif initial.

Avec :

· · - L'efficacité externe relative dont les taux nets sont établis en considérant le rapport du nombre d'éléments de l'effectif de dernière année occupant une profession sur les effectifs totaux de dernière année (diplômés) occupant une profession sur les effectifs de dernière année (nombre total des diplômés) ; la dernière année est ici considérée comme un sous système.

Ø Qualitative

Cette efficacité peut être établie à partir :

- Du degré d'adéquation ou de pertinence d'une formation réelle : compétences réellement acquises sur les compétences visées ;

- Du degré souhaitée d'adéquation d'une formation : compétences souhaitées sur le niveau minimal de compétences qui devra être visé (cas d'une projection).

b. Indicateurs opérationnalisés

i. Indicateurs d'efficacité interne

L'efficacité interne d'une institution d'enseignement et de formation pourrait être analysée en suivant l'évolution d'une cohorte jusqu'au moment où le dernier élément de la cohorte abandonne ou quitte la formation.

L'amélioration de l'efficacité quantitative de la formation nécessite l'exploitation de toute donnée qui est de nature à préciser l'évolution des effectifs et des résultats, depuis les premières inscriptions jusqu'au terme de la formation avec le dernier sortant.

Il y a également les données comprenant des mesures relatives à ce que les formés ont réellement appris pendant leur formation, c'est - à - dire les données nécessaires à l'évaluation de l'efficacité interne qualitative. Pour cela, les systèmes éducatifs devraient utiliser des tests standardisés pour évaluer les nouvelles aptitudes et les nouvelles capacités qu'une formation doit installer ou développer chez les apprenants.

Par rapport aux éléments de la cohorte, on reconnaît que, traditionnellement, les candidats présents à l'examen final ne sont qu'une proportion d'un effectif initial d'une même cohorte admis à suivre la formation quelques années plus tôt. Entre le début et la fin de formation, certains formés ont pu abandonner à des moments différents et d'autres ont pu redoubler autant des fois que le système l'autorise.

Nous nous limitons à présenter quelques indicateurs quantitatifs d'efficacité. Il s'agit, ici, des indicateurs relatifs à une cohorte constituée des apprenants admis la même année, dans une même formation. L'élément le plus déterminant de la cohorte est donc la première inscription.

Compte tenu de ces primo-inscriptions, il sera utile de déterminer :

- Combien d'étudiants de la cohorte ont abandonné la formation ;

- Combien ont redoublé en cours de formation ; etc.

Pour ce qui est de notre travail, les différents indicateurs seront mesurés dans la Section Technique de l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU que nous présentons dans la suite de ce travail.

Section 2 : PRESENTATION DU CADRE D'ETUDE

Cette section s'attèlera à présenter le cadre de notre étude qui est la section Technique de l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU, avec ses deux départements : département de Sciences Commerciales et Administratives, et le département de Sciences Agronomiques et vétérinaires.

L'I.S.P. MBANZA - NGUNGU fait partie du système éducatif congolais. Nous commençons donc cette section par un bref aperçu général du système éducatif congolais.

2.1. Aperçu du système éducatif congolais22(*)

2.1.1. Structures et finalités de l'enseignement

Les structures de l'enseignement sous-tendent les cycles prévus par la loi-cadre23(*) portant organisation de l'enseignement général en République Démocratique du Congo pour chaque niveau, et le nombre d'années d'études correspondant à chacun de ces cycles.

Par finalité, il faut comprendre ce à quoi tend l'enseignement à chaque cycle d'enseignement organisé.

Selon la loi-cadre précitée, en son article 35, l'enseignement national est dispensé sous forme de l'enseignement ordinaire du type classique ou formel, d'enseignement spécial et d'éducation non formelle.

2.1.1.1. Enseignement ordinaire

La structure organisationnelle de l'enseignement ordinaire se présente de la manière suivante : l'enseignement maternel, l'enseignement secondaire, ainsi que l'enseignement supérieur et universitaire. Mais, vu le cadre de notre étude, nous nous limiterons à l'enseignement supérieur.

Ce dernier comprend les Instituts Supérieurs Pédagogiques (I.S.P.) et les instituts supérieurs Techniques. Pour y être admis, le candidat doit être porteur d'un diplôme d'Etat ou d'un titre reconnu équivalent conformément aux dispositions règlementaires en vigueur.

L'enseignement supérieur comprend deux cycles : un cycle de graduat d'une durée de trois ans et un cycle de licence d'une durée de deux ans. Chacun de ces deux cycles est sanctionné par un diplôme d'études supérieures émis par l'institut à la suite d'une collation de grades académiques.

Les instituts supérieurs pédagogiques ont pour missions :

- De promouvoir le pays en fonction de ses besoins en personnel enseignant de formation supérieure générale ou spécialisée ;

- De promouvoir, chez le cadre enseignant, une prise de conscience de son rôle d'encadreur et de la noblesse de sa mission ;

- D'organiser des recherches dans le domaine de la pédagogie en vue de découvrir les meilleures méthodes susceptibles d'améliorer la qualité de l'enseignement primaire et secondaire ;

- De vulgariser les résultats de ces recherches, notamment par la rédaction et la diffusion des manuels adaptés à ces deux niveaux de l'enseignement,(primaire et secondaire).

L'année académique compte au minimum deux fois quinze semaines effectives de cours.

2.1.1.2. L'enseignement spécial

Destinés aux enfants handicapés qui sont dans l'impossibilité de suivre l'enseignement dans les établissements ordinaires (aveugles, sourds, muets, etc.), l'enseignement spécial a pour but de développer les aptitudes physiques, intellectuelles, morales et professionnelles de ces enfants ; de les préparer à la vie, de favoriser leur insertion sociale et leur intégration dans la vie socioprofessionnelle.

Les structures organisées à l'enseignement ordinaires sont admises, mais avec une durée plus ou moins longue due à leur caractère spécial. Les conditions d'âge sont les mêmes que celles de l'enseignement normal. Les sections d'études sont établies en fonction du type d'handicap dont :

- Handicap physique (visuel, auditif, etc.) ;

- Handicap psychologique (arriéré mental léger), etc.

2.1.1.3. Education non formelle

Il s'agit d'un enseignement extra -scolaire qui s'occupe de la formation des enfants non scolarisés, des jeunes désoeuvrés et voire des adultes. Ce système se conçoit comme un complément du système formel.

Son objectif est d'assurer une formation permanente et continue à tout fils et à toute fille du pays, lui permettre de se procurer des informations et des enseignements utiles à son auto-éducation en vue de son intégration à la vie socio-économique du pays.

Les structures de l'éducation non formelle visent à faire acquérir, à entretenir et à perfectionner des connaissances et des compétences des jeunes et des adultes. C'est ce qui justifie la présence des centres de formation accélérée, des séminaires, des cours du soir, etc.

2.2. Présentation de l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU24(*)

2.2.1. Bref historique

L'Institut Supérieur Pédagogique de MBANZA-NGUNGU est une institution publique de prestation des services éducatifs implantée dans la cité de MBANZA - NGUNGU, dans le Bas - Congo.

Cet institut a été créé suite à l'accord signé entre le Ministre de l'Education Nationale et le Révérend Frère ZUZA BOLA pour la fusion de deux écoles Normales Moyennes : l'une établie à KIMPESE et l'autre à MBANZA-NGUNGU. C'est la lettre du Ministre de l'Education Nationale du 10 janvier 1972 qui a sanctionné cette création.

2.2.2. Situation géographique

Situé dans le quartier NOKI, précisément dans sa partie ville, l'I.S.P. MBANZA-NGUNGU est borné au Nord par l'ex-Hôtel MUKOKO et l'avenue du Cercle sportif, à l'Est par l'Institut LONDE, au Sud - Est par le réservoir de la REGIDESO et au Sud par des résidences privées, l'Hôtel MAKANI et le siège du bureau de liaison de la Commission Electorale Indépendante du district des Cataractes.

L'I.S.P. MBANZA-NGUNGU est traversé par l'avenue I.S.P. qui le divise en deux parties : d'un côté le bâtiment administratif, les auditoires et le home des étudiants ; et de l'autre côté le camp et les villas des enseignants.

2.2.3. Structure et fonctionnement

L'I.S.P. MBANZA - NGUNGU fonctionne avec quatre sections : la section de Sciences Exactes, la section de Lettres et Sciences Humaines, la section Technique qui est concernée par notre étude, ainsi que la section Ecole d'Application.

Quant à la structure organisationnelle de l'I.S.P., nous la présentons par un organigramme. Celle - ci est un graphique représentant la structure hiérarchisée d'un groupe organisé, et indique à la fois le rôle de divers éléments du groupe et leurs relations mutuelles25(*).

L'organigramme de l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU se présente comme suit :

Figure n°1 : Organigramme de l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU

Direction des Finances et Budget

Direction du Patrimoine

Direction Unité de Production

DIRECTION DU PERSONNEL

DIRECTION DES OEUVRES ESTUDIANTINES

DIRECTION ENTRETIEN ET MAINTENANCE

DIRECTION DES SERVICES ACADEMIQUES

CHEFS DE SECTIONS

DIRECTION DE L'EDAP

AUTRES SERVICES

BIBLIOTHEQUE

DIRECTEUR GENERAL

SEC. GEN. ACADEMIQUE

SEC. GEN. ADMINISTRATIF

ADMINIST. DU BUDGET

DIR. CHEF DE SERVICE

DIR. CHEF DE SERVICE

DIR. CHEF DE SERVICE

Source : Statuts de l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU

D'après l'ordonnance n° 81-163 du 7 octobre 1981 portant création d'un Institut Supérieur Pédagogique dénommé Institut Supérieur Pédagogique de MBANZA-NGUNGU, un Comité de Gestion assure la gestion courante de cet établissement, Comité qui comprend le Directeur Général, le Secrétaire Général Académique, le Secrétaire Général Administratif et l'Administrateur du Budget.

Signalons en passant que l'I.S.P. MBANZA-NGUNGU dispose d'un grand organe au dessus du Comité de Gestion dénommé Conseil de l'Institut. Cet organe siège périodiquement et donne des directives au Comité de Gestion.

2.3. Présentation de la Section Technique

La section technique est l'une des quatre sections que compte l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU, comme dit ci - haut. Elle a vu le jour l'année académique 2005 - 2006 suite à une fusion du département de Sciences Commerciales et Administratives, jadis sous la direction de la section de Lettres et Sciences Humaines, et le département de Sciences Agronomiques et Vétérinaires, dirigé avant par la section de Sciences Exactes.

La section Technique est composée, dans sa structure, d'un chef de Section assisté de deux Chefs de Section Adjoints, l'un chargé de l'enseignement et l'autre chargé de la recherche. Un secrétaire de section complète cette équipe.

Les deux départements sont composés chacun d'un Chef de département assisté par un secrétaire de département. Ils se réunissent en conseil dont les membres sont, outre les dirigeants précités, les enseignants du département et les représentants des étudiants.

Notons, pour terminer, que le département de Sciences Agronomiques et Vétérinaires n'organise que le cycle de graduat, alors celui de Sciences Commerciales et Administratives va jusqu'au niveau de licence.

Cette approche théorique nous permet d'aborder aisément la question sous étude dans le chapitre suivant.

CHAPITRE II : PRESENTATION DES DONNEES ET ANALYSE DES RESULTATS

Dans ce second chapitre qui est essentiellement pratique, nous procéderons, dans un premier temps, à la présentation des données de l'étude, et nous terminerons par l'analyse des résultats.

Section 1 : PRESENTATION DES DONNEES

Cette section s'attelle à présenter, tour à tour, les données relatives au département de Sciences Commerciales et Administratives et celles relatives au département de Sciences Agronomiques et Vétérinaires. Il s'agira plus précisément de la présentation des cohortes d'étudiants pour les deux départements considérés.

Par rapport aux données à notre disposition, nous utiliserons la méthode de la cohorte réelle, qui demeure le moyen idéal d'analyse de l'efficacité interne d'un système éducatif. Par conséquent, nous ne considérerons pas les redoublants, hormis ceux de la première cohorte, car nous ne sommes pas descendue plus bas pour voir qui, de la première cohorte, était redoublant et qui ne l'était pas.

1.1. Du département de SCAD

Par rapport à l'espace considéré dans notre travail, nous présenterons, pour chaque année académique, les données sur les inscrits, les promus, les redoublants et les abandons.

1.1.1. L'année académique 2002 - 2003

Pour cette année académique, nous ne considérons que la classe de première année de graduat. Les étudiants de cette classe constituent la première cohorte que nous allons suivre pour un cycle de trois ans. Ils sont au nombre de 107 régulièrement inscrits.

A la fin de cette année académique, les résultats ont été les suivants :

Tableau n°1 : Résultats de la première année de graduat SCAD

SANCTIONS

VALEUR

Absolue

Relative

Promus

Redoublants

Abandons

71

20

16

66,36

18,69

14,95

TOTAL

107

100%

Source : Nous - même, à partir des données collectées aux services académiques de l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU

Il ressort de ce tableau que, sur les 107 étudiants régulièrement inscrits en première année de graduat de l'année académique 2002 - 2003 ; 66,36% ont été promus dans la classe supérieure, 18,69% ont repris la première année et 14,95% ont abandonné le département de Sciences Commerciales et Administratives. 

Notons en passant que le terme abandon signifie le fait de quitter l'école avant la fin de l'obligation scolaire sans avoir obtenu le titre exigé. Après une année d'études, u abandon peut être considéré comme le fait qu'un étudiant quitte le système après un échec, ou avant à la fin de l'année.

1.1.2. L'année académique 2003 - 2004

Pour cette année académique, nous constituons, dans un premier temps, une nouvelle cohorte réelle, celle de nouveaux inscrits en première année ; puis nous suivrons la cohorte constituée l'année précédente.

1.1.2.1. La classe de première année en SCAD

En vue d'avoir une facilité dans l'étude de l'efficacité, nous ne considérons que les nouveaux inscrits, dans un premier temps, puis dans un autre, nous considérerons l'ensemble des étudiants de cette classe, juste pour laisser paraître la différence.

Ainsi, la première année de graduat de cette année a connu, dans l'ensemble, 104 étudiants dont 84 nouveaux inscrits et 20 redoublants.

La situation de nouveaux inscrits au cours de cette année académique se présente de la manière suivante :

Tableau n°2 : Résultats de nouveaux inscrits de première année SCAD

SANCTIONS

VALEUR

Absolue

Relative

Promus

Redoublants

Abandons

37

20

27

44,05

23,81

32,14

TOTAL

84

100%

Source : Nous - même, à partir des données collectées aux services académiques de l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU

La lecture de ce tableau fait état de 44,05% de nouveaux inscrits qui sont promus dans la clase supérieure ; 23,81% qui redoublent la première année et 32,14% de nouveaux inscrits qui ont abandonné le département. On constate donc que la proportion des promus et supérieure à celle des redoublants et des abandons.

Quant à la situation générale de tous les étudiants de la première année pour cette année académique, les redoublants compris, elle se présente comme le montre le tableau ci - après :

Tableau n°3 : Résultats des étudiants de la première année en SCAD

SANCTIONS

VALEUR

Absolue

Relative

Promus

Redoublants

Abandons

47

20

37

45,19

19,23

35,58

TOTAL

104

100%

Source : Nous - même, à partir des données collectées aux services académiques de l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU

Ce tableau montre que sur les 104 étudiants régulièrement inscrits en première année de Sciences Commerciales et Administratives de l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU, anciens et nouveaux confondus, 45,19% ont été promus dans la classe supérieure, 19,23% ont repris la première année et 35,58% ont abandonné le département.

Remarquons que, dans le tableau ci - haut, comparativement au tableau précédent, le nombre de redoublants reste inchangé. Ceci est dû au fait qu'un étudiant n'a droit qu'à quatre sessions, deux par année académique. Ce qui justifie le fait qu'un redoublant ne peut plus redoubler l'année parce qu'il a épuisé le nombre de ses sessions.

1.1.2.2. La classe de deuxième année de graduat SCAD

Par rapport à la méthode de cohorte réelle que nous utilisons dans notre travail, nous ne considérons que les promus de la première année de graduat de l'année académique précédente. Leur situation, cette année académique, s présente comme suit :

Tableau n°4 : Résultats de la deuxième année de graduat en SCAD

SANCTIONS

VALEUR

Absolue

Relative

Promus

Redoublants

Abandons

57

7

7

80,28

9,86

9,86

TOTAL

71

100%

Source : Nous - même, à partir des données collectées aux services académiques de l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU

Il ressort de ce tableau que sur les 71 étudiants promus de la première année l'année précédente ; 80,28% passent en troisième année de graduat ; 9,86% redoublent la deuxième année et la même proportion, c'est - à - dire 9,86% quittent le département de Sciences Commerciales et Administratives.

Signalons en passant que l'effectif total de cette classe de deuxième année a été de 114 étudiants, promus de l'année antérieure et redoublants confondus, et que 71 ont été promus contre 43 qui ont repris l'année. Parmi les redoublants, 25 ont été promus, alors que 18 ont dû abandonner le département.

1.1.3. L'année académique 2004 - 2005

Nous présentons, pour cette année académique, d'abord la première cohorte, constituée l'année académique 2002 - 2003, qui arrive à son terme ; ensuite, la deuxième cohorte, constituée l'année précédente, qui se poursuit, alors qu'une troisième cohorte se constitue cette année.

1.1.3.1. La classe de première année de graduat en SCAD

Une nouvelle cohorte se constitue cette année avec les nouveaux inscrits ; elle sera aussi la dernière cohorte pour notre étude. De la même manière qu'avec les cohortes précédentes, elle ne se compose que de nouveaux inscrits, les autres étudiants étant considérés comme les déperditions de l'année précédente.

La situation de cette nouvelle cohorte, à la fin de cette année académique, se présente de la manière suivante :

Tableau n°5 : Résultats de nouveau inscrits en première année

SANCTIONS

VALEUR

Absolue

Relative

Promus

Redoublants

Abandons

79

24

29

59,85

18,18

21,97

TOTAL

132

100%

Source : Nous - même, à partir des données collectées aux services académiques de l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU

La lecture faite de ce tableau montre que, sur les étudiants nouvellement inscrits en première année de cette année académique en Sciences Commerciales et Administratives ; 59,85% sont promus dans la classe supérieure ; 18,18% reprennent la même classe l'année suivante et 21,97% quittent le département.

Nous signalons ici que cette classe de première année a connu 16 redoublants dont 14 ont été promus dans la classe supérieure et 2 ont abandonné.

1.1.3.2. La classe de deuxième année de graduat

Dans cette classe, il s'agit de suivre la cohorte qui s'est constituée en première année, l'année précédente, et qui se poursuit. La situation de cette cohorte se présente comme l'indique le tableau ci - après :

Tableau n°6 : Résultats des étudiants de deuxième année SCAD

SANCTIONS

VALEUR

Absolue

Relative

Promus

Redoublants

Abandons

31

2

4

83,78

5,41

10,81

TOTAL

37

100%

Source : Nous - même, à partir des données collectées aux services académiques de l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU

Il ressort de ce tableau que des 37 étudiants promus de la première année de l'année académique précédente ; 83,78% sont promus dans la class supérieure ; 5,41% redoublent l'année et 10,81% quittent le département.

1.1.3.3. La classe de troisième année de graduat

A ce niveau, nous suivons la cohorte constituée l'année académique 2002 - 2003 et qui arrivent à son terme. Les sanctions des résultats des éléments de cette cohorte sont présentées dans le tableau suivant :

Tableau n°7 : Résultats des étudiants de la troisième année SCAD

SANCTIONS

VALEUR

Absolue

Relative

Promus

Redoublants

Abandons

55

1

1

96,50

1,75

1,75

TOTAL

57

100%

Source : Nous - même, à partir des données collectées aux services académiques de l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU

Ce tableau fait état de 96,50% des éléments de la cohorte qui sont sanctionnés par un diplôme de fin de cycle de graduat. Les redoublants comme les abandons sont à proportions égales, soit 1,75% pour chaque catégorie concernée.

Nous pouvons donc constater que sur les 107 étudiants régulièrement inscrits en première année de graduat de Sciences Commerciales et Administratives en 2002 - 2003, 55 étudiants seulement ont obtenu leur diplôme de graduat au bout de 3 ans de formation, temps record. Ces 55 étudiants représentent 51,40% de l'effectif initial.

Ceci peut nous amener à calculer l'efficacité interne réelle département de Sciences commerciales pour cette cohorte, qui est le rapport entre les diplômés de la cohorte et l'effectif initial :

Le taux d'efficacité interne réelle du département de Sciences Commerciales et Administratives de l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU pour cette cohorte est donc de 0,51.

1.1.4. L'année académique 2005 - 2006

Nous nous proposons, dans le présent travail, de suivre trois cohortes d'étudiants pour le cycle de graduat. Il s'agit des cohortes constituées respectivement en 2002 - 2003, en 2003 - 2004 et en 2004 - 2005. Ceci justifie le fait que nous ne considérons pas, pour cette année académique, la classe de première année, car elle ne figure pas dans l'espace temporel de notre étude.

1.1.4.1. La classe de deuxième graduat SCAD

Cette classe représente la cohorte constituée l'année académique 2004 - 2005. La situation des résultats de cette cohorte se présente comme le montre le tableau suivant :

Tableau n°8 : Résultats des étudiants de deuxième année en SCAD

SANCTIONS

VALEUR

Absolue

Relative

Promus

Redoublants

Abandons

37

34

8

46,84

43,04

10,12

TOTAL

79

100%

Source : Nous - même, à partir des données collectées aux services académiques de l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU

La lecture de ce tableau montre que, parmi les éléments de la cohorte constituée en 2004 - 2005 ; 46,84% sont promus dans la classe supérieure ; 43,04% reprennent l'année et 10,12% ont abandonné le département.

1.1.4.2. La classe de troisième graduat SCAD

Cette classe représente la dernière étape à franchir par la cohorte constituée en première année de l'année académique 2003 - 2004. Sa situation se présente comme indiquée dans le tableau ci - après :

Tableau n°9 : Résultats des étudiants de troisième année SCAD

SANCTIONS

VALEUR

Absolue

Relative

Promus

Redoublants

Abandons

31

0

0

100

0

0

TOTAL

31

100%

Source : Nous - même, à partir des données collectées aux services académiques de l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU

La lecture de tableau fait état de 100% de réussite des éléments de la cohorte réelle qui ont été promus l'année précédente, et que, pour cette année académique, il n'y a eu aucun redoublant ni abandon.

Quand on considère le nombre de nouveaux inscrits en 2003 - 2004 qui était de 84 étudiants, on constate que 31 étudiants de cette cohorte ont terminé leur cycle de graduat après 3 ans d'études. Nous pouvons donc trouver l'efficacité interne réelle du département de Sciences Commerciales et Administratives pour cette cohorte :

On peut donc voir que l'efficacité interne réelle du département de Sciences Commerciales et Administratives, pour cette cohorte, est de 0,36

1.1.5. L'année académique 2006 - 2007

Partant de la méthode de cohorte réelle, nous ne considérons ici que la seule année de troisième graduat de Sciences Commerciales et Administratives. Celle - ci constitue la dernière étape de la cohorte constituée en 2004 - 2005. La sanction académique de cette promotion se présente comme suit :

Tableau n°10 : Résultats de troisième année de graduat SCAD

SANCTIONS

VALEUR

Absolue

Relative

Promus

Redoublants

Abandons

33

4

0

89,19

10,81

0

TOTAL

37

100%

Source : Nous - même, à partir des données collectées aux services académiques de l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU

Il ressort de ce tableau que 89,19% des étudiants de cette cohorte ont été sanctionnés par un diplôme de fin cycle de graduat ; 10,81% ont redoublé l'année, alors qu'aucun étudiant n'a abandonné le département cette année.

Nous constatons que sur les 132 nouveaux inscrits de 2004 - 2005, 33 étudiants seulement ont pu obtenir leur diplôme en 3 ans de formation ; ce qui donne une probabilité de 0,25 ou 25% de chance de terminer les études en trois ans et constitue l'efficacité interne réelle du département pour cette cohorte.

Le suivi de ces cohortes réelles nous amène à construire le diagramme des cohortes réelles pour le département de Sciences Commerciales et Administratives de la manière suivante :

Graphique n°2 : Diagramme des cohortes de Sciences Commerciales

2003 - 2004

2002 - 2003

107

84

132

2004 - 2005

57

31

37

2007 - 2008

71

37

79

2005 - 2006

55

31

33

Source : Nous - même, à partir des données collectées aux services académiques de l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU

G1

G2

G3

La lecture de ce graphique fait état de 55 diplômes en 3 ans sur les 107 inscrits régulièrement en 2002 - 2003 ; soit 51,40% ; 31 diplômes sur les 84 nouveaux inscrits de l'année académique 2003 - 2004 ; soit 36,91% et 33 diplômes sur les 132 régulièrement inscrits en 2004 - 2005, soit 25%.

1.2. Du département de Sciences Agronomiques et Vétérinaires

Au début de son existence, ce département n'avait qu'une seule option. C'est plus tard qu'il a été scindé en deux options : la phytotechnie et la Production et Santé Animale (PSA).

Nous n'avons pas tenu compte de cette subdivision au sein du département pour la simple raison que notre travail traite de la comparaison de l'efficacité entre les deux départements de la section Technique, sans tenir compte des subdivisions internes.

Nous procéderons de la même manière comme nous l'avons fait avec le département de Sciences Commerciales et Administratives, année par année.

1.2.1. L'année académique 2002 - 2003

Pour cette année académique, nous ne considérons que la classe de première année de graduat. Les étudiants de cette classe constituent la première cohorte que nous allons suivre pour un cycle de trois ans. Ils sont au nombre de 39 régulièrement inscrits et dont les résultats ont été les suivants :

Tableau n°11 : Résultats de première année de Sciences A.V.

SANCTIONS

VALEUR

Absolue

Relative

Promus

Redoublants

Abandons

29

2

8

74,36

5,13

20,51

TOTAL

39

100%

Source : Nous - même, à partir des données collectées aux services académiques de l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU

Il ressort de ce tableau que, sur les 39 étudiants régulièrement inscrits en première année de graduat de l'année académique 2002 - 2003 ; 74,36% ont été promus dans la classe supérieure. 5,13% ont repris l'année et 20,51% ont abandonné le département de Sciences Agronomiques et Vétérinaires. 

1.2.2. L'année académique 2003 - 2004

Pour cette année académique, nous constituons, dans un premier temps, une nouvelle cohorte réelle, celle de nouveaux inscrits en première année de graduat de l'année en cours ; puis nous suivrons la cohorte constituée l'année précédente.

1.2.2.1. La classe de première année A.V.

Ici, nous ne considérons que les nouveaux inscrits, les redoublants ne sont pas pris en compte dans la méthode de cohorte réelle. La situation de nouveaux inscrits au cours de cette année académique se présente de la manière suivante :

Tableau n°12 : Résultats de nouveaux inscrits en première année A.V.

SANCTIONS

VALEUR

Absolue

Relative

Promus

Redoublants

Abandons

16

0

2

88,89

0,00

11,11

TOTAL

18

100%

Source : Nous - même, à partir des données collectées aux services académiques de l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU

La lecture de ce tableau montre que 88,89% de nouveaux inscrits sont promus dans la clase supérieure ; aucun étudiant n'a redoublé l'année, alors que 11,11% de nouveaux inscrits qui ont abandonné le département. On constate donc que la proportion des promus et supérieure à celle des redoublants et des abandons.

1.2.2.2. La classe de deuxième année de graduat A.V.

Dans cette classe, nous ne considérons que les promus de la première année de graduat de l'année académique précédente. Leur situation, en cette année académique, se présente comme suit :

Tableau n°13 : Résultats de la deuxième année de graduat A.V.

SANCTIONS

VALEUR

Absolue

Relative

Promus

Redoublants

Abandons

22

3

4

75,86

10,35

13,79

TOTAL

29

100%

Source : Nous - même, à partir des données collectées aux services académiques de l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU

Il ressort de ce tableau que sur les 29 étudiants promus de la première année l'année précédente ; 75,86% passent en troisième année de graduat ; 10,35% redoublent la deuxième année et 13,79% quittent le département de Sciences Agronomiques et Vétérinaires.

1.2.3. L'année académique 2004 - 2005

Nous présentons, pour cette année académique, d'abord la première cohorte, constituée l'année académique 2002 - 2003, qui arrive à son terme ; ensuite, la deuxième cohorte, constituée l'année précédente, qui se poursuit, alors qu'une troisième cohorte se constitue cette année.

1.2.3.1. La classe de première année A.V.

Une nouvelle cohorte se constitue cette année avec les nouveaux inscrits ; elle sera aussi la dernière cohorte pour notre étude. De la même manière qu'avec les cohortes précédentes, elle ne se compose que de nouveaux inscrits, les autres étudiants étant considérés comme les déperditions de l'année précédente. Sa situation se présente comme l'indique le tableau ci - après :

Tableau n°14 : Résultats de nouveau inscrits en première année A.V.

SANCTIONS

VALEUR

Absolue

Relative

Promus

Redoublants

Abandons

22

5

2

75,86

17,24

6,90

TOTAL

29

100%

Source : Nous - même, à partir des données collectées aux services académiques de l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU

Le tableau ci - dessus montre que, sur les étudiants nouvellement inscrits en première année de graduat en Sciences Agronomiques et vétérinaires cette académique ; 75,86% sont promus dans la classe supérieure ; 17,24% reprennent la même classe l'année suivante et 6,90% quittent le département.

1.2.3.2. La classe de deuxième année de graduat A.V.

Il s'agit, dans cette classe, de suivre la cohorte qui s'est constituée en première année, l'année précédente, et qui se poursuit. La situation de cette cohorte se présente comme l'indique le tableau ci - après :

Tableau n°15 : Résultats des étudiants de deuxième année

SANCTIONS

VALEUR

Absolue

Relative

Promus

Redoublants

Abandons

12

3

1

75,00

18,75

6,25

TOTAL

16

100%

Source : Nous - même, à partir des données collectées aux services académiques de l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU

Il ressort de ce tableau que des 16 étudiants promus de la première année de l'année académique précédente ; 75,00% sont promus dans la classe supérieure ; 18,75% redoublent la même classe et 6,25% abandonnent le département.

1.2.3.3. La classe de troisième année de graduat A.V.

A ce niveau, nous suivons la cohorte constituée l'année académique 2002 - 2003 et qui arrive à son terme. Les sanctions des résultats des éléments de cette cohorte sont présentées dans le tableau suivant :

Tableau n°16 : Résultats des étudiants de la troisième année A.V.

SANCTIONS

VALEUR

Absolue

Relative

Promus

Redoublants

Abandons

21

1

0

95,46

4,54

0,00

TOTAL

22

100%

Source : Nous - même, à partir des données collectées aux services académiques de l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU

De la lecture de ce tableau, nous constatons que 95,46% des éléments de la cohorte sont sanctionnés par un diplôme de fin de cycle de graduat. Les redoublants représentent 4,54% alors qu'il n'y a eu aucun abandon.

Nous savons que cette cohorte s'est constituée avec un effectif initial de 39 étudiants, et qu'à la fin, 21 étudiants seulement sont sanctionnés par un diplôme de graduat dans le délai prévu. L'efficacité interne réelle du département pour cette cohorte est donc :

Nous découvrons donc que le taux d'efficacité interne réelle du département de Sciences Agronomiques et Vétérinaires pour cette cohorte est de 0,54.

1.2.4. L'année académique 2005 - 2006

Etant donnée la méthode de cohorte réelle utilisée dans ce travail, nous nous proposons, de suivre trois cohortes d'étudiants pour le cycle de graduat. Il s'agit des cohortes constituées respectivement en 2002 - 2003, en 2003 - 2004 et en 2004 - 2005. C'est ainsi que nous ne considérons pas, pour cette année académique, la classe de première année, car elle ne figure pas dans l'espace temporel de notre étude.

1.2.4.1. La classe de deuxième graduat A.V.

Cette classe représente la cohorte constituée l'année académique 2004 - 2005. La situation des résultats de cette cohorte, pour cette année académique, se présente comme suit :

Tableau n°17 : Résultats de deuxième année

SANCTIONS

VALEUR

Absolue

Relative

Promus

Redoublants

Abandons

16

4

2

72,73

18,18

9,09

TOTAL

22

100%

Source : Nous - même, à partir des données collectées aux services académiques de l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU

Il ressort de ce tableau que 72,73% des étudiants de cette cohorte ont été sanctionnés par un diplôme de fin cycle de graduat ; 18,18% ont redoublé l'année, alors qu'il n'y a eu que 9,09% qui ont abandonné le département de Sciences Agronomiques et Vétérinaires cette année.

Nous constatons que sur les 132 nouveaux inscrits de 2004 - 2005, 33 étudiants seulement ont pu obtenir leur diplôme en 3 ans de formation ; ce qui donne une efficacité interne réelle de 0,25 ou 25% de chance de terminer les études en trois ans.

1.2.5. L'année académique 2006 - 2007

Il s'agit ici de clôturer la dernière cohorte de notre étude, celle qui a été constituée en 2004 - 2005, et dont les résultats cette année se présente comme suit :

Tableau n°18 : Résultats de deuxième année

SANCTIONS

VALEUR

Absolue

Relative

Promus

Redoublants

Abandons

15

1

0

93,75

6,25

0,00

TOTAL

16

100%

Source : Nous - même, à partir des données collectées aux services académiques de l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU

Partant du tableau ci - haut, nous constatons que 93,75% des étudiants de cette cohorte ont été sanctionnés par un diplôme de fin cycle de graduat ; 6,25% ont redoublé l'année, alors qu'il n'y a eu aucun abandon au département de Sciences Agronomiques et Vétérinaires cette année. L'efficacité interne réelle pour cette cohorte est donc de 0,52.

Pour rendre plus visible le cheminement de ces trois cohortes du département de Sciences Agronomiques et Vétérinaires, nous le présentons dans le diagramme ci - après :

Graphique n°3 : Diagramme des cohortes de Sciences Agronomiques

2003 - 2004

2002 - 2003

39

18

29

2004 - 2005

22

12

16

2007 - 2008

29

16

22

2005 - 2006

21

9

15

Source : Nous - même, à partir des données collectées aux services académiques de l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU

G1

G2

G3

La lecture de ce graphique fait état de 21 diplômes en 3 ans sur les 39 inscrits régulièrement en 2002 - 2003 ; soit 53,84% ; 9 diplômes sur les 18 nouveaux inscrits de l'année académique 2003 - 2004 ; soit 50% et 15 diplômes sur les 29 régulièrement inscrits en 2004 - 2005, soit 51,72%.

Section 2 : ANALYSE DES RESULTATS

Cette section est consacrée à la comparaison des résultats entre le département de Sciences Commerciales et Administratives et le département de Sciences Agronomiques et Vétérinaires. Nous procéderons, dans un premier temps, à la synthèse des résultats, puis nous passerons au test statistique.

2.1. Synthèse des résultats

Il s'agit ici de présenter la synthèse des résultats pour les deux départements concernés. Nous les plaçons, les uns à côté des autres, selon les années académiques, dans le tableau suivant :

Tableau n°19 : La synthèse des données

Année académique

SCAD

A.V.

ECART

2002 - 2003

51,40%

53,84%

2,44

2003 - 2004

36,91%

50,00%

13,09

2004 - 2005

25,00

51,72

26,72

 

37,77%

51,85%

14,08

Source : Nous - même, sur base des données collectées

Nous remarquons, après la lecture de ce tableau, que l'écart entre les deux départements est grandissant, passant de 2,44 à 13,09 ; puis à 26,72. Cela est dû au fait que la variation du taux d'efficience est faible pour le département de Sciences Agronomiques et Vétérinaires, alors qu'elle est élevée pour le département de Sciences Commerciales et Administratives.

La moyenne, calculée par le rapport entre la somme des taux d'efficacité interne réelle sur le nombre de cohortes, est de 37,77% pour le département de Sciences Commerciales et Administratives et de 51,85% pour celui de Sciences Agronomiques et Vétérinaires.

Peut - on conclure que le département de Sciences Agronomiques et Vétérinaires a une efficacité interne réelle que le département de Sciences Commerciales ? Le test d'hypothèse sur la différence de deux proportions nous aidera à prendre la bonne décision.

2.2. Test d'hypothèse

Il s'agit du test d'hypothèse sur la différence de deux proportions qui nous aide à établir s'il existe une différence statistiquement significative entre les taux d'efficacité interne réelle de ces deux départements.

2.2.1. Procédure de calcul

2.2.1.1. Les données

Les données, pour chaque année académique, sont présentées dans le tableau n°19. Notons cependant que si la proportion de terminer un cycle de graduat en un temps record, c'est - à - dire 3 ans, est donnée par p ; la proportion de ne pas le terminer en trois ans sera de .

2.2.1.2. Les hypothèses

· il n'existe pas de différence statistiquement significative entre les deux proportions, c'est - à - dire que le taux d'efficacité interne réelle est le même entre les deux départements ;

· la différence entre les deux proportions est statistiquement significative.

2.2.3. Règle de décision

Au seuil de signification ; nous rejetons l'hypothèse nulle de la non différence pour toute valeur de Z calculée supérieure à et inférieure à .

La valeur de Z est trouvée par la formule suivante :

Avec :

- p : la probabilité, représente par l'efficacité interne réelle de l'échantillon ;

- q : la probabilité de ne pas terminer le cycle de graduat en trois ans, trouvée par ;

- n : la taille de l'échantillon, représente par l'effectif initial de la cohorte considérée.

2.3. Présentation des résultats

2.3.1 Pour les inscrits de 2002 - 2003

Nous constatons que la valeur calculée de Z (-0,32) est supérieure à la valeur théorique de Z (-1,96). Par conséquent, nous acceptons l'hypothèse nulle de la non différence entre l'efficacité interne réelle de deux départements considérés.

2.3.2. Pour les inscrits de 2003 - 2004

Nous remarquons, ici encore, que la valeur calculée de Z (-1,01) est supérieure à la valeur théorique de Z (-1,96). Par conséquent, nous acceptons l'hypothèse nulle de la non différence entre l'efficacité interne réelle du département de Sciences Commerciales et Administratives et celle du département de Sciences Agronomiques et Vétérinaires.

2.3.3. Pour les inscrits de 2004 - 2005

Ici, par contre, nous remarquons que la valeur calculée de Z qui est de -2,7 est plutôt inférieure à la valeur théorique de Z qui est de -1,96. Par conséquent, nous rejetons l'hypothèse nulle de la non différence et concluons que la différence observée entre ces taux d'efficacité interne réelle est statistiquement significative.

CONCLUSION

Nous voici au terme de notre travail de recherche portant sur l'analyse comparative de l'efficacité interne réelle dans la section technique de l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU.

Il s'est agi, tout au long de cette étude, de montrer lequel de deux départements composant la Section Technique de l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU : le département de Sciences Commerciales et Administratives, et le département de Sciences Agronomiques et Vétérinaires, avait le taux d'efficacité interne réelle le plus élevé.

Nous avons donc cherche à connaître, pour chaque cohorte constituée, la proportion d'étudiants qui terminent leurs cycles de graduat au bout de trois ans d'études prévus par la loi. Ceci constitue, en même temps, l'efficience, c'est - à - dire terminer en un temps record et au moindre coût.

Apres analyse, nous sommes arrivée aux résultats que voici :

- Pour la cohorte constituée en 2002 - 2003, les taux d'efficacité interne réelle sont statistiquement identiques, c'est - à - dire qu'il n'y a pas de différence significative entre l'efficacité interne réelle du département de Sciences Commerciales et Administratives, et celui du département de Sciences Agronomiques et Vétérinaires ;

- De même, pour la cohorte constituée en 2003 - 2004, les taux d'efficacité interne réelle sont statistiquement identiques et il n'y a donc pas de différence entre l'efficacité interne réelle de ces deux départements qui constituent la Section Technique ;

- Quant à la cohorte constituée en 2004 - 2005, les taux d'efficacité interne réelle sont statistiquement différents entre le département de Sciences Commerciales et Administratives, et celui de Sciences Agronomiques et Vétérinaires.

Eu égard à ce qui précède, nous pouvons affirmer que, globalement, les deux départements ont un taux d'efficacité interne réelle relativement identique. D'autres facteurs peuvent expliquer la différence observée pour les dernières cohortes constituées. Nos hypothèses de recherche sont donc rejetées au profit de la non différence entre les taux d'efficacité interne réelle de ces deux départements de la Section Technique de l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU.

BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE

BIBLIOGRAPHIE

I.1. TEXTES LEGAUX

· LOI - CADRE n° 86/005 du 22 septembre 1986, portant organisation de l'enseignement au Zaïre ;

· Ordonnance n° 81 du 07 octobre 1981, portant création d'un Institut Supérieur Pédagogique dénommé I.S.P. MBANZA - NGUNGU

I.2. OUVRAGES

· HADJI C. et BAILLE J., Recherche en éducation, Bruxelles, De Boeck, 1997

· DE LANDSHEERE G., Dictionnaire de l'évaluation et de la recherche en éducation, Paris, P.U.F., 1979

· DE KETELE J.M. et al., Guide du formateur, Paris, P.U.F., 1979

· LEGENDRE, Dictionnaire actuel de l'éducation, Paris, ESKA, 1993

· LE ROBERT, Dictionnaire d'aujourd'hui, Paris, 1994

· JONNAERT P., De l'intention au projet, Bruxelles, De Boeck, 2000

· MINGAT A et SUCHAT B., Les systèmes éducatifs africains, Bruxelles, De Boeck, 2000

· BAYE A. et DEMEUSE M., Vers une école juste et efficace, Bruxelles, De Boeck, 2005

· COLET N., Enseignement universitaire et interdisciplinarité, Bruxelles, De Boeck, 2006

· BORTOLO et al, La démographie appliquée à la gestion publique et des entreprises, Bruxelles, De Boeck, s.d

I.3. COURS, ARTICLES ET AUTRES TRAVAUX

· BONZEKE N'SHOLE, Cours d'Administration, Organisation et Législation Scolaire, I.S.P. MBANZA - NGUNGU, G3, 2008 - 2009, inédit.

· NGYUKULU J., Cours de Didactique Générale, I.S.P. MBANZA - NGUNGU, 2005 - 2006, inédit.

· BONZEKE N. et MUSONI M., Analyse des résultats en premier graduat de SCAD de l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU, in Sciencia, I.S.P. MBANZA - NGUNGU, 2006

· MBAKA BIKINDU, La communication comme moyen de gestion managériale à l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU, TFE, 2006 - 2007, inédit

· KIMBEMBI KAPELA, Analyse de la déperdition académique en premier cycle de SCAD de 2002 à 2007, TFE, I.S.P. MBANZA - NGUNGU, 2007 - 2008, inédit.

II. WEBOGRAPHIE

· UNESCO, http://www.dakar.unesco.org

· UNESCO, http://www.unesco.org

· http://www.memento.chlorofil.fr

ANNEXESTABLE DES MATIERES

0. INTRODUCTION 1

0.1. PROBLEMATIQUE 1

0. 2. HYPOTHESES 1

0.3. ETAT DE LA QUESTION 2

0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET 2

0.5. METHODES ET TECHNIQUES 3

0.5.1. Méthodes 3

0.5.2. Techniques 3

0.6. DELIMITATION DU SUJET 3

0.7. CANEVAS DU TRAVAIL 3

CHAPITRE I : CONSIDERATIONS THEORIQUES 5

Section 1 : DEFINITION DES CONCEPTS 5

1.1. La cohorte 5

1.1.1. Définition 5

1.1.2. Méthodes 5

1.2. La déperdition 6

1.3. L'efficacité 7

1.3.1. Définition 7

1.3.2. Les objectifs 7

1.3.2.1. Définition 7

1.3.2.2. Rôle 8

1.3.2.3. Types d'objectifs 9

1) Finalité 9

2) But 9

3) Objectif général 10

4) Objectif institutionnel 10

5) Objectif d'année 10

6) Objectifs de cours 10

7) Objectifs de période 11

8) Objectifs de leçon 11

1.3.3. Types d'efficacités 12

1.3.4. Indicateurs d'efficacité 13

1.3.4.1. Indicateurs généraux 13

1) Les résultats 13

2) Bénéfices tirés des études 13

3) Indicateurs selon les types d'efficacité 14

a. Indicateurs généraux 14

i. Efficacité interne 14

Ø Efficacité interne quantitative 15

Ø Efficacité interne qualitative 15

ii. Efficacité externe 16

Ø Quantitative 16

Ø Qualitative 17

b. Indicateurs opérationnalisés 17

i. Indicateurs d'efficacité interne 17

Section 2 : PRESENTATION DU CADRE D'ETUDE 18

2.1. Aperçu du système éducatif congolais 19

2.1.1. Structures et finalités de l'enseignement 19

2.1.1.1. Enseignement ordinaire 19

2.1.1.2. L'enseignement spécial 20

2.1.1.3. Education non formelle 21

2.2. Présentation de l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU 21

2.2.1. Bref historique 21

2.2.2. Situation géographique 22

2.2.3. Structure et fonctionnement 22

2.3. Présentation de la Section Technique 24

CHAPITRE II : PRESENTATION DES DONNEES ET ANALYSE DES RESULTATS 25

Section 1 : PRESENTATION DES DONNEES 25

1.1. Du département de SCAD 25

1.1.1. L'année académique 2002 - 2003 25

1.1.2. L'année académique 2003 - 2004 27

1.1.2.1. La classe de première année en SCAD 27

1.1.2.2. La classe de deuxième année de graduat SCAD 29

1.1.3. L'année académique 2004 - 2005 30

1.1.3.1. La classe de première année de graduat en SCAD 30

1.1.3.2. La classe de deuxième année de graduat 31

1.1.3.3. La classe de troisième année de graduat 32

1.1.4. L'année académique 2005 - 2006 33

1.1.4.1. La classe de deuxième graduat SCAD 33

1.1.4.2. La classe de troisième graduat SCAD 34

1.1.5. L'année académique 2006 - 2007 36

1.2. Du département de Sciences Agronomiques et Vétérinaires 38

1.2.1. L'année académique 2002 - 2003 38

1.2.2. L'année académique 2003 - 2004 39

1.2.2.1. La classe de première année A.V. 39

1.2.2.2. La classe de deuxième année de graduat A.V. 40

1.2.3. L'année académique 2004 - 2005 41

1.2.3.1. La classe de première année A.V. 41

1.2.3.2. La classe de deuxième année de graduat A.V. 42

1.2.3.3. La classe de troisième année de graduat A.V. 43

1.2.4. L'année académique 2005 - 2006 45

1.2.4.1. La classe de deuxième graduat A.V. 45

1.2.5. L'année académique 2006 - 2007 46

Section 2 : ANALYSE DES RESULTATS 48

2.1. Synthèse des résultats 48

2.2. Test d'hypothèse 49

2.2.1. Procédure de calcul 49

2.2.1.1. Les données 49

2.2.1.2. Les hypothèses 49

2.2.3. Règle de décision 50

2.3. Présentation des résultats 50

2.3.1 Pour les inscrits de 2002 - 2003 50

2.3.2. Pour les inscrits de 2003 - 2004 51

2.3.3. Pour les inscrits de 2004 - 2005 51

CONCLUSION 52

BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE 54

I. BIBLIOGRAPHIE 54

II. WEBOGRAPHIE 55

ANNEXES 56

TABLE DES MATIERES 57

* 1 UNESCO, http://www.dakar.unesco.org Pages consultées le 20 décembre 2008

* 2 BONZEKE N. et MUSONI M., Analyse des résultats en premier graduat de SCAD de l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU, in Sciencia, I.S.P. MBANZA - NGUNGU, 2006, p. 189 - 200

* 3 KIMBEMBI KAPELA, Analyse de la déperdition académique en premier cycle de SCAD de 2002 à 2007, TFE, I.S.P. MBANZA - NGUNGU, 2007 - 2008, inédit.

* 4 BORTOLO et al, La démographie appliquée à la gestion publique et des entreprises, Bruxelles, De Boeck, s.d., p.102

* 5 UNESCO, http://www.unesco.org Pages consultées le 12 janvier 2009

* 6 LE ROBERT, Dictionnaire d'aujourd'hui, Paris, 1994

* 7 DE LANDSHEERE G., Dictionnaire de l'évaluation et de la recherche en éducation, Paris, P.U.F., 1979

* 8 LE ROBERT, Op. cit.

* 9 HADJI C. et BAILLE J., Recherche en éducation, Bruxelles, De Boeck, 1997, p.88

* 10 HADJI C. et BAILLE J., Idem, p.88

* 11 NGYUKULU J., Cours de Didactique Générale, I.S.P. MBANZA - NGUNGU, 2005 - 2006, inédit.

* 12 http://www.memento.chlorofil.fr Pages consultées le 08 janvier 2009

* 13 DE KETELE J.M. et al., Guide du formateur, Paris, P.U.F., 1979, p.98

* 14 JONNAERT P., De l'intention au projet, Bruxelles, De Boeck, 2000, p.94

* 15 NGYUKULU J., Op.Cit.

* 16 DE LANDSHEERE J.M. et al., Op. Cit.,

* 17 NGYUKULU J., Op. Cit.

* 18 COLET N., Enseignement universitaire et interdisciplinarité, Bruxelles, De Boeck, 2006, p.83

* 19 BAYE A. et DEMEUSE M., Vers une école juste et efficace, Bruxelles, De Boeck, 2005, p.424

* 20 MINGAT A et SUCHAT B., Les systèmes éducatifs africains, Bruxelles, De Boeck, 2000, p.171

* 21 LEGENDRE, Dictionnaire actuel de l'éducation, Paris, ESKA, 1993, p.476

* 22 BONZEKZ N'SHOLE, Cours d'Administration, Organisation et Législation Scolaire, I.S.P. MBANZA - NGUNGU, G3, 2008 - 2009, inédit.

* 23 LOI - CADRE n° 86/005 du 22 septembre 1986, portant organisation de l'enseignement au Zaïre

* 24 MBAKA BIKINDU, La communication comme moyen de gestion managériale à l'I.S.P. MBANZA - NGUNGU, TFE, 2006 - 2007, inédit

* 25 MICROSOFT ENCARTA ®, 2007






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard