INTRODUCTION
1. ETAT DE LA QUESTION
L'information sur l'offre en hospitalisation d'un pays (nombre
de lits par habitant répartis géographique ou par
spécialisation médicale) est utile pour le pays. Elle doit
permettre de définir les zones et secteurs prioritaires pour le
renforcement de l'offre. Il faut noter que la classification des lits ne fait
pas l'offre de définition similaire selon l'éventuel sur ou sous
utilisation de structure et donc de voir dans quelle direction il faudrait
intervenir sur l'activité pour la rendre plus efficiente. Cependant, les
raisons d'une sous utilisation apparent peuvent être
multiples(1) :
- Médiocre qualité de soins ;
- Coût élevé de l'hospitalisation qui la
rend inaccessible à une partie de la population ;
- Non notification d'un certain nombre d'hospitalisation du
fait de la défaillance du système d'information.
Le taux d'occupation et le séjour moyen dans les
hôpitaux est en rapport avec la situation démographique en
République Démocratique du Congo. La pyramides d'âge a une
base élargie constituée de 70 % de malades, c'est dans cette
tranche que le problème de santé sont nombreux dans les
hôpitaux sur le plan familial, social et culturel (Rapport OMS 2003).
TSHIBANGU K., a parlé sur l'évaluation de taux
lié à l'efficience de soins sans un hôpital publique
à Lubumbashi et ces objectifs étaient de ressortir les
différents taux d'admission, le coût, la durée de
séjour dans les différents services d'un hôpital ainsi que
le taux de mortalité et il a conclu en disant que 75 % de la population
se dirige beaucoup plus dans des institutions privée et que 25 %
étaient le taux d'admission dans les institution publique ; sur 100
malades hospitalisé dans un hôpital publique après un mois
de séjour, 10-15 malades décèdent(2).
Pour ce qui nous concerne dans ce travail, nous allons
évaluer le taux d'occupation et la durée du séjour moyen
en général dans un hôpital public, cas de l'hôpital
Sendwe dans le souci d'avoir une idée sur la viabilité et la
qualité de soins du dit hôpital.
1(*)2. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Les variations dans les taux de recours aux formations
hospitalières de deuxième et troisième niveau peuvent
être dues (3) :
- A une différence de l'attractivité de
l'hôpital due , à la qualité plus ou moins bonne des
soins délivrés ;
- A des problèmes d'accessibilité
financière et/ou géographique des populations ;
- A un recours plus ou moins importants à des
structures de premier niveau ;
- A un recours plus ou moins importants aux secteurs
privés (avec ou sans but lucratif) et aux secteurs
traditionnels ;
- Redéfinition du paquet minimum d'activités et
la révision de la tarification ;
- Normes de qualité meilleur pour l`organisation de la
référence pour recevoir les patients dont l'état
nécessité un plateau technique plus important.
Dans tous les cas, une très faible utilisation des
services pose la question de l'adéquation de l'offre hospitalière
avec les besoins et la demande de population, cela doit inciter l'hôpital
à mieux se positionner.
Le choix de ce sujet a été motivé par nos
observations durant la période de stage dans les hôpitaux de la
place notamment aux Cliniques Universitaires, la Gécamines Sud ainsi que
l'hôpital Sendwe. L'insuffisance de la garniture, le manque
.............de lit des malades dans certains services, la méfiance des
patients aux personnels soignants, l'accueil des malades à l'admission,
les conditions d'ébergement en général ; Ces
éléments ont attiré afin de nous lancer cette
enquête.
L'intérêt de ce sujet s'inscrit dans le cadre de
doter aux gestionnaires des hôpitaux des éléments de
surveillance sur l'utilisation de l'hôpital dans le souci de promouvoir
la santé dans toutes les couche de la population.
2(*)3. PROBLEMATIQUE
Le taux d'occupation met en relation le nombre de lits ouverts
et dotés en personnel et le nombre de patients qui ont occupé ces
lits quelques jours, que ce soit des patients hospitalisés ou en
semi-hospitalisation, donc compté deux fois dans cette
statistiques(1).
En effet, les réalités de nos hôpitaux de
pays en voie de développement, bon nombre d'hôpitaux publics ont
une capacité d'accueil faible d'une part et d'autre part, les admissions
vont au delà de leur capacité d'accueil de ces hôpitaux.
C'est ainsi que nous nous posons quelques questions à
savoir :
· Quel est le taux d'occupation moyen à
l'hôpital Sendwe ?
· Quelle est la durée de séjour moyen de
patients hospitalisés à l'hôpital Sendwe ?
4. HYPOTHESE
Actuellement la durée de séjour moyen à
l'hôpital Sendwe serait de 9#177;2 jours à l'hôpital Sendwe
et le taux d'occupation moyen de lit varierait autour de 45 %. Le manque de
confiance de la population face à cet hôpital public serait
à la base de certains problèmes liés à
l'hospitalisation dans cet hôpital
5. BUT ET OBJECTIFS DU TRAVAIL
Le taux d'occupation de lit et la durée de
séjour moyen étant des éléments d'utilisation
d'hôpital, les critères déterminant l'efficience et
l'efficacité d'une hospitalisation, cette étude vise à
contribuer à l'évaluation de la performance des hôpitaux
dans notre milieu. C'est ainsi que nous nous fixons les objectifs
suivants :
- Evaluer le taux d'occupation moyen de lits à
l'hôpital Sendwe ;
- Déterminer la durée de séjour moyen de
patients hospitalisés dans cet hôpital.
6. METHODE ET TECHNIQUES
La méthode descriptive transversale nous sera utile
pour établir le présent travail. En abordant une approche
rétrospective, le recours aux documents écrits, au registre des
malades hospitalisés, aux rapports du système national
d'information sanitaire nous servirons de technique pour la récolte des
données, elle nous sera aussi utile pour le calcul du taux d'occupation
et de la durée moyenne du séjour des malades.
7. DELIMITATION DU SUJET
Cette étude va de la période allant de Janvier
2008 à Avril 2009 soit une durée d'une année et quatre
mois concernant tost les malades ayant été hospitalisés
à l'hôpital Sendwe durant la période de notre
étude..
8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail comprend
deux grandes parties à savoir : la théorie et la
pratique.
o La première partie comprend deux chapitres qui
parlent de la définition de concepts de base, le deuxième qui
parle des généralités sur l'hôpital.
o La deuxième partie comprend trois chapitres
respectivement qui parlent du cadre du travail, présentation de
données, et la discussion et commentaires des résultats, en fin
la suggestion et recommandation viendront clore les sujets du travail.
PREMIERE PARTIE
CONSIDERATIONS THEORIQUES
CHAPITRE I. GENERALITES
I.1. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE
L'énoncé de notre sujet est constitué des
concepts que nous estimons utiles de définir pour partager une
même acception avec le lecteur.
I.1.1. Evaluation : C'est une
méthode par laquelle, on va chercher à apprécier le
changement produit sur le terrain sur lequel on applique le programme (1).
I.1.2. Hôpital : C'est un
élément d'une organisation à caractère
médical et social dont la fonction consiste à assurer à
la population de soins médicaux complets curatifs et préventifs
(2).
I.1.3. Taux : Est un rapport
quantitatif proportionnel entre deux quantité ou une proportion dans
laquelle intervient un élément variable, est s'exprime souvent en
pourcentage(%) (2)
I.1.4. Occupation : C'est une
période pendant laquelle les lits de l'hôpital fut occupé
par un nombre de malades hospitalisés (1).
I.1.5. Taux d'occupation :
C'est l'action qui s'exprime la part des chambres occupées sur une
période donnée (3).
I.1.6 Séjour : C'est un
temps pendant lequel on demeure dans un lieu ou l'on séjourne pour une
surveillance médicale consistante et des traitements d'entretien
(3).
I.1.7. Moyen : Qui se trouve
entre deux choses, qui par ses dimensions ou sa nature (3)
I.1.8. Séjour moyen :
C'est un nombre de journées d'hospitalisation pour une unité de
service donnée ou une pathologie donnée (pour une année)
2(*).
CHAPITRE II. NOTION SUR L'HOPITAL
2.1. INTRODUCTION
L'hôpital a été décrit comme un
lieu ayant servi, à diverses reprises au fil des siècles, de
pension, de prison, de retraite religieuse, d'asile, d'hospice pour les
pauvres, de centre social, d'école, de salle d'attente de la mort et de
centre thérapeutique.
Si l'on examine plus attentivement les nombreuses taches
hospitalières, ils en sont trois que l'on peut considérer d'une
importance primordiale. La tache primordiale dans un service pour
blessés, dans une salle d'opération ou dans un service de
Gérontologie ou dans un hospice pour mourants, elle est en premier lieu
d'enseigner.
Ces trois taches sont généralement
indiquées mais dans les pays en voie de développement, c'est la
première (guérir) et la troisième (enseigner) qui
prévaut.
La figure ci-après expose les trois primordiales de
l'hôpital
Ces sont les trois devoirs fondamentaux d'un
établissement hospitalier ; pour WILSON, (1971) par ailleurs,
l'hôpital est un théâtre de l'apprentissage. En effet,
lorsque l'infirmier fait une injection au malade, elle peut être entrain
de le guérir en le soignant tout à la fois par la douceur
qu'elle témoigne. En outre, elle peut simultanément enseigner
à une élève auxiliaire comment faire une injection et
expliquer au patient par quels effets cette injection l'aidera à ce
rétablir.
On suggère actuellement une quatrième
façon de considérer le rôle de l'hôpital en tant
qu'institution. Du fait que les entrants et les sortants sont des êtres
humains. Nous (et nos familles) sommes sensibles aux événements,
les éprouvons et en tirons un enseignement. Les membres du personnel
ont également leur place dans ce processus, car en travaillant, ils
apprennent également au point ou âpres plusieurs années de
service, ils acquièrent une grande expérience.
La description de l'hôpital sous la forme d'un
théâtre vivant de l'apprentissage prend un caractère encore
plus important dans les pays en voie de développement. Tandis qu'en
Europe et en Amérique, les gens comprennent plus ou moins les origines
de la maladie et les méthodes de la médecine scientifiques, dans
les pays en voie de développement, la mère qui conduit par
exemple en enfant auprès des services pédiatriques qui n'avoir
jamais en affaire aux services de santé au paravent, son attitude
à l'égard de la médecine scientifique sera
déterminé par la façon dont elle est immédiatement
annulée à son arrivée et par l'expérience de cette
première visite.
On est en mesure d'espérer que, durant le temps que la
mère passe à l'hôpital avec son enfant
déshydraté, une infirmier complaisante viennent s'assoir
auprès d'elle et tout en lui expliquant en quoi consiste la
déshydrations, lui apparent comment administre à la
cuillère une solution saline à l'enfant, la mère dont elle
peut-être exercée, il se peut également qu'elle reporte
convaincue de l'efficacité de cette façon de soigner l'enfant
déshydraté, ainsi son séjour à l'hôpital aura
permis d'acquérir plus d'assurance et d'apprendre comment soigner les
enfants, qu'il s'agisse des soins ou de ceux de ses voisins, en cas de
déshydratation.
Nous comprendrons par là que cette approche
psycho-sociale et ce qu'elle implique quant à la structure de
l'hôpital a été décrite comme le point de croissance
de la médecine contemporaine. Ce n'est plus seulement le patient en tant
qu'individu qui est en jeu, mais le patient au sein de la
société, ce n'est plus seulement le patient qui s'instruit mais
la société.
2.2. FACTEURS HUMAINS EN MATIERE DE SOINS INFIRMIERS
A. MEDECIN
Le malade qui franchit le portail de l'hôpital a comme
rêve que dans le monde mystérieux ou il pénètre tout
sera réglé pour son bien être, il espère trouver
des médecins attentifs qui resteront à son chevet tout le temps
qu'il souhaitera, des infirmiers souriant à sa disposition, il
rêve d'un hôpital qui ressemblerait à un colon.
La réalité est souvent différente :
le personnel soignant semble plus soucieux de sa recherche, de son horaire de
travail ou de l'insuffisance du matériel, le médecin semble
être plus intéressé par la maladie plutôt que le
malade lui-même, il dira par exemple : le cancer de la chambre 21 et
la typhoïde de la chambre 43 pour designer le malade, la chambre 21 et
celui de la chambre 43 souffrant respectivement du cancer et de la
fièvre typhoïdes, cette indifférence vis-à-vis du
patient lui-même s'est doublé et se double encore
fréquemment d'un refus de dialogue avec lui.
Les malades viennent pour voir les médecins, les
médecins viennent pour voir des malades.
En fin ce qu'il faut savoir c'est que l'exercice de la
profession médicale hospitalière, entre deux
préoccupations :
- L'effort mental pour comprendre la maladie que l'on
traite
- L'effort d'ouverture affective pour comprendre le malade que
l'on traite.
Il faut noter que l'attitude de la personne qui donne
l'injection ou qui administre des anesthésiques par exemple,
influencera la facilité avec laquelle le patient, appel à cette
forme de soins. Les gens qui se fait soigner dans les hôpitaux
privés n'en sont que trop conscients. C'est en partie à cause de
cette indifférence que l'on rencontre souvent dans les hôpitaux
sont si souvent peu estimés du public en général et que
les gouvernements sont moins disposés à voter des crédits
budgétaires en faveur de la santé.
B. PERSONNEL INFIRMIER
La notion de l'hôpital est depuis toujours
inséparable de celle de l'infirmier est celle-ci à son tour
inséparable de l'hôpital. Cet te profession,
félicitée de la considération publique est parfois
ingrate. De nos jours, il arrive qu'on guérisse les patients sans
même connaitre leur identité, une telle négligence est
plus acceptable de la part du personnel des services de santé.
Voici ci-après les traits spécifiques de la
fonction infirmière :
- La dépendance du malade : le malade grave,
surtout l'enfant malade vit dans une dépendance complète de leur
infirmier, la nourriture, les besoins divers, l'exécution de certains
mouvements réclament parfois son aide, aucun personnel infirmier n'est
insensible à cet aspect de sa profession, cette présence
constante, cette réponse à l'appel du malade et cette
dépendance restent, au-delà de toute technicité, l'une de
caractéristiques fondamentales de son travail.
- La relation au corps : cette promiscuité du
corps de l'infirmier avec celui du malade n'est retrouvée dans une
aucune autre profession. Qu'il s'agisse de soins de toilette, de pansement, de
la satisfaction des besoins naturels du malade ; les infirmiers sont
amenés de nombreuses fois dans la journée à entrer dans
l'intimité physique de leurs malades et cela de manière absolue,
et sans tenir compte de son sexe et de son âge ; les liens qui se
tissent entre l'infirmier et son malade ne sent pas alors des liens
négligeables. Ils peuvent évaluer soit sur le mode de sentiment
maternel ou paternel soit prennent dans certains cas une tournure plus
proprement amoureuse.
- La technicité : aux soins infirmier qui
étaient autre fois son domaine, l'infirmier s'est un progressivement
adjoindre toute ne part de technique proprement médicale : il est
appelé parfois à surveiller le fonctionnement des appareils sur
des malades pour un certain temps, à savoir le rôle, l'indication
et le contre -indication des médicaments qu'il distribue et qui sert
à la base de la thérapeutique actuelle tout ceci exige une grande
compétence.
Dans ce sens, l'infirmier doit posséder une
connaissance des faits et de nombreuses compétences techniques , toute
fois sa formation doit aussi la préparée à établir
et entretenir des relations personnelles avec les malades chose qu'il n'apprend
pas durant sa formation mais à mesure que , acceptant en principe mais
rejetant éventuellement ce que lui disent ses supérieures et les
médecins, il se fait de la santé, de la maladie, de la vieillesse
et de la mort, une opinion personnelle, fondée sur sa propre
expérience.
Par ailleurs, loin de rester l'auxiliaire
dévoué du médecin vivant dans l'ombre de celui-ci tel
qu'il a été formé et qu'il a toujours été,
l'infirmier est devenu progressivement sa collaboration à part
entière apportant à cette équipe médicale non
seulement une dimension humaine très spéciale mais aussi une
compétence de haut niveau.
2.3. ORGANISATION DE SOINS A L'HOPITAL
2.3.1 Organisation Administrative de l'Hôpital
L'organisation administrative de l'hôpital doit,
avant tout, viser le bien être du malade, les horaires doivent être
aménagés en tenant compte des conditions de vie courante, heure
de travail, se coucher etc., et non seule, est en fonction de l'horaire du
personnel infirmier.
Un bouleversement des horaires donne aux malades l'impression
d'être dans un monde étrange, ils ne s'adaptent plus, une rupture
dans les horaires est souvent l'objet des réactions de malades car,
comme dit plus haut, le malade perd la notion de temps.
Le personnel du service de réception doit éviter
dans son contact avec le malade, les attitudes décourageantes, des
gestes et des paroles qui peuvent être mal interprétés par
ceux-ci et des questions embarrassantes qui peuvent les démoraliser.
Comme l'on sait, beaucoup de maladies sert non seulement une
réaction à des différences survenues dans le milieu
extérieur, mais aussi à des allergies vis-à-vis de
certaines de ces différences, il y a interaction entre des
phénomène d'adaptation de ces éléments d'ordre
émotionnel. L'exemple d'un rythme qui tend être dû à
des microbes ; au froid ou tout simplement à l'approche d'un
événement comme mariage, collation de grade académique
etc.
L'hôpital doit donc, pour être en soit un
élément thérapeutique, éviter et guérir
aussi bien les phénomènes d'infection et d'allergie que ceux de
l'émotion, les rapports entre l'anxiété et les infections
sont aussi clairement démontrés. Pour cela, il faut combattre les
attentes, l'incertitude, étrangeté du milieu par de bons horaires
bonne organisation et diverses distractions.
Actuellement la maladie n'est plus seulement une atteinte
physique ou physiologique, n'est plus biologique, mais l'ensemble des
souffrances morales, physiques et sociales, présentes et dans l'avenir
pour le malade, la famille et la société. Vue sous cet aspect, la
maladie revêt donc plusieurs dimensions : dimension corporelle,
dimension morale et sociale, dimension psychologique et dimension spirituelle,
d'où les soins doivent concernés toutes les dimensions.
Ainsi donc tous les hôpitaux, dans le cadre de
l'humanisation de soins, toute organisation administrative, doit éviter
tout ce qui peut dépersonnaliser le malade, mais doit plutôt
créer une atmosphère favorable à l'organisation de soins
et à la création détente psychique, voici à titre
illustratif ce qu'un prêtre a écrit : « Il m'arrivera,
il y a plusieurs années, d'avoir été frappé d'une
attaque d'urémie dans une grande ville étrangère où
j'étais de passage. Je fus amené sans connaissance dans une
clinique universitaire. Lorsque je revins à moi, je m'aperçu que
la diaconesse avait à mon chevet une fleur, en plus, elle qui
était protestante, ayant appris d'après ma carte
d'identité que j'étais prêtre catholique vint me demander,
vint me demander si je désirais la visite d'une aumônerie
catholique, qu'elle s'offrit d'aller me chercher spécialement. Dois je
dire combien tout ceci, loin de chez moi, dans un pays étranger, m'a
ému, et combien cela a même influencé favorablement sur ma
santé ? » Fin de citation. Combien de fois nous pouvons
avoir des réactions pareilles de la part de nos malades si pas
plutôt des déceptions ?
Du point de vue organisation administrative dans un
hôpital, il faut d'abord considérer l'état maladif du
patient, le passage du patient de guichet en guichet est peu favorable à
l'humanisation des soins.
De longues attentes doivent être évitées,
les horaires superposés sont mauvais. Une minute d'attente à une
influence majeur sur les soins à dispenser aux malades, les distractions
pour les malades, la lutte contre l'ennuie sont des éléments
important à prévoir dans l'organisation administrative dans les
hôpitaux pour arriver à une détente psychique des
malades.
L'Ergothérapie comme on le suit est le meilleur moyen
de développer le système neveu d'un malade
régressé, l'on sait aussi que pour ne pas veiller vite, il faut
maintenir le cerveau en activité, d'où faire travailler les
malades qui les peuvent ne pas mauvais, mais au contraire peut constituer un
traitement psychologique important.
2.4. UTILISATION DE L'HOPITAL
Historiquement, en fonction des données disponibles les
meures d'utilisation de la performance des établissements hospitaliers
étaient généralement basé sur des grands
indicateurs globaux tels que : la durée de séjour (BMS), le
taux de roulement ou taux d'occupation des lits qui, bien qu'utile pour juger
un réseau dans son ensemble, s'avèrent trop imprécis pour
évaluer efficacement chaque établissement pris
individuellement.
Organisant différents soins tant en ambulatoire qu'en
hospitalisation, l'hôpital est utilisé de manière
élargie et différents éléments existent pour
évaluer cette utilisation de l'hôpital ou se rendre compte de
cette utilisation tels :
Ø Le d'admission par aire géographique ou
coefficient de fréquentation hospitalière qui égal au
nombre d'admis provenant d'une aire géographique donnée
rapporté au nombre d'habitants de cette aire géographique
donnée ;
Ø L'efficience de l'hospitalisation ;
Ø L'évaluation de la qualité de soins
à l'hôpital ;
Ø Les méthodes pour augmenter
l'efficacité et l'efficience à l'hôpital.
Selon plusieurs palmarès d'hôpitaux qui
été publiés en France en ce qui concerne l'utilisation de
l'hôpital, en particulier dans la science et l'avenir, et à
l'initiative de l'agence nationale de l'éducation des soins, les
critères sont les suivants :
1. Activité : nombre d'actes par
an selon la spécialité, un volume seuil est retenu comme
critère des qualités.
2. Notoriété : pourcentage
des malades hospitalisés, domiciliés dans un autre
département que celui de l'institution.
3. Chirurgie ambulatoire :
fréquence relative de la chirurgie des jours par rapport aux
hospitalisations classique pour certaines interventions (cataracte,
arthroscopie du genou, etc.)
4. Technicité : fréquence
d'actes techniques complexe par rapport à des actes techniques plus
simples (par exemples intervention chirurgicale sous coelioscopie, en
comparaison avec la chirurgie plastique.
5. Degré d'hospitalisation :
treize spécialistes ont été retenus parmi
lesquelles : Gynécologie, chirurgie, pédiatrie, chirurgie de
la main, ophtalmologie, ORL, le traumatisme de genou, hernie discale, chirurgie
de la prostate, chirurgie digestive, chirurgie musculaire.
Plusieurs critères sont sélectionnés pour
valider les données, par exemples le pourcentage d'enfants de moins de
15 ans en chirurgie pédiatrique.
6. Durée de séjour
moyenne : la durée de séjour la plus basse est
considérée comme un critère de qualité, en raison
entre autre, de la réduction du risque d'infection hospitalière,
du reflet de l'organisation de la clinique, ainsi que de la présence
d'un personnel suffisant.
.4.1. CALCUL DE CERTAINS TAUX
- le taux d'occupation =
Nombre de journées d'hospitalisation pour la
période considérée X 1OO
Nombre de lits montés X nombre de jours de la
période considérée.
- Le taux d'admission par aire géographique ou
coefficient de fréquentation hospitalière qui
égale :
Nombre d'admis provenant d'une aire géographique
donnée :
Nombre d'habitants de cette aire géographique
donnée
Le taux d'occupation des lits
Il s'agit de la somme de deux facteurs : le taux
d'occupation total pendant l'année écoulée d'une part et
d'autre part, le taux de croissance total pendant cette année, par
rapport aux années antérieures. Ce taux devrait être aussi
supérieur à la moyenne pour une bonne performance de
l'hospitalisation.
En effet, bien qu'il soit important pour les hôpitaux de
faire croître leurs services ambulatoires, il apparaît fondamental
pour eux de maintenir ou même d'augmenter leur taux d'admission de
manière à occuper les lits, quitte à réduire leur
nombre de lits total.
Durée moyenne de séjour
· la durée moyenne de séjour (DMS) est le
nombre de journée d'hospitalisation dans l'année (pour une
pathologie donnée) rapporté au nombre de séjour (pour
cette pathologie) La durée moyenne de séjour est calculée
en excluant les hospitalisations inférieures à 24heures
programmées.
· Durée moyenne de
séjour :
Nombre de journées d'hospitalisation de la
période considérée
Nombre de malades sortis de la même période
INDICES COMPARATIFS
Définition : l'indice comparatif est égal
au nombre de séjours réels rapporté au nombre de
séjours attendus. Le nombre de séjours attendus à tout
âge est obtenu en appliquant à la population
considérée par tranche d'âge d'une population
considérée par tranche d'âges les taux de recours par
tranches d'âges d'une population de référence Ici le taux
spécifique par sexe et tranche d'âges, tranche entière de
l'année considérée.
Indice comparatif = Nombre de séjours réels
tous âges
Nombre de séjours
attendus tous âges
-Durée moyenne de séjours ajustés
à la sévérité
Il s'agit de la durée moyenne de séjour de la
sévérité des pathologies. Les ajustement permettent
d'attribuer aux patients un nombre correspondant à la
sévérité relative de leurs pathologies nombres sont
donnés de manière à obtenir un valeur ajustée, si
celle-ci est inférieur à la médiane de la
catégorie, la performance est estimée meilleure étant
donné que la durée moyenne de séjour (ajustée
à la sévérité) la plus basse est un signe d'une
meilleure efficience de la consommation des ressources hospitalière et
de la réduction du risque des patients.
-Taux de mortalité lié aux risques de la
pathologie
Il s'agit du nombre de décès observés
divisé par le nombre attendu
TM= nombre des décès
observés
Nombre attendu
Etant donné le risque des décès par
patient pour la pathologie concernée. Les décès
après le départ de l'hôpital sont exclus. Le critère
est favorable lorsque le taux de décès est inférieur
à la médiane des autres hôpitaux dans la même
catégorie.
Cette indication permet de mesurer la mortalité
inattendue et peut donner les types des pathologies concernées. Plus le
taux de mortalité est bon, plus la chance du patient de survie du
patient dans l'hôpital est grande.
Taux des complications ajusté aux risques des
pathologies
Le calcul concerne : le nombre des cas ayant des
complications / malade
Le nombre attendu
étant donné le risque
Comme pour la mortalité, cette mesure montre quand les
complications sont survenues là où elles n'étaient
attendues. Une valeur en dessous de la médiane est un indicateur de
performance. Sur les cents hôpitaux divisés en cinq
catégories, le plus performant ont un taux de complication de 11
à 14% plus bas que la médiane dans chacune des
catégories
CONSIDERATIONS PRATIQUES
CHAPITRE I : CADRE DE RECHECHE
HISTORIQUE DE L'HOPITAL GENERAL PROVINCIAL DE
REFERENCE JASON SENDWE
1. CADRE GEOGRAPHIQUE ET PRESENTATION
Situé dans la zone de santé de
Lubumbashi, l'hôpital Général provincial Jason Sendwe est
situé dans la partie est de la commune de Lubumbashi .Il est
limité au nord par l'avenue Sendwe, au Sud par l'avenue des Ecoles,
à l'Est par le Lycée Wema et à l'Ouest par l'avenue
Likasi.
Cet hôpital d'intérêt public comprend deux
grandes parties à savoir : La partie pavillonnaire et la partie
à Etages dans lesquelles nous trouvons plusieurs services
hospitaliers.
2. APERÇU HISTORIQUE DE L'HOPITAL J.
SENDWE
L'hôpital Général Provincial de
Référence Jason Sendwe, appelée Jadis Hôpital Prince
LEOPOLD fut construit en 1928.
Les mobiles qui avaient poussé les autorités de
l'époque à construire cet Hôpital propre aux
indigènes furent à la fois d'ordre social et humanitaire c'est
-à-dire la lutte contre les maladies endémiques dues à la
poussée démographique, afin d'éviter la contagion dans
l'Hôpital reine ELISABETH (Hôpital pour blanc)
Cet Hôpital dont l'édification n'a pas
été une tâche facile fut construit en deux phases à
savoir :
La première phase : cette phase de construction
consacrée à la parte pavillonnaire fut exécuter en 1928.
Elle comptait à sa construction de l'édifice à l'Etage s
1958. Toute fois, une aile sera construite avant l'accession de notre pays
à l'indépendance. Les travaux seront interrompus suite aux
évènements malheureux qui avaient suivi l'indépendance du
pays.
Il faut signaler que c'est un hôpital de l'Etat, qui
sera géré jusqu'en 1962 par l'Etat lui-même .En 1962, suite
à l'installation du camp de réfugiés de triste
mémoire entre la Rwashi où trouvait l'Hôpital Universitaire
de l'Université Officiel du Congo et le centre ville, les
autorités de l'Université seront incapable d'accomplir la
formation des étudiants
En Médecine et se verront obliger de
déménager pour s'installer à l'Hôpital Sendwe. IL y
à
Partir de cette date une gestion bicéphale avec une
direction de l'Etat à côte de celle de l'Université.
Notons que cette même année sera celle de
l'inauguration du bâtiment à l'étage.
A partie de 1974, la direction de l'Hôpital sera
confiée à la Gécamines pour des raisons d'ordre social,
dont la plus importante fut le souci du président de la
république de permettre à
La population la ville de bénéficier d'une
Médecine et de soins de bonne qualité à un prix moins
cher. Deux ans plus tard l'Université quittera pour aller s'installer
à l'ancienne Clinique reine ELISABETH actuellement Cliniques
Universitaires.
Pendant la gestion de la Gécamines, l'Hôpital
Sendwe comptait :
· 377 agents d'exécution
· 88 agents classe 4
· 65 agents de cadre dont 15 médecins
Compte tenu des difficultés d'ordre économiques
qui ont entraîné la faillite de la Gécamines,
l'autorité politique en concertation avec le gouvernorat de province du
Katanga, l'Université de Lubumbashi, la Gécamines et le consulat
de Belgique, avait jugé bon de répondre la gestion de
l'Hôpital et la confiée à l'Université de Lubumbashi
qui en reprit la direction à partir du 30 Septembre 2005.
L'Hôpital Sendwe avec sa capacité de
1200 lits est classé en deuxième position
après l'Hôpital Général de Kinshasa, il dessert pour
ainsi dire la population de toutes les communes de Lubumbashi, mais aussi celle
venant de tout le reste du Katanga, de deux Kasaï et du Sud Kivu.
Vu son importance bien que disposant de 1200 lits, il
connaissait un pourcentage d'occupation de plus de 100%,
3. SUR LE PLAN
ADMINISTRATIF
L'administration de l'Hôpital Sendwe est rendue
complexe et délicate par le fait que son tuteur l'Etat congolais confie
la gestion à qui il veut et cette complexité ne facilitent pas
la solution de multiples problèmes poses.
Pour mieux assurer la gestion, l'hôpital Sendwe
fonctionne avec deux structures à savoir:
§ La structure Administrative et
§ La structure Médicale.
A. LA STRUCTURE ADMINISTRATIVE
Elle est dirigée par un comité de gestion
composé d'un Médecin Directeur et d'un Administrateur
Gestionnaire financier. Elle s'occupe de l'administration courante de
l'Hôpital, elle coordonne les différents services, elle engage et
affecte le personnel soignant suivant la formation de chacun. Elle fonctionne
sous la direction du Médecin directeur.
Plusieurs Gestionnaire administrateur se sont
succédé à la tête du dit Hôpital depuis sa
création.
· MBOMBO MUJANE de 1990-1992
· SONGA SONGA de 1992-1994
· LUMPUNGU A YAV de 1994-1996
· KASHIKALA de 1996-1997
· ZINGA de 1997-2000
· LUMPUNGU A YAV de 2000-2003
· TSHISOLA de 2003-2004
· KYUNGU SHIMBI de 2004-2006
· KASEKI WILLY de 2006-2008
· GEORGETHE MUSONDA de 2008-2009 jusqu'à ce
jour.
B. LA STRUCTURE MEDICALE
Elle est dirigée par un Médecin Directeur qui
coordonne les services médicaux.
C'est un secteur très vaste qui comprend plusieurs
services spécialisés à savoir :
- La chirurgie
- La gynécologie
- La médecine interne
- La pédiatrie
- L'hôpital du jour qui comprend les dispensaires :
Ophtalmologie, ORL, gynécologie, pédiatrie, Médecine
interne
- Les Urgences et les PMI.
METHODOLOGIE
La méthode descriptive transversale nous a
été utile dans l'élaboration du présent travail. En
abordant une approche rétrospective, le recours aux documents, au
registre des malades hospitalisé, aux rapports du système
national d'information sanitaire (SNIS) ; nous servirons de technique pour
la récolte des données ; quelques formules statistiques nous
serons aussi utiles pour le calcul du taux d'occupation et de la durée
moyen pour le séjour.
DIFFICULTES RENCONTREES
Vu l'importance des variables que nous sommes définies
pour élaborer le présent travail, nous avons pu aussi certaines
difficultés notamment :
- Le manque d'une bonne tenue de registre de malades dans tous
les services
- L'accès difficile à certaines informations
auprès des certains infirmiers
CHAPITRE II. PRESENTATION DES DONNEES
I. Evolution de la courbe des journées
d'hospitalisation des malades sortis par service en 2008
Graphique I : Courbe de fréquence
de journée d'hospitalisation des malades sortis au mois de Janvier
2008
Cette courbe nous montre qu'il y a eu beaucoup plus de
journées d'hospitalisation en pédiatrie (1553) et presque deux
fois moins en médecine interne et en
gynécologie-obstétrique avec respectivement 662 et 643
journée. Et encore très peu dans les autres services qui
constituent les spécialités. Ce qui donne au total 4 121
journées pour tout l'hôpital.
Graphique II : Mois de Mars 2008
Disons que au cours de ce mois, la courbe de journée
d'hospitalisation a essayé de remonter presque dans tous les services
par rapport au mois de janvier
Graphique III : Mois d'Avril
Au mois d'avril, un afflue s'est fait remarquer
exceptionnellement en pédiatrie (2063) et en
spécialités (103); et une chute sensible pour la
médecine interne (844) et la chirurgie (860).
Graphique IV : mois de Mai
Cette courbe nous montre aussi que la chirurgie avait une grande
fréquence de journée d'hospitalisation des malades sortis
(2219).
Graphique V : mois de juillet
Ici la courbe garde toujours le pic en chirurgie où nous
retrouvons beaucoup de patients suivie de la médecine interne.
Graphique VI : mois d'août
Dans les services confondus, la courbe montre qu'il y a eu peu de
journée d'hospitalisation des malades sortis au cours de ce mois. En
jetant, un oeil sur le total de journées d'hospitalisation qui est cette
fois en dessous de 4000.
Graphique VII : Mois de Décembre
Le mois de décembre a connu un afflue très
remarquable au total de journée d'hospitalisation de malades sortis qui
a atteint 5015 journées et beaucoup plus c'est le service de chirurgie
qui triplé ses journées d'hospitalisation (3310)
II. Evolution annuelle des journées
d'hospitalisation 2008
Graphique VIII : Evolution annuelle des
journées d'hospitalisation des malades sortis 2008
Cette distribution nous montre à suffisance qu'en 2008,
la courbe de journée d'hospitalisation des patients à
l'hôpital Sendwe est restée pendant longtemps constante tout en
gardant une moyenne de journée d'hospitalisation de malades sortis de
4567 journées d'hospitalisation au cours de l'année.
Graphique IX : Evolution annuelle des
journées d'hospitalisation des malades restés au lit au dernier
jour du mois 2008
En moyenne, mensuellement les journées d'hospitalisation
de malades restés au lit au dernier jour du mois en 2008 est de 3493 et
le total de journées d'hospitalisations de ces derniers est 41916
III. Graphique X : Distribution de nombre
de lits montés en 2008 pour les services confondus
Cette distribution montre l'évolution de nombre de lits
montés mensuellement ayant une moyenne de 382 #177; 51 lits
montés tous les mois de l'année 2008.
IV. Calcul du taux moyen d'occupation
Journées d'hospitalisation x 100
Nbre de lit monté X nbre de jour de la période
considérée
Tx d'occupation :
Journées d'hospitalisation = 41916 + 50816 =
92 792
Nombre de lits montés = 381,51 (la moyenne
arithmétique) environ 382 LIT
92 792 x 100
382 X 365
Nombre de jours de l'année = 365
TX moyen d'occupation : = 66,5
%
Interprétation :
Le taux d'occupation à l'hôpital Jason Sendwe,
pendant la période de notre étude, est de 66,5% et il reste
supérieur à la moitié de 100%.
V. Graphique XI : Courbe de
fréquence des malades sortis (guéris) année 2008
Cette courbe nous montre à suffisance qu'en 2008, la
fréquence des malades sortis mensuellement se trouve entre 400 et 900,
avec une moyenne de 699 malades sortis.
VI. CALCUL DE LA DUREE MOYENNE DE SEJOUR (DMS)
Journées d'hospitalisation
Nbre total de malades sortis de la période
considérée
Formule : DMS =
92 792
8384
MDS = = 6,06 = 6 jours
Interprétation : la durée
moyenne de séjour Tableau I : Répartition effectifs
de patients admis au cours de l'année 2008 par service.
Services
|
Effectifs
|
%
|
Médecine interne
|
811
|
10,5
|
Chirurgie
|
2788
|
36,4
|
Gynéco-obstét.
|
1942
|
25,3
|
Pédiatrie
|
1995
|
26
|
Autres
|
117
|
1,5
|
Total
|
7 653
|
100
|
Il ressort de ce tableau que le service de chirurgie avait
admis beaucoup de patients qu'il avait hospitalisé et
représentent 36,4 % de notre échantillons, puis une
répartition presqu'équitable observée en pédiatrie
et en gynécologie obstétrique où nous avons respectivement
une proportion de 26 % et 25,3 %. Disons que le service de médecine
interne a admis un faible taux de malade durant cette année (10,5 %) et
les autres services dont les spécialités ne représentent
que 1,5 % de patients admis en 2008
III. Graphique XII Courbe de fréquence des patients
hospitalisés à l'hôpital Sendwe année 2008.
Cette courbe nous montre que le mois d'avril a connu une
ascension des patients hospitalisés et une chute considérable au
mois de septembre et octobre où elle a été jusqu'à
223 patients pour réessayer de remonter vers le mois de décembre
de la même année (501 patients).
CHAPITRE : DISCUSSION ET COMMENTAIRES
Nos discussions et commentaires sont basés sur les
éléments suivants :
- Les journées d'hospitalisation
- Le nombre de malades hospitalisés
- Le nombre de lit monté
- La capacité d'accueille
- Le nombre de malade sortis pour notre période
d'enquête
- Le nombre de malades restés hospitalisé aux
derniers jours de la période considéré
Disons la fréquence de journée
d'hospitalisation au mois de janvier de l'année 2008, elle était
beaucoup plus ascendante en en pédiatrie (1553) et presque deux fois
moins en médecine interne et en gynécologie (662 et 643) ;
et de plus en plus mois dans les autres services autrement les
spécialités. Au mois d'avril, un afflue s'est fait remarquer
exceptionnellement et toujours en pédiatrie (2063) par rapport au mois
de mars et en spécialités (103); et une chute sensible comme
en médecine interne (844) et en chirurgie (860).
Cette courbe a augmenté aussi en chirurgie
jusqu'à atteindre 2219 journées d'hospitalisation des malades
sortis
Un constat fait vers le mois de juillet où nous
remarquons un début de chute considérable des journées
d'hospitalisation dans différent services. Le service qui en avait eu
beaucoup c'est la chirurgie (1259) avec ses patients chroniques ; vers le
mois d'août (1206) et les autres services telle que la gynécologie
était de moins en moins en baisse jusqu'à 398 journées
d'hospitalisation et jusqu'à 412 en pédiatrie.
Cette baisse correspond à la période de
grève déclenchée par le personnel médical,
situation qui était générale sur toute l'étendue de
la République Démocratique du Congo au mois de juin ; et
juste après cette grève des médecins, le personnel
infirmier, administratif et paramédicaux de l'hôpital Sendwe
déclenche aussi la sienne qui avait essayé de
dégénérer beaucoup plus la situation hospitalière
de cette entité médicale. Disons que les patients devraient
être sortis pour aller être hospitalisé dans une formation
médicale soit privée soit de l'Etat.
Cette situation a eu un grand impact sur le taux d'occupation
de malades dans cet hôpital.
C'est vers le mois de décembre qu'un afflue très
remarquable se fait voir dans le service de chirurgie le chiffre a
triplé ses journées d'hospitalisation (3 310) et les autres
services sont remontaient petit à petit la courbe.
La distribution selon le graphique VIII nous montre à
suffisance qu'en 2008, la courbe de journée d'hospitalisation des
patients à l'hôpital Sendwe est restée pendant longtemps
constante tout en gardant une moyenne de journée d'hospitalisation de
malades sortis de 4567 journées d'hospitalisation au cours de
l'année.
Une étude menée au centre hospitalier de
Burkina-Faso a montré ses éléments sur l'analyse de
l'activité médicale au cours des exercices 1992 à 1995
conduit aux constatations suivantes2(*):
En chirurgie, le taux d'occupation se situait à un
niveau anormalement bas de 1992 à 1994; la progression du taux
d'occupation constatée en 1995 n'a été rendue possible que
par une diminution de 14 % de la capacité d'accueil du service (113 lits
en 1992, 97 lits en 1995); dans le même temps, le nombre des
entrées n'a augmenté que de 7 % de 1992 à
1995.
En gynécologie-obstétrique, le nombre des
entrées a constamment diminué de 1992 à 1994, le taux
d'occupation atteignant au cours de l'exercice
1994 un chiffre particulièrement bas de 47,7 %. La
diminution de la capacité d'accueil réduite à 24 lits en
1995 a entraîné une amélioration de 13 %.
Pour ces deux services, les chiffres montrent encore un
excédent en nombre de lits installés malgré la
récente diminution de capacité; cette observation pourrait
d'ailleurs être étendue à l'ensemble des disciplines de
court séjour. L'examen de cette situation révèle que
l'offre de soins proposée par l'établissement excède les
besoins ou que ces services ont perdu de leur attractivité. Cet
état de fait appelle à une réflexion des responsables
concernés du centre hospitalier sur les mesures à prendre tout en
garantissant naturellement l'accessibilité et la qualité des
soins ainsi que la sécurité des patients.
En rapport avec les journées d'hospitalisation de
patients restés au lit dernier jour de la période
considérée, en moyenne et mensuellement les journées
d'hospitalisation de malades restés au lit au dernier jour du mois en
2008 étaient de 3 493 et le total de journées d'hospitalisations
de ces derniers est 41 916
La distribution selon le nombre de lits montés nous
montre aussi l'évolution de nombre de lit montés mensuellement
qui avait en moyenne 382 #177; 51 lits montés tous les mois de
l'année 2008. C'est qui implique un taux d'occupation moyen de 66,5% en
2008.
Le service de chirurgie avait admis beaucoup de patients qu'il
avait hospitalisé et représentent 36,4 % de notre
échantillons, puis une répartition presqu'équitable
observée en pédiatrie et en gynécologie obstétrique
où nous avons respectivement une proportion de 26 % et 25,3 %. Disons
que le service de médecine interne a admis un faible taux de malade
durant cette année (10,5 %) et les autres services dont les
spécialités ne représentent que 1,5 % de patients admis en
2008.
CONCLUSION
Notre étude intitulé
« EVALUATION DU TAUX D'OCCUPATION ET SEJOUR MOYEN DANS LES
HOPITAUX DE LUBUMBASHI, CAS DE L'HOPITAL SENDWE »
Le taux de lit et la durée de séjour moyen
étant des éléments d'utilisation d'hôpital, les
critères déterminant l'efficience et l'efficacité d'une
hospitalisation, cette étude a visé à contribuer à
l'évaluation de la performance des hôpitaux dans notre
milieux ; c'est ainsi que nous nous étions fixé les
objectifs suivants :
- Evaluer le taux d'occupation moyen de lit à
l'hôpital Sendwe
- Déterminer la durée de séjour moyen de
patients hospitalisé dans cet hôpital
La méthode descriptive transversale nous a
été utile pour établir le présent travail. En
abordant une approche rétrospective, le recours au document, au
registre de malade hospitalisé, au rapport du système national
d'information sanitaire nous servirons de technique pour la récolte de
donnée quelque formule statistique nous serions aussi utile pour le
calcul du taux d'occupation et de la durée moyen pour le
séjour.
Après analyse de nos données et
résultats, nous aboutissons à la conclusion selon
laquelle :
- Les taux d'occupation moyen de
l'hôpital général de référence Jason Sendwe
est de 66,5%. Et nous disons que durant cette période
d'étude ce taux était dans les normes d'un hôpital assez
viable c'est-à-dire au dessus de 50 %.
- La durée de séjour moyenne
(DSM) des patients du dit hôpital est de 6 jours
RECOMMANDATIONS
1. AUX AUTORITES POLITICO-ADMINISTRATIVE
- Subventionner ce grand hôpital de la province pour
arriver à répondre au problème de santé de la
population congolaise en général et de celle Lushoise en
particulier
2. AUX AUTORITES DE L'HOPITAL SENDWE
- Motiver et recycler son personnel pour arriver la
qualité de soins de malades afin de transformer et augmenter
l'attractivité de la population malades vers ce grand
établissement sanitaire.
3. AUX PERSONNELS DE L'HOPITAL SENDWE
- Considérer le patients comme un humain et lui donner
un confort ainsi être tenu au code de déontologie et de
l'éthique.
BIBLIOGRAPHIE
1. ELSEVIER, Etude sur l'enquête d'opinion de la
performance hospitalière, Ed. St Luc, Paris, 1996
2. TSHIBANGU K., Evaluation du taux lié à
l'efficience de soins dans un hôpital à Lubumbashi,
TFC/ISTM-Lubumbashi, 2001-2002.
3. WORLD BANK, La politique hospitalière et le
financement de l'hôpital en Afrique, Septembre 2005
4. VIENNOIS et VILTARD M. Examen de la gestion observations
définitives, Centre hospitalier de Burkina-Faso, juin 1998, Paris
5. Henry MINTZBERG, Du management dans l'univers
hospitalier, avril 1998
6. HOUDART PHIMALYE F : Information association de soins de
santé sur l'hospitalisation, Ed, France, 1993
7. 3. SOLUCIENT, Leader ship institué a été
publié sur l'évaluation de médecins et gestionnaires des
hôpitaux, En 1998
8. 4. Ministère de la santé.
TABLE DE MATIERE
Table des matières
INTRODUCTION
1
1. ETAT DE LA QUESTION
1
2. CHOIX ET INTERET DU SUJET
2
3. PROBLEMATIQUE
3
4. HYPOTHESE
3
5. BUT ET OBJECTIFS DU TRAVAIL
3
6. METHODES ET TECHNIQUES
3
7. DELIMITATION DU SUJET
4
8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
4
PREMIERE PARTIE
5
CONSIDERATIONS THEORIQUES
5
CHAPITRE I. GENERALITES
6
I.1. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE
6
CHAPITRE II. NOTION SUR L'HOPITAL
7
2.1. INTRODUCTION
7
2.2. FACTEURS HUMAINS EN MATIERE DE SOINS
INFIRMIERS
8
2.3. ORGANISATION DE SOINS A L'HOPITAL
10
2.3.1 Organisation Administrative de
l'Hôpital
10
2.4.1. CALCUL DE CERTAINS TAUX
13
DEUXIEME PARTIE : CONSIDERATIONS
16
CHAPITRE I : CADRE DE RECHECHE
17
METHODOLGIE
20
DIFFICULTS RENCONTREES
20
CHAPITRE II. PRESENTATION DES RESULATATS
21
CHAPITRE : DISCUSSION ET COMMENTAIRES
31
CONCLUSION
34
BIBLIOGRAPHIE
36
TABLE DE MATIERE
37
* 1 ELSEVIER, Etude sur
l'enquête d'opinion de la performance hospitalière, Ed. St
Luc, Paris, 1996
2 TSHIBANGU K., Evaluation du taux lié à
l'efficience de soins dans un hôpital à Lubumbashi,
TFC/ISTM-Lubumbashi, 2001-2002.
* 3 WORLD BANK, La politique
hospitalière et le financement de l'hôpital en Afrique ;
Septembre 2005
* 1. ELSEVIER, op. cit, p1
2. HOUDART PHIMALYE F : Information association de soins de
santé sur l'hospitalisation, Ed, France, 1993
3. SOLUCIENT, Leader ship institué a été
publié sur l'évaluation de médecins et gestionnaires des
hôpitaux, En 1998
4. Ministère de la santé, op cit, p6
* 2 VIENNOIS et VILTARD M.
Examen de la gestion observations définitives, Centre hospitalier
de Burkina-Faso, juin 1998, Paris
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