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Optimisation d'interconnexion du réseau Camtel au réseau MTN Cameroun et proposition d'une architecture d'échange des SMS

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par Gilles Rubens BADOUET
Ecole Supérieure Multinationale des Télécommunications (ESMT) - Licence professionnelle en technologies de l'information et de la communication 2008
  

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I-5-4-2 Techniques de transmission [2]

i- La transmission en bande de base

Si l'ensemble des harmoniques utiles du signal à transmettre se situe dans la bande passante du support de transmission utilisé, (voir Figure I-6) alors le signal appliqué directement à l'entrée du support sera transmis sans atténuation notable à l'autre extrémité. Cette méthode correspond à l'émission directe du signal sur le canal de transmission. Dans les réseaux des télécommunications RTC par exemple, on part du poste de l'abonné jusqu'au répartiteur d'entrée par cette méthode, le signal transmis est le courant électrique alternatif de l'ordre de quelques milliampères.

OPTIMISATION D'INTERCONNEXION DU RESEAU CAMTEL AU RESEAU MTN CAMEROON ET PROPOSITION D'UNE ARCHITECTURE D'ECHANGE

DES « SMS »

Mémoire de fin de cycle réalisé par BADOUET Gilles Rubens ESMT 2007- 2008

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Figure I-6: Transmission en bande de base

ii- La transmission par modulation

Si les harmoniques du signal se trouvent en dehors de la bande passante du support de transmission (voir la Figure I-7), l'utilisation d'autres modes de transmission devient nécessaire, d'où la modulation. La modulation permet d'adapter le signal au canal de transmission, en particulier dans le cadre de transmission de l'information par ondes radioélectriques et par ondes optiques.

En effet la modulation est une opération qui consiste à modifier un ou plusieurs paramètres (amplitude, fréquence, phase) d'un signal, à partir d'un autre signal de haute fréquence de forme sinusoïdale appelé porteuse.

Lorsque le signal modulant varie de façon continue, on parle de modulation analogique et lorsque le signal modulant varie de façon discrète, on parle de modulation numérique.

Figure I-7 : La transmission par modulation

iii- Le multiplexage

Pour optimiser l'utilisation des supports de transmissions entre commutateurs, on regroupe plusieurs signaux venant des canaux différents que l'on transporte ensuite sur un même support à bande passante élevée (faisceaux hertziens, câbles coaxiaux, fibres optiques) : ce

partage de support de transmission est appelé Multiplexage. Il existe plusieurs types de multiplexages :

- FDM (Frequency Division Multiplexing)

Le FDM est une technique de multiplexage fréquentiel qui consiste à transporter sur une même bande de fréquence ou canal de transmission plusieurs fréquences (voir la Figure I-8). C'est la technique la plus ancienne, utilisée pour les supports analogiques tels que les ondes radios, les câbles métalliques...

Figure I-8 : Le multiplexage de fréquences

- TDM (Time Division Multiplexing)

Dans la technique de multiplexage temporel, la bande passante du canal de transmission est divisée en N canaux correspondant à des tranches de temps ou intervalles de temps (IT) permettant le transport simultané des communications (voir Figure I-9). Une synchronisation temporelle des émetteurs est nécessaire pour éviter le chevauchement des signaux. Pour cela il existe entre les slots un intervalle prévu à cet effet.

Figure I-9 : Le multiplexage dans le temps

- WDM (Wavelength Division Multiplexing)

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Utilisé sur fibre optique, la technique WDM met en oeuvre un multiplexage de longueurs d'onde. Plusieurs trains de signaux numériques de longueurs d'ondes distinctes sont injectés simultanément dans une fibre optique comme le montre la Figure I-10. La fibre optique est donc partagée en plusieurs canaux distingués les uns des autres par des longueurs d'onde différentes. La fibre optique se prête bien à ce type d'usage car sa bande passante est très élevée : de l'ordre de 25 000 GHz. Elle présente donc un fort potentiel au multiplexage de très nombreux canaux sur de longues distances.

Figure I-10 : Principe d'une liaison WDM/D (Démultiplexage) WDM

> Chaque train de signaux numériques est véhiculé sur sa propre longueur d'onde comme sur une seule fibre. Les trains de signaux peuvent dont être de débits et de formats différents.

> Chaque canal peut être attribué à un usage particulier.

> La norme ITU-T G692 définit la plage de longueurs d'ondes dans la fenêtre de transmission de 1530 à 1565 nm. L'espacement normalisé entre deux longueurs d'ondes est de 1,6 ou 0,8 nm.

- Le multiplexage plésiochrone PDH

Dans les systèmes PDH (Plesiochronous digital hierachy), le principe est la transparence, c'est à dire que les interfaces et les multiplex normalisés à 8, 34 et 140 Mbit/s n'imposent pas de contraintes sur le contenu binaire.

A cause de l'insertion des bits de justification et de l'entrelacement par bit, pour insérer ou extraire un système d'un «client» à 2 Mbit/s dans un multiplex 140 Mbit/s, il faut procéder à toutes les opérations de démultiplexage 140/34, 34/8, 8/2 (voir la Figure I-11) ce qui signifie chaque fois retrouver l'horloge, la trame, les bits de justification.

Dans la normalisation des systèmes PDH, seules les jonctions et les niveaux de multiplex (8, 34, 140) sont normalisés. Les équipements de ligne sont spécifiques pour chaque constructeur; ceci vaut tant pour les signaux (caractéristiques physiques, codes en ligne, embrouillage,...) tant que pour l'exploitation. Compte tenu de l'absence de normalisation au niveau du C.C.I.T.T, on ne peut pas interconnecter deux hiérarchies (U.S.A., EUROPE, JAPON) sans passer par un équipement intermédiaire. C'est ainsi qu'est apparue à la fin des années 80 (1988) une nouvelle hiérarchie de transmission appelée " Synchronous Digital Hierarchy " (SDH).

2 Mbit/s 8 Mbit/s

2

8

34 Mbit/s

34

140Mbit/

8

34

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Figure I-11 : Principe du multiplexage PDH

- Le multiplexage synchrone SDH

Cette hiérarchie de transmission est fondée sur les concepts de SONET (Synchronous Optical NETwork) proposés par l'organisme de normalisation américain BELLCORE. Cette hiérarchie repose sur une trame numérique de niveau élevé qui apporte une facilité de brassage et d'insertion/extraction des niveaux inférieurs. Les concepts de la SDH permettent ainsi de remédier aux inconvénients de la hiérarchie numérique plésiochrone (PDH). Ainsi les concepts de la SDH répondent à un certain nombre d'objectifs qui sont la flexibilité, la visibilité, la facilité d'exploitation, la prise en compte des évolutions futures vers les hauts débits (voir la Figure I-12) et l'interconnexion des systèmes.

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Figure I-12: Tableau récapitulatif des débits en SONET et en SDH

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon