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Cameroon Telecommunications
MEMOIRE DE FIN DE CYCLE
En vue de l'obtention du
diplôme de Licence professionnelle en Technologies de
l'Information et
de la Communication
OPTIMISATION D'INTERCONNEXION DU RESEAU CAMTEL AU
RESEAU
MTN CAMEROON ET PROPOSITION D'UNE ARCHITECTURE
D'ECHANGE DES
« SMS »
Réalisé par :
BADOUET Gilles Rubens
Sous la direction de:
Dipl.- Ing. ATANGANA André Ing. KENFACK
WAMBA
ESMT CAMTEL
ESMT 2007-2008
OPTIMISATION D'INTERCONNEXION DU RESEAU CAMTEL AU RESEAU
MTN CAMEROON ET PROPOSITION D'UNE ARCHITECTURE D'ECHANGE
DES « SMS »
~~~~~~~~
~ no?, ~~~~ ~~ n~ n~~~
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~~ ~~~~~ ~~ ~~~~~~~
Mémoire de fin de cycle réalisé
par BADOUET Gilles Rubens ESMT 2007-2008
b a
OPTIMISATION D'INTERCONNEXION DU RESEAU CAMTEL AU RESEAU
MTN CAMEROON ET PROPOSITION D'UNE ARCHITECTURE D'ECHANGE
DES « SMS »
~~me4c~~me~~~
« Si j'ai pu voir aussi loin, c'est que j'étais
débout sur des épaules de géants »
Sir Isaac Newton, Mathématicien, Physicien et
Philosophe Anglais (1643- 1727)
Je suis loin d'avoir vu aussi loin que Newton.
N'empêche que j'ai mes géants à qui je tiens à
exprimer ma plus profonde reconnaissance.
Mes plus sincères remerciements vont à
:
M. NKOTO EMANE David, Directeur Général de
CAMTEL : pour l'opportunité de stage que vous m'avez offerte dans votre
prestigieux établissement.
M. MVOGO Fidèle B, chef de la Cellule de l'Audit
Interne, CAMTEL : Pour votre disponibilité et votre soutien.
Ing. KENFACK WAMBA : pour votre supervision grandiose dans la
conception de ce travail. Ing. WOUNGLY MASSAGA Alphonse : pour votre apport
dans la conception de ce travail. Tout le personnel de CAMTEL : pour votre
apport et votre sympathie.
Ing. ATANGANA André : pour votre encadrement grandiose
dans la réalisation de ce travail.
Tous les professeurs et tout le personnel administratif de l
'ESMT : pour toutes ces connaissances que vous m'avez apportées.
M.DONGMO Daniel: pour votre soutien
Mon père et ma mère : vous m'avez montré
la voie de la liberté en me guidant sur le chemin du travail et de la
dignité. Vous m'avez tout donné sans compter.
Maman Pauline KENHATSA, M. TEGOU et Madame, M. TAMAFFO et
Madame : pour votre soutien infini.
Mes frères et soeurs: vous m'avez guidé,
conseillé et soutenu. Vous avez toujours su être présents
dans les meilleurs moments comme dans les pires.
Tous mes ami(e) s : pour votre sympathie et votre
soutien.
Avant propos
Dans le cadre de la formation de ses étudiants en
Licence professionnelle dans les Technologies de l'Information et de la
Communication (LTIC), l'ESMT (Ecole Supérieure Multinationale des
Télécommunications) prévoit un stage de quatre (4) mois en
entreprise donc deux (2) en deuxième année et deux (2) en
troisième année pour la préparation du mémoire de
fin de cycle. Ce stage intègre l'aspect pratique de la formation
professionnelle et complète l'aspect théorique reçu par
l'étudiant le long de ses trois années de formation. En plus de
cette formation pratique, ce stage développe l'aptitude de
l'étudiant à évoluer dans le monde professionnel. Ce
travail dont le sujet s'intitule « OPTIMISATION D'INTERCONNEXION DU RESEAU
CAMTEL AU RESEAU MTN- CAMEROON ET PROPOSITION D'UNE ARCHITECTURE D'ECHANGE DES
SMS» et qui tient lieu de mémoire de fin de cycle, a pour objectif
d'analyser et de traiter non seulement les problèmes d'interconnexion
entre les opérateurs CAMTEL et MTN mais d'en proposer aussi une
architecture d'échange des « SMS » entre eux.
L'opportunité qui nous a été offerte par CAMTEL, pendant
deux (2) mois a fortement contribué à mener à bien ce
travail.
Mémoire de fin de cycle réalisé
par BADOUET Gilles Rubens ESMT 2007-2008
dc
OPTIMISATION D'INTERCONNEXION DU RESEAU CAMTEL AU RESEAU
MTN CAMEROON ET PROPOSITION D'UNE ARCHITECTURE D'ECHANGE
DES « SMS »
Table des matières
Dédicaces..............................................................................a
Remerciements........................................................................b
Avantpropos...........................................................................c
|
Table des
matières...............................................................
|
d
|
|
Liste des figures ......
....................................
|
.............h
|
|
Liste des tableaux ......
..............................
|
. ..............i
|
|
Liste des abréviations
................................................
|
j
|
Résumé-
Abstract.....................................................................l
Introduction générale 1
PARTIE I : OPTIMISATION D'INTERCONNEXION
Chapitre I : ENVIRONNEMENT DES
TELECOMMUNICATIONS AU CAMEROUN 4
DU RESEAU CAMTEL AU RESEAU MTN CAMEROON....3
I-1 Rappel historique
|
.5
|
|
I-2 Les types de licences et les modes de délivrance
|
6
|
|
I-2-1 La concession
|
.6
|
|
I-2-2 L'autorisation
|
.6
|
|
I-2-3 La déclaration
|
.6
|
|
I-3 Les ressources humaines
|
7
|
|
I-4 Les opérateurs
|
..7
|
|
I-4-1 CAMTEL
|
7
|
I-4-2 MTN Cameroon 8
I-4-3 Orange Cameroun.... 8
I-5 Brève étude du réseau des
télécommunications 8
I-5-1 Réseau d'accès 9
I-5-2 La commutation 9
I-5-3 La signalisation 10
I-5-4 La transmission 11
I-5-4-1 Supports de transmission 11
I-5-4-2 Techniques de transmission 14
I-6 Défauts de réseau .19
Conclusion ..19
Chapitre II : ETUDE ET ETAT PHYSIQUE ACTUEL
D'INTERCONNEXION ENTRE CAMTEL ET MTN ..21
Introduction 22
II-1 ETUDE DE L'INTERCONNEXION ...22
II-1-1 Concept et nécessité d'interconnexion 22
II-1-1-1 Concept d'interconnexion . 22
II-1-1-2 Nécessité d'interconnexion 22
|
II-1-2 Cadres juridiques et réglementaires de l'
interconnexion au Cameroun
II-1-2-1 Cadre juridique
II-1-2-2 Cadre réglementaire
|
23 ..23 .24
|
|
II-1-3 Services de télécommunication
|
25
|
|
II-1-4 Catalogues d'interconnexion
|
25
|
|
II-1-4-1 Offre d'interconnexion directe
|
..25
|
|
II-1-4-2 Offre d'interconnexion indirecte
|
.26
|
|
II-1-4-3 Offre d'interconnexion de transit national
|
..26
|
|
II-1-4-4 Offre de transit international
|
..26
|
|
II-1-4-5 Illustration d'un catalogue d'interconnexion
|
..26
|
II-1 INTERCONNEXION PHYSIQUE ENTRE
CAMTEL- MTN .27
II-1-1 Emplacement et interfaces techniques ..27
d'interconnexion 27
II-1-1-1 Emplacement d'interconnexion .27
II-1-1-2 Interfaces techniques ..28
Mémoire de fin de cycle réalisé
par BADOUET Gilles Rubens ESMT 2007-2008
e f
II-1-2 Techniques d'interconnexion au réseau des
télécommunications ...28
II-1-3 Architecture d'interconnexion entre CAMTEL et MTN 29
Conclusion ..32
Chapitre III : PROBLEMES D'INTERCONNEXION ET
APPROCHES DE SOLUTIONS 33
Introduction 34
III-1 Problèmes ..34
III-2 Approches de solutions .35
Conclusion ..38
PARTIE II : PROPOSITION D'UNE ARCHITECTURE
D'ECHANGE
Chapitre IV : CONTEXTE ET PROBLEMATIQUE 40
DES « SMS» ENTRE CAMTEL ET MTN 39
IV-1 Contexte .41
IV-1-1 Définition ..41
IV-2-2 Généralités sur le SMS (Short Message
Service) 43
IV-2 Problématique 44
IV-2-1 Présentation détaillée du
problème 45
IV-2-2 Résultats attendus .46
Chapitre V : METHODOLOGIE 47
Introduction
|
48
|
|
V-1 Etude des différents protocoles et systèmes
|
.48
|
|
V-1-1 Système de signalisation ss7 (Signaling System
N°7)
|
.48
|
OPTIMISATION D'INTERCONNEXION DU RESEAU CAMTEL AU RESEAU
MTN CAMEROON ET PROPOSITION D'UNE ARCHITECTURE D'ECHANGE
DES « SMS »
V-1-2 SMPP (Short Message Peer to Peer)
|
51
|
|
V-1-3 SMC (Short Message Center) CDMA de CAMTEL
|
...54
|
|
V-1-4 SMSC (Short Message Scheduling Center)
|
.56
|
|
V-2 Analyse du problème
|
65
|
|
V-3 Essai de solution
|
65
|
|
V-3-1 Transfert via le protocole SS7
|
..67
|
|
V-4-2 Transfert via le protocole SMPP
|
..67
|
Chapitre VI : RESULTATS .71
VI-1 Architecture finale d'interconnexion .72
VI-1-1 Configuration de la connexion entre infoX-SMS GW et SMSC
72
VI-1-1-1 Configuration d'un compte pour la connexion de infoX-
SMS GW au SMSC 72
VI-1-1-2 Configuration d'un compte pour la connexion du SMSC
à
infoX-SMS GW ..73
VI-1-1-3 Création des routes vers le SMSC sur infoX-SMS GW
.74
VI-1-2 Configuration de la connexion entre le SP et infoX-SMS GW
..74
VI-1-2-1 Ajout d'un compte sur infoX-SMS GW pour la connexion du
SP .74
|
VI-1-2-2 Configuration d'une route de infoX-SMS GW au SP
|
75
|
|
VI-2 Flot du SMS entre CAMTEL et MTN
|
77
|
|
VI-3 Coût de la solution
|
..78
|
|
VI-4 Conclusion et Perspectives
|
.79
|
|
Conclusion générale
|
80
|
|
Références bibliographiques
|
..81
|
|
Annexe
|
82
|
Mémoire de fin de cycle réalisé
par BADOUET Gilles Rubens ESMT 2007-2008
h g
Liste des figures
|
Figure I-1 : Illustration d'un réseau d'accès sur
un réseau mobile
|
9
|
|
Figure I-2 : Structure d'un commutateur
téléphonique
|
10
|
|
Figure I-3 : principe de la signalisation
téléphonique
|
11
|
|
Figure I-4 : Paire symétrique protégée FTP
|
.12
|
|
Figure I-5 : Coupe transversale d'un câble coaxial
|
12
|
|
Figure I-6 : Transmission en bande de base
|
.15
|
|
Figure I-7 : La transmission par modulation
|
15
|
|
Figure I-8 : Le multiplexage de fréquences
|
.16
|
|
Figure I-9 : Le multiplexage dans le temps
|
..16
|
|
Figure I-10 : Principe d'une liaison WDM/D
(Démultiplexage) WDM
|
..17
|
|
Figure I-11 : Principe du multiplexage PDH
|
18
|
|
Figure I-12 : Tableau récapitulatif des débits en
SONET et en SDH
|
..19
|
|
Figure II-13 : Architecture d'interconnexion du réseau
CAMTEL au réseau MTN
|
30
|
|
Figure IV-14 : problématique d'interconnexion
|
..45
|
|
Figure V-15 : Modèle OSI et modélisation de base du
code CCITT N°7
|
50
|
|
Figure V-16 : Schéma d'une plateforme SMS qui utilise SMPP
|
.52
|
|
Figure V-17 : Exemple d'une session SMPP - type ESME Transceiver
|
.54
|
|
Figure V-18 : Digramme de la structure logique du SMC
|
54
|
|
Figure V-19 : Architecture du système SMC
|
55
|
|
Figure V-20 : Le contexte du SMSC
|
58
|
|
Figure V-21 : Réception d'un SMS par un client ESME
|
.59
|
|
Figure V-22 : Emission d'un SMS par un client ESME
|
..59
|
|
Figure V-23 : Message du MO vers le SMSC
|
.60
|
|
Figure V-24 : Message du SMSC vers MT
|
..61
|
|
Figure V-25 : - MO MT livraison réussie avec la
première tentative
|
..63
|
|
Figure V-26 : Transfert de SMS par la signalisation SS7
|
66
|
|
Figure V-27 : Transfert de SMS via le protocole SMPP
|
.68
|
|
Figure V-28 : Contexte d'infoX-SMS GW
|
.69
|
|
Figure VI-29 :Architecture finale de transfert des SMS
|
..72
|
|
Figure VI-30 : flot du SMS entre CAMTEL et MTN
|
..77
|
OPTIMISATION D'INTERCONNEXION DU RESEAU CAMTEL AU RESEAU
MTN CAMEROON ET PROPOSITION D'UNE ARCHITECTURE D'ECHANGE
DES « SMS »
Liste des tableaux
Tableau III-1 : Trafic et Qualité de Service à
partir du Centre de Transit National de Yaoundé
du mois de juillet / Echantillon en 1h (11-00-12-00) .34
Tableau VI-2 : Configuration de compte dans un SMSC 73
Tableau VI-3 : Configuration d'attributs d'un compte sur
infoX-SMS GW ..73
Tableau VI-4 : Configuration d'attributs d'interface sur
infoX-SMS GW 73
Tableau VI-5 : Route entre l'infoX-SMS GW et le SMSC .74
Tableau VI-6 : Création d'un compte SP sur infoX-SMS GW
75
Tableau VI-7 : Attributs sur interface infoX-SMS GW 75
Tableau VI-8 : Configuration à un instant donné de
la route de infoX-SMS GW à SP ..76
Mémoire de fin de cycle réalisé
par BADOUET Gilles Rubens ESMT 2007-2008
ij
Liste des abréviations
3GPP: Third Groupe Patnership Project
A
AAA: Authentification, Authorization, Accounting
AUC: Athentification Center
AN Access Node
B
BLF: Boucle Locale Filaire
BLR: Boucle Locale Radio
BSC: Base Station Controller
BTS: Base Transceiver Station
BSS: Base Station Sub-system
C
CDMA: Code Division Multiple Access CAS: Channel Associated
Signalling CCSS7: Common Channel Signalling System number7
CRTV: Cameroon Radio TeleVision CTI: Computer and
Telecommunication Integrated
CTN : Centre de Transit National
D
DCS: Data Coding Scheme
E
EMI: External Machine Interface ESME: External Short Message
Entity
F
FDD: Frequency Division Duplex
FSM: Forward Short Message
GMPCS: Global Mobile Personal Communications by Satellite
GMSC: Gateway Mobile Switching Center GPRS: General packet Radio
Service GSM: Global System for Mobile Communications
H
HLR: Home Location Registry HTTP: Hyper-Text Transfert
Protocol
I
IMT: International Mobile Telecommunication
IN: Intelligent Network
ISDN: Integrated Services Digital Network ISO: International
Standards Organization M
MAP : Mobile Application Part
MIC: Modulation par Impulsion et Codage MGW: Media Gateway
MO SMS: Mobile Originated SMS MSC: Mobile Switching Center MT:
Mobile Terminated
MT SMS: Mobile Terminated SMS MTN (Mobile
Télécommunications Network)
O
ORTOP : Opérateur de
Réseau
Téléphonique Ouvert au Public
OPTIMISATION D'INTERCONNEXION DU RESEAU CAMTEL AU RESEAU
MTN CAMEROON ET PROPOSITION D'UNE ARCHITECTURE D'ECHANGE
DES « SMS »
PCS: Personal Communication System PCF: Packet Control
Function
PDA: Personal Digital Assistant
PDH: Plesiochronous Digital Hierachy PDSN: Packet Data Switching
Node PSTN: Public Switched Telephone Network
R
RNC: Radio Network Controller
RTC: Réseau Téléphonique Commuté
S
SDH: Synchronous Digital Hierarchy SIM: Subscriber Identity
Module
SMPP: Short Message Peer to Peer SMC: Short Message Center
SMS: Short Message Service
SMSC: Short Message Scheduling Center SMTP: Simple Management
Transfert Protocole
SONET: Synchronous Optical NETwork SP: Services Provider
SS7: Signalling System number 7
T
TCP/IP: Transfert Control
Protocol/Internet Protocol
TDM: Time Division Multiplexing TDMA: Time Division Multiple
Access
U
UIT: Union Internationale des Telecommunications
UMG: Universal Media Gateway
UMTS: Universal Mobil Communication System
USAU: Universal Signalling Access Unit
USIM: Universal SIM
V
VLR: Visitor Location Register VPN: Virtual Private Network
W
WDM: Wavelength Division Multiplexing
Mémoire de fin de cycle réalisé
par BADOUET Gilles Rubens ESMT 2007-2008
OPTIMISATION D'INTERCONNEXION DU RESEAU CAMTEL AU RESEAU
MTN CAMEROON ET PROPOSITION D'UNE ARCHITECTURE D'ECHANGE
DES « SMS »
Résumé
Dans ce travail, nous clarifions les notions relatives
à la situation d'interconnexion entre les réseaux CAMTEL et MTN.
Par une étude des réseaux et ses composants nous montrons ce
qu'il faut pour réaliser une interconnexion. Nous proposons ensuite les
approches de solutions relatives aux problèmes d'interconnexion
rencontrés par les deux opérateurs et en particulier par CAMTEL.
Et enfin nous présentons un modèle d'architecture
d'interconnexion dans le but d'assurer le transfert des courts messages entre
CAMTEL et MTN.
Abstract
In this work, we clarify relative notions to the
interconnection between CAMTEL and MTN networks. Via the analysis of networks
and it components, we show the principle of realization of an interconnection.
We propose afterwards a sketch of solutions relative to interconnection
problems met by the two companies in particular by CAMTEL. At last, we present
an architecture model of interconnection between CAMTEL and MTN with a view to
ensure the transfer of short messages.
Mémoire de fin de cycle réalisé
par BADOUET Gilles Rubens ESMT 2007- 2008
l
OPTIMISATION D'INTERCONNEXION DU RESEAU CAMTEL AU RESEAU
MTN CAMEROON ET PROPOSITION D'UNE ARCHITECTURE D'ECHANGE
DES « SMS »
Mémoire de fin de cycle réalisé
par BADOUET Gilles Rubens ESMT 2007- 2008
1
Introduction générale
Notre stage s'est déroulé à la Cameroon
Telecommunications (CAMTEL). La CAMTEL est une société
d'état crée par décret N° 98/1998 du 8 septembre 1998
signé par le président de la république, elle est le fruit
de la fusion de deux structures : L'ex direction des
télécommunications du ministère des postes et
télécommunications et l'ex société des
télécommunications internationales du Cameroun (INTELCAM).
La CAMTEL est officiellement le seul opérateur de la
téléphonie fixe au Cameroun et fournit en plus des services
à valeur ajoutée, des Passerelles pour les communications
internationales. Elle intervient aussi dans le transport des signaux de la
Cameroon Radio Television (CRTV) entre le centre de production sis à
Yaoundé et les différents centres de diffusion installés
dans les dix provinces du pays.
La société CAMTEL dont le siège se trouve
à Yaoundé est dotée d'un organigramme qui se
présente ainsi qu'il suit
- Un président à la tête du conseil
d'administration qui définit les grandes orientations de l'entreprise et
arrête le budget de chaque année.
- Un directeur général qui assure la gestion et le
fonctionnement de l'établissement ainsi que la mise en oeuvre de la
coopération internationale.
- Un directeur général adjoint n°1
chargé des directions administratives.
- Un directeur général adjoint n°2
chargé des directions techniques.
De nombreuses directions complètent cette
administration centrale, notamment : la Direction des Ressources Humaines
(DRH), la Direction des Affaires Générales (DAG), la Direction
des Finances (DF), la Direction Commerciale et du Marketing (DCM), la Direction
de l'Informatique de l'Internet et des Réseaux Spécialisés
(DIIRS), la Direction du Réseau International et de l'Ingénierie
(DRII), la Direction du Réseau National et des Infrastructures
(DRNI).
La Direction du Réseau National et des Infrastructures
s'occupe de la gestion technique de tout le réseau CAMTEL. De ce fait
elle est techniquement responsable de l'interconnexion entre le réseau
CAMTEL et les réseaux d'autres opérateurs.
D'après l'Union Internationale des
Télécommunication, «Interconnexion» signifie : liaison
physique et logique des réseaux de communications électroniques
publics utilisés par la même entreprise ou une entreprise
différente, afin de permettre aux utilisateurs finaux d'une entreprise
de communiquer avec les utilisateurs de la même entreprise ou d'une
autre, ou bien d'accéder aux services fournis par une autre entreprise
[4]. Nous avons dans ce travail mené une étude pour
l'optimisation de l'interconnexion entre le réseau CAMTEL et le
réseau MTN. Nous proposons par la suite une architecture
d'échange des courts messages entre les utilisateurs des deux
réseaux. Pour ce faire, il est étalé sur deux parties
réparties en trois chapitres chacune.
La Partie I traite de l'optimisation d'interconnexion du
réseau CAMTEL au réseau MTN Cameroon. Dans cette partie, le
Chapitre I présente l'environnement des télécommunications
au Cameroun. Le Chapitre II est une étude de l'actuelle interconnexion
entre les deux opérateurs. Les problèmes de cette interconnexion
sont présentés au Chapitre III avec les approches de
solutions.
Dans la Partie II, nous proposons une architecture
d'échange des « SMS» entre CAMTEL et MTN. Le Chapitre IV de
cette partie présente le contexte de la messagerie tout en
dégageant la problématique du sujet. Le Chapitre V traite de la
méthodologie de l'étude et des esquisses de solutions. Le
Chapitre VI est une présentation des résultats et des
perspectives pour le futur.
OPTIMISATION D'INTERCONNEXION DU RESEAU CAMTEL AU RESEAU
MTN CAMEROON ET PROPOSITION D'UNE ARCHITECTURE D'ECHANGE
DES « SMS »
PARTIE I : OPTIMISATION D'INTERCONNEXION
DU RESEAU CAMTEL AU RESEAU MTN CAMEROON
Mémoire de fin de cycle réalisé
par BADOUET Gilles Rubens ESMT 2007- 2008
3
Chapitre I : ENVIRONNEMENT DES
TELECOMMUNICATIONS AU CAMEROUN
OPTIMISATION D'INTERCONNEXION DU RESEAU CAMTEL AU RESEAU
MTN CAMEROON ET PROPOSITION D'UNE ARCHITECTURE D'ECHANGE
DES « SMS »
Mémoire de fin de cycle réalisé
par BADOUET Gilles Rubens ESMT 2007- 2008
8 5
I-1 Rappel historique
Avant 1998 les services de télécommunications de
base étaient fournis par l'Administration chargée des
télécommunications qui, entre autres, fixait les règles du
jeu et veillait à leur application en tant que régulateur du
secteur. Les résultats atteints n'avaient pas été toujours
à la hauteur des espérances.
En Juin 1990, prenant en compte la situation
préoccupante des finances publiques du Cameroun, le Président de
la République a signé l'ordonnance sur le programme de
privatisation des entreprises publiques et parapubliques. En Juin 1995, le
secteur des télécommunications est admis au programme de
privatisation [5].
En Juillet 1998, la loi 98/014 du 14 juillet 1998
régissant les télécommunications au Cameroun est
promulguée. Elle fixe les modalités d'installation,
d'exploitation et de développement équilibré des
télécommunications, encourage et favorise la participation du
secteur privé au développement des
télécommunications dans un environnement concurrentiel. C'est
ainsi que, sous la tutelle technique du Ministère des Postes et
Télécommunications (MINPOSTEL), l'agence de régulation des
télécommunications (ART) est crée pour l'arbitrage des
télécommunications au Cameroun [5].
En Septembre 1998, deux entreprises publiques, Cameroon
Telecommunications Mobile (CAMTEL MOBILE) et Cameroon Telecommunications
(CAMTEL), sont créées pour prendre en charge respectivement la
téléphonie cellulaire et la téléphonie filaire
nationale en même temps que les télécommunications
internationales. Dans la même période, une Agence de
Régulation des télécommunications instituée par la
loi régissant les télécommunications au Cameroun est
crée.
En Juin 1999, une licence de téléphonie mobile
est délivrée à la Société Camerounaises des
Mobiles (SCM), devenue ORANGE CAMEROUN en juin 2002, pour une durée de
15 ans renouvelable par période de 10 ans. En Février 2000, la
privatisation de CAMTEL MOBILE est effective. La société
sud-africaine MTN en est le concessionnaire pour une durée de 15 ans
renouvelable par période de 10 ans. Ainsi, la société
CAMTEL MOBILE est devenue MTN CAMEROON [5].
La CAMTEL n'est pas à l'abri de la privatisation.
Après plusieurs tentatives infructueuses, le processus reste en cours et
le Gouvernement prévoit de délivrer une troisième licence
de téléphonie mobile à son acquéreur.
I-2 Les types de licences et les modes de délivrance
[5]
La loi régissant les télécommunications
au Cameroun opère une distinction entre les réseaux ouverts au
public et les réseaux privés et institue trois types de licence
des réseaux et/ou services de télécommunications : la
concession, l'autorisation et la déclaration.
I-2-1 La concession
L'Etat peut concéder, après des appels d'offres,
à une ou plusieurs personnes morales de droit public ou privé
tout ou partie de ses droits d'établissement des réseaux des
télécommunications ouverts au public, de fourniture des services
de télécommunication et d'exploitation des réseaux et
systèmes des télécommunications par satellite.
La licence (convention) de concession est
délivrée après appel d'offres ; elle est assujettie au
respect des conditions strictes contenues dans un cahier des charges qui fait
partie intégrante de la licence délivrée.
I-2-2 L'autorisation
Ce régime d'autorisation préalable s'applique
non seulement à l'exploitation des réseaux par des personnes
physiques ou morales en vue de fournir au public un service de
télécommunications de base, un service à valeur
ajoutée, un service support, un service de
télécommunications en utilisant une (des) fréquence(s)
hertzienne(s), mais aussi à l'établissement des réseaux
privés indépendants. L'autorisation est formellement
délivrée par le Ministre chargé des
télécommunications après étude et avis de l'Agence
de régulation des Télécommunications. Un cahier des
charges précisant les conditions techniques et financières
à respecter est joint à la licence délivrée.
La licence est délivrée, sur la demande de
l'intéressé, pour une durée de dix ans renouvelable.
I-2-3 La déclaration
Elle s'applique à l'établissement des
réseaux privés internes, aux réseaux privés
indépendants (autres que radioélectriques) de
faible portée et de faible capacité, aux
OPTIMISATION D'INTERCONNEXION DU RESEAU CAMTEL AU RESEAU
MTN CAMEROON ET PROPOSITION D'UNE ARCHITECTURE D'ECHANGE
DES « SMS »
Mémoire de fin de cycle réalisé
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7
installations radioélectriques de faible portée
et de faible puissance déterminées par l'Administration
chargée des télécommunications ainsi qu'à la
fourniture au public des services de télécommunications autres
que ceux soumis aux régimes de concession et d'autorisation.
Les équipements terminaux de
télécommunications agréés par l'Agence de
Régulation des Télécommunications sont librement fournis.
Les terminaux GMPCS (Global Mobile Personal Communications by Stellite) sont
soumis à l'homologation.
I-3 Les ressources humaines
Les ressources humaines constituent le levier le plus
important de la gestion des entreprises et du progrès des nations du
fait que ce sont elles qui détiennent le savoir. Les acteurs des
télécommunications au Cameroun étaient encore entrain
d'assimiler la mutation de l'analogique au numérique que
l'évolution de la commutation de circuits vers la commutation des
paquets et le passage à la troisième génération des
systèmes mobiles de 2G sont arrivés à grands pas.
L'accélération du passage de l'environnement monopolistique
à celui de la concurrence encadrée a introduit de nouvelles
exigences telle que la maîtrise de la réglementation des
télécommunications. De ce fait, le besoin d'une ressource humaine
qualifié était désormais incontournable.
I-4 Les opérateurs [5]
Trois opérateurs sont identifiés au Cameroun
comme étant des fournisseurs de service de la téléphonie
couplée aux services à valeur ajoutée. Il s'agit de :
CAMTEL, MTN et ORANGE.
I-4-1 CAMTEL (Cameroon Telecommunications)
La CAMTEL est une société d'Etat. Elle est
officiellement le seul opérateur de la téléphonie fixe au
Cameroun et fournit en plus les Gateways pour les communications
internationales. Elle intervient aussi dans le transport des signaux de la
Cameroon Radio Television (CRTV) entre le centre de production sis à
Yaoundé et les différents centres de diffusion installés
dans les dix provinces du pays.
I-4-2 MTN (Mobile Telecommunication Network) Cameroon
MTN CAMEROON est une société privée de
droit camerounais à capitaux 100% étrangers et filiale de la
société Sud-Africaine MTN. Elle est titulaire d'une convention de
concession pour le service de téléphonie mobile de norme GSM en
bandes 900 et 1800 pour une durée de 15 ans renouvelable à
compter du jour de délivrance de la licence.
I-4-3 Orange Cameroun
ORANGE CAMEROUN est une société privée de
droit camerounais à capitaux 100% étrangers. Elle est filiale de
la société multinationale ORANGE et titulaire d'une convention de
concession pour le service de téléphonie mobile de norme GSM en
bandes 900 et 1800 pour une durée de 15 ans renouvelable à
compter du jour de délivrance de la licence.
Les trois opérateurs proposent une gamme assez
variée de produits au public, allant des services classiques (la
téléphonie, le fax) aux services, dits à nouvelles valeurs
ajoutées tels que l'Internet.
Dans leur concession, les opérateurs de
téléphonie mobile ont été autorisés à
mettre en place leurs propres infrastructures pour l'écoulement de leurs
trafics internationaux. C'est dans ce segment de service que l'opérateur
CAMTEL aurait pu le mieux répondre aux besoins en ressources des
opérateurs MTN et ORANGE CAMEROUN : cette disposition à
créé un handicap sérieux pour CAMTEL qui avait
préalablement mis en place d'importantes infrastructures de
télécommunications internationales en tenant compte du niveau
élevé de son trafic international.
I-5 Brève étude du réseau des
Télécommunications
Un réseau est un ensemble de ressources
connectées entre elles dans le but de s'échanger les informations
[1]. Dans le cadre d'un réseau des télécommunications, ces
ressources sont nécessaires à la mise à disposition des
services des télécommunications. Par exemple, l'ensemble des
commutateurs et les liens de transmission (fibre optique, câble coaxial,
câble de cuivre, radio).
Un réseau des télécommunications peut etre
divisé en trois principales parties : - Le réseau d'accès
;
- La commutation ;
- La transmission ;
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9
I-5-1 Réseau d'accès
Le réseau d'accès est la section du
réseau comportant l'ensemble d'équipements compris entre
l'utilisateur jusqu'au répartiteur général
d'entrée. La Figure I-1 illustre la partie
réseau d'accès sur un réseau de
télécommunication.
Figure I-1 : Illustration d'un
réseau d'accès
I-5-2 La commutation
Dans un réseau des télécommunications, la
fonction commutation assure l'aiguillage du trafic en établissant des
connexions temporaires entre plusieurs points du réseau. Cette
opération s'effectue dans des équipements placés à
différents endroits du réseau et appelés commutateurs. Les
commutateurs sont organisés de façon hiérarchique. Plus un
commutateur est élevé dans la hiérarchie plus il dessert
un nombre important d'abonnés. Dans sa structure de base, un
réseau des télécommunications est composé des
commutateurs (vu comme des points d'interconnexion) et reliés entre eux
par des liaisons de transmission.
Quelque soit la technologie employée, le schéma
simplifié d'un autocommutateur peut se représenter par un
synoptique de trois grands blocs regroupant toutes les fonctions
téléphoniques comme le montre la Figure I-2.
Figure I-2 : Structure d'un commutateur
téléphonique
- Le Bloc de Raccordement joue d'une
façon générale, le rôle d'interface d'adaptation des
différents signaux en ligne.
-Le Réseau de Connexion encore
appelé coeur de la chaîne permet d'obtenir différents
types
de connexion :
· Etablissement des communications bidirectionnelles
· Emission des tonalités, des fréquences et
diffusion des annonces parlées
· Connexions spéciales : conversation à
trois, liaisons de données,...
- Le Bloc de Commande est la partie «
intelligente » du système où se prennent les
décisions en temps réel suivant les programmes enregistrés
(établissement et relâchement de appels, taxation, traitement de
résultats d'observation, supervision des alarmes, localisation de
défauts,...)
I- 5-3 La signalisation
Lors de l'établissement et de la libération
d'une communication téléphonique, diverses informations sont
échangées entre les équipements du réseau et les
abonnés demandeur et demandé. Ces informations font partie de la
signalisation. En Télécommunication, la signalisation
téléphonique peut être définie comme étant
l'ensemble des signaux véhiculant les informations nécessaires
à l'établissement, au maintien et la rupture des liaisons
téléphoniques [3]. La fonction de signalisation est
matérialisée à la Figure I-3.
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11
Figure I-3 : principe de la signalisation
téléphonique
Pour véhiculer les informations de signalisation entre
différentes extrémités, on utilise un langage
codifié appelé « code de signalisation ».
On distingue trois types de signalisation :
- La signalisation terminale, utilisée sur les lignes du
réseau local, et adaptée aux installations
d'abonnés.
- La signalisation du commutateur, utilisée entre les
différentes unités fonctionnelles d'un même
autocommutateur.
- La signalisation inter- commutateurs, échangée
sur les circuits qui relient les commutateurs.
I-5- 4 La transmission
Dans un réseau de télécommunication, la
fonction de transmission assure le transport des informations entre deux points
distants.
Le choix d'un support de transmission est un critère
important dans la phase de conception d'un système des
télécommunications. La distance de communication, la bande
passante et les intempéries électromagnétiques sont autant
des grandeurs qui caractérisent ces supports. Cependant le choix n'est
pas aisé devant la variété des médias.
I- 5-4-1 Supports de transmission i - câbles de
cuivre
Les câbles de cuivre existent en deux types : paires
torsadées et paires coaxiales. - Les paires
torsadées
Ce type de support de transmission est composé de deux
conducteurs en cuivre, isolé l'un de l'autre, et enroulés de
façon hélicoïdale autour de l'axe de symétrie
longitudinal. Il est couramment utilisé pour la desserte des usagers du
RTC. Si les distances entre les deux
entités de communications sont inférieures
à 1km, alors les vitesses de transmission peuvent atteindre plusieurs
centaines de Kbits/s. Sur les distances courtes (<1km), on atteint
aisément les Mbits/s. La Figure I-4 présente un
exemple de câble de cuivre à paires torsadées.
Figure I-4: Paire symétrique
protégée FTP
- câbles coaxiaux
Une paire coaxiale est constituée de deux conducteurs
concentriques. Le conducteur intérieur (coeur), qui est en cuivre, est
centré à l'aide d'un diélectrique assurant son isolation
par rapport au conducteur extérieur. La Figure I-5 en
est une illustration.
Deux types de câbles coaxiaux sont utilisés :
· Le premier type possède une impédance
caractéristique de 50 ohms, et il est employé dans la
transmission de signaux en bande de base (signaux numériques) à
l'instar d'un câblage Ethernet.
· Le second présente une impédance de 75
ohms et est utilisé dans la transmission de signaux analogiques. Exemple
du câblage pour les antennes TV.
Les câbles coaxiaux présentent de meilleures
caractéristiques que les paires torsadées. Ils offrent une bande
passante de grande largeur, et une protection satisfaisante contre les
rayonnements électromagnétiques. Ils permettent d'effectuer la
transmission des données à haut débit jusqu'à 500
Mbit/s sont utilisés pour la distribution TV par câble et dans les
grandes artères de raccordement interurbain pour le
téléphone.
Figure I-5 : Coupe transversale d'un câble
coaxial.
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ii - Fibre optique
L'utilisation de la fibre optique pour la transmission
d'informations sous entend que le signal transporté est une onde
lumineuse. Le système de transmission doit donc inclure un dispositif
assurant la conversion électrique/optique à l'émission,
rôle généralement assuré par une diode laser. Un
phototransistor permettra d'assurer la conversion inverse à la
réception. La fibre optique est constituée d'un cylindre de verre
ou de plastique très mince entouré d'une gaine
généralement de même matériau mais présentant
un indice de réfraction optique plus faible .Le tout est
protégé par une gaine extérieure.
Comparativement aux autres supports de transmission, la fibre
optique offre plusieurs avantages notamment une très grande
capacité de transmission (jusqu'à 160 Gbits/s), de très
faibles atténuations (0,2 dB/Km environ), insensibilité aux
influences électromagnétiques...
Suivant le mode de propagation utilisé, la fibre optique
peut être classée en trois catégories.
- La fibre multimodes à saut d'indice
Le coeur et la gaine présentent des indices de
réfraction différents et constants. Le passage d'un milieux vers
l'autre est caractérisé par un saut d'indice avec l'emprunt des
chemins optiques différents, traduisant des temps de propagation
différents et donc un étalement du signal transmis.
- La fibre multimodes à gradient
d'indice
Le coeur se caractérise par un indice variable qui
augmente progressivement de n1 à l'interface gaine-coeur jusqu'à
n2 au centre de la fibre. Les rayons lumineux vont emprunter des chemins
différents, mais un choix judicieux du profil d'indice du coeur permet
de tendre vers des temps de parcours voisins et donc réduire
l'étalement du signal.
- La fibre monomode
Le chemin de propagation est unique et parallèle
à l'axe de la fibre. Théoriquement le signal injecté en
entrée va atteindre la sortie sans aucune déformation. C'est ce
type de fibre qui présente les plus grandes performances mais son
coût est relativement élevé par rapport aux fibres
multimodes.
iii- Les liaisons radioélectriques
Les liaisons radioélectriques utilisent la propagation des
ondes électromagnétiques dans l'air libre. Il existe deux
principaux types de transmission par liaison radioélectrique.
- Les faisceaux hertziens
Un faisceau hertzien est un ensemble d'équipements
permettant la transmission de signaux électromagnétiques entre
deux points distants. Il utilise des ondes radioélectriques très
fortement concentrées à l'aide d'antennes directives. Pour des
raison de distance et de visibilité, le trajet hertzien entre
l'émetteur et le récepteur est souvent découpé en
plusieurs tronçons, appelés bons, reliés par des stations
relais qui reçoivent , amplifient et remettent le signal vers la station
suivante.
- La transmission par satellite
Les satellites permettent de réduire le nombre de point
hertziens grâce à leur grande couverture. Ils sont utilisés
en télécommunication pour les liaisons intercontinentales et
nationales pour les applications nécessitant la couverture de grandes
zones géographiques telles que la téléphonie mobile, la
télévision par satellite, etc. Les fréquences
utilisées se situent entre 4 et 15 GHz.
I-5-4-2 Techniques de transmission [2]
i- La transmission en bande de base
Si l'ensemble des harmoniques utiles du signal à
transmettre se situe dans la bande passante du support de transmission
utilisé, (voir Figure I-6) alors le signal
appliqué directement à l'entrée du support sera transmis
sans atténuation notable à l'autre extrémité. Cette
méthode correspond à l'émission directe du signal sur le
canal de transmission. Dans les réseaux des
télécommunications RTC par exemple, on part du poste de
l'abonné jusqu'au répartiteur d'entrée par cette
méthode, le signal transmis est le courant électrique alternatif
de l'ordre de quelques milliampères.
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Figure I-6: Transmission en bande de
base
ii- La transmission par modulation
Si les harmoniques du signal se trouvent en dehors de la
bande passante du support de transmission (voir la Figure
I-7), l'utilisation d'autres modes de transmission devient
nécessaire, d'où la modulation. La modulation permet d'adapter le
signal au canal de transmission, en particulier dans le cadre de transmission
de l'information par ondes radioélectriques et par ondes optiques.
En effet la modulation est une opération qui consiste
à modifier un ou plusieurs paramètres (amplitude,
fréquence, phase) d'un signal, à partir d'un autre signal de
haute fréquence de forme sinusoïdale appelé porteuse.
Lorsque le signal modulant varie de façon continue, on
parle de modulation analogique et lorsque le signal modulant varie de
façon discrète, on parle de modulation numérique.
Figure I-7 : La transmission par
modulation
iii- Le multiplexage
Pour optimiser l'utilisation des supports de transmissions
entre commutateurs, on regroupe plusieurs signaux venant des canaux
différents que l'on transporte ensuite sur un même support
à bande passante élevée (faisceaux hertziens, câbles
coaxiaux, fibres optiques) : ce
partage de support de transmission est appelé
Multiplexage. Il existe plusieurs types de multiplexages :
- FDM (Frequency Division Multiplexing)
Le FDM est une technique de multiplexage fréquentiel
qui consiste à transporter sur une même bande de fréquence
ou canal de transmission plusieurs fréquences (voir la Figure
I-8). C'est la technique la plus ancienne, utilisée pour les
supports analogiques tels que les ondes radios, les câbles
métalliques...
Figure I-8 : Le multiplexage de
fréquences
- TDM (Time Division Multiplexing)
Dans la technique de multiplexage temporel, la bande passante
du canal de transmission est divisée en N canaux correspondant à
des tranches de temps ou intervalles de temps (IT) permettant le transport
simultané des communications (voir Figure I-9). Une synchronisation
temporelle des émetteurs est nécessaire pour éviter le
chevauchement des signaux. Pour cela il existe entre les slots un intervalle
prévu à cet effet.
Figure I-9 : Le multiplexage dans le
temps
- WDM (Wavelength Division Multiplexing)
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Utilisé sur fibre optique, la technique WDM met en
oeuvre un multiplexage de longueurs d'onde. Plusieurs trains de signaux
numériques de longueurs d'ondes distinctes sont injectés
simultanément dans une fibre optique comme le montre la Figure
I-10. La fibre optique est donc partagée en plusieurs canaux
distingués les uns des autres par des longueurs d'onde
différentes. La fibre optique se prête bien à ce type
d'usage car sa bande passante est très élevée : de l'ordre
de 25 000 GHz. Elle présente donc un fort potentiel au multiplexage de
très nombreux canaux sur de longues distances.
Figure I-10 : Principe d'une liaison WDM/D
(Démultiplexage) WDM
> Chaque train de signaux numériques est
véhiculé sur sa propre longueur d'onde comme sur une seule fibre.
Les trains de signaux peuvent dont être de débits et de formats
différents.
> Chaque canal peut être attribué à un
usage particulier.
> La norme ITU-T G692 définit la
plage de longueurs d'ondes dans la fenêtre de transmission de 1530
à 1565 nm. L'espacement normalisé entre deux longueurs d'ondes
est de 1,6 ou 0,8 nm.
- Le multiplexage plésiochrone PDH
Dans les systèmes PDH (Plesiochronous digital
hierachy), le principe est la transparence, c'est à dire que les
interfaces et les multiplex normalisés à 8, 34 et 140 Mbit/s
n'imposent pas de contraintes sur le contenu binaire.
A cause de l'insertion des bits de justification et de
l'entrelacement par bit, pour insérer ou extraire un système d'un
«client» à 2 Mbit/s dans un multiplex 140 Mbit/s, il faut
procéder à toutes les opérations de démultiplexage
140/34, 34/8, 8/2 (voir la Figure I-11) ce qui signifie chaque
fois retrouver l'horloge, la trame, les bits de justification.
Dans la normalisation des systèmes PDH, seules les
jonctions et les niveaux de multiplex (8, 34, 140) sont normalisés. Les
équipements de ligne sont spécifiques pour chaque constructeur;
ceci vaut tant pour les signaux (caractéristiques physiques, codes en
ligne, embrouillage,...) tant que pour l'exploitation. Compte tenu de l'absence
de normalisation au niveau du C.C.I.T.T, on ne peut pas interconnecter deux
hiérarchies (U.S.A., EUROPE, JAPON) sans passer par un équipement
intermédiaire. C'est ainsi qu'est apparue à la fin des
années 80 (1988) une nouvelle hiérarchie de transmission
appelée " Synchronous Digital Hierarchy " (SDH).
2 Mbit/s 8 Mbit/s
2
8
34 Mbit/s
34
140Mbit/
8
34
14
Figure I-11 : Principe du multiplexage
PDH
- Le multiplexage synchrone SDH
Cette hiérarchie de transmission est fondée sur
les concepts de SONET (Synchronous Optical NETwork) proposés par
l'organisme de normalisation américain BELLCORE. Cette hiérarchie
repose sur une trame numérique de niveau élevé qui apporte
une facilité de brassage et d'insertion/extraction des niveaux
inférieurs. Les concepts de la SDH permettent ainsi de remédier
aux inconvénients de la hiérarchie numérique
plésiochrone (PDH). Ainsi les concepts de la SDH répondent
à un certain nombre d'objectifs qui sont la flexibilité, la
visibilité, la facilité d'exploitation, la prise en compte des
évolutions futures vers les hauts débits (voir la Figure
I-12) et l'interconnexion des systèmes.
DES « SMS »
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Figure I-12: Tableau récapitulatif des
débits en SONET et en SDH
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19
II-B-4 Les défauts de réseau [3]
- Affaiblissement
C'est la perte en ligne de la qualité du signal transmis
sur un support donné.
- Distorsion de phase
Elle est très gênante en transmission de
données, elle se traduit par une vitesse de propagation variant selon la
fréquence.
- Gigue de phase
Seuls les modems aux débits supérieurs à
4800bits/s y sont sensibles. Elle est provoquée
généralement par les harmoniques du secteur et la conception des
systèmes des télécommunications la maintient à des
température <5°
- Bruit blanc
Il est provoqué par l'agitation thermique, il est peu
gênant car uniformément réparti dans la bande.
- Bruit impulsif
Ce bruit est très gênant et est source d'erreurs. Il
est provoqué par l'induction de parasites
électromagnétiques et la diaphonie.
- Diaphonies ou Echo
L'écho dans une liaison est essentiellement
provoqué par des circuits assurant le passage 2 fils/4fils car ils ne
sont pas toujours bien équilibrés. Sur de longues distances, cet
écho est très désagréable en
téléphonie.
Afin de permettre la transmission de données en duplex,
les modems émettent un signal à 2100Hz qui inhibe le
fonctionnement des suppresseurs d'échos. Ils doivent alors assurer
eux-mêmes la suppression des échos et l'adaptation
d'impédance terminale.
Conclusion
L'objet de ce chapitre consistait à faire une
brève étude de l'environnement des
télécommunications au Cameroun, particulièrement dans le
cadre du régime de concession. Après une présentation des
types de licence, des opérateurs concessionnaires et des ressources
humaines, nous avons fait un rappel sur les différents composants et
principes du réseau des télécommunications ainsi qu'un
rappel sur les différents défauts qui peuvent affecter le
réseau. L'objet du chapitre suivant est de détailler le concept
d'interconnexion entre les réseaux CAMTEL et MTN.
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Chapitre II : ETUDE ET ETAT PHYSIQUE ACTUEL
D'INTERCONNEXION ENTRE CAMTEL ET MTN
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21 4
Introduction
Ce chapitre présente l'environnement juridique et
réglementaire d'interconnexion, le concept et le principe
d'interconnexion. L'architecture de l'interconnexion actuelle entre les
réseaux CAMTEL et MTN n'est pas du reste.
II-1 ETUDE DE L'INTERCONNEXION
II-1-1 Concept et nécessité
d'interconnexion II-1-1-1 Concept d'interconnexion
La concurrence est à l'origine de la croissance et des
innovations qui caractérisent les marchés des
télécommunications d'aujourd'hui. L'interconnexion est un facteur
essentiel à la viabilité de la concurrence. Tout au long de
l'histoire des télécommunications, les opérateurs et les
gouvernements ont négocié ensemble pour fixer les
modalités d'interconnexion sans intervention réglementaire.
L'apparition de la concurrence a cependant modifié les règles du
jeu. Les opérateurs historiques ont peu d'intérêt à
faciliter la tache à leurs nouveaux concurrents.
II-1-1-2 Nécessité d'interconnexion
L'interconnexion constitue un enjeu important du point de vue du
consommateur et du producteur. Plusieurs raisons justifient cet enjeu,
notamment :
- La nécessité de satisfaire la
clientèle
Les utilisateurs des réseaux des
télécommunications différents ne peuvent communiquer entre
eux ou se connecter aux services qu'ils demandent à moins que les
arrangements d'interconnexion requis ne soient en place. Au cours de la
dernière décennie, l'interconnexion des réseaux a
apporté des avantages énormes aux consommateurs et aux
entreprises du monde entier. Sans accords d'interconnexion efficaces, des
services tels que la numérotation internationale, tous les services
fournis via l'Internet, les guichets automatiques bancaires et le commerce
électronique n'existeraient pas. De nos jours, aucun réseau ne
peut fonctionner de
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6 23
manière isolée dans le monde. Les abonnés
quelque soit l'opérateur souhaitent obtenir leurs correspondants quelque
soit leur position géographique.
- Raisons socio-économiques
Les opérateurs partagent les supports de transmission
pour s'interconnecter. Cette option élargit l'accès aux
différents réseaux et entraîne des entrées
financières importantes et favorise l'économie en
investissement.
-L'optimisation des ressources
L'interconnexion entraîne une augmentation du trafic et un
dimensionnement bien ajusté peut conduire à une meilleure
utilisation des ressources.
II-1-2 Cadres juridiques et réglementaires de l'
interconnexion au Cameroun [5]
II-1-2-1 Cadre juridique
Les opérateurs qui s'accordent de s'interconnecter
doivent le faire par les conventions qui sont un contrat négocié
et signé entre eux pour déterminer au cas par cas les conditions
de la faisabilité desdites conventions. Lorsque ces conventions sont
signées avec les opérateurs qui ont un réseau ouvert au
public, elles s'inspirent le plus souvent des offres inscrites dans les
catalogues de ces opérateurs qui contiennent les services
d'interconnexion. Tout prestataire de services des
télécommunications autorisé au Cameroun doit se soumettre
à certaines exigences. Ainsi:
- Les exploitants des réseaux ouverts au public sont
tenus de faire dans les conditions objectives, transparentes et non
discriminatoires, aux demandes d'interconnexion de tout opérateur d'un
service de télécommunication ouvert au public (article 27 de la
loi alinéa 1).
- La demande d'interconnexion ne peut être
refusée si elle est raisonnable au regard des besoins du demandeur et
des capacités de l'exploitant à la satisfaire .Tout refus
d'interconnexion doit être motivé (article 3du décret
N99/369/PM du 9 mars 1999).
- L'exploitant est tenu d'y répondre dans les 60 jours
à compter de la date de dépôt de la demande (article 27
alinéas 2 de la loi).
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24
- L'interconnexion fait l'objet d'un contrat de droit
privé entre le concessionnaire et le demandeur .Cette convention
détermine les conditions techniques et financières de
l'interconnexion.
- Le concessionnaire peut réclamer au demandeur des
droits d'accès tenant compte de l'ensemble des coûts affectables
à la mise à disposition du réseau public, à
l'entretien et au renforcement de capacité de celui- ci ainsi que des
charges d'exploitation spécifiques aux besoins de l'interconnexion.
-Ces droits d'accès sont négociés entre
le concessionnaire et le demandeur et portés à la connaissance de
l'organisme administratif en charge du secteur des
télécommunications par le Concessionnaire dans les meilleurs
délais après la conclusion d'un accord entre Concessionnaire et
demandeur.
II-A-2-2 Cadre réglementaire
Tout prestataire des services des
télécommunications devrait avoir une autorisation pour exercer
dans le secteur des télécommunications. Il doit mettre à
la disposition des utilisateurs, de manière précise et
accessible, toutes les informations utiles concernant ses produits et services,
notamment les conditions de leur fourniture, leur mode d'emploi, ainsi que les
tarif et les modalités de facturation.
A cet effet, il prend toute disposition visant à la plus
large diffusion de ces informations.
- Toute modification apportée aux conditions d'offre des
produits et services doit être portée par le prestataire à
la connaissance des utilisateurs avant son entrée en application.
- Le prestataire tient à la disposition des
utilisateurs tout élément justificatif de la facture, selon
l'état des techniques existantes, pendant le délai de
réclamation applicable à ces prestations.
En cequi concerne les décret et décision relatifs
au domaine d'interconnexion au Cameroun, nous avons :
- Le décret N°99/369/PM du1 9/03/1999 fixant le
régime d'interconnexion entre les réseaux de
télécommunications ouverts au public.
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- La décision
N°0044/ART/DG/DLCI/CI du 23 juillet 2002 prescrivant des directives sur
les modalités d'interconnexion des réseaux des
télécommunications ouverts au public. Les concessionnaires des
réseaux des télécommunications ouverts au public sont
tenus de publier un catalogue d'interconnexion décrivant les offres
techniques et tarifaires (article 27 de la loi 12 du décret sus
citée). Les offres inscrites au catalogue contiennent les conditions
relatives aux besoins des exploitants de réseau ouvert au public et aux
besoins d'accès des fournisseurs des services des
télécommunications au public (article 14 du décret).
II-1-3 Services de télécommunication
Il s'agit de toute prestation incluant la transmission de signaux
par des procédés des télécommunications. On
distingue :
- Les services des télécommunications de base ou
services des télécommunications internationales, nationales,
locaux pour le téléphone entre points fixes (la
télécopie, télex et le télégraphe) et
mobiles.
- Les services à valeur ajoutée qui sont toute
prestation additionnelle aux services des télécommunications de
base.
II-1-4 Catalogues d'interconnexion
Les services d'interconnexion sont contenus dans le catalogue
d'interconnexion. Dans ce catalogue, le concessionnaire propose des prestations
pertinentes aux exploitants de réseau de
télécommunications ouverts au public et aux fournisseurs des
services des télécommunications afin que tous les utilisateurs
des réseaux interconnectés puissent communiquer librement entre
eux. Ces services décrits concernent l'interconnexion directe,
l'interconnexion indirecte, l'interconnexion de transit national et l'offre de
transit international arrivée ou départ.
II-1-4-1 Offre d'interconnexion directe
C'est lorsqu'un opérateur A achemine le trafic
provenant d'un client de l'opérateur B depuis le point d'interconnexion
du réseau A jusqu'à un de ses abonnés desservi par son
réseau ou accessible depuis son réseau.
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II-1-4-2 Offre d'interconnexion indirecte
Lorsque l'Opérateur A achemine le trafic d'un
abonné de son réseau au point d'interconnexion du réseau
d'un opérateur B pour que ledit abonné puisse utiliser les
services de l'opérateur B en question.
II-1-4-3 Offre d'interconnexion de transit national
Lorsque un opérateur B achemine son trafic national via le
réseau de l'opérateur A vers le réseau d'un autre
opérateur C.
II-1-4-4 Offre de transit international
L'offre de transit international arrivée ou départ
permet au réseau de l'opérateur A d'écouler le trafic
international à destination ou en provenance des autres
opérateurs B, C...
II-1-4-5 Illustration d'un catalogue d'interconnexion
[6]
Le catalogue d'interconnexion que nous présentons en
guise d'illustration en Annexe est celui de CAMTEL. Il est
publié par CAMTEL conformément aux dispositions du Décret
N° 99/369/PM du 19 mars 1999 fixant le régime d'interconnexion
entre les réseaux des Télécommunications ouverts au
public, en application de la loi N° 98/014 du 14 juillet 1998
régissant les Télécommunications du Cameroun,
modifiée et complétée par la loi N° 2005/013 du 29
décembre 2005, du décret N° 99/369/PM du 19 mars 1999 fixant
le régime d'interconnexion entre les réseaux de
télécommunications ouverts au public et de la décision
N° 0044/ART/DG/DLCI/CI du 23 juillet 2002 prescrivant des directives sur
les modalités d'interconnexion des réseaux des
télécommunications ouverts au public. Il est valable sur
l'année 2008.
Ce catalogue présente l'offre tarifaire et technique de
CAMTEL aux Opérateurs des Réseaux de
Télécommunications Ouverts au Public (ORTOP) afin que tous les
utilisateurs des réseaux interconnectés puissent communiquer
librement entre eux. Chaque accord d'interconnexion avec CAMTEL fera l'objet
d'une convention d'interconnexion décrivant les modalités
techniques et financières des prestations offertes. Il est entendu que
:
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II-2 INTERCONNEXION PHYSIQUE ENTRE CAMTEL-MTN II-2-1
Emplacement et interfaces techniques d'interconnexion
Du point de vue technique, la réalisation d'une
interconnexion passe par des préalables, à savoir :
- L'emplacement géographique du point d'interconnexion
;
- les interfaces techniques aux points d'interconnexion ;
- la qualité de service assurée par les
opérateurs aux points d'interconnexion ;
- les dispositions s'appliquant à l'identification et
à l'élimination des dérangements ; - Etc.
II-2-1-1 Emplacement d'interconnexion
Le choix des emplacements géographiques des points
d'interconnexion entre le nouvel opérateur et les installations de
l'opérateur « titulaire » revêt une grande importance
pour l'opérateur titulaire, de même que pour le nouvel
opérateur. Par exemple, le nouvel opérateur aimerait avoir la
latitude de placer les points d'interconnexion là ou il désire.
Il voudrait par exemple les placer près des autocommutateurs locaux du
titulaire par lesquels il devra écouler son trafic au départ et
à l'arrivée (dans le cas d'un trafic élevé), ou
bien les placer au niveau de ses propres équipements de transmission
(cas de faible trafic). Mais, généralement des dispositions
peuvent être prises pour que le nouvel opérateur atteigne
certaines zones locales par l'intermédiaire des installations à
grande distance du titulaire, ceci sur une partie du trajet plutôt
qu'entièrement sur ses propres installations à grande
distance.
Par rapport à l'architecture d'interconnexion, les
points d'interconnexion d'un nouvel opérateur peuvent se faire soit
seulement du « coté ligne » des autocommutateurs du titulaire.
Autrement dit, cet opérateur est interconnecté comme n'importe
quel autre utilisateur final du réseau du titulaire à l'instar
des abonnes privés. L'opérateur dans ce cas est appelé
opérateur de boucle locale. Les points d'interconnexion peuvent aussi se
placer du côté des canaux partagés; Ce qui permet une
interconnexion directe avec l'intérieur du réseau du titulaire.
Cette interconnexion coté canaux partagés peut se faire soit au
niveau du commutateur local, soit au niveau plus élevé de la
hiérarchie du réseau à l'instar des commutateurs de
transit interurbain.
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La façon dont les points d'interconnexion des nouveaux
opérateurs sont réalisés avec l'architecture du
réseau des opérateurs titulaires est décidée par le
ou les responsables de la réglementation. Notamment, ils sont
chargés de décider si la fourniture de l'interconnexion
coté canaux partagés doit être la seule forme
d'interconnexion ou bien si l'interconnexion coté ligne est aussi
permise, auquel cas, chaque opérateur devra dont choisir la solution la
plus bonne pour lui.
II-2-1-2 Interfaces techniques
Les interfaces sont les équipements qui permettent
à un réseau donné de s'adapter à un autre
réseau. Elles constituent la passerelle entre les deux
réseaux.
Au Point de l'interconnexion, les réseaux des deux
opérateurs en interconnexion doivent être techniquement
compatibles. Le réseau peut être considéré comme une
série de niveau, avec la partie physique au dessous et des fonctions de
niveau supérieur comme la signalisation, au dessus. Des
spécifications d'interfaces doivent alors être faites pour
permettre l'inter fonctionnement de tous ces niveaux. Par exemple, au niveau
physique, les signaux de parole et autres doivent se transmettre correctement.
Et, au niveau supérieur, les messages de signalisation doivent
être transmis correctement afin de permettre l'établissement et la
libération des appels d'une manière fiable.
L'UIT-T (le CCITT réorganisé) a prescrit de
nombreuses recommandations dans lesquelles un grand nombre de normes concernant
les interfaces ont été établies. Ainsi, dans la pratique,
l'administration chargée de la réglementation peut tout
simplement exiger que les réseaux soient interconnectés par des
interfaces conformes aux normes de l' UIT au lieu d'effectuer encore
d'énormes travaux de spécifications techniques.
II-2-2 Techniques d'interconnexion au réseau des
télécommunications
Les opérateurs peuvent accéder au commutateur
d'un ORTOP vu comme point d'interconnexion. Ainsi, pour s'interconnecter au
réseau d'un autre ORTOP, l'opérateur peut réaliser:
- Une boucle locale filaire ;
- Une boucle locale radio ;
- Une boucle locale filaire/radio
a-
BLF (Boucle Locale Filaire)
C'est un ensemble des liens filaires existant entre le noeud
du réseau d'un opérateur et le commutateur (point
d'interconnexion) de l'autre opérateur où il est rattaché.
Cette boucle est ainsi la partie du réseau d'un opérateur qui le
relie directement à un autre opérateur des
télécommunications.
b- BLR (Boucle Locale Radio)
Elle consiste à établir un réseau de boucle
locale en substituant aux liaisons filaires une technologie radio offrant une
plus grande souplesse pour le déploiement des infrastructures.
c- BLF/R (Boucle Locale Filaire/Radio) Elle
consiste à établir un réseau de boucle locale en utilisant
les liaisons filaire et radio.
II-B-3 Architecture d'interconnexion entre CAMTEL et
MTN
CAMTEL et MTN sont interconnectés via la technique de
boucle locale filaire/radio (BLF/R). C'est un ensemble des liens filaires (par
paire symétrique) et radio existant entre les centres de transit
national de CAMTEL (CTN) et les noeuds du réseau MTN (voir la
Figure II-13). Ces liens constituent des circuits de 2Mbit/s
et sont au nombre de sept (9MICs) dans les deux sens de communication [16].
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Figure II-13: Architecture d'interconnexion du
réseau CAMTEL au réseau MTN
Lorsqu'il y'a transmission d'un signal entre le réseau
CAMTEL et le réseau MTN, ce signal passe nécessairement par
quelques équipements intermédiaires constituant la boucle locale
d'interconnexion (le Centre de Transit National, deux équipements de
ligne, le « mini link-MTN », deux antennes et le noeud
d'interconnexion du réseau MTN), subit tous les traitements
nécessaires afin d'accéder au coeur du réseau MTN.
- Le CTN sert de noeud ou point d'interconnexion du
coté CAMTEL. C'est l'interface d'interconnexion entre le réseau
CAMTEL et le réseau MTN. Le noeud d'interconnexion de MTN joue le
même rôle, coté MTN.
- Les équipements de ligne servent de modem et de
répéteurs de ligne entre le CTN et le « Mini- link MTN
» qui à son tour, envoie le signal vers l'antenne émettrice.
L'antenne réceptrice reçoit le signal et l'achemine jusqu'au
noeud d'interconnexion de MTN.
Notons que la configuration au niveau de Yaoundé
(Ydé) est la même au niveau de Douala (Dla).
Par ailleurs, certains signaux du réseau CAMTEL sont
transportés par endroit via les infrastructures du réseau MTN et
réciproquement. En effet, compte tenu de l'absence des installations de
l'un ou de l'autre réseau dans certaines zones du pays, les deux
réseaux s'offrent mutuellement les équipements de relais dans ces
zones.
Exemple : le réseau CAMTEL ne dispose pas
d'équipements adéquats pour le transport de son signal de
Yaoundé jusqu'à Eséka. Ainsi, à partir de son
centre de transmission numérique de Yaoundé, CAMTEL achemine ce
signal vers le centre de transmission de MTN de Yaoundé qui prend le
relais jusqu'à Eséka avant de restituer ce signal aux
équipements de CAMTEL à Eséka. Etant donné que la
transmission se fait entre centraux téléphoniques, le
système de signalisation utilisé est le SS7.
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Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté le principe
et l'architecture actuelle
d'interconnexion entre CAMTEL et MTN. Il en ressort que pour
s'interconnecter, les concessionnaires doivent :
- disposer des commutateurs vus comme points d'interconnexion
;
- avoir une boucle locale filaire, radio, ou filaire/radio ;
- le concessionnaire qui demande à s'interconnecter doit
adapter son système de signalisation à celui du concessionnaire
qui offre l'interconnexion.
Cette interconnexion bien que fonctionnelle regorge encore des
défaillances. Dans le chapitre suivant, nous évoquons certaines
de ces défaillances et proposons quelques approches de solution.
Chapitre III : PROBLEMES D'INTERCONNEXION ET
APPROCHES DE SOLUTIONS
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Introduction
Dans le chapitre précédent nous avons
présenté les notions d'interconnexion tout en mettant un accent
particulier sur le cas CAMTEL et MTN Cameroon. Dans ce chapitre, nous
présenterons d'abord les problèmes d'interconnexion
rencontrés par les deux opérateurs, ensuite nous proposerons
quelques approches de solutions.
III-1 Problèmes
L'interconnexion entre CAMTEL et MTN fonctionne tout en
drainant un certain nombre de problèmes techniques. Dans le
Tableau III-1, nous présentons les données de trafic du
mois de juillet 2008 entre CAMTEL - MTN et CAMTEL- Orange.
|
CTN2
YAOUNDE
|
DEPART
|
|
Nombre de joncteurs
|
Statistiques sur les appels:
|
Trafic (erl)
|
|
Directions
|
Equipés
|
Opérat
|
traités
|
avec
réponse
|
sans réponse
|
sur Ddés occupés
|
enc
ccts
|
CCS7 FAIL
|
Irrég techn
|
% efficacité
|
Total
|
Par
jonct
|
avec
Rep
|
|
commer
|
techniqu
|
|
MTN Ydé*
|
277
|
277
|
12326
|
5395
|
2886
|
294
|
1
|
553
|
3150
|
43,8
|
69,6
|
825,1
|
0,99
|
677,40
|
|
ORANGE YDE*
|
308
|
308
|
10764
|
6373
|
3405
|
123
|
1
|
56
|
813
|
59,2
|
92,0
|
981,4
|
0,80
|
808,10
|
|
Total
|
585
|
585
|
23090
|
11768
|
6291
|
417
|
2
|
609
|
3963
|
51,49
|
80,78
|
1807
|
1,787
|
1486
|
|
CTN2
YAOUNDE
|
ARRIVEE
|
|
|
Nombre de
Joncteurs
|
Nombre d'appels
|
Trafic
|
|
Directions
|
Equipés
|
Opérat
|
reçus
|
avec
reponse
|
% effica commerci
|
Total
(erl)
|
Par
jonct
|
|
MTN Ydé*
|
277
|
277
|
10083
|
2679
|
26,6
|
268,3
|
0,99
|
|
ORANGE YDE*
|
308
|
308
|
3943
|
1318
|
33,4
|
981,4
|
0,80
|
|
Total
|
585
|
585
|
14026
|
3997
|
30
|
1250
|
0,893
|
Tableau III-1: Trafic et Qualité de Service
à partir du Centre de Transit National de
Yaoundé du mois de juillet / Echantillon en 1h
(11-00-12-00)
Les problèmes techniques issus de l'exploitation de ces
données sont:
- La saturation des circuits de communication
Précisément à cette période de
test de 1H, 677,40 Erl de trafic sur 825,1 ont obtenu une réponse suite
à la saturation des circuits. On a d'autre part une inefficacité
technique de 30.4%=100%-69.6% suite à une saturation de circuits de
communications (MIC).
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- nombre élevé des fautes de
signalisation
Sur 12326 appels traités, 553 sont infructueux, dus aux
défauts de signalisation.
- nombre élevé des fautes
d'irrégularité technique
Sur 12326 appels traités et émis depuis CAMTEL,
3150 appels sont infructueux suite aux irrégularités techniques
internes et externes.
III-2 Approches de solutions
Au regard des différents problèmes, il en
découle que :
a- A la saturation des circuits de
communication
Les deux réseaux doivent augmenter significativement
le nombre de circuits de communications (MICs) pour palier non seulement aux
appels rejetés mais aussi d'en anticiper éventuellement aux
solutions relatives aux contraintes de la croissance des parcs
d'abonnés. Un ajout de 5 MICs sur les 9MICs existant remédie au
problème de saturation de circuits.
En effet l'efficacité technique n'est que de 69.6%
pour 9 MIC déployés. L'objectif est d'atteindre une
efficacité technique de 100% et anticiper à une future croissance
du parc d'abonnés de CAMTEL.
Si 69.6% équivaut à 9MIC, alors 100%
équivaut à 13MIC=9*100/69.6. On ajoute 1 MIC
supplémentaire ce qui fera au total 14MIC entre CAMTEL et MTN pour un
résultat d'interconnexion fiable.
b- Au nombre élevé des fautes de
signalisation
Cette partie fournit les procédures permettant
d'éviter ou de prévenir les problèmes qui résident
dans le système SS7.
Ces problèmes peuvent s'organiser tel qu'il suit :
· Problèmes sur les fichiers de
configuration de la base de donnée SS7
Les opérations sur les fichiers de configuration du
système SS7 requièrent une maîtrise
approfondie de tous les éléments du système.
La performance du système se dégrade si une
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contradiction (telle que les additions erronées ou des
changements des fichiers de configuration) est introduite entre les
éléments du système et la base de données.
Les défauts avec les fichiers de configurations du SS7
peuvent causer les problèmes suivants :
- Réinitialisation fréquente du système
- Mauvais niveau de la performance du système
- Rejet des multiples messages de commande
- Inhabilité de l'ordinateur hôte de se connecter
et se déconnecter à l'autocommutateur. Il faut donc faire
très attention pendant la manipulation des fichiers de configuration de
la base de données SS7.
Le supplément SS7 décrit les procédures
requises pour manipuler et maintenir les fichiers de configuration. La trace
des problèmes des fichiers de configuration exige une examination
très détaillée des entrées des fichiers de
configuration relatifs au problème.
· Les erreurs de bus SS7
Dans le sous système SS7, les erreurs de bus peuvent
survenir dans le bus SS7 VME du contrôle du système. Les messages
d'erreurs affichés identifient le bus affecté. Ces erreurs
peuvent être le résultat de :
- Surtensions : Il faut donc veiller au bon fonctionnement
permanent du système de régulation de la tension
électrique.
- Problèmes environnementaux liés aux
variations brusques de température : Veiller également sur la
marche permanente du mécanisme de régulation de la
température, notamment le système de climatisation des
équipements.
Le dysfonctionnement des bus peut engendrer :
- Les pannes sur le circuit d'une carte
- Des connexions défectueuses
- Interconnexion contraignante des circuits internes
· Les problèmes de stockage de
masse
Les problèmes de stockage de masse peuvent
entraîner les événements suivants :
- Erreurs de transfert entre la mémoire du
système et les fichiers de base de données : Il faut donc
toujours s'assurer qu'il y'a au moins 10% d'espace libre dans la
mémoire.
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- Inhabilité d'ouvrir, fermer, lire ou modifier un
fichier : Eviter l'intrusion des fichiers non autorisés et surtout les
virus informatiques. Les opérations de copie, de suppression ou toute
autre opération d'écriture dans la mémoire
entraînent avec le temps la fragmentation continue des fichiers
spécifiques au fonctionnement du système. Il faut donc
procéder à la défragmentation trimestrielle de ces
fichiers.
· Liaison de donnée SS7
La défaillance sur la liaison de donnée SS7
peut être due à une configuration instable ou à une
instabilité logicielle et parfois même des mauvaises connexions
matérielles. Toujours s'assurer que les connexions physiques sont en bon
état et que les logiciels et les fichiers de configuration ne sont pas
affectés par un élément malveillant.
· Problèmes
matériels
Les problèmes matériels se
réfèrent sur les cartes de liens, les cartes Maître/Esclave
dans l'autocommutateur ou tout autre câble d'interconnexion.
Généralement un problème matériel peut être
résolu en substituant à la pièce défectueuse une
autre pièce en bon état. Le serveur SS7 doit être
arrêté avant l'échange d'une pièce.
Enfin une trace périodique et régulière de
la signalisation SS7 devrait anticiper et remédier à chaque fois
aux tentatives de dysfonctionnement de chaque partie du système SS7.
c- Au nombre élevé des fautes
d'irrégularité technique
Parmi les fautes d'irrégularité technique, il
y'a la gigue et le dérapage à l'entrée des commutateurs.
La gigue signifie la fluctuation de phase des signaux numériques. En
transmission numérique et en multiplexage, les équipements sont
pilotés par des horloges qui ont des fréquences très
voisines. Mais, la petite différence existant entre deux horloges des
deux extrémités émettrice ou réceptrice fait
apparaître un phénomène de gigue qui vient se superposer
à une déviation permanente due à l'écart
résiduel des fréquences entre les eux horloges. La
déviation se traduit par des glissements, des pertes ou le
déroulement d'éléments numériques selon le sens de
l'écart des fréquences.
Ces fluctuations proviennent des irrégularités
dans le système de transmission dans les multiplexeurs
numériques. Le dérapage quant à lui est le terme
correspondant pour de très petites fluctuations (fréquences
inférieures à quelques vingtaines de Hertz). L'une des causes
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1 38
de dérapage est le changement du temps de propagation sous
l'effet de la variation de la température.
Le contrôle permanent des équipements de
transmission et le remplacement des équipements vieillissant devraient
réduire au mieux tous ces problèmes d'irrégularités
techniques. Il faut par ailleurs garantir au maximum la synchronisation des
horloges qui pilotent des extrémités émettrices et
réceptrices.
Conclusion
Après l'étude de ce chapitre, il ressort que les
problèmes d'interconnexion entre CAMTEL et MTN sont principalement
liés:
- à la saturation des circuits ;
- aux contraintes de signalisation et de synchronisation dans le
réseau.
Nous avant présenté quelques esquisses de
solutions notamment l'ajout du nombre de circuits (MICs) entre les deux
opérateurs. Dans cequi suit, après une étude des principes
du SMS « Short Message Service », nous présenterons une
architecture appropriée de transfert des courts messages entre CAMTEL et
MTN.
PARTIE II : PROPOSITION D'UNE ARCHITECTURE
D'ECHANGE
DES « SMS» ENTRE LES DEUX
OPERATEURS
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Chapitre IV : CONTEXTE ET PROBLEMATIQUE
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IV-1 Contexte
IV-1-1 Définition
Le SMS (Short Message Service) est un service qui permet de
transmettre des messages de taille maximale comprise entre 70 et 160
caractères suivant le système de codage utilisé.
Actuellement, il existe déjà un système d'échange
des SMS entre les utilisateurs du réseau CTPhone de CAMTEL via la
technologie CDMA (Code Division Multiple Access). Le présent travail
vise à réaliser le premier modèle d'interconnexion des
centres de messagerie des réseaux CAMTEL et MTN. Pour ce faire nous
présentons d'abord le service de messagerie SMS.
IV-1-2 Généralités sur le SMS
a- Historique
Le minimessage est rapidement devenu un moyen de communication
très populaire et particulièrement parmi les populations jeunes
et urbaines.
Le SMS à l'origine était destiné
à transmettre des messages de service provenant de l'opérateur
téléphonique, dans le système GSM (Global Service for
mobile communication) dont il est issu, avant de connaître ses
utilisations actuelles [7]. Historiquement, le premier SMS commercial aurait
été envoyé en décembre 1992. Aujourd'hui le SMS est
un marché à part entière. En effet, de nouvelles
utilisations sont découvertes chaque jour que ce soit par l'utilisateur
particulier ou le professionnel spécialisé. Certaines
sociétés ont dédié intégralement leur
activité à ce moyen de communication.
L'émission des SMS est facturée par les
opérateurs de téléphonie mobile pour qui le service est
devenu une source importante de revenus, notamment grâce à l'offre
de SMS dits « surtaxés ».
b- Autres usages des SMS
Certains opérateurs offrent la possibilité
d'envoyer des messages à des lignes téléphoniques fixes
indépendamment de leur capacité à recevoir des messages
textes. Le destinataire est alors automatiquement contacté en
précisant l'expéditeur et on lui lit le message à l'aide
de technologies de synthèse vocale.
Il est également possible d'envoyer des SMS via le GPRS
(General Packet Radio Services) à des conditions tarifaires variables
selon l'opérateur ; parfois, le coût de l'établissement de
la connexion est en sus du prix du SMS. De nos jours, les SMS sont
également utilisés dans les communications de machine à
machine. Par exemple, il existe des afficheurs à voyant lumineux
contrôlés par SMS.
De nombreuses entreprises ou collectivités locales
utilisent des services d'envoi de SMS par Internet (envoi de SMS par e-mail).
Par exemple, une agence d'expédition de colis prévient ses
clients par SMS lorsque leur colis est disponible dans l'agence.
Des solutions d'envoi de SMS par Internet sont
également utilisées dans les entreprises : les associations et
les collectivités locales, pour des envois ponctuels (confirmer un
rendez- vous) ou des envois en nombre (annoncer une soirée, ou
l'ouverture de soldes privés).
Les SMS peuvent aussi être utilisés pour envoyer
des contenus binaires tels que des sonneries téléphoniques ou des
images (logos). De telles utilisations sont toutefois des extensions
propriétaires au standard GSM. Le standard SMS définit un moyen
pour un périphérique tiers, par exemple un ordinateur personnel
ou un assistant personnel, de contrôler les fonctions SMS d'un appareil
mobile, via un câble, une liaison sans fil Bluetooth (100m maximum de
rayon de couverture) ou infrarouge (environ 0,0 1m), etc.
c- Détails techniques
La transmission de SMS entre le centre et l'appareil mobile
peut être faite à travers différents protocoles tel que le
SS7 dans le cadre du protocole standard GSM MAP(GSM Mobile Application Part),
ou encore par TCP/IP( Transfert Control Protocol/Internet Protocol) avec le
même standard. Les messages sont envoyés avec l'opération
MAP supplémentaire forward short message (FSM), dont la longueur de
charge utile ou « payload » est limitée par
les contraintes du protocole de signalisation à savoir :
140 octets = 1120 bits. En pratique, cela se
traduit :
· soit par 160 caractères en
encodage sur 7 bits,
· soit par 140 caractères en
encodage sur 8 bits,
·
soit encore par 70 caractères en encodage
sur 16 bits.
La livraison du message est basée sur la politique de
« best effort », il n'y a donc aucune garantie qu'un message soit
effectivement délivré à son destinataire. Des
délais ou une perte complète d'un message n'est pas
exceptionnelle, surtout lorsque le message doit traverser des réseaux.
L'expéditeur peut demander un accusé de réception de son
message. Mais si les envois fructueux sont bien rapportés, les
notifications d'échec ne peuvent pas être garanties.
Un texte plus long, appelé SMS long
ou SMS concaténés, peut être envoyé
en le segmentant en plusieurs messages, de manière automatique par
l'appareil mobile. Dans ce cas, le message commence par une en-tête
utilisateur (UDH) contenant les informations de segmentation. L'UDH faisant
partie du payload, le nombre de caractères par segment est moindre :
· 153 caractères en encodage 7 bits
;
· 134 caractères en encodage 8 bits
;
· 67 caractères en encodage 16
bits.
C'est le terminal récepteur qui est chargé de
rassembler le message, puis de le présenter à l'utilisateur d'un
seul tenant. Bien que le standard permette théoriquement jusqu'à
255 segments, en pratique seuls 6 à 8 segments de messages sont
possibles, et chaque segment est facturé au prix d'un message
individuel.
d- Classes de SMS
Un SMS reçu sur le mobile est traité de
manière différente suivant sa classe. La classe est
définie dans le SMS Data Coding Scheme (DCS - Voir norme 3GPP 23.038)
:
· classe 0 : le message est directement affiché
à l'utilisateur sur l'écran du mobile à la
réception. Un rapport est envoyé ensuite au centre de service. Le
message n'est enregistré ni dans la mémoire du
téléphone ni dans la carte SIM(Subscriber Identity Module). Il
est effacé dès que l'utilisateur a validé la
visualisation.
·
classe 1 : le message est enregistré dans la
mémoire du téléphone et si cette mémoire est
pleine, dans la carte SIM.
·
classe 2 : le message est enregistré sur la carte USIM
(Universal SIM). Un accusé de réception est envoyé au
centre de service une fois que le message a bien été
transféré sur l'USIM.
· classe 3 : le message est transféré sur un
équipement externe connecté au mobile (PDA, PC portable...).
e- Composantes d'un SMS
Un SMS est constitué de plusieurs composantes dont les
principales sont :
· La taille du SMS
· L'adresse d'origine
· L'adresse de destination
· L'identificateur de protocole
· Le système de codage de données
· La taille des données de l'utilisateur
· Les données de l'utilisateur
f- Notion de durée de validité
Pour des raisons techniques et financières, un SMS non
délivré à son destinataire est détruit après
un temps donné défini par le réseau d'émission de
cet SMS car celui-ci est stocké dans un centre de messagerie le temps de
sa transmission. Ce temps est compris entre un minimum d'une heure et un
maximum de une semaine. La valeur habituelle étant de 72 heures (3
jours).
IV-2 Problématique
Le transfert des SMS entre CAMTEL et MTN ou tout autre
opérateur de la technologie GSM (Global Service for Mobile
communication) n'est pas encore possible. C'est un problème crucial
surtout en ce moment où les SMS sont devenus un moyen de communication
à part entière entre les utilisateurs quelque soit le
réseau auquel ils sont raccordés. Comme indiqué dans le
contexte de ce chapitre, il est question de permettre à CAMTEL de
pouvoir échanger les SMS (Short Message Service) avec MTN, en vue de
convaincre, de satisfaire et d'attirer davantage la clientèle. En
l'état actuel, ceci n'est possible qu'à partir d'un
système de signalisation ou via un protocole de messagerie.
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8 45
Le problème fondamental est donc de concevoir et
modéliser une plate-forme qui permettra l'interfaçage dans le
cadre de transfert desdits SMS.
IV-2-1 Présentation détaillée du
problème
Une analyse approfondie de la problématique permet de
dégager deux problèmes essentiels:
- Le dimensionnement et l'implémentation du dispositif
d'interconnexion des deux systèmes (CAMTEL et MTN) ;
- Le choix des équipements et des systèmes de
communication les mieux optimisés pour cette implémentation.
Nous avons en présence les équipements
d'interconnexion du réseau MTN d'une part et d'autre part les
équipements d'interconnexion possibles du réseau CAMTEL. Quand
sera-t-il du système d'interfaçage selon les équipements
choisis pour le transfert des SMS comme le montre la Figure IV-14
?
Figure IV-14 : problématique d'interconnexion
BSS: Base SubStation
IN: Intelligent Network
CTN: Centre de Transit National
MS: Mobile Station
MSC: Mobile Switching Communication
SMC: Short Message Center
UMG: Universal Media Gateway
IV-2-3 Résultats attendus
Les résultas escomptés découlent tout de
la problématique dégagée. A l'issue de ce projet, il sera
possible d'émettre et de recevoir les courts messages entre les
réseaux CAMTEL et MTN. Pour cela, il faut :
- un dispositif qui assure l'interfaçage ;
- le système de signalisation approprié.
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Chapitre V : METHODOLOGIE
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0 47
Introduction
Dans le but de trouver une solution à la
problématique évoquée, nous avons d'abord pris
connaissance des systèmes à interconnecter, ensuite
procéder à leur étude afin de dimensionner et
modéliser la plate forme d'interconnexion.
Nous avons notamment effectué des études sur
quelques protocoles et équipements de communication disponibles à
CAMTEL et à MTN. De celles-ci, nous avons pu recenser le dispositif
à prendre en compte dans le projet. Il s'agit principalement:
- Du protocole SS7 (Signalling System number 7) ;
- Du protocole SMPP (Short Message Peer to Peer);
- Du système SMC (Short Message Center) ;
- Du système SMSC (Short Message Scheduling Center).
V-1 Etude des différents protocoles et
systèmes
V-1-1 Protocole de signalisation SS7 (Signaling System
N°7)
Corrélativement à la numérisation du
réseau téléphonique commuté, la
nécessité d'améliorer la rapidité des
échanges de signalisation a été ressentie. En effet des
services supplémentaires comme le transfert d'appel ont
été ouverts. Ils peuvent nécessiter un échange de
signalisation sans établissement réel d'un circuit de
communication. Il a donc fallu dissocier les voies de signalisation des voies
de communication. Un système de signalisation normalisé par
CCITTN°7 appelé canal sémaphore SS7 ou CCS (Common Channel
Signaling) achemine, sous la forme de messages étiquetés
appelés trames sémaphores les informations de signalisation. Ce
système a été conçu pour être
particulièrement adapté aux réseaux numériques avec
intégration de services, et optimisé pour travailler sur des
voies au débit de 64 Kbits/s.
Les trames sémaphores sont de longueur variable et se
composent de deux parties :
· Un domaine d'information de signalisation de longueur
variable (272 octets maximum), qui contient les informations émises par
un utilisateur ;
·
Deux domaines de longueur fixe (7 octets en tout) qui contiennent
les informations nécessaires à la commande du transport des
messages.
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2 49
L'ensemble des canaux sémaphores forme un réseau
spécialisé dans le transfert de la signalisation appelé
réseau sémaphore numéro 7.
Les fonctions du système de signalisation SS7 sont :
- Acheminement des messages courts (SMS) ;
- Gestion des appels de base (établissement, maintenance,
rupture) ;
-Gestion de la mobilité dans les réseaux mobiles :
roaming, identification, authentification et localisation des usagers mobiles
;
-Applications RI (Réseau Intelligent) ;
- Gestion de numéros spéciaux ;
- Services complémentaires : transfert d'appels,
conférence à 3 ;
- Gestion de réseaux privés virtuels (VPN) ;
- Portabilité de numéros (Local Number
Portability, LNP).
Modélisation CCITT N°7
La structure du code CCITT N°7 repose sur le
modèle OSI (Open System Interconnection) de l'Organisme International de
Normalisation (ISO, International Standard Organization) (Voir Figure
V-15). Ce modèle est conçu pour l'interconnexion des
systèmes ouverts. Le modèle de référence OSI
définit les systèmes comme étant composés de sous-
systèmes ou couches [8]. Les couches du modèle OSI sont au nombre
de sept (7), numérotées de 1 à 7 :
- Couche1 (physique) : c'est la plus basse, elle assure le
transport simple de l'information sur les supports de transmissions et leurs
interfaces.
- Couche2 (liaison de données) : transmission sans erreur
des données structurées en trames entre les deux
extrémités de la liaison.
- Couche3 (réseau) : acheminement de données sous
forme de paquets jusqu'à l'entité destinataire, avec
contrôle de flux.
- Couche4 (transport) : contrôle de bout en bout du
transport de l'information, assemblage et désassemblages des paquets.
- Couche5 (session) : mise en place du dialogue entre les taches
distantes.
- Couche6 (présentation) : présentation des
données échangées par les applications.
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- Couche7 (application) : compréhension et
exécution des processus d'application.
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50
Figure V-15: Modèle OSI et modélisation
de base du code CCITT N°7
La structuration SS7 en couche a été
influencée par le modèle OSI, le SS7 est divisé en 4
couches :
> Niveau 1 : Physique
> Niveau 2 : Liaison de données
> Niveau3 : Réseau
> Niveau4 : Utilisateur.
Les niveaux 1 à 3 ou sous-système de transfert
(MTP,Message Transfert Part) de SS7, prennent en charge le
transfert des messages de signalisation entre noeuds du réseau SS7, ils
fournissent par ailleurs l'ensemble des fonctions nécessaires afin de
gérer le réseau .Le niveau 4, concerne les services de
signalisations.
SCCP (Signaling Connections Control Part)
assure les fonctions supplémentaires à la couche MTP3 pour
transférer des informations de signalisation en mode avec ou sans
connexion. Il permet aussi l'échange de signalisation entre deux
réseaux SS7 différents.
ISUP (ISDN User Part) définit le
protocole pour établir, gérer et libérer les circuits
transportant la voix notamment sur le Réseau Numérique à
Intégration de Service (ISDN).
TUP (Telephone User Part) permet de fournir les
services de base sur des circuits analogiques.
TCAP (Transaction Capability Application Part)
offre les services d'invocation à distance.
Plusieurs applications utilisent les services de TCAP:
- INAP (Intelligent Network Application Part)
est un protocole permettant
l'exécution de services à valeur ajoutée
(réseau virtuel, carte prépayée, etc.).
- OMAP (Opération Maintenance and
Administration Part) offre un service de
gestion du réseau SS7.
- MAP (Mobile Application Part) offre le
service de mobilité du terminal ainsi que des services
supplémentaires tel que le transport des SMS via les canaux de
signalisation.
Lorsque l'usager est en cours de communication, les SMS sont
transmis sur le canal SACCH (Slow Associated Control Channel) sinon sur le
canal SDCCH (Stand-alone Dedicated Control Channel). Une fois sur l'interface
BSC- BTS, c'est le protocole LAPD( Link Acces Protocol on D channel) qui va se
charger du transport des SMS , et enfin sur l'interface BTS- MS le transport
sera effectué par le protocole LAPDm ( Link Acces Protocol on Dm
channel). [7]
V-1-2 SMPP (Short Message Peer to Peer)
Le protocole « Short Message Peer to Peer » (SMPP)
est un protocole conçu pour fournir une interface flexible de
transmissions des « Short Messages » entre un centre de message
(dénommé SMSC, Short Message Service Center) et un système
SMS d'application comme un serveur WAP Proxy Server, Email Gateway ou autre
type de Message Gateway [10]. En employant le protocole SMPP, un système
d'application SMS appelé « External Short Message Entity » ou
ESME, peut amorcer une connexion sur la couche application avec un SMSC sur une
connexion TCP/IP ou X.25 et peut permettre l'envoi et la réception de
SMS depuis et vers un SMSC comme l'indique la Figure V-16.
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Figure V-16 : Schéma d'une plateforme SMS qui
utilise SMPP
Le protocole SMPP est basé sur l'échange de
requêtes et réponses PDU (Protocol Data Unit) entre le ESME et le
SMSC sur un réseau TCP/IP sous jacent ou une connexion réseau
X.25.
Les messages échangés entre un ESME et un SMSC via
SMPP sont de 3 types :
· ESME Transceiver : Message envoyé
de l'ESME (Emission) au SMSC et du SMSC à l'ESME (Réception),
c'est le cas pour notre travail.
· ESME Transmitter : Message envoyé
de l'ESME (Emission) au SMSC.
· ESME Receiver : Message envoyé du
SMSC à l'ESME (Réception).
Description d'une session SMPP :
Une session SMPP entre un SMSC et un ESME est initiée
par l'ESME qui établit en premier une connexion réseau avec le
SMSC et ensuite édite une requête de connexion SMPP pour ouvrir
une session SMPP.
Un ESME souhaitant envoyer et recevoir des messages est requis
pour établir deux connexions réseaux (TCP/IP ou X.25) et deux
sessions SMPP (Transmetteur et receveur). Cependant, un ESME peut
décider établir une session SMPP Transmsceiver afin d'avoir une
seule connexion réseau.
Pendant une session SMPP, un ESME peut publier une série
de demandes à un SMSC et
recevra les réponses appropriées à chaque
demande depuis le SMSC. De même, le SMSC
peut publier des requêtes SMPP à l'ESME, qui devra
répondre en conséquence (voir la Figure
V-17).
La session SMPP peut être définie par ces
différents états :
OPEN : Un ESME a établi une connexion
avec le SMSC mais n'a pas encore publié sa requête.
BOUND_TX : Un ESME connecté a fait une
demande de connexion (ESME Transmitter) en publiant un bind_transmitter et
reçoit une réponse de la part du SMSC qui autorise sa
requête de connexion. Un ESME relié comme un Transmitter peut
envoyer des SMS à un SMSC qui ensuite vont être envoyés
à un portable ou un autre ESME. L`ESME peut aussi requêter,
remplacer ou annuler un message précédemment soumis.
BOUND_RX : Un ESME connecté fait une
demande de connexion (ESME Receiver) en publiant un bind_receiver et
reçoit une réponse de la part du SMSC qui autorise sa
requête de connexion. Un ESME relié comme un Receiver peut
recevoir des SMS d'un SMSC (l'origine d'envoi de message peut être un
portable, un autre ESME ou SMSC).
BOUND_TRX : Un ESME connecté fait une
demande de connexion comme un ESME Transceiver en publiant un bind_transceiver
et reçoit une réponse de la part du SMSC qui autorise sa
requête de connexion. Un ESME relié comme un Transceiver supporte
toutes les opérations supportées par un ESME Transmitter et un
ESME Receiver.
ESME connecté comme transceiver peut envoyer les SMS
vers un SMSC. Les SMS sont ensuite envoyés vers un portable ou vers un
autre ESME. Egalement, dans ce cas, l'ESME peut recevoir un SMS provenant d'un
portable, d'un autre ESME ou de SMSC lui même.
CLOSED : L'ESME est déconnecté du
SMSC et la connexion réseau est fermée. Le SMSC est alors
déconnecté de l'ESME.
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Figure V-17 : Exemple d'une session SMPP - type ESME
Transceiver
V-1-3 Le système SMC CDMA de CAMTEL
a- Présentation
Les SMCs (Short Message Center) utilisé dans le
réseau CAMTEL sont de marque INtess-CSMAXII développé par
Huawei Technologies (Compagnie chinoise). Ce système est conçu
avec le processus de séparation de services. Il peut être
divisé en trois couches telles que présentées à la
Figure V-18: service switching layer, service supporting layer
et le service implementing layer, comme présenté sur la figure
suivante.
Figure V-18: Digramme de la structure logique du
SMC
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La couche du service de commutation ou service
switching layer assure les fonctions de commutation et conversion des
signaux SS7 en signaux IP, et vice versa. Elle implémente l'accès
au service de contrôle des taches et offre ses services à la
couche supérieure.
La couche du support de service ou service supporting
layer, est la couche de support des services spécifiques. Elle
prend en compte les contraintes des services spécifiques aux courts
messages et les soumet à la couche de service de commutation.
La couche du service d'implémentation, service
implementing layer, implémente les applications de gestion des
courts messages.
b- Architecture du système SMC CDMA
Le système INtess-CSMAXII CDMA SMC est divisé en
plusieurs parties avec des différentes fonctions [12].
Figure V-19 : Architecture du système SMC
Signaling Gateway (TELLIN-USAU)
La passerelle de signalisation est localisée entre la
partie du réseau qui utilise la signalisation SS7 et le module des
processus internes du SMC utilisant le protocole TCP /IP. Elle
implémente et accomplie les processus nécessaires pour
l'interaction de signalisation entre le SMC et le MSC-HLR.
CTI (Computer and Telecommunication Integration)
Server
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Le serveur CTI (Computer and Telecommunication Integration)
transfert les messages entre la TELLIN-USAU et le MAP Server. Pour garantir la
régularité de la communication, le système peut adopter
deux CTI Servers.
MT (Maintenance Terminal) Server
Ce module est le centre d'authentification, de la gestion des
comptes et d'opérations de maintenance et de test du SMC (ce à
travers l'interface utilisateur MT Server Console). Il sert également
d'interfaçage entre la couche MAP et la couche TCAP de la signalisation
SS7.
MAP (Mobile Application Part) Server
Il convertit la signalisation MAP en un message du format
interne, et achemine ensuite le message vers le SMSC. Il est connecté au
serveur MT comme un client et traite la signalisation MAP comme une couche
supérieure du serveur MT. En même temps, il se connecte avec le
SMSC comme serveur concernant les courts messages. Il est directement
connecté au CTI Server comme un client, et exécute la
signalisation CDMA MAP sur la passerelle de signalisation. Le SMSC et le MAP
Server sont les composantes clés du système.
SMSC (Short Message Scheduling Center)
Il constitue le coeur du SMS. Il est responsable de l'envoi,
de la réception de l'acheminement et du stockage des courts messages. Il
se connecte à un autre système de SMS via le protocole Short
Message Peer-to-Peer protocol (SMPP) ou à un autre protocole interne au
réseau pour l'implémentation des services étendus.
infoX Integrated Gateway (Figure V-28)
C'est la passerelle qui va permettre de connecter le SMC de
CAMTEL au système de messagerie de MTN. Il sera détaillé
plus loin dans ce travail.
V-1-4 SMSC (Short Message Scheduling Center) a-
Définition du SMSC
Le SMSC est le « bureau de poste » du SMC. Il
fonctionne comme une plateforme d'enregistrement et de transfert (store and
forward platform) [12]. Il reçoit les messages venant des utilisateurs,
les analyse, les garde localement, et les fournit à leur destination
d'une façon sécurisée. Le SMSC utilise le protocole GSM/
IS-41MAP pour communiquer avec les
MSCs et les HLRs dans le réseau mobile. Typiquement, le
SMSC offre une variété de protocoles d'interfaces qui permettent
aux entités non mobiles d'envoyer des messages aux mobiles. Ceux-ci
incluent les protocoles du courrier électronique et d'Internet tels que
le SMTP (Simple Management Transfert Protocole) et le HTTP (Hyper-Text
Transfert Protocol) pour les interfaces E-mail et Web. Ils fournissent
également des protocoles des entités/applications externes des
messages courts comme le « Short Message Peer-to-Peer » (SMPP) et le
« External Machine Interface » (EMI) pour l'interfaçage et
l'interaction.
b- Architecture du SMSC
Le SMSC peut être relié à
différentes entités externes, ces liens
s'illustrent à la Figure V20. Il est relié au
réseau mobile à travers l'interface de l'unité de
signalisation SIU (Signaling Interface Unit) SS7 où est
implémenté le GMSC (Gateway MSC). Il peut utiliser trois types de
protocoles pour se connecter à l'entité externe des messages
courts (External Short Messaging Entity - ESME):
- Short Message Peer to Peer (SMPP), comme nous l'avons vu au
II-2;
- External Machine Interface (EMI) ;
- SEMA ou Open Interface Specifications (OIS).
Chaque interface utilise un émetteur pour transmettre
des messages et un récepteur pour recevoir des messages du SMSC. Tous
les deux peuvent être sur la même connexion (transceiver) ou chacun
utilise une connexion différente (émetteur et/ou
récepteur).Ils peuvent utiliser soit le protocole TCP/IP soit le
protocole X25 comme porteur.
Le SMSC se relie également aux systèmes
suivants:
- Système de facturation.
- Systèmes d'opération, d'administration et de
maintenance (OAM). - Système prépayé.
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Figure V-20 : Le contexte du SMSC
c- Les interfaces
- L'interface de l'unité de signalisation
(SIU)
Le SMSC communique avec le reste du réseau mobile en
utilisant le protocole GSM ou IS-41 « Mobile Application Part » (MAP)
à travers la signalisation SS7.
- Le système OAM
Il est formé d'un certain nombre d'interfaces qui
gèrent les systèmes d'opération, d'administration, et de
maintenance (OAM). Elles permettent à un opérateur de lancer,
configurer, et surveiller le SMSC en service dans un réseau
réel.
- Le système de facturation
Le SMSC fournit une interface de facturation qui aide
l'opérateur à charger ses abonnés pour l'utilisation du
service de message court.
d- Entité Externe des Messages courts « ESME
»
Les interfaces ESME permettent à des applications externes
non mobiles de se connecter avec le SMSC. Les opérateurs et les
fournisseurs de service utilisent les connections de l'entité externe
des messages courts pour fournir aux abonnés mobiles une
variété de services,
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tels qu'envoyer des mises à jour de nouvelles, des e-mails
de notification, des logos, des sonneries, etc.
- Le serveur récepteur ESME
Le récepteur manipule tout le trafic des messages
venant du SMSC vers le ESME. L'administrateur de SMSC définit une
adresse virtuelle de centre de service, et/ou une gamme des adresses qui
identifient le ESME. Le SMSC route tous les messages et les notifications
reçus selon l'adresse indiquée vers le ESME convenable à
travers la base de données, comme représenté sur la figure
ci-dessous:
Figure V-21 : Réception d'un SMS par un client
ESME
- Le serveur émetteur ESME
Le serveur émetteur ESME reçoit tous les messages
à diffuser du client ESME et les envoie au SMSC, comme le montre la
figure suivante :
Figure V-22: Emission d'un SMS par un client
ESME
- Les files d'attente du ESME
Le SMSC peut supporter 2 méthodes pour faire passer les
messages au récepteur ESME :
La base de données
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Cette méthode assure qu'aucun message n'est perdu en
cas de problèmes : les messages sont stockés dans la base de
données pour être délivrés au récepteur ESME
correspondant. Ceci est convenable dans le cas des applications à bas
trafic.
Les Files d'attente
Cette méthode s'est avérée utile pour des
applications en temps réel (comme les applications vote), où un
nombre énorme de messages devraient être manipulés dans une
période très courte. Elle est rapide et elle allège le
système de la charge inutile sur la base de données.
e- Gestion de messages
Ce document définit un message en tant qu'un des
événements suivants :Message court d'origine mobile (MO),
envoyé vers le SMSC ou Message court vers un destinataire mobile (MT)
envoyé par le SMSC.
- Les messages MO (Mobile Originating)
Le mobile d'origine écrit le SMS et l'envoie vers le
mobile destinataire. Le GMSC reçoit le message envoyé et le
transmet au SMSC. Celui-ci enregistre le SMS dans sa base de données
pour l'envoyer après au mobile destinataire. Un acquittement peut
être créé pour informer le mobile d'origine que le message
est reçu par le SMSC. Dans ce cas, si le MO ne reçoit
l'acquittement avant six secondes, le mobile affiche une erreur de transmission
par défaut.
Figure V-23: Message du MO vers le
SMSC
- Les messages MT (Mobile Terminating)
Le SMSC, ayant stocké le message reçu dans sa base
de données, commence l'opération
de transmission vers le destinataire. L'émetteur envoie le
message vers le GMSC, qui, à son
tour, l'envoie vers le mobile destinataire à travers
les canaux de signalisation. Alors le mobile récepteur envoie un
acquittement vers le SMSC pour confirmer qu'il a bien reçu le message.
Ayant reçu l'acquittement, le SMSC efface le message de sa base de
données.
Figure V-24 : Message du SMSC vers MT
f- Suivi et acquittement
Il est possible de demander à être
informé de la remise correcte ou de la non- remise d'un SMS par un
mécanisme d'acquittements. Le réseau peut ainsi délivrer
des acquittements permettant de suivre le cheminement du SMS
expédié :
- Acquittement de réception par le réseau :
message en transit.
- Acquittement de remise au destinataire : message reçu
par le mobile destinataire.
- Avis d'erreur lorsque le SMS n'a pu être transmis au
destinataire lors d'un essai du réseau : message en erreur, sera
réexpédié.
- Avis de non remise définitif à la fin du cycle
de tentatives d'expédition ou à l'expiration de la durée
de vie du SMS : message non remis.
g- Les transactions
Le SMSC contient plusieurs processus et des dizaines de files
d'attente qui entrent en jeu lors de la transmission de chaque message. La
figure ci-après illustre l'acheminement du message de l'émetteur
jusqu'au destinataire. Lors de son départ vers le mobile destinataire,
le message subit l'une des transactions suivantes :
-MO - MT
-MO - MO-ack -MT - MT-ack
-MO--MT
Le message envoyé du MO vers MT subit
consécutivement les actions suivantes (voir la Figure V-25)
:
1. Le mobile envoie le message court vers le GMSC.
2. Le GMSC capte le message et l'envoie vers le SMSC.
3. Le « SMSC RX Process » reçoit le SM et le
stocke dans la première file d'attente « RX MO Queue ».
4. Le message attend son tour dans la queue des messages
reçus. La discipline de service de cette file d'attente est FIFO (First
In First Out), c'est-à-dire les messages accèdent au service dans
l'ordre de leurs arrivées.
5. Le « SMSC RX MO Process » lit le SM de sa queue,
l'analyse et le remet dans une deuxième file d'attente « Messages
Queue ».
6. Il attend son tour de nouveau dans cette dernière file
où la discipline est toujours FIFO.
7. Le processus principal « SMSC Main Process » lit le
SM, le décompose de nouveau pour le mettre après dans une
dernière file d'attente « TX Queue ».
8. Stocké dans la dernière file d'attente, le
message subit une attente finale dans la queue d'émetteur.
9. L'émetteur prend le message de sa queue et l'envoie
vers le GMSC. L'émetteur est muni d'un régulateur configurable de
trafic qui peut régler le nombre des messages envoyés vers le
GMSC.
10. Ce dernier utilise les canaux de signalisation de nouveau
pour délivrer le message au destinataire.
Durant tout son trajet, le SMS subit 3 attentes
consécutives dans 3 types de files d'attente dans le SMSC : 1. « RX
MO Queue », 2. « Messages Queue »et 3. « TX Queue »
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FigureV-25 : - MO MT livraison réussie avec la
première tentative
- MO - MO-ack
Comme déjà expliqué, le mobile d'origine
doit obligatoirement recevoir un acquittement de son message durant un temps
bien déterminé pour ne pas afficher une erreur de transmission.
Les actions suivantes seront concernées par ce type de transaction.
1. Le mobile envoie le message court vers le GMSC.
2. Le GMSC capte le message et l'envoie vers le SMSC.
3. Le « SMSC RX Process » reçoit le SM et le
stocke dans la première file d'attente « RX MO Queue ».
4. Le message attend son tour dans la queue des messages
reçus. La discipline de service de cette file d'attente est FIFO,
c'est-à-dire les messages accèdent au service dans l'ordre de
leurs arrivées.
5. Le « SMSC RX MO Process » lit le SM de sa queue,
l'analyse et le remet dans une deuxième file d'attente spécifique
pour les acquittements« MO Ack Queue »
6. L'acquittement attend son tour dans cette dernière
file où la discipline est toujours FIFO.
7. L'émetteur prend le message de sa queue et l'envoie
vers le GMSC. Il n'y a aucune contrainte sur le taux d'acquittements
envoyés par l'émetteur puisque ce genre de message a une grande
priorité sur d'autres types de messages. Mais la capacité des
liens sera prise en considération dans ce cas là. Un simple
calcul nous donne le taux maximal que peut supporter l'émetteur.
8.
Le GMSC, à son tour, l'envoie vers le mobile
d'origine.
Dans ce cas, le message passe par 2 files d'attente :
1. « RX MO Queue »
2. « MO Ack Queue »
- MT - MT-ack
Le SMSC doit recevoir un acquittement de la part du mobile
destinataire pour pouvoir effacer le message de sa base de données et
laisser par suite de la place pour d'autres messages. Les actions suivantes
seront le sujet ce type de messages.
1. Ayant reçu le message, le destinataire crée
l'acquittement MT-ack et l'envoie vers le GMSC.
2. Le GMSC capte le message et l'envoie vers le SMSC.
3. Le « SMSC RX Process » reçoit le SM et le
stocke dans la seule file d'attente pour ce type de message « RX MT Queue
».
4. L'acquittement attend son tour dans cette file où la
discipline de service est FIFO.
5. Et Finalement, le « SMSC RX MT Process » le prend,
le vérifie et efface le SMS correspondant de sa base de
données.
L'acquittement MT-ack passe par une seule file d'attente qui est
la « RX MT Queue ».
L'analyse de ce type de message est très important afin
d'améliorer la performance du SMSC, car le SMS ne sera jamais
effacé de la base de données avant la réception du MTack.
Par suite le système ne peut pas le remplacer par un nouveau message.
h- Mécanisme de contrôle de
surcharge
- Anti-spamming
Pour diminuer la charge du trafic, le SMSC est muni d'un
système « anti-spammning ». Ce système connu dans le
monde des courriers électroniques, limite le nombre des messages
envoyés à un seul destinataire et bloque ainsi tous les messages
qui excèdent cette limite.
- Régulation de la sortie
Le SMSC est muni d'un régulateur de sortie qui
empêche de surcharger les liens de signalisation. Cette régulation
dépend du type de message envoyé : les acquittements auront une
priorité sur d'autres types de messages.
- La protection de l'entrée
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S'il y a un trafic de MO que le SMSC ne peut pas manipuler,
les messages sont stockés dans une file d'attente jusqu'à une
certaine limite. Quand la file d'attente se remplit, les messages
supplémentaires entrants sont rejetés. Ceci assure que le SMSC
fonctionne à sa capacité maximale.
V-2 Analyse du problème
L'idéal dans cette partie du travail étant
d'assurer l'échange des SMS entre les utilisateurs de CAMTEL et ceux de
MTN, ceci passe nécessairement par la configuration d'une interconnexion
dédiée au transport des SMS entre les deux opérateurs.
Nous nous sommes intéressés en particulier à
l'interfaçage de cette liaison dans le réseau de CAMTEL en nous
appuyant sur le protocole SS7 d'une part et le protocole SMPP d'autre part pour
l'implémentation du service SMS.
V-3 Essai de solution
Afin de résoudre le problème d'échange de
SMS entre CAMTEL et MTN, nous proposons deux architectures possibles suivant le
protocole utilisé.
V-3-1 Transfert des SMS via le protocole de signalisation
SS7
Interconnecter CAMTEL à MTN par le système de
signalisation SS7 implique le raccordement des CTNs de CAMTEL sur les noeuds
d'interfaçage de MTN suivant la (Figure V-26). Les
messages transiteront par les noeuds d'interconnexion des deux réseaux
via l'application MAP.
: Lien de trafic
: Lien de signalisation SS7
Figure V-26 : Transfert de SMS par la signalisation
SS7
Un court message (SM) émis depuis un terminal CTPhone par
exemple suit les itinéraires et utilise les protocoles suivants :
BSS :
- Le SM est acheminé sur l'interface MS-BTS (Base
Transceiver Station) par le protocole LAPDm.
- Il est ensuite acheminé sur l'interface BTS-BSC (Base
Station Controller) par le protocole LAPD.
NSS :
- Interfaces BSC-MSC- UMG : Le SM est acheminé sur les
interfaces directement associées au coeur du réseau par le
protocole SS7.
Interfaces UMG-USAU : SS7
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Interface USAU-SMC : TCP/IP. En effet, un message doit d'abord
passer par le centre de messagerie, subit tous les traitements
nécessaires (facturation, stockage...) avant de rentrer dans l'UMG et
continuer son itinéraire.
Interface UMG-CTN-Noeud d'interconnexion de MTN : SS7
Une fois dans le noeud d'interconnexion de MTN, le SM suit le
même principe que celui utilisé dans le réseau CAMTEL
jusqu'au MS de MTN.
Cette solution est moins coûteuse, car CAMTEL dispose
déjà d'une interconnexion avec MTN via les CTN. Cependant, elle
devient moins avantageuse et plus onéreuse quand il faut penser à
sa configuration, sa maintenance et son exploitation à long terme,
notamment l'implémentation des nouveaux services.
Par exemple, l'intégration de l'interconnexion des
nouveaux services à l'instar des MMS (version évoluée des
SMS permettant le transport des données de taille nettement plus grande)
n'est pas aisée avec cette solution.
Le système SS7 est très complexe à
manoeuvrer, d'où sa configuration très fastidieuse. Les
opérations de maintenance et de test du système n'en sont pas du
reste.
Nous avons également vue au troisième chapitre que
le système SS7 est très sensible aux défauts du
réseau. A cet effet, il tombe facilement en panne.
V-3-2 Transfert des SMS par le protocole SMPP
Une autre option est de connecter les plates formes SMCs de
MTN sur ceux de CAMTEL via le protocole SMPP/TCP-IP comme le montre la
Figure V-27. Le SMC est connecté au MSC via une Gateway de
signalisation SS7, l'USAU (Universal Signaling Acces Unit) qui assure la
conversion des signaux IP en signaux SS7 et réciproquement. Le transport
des SMs se fera donc par le protocole IP.
: Lien de communication par IP
Figure V-27: Transfert de SMS via le protocole
SMPP
Le message est acheminé entre les différents
éléments (SMCs, SMCs Gateway, routeurs et firewalls)
reliés par le lien IP sans passer par les noeuds d'interconnexion
préexistants.
Sur l'interface MS-BSS-NSS, un SM émis par MS utilise le
même principe que dans le cas précédent.
Cette solution bien que plus coûteuse (un firewall et un
routeur étant nécessaires) regorge beaucoup d'avantages :
Nous avons une meilleure bande passante (10 000 SMS/ minute
à un instant donné). De ce fait, cette solution est mieux pour la
configuration en fonction de la future croissance de la demande.
C'est une solution plus adaptée à
l'intégration des nouveaux services, notamment le MMS et la migration
vers les NGN (Next Generation Network).
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La configuration des MSCs n'est pas nécessaire et
l'acheminement du message est plus direct.
En outre, les opérations de maintenance et de test dans le
réseau sont souples.
Le TCP/IP dédié à la connexion des SMS peut
utiliser plusieurs protocoles IP SMS. Les SMCs de CAMTEL supportent le
protocole SMPP.
Les passerelles SMS sont des interfaces d'échange des
messages entre les différents réseaux. infoX-SMS GW est celle que
nous proposons pour la communication entre les SMCs de Camtel et les SMCs de
MTN. Elle est développée par Huawei Technologies. infoX
integrated gateway se connecte aux SMCs via le protocole SMPP.
Figure V-28: Contexte d'infoX-SMS GW
|
Performances d'infoX-SMS GW [12]
|
|
|
·
|
Capacité maximale de traitement des messages :
|
5000/sec.
|
|
·
|
Stockage maximal de messages :
|
5000000
|
|
·
|
Nombre maximal de ports SGIP/SMPP :
|
1000
|
|
·
|
Nombre maximal de numéros d'accès au SMC :
|
64
|
|
·
|
Nombre maximal de voies routables :
|
5000
|
·
Taille maximal d'un SM supporté par le système :
252 bytes
Les routeurs et les firewalls
-Les pare-feux
Un firewall ou pare-feu est un équipement réseau
utilisé à l'entrée d'un réseau pour bloquer les
sorties ou les entrées des paquets non autorisés. La
difficulté se situe au niveau de la reconnaissance des paquets à
accepter ou à rejeter. Il est possible de travailler de deux
façons :
y' Interdire tous les paquets sauf ceux appartenant à une
liste prédéfinie
y' Accepter tous les paquets sauf ceux appartenant à une
liste prédéfinie
Nous proposons l'utilisation de la première
méthode qui permet l'interdiction de tous les paquets à
l'exception des paquets authentifiés, car la seconde est plus dangereuse
lorsque que tous les ports sont ouverts. Une attaque en cas d'utilisation de la
deuxième méthode ne peut être évitée tant
qu'elle n'utilise pas les accès interdits.
- Les routeurs
Les routeurs sont utilisés pour router les paquets de
données entre des réseaux IP différents. Ils fournissent
deux types d'interfaces de communication, l'interface série et
l'interface Ethernet. L'interface série est utilisée pour les
connexions entre routeurs à travers un câble série, alors
que l'interface Ethernet est utilisée pour les connexions entre
terminaux (ou commutateurs) via les paires de cuivre torsadées ou les
paires coaxiales. La connexion des routeurs nécessite qu'on
définisse la fréquence d'horloge. La configuration est faite
à travers une console et les éléments importants à
configurer sont divisés en deux groupes : les paramètres et les
interfaces de routage. On peut définir un routage statique ou dynamique.
Concernant le routage statique, on doit attribuer une adresse de réseau,
le masque et l'adresse du prochain noeud. Alors que pour le routage dynamique,
il suffit juste d'attribuer une adresse réseau.
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Chapitre VI : RESULTATS
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VI-1 Architecture finale d'interconnexion
Figure V-29 : Architecture finale de transfert des
SMS
VI-1-1 Configuration de la connexion entre infoX- SMS GW et
SMSC
VI-1-1-1Configuration d'un compte pour la connexion de
infoX- SMS GW au SMSC
infoX-SMS GW doit être authentifié par le SMSC
parcequ'il est pris en compte dans le SMSC comme un client. infoX-SMS GW peut
utiliser un compte avec l'autorisation d'envoyer des SMs, un compte avec
l'autorisation de recevoir des SMs. Le tableau ci- dessous décrit la
configuration des principaux attributs des comptes dans le SMSC.
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Tableau VI-2: Configuration de compte dans un SMSC
Quand infoX-SMS GW se connecte au SMSC, une interface se
crée automatiquement et est allouée à ladite connexion.
VI-1-1-2 Configuration d'un compte pour la connexion du
SMSC à infoX-SMS GW
Premièrement nous devons créer un compte pour
connecter le SMSC à l'infoX-SMS GW (Il est recommandé que le nom
du compte utilisé soit le même que celui utilisé pour
connecter infoX-SMS GW au SMSC tel que créé dans le SMSC). En
suite ajouter une interface d'accès au SMSC via le compte. Le tableau
suivant décrit les principaux attributs du compte sur infoX-SMS GW.
Tableau VI-3: Configuration d'attributs d'un compte
sur infoX-SMS GW
Tableau VI-4: Configuration d'attributs d'interface
sur infoX-SMS GW
Il est à préciser que le mot de passe du compte
doit correspondre à celui crée dans le SMSC et l'adressage doit
être constitué de l'adresse IP et du numéro du port de
SMSC.
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7 74
VI-1-1-3 Création des routes au SMSC sur infoX-SMS
GW
Lorsque les SMs à envoyer au SMSC accèdent
à l'infoX-SMS GW, infoX-SMS GW cherche la table de routage
correspondante aux adresses de destination, ensuite distribue les SMs aux
interfaces pris en compte dans le SMSC. Ensuite, les SMs sont envoyés au
SMSC. La création sur infoX-SMS GW d'une route entre le SMSC et
infoX-SMS GW pour router le SM se fait via l'adresse de destination 12345, et
dans le compte SmcIF_S. Les principales étapes de création sont
les suivantes :
1 Sélectionner le compte SmcIF_S, qui est utilisé
pour l'envoi des messages de infoX-
SMS GW au SMSC, dans la fenêtre de gestion du compte.
2 Faire le click droit sur ce compte puis sélectionner
«Add Access Address»dans le
menu. La fenêtre «Add Access Address»
apparaît.
3 Taper l'information de routage du tableau suivant.
Tableau VI-5: Route entre l' infoX-SMS GW et le
SMSC
.
VI-1-2 Configuration de la connexion entre le SP
(Services Provider) et infoX-SMS GW
Notons que le SMC de MTN est considéré comme le
SP. Nous devons d'abord créer un compte pour le SP, car il a besoin d'un
nom de compte et d'un mot de passé pour accéder à
infoX-SMS GW. En suite, nous devons configurer une route pour le SP afin que
celui-ci puisse transférer les SMs au SP.
VI-1-2-1 Ajout d'un compte sur infoX-SMS GW pour la
connexion du SP
Comme un client, un SP initie une connexion avec infoX-SMS GW.
Un compte sur infoX-SMS GW pour le SP est nécessaire et l'interface sera
automatiquement crée par infoXSMS GW pour la connexion. Un compte de SP
dans infoX-SMS GW se fait via le protocole
SMPP, ce par l'ouverture du numéro du port 5018 dans le
site de infoX-SMS GW. Les étapes de création sont les suivantes
:
1- Créer un compte SP dans infoX-SMS GW
Tableau VI-6: Création d'un compte SP sur
infoX-SMS GW
2- Après création du compte avec succès
dans infoX integrated gateway, nous pouvons, comme on peut le voire sur le
tableau VI-7, afficher les attributs d'interface sur la MT
console.
Tableau VI-7: Attributs sur interface infoX-SMS
GW
VI-1-2-2 Configuration d'une route de infoX-SMS GW au
SP
La route est implémentée à travers
l'adresse d'accès d'un compte. L'adresse d'accès contient
l'adresse de destination, l'adresse d'origine, la taille de l'adresse de
destination, la taille de l'adresse d'origine, le PID et le nom du compte.
Après la soumission d'un SMS à infoX-SMS GW, ce dernier cherche
la liste de l'adresse d'accès propre au PID et l'adresse de destination,
trouve le compte du routage de l'enregistrement correspondant, ensuite envoie
le SMS à l'interface de routage.
Pour ce qui est du SP local, la délivrance d'un SMS
nécessite la configuration d'une route entre infoX-SMS GW et ledit SP.
Les étapes de configuration dans ce cas sont les suivantes :
1-
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76
Entrer la liste d'adresses d'accès du compte.
Sélectionner le compte SP dans la fenêtre Windows du MT console.
Faire le clic droit sur SP, ensuite sélectionner [Maintain
Access Address/Access Address List] dans menu.
2- Faire le click droit sur Access Address
List, ensuite sélectionner Add Access Address
dans le menu. La boite de dialogue d'ajout d'adresses apparaît.
3- Taper l'information d'adresses d'accès du compte. Les
principaux paramètres figurent dans le tableau ci-dessous.
Tableau VI-8: Configuration à un instant
donné de la route de infoX-SMS GW à SP
4- Cliquer sur <Submit> pour ajouter
l'information de routage à Add to List.
5- Cliquer sur <OK> pour sauvegarder
cette information d'adresses d'accès.
Dans cet exemple, infoX-SMS GW trouve le SMS (l'adresse de
destination est 23456 et la taille d'adresse est 8), puis l'adresse de
destination correspondante et le compte SP de routage, enfin envoie le SMS
à une interface de ce compte.
VI-2 Flot du SMS entre CAMTEL et MTN
|
CsoftMSC SMSC (CAMTEL) infoX-SMS GW
|
SMC Gateway (MTN)
|
SMSC (MTN)
|
1: Submit an SM
|
2:
|
3: SM submission
|
3: DELIVER_SM
|
acknowledgement
|
|
(SMPP)
4: DELIVER_SM_REP
(SMPP) 5: Forward
6: Forward_Rep
7: SUBMIT_SM
9: Forward
10: Forward_Rep
8: SUBMIT_SM_Rep
Figure VI-30 : flot du SMS entre CAMTEL et
MTN
(1,2,) : Le réseau CAMTEL envoie un SM vers un
numéro de destination qui est celui du réseau MTN. Après
la réception du SM, le SMSC de CAMTEL envoie un accusé de
réception à son MSC.
(3,4) : Lorsque le SMSC de CAMTEL juge que le numéro de
destination est celui d'un autre
opérateur, il achemine le SM
à la passerelle de messagerie infoX-SMS GW à travers
la
commande « DELIVER SM » du protocole SMPP. infoX-SMS GW lui
renvoie ensuite
_
l'accusé de réception.
(5, 6) : infoX-SMS GW achemine ensuite ce SM vers la
passerelle de messagerie de MTN (SMC Gateway). Après la réception
du SM, le SMC Gateway délivre un accuse de réception («
Forward_Rep acknowledgement ») à infoX-SMS GW.
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1 78
(7, 8, 9,10): Le SMC Gateway de MTN envoie le SM à son
SMSC. Après le succès ou l'échec de la délivrance,
le SMC utilise le message reçu, pour enregistrer le statut de l'envoi du
message, envoie ensuite le rapport à infoX-SMS GW et enregistre
l'origine du SM avant de l'envoyer au mobile destinataire.
VI-3 coût de la solution
Firewall: 50.000 Fcfa Routeur: 200. 000
Fcfa
SMC Gateway software: 700.000 Fcfa
Total = 850.000 Fcfa
Les coûts des équipements dont CAMTEL est en
possession ne sont pas mentionnés.
VI-4 Conclusion et Perspectives
L'objectif de ce travail était de proposer une
architecture de mise en place d'un système d'interconnexion entre CAMTEL
et MTN, dans le cadre d'échange des SMS. Nous avons
procédé à une étude détaillée des
différents systèmes en présence, ensuite
dimensionné et implémenté un système permettant de
mettre en oeuvre ladite interconnexion. C'est un travail somme toute novateur
qui présentera un intérêt certain au réseau de
CAMTEL en ce qui concerne l'échange des SMS avec MTN. Sa mise en oeuvre
à l'état actuel ne demande pas des ressources financières
très importantes. Il nous semble donc urgent que CAMTEL se penche
d'avantage sur les possibilités d'implémentation et
d'amélioration de l'architecture d'interconnexion à laquelle nous
sommes parvenus afin d'en exploiter et de garantir la fiabilité du
système. Puisse l'entreprise CAMTEL mettre effectivement sur pied cette
interconnexion pour permettre d'affiner nos résultats et surtout
étendre cette interconnexion avec l'inclusion d'autres services à
l'instar de l'échange des MMS (Multimedia Messaging Service) qui est une
version améliorée des SMS permettant de transmettre des messages
plus longs et au contenu riche, comme des messages vocaux, et qui
n'était pas intégré dans le présent projet.
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80
Conclusion générale
Notre travail a consisté à étudier
l'interconnexion du réseau CAMTEL au réseau MTN et d'en proposer
quelques esquisses de solution aux limites de cette interconnexion en vue de
son optimisation. Il s'est avéré que cette interconnexion bien
que fonctionnelle est sujette à une saturation des circuits de
communication, aux défauts de signalisation et aux
irrégularités techniques. A ces problèmes, nous avons
présenté quelques approches de solution. Nous avons par la suite
proposé une architecture d'interconnexion entre les deux réseaux
dans le but d'échange des SMS.
A l'heure actuelle, il existe déjà trois
sociétés de téléphonie au Cameroun, qui sont
CAMTEL, MTN Cameroon et ORANGE Cameroun. De nombreux autres continueront de
s'installer. Et la façon dont le réseau d'un opérateur
sera interconnecté à l'architecture du réseau d'un autre a
des incidences très importantes sur la qualité de service fournie
à un usager. Afin de rentabiliser leurs entreprises, les
autorités compétentes et différents opérateurs se
doivent de prendre des décisions importantes, après concertation,
sur l'emplacement des points d'interconnexion, les techniques d'interconnexion,
les protocoles et des interfaces à utiliser.
Nous ne prétendons pas évidement d'avoir
balayé tous les domaines sur les problèmes d'interconnexion entre
les réseaux CAMTEL et MTN. Néanmoins, aux limites
évoquées, des esquisses d'amélioration ont
été proposées. Nous pensons que cette amélioration
peut avoir comme impact socio- économique résultant,
l'accroissement du parc d'abonnés de CAMTEL et par conséquent des
bénéfices financiers importants dans l'entreprise. Ce travail
effectué dans le cadre de notre mémoire, n'est qu'une partie
à une succession d'autres travaux. A cet effet, il reste ouvert à
toute contribution significative à une amélioration future.
Références bibliographiques Documents
:
[1]P.CLERC, P.XAVIER, principes fondamentaux des
télécommunications, Paris, Ellipses/édition marketing S.A,
1998. Pages 55, 56,68
[2]J.CLAVIER, G.COFFINET, M.NIQUIL, F.BEHR théorie et
technique de la transmission des données, Paris, Masson, 1977. Page
34
[3]R.PARFAIT, paysage des réseaux de
télécommunications, Paris, Masson et CENT- ENST, 1997. Page 77
[4]Manuel sur la réglementation des
télécommunications, Edité par Hank Intven McCarthy
Tétrault/UIT : Module 3, Pages 3, 4, 20,21
[5]Les nouvelles de l'ART « Magazine d'informations et
d'analyses de l'ART Cameroun ». De Mars 2005. Pages 5, 11,12
[6]Catalogue d'interconnexion de CAMTEL 2008.
Sites web :
[7] http : //
www.wikipedia.org/map
[8] http : //
www.huawei.com/gateways/infox-gw
[9] http : //
www.huawei.com/SS7
[10] http : //
www.huawei.com/SMC+SMPP
[11] http : //
www.ifrance.com/interconnexion
[12] Http: //
www.google.fr/cdma training
[13] http : //
www.eif.ch/techniques de
multiplexage
[14] http : //
www.
www.lets.africa-web.org/SS7
[15] http : //
www.yahoo.fr/concepts du
réseau GSM
[16]
http : //
www.camtel.cm/annuaire
2008
OPTIMISATION D'INTERCONNEXION DU RESEAU CAMTEL AU RESEAU
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82
Annexe : Extrait du catalogue d'interconnexion de
CAMTEL
EXTRAIT DU CATALOGUE D'INTERCONNEXION DE
CAMTEL
Le catalogue d'interconnexion de CAMTEL couvre les offres
d'interconnexion suivantes:
· Le service d'acheminement du trafic commuté,
· Les prestations des liaisons de raccordement,
· Les services et fonctionnalités
complémentaires,
· La Co-localisation et le partage des infrastructures.
Chaque accord d'interconnexion avec CAMTEL fera l'objet d'une
convention d'interconnexion décrivant les modalités techniques et
financières des prestations offertes. Il est entendu que :
- Les tarifs donnés dans ce catalogue s'entendent hors
taxes.
- Les frais d'accès aux offres ou services sont ceux en
vigueur à la date de leur mise à disposition.
1- Les offres des trafics commutés, des interfaces et
protocoles de Signalisation
Les offres des trafics commutés
Trois niveaux d'accès au réseau CAMTEL sont
proposés aux Opérateurs de Réseaux Ouverts au Public
(ORTOP) :
- Accès à un commutateur d'abonnés (Local
Intra CAA) ;
- Accès à un ensemble de commutateurs de transits
nationaux et régionaux (CTN) - Accès à un ensemble de
commutateurs internationaux (CTI)
L'offre de transit simple permet
d'écouler le trafic d'interconnexion direct afin d'atteindre tous les
abonnés de CAMTEL situés à l'intérieur d'une seule
zone de transit en traversant un seul centre de transit
L'offre de double transit permet
d'écouler le trafic d'interconnexion directe afin d'atteindre tous les
abonnés de CAMTEL situés à l'extérieur d'une zone
de transit donnée en traversant au moins deux centres
de transit.
Les interfaces
La liaison de raccordement sera composée d'un ensemble de
liens 2Mbit/s. L'interface de
raccordement répond aux recommandations UIT-T G703, CEPT
2Mbit/s, 120 Ù symétriques. Les
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RESEAU MTN CAMEROON ET PROPOSITION D'UNE ARCHITECTURE D'ECHANGE
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ii
procédures d'alerte, de signalisation, de localisation des
défauts et d'intervention sont définies dans la convention
d'interconnexion entre CAMTEL et l'ORTOP.
Les protocoles de signalisation
· Le système de signalisation R2 (Recommandation
UIT-T N° Q.400-Q.490 Spécification of Signalling System R2)
à impulsion dans les centraux numériques locaux de Douala,
Yaoundé et Garoua.
· Le système de signalisation N° 7 TUP
(Recommandation UIT-T N° Q.700- Q.716 Introduction of CCITT Signalling
System N°7) ; (Recommandation UIT-T N° Q.721-Q.766 functional
description of the Signalling System N°7 Telephone User Part (TUP)) dans
le CIA de Douala et le CTI de Yaoundé,
· Le système de signalisation N°7 ISUP
(Recommandation UIT-T N° Q.761- Q.764 1992 Specifications of ISDN User
Part) dans les CTN2 de Yaoundé et de Douala, dans les centraux locaux de
Yaoundé centre, Douala Akwa, Garoua, Ebolowa, Douala Bépenda et
Buea.
L'ouverture d'une liaison avec un ORTOP sera
précédée par une série de tests de validation et de
compatibilité conformément aux dispositions réglementaires
et à la convention d'interconnexion.
Organisation des faisceaux d'interconnexion
La capacité de raccordement est définie pour
chaque PIRO auquel l'opérateur souhaite se raccorder. L'unité de
base est le lien 2Mbit/s et le mode d'exploitation par faisceau bidirectionnel
est celui retenu pour l'interconnexion avec le réseau CAMTEL.Un ORTOP
s'interconnectant au réseau de CAMTEL est responsable du dimensionnement
des liaisons d'interconnexion nécessaires pour écouler son trafic
vers le réseau de CAMTEL. De même, CAMTEL est chargé du
dimensionnement de ses liaisons en direction de l'ORTOP L'ouverture d'une
liaison avec un ORTOP sera précédée par une série
de tests de validation et
de compatibilité conformément aux dispositions de
la convention d'interconnexion et d'acheminement des appels vers les services
d'urgence, de la sécurité et de la police.
2- Tarifs d'acheminement du trafic commuté
Trafic national
Partie fixe:
Un (01) BPN (Bloc Primaire Numérique) coûte
1 500 000 FCFA/AN.
Ce tarif ne s'applique pas aux ORTOP qui, pour les mêmes
infrastructures, factureraient à CAMTEL un tarif plus
élevé que celui ci-dessus.
Partie variable :
|
TYPE D'ACCES
|
TARIFS Heures
Pleines (07h00-
20h59min)
|
TARIFS Heures Creuses
|
|
- jours ouvrables :21h 00 à 6h59 min ;
- samedi à partir de 13h00 ; -
dimanche et jours fériés : de 0h 00 à 23h 59
|
|
Accès terminal à un centre
d'abonnés (Local intra-CAA)
|
13,00FCFA HT
|
11,12FCFA HT
|
|
Accès à un seul centre de transit (simple
transit)
|
50,00FCFA HT
|
44,48FCFA HT
|
|
Accès à un ensemble de centres de transit (double
transit)
|
66,00FCFA HT
|
56,45FCFA HT
|
|
Transit international départ (hors
quote-part destination)
|
25,00FCFA HT
|
25,00FCFA HT
|
|
Transit national (hors quote-part
destination)
|
28,00FCFA HT
|
28,00 FCFA HT
|
Tarif du trafic national, partie
variable
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iv
La partie variable des tarifs d'interconnexion, fonction de la
durée des communications fera l'objet d'une facturation à la
seconde.
Trafic international
CAMTEL négociera au cas par cas avec les
Opérateurs étrangers d'une part, et avec les ORTOP, d'autre part,
les quotes-parts à appliquer pour l'acheminement de ce trafic en
départ et en arrivée.
Les conventions entre CAMTEL et les ORTOP détermineront
les quotes-parts à appliquer dans chaque cas.
3- Prestations des liaisons de raccordement
Pour tout ORTOP, CAMTEL propose une offre de liaison de
raccordement à un PIRO. La liaison de raccordement est le support de
transmission qui permet à l'ORTOP d'écouler son trafic
d'interconnexion vers un PIRO de CAMTEL. CAMTEL garantit une qualité de
service sur la liaison de raccordement identique à celle de son propre
réseau.
Liaisons louées
Pour permettre aux ORTOP de relier les différents noeuds
de leurs réseaux, CAMTEL offre six types de liaisons louées qui
sont:
Type de liaison louée
|
Qualité
|
Types de
signalisation
|
Débits
|
|
Liaison interurbaine
|
Numérique
(FH ou FO)
|
Toutes
|
2Mbp/s
|
|
Liaison terminale
|
Numérique
(FH ou FO)
|
Toutes
|
2Mbp/s
|
|
Liaison de bout en bout
|
Numérique
(FH ou FO)
|
Toutes
|
2Mbp/s
|
|
Liaison urbaine
|
Numérique
(cuivre ou FO)
|
Toutes
|
2Mbp/s
|
|
Liaison satellitaire
|
Numérique
|
Toutes
|
2Mbp/s
|
|
Liaison câble sous-marin
|
Numérique
(FO)
|
Toutes
|
2Mbp/s et plus
|
Types de liaisons louées
Les services satellitaires
Les offres de services satellitaires seront définies en
fonction des débits, caractéristiques techniques de l'antenne de
réception, du satellite, de la bande de fréquence utilisée
et du fournisseur du segment spatial.
Les services fibres optiques par câbles sous
marin (SAT3/WASC/SAFE)
Le câble sous-marin à fibres optiques SAT3/WASC/SAFE
permet à CAMTEL d'offrir aux ORTOP et pour chaque demi-circuit ou
circuit complet, un débit de 2Mpbs ou supérieur.
4- Tarifs des prestations des liaisons de raccordement
Liaisons interurbaines
|
Tarif par lien 2 Mbit/s
En FCFA HT
|
|
Frais d'accès au service
|
1.500.000
|
|
Coût fixe annuel
|
1.500.000
|
|
Coût en fonction de la distance
|
100.000/km
|
Tarifs des liaisons interurbaines
Liaisons urbaines
|
Tarif par lien 2 Mbit/s En FCFA HT
|
|
Frais d'accès au service
|
1.200.000
|
|
Partie Fixe
|
3.000.000
|
|
Liaison de longueur = 10 km
|
Partie Variable
|
110.000/km
|
|
Liaison de longueur > 10 km
|
Partie Fixe
|
3.000.000
|
|
(Longueur Max 50 km)
|
Partie variable
|
100.000/km
|
Tarifs des liaisons urbaines
OPTIMISATION D'INTERCONNEXION DU RESEAU CAMTEL AU RESEAU
MTN CAMEROON ET PROPOSITION D'UNE ARCHITECTURE D'ECHANGE
DES « SMS »
Mémoire de fin de cycle réalisé
par BADOUET Gilles Rubens ESMT 2007- 2008
vi
Liaison de bout en bout
|
Tarif par lien 2Mbits/s en FCFA HT
|
|
Frais d'accès au service
|
1.200.000
|
|
Liaison de longueur = 10Km
|
Partie fixe : 3.600.000
Partie variable : 120.000/Km
|
|
Liaison de longueur > 10 Km (longueur Max 50
Km)
|
Partie fixe : 4.000.000
Partie variable : 120.000/Km
|
Tarifs des liaisons de bout en bout
Liaison terminale
|
Tarif par lien 2 Mbit/s En FCFA HT
|
|
Frais d'accès au service
|
1.500.000
|
|
Coût fixe annuel
|
3.000.000
|
|
Coût en fonction de la distance
|
130.000/km
|
Tarifs de la liaison terminale
Tarifs des liaisons internationales
-Tarifs des liaisons par câble à fibre
optique sous-marin (SAT3) en FCFA
Destination de Douala à:
|
2Mbps
|
34 Mbps
|
45 Mbps
|
155 Mbps
|
|
Afrique du sud (Cape)
|
3
|
560
|
480
|
39
|
165
|
280
|
42
|
725
|
760
|
85
|
451
|
520
|
|
Afrique du sud (Durban)
|
5
|
181
|
680
|
56
|
998
|
480
|
62
|
180
|
160
|
124
|
360
|
320
|
|
Angola (Cacouaco)
|
2
|
579
|
920
|
28
|
379
|
120
|
30
|
959
|
040
|
61
|
918
|
080
|
|
Bénin (Cotonou)
|
2
|
200
|
240
|
24
|
202
|
640
|
26
|
402
|
880
|
52
|
805
|
760
|
|
Cote d'Ivoire (Abidjan)
|
2
|
579
|
920
|
28
|
379
|
120
|
30
|
959
|
040
|
61
|
918
|
080
|
|
Espagne (Chipiona)
|
4
|
260
|
480
|
46
|
865
|
280
|
51
|
125
|
760
|
102
|
251
|
520
|
|
Gabon (Libreville)
|
2
|
010
|
400
|
22
|
114
|
400
|
24
|
124
|
800
|
48
|
249
|
600
|
|
Ghana (Accra)
|
2
|
335
|
760
|
25
|
693
|
360
|
28
|
029
|
120
|
56
|
058
|
240
|
|
Ile Maurice (Baie Jacobé)
|
5
|
576
|
480
|
61
|
341
|
280
|
66
|
917
|
760
|
133
|
825
|
520
|
|
Inde (Cochin)
|
7
|
133
|
280
|
78
|
466
|
080
|
85
|
599
|
360
|
171
|
198
|
720
|
|
Malaisie (Penang)
|
7
|
133
|
280
|
78
|
466
|
080
|
85
|
599
|
360
|
171
|
198
|
720
|
Nigeria(Lagos)
|
2
|
145
|
920
|
23
|
605
|
120
|
25
|
751
|
040
|
51
|
502
|
080
|
|
Portugal(Sessimbra)
|
5
|
019
|
280
|
55
|
212
|
080
|
60
|
231
|
360
|
120
|
462
|
720
|
|
Réunion(St paul)
|
6
|
699
|
840
|
73
|
698
|
240
|
80
|
398
|
080
|
160
|
796
|
160
|
|
Sénegal(Dakar)
|
3
|
474
|
240
|
38
|
216
|
640
|
41
|
690
|
880
|
83
|
381
|
760
|
Tarifs des liaisons internationales
Les tarifs des circuits dont le débit est supérieur
à 2048Kps peuvent faire l'objet d'une réduction en fonction du
débit souhaité et de la durée du contrat.
NB : l'interconnexion et le prolongement
à partir de Sessimbra sont à la charge du
client. Au-delà des extrémités du
câble SAT3/WASC/SAFE, CAMTEL peut négocier pour le compte du
client demandeur l'interconnexion et le prolongement du circuit demandé.
-Liaisons par satellite
Les tarifs seront fixés au cas par cas en fonction des
débits, des caractéristiques techniques de l'antenne de
réception, du satellite, de la bande de fréquence utilisée
et du fournisseur du segment spatial.
5- Colocation et offres de partage des infrastructures
Le service de co-localisation est offert par CAMTEL à
l'ORTOP souhaitant réaliser lui- même la liaison d'interconnexion.
CAMTEL doit être avertie de toutes interventions dans le cas où
les équipements sont logés dans les locaux de CAMTEL. L'ORTOP
installe ses équipements dans les locaux de CAMTEL. Ces offres de
colocalisation et partage d'infrastructures sont subordonnées aux
conditions techniques d'accès et aux fournitures de l'énergie.
Les tarifs dépendent de la nature de prestation (terrains,
énergie, pylônes, bâtiments
6- Tarifs de colocation et du partage des infrastructures
NATURE DE LA PRESTATION
|
TARIF en FCFA HT
|
|
Utilisation d'une chambre CAMTEL
|
Sur devis
|
|
Utilisation des conduites de CAMTEL (pénétration
dans une alvéole)
|
Sur devis
|
OPTIMISATION D'INTERCONNEXION DU RESEAU CAMTEL AU RESEAU
MTN CAMEROON ET PROPOSITION D'UNE ARCHITECTURE D'ECHANGE
DES « SMS »
Mémoire de fin de cycle réalisé
par BADOUET Gilles Rubens ESMT 2007- 2008
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Installation, câble, câblage et test
|
Sur devis
(coût matériel + prestations
horaires)
|
|
Pylônes
|
Sur devis suivant la formule de calcul ci-dessous. C= ai
(Rj*Mk+En).
ai : coefficient relatif à la catégorie du
pylône.
Rj : caractéristiques radioélectriques de l'antenne
Mk : Caractéristiques mécaniques de l'antenne En
=Caractéristiques d'emprise sur le pylône
|
|
Terrains
|
Sur devis en fonction régions, prix m2,
surface
demandée
(levées, survey, recherches diverses) Terrains nus
Yaoundé et Douala 7 000 /m2/AN
Terrains nus Urbains .5000/m2/AN
Terrains nus ruraux .5000/m2/AN
|
|
Bâtiment
|
DOUALA, YAOUNDE 90.000 /m2/AN
Zone urbaine : 60.000 /m2/AN
Zone rurale : 40.000 /m2/AN
|
|
Energie
|
Sur devis en fonction type de demande et puissance
sollicitée.
Energie Primaire :
Energie secondaire : 28 800/kw/mois
|
|
Climatisation
|
Selon équipements installés et puissance
demandée.
|
|
Prestations spécifiques
|
30 000 F/h, en heure ouvrable
50 000 F/h, en heure non ouvrable
Majoration de 50 % pour intervention urgente.
|
|
Formation
|
240 000 F/j our de formation + coûts de formation et de
déplacement.
|
|
Exploitation - Maintenance des équipements de
transmission
|
A définir dans la convention d'interconnexion.
|
|
Utilisation des réseaux de transport de CAMTEL
(génie civil et câble)
|
Sur devis suivant capacité
|
Tarifs de colocation et du partage des
infrastructures
OPTIMISATION D'INTERCONNEXION DU RESEAU CAMTEL AU RESEAU
MTN CAMEROON ET PROPOSITION D'UNE ARCHITECTURE D'ECHANGE
DES « SMS »
En cequi concerne les services et fonctionnalités
supplémentaires, CAMTEL propose les Numéros spéciaux, les
services spécifiques et formation. Les tarifs relatifs aux services et
fonctionnalités complémentaires seront déterminés
à la demande et suivant le type du service.
- Numéros spéciaux
Les conditions techniques et tarifaires des numéros
spéciaux pour les services à valeur ajoutée, accessibles
par les autres Opérateurs seront définies au cas par cas suivant
les dispositions règlementaires.
- Services spécifiques et formation
CAMTEL pourra à la demande mettre à la
disposition des autres ORTOP qui le sollicitent ses experts soit pour les
tâches spécifiques soit pour les séances de formation mais
sur des sujets liés à l'interconnexion. Chacune de ces
interventions fera l'objet d'un devis.
Mémoire de fin de cycle réalisé
par BADOUET Gilles Rubens ESMT 2007- 2008
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