DEDICACE
A DIEU TOUT PUISSANT Créateur du ciel et de la terre
pour toutes ses grâces et Source de notre vie. A Lui gloire et louange
éternelles.
A mes Parents BANGABUTU BALA Dieudonné et NGAMBO NGBOWE
Astrid pour nous avoir insufflé la combativité dans la sagesse
et la dignité et les sacrifices consentis pour notre formation.
Ce travail est le fruit de vos peines et vos efforts.
A mes frères et soeurs :
Dr. BANGABUTU BENDELE Valérie ;
Ir. BANGABUTU BINDO Costa ;
Dr. BANGABUTU BALA Antoine ;
BANGABUTU NDOY Mathilde ;
Me BANGABUTU NDOMBE Jean Camille ;
BANGABUTU NGAMBO Blaise ;
BANGABUTU BADONGA Idriss ;
BANGABUTU SAKOFIO Patrick ;
BANGABUTU MASUWA Dorcas.
Que ce travail soit une récompense pour votre affection
et soutien.
A mes oncles et tantes ;
A mes cousins et cousines ;
A mes neveux et nièces,
Ce travail est aussi le votre.
BANGABUTU DJIKAMBA Xavier
REMERCIEMENTS
Notre profonde gratitude s'adresse à toutes les
personnes qui de loin ou de près, nous ont aidés d'une
manière ou d'une autre à aboutir.
Nous nous faisons un agréable devoir de remercier
vivement le Professeur AUNGE MUHIYA Jean, le
Directeur de ce travail. Sa grande disponibilité et ses remarques
importantes ont joué un rôle essentiel dans la réalisation
de ce travail malgré ses occupations multiples.
Nous exprimons notre gratitude et nos remerciements à
Papa KOSOMA Boniface et à Maman TSHINYAMA Elyse pour votre
hospitalité et soutien à la famille.
A Monsieur NGE OKWE Augustin qui a collaboré à
l'élaboration de ce travail par votre encadrement, votre connaissance
sur ce domaine. Votre aide nous a été très
bénéfique.
Nos remerciements s'adressent également au Dr ZAMBITE
Elysé, Dr GA'DO Justin, qui nous ont beaucoup aidés durant notre
parcours académique.
Nous pensons spécialement à toi ma très
chère, tendre et bien aimée Nora IPANGA TOAKILA pour ton
affection et ton soutien.
Nous pensons également à tous nos
collègues, TSHILUMBA Augustin, MBULA Lydia, TSHITENDE Steve, MIDINGA JP,
MOLOBA Yannick, BONDJEMBO José, LENGEMO Papy, MUFWAYA Patrick, MUKADI JP
pour les moments passés ensemble tout au long de notre cursus
universitaire.
Merci également à tous nos amis MABELE Daniel,
Ir ZANDELE Georges, Ir KAMWANGA Frederick, Ir LILEKA Matcho, Ir KONGAWI
Guylain, KAYEMBE Gaétan, MANDIMBO Jean
Claire pour votre amitié.
LISTE DES
ABREVIATIONS
BERPS : Bureau d'Etudes et de Recherche pour la
Promotion de la Santé
ENSO : El Nino Southern Oscillation
ET : Ecart-type
FAO : Organisation des Nations Unies pour l'alimentation
et l'agriculture
GIEC : Groupe d'experts intergouvernemental sur
l'évolution du climat
GPC : Grande Période de Croissance
METTELSAT : Agence National de
météorologie et télédétection par
satellite
PC : Période de Croissance
PS : Période Sèche
PPC : Petite Période de Croissance
PNUE : Programme des Nations Unies pou
l'Environnement
UNFCCC : Secrétariat de la Convention
sur les Changements Climatiques
INTRODUCTION
0.1 PROBLEMATIQUE
Le bilan scientifique dressé par les experts du groupe
intergouvernemental d'expert sur l'évolution du climat, conclut à
l'existence d'une quantité croissante d'indice témoignant d'un
réchauffement de la planète et d'autre modifications:
La température moyenne de surface (de l'air au dessus
des terres et à la surface de la mer) a augmenté de 0,6
degré Celsius (avec une marge d'erreur de plus ou moins 0,2 degré
Celsius) au cours du 20ème siècle. Il est prévu
que cette température pourrait encore augmenté entre 1,4 et 5,8
degrés Celsius entre 1990 et 2100. Le réchauffement s'est
notamment produit durant deux périodes, de 1910 et 1945 et de 1976
à ce jour (KANKONDE, 2008).
Depuis 1861, la décennie 90 a très probablement
été la plus chaude et l'année 1998 a été la
plus chaude, la couverture neigeuse et l'extension des glaciers ont
diminués depuis la fin des années 60, même sur le
Ruwenzori, le niveau moyen de la mer a progressé, entre 10cm et 20cm au
cours du 20ème siècle, les changements climatiques
avec notamment l'augmentation de précipitations dans les zones de
moyennes et hautes latitudes de l'hémisphère nord, les
épisodes chauds du phénomène EL Nino plus fréquents
et plus durables depuis le milieu des années 1970, des fréquentes
et intenses sécheresses notamment en Afrique et en Asie (KANKONDE,
2008).
De nombreuses régions d'Afrique ressentent
déjà les effets des phénomènes climatiques
extrêmes et les populations y sont vulnérables aux inondations,
à l'érosion des sols, à la désertification, aux
sécheresses et aux mauvaises récoltes. Plusieurs facteurs
concourent à augmenter la vulnérabilité des pays africains
(contexte économique et social, gouvernance, gestion des ressources,
etc.) des secteurs aussi essentiels pour le développement que
l'agriculture, les ressources en eau et la santé est les premiers
à subir les effets de ces changements.
Les coûts humains et financiers consécutifs
à l'occurrence des phénomènes extrêmes seront de
plus en plus élevés, menaçant à terme les efforts
d'un développement durable de l'Afrique.
Les problèmes auxquels sont confrontés les
agriculteurs sont évidents, si l'on considère l'impact du
changement climatique sur le temps ou les précipitations, les
températures et la lumière solaire, qui sont les principaux
facteurs déterminant la production agricole. Le changement climatique
peut modifier ce facteur et compromettre gravement les disponibilités
d'eau, réduire la productivité agricole, propager des maladies
transmises par des vecteurs dans des nouvelles régions et provoquer des
inondations dues à la hausse du niveau de la mer et même à
des précipitations plus importantes. La variabilité climatique
est déjà la principale cause des fluctuations d'une année
sur l'autre de la production agricole, tant dans les pays
développés que dans les pays en développement, où
elle atteindra en moyenne 10% selon une étude de la FAO (1996). La
réduction projetée de 2% à 3% de la production
céréalière de l'Afrique d'ici à 2020 suffirait
à mettre en danger la vie de 10 millions de personnes. Ces
conséquences exigeraient des efforts d'adaptation dont des populations
ayant à peine accès aux ressources ou aux économies
nécessaires ne seront probablement pas capables. En fait, les zones qui
subiront cet impact sont celles où la production vivrière est
déjà souvent marginale.
Par ailleurs, l'agriculture à Kinshasa et dans ses
environs et même dans toute la République Démocratique du
Congo (RDC) est principalement dépendante de la pluviosité qui
reste le paramètre le plus variable au cours de l'année, ou d'une
année à une autre et aussi d'un lieu à un autre. La
pluviosité est donc la cause ultime de la réussite ou de
l'échec des cultures (MAVINGA et KHASA, 1998).
Les relations entre le climat et l'agriculture sont une
évidence. Au regard des perturbations climatiques dont fait montre la
zone agro écologique de Kinshasa, nous avons senti la pertinence d'une
meilleure gestion saisonnière en tenant compte de l'environnement
climatique. D'où la nécessité d'une évaluation des
périodes culturales pouvant permettre aux cultivateurs et
éleveurs de profiter au maximum des pluies.
En dépit des divers bienfaits qu'offre toute
répartition des saisons climatiques viable pour un quelconque milieu,
celle de la ville province de Kinshasa est de toute évidence
tombée caduque (MARGUERET ET KHASA, 2003). Ses utilisateurs sont sujets
chaque année à des surprises pour ce qui est des pluies. Ces
utilisateurs cherchent à connaître les dates (même
probables) du début et de la fin des pluies et sont également
surpris de constater la carence des pâturages, les caprices inattendus
des sols qui du restent n'obéissent plus aux traitements leur soumis
(BONZEKE, 2000).
Dans ces conditions les plantes présentées comme
machines biologiques dont la propriété est de convertir
l'énergie solaire en biomasse ne peuvent que donner des rendements
faibles (Anonyme, 2002).
Or, rares sont les études sur l'impact de ces
changements sur les déterminants de la sécurité
alimentaire : régime pluviométrique, les dates de
début et de la fin des périodes de croissance ainsi que leurs
durée dans le milieu local de Kinshasa. Des recherches
effectuées jusque là utilisent des données mensuelles sur
des courtes périodes et sans perspective du futur.
C'est ainsi que cette étude va évaluer l'impact
de la variabilité et du changement climatique sur le régime
pluviométrique pendant les périodes de croissance des plantes et
leurs effets sur la date de début, fin et la durée des
périodes de croissance dans la ville province de Kinshasa. Une
projection à l'horizon 2050 sera nécessaire pour la bonne
compréhension du phénomène.
0.2. HYPOTHESE
Le régime pluviométrique (hauteur des pluies,
début, fin et durée des périodes de croissance ;
nombre de jours des pluies ; journées sèches ;
fréquence des pluies ; bilan hydrique) sont fonctions de la
variabilité climatique et du changement climatique. En effet, le
changement climatique entraîne une élévation de la hauteur
des pluies, du bilan hydrique, du nombre de jours des pluies et une diminution
des journées sèches. Cette tendance est aggravée par la
variabilité climatique.
La variabilité climatique et le changement climatique
entraînent une augmentation de la durée de la grande
période de croissance et la période sèche et une
diminution de la petite période de croissance. Ce dynamisme se manifeste
au niveau des dates du début et de la fin des différentes
périodes.
Le dynamisme de modification des périodes se fait sous
forme de rotation dans le sens contraire des aiguilles d'une montre.
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