DEDICACE
A DIEU TOUT PUISSANT Créateur du ciel et de la terre
pour toutes ses grâces et Source de notre vie. A Lui gloire et louange
éternelles.
A mes Parents BANGABUTU BALA Dieudonné et NGAMBO NGBOWE
Astrid pour nous avoir insufflé la combativité dans la sagesse
et la dignité et les sacrifices consentis pour notre formation.
Ce travail est le fruit de vos peines et vos efforts.
A mes frères et soeurs :
Dr. BANGABUTU BENDELE Valérie ;
Ir. BANGABUTU BINDO Costa ;
Dr. BANGABUTU BALA Antoine ;
BANGABUTU NDOY Mathilde ;
Me BANGABUTU NDOMBE Jean Camille ;
BANGABUTU NGAMBO Blaise ;
BANGABUTU BADONGA Idriss ;
BANGABUTU SAKOFIO Patrick ;
BANGABUTU MASUWA Dorcas.
Que ce travail soit une récompense pour votre affection
et soutien.
A mes oncles et tantes ;
A mes cousins et cousines ;
A mes neveux et nièces,
Ce travail est aussi le votre.
BANGABUTU DJIKAMBA Xavier
REMERCIEMENTS
Notre profonde gratitude s'adresse à toutes les
personnes qui de loin ou de près, nous ont aidés d'une
manière ou d'une autre à aboutir.
Nous nous faisons un agréable devoir de remercier
vivement le Professeur AUNGE MUHIYA Jean, le
Directeur de ce travail. Sa grande disponibilité et ses remarques
importantes ont joué un rôle essentiel dans la réalisation
de ce travail malgré ses occupations multiples.
Nous exprimons notre gratitude et nos remerciements à
Papa KOSOMA Boniface et à Maman TSHINYAMA Elyse pour votre
hospitalité et soutien à la famille.
A Monsieur NGE OKWE Augustin qui a collaboré à
l'élaboration de ce travail par votre encadrement, votre connaissance
sur ce domaine. Votre aide nous a été très
bénéfique.
Nos remerciements s'adressent également au Dr ZAMBITE
Elysé, Dr GA'DO Justin, qui nous ont beaucoup aidés durant notre
parcours académique.
Nous pensons spécialement à toi ma très
chère, tendre et bien aimée Nora IPANGA TOAKILA pour ton
affection et ton soutien.
Nous pensons également à tous nos
collègues, TSHILUMBA Augustin, MBULA Lydia, TSHITENDE Steve, MIDINGA JP,
MOLOBA Yannick, BONDJEMBO José, LENGEMO Papy, MUFWAYA Patrick, MUKADI JP
pour les moments passés ensemble tout au long de notre cursus
universitaire.
Merci également à tous nos amis MABELE Daniel,
Ir ZANDELE Georges, Ir KAMWANGA Frederick, Ir LILEKA Matcho, Ir KONGAWI
Guylain, KAYEMBE Gaétan, MANDIMBO Jean
Claire pour votre amitié.
LISTE DES
ABREVIATIONS
BERPS : Bureau d'Etudes et de Recherche pour la
Promotion de la Santé
ENSO : El Nino Southern Oscillation
ET : Ecart-type
FAO : Organisation des Nations Unies pour l'alimentation
et l'agriculture
GIEC : Groupe d'experts intergouvernemental sur
l'évolution du climat
GPC : Grande Période de Croissance
METTELSAT : Agence National de
météorologie et télédétection par
satellite
PC : Période de Croissance
PS : Période Sèche
PPC : Petite Période de Croissance
PNUE : Programme des Nations Unies pou
l'Environnement
UNFCCC : Secrétariat de la Convention
sur les Changements Climatiques
INTRODUCTION
0.1 PROBLEMATIQUE
Le bilan scientifique dressé par les experts du groupe
intergouvernemental d'expert sur l'évolution du climat, conclut à
l'existence d'une quantité croissante d'indice témoignant d'un
réchauffement de la planète et d'autre modifications:
La température moyenne de surface (de l'air au dessus
des terres et à la surface de la mer) a augmenté de 0,6
degré Celsius (avec une marge d'erreur de plus ou moins 0,2 degré
Celsius) au cours du 20ème siècle. Il est prévu
que cette température pourrait encore augmenté entre 1,4 et 5,8
degrés Celsius entre 1990 et 2100. Le réchauffement s'est
notamment produit durant deux périodes, de 1910 et 1945 et de 1976
à ce jour (KANKONDE, 2008).
Depuis 1861, la décennie 90 a très probablement
été la plus chaude et l'année 1998 a été la
plus chaude, la couverture neigeuse et l'extension des glaciers ont
diminués depuis la fin des années 60, même sur le
Ruwenzori, le niveau moyen de la mer a progressé, entre 10cm et 20cm au
cours du 20ème siècle, les changements climatiques
avec notamment l'augmentation de précipitations dans les zones de
moyennes et hautes latitudes de l'hémisphère nord, les
épisodes chauds du phénomène EL Nino plus fréquents
et plus durables depuis le milieu des années 1970, des fréquentes
et intenses sécheresses notamment en Afrique et en Asie (KANKONDE,
2008).
De nombreuses régions d'Afrique ressentent
déjà les effets des phénomènes climatiques
extrêmes et les populations y sont vulnérables aux inondations,
à l'érosion des sols, à la désertification, aux
sécheresses et aux mauvaises récoltes. Plusieurs facteurs
concourent à augmenter la vulnérabilité des pays africains
(contexte économique et social, gouvernance, gestion des ressources,
etc.) des secteurs aussi essentiels pour le développement que
l'agriculture, les ressources en eau et la santé est les premiers
à subir les effets de ces changements.
Les coûts humains et financiers consécutifs
à l'occurrence des phénomènes extrêmes seront de
plus en plus élevés, menaçant à terme les efforts
d'un développement durable de l'Afrique.
Les problèmes auxquels sont confrontés les
agriculteurs sont évidents, si l'on considère l'impact du
changement climatique sur le temps ou les précipitations, les
températures et la lumière solaire, qui sont les principaux
facteurs déterminant la production agricole. Le changement climatique
peut modifier ce facteur et compromettre gravement les disponibilités
d'eau, réduire la productivité agricole, propager des maladies
transmises par des vecteurs dans des nouvelles régions et provoquer des
inondations dues à la hausse du niveau de la mer et même à
des précipitations plus importantes. La variabilité climatique
est déjà la principale cause des fluctuations d'une année
sur l'autre de la production agricole, tant dans les pays
développés que dans les pays en développement, où
elle atteindra en moyenne 10% selon une étude de la FAO (1996). La
réduction projetée de 2% à 3% de la production
céréalière de l'Afrique d'ici à 2020 suffirait
à mettre en danger la vie de 10 millions de personnes. Ces
conséquences exigeraient des efforts d'adaptation dont des populations
ayant à peine accès aux ressources ou aux économies
nécessaires ne seront probablement pas capables. En fait, les zones qui
subiront cet impact sont celles où la production vivrière est
déjà souvent marginale.
Par ailleurs, l'agriculture à Kinshasa et dans ses
environs et même dans toute la République Démocratique du
Congo (RDC) est principalement dépendante de la pluviosité qui
reste le paramètre le plus variable au cours de l'année, ou d'une
année à une autre et aussi d'un lieu à un autre. La
pluviosité est donc la cause ultime de la réussite ou de
l'échec des cultures (MAVINGA et KHASA, 1998).
Les relations entre le climat et l'agriculture sont une
évidence. Au regard des perturbations climatiques dont fait montre la
zone agro écologique de Kinshasa, nous avons senti la pertinence d'une
meilleure gestion saisonnière en tenant compte de l'environnement
climatique. D'où la nécessité d'une évaluation des
périodes culturales pouvant permettre aux cultivateurs et
éleveurs de profiter au maximum des pluies.
En dépit des divers bienfaits qu'offre toute
répartition des saisons climatiques viable pour un quelconque milieu,
celle de la ville province de Kinshasa est de toute évidence
tombée caduque (MARGUERET ET KHASA, 2003). Ses utilisateurs sont sujets
chaque année à des surprises pour ce qui est des pluies. Ces
utilisateurs cherchent à connaître les dates (même
probables) du début et de la fin des pluies et sont également
surpris de constater la carence des pâturages, les caprices inattendus
des sols qui du restent n'obéissent plus aux traitements leur soumis
(BONZEKE, 2000).
Dans ces conditions les plantes présentées comme
machines biologiques dont la propriété est de convertir
l'énergie solaire en biomasse ne peuvent que donner des rendements
faibles (Anonyme, 2002).
Or, rares sont les études sur l'impact de ces
changements sur les déterminants de la sécurité
alimentaire : régime pluviométrique, les dates de
début et de la fin des périodes de croissance ainsi que leurs
durée dans le milieu local de Kinshasa. Des recherches
effectuées jusque là utilisent des données mensuelles sur
des courtes périodes et sans perspective du futur.
C'est ainsi que cette étude va évaluer l'impact
de la variabilité et du changement climatique sur le régime
pluviométrique pendant les périodes de croissance des plantes et
leurs effets sur la date de début, fin et la durée des
périodes de croissance dans la ville province de Kinshasa. Une
projection à l'horizon 2050 sera nécessaire pour la bonne
compréhension du phénomène.
0.2. HYPOTHESE
Le régime pluviométrique (hauteur des pluies,
début, fin et durée des périodes de croissance ;
nombre de jours des pluies ; journées sèches ;
fréquence des pluies ; bilan hydrique) sont fonctions de la
variabilité climatique et du changement climatique. En effet, le
changement climatique entraîne une élévation de la hauteur
des pluies, du bilan hydrique, du nombre de jours des pluies et une diminution
des journées sèches. Cette tendance est aggravée par la
variabilité climatique.
La variabilité climatique et le changement climatique
entraînent une augmentation de la durée de la grande
période de croissance et la période sèche et une
diminution de la petite période de croissance. Ce dynamisme se manifeste
au niveau des dates du début et de la fin des différentes
périodes.
Le dynamisme de modification des périodes se fait sous
forme de rotation dans le sens contraire des aiguilles d'une montre.
0.3. OBJECTIFS
Les objectifs poursuivis dans ce travail sont :
§ Décrire le régime pluviométrique
pendant les périodes de croissance (hauteur des pluies, nombre de jours
des pluies, journées sèches, fréquence des pluies, bilan
hydrique) ;
§ Déterminer le début, la fin et la
durée des périodes de croissance et de la période
sèche ;
§ Evaluer l'impact de la variabilité climatique et
du changement climatique sur le régime pluviométrique et sur le
début, la fin et la durée des périodes de croissance et de
la période sèche ;
§ Prédire le profil des paramètres
d'intérêts à l'horizon 2050.
0.4. BUT
Ce travail aura pour but de déterminer l'impact de la
variabilité et du changement climatique sur un facteur
déterminant de la sécurité alimentaire à savoir le
régime pluviométrique.
0.5. INTERET DU SUJET
Cette étude a un intérêt majeur pour les
différents acteurs du secteur agricole. Elle leur permet de :
§ Actualiser le calendrier de leurs activités et
pratiques agricoles en les adaptant aux modifications entraînées
par la variabilité et le changement climatique ;
§ Prédire le rendement des cultures.
L'étude du régime pluviométrique est
souvent considérée comme étape importante des
études préliminaires à l'aménagement agricole et
à l'utilisation efficiente des ressources en eau disponibles. La gestion
de la contrainte pluviométrique nécessite tout d'abord la
caractérisation de cette contrainte qui pose une limite
supérieure à la productivité des cultures. L'augmentation
et la stabilisation des rendements sont basées sur l'application de
techniques qui permettent l'augmentation de l'efficience d'utilisation de
l'eau.
De même elle permet au gouvernement
d'adapter les politiques agricoles en fonction des modifications
observées, elle peut aussi servir d'un document de base pour les
négociations au niveau international dans le domaine de la
sécurité alimentaire et le changement climatique.
0.6. CANEVAS DU SUJET
Ce travail comprendra en dehors de l'introduction et de la
conclusion quatre chapitres. Le premier chapitre présente les
généralités, le deuxième chapitre montre le milieu
d'étude et la méthodologie poursuivie, le troisième
présente les résultats et le quatrième chapitre discute
les résultats.
CHAPITRE 1. GENERALITES
1.0. INTRODUCTION
On reconnaît généralement que le
changement climatique est le résultat de l'activité humaine et en
particulier de l'activité industrielle, des gaz d'échappement
des voitures et du déboisement. Ces types d'activité contribuent
à l'augmentation des concentrations de dioxyde de carbone, de
méthane, d'oxyde nitreux et d'autres gaz à effet de serre dans
l'atmosphère (GIEC, 2001). Si la tendance actuelle en matière
d'émission de carbone se maintient, les températures augmentent
d'environ 1°C d'ici 2030 et de 2°C d'ici le prochain siècle.
Cette augmentation, toutefois, aura des impacts différents selon les
régions. L'impact sur l'agriculture, par exemple, sera plus
négatif dans les zones tropicales que dans les zones
tempérées. Dans l'ensemble, les pays développés en
tireront profit, puisque les projections indiquent que la productivité
céréalière augmentera au Canada, en Europe du Nord et dans
certaines parties de la Russie. En revanche, nombre de pays en
développement parmi les plus pauvres en souffriront vraisemblablement au
cours des 50 à 100 prochaines années, avec une réduction
des superficies cultivées et de la productivité potentielle des
terres arables. La région la plus affectée sera l'Afrique
subsaharienne, incapable de s'adapter à ce changement en se procurant
les ressources nécessaires ou en important davantage les denrées
alimentaires.
1.1. CONCEPTS ET
DEFINITIONS
1.1.1. Système
climatique
Le climat se rapporte aux conditions caractéristiques
de la couche atmosphérique inférieure de la planète dans
un lieu donné, alors que le temps concerne les oscillations
journalières de ces conditions dans un même endroit. Bien que le
climat en soi ne soit lié qu'à l'évolution des divers
états de l'atmosphère terrestre, les autres parties du
système terrestre jouent également un rôle important dans
la formation des conditions climatiques. La dynamique du système
terrestre qui détermine le temps est connu sous le nom de système
climatique. Les cinq parties du système terrestre sont les
suivantes :
§ Atmosphère (matière gazeuse au-dessus de
la surface terrestre),
§ Hydrosphère (eau liquide sur ou sous la surface
terrestre),
§ Cryosphère (neige et glace sur ou sous la
surface terrestre),
§ Lithosphère (terres émergées de la
planète, à savoir rochers, sol et sédiments)
§ Biosphère (plantes et animaux terrestres, y
compris les humains).
1.1.2.
Précipitation
Une précipitation, en météorologie, est
un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en
chute libre au sein de l'atmosphère (PARADIS, 1972). Elle se
définit aussi comme les formes variées sous lesquelles l'eau
solide ou liquide contenue dans l'atmosphère se dépose à
la surface du globe (pluie, neige et grêle) (Petit Larousse
illustré, 1980).
1.1.3. Réchauffement
de la planète et changement climatique
Le changement climatique est un processus naturel qui a lieu
simultanément à différentes échelles
chronologiques : astronomique, géologique et décennal. Il
concerne la variation au fil du temps du climat mondial ou des climats
régionaux, et peut être causé à la fois par des
forces naturelles et des activités humaines. D'après le GIEC,
l'augmentation des températures mondiales moyennes observée
depuis la moitié du vingtième siècle,
phénomène connu sous le nom de réchauffement climatique,
est très probablement due, dans une large mesure, à
l'activité humaine, notamment le brûlage de combustibles fossiles
et la déforestation, qui ont accru la quantité de gaz à
effet de serre présents dans l'atmosphère. Le
réchauffement est, à son tour, responsable des changements
spectaculaires dans les conditions climatiques (FAO, 2007).
1.1.4. Variabilité
climatique
Le phénomène ENSO (El Nino Southern Oscillation)
correspond à la variabilité climatique la plus forte de la
planète à l'échelle inter annuelle. Il se
caractérise, schématiquement, par une alternance entre une phase
anormalement chaude (El Nino) et une phase anormalement froide (La Nina) des
températures de surface dans l'océan Pacifique tropical. La
période de récurrence d'El Nino est variable et se situe en
moyenne entre 3 à 7 ans. Lors d'un événement El Nino, les
eaux très chaudes (supérieures à 28°C) de la couche
de surface du Pacifique Equatorial Ouest se déplacent vers le centre du
bassin, la pression atmosphérique à la surface de la mer augmente
à l'Ouest et diminue à l'Est, les vents alizés diminuent
et parfois se renversent. L'inverse se produit lors d'un
événement La Nina. Il est maintenant bien établi que les
modifications ENSO du Pacifique tropical affectent l'ensemble de la
planète, à des degrés divers, avec, en particulier, de
forts impacts environnementaux et socio- économiques dans les pays de la
ceinture tropicale (www.science.gouv.fr).
1.1.5.
Phénomène El Nino
Le phénomène El Nino (courant de l'Enfant
Jésus, ainsi nommé parce qu'il apparaît peu après
Noël) est un dérèglement climatique particulier, qui se
caractérise par une élévation anormale de la
température de l'océan.
On peut dire qu'El Nino résulte d'un
dérèglement atmosphérique de la circulation de Walker que
l'on arrive mal à expliquer et qui revient périodiquement. C'est
un grand courant marin d'une taille comparable à celle des
États-Unis qui survient exceptionnellement certaines années. Il
apparaît en moyenne une ou deux fois par décennie le long des
côtes péruviennes à la fin de l'hiver, vers décembre
- janvier.
En temps normal, une zone cyclonique située au milieu
du Pacifique chasse les eaux chaudes superficielles par des vents du sud-est
vers l'Australie et provoque des remontées d'eaux froides sur les
côtes du Pérou, c'est le phénomène d'upwelling.
Le premier signe d'apparition d'El Nino est un
renforcement considérable de ces vents de sud-est. Ils entraînent
une accumulation d'eaux chaudes dans le Pacifique Ouest, faisant monter le
niveau de la mer sur les côtes australiennes. Mais dès que les
vents du sud faiblissent, les eaux chaudes du Pacifique Ouest envahissent
celles du Pacifique Est. C'est alors le début du
phénomène. El Nino peut donc être relié
à un affaiblissement temporaire, et très prononcé, de
l'anticyclone présent au milieu du Pacifique. La force des alizés
du sud-est diminuant, on assiste à un reflux en masse, vers les
côtes américaines où les eaux sont plus basses, de l'eau
chaude accumulée dans la partie occidentale du Pacifique Sud.
La durée d'El Nino est en
général d'environ 18 mois. Ce délai passé, les eaux
froides se propagent vers l'ouest. C'est alors la fin du
phénomène qui peut être suivi de son inverse La
Nina. Une corrélation est remarquable entre les pressions
atmosphériques de l'est et de l'ouest du Pacifique. Quand elles
augmentent à l'ouest, elles diminuent à l'est, et inversement. Ce
phénomène accélère les vents de surface d'est en
ouest, du Pérou jusqu'en Indonésie ou les diminue en
période El Nino (www.technoscience.net).
1.1.6.
Phénomène La Nina
Ce qu'on appelle La Nina, par opposition au terme historique
d'El Nino, correspond à la phase froide de ce phénomène
d'oscillation thermique du Pacifique Oriental, ou si l'on préfère
à un indice d'Oscillation Australe positif.
Lorsque les eaux de surface deviennent plus froides que la
normale sur ces régions de l'Est du Pacifique, cela s'accompagne de
courants d'alizés très soutenus sur la ceinture
équatoriale, et par une élévation de la "thermocline" de
ces régions, celle-ci étant définie comme
l'épaisseur d'eau océanique où le gradient thermique est
le plus fort, c'est-à-dire où s'observe un rapide changement de
température de la surface vers les eaux plus profondes. Une des
premières conséquences est l'augmentation des pluies sur le
Pacifique Occidental.
Si cette phase dite de La Nina est moins connue que son
pendant El Nino, c'est probablement parce qu'il y eut peu d'épisodes
où elle s'est réellement manifestée durant les 2
dernières décennies.
N'empêche que la succession rapide de conditions
climatiques très différentes, voire extrêmes, lors de la
bascule du phénomène El Nino vers son opposé La Nina,
amène un "stress" important à l'environnement
(www.metéo.fr).
1.1.7.
Sécurité alimentaire
La sécurité alimentaire existe lorsque chaque
individu jouit en tout temps d'un accès matériel et
économique à une alimentation adéquate, sûre et
nourrissante, capable de satisfaire ses besoins et ses
préférences alimentaires et apte à lui permettre de mener
une vie saine et active (FAO, 2007). Pour assurer la sécurité
alimentaire quatre éléments doivent être
présents :
§ Disponibilité ;
§ Stabilité ;
§ Accessibilité ;
§ Utilisation.
1.1.8. Système
alimentaire
Le système alimentaire est un ensemble d'interactions
dynamiques intervenants dans et entre des milieux biogéophysiques et
humains qui influence les activités et leurs résultats tout au
long de la chaîne alimentaire (production, entreposage et transformation,
distribution, échange, préparation et consommation)
La sécurité alimentaire est le résultat
du fonctionnement du système alimentaire aux niveaux mondial, national
et local. Elle dépend souvent directement ou indirectement des services
des écosystèmes agricoles et forestiers, à savoir la
conservation du sol et des eaux, la gestion des bassins versants, la lutte
contre la dégradation des terres, la protection des zones
côtières et des mangroves et la conservation de la
biodiversité (FAO, 2007).
1.2. Effets du changement
climatique
Les effets du changement climatique qui ont une incidence sur
la sécurité alimentaire sont :
· Effets fertilisants du CO2,
· Accroissement des températures mondiales
moyennes,
· Changements graduels du régime des
précipitations,
· Accroissement de la fréquence et de
l'intensité des événements climatiques extrêmes,
· Hausse du niveau de la mer.
1.2.1. Effets fertilisants
du CO2
L'augmentation des concentrations de l'anhydride
carbonique dans l'atmosphère pourrait améliorer la
productivité. Elle devrait en principe stimuler la photosynthèse
de certains végétaux. Cela est particulièrement vrai des
plantes de type C3 auxquelles un accroissement des quantités de
CO2 disponibles tendrait à supprimer la photo respiration.
Les plants C3 comprennent la majorité des espèces
végétales cultivées de la planète, qui poussent
dans les sols frais et humides (blé, riz, orge, manioc et pomme de
terre. Les expériences menées sur la base d'une augmentation des
concentrations actuelles de CO2 ont confirmé que la
fertilisation par le CO2 pouvait augmenter le rendement des cultures
C3 de 15% dans des conditions optimales, mais les effets sur les rendements
seraient minimes sauf si l'on se trouve en situation de pénurie d'eau.
Les plantes C4 englobent des cultures tropicales telles que le maïs, la
canne à sucre, le sorgho et le millet, qui sont important pour la
sécurité alimentaire de nombreux pays en développement,
ainsi que des graminées de pâturage et de fourrage. Ces impacts
positifs pourraient toutefois être atténués par les
changements touchant la température, les précipitations, les
parasites et les nutriments (PNUE & UNFCCC, 2001).
1.2.2. Accroissement des
températures mondiales moyennes
On remarque un accroissement de la température maximale
les jours chauds, de la température minimale les jours froids, du nombre
de jours chauds par an, de la fréquence, de la durée et de
l'intensité des vagues de chaleur.
La hausse des températures se répercutera sur
les schémas de production. La croissance et la santé des plantes
se trouveront parfois avantagées par la diminution des périodes
de froid et de gel, mais certaines cultures pourraient souffrir d'une hausse
des températures, surtout si elle se conjugue à des
pénuries d'eau. Certaines mauvaises herbes risquent de se propager vers
des latitudes plus élevées. Il semblerait aussi que l'expansion
vers les pôles des insectes et les maladies des végétaux
viendront s'ajouter aux pertes de récolte (PNUE & UNFCCC, 2001).
1.2.3. Changements graduels
du régime des précipitations
On remarque une augmentation de la fréquence, de la
durée et de l'intensité des périodes sèches et des
sécheresses, une variation de l'époque, du lieu et de l'abondance
des chutes de pluie et de neige.
En se fondant sur un réchauffement mondial de l'ordre
de 1,4 à 5,8 °C au cours des 100 prochaines années, les
modèles climatiques prévoient que l'évaporation et les
précipitations augmenteront de même que la fréquence des
fortes pluies. S'il est possible que certaines régions deviennent plus
humides, l'effet net d'un cycle hydrologique plus intense provoquera une
diminution de l'humidité des sols et une érosion accrue dans
d'autres régions. Des régions exposées à la
sécheresse risquent de connaître des périodes sèches
plus longues et plus rigoureuses. Les modèles prévoient
également attendre des changements saisonniers dans le régime des
précipitations : l'humidité du sol diminuera dans certaines
régions continentales de latitudes moyennes au cours de
l'été tandis que les chutes de pluie et de neige s'intensifieront
probablement pendant l'hiver aux latitudes élevées (PNUE &
UNFCCC, 2001).
1.2.4. Accroissement de la
fréquence et de l'intensité des événements
climatiques extrêmes
Avec la hausse des températures mondiales, la
planète devrait connaître davantage de jours chauds et de vagues
de chaleur et moins de jours de gel et de vague de froid. Les modèles
climatiques montrent par ailleurs de manière constante que les
phénomènes extrêmes de précipitations deviendront
plus fréquents dans de nombreuses zones et que les risques de
sécheresses seront plus importants dans les régions continentales
en été. Il existe certains indices qui montrent que les ouragans
pourraient être plus intenses (avec des vents plus forts et des
précipitations plus abondantes dans certaines régions. Les
modèles concordent rarement sur l'évolution des tempêtes
dans les latitudes moyennes. Les connaissances sur d'autres
phénomènes, comme les orages et les tornades ne permettent pas
actuellement d'établir des projections (PNUE & UNFCCC, 2001).
1.2.5. Hausse du niveau de
la mer
Le niveau moyen des mers s'est élevé de 10
à 20 cm. A mesure que les eaux de surface des océans se
réchauffent, l'eau se dilate et le niveau de la mer
s'élève. Les modèles montrent qu'un réchauffement
de 0,6°C devrait en fait correspondre à l'élévation
actuelle du niveau de la mer. Mais d'autres changements, plus difficiles
à prévoir, ont également une incidence sur le niveau
réel et apparent des océans, notamment les chutes de neige et la
fonte des glaces au Groenland et dans l'Antarctique ainsi que la lente
remontée des continents septentrionaux libérés du poids
des glaciers de la période glaciaire (PNUE & UNFCCC, 2001).
En définitive, la disponibilité à long
terme de la production alimentaire est intimement liée aux facteurs
environnementaux.
Ainsi, l'impact des changements climatiques sur la
sécurité alimentaire se traduira par :
· Une disponibilité réduite du fait des
pertes liées aux événements climatiques extrêmes;
· Une stabilité dépendante de la
fluctuation des prix et la haute dépendance dans les importations ;
· Un accès rendu davantage difficile du fait
des pertes en infrastructures et en revenus ;
· Une utilisation indirectement affectée par
la mauvaise qualité des produits associés à l'utilisation
des produits phytosanitaires ainsi qu'aux épizooties (maladies
d'animaux). (BADARA, 2009).
Figure 1. Impact du changement climatique sur la
sécurité alimentaire.
1.3. Changement climatique,
production agricole et systèmes alimentaires
L'agriculture, les forêts et les pêches sont
toutes sensibles au climat. Leurs systèmes de production - qu'il
s'agisse d'aliments, de fourrage, de fibres, de boissons, de cultures
énergétiques ou industrielles, ou de bétail, volaille,
poisson ou produits forestiers - seront influencés par le changement
climatique. D'une manière générale, il est prévu
que les impacts seront favorables dans les régions
tempérées et défavorables dans les régions
tropicales, bien qu'une incertitude considérable règne quant aux
effets locaux des changements prévus. En outre, ces impacts pourraient
être atténués par l'adoption de mesures de gestion des
risques et de stratégies d'adaptation qui renforcent la
prévention et la résistance (FAO, 2007).
Les changements dans les modèles de production agricole
exerceront leur influence sur la sécurité alimentaire de deux
façons :
· Les impacts sur la production alimentaire
influenceront les approvisionnements en aliments au niveau mondial aussi bien
que local. Au niveau mondial, des rendements accrus dans les régions
tempérées pourraient compenser leur recul dans les régions
tropicales. Cependant, dans de nombreux pays à faible revenu, dont les
moyens financiers limités interdisent le commerce et qui reposent
fortement sur leur propre production pour satisfaire leurs besoins
alimentaires, il pourrait être impossible de compenser la baisse des
approvisionnements locaux sans accroître la dépendance
vis-à-vis de l'aide alimentaire.
· Les impacts sur toutes les formes de production
agricole influenceront les moyens d'existence et l'accès aux aliments.
Les groupes de producteurs moins capables de s'adapter au changement
climatique, comme les ruraux pauvres des pays en développement, risquent
de voir compromis leur sécurité et leur bien-être.
En dehors de la production alimentaire et agricole, d'autres
processus du système alimentaire comme la transformation, la
distribution, l'achat, la préparation et la consommation sont
également importants pour la sécurité alimentaire. Dans
l'ensemble, le fonctionnement des systèmes alimentaires dépend
bien moins du climat de nos jours qu'il y a deux cents ans. Cependant,
aujourd'hui, se sont accru les risques de dommages aux infrastructures de
transport et de distribution dus aux orages et, de ce fait, d'interruption des
chaînes d'approvisionnement alimentaire. Le changement climatique
pourrait rendre plus difficile l'accès aux aliments pour de nombreux
groupes actuellement vulnérables, ainsi que pour d'autres consommateurs
à faible revenu, soit à cause de la baisse de leur propre
production, de la perte des possibilités d'emploi à mesure que se
modifient les modèles de production agricole et non agricole, soit en
raison de la réduction de leur pouvoir d'achat imputable aux prix
croissants des aliments sur les marchés. En outre, la hausse des
coûts de l'énergie et la nécessité de réduire
la consommation de combustibles fossiles ont déterminé un nouveau
mode de calcul - celui des « milles alimentaires » -, distance qui
devrait être maintenue aussi faible que possible afin de réduire
les émissions. La combinaison de tous ces facteurs pourrait stimuler
à l'avenir la responsabilisation des populations locales à
l'égard de la sécurité alimentaire (FAO, 2007).
1.4. Qui sont les individus
vulnérables aujourd'hui?
Les systèmes de subsistance basés sur
l'agriculture sont déjà vulnérables au risque de
changement climatique, à l'échec accru des cultures, à la
perte de bétail et des stocks de poissons, aux pénuries
croissantes d'eau et à la destruction des facteurs de production. Ils
comprennent les petits systèmes d'agriculture pluviale et
d'élevage, les communautés de pêcheurs et d'aquaculteurs
continentales et côtières, et les systèmes forestiers. Les
populations rurales qui habitent le long des côtes, dans les plaines
d'inondation, les basses terres des deltas, les montagnes, les terres arides et
les zones arctiques sont le plus en danger. En outre, les urbains pauvres,
notamment des villes côtières, et les établissements
humains des plaines d'inondation affrontent aussi des risques croissants.
Parmi eux, les discriminations socioéconomiques
préexistantes sont susceptibles de s'intensifier et de compromettre
l'état nutritionnel des femmes, des enfants et des personnes
âgées, malades et infirmes (FAO, 2007).
1.5. Incertitudes des
marchés
1.5.1. Croissance
économique
Tous les scénarios du GIEC prévoient, pour
l'ensemble de la planète, la croissance continue des économies,
encore qu'à des taux différents et parfois avec de fortes
différences régionales suivant les scénarios. Cependant,
il est également possible que l'impact du changement climatique freine
cette croissance. En effet, si les marchés financiers mondiaux ne
peuvent aller de pair avec les pertes élevées persistantes dues
aux événements climatiques extrêmes, et qu'un grand nombre
de ménages dans les pays développés et les nouveaux pays
en développement connaissent des baisses non compensées de la
valeur de leurs biens personnels et de leur capacité de réaliser
des revenus, on peut prévoir une récession économique
mondiale et la détérioration de la situation de la
sécurité alimentaire à tous les niveaux (FAO, 2007).
1.5.2. Prix des
denrées alimentaires
Les projections actuelles et à l'horizon 2030 montrent
que, à l'échelle mondiale, la part des aliments dans les
dépenses moyennes des ménages continuera à diminuer.
Cependant, des tendances récentes laissent prévoir, pour certains
produits du moins, une situation inverse, les prix des aliments augmentant plus
rapidement que les revenus. Des pénuries croissantes d'eau, de terre et
de combustibles accroîtront sans doute la pression sur les prix des
aliments, indépendamment même du changement climatique. De
nouvelles pressions sur ces ressources dues au changement climatique,
l'application de mesures de mitigation aptes à créer des
utilisations concurrentielles des terres et l'attribution d'une valeur
commerciale aux services environnementaux visant à atténuer le
changement pourraient aussi déterminer des variations importantes dans
les prix relatifs de différentes denrées, ainsi que
l'augmentation générale du coût de l'assortiment
alimentaire moyen du consommateur (FAO, 2007).
1.5.3. Offre et demande de
produits alimentaires
La croissance économique persistante entraîne la
hausse continue de la demande de protéines animales, à mesure que
se relèvent les revenus moyens dans les pays en développement, en
même temps qu'une augmentation de la demande d'eau et, dans une moindre
mesure, de terres pour la production animale. Pour assurer un approvisionnement
suffisant et stable en protéines il faudra renforcer, là
où elle est réalisable commercialement, l'agriculture intensive,
améliorer la gestion de l'eau agricole et des terres cultivées,
renforcer la gestion du bétail et promouvoir l'adoption de techniques
novatrices moins exigeantes en énergie par les agro-industries. Face
à la montée des prix et à la prise de conscience accrue
des conséquences sur l'environnement de leurs choix alimentaires, les
consommateurs pourraient modifier leurs modèles de dépense et
leurs habitudes alimentaires, bien qu'il soit impossible, à ce stade, de
prévoir quelle sera la nature exacte de tels changements (FAO, 2007).
1.5.4. Qui seront les
individus vulnérables à l'avenir?
Au fil du temps, la répartition géographique du
risque et de la vulnérabilité est susceptible de se modifier.
Les habitants à faible revenu des villes dans les pays
développés et en développement affrontent
déjà des risques dus à l'impact d'événements
climatiques extrêmes et de la variabilité des prix des
denrées alimentaires. Ceux qui ne sont pas suffisamment assurés
contre les risques ou qui n'ont pas de dispositif de sécurité
pourraient devenir plus vulnérables au fil du temps. Certains moyens
d'existence basés sur l'agriculture pourraient bénéficier
des effets du changement climatique, alors que d'autres en souffriront.
En outre, les moyens d'existence des travailleurs agricoles
changeront avec le déplacement des centres de production agricole, et
tous les salariés seront exposés à de nouveaux risques
sanitaires qui pourraient entraîner des baisses de productivité et
de gain. Enfin, le changement climatique aura des impacts différents sur
les gens en fonction de facteurs comme la propriété
foncière, le sexe, l'âge et l'état de santé (FAO,
2007).
CHAPITRE 2. MILIEU D'ETUDE ET METHODOLOGIE
2.0. INTRODUCTION
Ce travail concerne la ville province de Kinshasa. Nous allons
aborder brièvement la situation géographique de la ville et les
différentes méthodes utilisées pour l'aboutissement des
résultats au cours de ce travail.
2.1. PRESENTATION DE LA
VILLE DE KINSHASA
2.1.1. Création
La Province urbaine de Kinshasa est née à partir
d'une simple ville en 1889. Elle ne s'étendait à l'époque
que sur 115 ha occupés par quelques 5000 habitants. Vers 1919 Kinshasa
comptait déjà 14000 habitants occupant une superficie de 650 ha.
A l'indépendance du Congo en 1960, la ville de Kinshasa, alors capitale
depuis 1923, hébergeait une population estimée à 400000
habitants sur un site urbanisé de 5500 ha. En un siècle, la
population Kinoise est passée de 30000 habitants à plus de
3000000, exerçant une forte pression démographique, et
créant ainsi bien de besoins en matière d'habitat,
d'équipements publics et d'approvisionnement en produits alimentaires
(PNUD/UNOPS, 1998).
2.1.2. Situation
géographique
La Province urbaine de Kinshasa est située entre
4° et 5° de latitude Sud et entre 15° et 16° de longitude
Est. La ville de Kinshasa a comme limites géographiques :
- La Province de Bandundu au Nord et à l'Est ;
- La Province du Bas Congo au Sud ;
- La République du Congo à l'Ouest.
21.3. Eléments
physiques
Partant de l'Est, la Province de Kinshasa comporte :
- Le plateau du Kwango, massif qui débouche sur une
plaine marécageuse de forme circulaire : c'est le Pool
Malebo ;
- La plaine de Kinshasa, bordant le Pool, elle peut être
divisée en deux entités séparées par la
rivière N'djili, à savoir : la plaine de Lemba et celle de
l'Est de N'djili vers Nsele ;
- La région des collines qui proviendrait du
démantèlement du Plateau de Kwango auquel elle se raccorde.
La ville province de Kinshasa appartient au type climatique
Aw4 de Koppen caractérisé par un climat tropical chaud
et humide dont :
- Le régime pluviométrique comporte une saison
de pluie de 7 mois allant de mi-septembre à mi-mai et une saison
sèche s'étendant de mi-mai à mi-septembre avec une moyenne
pluviométrique annuelle de 1529 mm ;
- La température qui en moyenne oscille entre
22,5°C et 26,1°C.
Les sols de Kinshasa ont une texture essentiellement
sablonneuse et assortie de quelques éléments grossiers. La
végétation est essentiellement faite de savane parsemée
d'arbustes. Avec la pression urbanistique, elle se trouve actuellement
localisée dans la région des collines et sur le plateau du
Kwango.
La Province urbaine de Kinshasa est baignée par
plusieurs cours d'eau dont les plus importants sont : la rivière
Ndjili, la rivière N'sele et le fleuve Congo qui borde la ville
elle-même (PNUD/UNOPS, 1998).
2.1.4. Organisation
administrative
La Province urbaine de Kinshasa a aujourd'hui une superficie
de #177; 9968 Km2 et comporte 24 communes (18 urbaines et 6 rurales)
qui sont subdivisées en 343 quartiers identifiés.
La commune de Maluku est la plus étendue avec 7948,8
Km2 de superficie mais avec une très faible densité de
7 habitants/ Km2 et celles de Kinshasa et Lingwala les moins
étendues avec 2,9 Km2 de superficie chacune et respectivement
une densité de 25761(la plus importante pour toute la ville) et 16956
hab. /Km2 (PNUD/UNOPS, 1998).
2.2. NATURE ET PERIODE
D'ETUDE
La présente étude a adopté une approche
analytique rétrospective et prospective sur un fichier comprenant les
données pluviométriques de 1961 à 2006 dans la station
météorologique de NDJILI.
La station météorologique de NDJILI a pour
coordonnée :
§ Longitude 15° 22'EST ;
§ Latitude 4° 23'SUD ;
§ Altitude 310 m (METTELSAT, 1999).
2.3. APPROCHE
METHODOLOGIQUE
2.3.1. Récolte des
données et choix des indicateurs
Les données récoltées étaient
constitués des données journalières des pluies de 1961
à 2006 dans la station météorologique de NDJILI et les
variables considérées comme déterminants retenues dans
cette étude étaient :
Hauteur des pluies (en mm) ;
Durée des périodes de croissance ;
Début et fin des périodes de
croissance ;
Nombre de jours des pluies ;
Nombre des journées sèches,
Fréquence des pluies ;
Bilan hydrique
2.3.2. Définitions
opérationnelles
Ø Hauteur des pluies : était définie
comme étant la quantité des pluies tombées en une
journée sur une surface d'un mètre carré et s'exprime en
mm/m2. La figure 1 représente les quantités
journalières des pluies en 1961.
Figure 1. Répartition journalière des pluies en
1961.
Ø Période de croissance : est
définie par le nombre de jours dans l'année où la
pluviométrie est supérieure à la moitié de
l'évapotranspiration (FAO, 1977). Le début de la saison
pluvieuse, qui précède la période de croissance des
cultures, est caractérisé par l'accumulation d'une certaine
quantité de pluie (20 à 50mm) pendant une courte période
(3 à 10 jours). Cette quantité minimale est indispensable pour
créer les conditions nécessaires à l'établissement
de la culture en permettant les travaux du sol, la germination, et la
levée et marquer ainsi le début de la période de
croissance (BAMOUH, 1998).
Ø Début des périodes de croissance :
le début des périodes de croissance est la première
pendant laquelle la hauteur de pluie est supérieure à la
moitié des évapotranspirations (5mm/jour pour une capacité
maximale de rétention de l'eau de 100mm/jour) après la date
probable de début de saison des pluies.
Ø Fin des périodes croissance : c'est la
première occasion pendant laquelle la quantité d'eau disponible
dans le sol pour les plantes (bilan hydrique) égale zéro.
Ø Durée des périodes de croissance est la
différence entre la fin et le début des périodes de
croissance. Le premier janvier étant considéré comme le
1er jour de l'année et le 31 décembre comme le 366
ème jour de l'année (Figure 2).
Figure 2. Répartition des jours au cours d'une
année.
Ø Nombre de jours des pluies : est le nombre de
jours pendant lesquels la hauteur des pluies est supérieure à
0,85mm (Figure 1).
Ø Journées sèches : c'est le nombre
maximum des jours pendant lesquels la hauteur de pluies est inférieure
à 0,85mm après la dernière pluie (Figure 3).
Figure 3. Répartition des journées sèches
en 1961.
Ø Fréquence des pluies : c'est le rapport
entre la durée des périodes de croissance et le nombre de jours
de pluie.
Ø Bilan hydrique : est la quantité
journalière d'eau disponible dans le sol sur une superficie de
1m2 de pluie. Le signe ++ représente la sursaturation du sol
en eau (> 100mm/jour) et le signe -- représente le déficit du
sol en eau (< 0mm/jour) (Figure 4).
Figure 4. Répartition des journées
sèches en 1961
2.4. Analyse
Statistique
Les données validées ont été
saisies sur un ordinateur portable à l'aide du logiciel Excel et
analysées à l'aide des logiciels Instat+ version 3.36 et SPSS
(Statistical package for social sciences) sur Windows version 10.1.
Les données quantitatives ont été
représentées sous forme de moyenne #177; écarts-types avec
parfois des extrêmes dans des tableaux.
Les données qualitatives ont été
représentées sous forme des proportions (%) dans des tableaux.
Les histogrammes et les diagrammes à battons avaient
servis pour la visualisation et apprécier la distribution des variables
continues pour les premiers et discontinues pour les seconds.
Les histogrammes avec la densité en ordonné
étaient utilisés pour représenter le début, la fin
et la durée des périodes de croissance ainsi que leur
chevauchement ou leur décalage.
Le modèle quadratique (á - âX +
ãX2) a été utilisé pour étudier
l'évolution des paramètres d'intérêt dans le temps.
Le coefficient de corrélation de Pearson et le plus value
étaient considérés comme les critères
d'appréciation de ces équations. Les modèles les plus
pertinents (r>50% et p<0,05) étaient retenus et leurs
paramètres estimés étaient représentés dans
des Tableaux
La comparaison des moyennes a été faite
grâce au test de l'analyse de variance et les barres d'erreurs. Le plus
value <0,05 était considéré comme significatif.
Pour la projection à
l'horizon 2050, les années étaient regroupées en quatre
catégories de 10 ans d'intervalles à partir de 2010. Les
mêmes équations quadratiques étaient utilisées pour
projeter les variables d'intérêt à l'horizon 2050.
CHAPITRE 3.
RESULTATS
Les années étaient réparties en trois
groupes suivant les anomalies climatiques. Elles représentaient
26(56,52%), 11(23,9%) et 9(19,6%) respectivement pour les années
normales, El Nino et La Nina (Figure 5).
Figure 5. Répartition des années
selon leurs anomalies.
La fréquence des années El Nino augmentait au
fur et à mesure que le climat changeait. Par contre celle des
années La Nina diminuait (Figure 6).
Figure 6. Relation entre la variabilité et
le changement climatique.
3.1. Description des
régimes pluviométriques
3.1.1. Hauteur des
pluies
La hauteur moyenne totale des pluies pendant la grande
période de croissance était le double de celle des pluies pendant
la petite période et cette dernière était 10 fois celle
des pluies pendant la période sèche (Tableau 1).
Tableau 1. Valeurs moyennes et extrêmes de la hauteur
totale des pluies (mm)
Variables
|
Moyenne #177; ET
|
Extrêmes
|
GPC
|
1039 #177; 218
|
590 à 1535
|
PPC
|
435 #177; 152
|
142 à 749
|
PS
|
43 #177; 30
|
3 à 133
|
La hauteur des pluies des deux périodes de croissance
suivait une distribution bimodale, contrairement à celle de la
période sèche qui était unimodale et asymétrique
à gauche (Figure 7).
Figure 7. Distribution de la hauteur des pluies (mm)
pendant la GPC, PPC et PS.
3.1.2. Durée moyenne
des périodes de croissance
La durée moyenne de la grande période de
croissance était deux fois plus que celle de la petite période et
celle de la période sèche était 1,3 fois plus que celle de
la petite période de croissance (Tableau 2).
Tableau 2. Valeurs moyennes et extrêmes de la
durée (en jours)
Variables
|
Moyenne #177; ET
|
Extrêmes
|
GPC
|
179 #177; 9
|
95 à 276
|
PPC
|
78 #177; 13
|
43 à 96
|
PS
|
101 #177; 61
|
1 à 206
|
La grande période de croissance débutait le
272ème jour de l'année soit le 28 septembre pour
prendre fin le 85ème jour de l'année suivante soit le
25 mars et la petite débutait le 78ème jour de
l'année soit le 18 mars pour s'arrêter le 155ème
jour de l'année soit le 3 juin.
La fin de la grande période de croissance se
superposait avec le début de la petite période de croissance
(Tableau 3).
Tableau 3. Valeurs moyennes et extrêmes des dates
(unième jour de l'année)
Variables
|
Moyenne #177; ET
|
Extrêmes
|
Début GPC
|
272 #177;10
|
259 à 295
|
Fin GPC
|
85#177;60
|
15 à 170
|
Début PPC
|
78 #177; 4
|
75 à 94
|
Fin PPC
|
155 #177; 12
|
136 à 172
|
Les distributions du début, de la fin et de la
durée des périodes de croissance sont représentées
dans la figure 8.
Figure 8. Distribution des dates (unième jour de
l'année) du début et de la fin ainsi que la durée de
la GPC et PPC.
La date de la fin de la GPC se chevauchait avec celle du
début de la PPC. La Fin de la GPC avait une grande variabilité
que le début de la PPC (Figure 9).
Figure 9. Chevauchement de la date de la fin de la GPC et
celle du début de la PPC.
3.1.3. Nombre de jours des
pluies
Le nombre de jours des pluies de la grande période de
croissance était le double de celui de la petite période et ce
dernier était 6 fois plus que celui de la période sèche
(Tableau 4).
Tableau 4. Valeurs moyennes et extrêmes
(Fréquence) de nombre des jours
Variables
|
Moyenne #177; ET(n)
|
Extrêmes
|
GPC
|
71 #177;11
|
41 à 89
|
PPC
|
31 #177; 8
|
11 à 47
|
PS
|
5 à 6
|
1 à 15
|
La distribution du nombre des jours de pluies de la grande
période de croissance était unimodale et asymétrique
à droite par contre celle de la petite période était
unimodale et symétrique. Le nombre de jour des pluies allant de 5
à 6 était le plus fréquent pendant la période
sèche et la distribution était symétrique (Figure 10).
Figure 10. Distribution du nombre de jours des
pluies.
3.1.4. Journées
sèches
Le nombre maximum des journées sèches
était le même pour les deux périodes de croissance et il
était de plus d'un mois pour la période sèche (Tableau
5).
Tableau 5. Valeurs moyennes et extrêmes
(Fréquence) des journées sèches
Variables
|
Moyenne #177; ET(n)
|
Extrêmes
|
GPC
|
2 à 3
|
1 à 6
|
PPC
|
1 à 2
|
1 à 10
|
PS
|
35#177;16
|
11 à 71
|
Les distributions des journées sèches
étaient unimodales et asymétriques à gauche (Figure
11).
Figure 11. Distribution des journées
sèches.
3.1.5. Fréquence des
pluies
La fréquence des pluies pendant les deux
périodes de croissance était la même (2à3). Par
contre, elle était huit fois moins pendant la période
sèche (Tableau 7).
Tableau 7. Valeurs moyennes et extrêmes des
fréquences des pluies
Variables
|
Moyenne #177; ET, n
|
Extrêmes
|
GPC
|
2 à 3
|
1 à 5
|
PPC
|
2 à 3
|
0 à 8
|
PS
|
25 #177; 28
|
0 à 152
|
La distribution de la fréquence des pluies était
symétrique pour les deux périodes de croissance et
asymétrique à gauche pour la période sèche (Figure
12).
Figure 12. Distribution des fréquences des
pluies.
3.1.6. Bilan hydrique
(mm/jour)
La quantité d'eau dans le sol était
équivalente pendant les deux périodes de croissance avec une
tendance à la hausse pendant la petite période de croissance. Par
contre, elle était nulle pendant la période sèche
(Tableau 8).
Tableau 8. Valeurs moyennes et extrêmes du bilan
hydrique
Variables
|
Moyenne #177; ET(n)
|
Extrêmes
|
GPC
|
33#177; 13
|
14 à 69
|
PPC
|
36 #177; 20
|
7 à 83
|
PS
|
0
|
0 à 5
|
La distribution était normale pour le bilan hydrique
pendant les deux périodes de croissance et asymétrique à
gauche pendant la période sèche (Figure 13).
Figure 13. Distribution du bilan hydrique.
3.1.7. Période de
retour et probabilité de risque
Ces figures présentent les quantités de pluie
annuelles attendues par niveau de probabilité.
La probabilité d'avoir une pluie = 800mm ou = 1300mm
était de 10%. Ce qui équivalait à une période de
10 ans pour que le même phénomène revienne. La
période de retour était de 10 ans en moyenne (Figure 14).
Figure 14. Probabilité de risque et Période
de retour pour la GPC.
La probabilité d'avoir une pluie = 250mm ou = 625mm
était de 10%. Ce qui équivalait à une période de 5
ans pour avoir le même phénomène. La période de
retour était de 10 ans en moyenne (Figure 15).
Figure 15. Probabilité de risque et Période de
retour pour la PPC.
La probabilité d'avoir une pluie = 65mm était de
20%. Ce qui équivalait à une période de 5 ans pour avoir
le même phénomène. La période de retour était
de 10 ans en moyenne (Figure 16).
Figure 16. Probabilité de risque et Période de
retour pour la PS.
La figure compare les périodes le retour des deux
périodes de croissances et de la période sèche (Figure
17).
Figure 17. Comparaison des périodes de retour de
GPC, PPC et PS.
3.2. Impact de Changement
climatique sur le régime pluviométrique
3.2.1. Hauteur des pluies
(mm)
La hauteur des pluies durant les 2 périodes de
croissance était en forme de U représentant une période de
creux, avec une tendance à la hausse durant les dernières
années alors qu'elle était constante durant toute la
période sèche. La grande, la petite période de croissance
et la période sèche avaient respectivement comme
coefficient de corrélation : 20%(p>0,05), 21%( p>0,05)
et 6%( p>0,05) (Figure 18).
Figure 18. Tendance de la hauteur des pluies de la GPC,
PPC et PS.
3.2.2. Durée des
périodes de croissance
La durée de la grande période de croissance
était la même alors que celle de la petite période avait
une tendance à la hausse. La grande et la petite période de
croissance avaient respectivement comme coefficient de
corrélation : 4%(p>0,05) et 12%( p>0,05) (Figure 19).
Figure 19.Tendance de la durée des périodes
de croissance.
3.2.3. Nombre de jours des
pluies
Le nombre de jours des pluies de la grande période de
croissance était plus élevé au début des
années puis avait subit une période de creux pour enfin
augmenté durant les dernières années. Celui de la petite
période de croissance avait subit une baisse durant les dernières
années et pendant la période sèche, il avait connu une
période de creux pour augmenter légèrement durant les
dernières années. La grande, la petite période de
croissance et la période sèche avaient respectivement comme
coefficient de corrélation : 37%(p=0,0391), 24%( p>0,05) et
25%( p>0,05) (figure 20).
Figure 20.Tendance de nombre de jours des pluies de la
GPC, PPC et PS.
Le tableau 9 présente les paramètres
estimés de l'équation de prédiction de nombre de jours des
pluies pendant la grande période de croissance (Tableau 9).
Tableau 9. Paramètres estimés de
l'équation de prédiction
Variable
|
B #177;Se
|
p
|
Temps
|
-1,105 #177; 0,452
|
0,0188
|
Temps2
|
0,019 #177; 0,0093
|
0,0401
|
Constante
|
82,261 #177; 4,6135
|
0,0000
|
3.2.4. Journées
sèches
Les journées sèches de la grande période
de croissance étaient en forme de U renversé représentant
une période de hausse puis une période de baisse durant les
dernières années. Durant la petite période de croissance,
les journées sèches avaient une tendance linéaire à
la hausse alors que durant la période sèche, elles avaient une
tendance linéaire à la baisse. La grande, la petite
période de croissance et la période sèche avaient
respectivement comme coefficient de corrélation :
28%(p>0,05) ,17%( p>0,05) et 12%( p>0,05) (Figure 21).
Figure 21. Tendance des journées sèches de
la GPC, PPC et PS.
3.2.5. Fréquence des
pluies
La fréquence des pluies durant la grande période
de croissance avait augmenté pour diminuer durant les dernières
années alors que celle de la petite période de croissance avait
une tendance linéaire légèrement à la hausse. La
grande et la petite période de croissance avaient respectivement comme
coefficient de corrélation : 15%(p>0,05) et 26%(
p>0,05) (Figure 22).
Figure 22.Tendance de la fréquence de pluie de la
GPC, PPC et PS.
3.2.6. Début et fin
des périodes de croissance
Le début des périodes de croissance était
en forme de U renversé avec une période de tendance à la
hausse pendant les premières années pour enfin baisser durant les
dernières années. Cependant, la forme en U de la grande
période de croissance se démarque plus de la petite. Par contre
la fin de la grande période de croissance était resté
linéaire et presque constante alors que celle de la petite
période de croissance avait subit une tendance linéaire à
la hausse. Le début et la fin de la grande et la petite période
de croissance avaient respectivement comme coefficient de
corrélation : 28%(p>0,05) et 23%( p>0,05) vs 3%(p>0,05) et
14%( p>0,05) (Figure 23).
Figure 23.Tendance du début et de la fin de la GPC et
PPC.
3.2.7. Bilan hydrique
(mm/jour)
La quantité d'eau dans le sol
était plus élevé au début des années
soixante puis avait subit une période de creux pour enfin prendre une
tendance à la hausse pendant les dernières années de
l'étude. La grande, la petite période de croissance et la
période sèche avaient respectivement comme coefficient de
corrélation : 63%(p=0,001), 55%( p=0,004) et 20%( p>0,05)
(Figure 24).
Figure 24. Tendance de bilan hydrique de la GPC, PPC et PS.
Tableau 10. Paramètres estimés de
l'équation de prédiction
|
GPC
|
|
PPC
|
|
Variable
|
B #177;Se
|
p
|
B #177;Se
|
p
|
Temps
|
-2,078 #177;0,455
|
0,0000
|
-2,63#177;0,75
|
0,0011
|
Temps2
|
0,035 #177; 0,009
|
0,0005
|
0,04#177;0,155
|
0,0089
|
Constante
|
56,617#177;4,638
|
0,0000
|
66,696#177;7,69
|
0,0000
|
3.3. Périodes de
croissance, période sèche et variabilité climatique
La variabilité climatique n'avait pas un impact
significatif sur les paramètres de l'étude (p>0,05) bien que
les valeurs moyennes étaient toujours différentes selon que les
années étaient El Nino, normales ou La Nina.
3.3.1. Durée et fin
des périodes de croissance, de la période sèche et
variabilités climatiques
Il a été observé que la durée
moyenne et la fin des périodes de croissance variaient selon la
variabilité climatique. Ainsi, la durée moyenne et la fin de la
grande période de croissance étaient petites, grande et
très grande selon que les années étaient respectivement El
Nino, Normale et La Nina. La durée moyenne et la fin de la petite
période de croissance étaient pratiquement les mêmes durant
les années El Nino et normales et plus grande durant les années
La Nina.
Par contre, la durée moyenne de la période
sèche était très élevée,
élevée et basse selon que les années étaient El
Nino, Normales et La Nina et (Figure 25 et 26).
.
Figure 25. Evolution de la durée moyenne des
périodes de croissance et de la période sèche selon les
variabilités climatiques.
Figure 26. Evolution de la fin des périodes de
croissance selon les variabilités climatiques.
3.3.2. Nombre de jours des
pluies et variabilités climatiques
Le nombre moyen de jours des pluies de la petite
période de croissance était pratiquement le même durant
les années El Nino et normales et plus grand durant les années La
Nina. Par contre, pour la grande période de croissance la tendance
était à la baisse selon que les années étaient El
Nino, Normales et La Nina (Figure 27).
PPC
GPC
Figure 27. Evolution du nombre moyen de jours des pluies
des périodes de croissance et de la période sèche selon
les variabilités climatiques.
3.3.3. Journées
sèches et variabilités climatiques
Le nombre moyen des journées sèches de la
période sèche était petit, élevé et
très petit selon que les années étaient El niño,
Normales et La Nina. La tendance était la même pour la petite
période de croissance (Figure 28).
Figure 28. Evolution des journées sèches des
périodes de croissance et de la période sèche selon les
variabilités climatiques.
3.4. Projection à
l'horizon 2050
3.4.1. Hauteur des pluies
(mm)
La hauteur des pluies augmentera tous les dix ans de 17% pour
la grande période de croissance et de 19% pour la petite période
de croissance. Par contre la période sèche restera
inchangée (Tableau11).
Tableau 11. Prédiction de la hauteur des pluies
3.4.2. Durée des
périodes de croissance
La durée des périodes de croissance
augmentera tous les dix ans de 4% pour la grande période de croissance
et de 6% pour la petite période de croissance (Tableau12).
Tableau 12. Prédiction de la durée des
périodes de croissances
Années
|
Durée de la PC
|
MOYENNE #177;
|
ECART TYPE
|
|
GPC
|
PPC
|
PS
|
[2010- 2020[
|
184 #177; 2
|
85 #177; 1
|
98 #177; 3
|
[2020- 2030[
|
191 #177; 2
|
90 #177; 2
|
85 #177; 4
|
[2030- 2040[
|
198 #177; 3
|
94 #177; 2
|
74 #177; 4
|
[2040- 20250]
|
2O5 #177; 4
|
99 #177; 3
|
62 #177; 5
|
3.4.3. Nombre de jours des
pluies
Le nombre de jours des pluies augmentera tous les dix ans de
17% pour la grande période de croissance, par contre il va diminuer de
16% pour la petite période de croissance. On observera une augmentation
de 25% pendant la période sèche (Tableau13).
Tableau 13. Prédiction du nombre de jours des pluies
3.4.4. Journées
sèches
On observera une valeur nulle des journées
sèches pendant la grande période de croissance, une diminution de
33% pendant la petite période et une diminution de l'ordre de 18%
pendant la période sèche (Tableau 13).
Tableau 13. Prédiction des journées
sèches
3.4.5. Fréquence
des pluies
La fréquence des pluies augmentera de 2 unités
pour la grande période de croissance et d'une unité pour la
petite (Tableau 14).
Tableau 14. Prédiction de la fréquence des
pluies
3.4.6. Début des
périodes de croissance (unième jour)
On observera un décalage du début des
périodes de croissance vers l'avant en commençant plus tôt
que prévues (Tableau 15).
Tableau 15. Prédiction du début des
périodes de croissance
3.4.7. Fin des
périodes de croissance
On observera un décalage de la fin des périodes
de croissance vers l'avant en terminant plus tôt que prévues
pour la grande période de croissance par contre la petite période
de croissance décale d'un jour vers l'arrière tous le dix
ans(Tableau 16).
Tableau 16. Prédiction de la fin des périodes de
croissance
3.4.8. Bilan hydrique
(mm/jour)
La quantité d'eau dans le sol augmentera tous les dix
ans de 46% pour la grande période de croissance, de 50% pour la petite
période de croissance et de 51,5% pendant la période
sèche (Tableau17).
Tableau 17. Prédiction du bilan hydrique
3.4.9. Rotation des
périodes de croissance
Les périodes de croissance ne resteront pas statiques.
La rotation se fera dans le sens de décembre à janvier et janvier
à décembre et à un taux d'accroissement du début ou
de fin différent. Cette différence fera en sorte qu'à un
moment, les périodes de croissance apparaissent courtes ou longues soit
superposées ou espacées laissant la place à une petite
période sèche jusque là moins perceptible (Figure 29).
Figure 29. Dynamique des périodes de croissance
à l'horizon 2050.
CHAPITRE 4. DISCUSSION
4.0. Introduction
Cette étude avait pour objectif d'évaluer
l'impact de la variabilité et du changement climatique sur le
régime pluviométrique de la ville province de Kinshasa.
Les années normales prédominent l'étude
et au fil du temps, cette tendance change et laisse de plus en plus la place
aux années El Nino.
En dépit du fait que le phénomène El Nino
est global avec des répercussions dans les trois principaux
océans tropicaux, il explique des perturbations de climat sur toute la
planète (
www.techno-sciences?net/?onglet=glossiaire&definition=1106#_note_0).
Au cours de 30 dernières années, les scientifiques
d'Environnement Canada ont constaté qu'El Nino revenait plus souvent,
durait plus longtemps et s'aggravait. Des scientifiques soupçonnent que
ces modifications sont liées à un accroissement de la
quantité de gaz à effet de serre dans l'atmosphère
(
www.ec.gc.ca/envirozine/french/issues/25/feature1_f.cfm)
4.1. Description de
régime pluviométrique
4.1.1. Hauteur des
pluies
La hauteur des pluies trouvée dans cette étude
concorde à celle de la ville province de Kinshasa. Cette valeur de 1517
mm présente une légère modification par rapport à
la valeur traditionnelle. La différence résulte de la taille de
l'échantillon. Cependant nos résultats couvrent une longue
période de 46 ans.
L'allure binomidale de la hauteur des pluies pendant les 2
périodes de croissance illustre la particularité de la
période avant les années 90 et celle d'après. Par contre,
l'allure de la période sèche est unimobale. La plus grande partie
des pluies annuelles tombe pendant la grande période de croissance.
4.1.2. Durée des
périodes de croissance
Les périodes de croissance perdurent après les
saisons des pluies, lorsque les cultures viennent, habituellement, à
maturité en profitant de la réserve hydrique accumulée
dans le profil du sol. C'est pourquoi en définissant la longueur de la
période de croissance, il importe de prendre en compte l'accumulation de
l'eau dans le sol (FAO, 1997). Les deux périodes de croissance mis
ensemble représentent le 2/3 de l'année soient environ 8/12 mois.
Cette répartition se rapproche de la répartition des saisons de
la ville province de Kinshasa (METTELSAT, 1999).
4.1.3. Dates de
début et fin des périodes de croissance
La date de début des périodes de croissance est
déterminée par le commencement de la saison des pluies. Les
premières pluies tombent sur un sol généralement sec en
surface et présentant un important déficit hydrique dans son
profil. S'il n'y a pas de réserves en eau, alors la préparation
du lit de semis, la germination des graines et le démarrage de la
croissance des cultures sont entièrement dépendants de la
quantité et de la répartition des pluies précoces (FAO,
1997). Quand à la fin des périodes de croissance elles
intervenaient quelque temps après la fin des saisons des pluies.
Il découle de cette étude que les saisons des
pluies ne peuvent en aucun cas être confondues avec les périodes
de croissance.
Les dates trouvées dans cette étude
coïncidaient à quelque différence près de celles
trouvées par Mukendi et all. L'origine de cette différence est la
nature décadaire de ses données.
4.1.4. Nombre de jours des
pluies
La grande période de croissance prend à
elle-même les deux tiers de nombre de jours total de l'année et
l'autre tiers est pris par la petite période de croissance. Pendant la
période sèche, les pluies se raréfient.
4.1.5. Journées
sèches
Pendant la grande période de croissance, les
journées sèches ne dépasse pas 3 jours en moyenne et
pendant la petite période de croissance elle est inférieure ou
égale à 2 jours. Par contre, les journées sèches
peuvent aller jusqu'à un mois pendant la période
sèche.
La distribution unimodale de ce paramètre stipule que
les données étaient homogènes.
4.1.6. Fréquence des
pluies
Il pleut au moins chaque 2-3 jour pendant les périodes
de croissance. Et pendant la période sèche la fréquence
est d'un mois.
4.1.7. Bilan hydrique
La quantité d'eau dans le sol de Kinshasa (Binza) est
de 30 mm en moyenne. Pendant la petite période de croissance, elle est
plus élevée que la grande période de croissance. Cette
valeur est légèrement inférieure à celle
définie par la FAO. (FAO, 1997) qui est de 50 mm au début de la
période de croissance.
La différence entre la valeur trouvée dans cette
étude et celle donnée par la FAO, réside du fait que la
notre est une moyenne journalière pendant toute la période de
croissance.
Ces données varient journalièrement selon qu'il
y a la pluie ou pas.
4.1.8. Période de
retour et probabilité de risque
La probabilité de risque est différente selon
qu'il s'agit de grande ou petite période de croissance. La
période de retour est de 10 ans en moyenne pour avoir un
phénomène de pluie = 800 ou = 1300 pendant la grande
période de croissance, =250mm ou =625mm pendant la petite période
de croissance et =10mm ou =65mm pendant la période sèche.
4.2. Impact de changement
climatique sur le régime pluviométrique
4.2.1. Hauteur des pluies
Dans cette étude le changement climatique a un effet
sur la hauteur des pluies car cette dernière durant les 2
périodes de croissance est en forme de U représentant une
période creuse avec une tendance à la hausse durant les
dernières années alors qu'elle est constante durant la
période sèche. Cette tendance n'est pas significative.
4.2.2. Durée des
périodes de croissance
Une tendance à la hausse non significative est
observée durant la petite période de croissance alors que la
durée de la grande période de croissance est la même.
4.2.3. Nombre de jours des
pluies
Au début des années de cette étude, le
nombre de jours des pluies est élevé puis subit une baisse pour
augmenter durant les dernières années pour la grande
période de croissance et la période sèche. Cette tendance
est significative pour la grande période de croissance. Celui de la
petite période de croissance subit une baisse durant les
dernières années.
4.2.4. Journées
sèches
Au début des années de cette étude, on
observe une hausse des journées sèches puis une baisse vers les
dernières années pour la grande période de croissance, une
tendance linéaire à la hausse pour la petite période de
croissance et une tendance linéaire à la baisse pour la
période sèche. Ces tendances ne sont pas significatives.
4.2.5. Fréquence des
pluies
On observe au début des années d'étude
une augmentation de fréquence des pluies pour diminuer durant les
dernières années pour la grande période de croissance et
une tendance linéaire légèrement à la hausse pour
la petite période de croissance.
4.2.6. Début et fin
des périodes de croissance
On observe pour le début des périodes de
croissance une forme de U renversé avec une tendance à la hausse
pendant les premières années pour baisser durant les
dernières années et pour la fin des périodes de croissance
une tendance linéaire et presque constante pour la grande période
de croissance par contre celle de la petite période de croissance subi
une tendance linéaire à la hausse.
4.2.7. Bilan hydrique
On observe une grande quantité d'eau dans le sol durant
les premières années puis une période de diminution pour
enfin prendre une tendance à la hausse durant les dernières
années. On remarque une tendance significative pour la grande
période de croissance et pour la petite période de croissance.
4.3. Impact de la
variabilité climatique sur le régime pluviométrique
Il est observé que la variabilité climatique n'a
pas un impact significatif sur les paramètres étudiés bien
que les valeurs moyennes étaient toujours différentes selon que
les années étaient normales, El Nino ou La Nina.
4.4. Projection à
l'horizon 2050
On observe qu'à l'horizon 2050 tous les
paramètres de l'étude deviennent significatifs.
4.4.1. Hauteur des
pluies
On observe une augmentation tous les dix ans de 17% et 19%
respectivement pour la grande période de croissance et la petite
période de croissance. Par contre une tendance constante pour la PS.
4.4.2. Durée des
périodes de croissance
On observe une augmentation de la durée des
périodes de croissance.
4.4.3. Nombre de jours des
pluies
On observe une augmentation de nombre de jours des pluies
pour la grande période de croissance et la période sèche.
Par contre une diminution de nombre de jours des pluies pour la petite
période de croissance.
4.4.4. Journées
sèches
On observe une valeur nulle pendant la GPC et une diminution
de nombre des journées sèches pendant la PPC et la PS.
4.4.5. Fréquence des
pluies
On observe une augmentation de 2 unités et 1
unité respectivement pour la GPC et la PPC.
4.4.6. Début des
périodes de croissance
On observe un décalage du début des PC vers
l'avant en commençant plus tôt que d'habitude.
4.4.7. Fin des
périodes de croissance
On observe un décalage de la fin des PC vers l'avant en
terminant plus tôt que prévues pour la GPC par contre un
décalage vers l'arrière d'un jour tous les dix ans pour la
PPC.
4.4.8. Bilan hydrique
On observe une augmentation de la quantité d'eau dans
le sol durant les périodes de croissance et même pendant la
période sèche. Cette augmentation va entraîner la
saturation des sols et occasionner des inondations et des érosions.
4.4.9. Rotation des
périodes de croissance
On observe une rotation des périodes de croissance
allant dans le sens de l'aiguille d'une montre (décembre à
janvier et janvier à décembre) à un taux d'accroissement
différent du début et de la fin.
Si les saisons des pluies sont décalées, voire
perturbées, elles ne correspondront plus avec les cycles de croissance
des plantes, entraînant inévitablement une perte de rendement. Et
par conséquent l'insécurité alimentaire (
www.enpc.fr/fr/formations/école_virt/
).
CONCLUSION
Au terme de cette étude intitulée <<
Impact de la variabilité et du changement climatique sur le
régime pluviométrique dans la ville province de Kinshasa de 1961
à 2006 : profil et perspective à l'horizon 2050 >>. Il
a été démontré que les années normales
prédominaient sur les épisodes El Nino et La Nina.
Le régime pluviométrique, les périodes de
retour, les probabilités de risque ainsi que la quantité d'eau
disponible dans le sol étaient différents selon qu'il s'agissait
de la grande ou de la petite période de croissance.
Les dates probables de début des périodes de
croissance intervenaient légèrement tard comparativement aux
dates habituelles. Par contre, la date de la fin de la grande période de
croissance se superposait sur celle de début de la petite période
de croissance et par conséquent, la petite saison sèche
habituelle devenait moins apparente. La hauteur des pluies de la grande
période de croissance était le tiers de celle de la petite
période alors que la durée et le nombre de jour de pluies
étaient le double. Les autres paramètres étant
restés constants. Ceci implique que la date de semis de la seconde
période de croissance doit intervenir avant la fin de la première
période de croissance.
Les anomalies ENSO avaient entraîné des
modifications non significatives sur le plan statistique des paramètres
d'intérêt. Les années El Nino étaient relativement
défavorisées que les autres.
Le changement climatique a entraîné des
modifications non significatives du régime pluviométrique, des
dates de début et fin ainsi que de la durée des périodes
de croissance. Ces paramètres ont augmenté au cours de la grande
période de croissance. La petite période de croissance a subit
une augmentation de la hauteur des pluies et du bilan hydrique mais une
diminution de la durée.
L'allure de tous ces paramètres laissait entrevoir
trois périodes de 1961-1975, 1975-1990, 1990-2006.
Le bilan hydrique avait subit une augmentation significative
pendant les deux périodes de croissance.
A l'horizon 2050, tous les paramètres vont subir des
changements significatifs. Les paramètres liés au régime
pluviométrique vont augmenter au cours des deux périodes. La
grande période s'allongera avec plusieurs pluies et la petite se
raccourcira avec des pluies abondantes (avec comme conséquence les
inondations et les érosions).
En définitive, les conditions de culture seront
très favorables à condition que les dates de semi et les
pratiques agricoles soient adaptées aux conditions actuelles. Ceci
implique que le risque des maladies cryptogamiques sera élevé.
Au regard de ce qui précède nous
recommandons :
v Les études similaires dans les autres zones
climatiques de la RDC aux fins de tracer une cartographie
générale du pays ;
v L'élaboration des calendriers agricoles de toutes les
zones climatiques du pays ;
v La mise au point des mesures d'adaptation au prorata de la
nouvelle configuration ;
v Les études approfondies sur les prévisions des
récoltes en fonction de ce changement ;
v Le renforcement des capacités des différents
opérateurs agricoles dans le domaine de traitement des données
climatiques ;
v La mise sur pied d'un observatoire de changement climatique
et de la sécurité alimentaire.
Enfin, suite à certaines
difficultés d'accessibilité et de fiabilité de certaines
données nous demandons votre indulgence pour les imperfections contenues
dans ce travail.
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
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Larousse, 1980.-1790p.
2. BADARA, A.-Sécurité Alimentaire et
Changements climatiques, in : <<Tiempo Afrique>>
n° 02.- Février 2009.
3. BAMOUH, A.-Gestion de la contrainte pluviométrique
pour l'amélioration de la production végétale et de
l'efficience d'utilisation de l'eau, in :<<Transfert de
technologie en agriculture>> n° 50.-1998.
4. BONZEKE B.- Actualisation du calendrier agricole dans
les zones agro écologiques prioritaires de la RDC. Cas de la province de
Kinshasa.-Mémoire ISTA Ndolo.-Inédit.-2000
5. FAO.- Global climate change and agricultural
production : direct and indirect effects of changing hydrological,
pedological and plant physiolocial processes.-1996
6. FAO.-Changement climatique et sécurité
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7. FAO.-Crop water requirements, Bulletin n°24.-1977.
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Royaume Uni.- Cambridge University Press.
10. KANKONDE, M.- Cours d'Economie de
l'Environnement.-Faculté des Sciences
Agricole.-2ème grade Economie Agricole.- Inédit.-
UNIKIN.- 2007-2008.-80p.
11. MAVINGA, H et KHASA, D.-Calendrier agricole du
Bas-fleuve.- Ed. CVA.- 1998
12. MARGUERET ET KHASA.-Changements climatiques en Afrique
Tropicale.-éd. BERPS.-2003
13. METTELSAT.-Principales caractéristiques du climat
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14. Ministère des Affaires Etrangères.-
Mémento de l'agronome CORAD-GRET.- 2002.-1691p.
15. PARADIS.- Sauver la planète : des
méthodes pour demain.- Paris.-1972.- 240p.
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17. PNUD/UNOPS.-Plan d'action triennal (1998-2000) ville de
Kinshasa .-1998.-301p.
18. PNUD/UNOPS.-Monographie de la ville de
Kinshasa.-1998.-
19. www.science.gouv.fr
20.
www.techno-science.net
21. www.metéo.fr
22.
www.enpc.fr/fr/formations/école_virt/
23.
www.ec.gc.ca/envirozine/french/issues/25/feature1_f.cfm
iv
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
i
REMERCIEMENTS
ii
LISTE DES ABREVIATIONS
iii
TABLE DES
MATIERES......................................................iv
INTRODUCTION
1
0.1 PROBLEMATIQUE
1
0.2. HYPOTHESE
4
0.3. OBJECTIFS
5
0.4. BUT
5
0.5. INTERET DU SUJET
6
0.6. CANEVAS DU SUJET
6
CHAPITRE 1. GENERALITES
7
1.0. INTRODUCTION
7
1.1. CONCEPTS ET DEFINITIONS
8
1.1.1. Système climatique
8
1.1.2. Précipitation
8
1.1.3. Réchauffement de la planète et
changement climatique
9
1.1.4. Variabilité climatique
9
1.1.5. Phénomène El Nino
10
1.1.6. Phénomène La Nina
11
1.1.7. Sécurité alimentaire
12
1.1.8. Système alimentaire
12
1.2. Effets du changement climatique
13
1.2.1. Effets fertilisants du CO2
13
1.2.2. Accroissement des températures
mondiales moyennes
14
1.2.3. Changements graduels du régime des
précipitations
15
1.2.4. Accroissement de la fréquence et de
l'intensité des événements climatiques extrêmes
15
1.2.5. Hausse du niveau de la mer
16
1.3. Changement climatique, production
agricole et systèmes alimentaires
18
1.4. Qui sont les individus
vulnérables aujourd'hui?
20
1.5. Incertitudes des marchés
20
1.5.1. Croissance économique
20
1.5.2. Prix des denrées alimentaires
21
1.5.3. Offre et demande de produits
alimentaires
21
1.5.4. Qui seront les individus vulnérables
à l'avenir?
22
CHAPITRE 2. MILIEU D'ETUDE ET
METHODOLOGIE
24
2.0. INTRODUCTION
24
2.1. PRESENTATION DE LA VILLE DE
KINSHASA
24
2.1.1. Création
24
v
2.1.2. Situation géographique
24
21.3. Eléments physiques
25
2.1.4. Organisation administrative
26
2.2. NATURE ET PERIODE D'ETUDE
26
2.3. APPROCHE METHODOLOGIQUE
26
2.3.1. Récolte des données et choix
des indicateurs
26
2.3.2. Définitions
opérationnelles
27
2.4. Analyse Statistique
31
CHAPITRE 3. RESULTATS
33
3.1. Description des régimes
pluviométriques
34
3.1.1. Hauteur des pluies
34
3.1.2. Durée moyenne des périodes de
croissance
35
3.1.3. Nombre de jours des pluies
37
3.1.4. Journées sèches
39
3.1.5. Fréquence des pluies
40
3.1.6. Bilan hydrique (mm/jour)
41
3.1.7. Période de retour et
probabilité de risque
42
3.2. Impact de Changement climatique sur
le régime pluviométrique
44
3.2.1. Hauteur des pluies (mm)
44
3.2.2. Durée des périodes de
croissance
45
3.2.3. Nombre de jours des pluies
45
3.2.4. Journées sèches
46
3.2.5. Fréquence des pluies
47
3.2.6. Début et fin des périodes de
croissance
48
3.2.7. Bilan hydrique (mm/jour)
49
3.3. Périodes de croissance,
période sèche et variabilité climatique
50
3.3.1. Durée et fin des périodes de
croissance, de la période sèche et variabilités
climatiques
50
3.3.2. Nombre de jours des pluies et
variabilités climatiques
51
3.3.3. Journées sèches et
variabilités climatiques
52
3.4. Projection à l'horizon 2050
53
3.4.1. Hauteur des pluies (mm)
53
3.4.2. Durée des périodes de
croissance
53
3.4.3. Nombre de jours des pluies
54
3.4.4. Journées sèches
54
3.4.5. Fréquence des pluies
55
3.4.6. Début des périodes de
croissance (unième jour)
56
3.4.7. Fin des périodes de croissance
56
3.4.8. Bilan hydrique (mm/jour)
57
3.4.9. Rotation des périodes de
croissance
58
CHAPITRE 4. DISCUSSION
59
vi
4.0. Introduction
59
4.1. Description de régime
pluviométrique
59
4.1.1. Hauteur des pluies
59
4.1.2. Durée des périodes de
croissance
60
4.1.3. Dates de début et fin des
périodes de croissance
60
4.1.4. Nombre de jours des pluies
61
4.1.5. Journées sèches
61
4.1.6. Fréquence des pluies
62
4.1.7. Bilan hydrique
62
4.1.8. Période de retour et
probabilité de risque
62
4.2. Impact de changement climatique sur le
régime pluviométrique
63
4.2.1. Hauteur des pluies
63
4.2.2. Durée des périodes de
croissance
63
4.2.3. Nombre de jours des pluies
63
4.2.4. Journées sèches
63
4.2.5. Fréquence des pluies
64
4.2.6. Début et fin des périodes de
croissance
64
4.2.7. Bilan hydrique
64
4.3. Impact de la variabilité
climatique sur le régime pluviométrique
65
4.4. Projection à l'horizon 2050
65
4.4.1. Hauteur des pluies
65
4.4.2. Durée des périodes de
croissance
65
4.4.3. Nombre de jours des pluies
65
4.4.4. Journées sèches
66
4.4.5. Fréquence des pluies
66
4.4.6. Début des périodes de
croissance
66
4.4.7. Fin des périodes de croissance
66
4.4.8. Bilan hydrique
66
4.4.9. Rotation des périodes de
croissance
67
CONCLUSION
68
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
71
TABLE DES MATIERES
73