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La question congolaise dans les relations interafricaines 1965 - 1970( Télécharger le fichier original )par Omer KAZADI MUDIANDAMBU Université Pédagogique Nationale/ UPN - Graduat 2006 |
2. Les relations particulières avec les Etats AfricainsDans ce paragraphe nous allons essayer d'étudier l'état évolutif des rapports entre le Zaïre et quelque Etats africains en raison de leur importance politique vis-à-vis de gouvernement de Kinshasa depuis le nouveau régime jusqu'en décembre 1970. 2.1 Avec les Etats de l'Afrique occidentaleLes relations du Zaïre paraissent inefficaces avec les Etats de l'Afrique occidentale jusqu'en 1967. Mais vers la fin de cette même année, un effort diplomatique fut déployé par Kinshasa. L'ambassadeur itinérant de MOBUTU effectua un périple qui le conduisit au Sénégal, au Mali, en Guinée, en Côte d'ivoire. Le but de son voyage était d'apporter un message personnel du président Zaïrois aux chefs d'Etats des pays visités. Et d'ailleurs ce périple se situé au moment ou le Zaïre faisait face au conflit qui l'opposé à l'ex UMHK. Nous nous faisons l'idée que ce message concernait surtout à expliquer les orientations profondes du régime MOBUTU. Mais le développement des relations avec l'Afrique occidentale se sont raffermies dans le cadre de l'organisation commune africaine et malgache(OCAM). Ce qui a réduit sensiblement la part de relations particulières, étant donné que celles-ci demeurent le plus souvent insignifiantes. En fin ces liens ne seront pas analyser au niveau de cette organisme régional. 2.1.1.Le Zaïre et côte d'ivoireLe rapport entre le Zaïre et le côte d'ivoire se sont développés a partir de 1967, période a la quelle se situé la visite du président Mobutu après les assises de l'OCAM de NIAMEY. Le président Zaïrois fut séduit par la méthode de plantation ivoirienne et, alors de son retour au Zaïre, aménagea le domaine présidentiel de la N'sele. En 1968, ces liens se concrétisaient dans l'affaire MULELE : le côte d'ivoire se solidarisa avec le Zaïre et plaida même auprès de Brazzaville l'apaisement qui permit un certain dégel.84(*) Dans les relations entre les deux rives du fleuve Zaïre. Au niveau de l'OCAM, lorsque certains membres menacèrent de déconsidérer la tenue à Kinshasa à la réunion au sommet, suite à l'exécution de MULELE, la côte d'ivoire tout comme le Dahomey, et le Cameroun contribuent à dissiper les menaces. Pour aller, l'affaire MULELE était une affaire intérieures au Zaïre. Par conséquent, elle ne pouvait avoir d'incidence sur les affaires de l'OCAM. Ainsi les relations Kinshasa-Abidjan furent considéré par plusieurs observateurs des problèmes africains comme pleins des promesse pour l'avenir non seulement de ces deux pays mais de toute l'Afrique. En 1972, ce lien connurent un certain fléchissement suite à la prise de position de l'évêque ivoirien YAGO dans le conflit qui opposait l'Etat à l'église au Zaïre.85(*) Il est nécessaire de rappeler que dans ce conflit, l'évêque ivoirien prit parti pour le cardinal MALULA. Ce qui suscita une réaction du gouvernement Zaïrois. Celui-ci qualifia cet évêque « d'apôtre menteur » qui n'avait pas compris que le temps ou n'importe qu'elle oust africain donnait des leçons à la république du Zaïre était dépassé depuis l'événement du régime du président Mobutu.86(*) En 1972 le Zaïre quitte l'OCAM. Ce depart est considéré comme une distance prise vis-à-vis de la Côte d'ivoire dont le président BOIGNY est identifié comme un grand de l'OCAM. * 84 JEUNE AFRIQUE N° 308 DU 28 OCTOBRE AU 22 NOVEMBRE 1968. * 85 Ibidem. * 86 JEUNE AFRIQUE N° 308 DU 28 OCTOBRE AU 22 NOVEMBRE 1968. |
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