AVANT - PROPOS
Le présent travail étant le fruit d'un concours
de plusieurs efforts réunis dans un même esprit, ne serait
pratiquement point réalisé n'eut été les
contributions tant matérielles que morales de certaines personnes. Qu'il
nous soit permis à cet effet, de leur présenter nos sentiments de
profonde gratitude :
A Monsieur SALUMU BULENGE, Directeur de la division de
Comptabilité Générale Auxiliaire, à Monsieur Arthur
BUANA et JO KITANDA, qui ont accepté de sacrifier quelques unes de leurs
multiples occupations pour nous encadrer tout au long de notre stage.
Par la même occasion, nous formulons de sincères
éloges à tout le personnel de la GECAMINES pour sa
disponibilité et la spontanéité avec lesquelles il nous
fournissait des réponses à l'une ou l'autre de nos questions.
INTRODUCTION
Le présent travail comme le monte son intitulé
« Rapport de stage », est destiné à
décrire d'une façon brève et claire les principales
activités qui étaient durant notre stage.
Nous avons choisi de passer notre période de stage
à la Générale des Carrières et des Mines en
abrégée GECAMINES. Cette dernière nous a affectée
au Département de Comptabilité plus précisément
à la Division de la Comptabilité Générale
Auxiliaire (CGA).
Nos travaux à cette division ont débuté
le 12 janvier 2009 et se sont terminés le 12 février de cette
même année.
Afin de mieux mener notre explication théorique, nous
avons scindé notre travail en trois chapitres :
Le premier chapitre portera sur la présentation de la
GECAMINES.
Le deuxième chapitre quant à lui, portera sur
l'organisation interne de la GECAMINES.
Enfin, le troisième chapitre, qui traitera des
activités effectuées pendant notre stage, nos constatations et
nous formulons quelques critiques et suggestions à en entreprendre pour
améliorer le service.
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA GENERALE DES
CARRIERES ET DES
MINES
SECTION 1. APERCU HISTORIQUE
Vu l'abondance des étapes historiques de cette
société minières depuis sa fondation jusqu'à nos
jours, nous ferons qu'un survol de son histoire dans le cadre de notre
travail.
Au XVIe siècle déjà, l'industrie du
cuivre était très active et florissante. Le cuivre du Katanga
avait même fait l'objet d'un échange international et
intercontinental car d'importantes quantités de ce métal
provenant du Katanga se retrouvaient à l'Ouest de la cote Atlantique,
en Angola, au Nord en route vers la cote d'Ivoire et le Ghana, à la cote
de l'Océan Indien à l'Est ; et de là, il était
exporté en Europe.
C'est avec les accords de la conférence de Berlin qui
octroyèrent au Roi Léopold II de Belgique l'Etat
Indépendant du Congo que ce dernier devait être mis en valeur.
Ainsi, beaucoup d'investisseurs étrangers se sont
intéressés et y ont participé par l'apport des capitaux
privés. D'où la création le 15 avril 1891 de la compagnie
du Katanga par l'exploitation du sol et du sous - sol du Katanga.
Apres un seule expédition en 1892, Jules CORNET eut le
génie de concevoir les grands traits géologiques du Katanga. Il
signala plusieurs gisements importants de cuivre.
Pour résoudre certains problèmes fonciers,
l'Etat indépendant du Congo avec la compagnie du Katanga
signèrent des accords pour la concession d'un territoire en vue de
l'exploitation minière. Un comité de gestion vit le jour le 19
juin 1900 : il était nommé comité spécial du
Katanga. Celui - ci confia à la Tanganika Concession Limited (TCL)
créée le 20 janvier 1899, la mission de faire des investigations
en vue de l'exploration minière du Katanga. Ses travaux aboutirent, le
18 novembre 1901 à la découverte de nombreux gisement de cuivre
à Musonoi et Kolwezi. Ce qui a permis la création, par le
décret numéro 1473 signé par Léopold II, le
dimanche 28 octobre 1906, d'une société dénommée
UNION MINIER DU HAUT - KATANGA. Les actionnaires pour cette oeuvre furent
l'E.I.C, le C.S.K et la T.C.L.
Cette nouvelle entreprise avait l'exercice des droits miniers
et des autres droits accessoires c'est-à-dire l'U.M.H.K pouvait
créer des établissements de commerce et d'industries et effectuer
toutes les opérations utiles a but social. Le siège social de
l'U.M.H.K se trouvait au Congo tandis que son siège administratif
était en Belgique.
Apres son indépendance, le Congo détenu
Zaïre signa deux ordonnances - loi le 07 janvier 1966 : la
première exigeait le transfert au Zaïre des sièges sociaux
et administratifs des sociétés ayant leur siège
d'exploitation au Zaïre. La seconde baptisée « Loi
Bakajika » résiliait toutes les concessions et cessions
accordées antérieurement à l'accession du pays à
l'indépendance le 30 juin 1960, aux entreprises minières
privées.
Suite au refus de l'U.M.H.K de se plier aux exigences de ces
deux ordonnances - lois, le Zaïre repris ses droits et, par une ordonnance
présidentielle signée le premier janvier 1967, l'Etat retira
l'autorisation de constitution de l'U.M.H.K et s'attribua tous les biens
meubles et immeubles appartenant à cette société et
à ses filiales. Ce fut la fin de l'U.M.H.K.
L'ordonnance - loi n° 67-01 signée le 02 janvier
1967, créa la Générale Congolaise des minerais (GECOMIN)
qui est devenue depuis le 14 septembre 1972 la Générale des
Carrières et des Mines, en abrégée GECAMINES.
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