REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,
UNIVERSITAIRE
ET DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE OUVERTE
CAMPUS DE LA GOMBE
FACULTE DE SCIENCES DE SANTE
LA GESTION DECENTRALISEE D'UN
HOPITAL PUBLIC EN R.D.CONGO
ORGANISATION ET OPINIONS DES ACTEURS
Cas de l'Hôpital Provincial
Général de Référence de Kinshasa
Pardonne KALIBA MULANGA
Mémoire de fin de cycle présenté et
défendu en vue de l'obtention du Diplôme de Licencie en
Santé Publique
Option : Gestion des Institutions de
Santé
Directeur : Dr. Baudouin
BUASSA
Professeur
Co-Directeur : Jean
-Léon OKONGA
Chef de Travaux
Année Académique 2007 -
2008
DEDICACE
A vous mes enfants ;
- KALIBA RIZIKI Yvette
- KALIBA MWAJUMA Francine
- KALIBA ASENDE Marie
- KALIBA BYAZA David
- KALIBA MUKOBELWA Benjamin
- KALIBA SHABANI Bernard
- KALIBA SITAMILI Joy
- KALIBA WA-KALIBA MWENDA
- KALIBA BARAZIGIRANDI Monique
- KALIBA FURAHA Olive
- KALIBA PENDEZA
Vous avez beaucoup souffert. Il fallait parfois vous priver de
vos droits d'ENFANTS pour privilégier ce travail et répondre
ainsi à la mutation perpétuelle du monde moderne.
A vous tous, je dédie ce mémoire.
AVANT PROPOS
Notre souci est de répondre promptement à un
problème réel qui se pose dans notre communauté.
Les lecteurs se rendront compte que nous y sommes certes
arrivés grâce à la bénédiction de Dieu notre
Père, notre Créateur, Maître des temps et des
circonstances, à travers le nom de son Bien-aimé
Jésus-Christ, notre Seigneur, et l'Intercession de son Serviteur
Rév. Venance AEMBE.
Cependant, il faut reconnaître la contribution d'une
manière ou d'une autre, de loin ou de près, de vous tous,
particulièrement :
- Le Prof Paul René LOHATA TAMBWE qui a
accepté d'une manière prompte à nous encadrer,
malgré ses lourdes charges.
- Nous remercions le Prof Dr BUASSA-bu-TSUMBU qui a
dirigé ce mémoire avec beaucoup de compréhension, de
générosité, et de disponibilité.
- Nous remercions le Chef de Travaux Léon OKONGA
NDJOVU, notre Encadreur, pour avoir accepté de travailler même
pendant ses heures de sommeil.
- A Madame Imelda LUMUMBA, nous disons, AKSANTI, pour toute la
documentation mise en notre disposition.
Nous avons admiré la marque d'estime dont nous avons
joui à l'Université Ouverte de la part de toutes les
Autorités Administratives et Académiques. Que le Prof KILEMBE,
Recteur ai, le Prof KALINDYE, le C.T. NTAMBWE, l'Ass. MUKONGO, le Dr KALEMBA,
l'Appariteur Fidel KIANZA, le C.T. LOY-0-PASS, le C.T. MALUTI, et tout le
personnel académique et administratif de l'Université Ouverte,
trouvent ici l'expression de notre gratitude.
Notre gratitude s'adresse aussi à nos Collègues
de la lère Promotion de GIS du CIDEP-UO, BOATE Pie Vincent,
MUNSEL Cyrille, NSUELE Paulin, BEYA Fredo, le Diplôme c'est une chose,
mais c'est la pratique qui compte pour un Manager Gestionnaire des Institutions
de Santé.
A tous nos frères et soeurs, cousins et cousines, amis
et connaissances, dont notamment, BASENGEZI Norbert, SHOLO Marceline, KATI
Frédéric, ACINDA Richard, ALAUWA Baruti, Rashidi, Dany KUMI
OKANZO, Freud KAZIMOTO, Ivan VITANOV, Adolphe LULONGA, sans oublier le Pasteur
Modeste YALI KALOMBOLA et Patrick SULUBIKA, qu'ils trouvent ici nos
remerciements.
A tous les Patriotes Résistants Maï-Maï (PRM)
pour leur soutien révolutionnaire et patriotique.
LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES
UTILISES
Al :
BCG :
CPN :
CPS :
CAB :
Dépt :
EAD :
FA :
FO :
FAC (FARDC) :
FOMECO :
HPGRK :
LABO :
L2 :
MIN :
N° :
PNC :
SN :
SSP :
% :
Gradué(e) en Sciences Infirmières
Bacille Calmette et Guérin
Consultation prénatale
Consultation préscolaire
Cabinet
Département
Entité Administrative Décentralisée
Fréquence Attendue
Fréquence Observée
Forces Armées Congolaises
Fonds Médico-social Congolais ou Fonds Médical
de
Coordination
Hôpital Provincial Général de
Référence de Kinshasa
Laboratoire
Licencié
Ministère
Numéro
Police Nationale Congolaise
Service National
Soins de Santé Primaires
Pourcentage
INTRODUCTION
L'Etat a le devoir sacré et constitutionnel de mobilier
toutes les ressources pour assurer à chaque citoyen son droit à
la santé physique, mental et social. Pour ce faire, l'Etat dispose des
services de santé tant publics que privés.
Avec la non promulgation de la loi cadre sanitaire en 2000,
notre système sanitaire demeure toujours régi par le code de la
santé publique du Congo Belge, moyennant les quelques modifications y
introduites par différents textes réglementaires.
1. PROBLEMATIQUE
La crise multidimensionnelle que traverse notre pays, la
République Démocratique du Congo, n'a pas épargné
le secteur de la santé. Le budget alloué à ce secteur
s'est progressivement amenuisé pour atteindre 0,1 % du budget des
dépenses en 2000C (1(*)), et la rupture de la coopération structurelle
avec les partenaires traditionnels bi et multilatéraux entre 1990 et
2003 a accentué l'effondrement de ce secteur dans tous les domaines :
infrastructures dégradés, personnel pléthorique et
démotivé, politisation de l'administration, mauvaise gestion
administrative et financière des services etc...
Bref, les hôpitaux publics ne fonctionnent plus que
grâce au savoir faire des médecins et des professionnels de
santé, grâce aux recettes propres générées
par leurs actes. L'Etat ne supporte que les maigres salaires et ne participe
pas au fonctionnement des hôpitaux.
Le seul mode de gestion légué par la
colonisation est la centralisation qui prône l'unicité des centres
de décision. Malheureusement, ce système, qui fonctionne dans la
plupart des hôpitaux publics, engendre des nombreuses crises
socio-professionnelles générées par la mégestion
des Comités de gestion.
Pour y remédier, les Médecins et les
professionnels de santé de l'Hôpital Marna Yemo ont convaincu le
Gouvernement à instaurer à titre expérimental, un
système de gestion décentralisée. Ladite expérience
a été adoptée aux Cliniques universitaires de Kinshasa
(1(*)).
Il est donc pertinent de s'appesantir sur l'application de ce
système à travers les deux questions suivantes :
1. Comment la gestion décentralisée est-elle
organisée à l'Hôpital Marna Yemo aujourd'hui
rebaptisée Hôpital Provincial Général de
Référence de Kinshasa ?
2. Quelle est l'opinion des acteurs (responsables et agents)
sur ce mode de gestion ?
Car, à la longue, ce système pourrait être
généralisé à tous les hôpitaux de la
République par le Ministère de tutelle.
2. HYPOTHESE DE TRAVAIL
Devant la qualité des gestionnaires et la
modicité des moyens, nous présumons, que la gestion
décentralisée devrait être le système à
appliquer à tous les hôpitaux de la République
Démocratique du Congo.
Ce système doit néanmoins être doté
d'un système performant de contrôle devant s'exercer à
travers un mécanisme adéquat pour être efficace, surtout
pour les hôpitaux de plus de 300 lits.
Ce système ne peut valablement fonctionner que s'il est
régi par un texte juridique répondant aux normes du pays. Toute
confusion juridique ne peut qu'instaurer l'imbroglio, la confusion et la crise
d'autorité qui seraient si néfastes dans le fonctionnement des
hôpitaux.
3. INTERET DU SUJET
Dans la présente étude, il s'agit de mieux
observer l'organisation de cette gestion décentralisée et
d'évaluer l'opinion des principaux acteurs, responsables et agents, de
ce système de gestion.
4. DELIMITATION DU SUJET
L'étude ne portera que sur l'année 2007. Elle
aura comme cadre d'étude l'Hôpital Provincial
Général de Référence de Kinshasa, berceau de cette
décentralisation, qui est aussi, la plus grande institution
médicale du pays.
5. METHODOLOGIE DU TRAVAIL ET TECHNIQUE
Pour mieux mener cette étude, nous avons d'abord
adopté la méthode fonctionnaliste pour expliquer les fonctions
des différents organes de l'Hôpital à gestion
décentralisée.
Ensuite, nous avons adopté la méthode
statistique qui a permis la présentation des résultats relatifs
à quelques aspects quantitatifs de la recherche.
Ces méthodes ont été appuyées par
la technique documentaire qui nous a permis de recourir aux divers documents,
ouvrages et textes légaux, par l'observation participante qui nous a
permis de mieux comprendre le fonctionnement de cet hôpital. Enfin, nous
avons mené une enquête par questionnaire qui nous a permis de
récolter les opinions des principaux acteurs de ce système de
gestion.
6. ECHANTILLONNAGE
L'échantillonnage considéré dans ce
travail n'a concerné que 54 agents de coordination de Nursing et 3
Directeurs de l'Hôpital étudié.
Nous avons ainsi interrogé 57 personnes sur les 2.240
agents, soit 2,5% de l'effectif.
7. ADMINISTRATION DU QUESTIONNAIRE
Nous avons soumis deux catégories de questionnaire :
· l'un pour les 3 Directeurs ;
· l'autre pour les 54 Agents des Coordinations du
Nursing.
Les questionnaires utilisés pour la circonstance sont
repris en annexe du présent mémoire (1(*)).
8. PLAN DU TRAVAIL
Notre travail s'intitule : « La gestion
décentralisée d'un hôpital public en République
Démocratique du Congo. Organisation et opinions des acteurs. Cas de
l'Hôpital Provincial Général de Référence de
Kinshasa.
Pour la mener à bonne fin, après une
introduction et la présentation des généralités sur
la gestion décentralisée d'un établissement hospitalier,
nos travaux personnels ont porté sur l'application de ce système
de gestion à l'Hôpital Provincial Général de
Référence de Kinshasa et l'évaluation de l'opinion des
certains acteurs de ce système sur cette technique d'organisation
administrative.
Enfin, une conclusion et des recommandations ont
clôturé cette étude.
CHAPITRE PREMIER :
GENERALITES SUR LA GESTION
DECENTRALISEE D'UN ETABLISSEMENT HOSPITALIER
Le présent chapitre développe les
différents concepts à travers leurs définitions et leurs
principes généraux afin de mieux préciser le contexte dans
lequel ces concepts sont utilisés.
1. DEFINITION DES CONCEPTS
Les concepts qui nous intéressent dans la
présente étude sont : gestion décentralisée et
établissement hospitalier.
1.1. Gestion décentralisée
1.1.1. Gestion
La gestion est dans le domaine de l'utilisation des
ressources. C'est un domaine des méthodes et techniques pour une
utilisation optimale des ressources de manière à ce qu'il n'y ait
pas de rupture de stock et surtout de surstock (1(*)).
Il n'existe pas de définition unique de la gestion qui
soit acceptée de manière universelle. Tout dépend de ce
que l'on cherche, d'où il y a plusieurs définitions de la gestion
mais la plus populaire et la plus souvent citée est « la
réalisation des objectifs par l'intermédiaire d'autres personnes
(2(*)).
Cette définition et la plupart des autres
présentent l'avantage de mettre l'accent sur les aspects importants de
la gestion.
En ce qui nous concerne, nous considérons la
définition de Terry pour qui la gestion est un processus
spécifique consistant en activité d'organisation, d'impulsion et
de contrôle visant à déterminer et à atteindre les
objectifs définis grâce à l'emploi d'êtres humains et
à la mise en oeuvre d'autres ressources (1(*)).
1.1.1.1. Nécessité de la
gestion
Elle est donc définie parfois comme une constituante
intrinsèque vitale de toute organisation quelque soit son
activité, quelque soit sa taille, quelque soit son objectif. La gestion
correspond aujourd'hui à la traduction française de management et
englobe toutes les dimensions de l'entreprise, tant stratégiques
qu'opérationnelles (2(*)).
1.1.1.2. Caractéristiques de la
gestion
La gestion est une science hybride, pour ses essais de
formalisation, même s'il reste toujours une part d'intuition, de chance
et ou d'irrationalité dans l'analyse et la compréhension du
fonctionnement d'une entreprise. Elle allie formalisations théoriques et
pratiques, opérationnelles pour piloter une entreprise. C'est donc une
science des choix et une science de l'action utilisant des nombreuses
techniques pour ces décisions (3(*)).
1.1.2. La décentralisation
La décentralisation est l'un des types des solutions au
problème de l'organisation administrative. La décentralisation
brise l'unité des tâches administratives, notamment en
réservant aux entités de base la charge de pourvoir librement
à leurs propres besoins.
La décentralisation, par le fait que la prise de
décision et le pouvoir sont dispersés partout et au plus bas dans
la hiérarchie de l'organisation, nécessite un contrôle
administratif fort.
A l'opposé de la gestion centralisée qui
prône l'unicité du centre de décision, gestion
conçue comme mode d'organisation situant au sommet de la
hiérarchie toutes les responsabilités dans les conditions telles
que, c'est à ce niveau seulement que peuvent être prises toutes
décisions, la gestion décentralisée apparaît comme
un procédé de gestion des services publics consistant à
confier la gestion à des organes indépendants de pouvoir
créateur.
1.2. Etablissement hospitalier
L'Organisation Mondiale de la Santé définit
l'hôpital en ces termes : l'Hôpital est un élément
d'une organisation dont la fonction consiste à assurer à la
population les soins médicaux complets, préventifs et curatifs,
et dont les services extérieurs irradient jusqu'à la cellule
familiale considérée dans son milieu (1(*)). C'est aussi un centre
d'enseignement de la médecine et de la recherche médicale.
L'établissement hospitalier se présente comme
une organisation sociale de guérison des membres de la
société atteints de n'importe quelle maladie.
Dans le cadre du présent travail, le système de
gestion décentralisée en application à l'Hôpital
Provincial Général de Référence de Kinshasa
consiste en l'autonomie de la gestion financière et administrative
partielle au niveau des départements médicaux
considérés comme sous unités décentralisées
vis-à-vis de l'autorité centrale qui est la direction centrale de
l'hôpital.
Les différents concepts définis ci - hauts ont
des principes généraux pour leur application. Il s'agit de :
gestion décentralisée et rôle de rétablissement
hospitalier.
Dans les lignes qui suivent nous présentons ces principes.
2. 2. PRINCIPES GENERAUX
Les principes qui suivent constituent un pas vers une
meilleure intégration de la connaissance du processus gestionnaire pour
le développement sanitaire.
2.1. Gestion décentralisée
A l'étendue du pouvoir hiérarchique direct se
rattache étroitement les concepts de centralisation et de
décentralisation de l'organisation ou d'une institution. De ces deux
concepts, il se dégage deux système de gestion : gestion
centralisée et gestion décentralisée.
L'élément de base pour parler de la
centralisation et de la décentralisation est la prise de décision
qui est concentrée au sommet de l'organisation pour la centralisation,
et dispersée partout et au plus bas dans la hiérarchie dans la
décentralisation.
Avantages de la
décentralisation
1. une situation décentralisée met l'accent sur
la délégation de la prise de décision et allège la
charge des hauts dirigeants ;
2. elle favorise le développement des
généralistes plutôt que des spécialistes, et
favorise ainsi la succession au poste de directeur général ;
3. elle encourage des relations et des liens personnels plus
étroits qui conduisent à un plus grand enthousiasme et à
une meilleure coordination des employés ;
4. elle permet de se familiariser rapidement ;
5. elle accroît l'efficacité parce que les
dirigeants sont proche des activités dont on les tient responsables et
permet de localiser rapidement les points névralgiques et d'y porter
remède ;
6. elle permet dans les cas des organisations qui comportent
des nombreuses unités de fonctionner suivant le mode de dispersion
géographique et de tirer un plein avantage des conditions locales ;
7. elle permet d'essayer, des modifier et de tester des plans
expérimentaux avant de les offrir aux utilisateurs dans l'organisation
;
8. elle répartit les risques possibles d'une perte de
ressources humaines et des ressources matérielles (1(*)).
Nous ne pouvons pas parler de la de décentralisation
sans dire un mot sur la centralisation.
La centralisation
La centralisation est un mode de répartition des
tâches en vertu duquel l'exercice des fonctions administratives est
entièrement confié à l'autorité centrale de la
structure et les décisions administratives à prendre les sont
toutes par la même autorité centrale.
La centralisation tend à concentrer la prise de
décision au sommet de l'organisation.
Avantage de la centralisation :
· elle confère pouvoir et prestige aux hauts
dirigeants ;
· elle favorise l'uniformité dans les
politiques, les pratiques et les décisions ;
· elle encourage la pleine utilisation des
spécialistes de la direction générale et l'information, en
grande partie grâce à la proximité des hauts dirigeants
;
· elle permet d'utiliser les
spécialistes très qualifiés parce que l'étendue et
le volume de leur travail sont suffisants pour aider et pour stimuler les
dirigeants hauts placés ;
· elle minimise la duplication des fonctions ;
· elle réduit les risques que les actions ne
s'éloignent petit à petit de la ligne prévue
(1(*)).
2.2. Missions d'un établissement
hospitalier
L'établissement hospitalier accomplit quatre
catégories de mission à savoir :
· il est une institution à caractère
social. A cet effet, il contribue au bien être social et au
développement social de la population qu'il dessert ;
· il est une institution d'enseignement des
sciences de la santé. A cet effet, il assure l'encadrement des futurs
professionnels de santé en servant de lieu de leur stage et travaux
pratiques ;
· il est une institution de recherche
médicale. A cet effet, il sert de milieu de recherche dans le domaine de
santé ;
· enfin, il est une entreprise dans le sens
économique du terme. Même s'il ne poursuit pas un but lucratif, il
doit appliquer les principes d'une gestion rationnelle.
C'est dans ce contexte qu'il y a lieu de comprendre la mission
confiée à l'Hôpital provincial général de
référence de Kinshasa par arrêté
ministériel N° 1250/CAB/MIN/S/CJ/052/KIZ/2002 du 03
Novembre 2002 décrite en son article 3. Cette mission est la suivante
:
· Assurer les soins de référence
secondaire aux malades provenant des hôpitaux généraux de
référence des zones de santé ;
· Assurer l'encadrement des jeunes professionnels
diplômés et des stagiaires encours de formation dans les
universités, les institutions supérieures de techniques
médicales (ISTM) et les instituts d'enseignements des sciences de
santé ;
· Servir de milieu de recherche dans le domaine de la
santé.
CHAPITRE DEUXIEME :
GENERALITES SUR L'HOPITAL PROVINCIAL GENERAL DE
REFERENCE DE KINSHASA
Le présent chapitre traite de la présentation de
l'hôpital provincial général de référence de
Kinshasa. Il développe tour à tour son aperçu historique
et sa situation géographique, ses aspects juridiques, son organisation
ainsi que son fonctionnement.
1. APERÇU HISTORIQUE
Créé en 1912, comme un dispensaire de la
colonie, l'hôpital s'occupait des malades ambulatoires.
Avec l'augmentation exponentielle du nombre des malades et des
besoins sanitaires de l'époque, sa capacité passe de 80 lits
à 150 lits en 1930, puis à 1250 lits en 1958 avec ses quatre
disciplines traditionnelles que sont la médecine interne, la chirurgie,
la gynéco obstétrique et la pédiatrie. Peu après,
la capacité d'accueil s'est fortement accrue et atteint 2000 lits.
En fait, le premier texte officiel disponible est l'ordonnance
IM° 68/391 du 21 Octobre 1968 accordant la personnalité civile
à l'association sans but lucratif dénommée Fonds
Médical au Congo en abrégé « FOMECO ».
La mission de FOMECO était considérée
comme un programme de gestion d'une action de santé au sein duquel
l'hôpital général de Kinshasa se trouvait repris.
La gestion de cet hôpital était confiée au
FOMECO par la convention du 29 Juillet 1970. Le FOMECO devient Fonds
Médical de Coordination.
Ainsi, l'Hôpital Marna Yemo fût doté d'un
certain nombre des rouages et d'instruments qui, formellement, sont ceux de
l'Entreprise avec la gestion, des directions et des services divers.
Le 24 Novembre 1987 par la décision N°
BUR/CE/12974/D/87, le Commissaire d'Etat à la Santé Publique
retira la gestion au FOMECO et en restitue la tutelle au Conseil
Exécutif, c'est-à-dire au Département de la Santé
publique.
L'ordonnance n° 89-169 du 07 Août 1989 lui a
attribué, pour la première fois la personnalité juridique.
Le Décret n° 0075/2002 du 27 Juin 2002 l'a dénommé
Hôpital Provincial Général de Référence de
Kinshasa.
2. SITUATION GEOGRAPHIQUE ET ZONE D'ATTRACTION
2.1. Situation géographique
L'Hôpital Provincial Général de
Référence de Kinshasa est implanté au centre de la Ville
de Kinshasa dans la Commune de la Gombe. Il est délimité :
· Au Nord par l'avenue Colonel Ebeya ;
· Au Sud par le jardin zoologique de Kinshasa ;
· A l'Est par l'avenue de l'hôpital ; et
· A l'Ouest par l'avenue Wangata.
L'hôpital occupe une superficie de 99 342,79 m2
dont :
· 80 565,00 m2 par les pavillons ;
· 3 873,27 m2 pour la nouvelle morgue ;
· 4 952,00 m2 par le garage ;
· 4 952,52 m2 pour le terrain de football
devant servir d'extension ultérieure.
2.2. Zone d'attraction
L'Hôpital Provincial Général de
Référence de Kinshasa de par sa mission et sa situation au centre
de la ville de Kinshasa a une zone d'attraction très étendue et
large. Toute la population de la ville de Kinshasa recours aux services de cet
établissement hospitalier en cas de besoins sanitaires et d'autres cas
en provenance d'autres centres hospitaliers de la ville y sont
référés.
2.3. Mandat et mission
Au terme de l'ordonnance n° 89 - 169 du 07 Août
1989, les missions assignées à l'Hôpital Provincial
Général de Référence de Kinshasa sont :
· Assurer l'excellence des soins de santé et de
les rendre accessibles à la majorité des populations
démunies ;
· Accueillir les femmes et leurs assurer les
conditions les meilleurs d'accouchement ;
· Assurer les soins curatifs, préventifs,
promotionnels et la réadaptation aux malades et blessés ;
· La prise en charge des malades tant en
consultation externe qu'en hospitalisation ;
· Favoriser la recherche fondamentale dans le
domaine relatif à l'enseignement universitaire, médicale,
pharmaceutique et à la formation de personnel paramédical ainsi
qu'à l'éducation sanitaire dans la population.
2.4. Evolution des textes juridiques
Depuis sa création jusqu'à ce jour
l'Hôpital Provincial Général de Référence de
Kinshasa a évolué tantôt comme une entreprise publique,
tantôt comme un service public géré en régie,
tantôt comme un établissement public.
De 1912 à 1968, l'hôpital était sous la
tutelle du Ministère de la santé publique.
En 1970, la gestion fut confiée au Fonds
Médical de Coordination, association sans but lucratif
constituée des Médecins belges et américains sous tutelle
de la Présidence de la République. Cette gestion a rendu possible
la réorganisation et la réhabilitation de l'Hôpital.
En 1989, la gestion fut placée sous la double tutelle
des Ministères de Portefeuille et de la Santé publique en tant
qu'entreprise publique à caractère social par Ordonnance n°
89-109 du 07 Avril 1989 portant création et statuts d'une entreprise
publique dénommée « Hôpital Marna Yemo, en
abrégé « HMY » avec la double tutelle du
Ministère du portefeuille et de la Santé Publique.
A la suite du Décret n° 054 du 29 décembre
1996, l'Hôpital est transformé en établissement public
jouissant d'une autonomie administrative et financière dépendant
du Ministère de la santé Publique.
Le Décret n° 054 du 29 Décembre 1996 a
été remplacé par les Décrets n° 0308 et 0803
du 13 janvier 2000 qui ont rétabli provisoirement l'entreprise publique
en nommant un Conseil d'administration et un Comité de Gestion à
la tête. Malheureusement, l'application de ces 2 derniers Décrets
a provoqué le blocage du fonctionnement de cette formation
hospitalière. Cette crise a justifié l'Arrêté
n° 007/CAB/MINI/PRES/REP/001 du 28 Août 2001 qui a justifié
la gestion de cet hôpital par un Comité de Gestion Provisoire.
C'est à la suite de cet Arrêté que par
Décision n° 700/008/ DG/HGK/2001 du 29 Septembre 2001 du
Comité de Gestion provisoire, la décentralisation de la gestion a
été institutionnalisée comme mode de gestion.
Le statut d'entreprise publique a été
définitivement abandonné par le Décret n° 0075/2002
du 27 Juin 2002 qui a dissout l'établissement public crée par le
Décret n° 054 du 29 Décembre 1996 et a conféré
à l'Hôpital le statut de simple service public du Ministère
de la Santé et l'a dénommé Hôpital provincial
Général de Référence de Kinshasa.
Enfin, le statut d'établissement public vient
d'être rétabli par l'arrêté n°
1250/CAB/MIN/S/BYY/023/MC/2006 du 29 Août 2006.
2.5. Capacité d'accueil.
L'HPGRK, qui a une capacité d'accueil de 2.000 lits,
compte actuellement 1065 lits budgétaires et 955 lits réels
répartis de la manière suivante :
N°
|
Département
|
Lits budgétaires
|
Lits réels
|
Taux % d'occupation
|
01
|
Dépt. De chirurgie
|
325
|
301
|
92,6
|
2
|
Dépt de médecine interne
|
155
|
147
|
94,8
|
03
|
Dépt. Pédiatrie
|
250
|
215
|
86
|
04
|
Dépt de gynéco obstétrique
|
273
|
239
|
87,5
|
05
|
Dépt des soins
|
23
|
23
|
100
|
06
|
Dépt. Des soins communautaires
|
09
|
06
|
66,6
|
|
TOTAL
|
1.065
|
955
|
89,6
|
2.6. Cadre juridique de la
décentralisation
2.6.1. Grandes orientations de la
décentralisation
La diversité des charges et la complexité des
problèmes constituent une réalité frappante au sein de
l'Hôpital provincial Général de Référence de
Kinshasa. Il s'est avéré nécessaire de segmenter les
parcelles d'autorité afin de favoriser une gestion efficace et
efficiente. C'est compte tenu de ce qui précède que les
Médecins de cet hôpital avaient exercé des fortes pressions
allant jusqu'à la séquestration des recettes aux fins d'obtenir
la décentralisation de la gestion en 1991.
2.6.2. Nécessité de la
décentralisation
La décentralisation dans une entreprise est un mode de
gestion qui consiste au partage hiérarchique des responsabilités.
Elle permet le traitement rapide des dossiers et rapproche l'administré
de sa haute hiérarchie.
Pour Fayol, la décentralisation ne s'impose pas
à priori. Il souligne que la décentralisation n'est pas un
système d'administration bon ou mauvais en soi. La question de
centralisation ou de décentralisation est une simple question de mesure.
Il s'agit de trouver la limite favorable à l'entreprise.
Pour Fayol, la décentralisation est une affaire de
circonstances. La nécessité de la décentralisation pour
les entreprises importantes se trouve posée en même temps que :
Pour Fayol, la décentralisation est une affaire de
circonstances. La nécessité de la décentralisation pour
les entreprises importantes se trouve posée en même temps que :
· l'urgence d'une modification des rapports entre
chefs et subordonnés ;
· l'obligation de contrôler la gestion de la
décentralisation et de la maintenir dans les limites
préalablement définies pour éviter tout danger d'anarchie
ou d'éclatement de l'entreprise (1(*)). C'est le volume du budget qui va répondre
à ces impératifs. Dans cet ordre d'idées le budget peut
permettre la décentralisation et le contrôle. En effet, c'est le
budget qui permet la décentralisation dans la mesure où le budget
définit un programme d'action par le biais des recettes et des
dépenses qui en découlent. Il devient patent qu'un budget
définisse les limites, trace un cadre à l'intérieur duquel
il y a la responsabilité à l'initiative du pouvoir d'agir et de
décider.
Attribuer un budget à une structure
décentralisée, c'est lui confier, à l'intérieur des
frontières ainsi posées, un pouvoir de décision. Il n'est
pas obligé de se référer instamment à
l'échelon supérieur pour prendre des décisions.
D'où, pour reprendre expression de Dricher, la possibilité
d'éviter la suppression, l'ingérence constante du
supérieur hiérarchique, ou, pour envisager le problème de
l'autre côté, la possibilité pour le supérieur
hiérarchique de se décharger sur ses subordonnés de
certaines tâches sur base d'un programme définit
Préalablement (2(*)). Ensuite, c'est le budget qui permet de
contrôler la décentralisation.
La décentralisation n'est donc pas une panacée
et elle peut comporter des limites. Sans un contrôle du supérieur
hiérarchique, il est facile de voir une entreprise courir à la
dérive. Le contrôle s'impose donc et là encore, la
technique budgétaire est une bonne réponse à cette
question (1(*)).
2.6.3. Réglementation de la gestion
décentralisée à l'Hôpital Marna Yemo devenue
Hôpital Provincial Général de Référence de
Kinshasa
Ressentie comme une nécessité, il a plu à
l'Autorité de tutelle qu'est le Ministère de la santé, par
sa lettre n°CAB/MIN/SP/0284/92 du 19/02/1992, de formaliser la
décentralisation comme mode de gestion au sein de cet
h'hôpital.
Partant de cette décision de la tutelle, le
Chargé de mission a mis en oeuvre les mesures d'application relatives
à la décentralisation de la gestion administrative et
financière de cet établissement par Décision n°
700/004/PDG/HOP/93 en exécution des mesures transitoires
édictées par le Conseil Supérieur du Portefeuille.
Le souci premier de cette approche dans la gestion de cet
établissement était de :
· favoriser la participation active du personnel
à la gestion de l'Hôpital;
· accroître la productivité des
entités décentralisées ;
· renforcer l'autorité et le sens de
responsabilité des chefs des entités décentralisées
tout en éveillant leur sens d'initiatives et de créativité
;
· permettre l'acquisition de l'équipement
nécessaire au fonctionnement des entités
décentralisées ;
· créer l'esprit d'émulation entre les
entités décentralisées afin d'améliorer leur
rendement ;
· rapprocher le pouvoir de décision du sommet
à la base.
Pour mémoire, les mesures d'encadrement de la gestion
décentralisée ont été arrêtées par le
Conseil Supérieur du portefeuille en date du 05 Novembre 1993. Elles ont
essentiellement concerné :
· la clé de répartition des recettes
entre les Départements et la Direction Générale, et
· les charges dévolues à la Direction
Générale et aux Départements
CHAPITRE TROISIEME :
APPLICATION DE LA GESTION
DECENTRALISEE A L'HOPITAL
PROVINCIAL GENERAL DE
REFERENCE DE KINSHASA
Dans ce chapitre, nous avons étudié
l'organisation et le fonctionnement de la gestion décentralisée
en prenant pour type de description, l'hôpital où cette
expérience a débuté en République
Démocratique du Congo.
Il s'agit de nous appesantir sur la situation qui
prévaut actuellement dans ce domaine de la gestion au sein de cette
importante formation hospitalière.
L'organisation et le fonctionnement de l'Hôpital
Provincial Général de Référence de Kinshasa sont
actuellement régis par l'Arrêté Ministériel N°
1250/CAB/MIN/S/BYY/023/MC/2006 du 29 Août 2006. Selon cet
Arrêté, l'Hôpital Provincial Général de
Référence de Kinshasa est un établissement public qui
relève de la tutelle unique du Ministère ayant la santé
dans ses attributions et fonctionne sous l'autorité du Gouverneur de la
Ville Province de Kinshasa (1(*)).
1. CADRE ORGANIQUE
Ci-dessous, voici l'organigramme de l'Hôpital Provincial
Général de Référence de Kinshasa..
COMITE DE GESTION
CONSEIL DE GESTION
DIRECTION GENERALE
Division et services rattachés à la
Direction générale
1. Division Secrétariat
2. Corps d'audit interne
3. Division des relations publiques
4. Division sécurité & contentieux
5. Brigade d'assainissement
6. Grande salles des conférences
ORGANIGRAMME
Source : LUMUMBA I : Evaluation de la
décentralisation de gestion dans un établissement public
hospitalier, Mémoire, Inédit, ISTM Kin, 2006, p.34.
Division
1. Personnel
2. Sociale
3. Mouvement et Stat
4. Appro
5. Régie de réha
Services
1. Garage
2. Imprimerie
Division
1. Comptabilité
2. Budget & contrôle
3. Trésorerie
4. Facturation
5. Recouvrement
6. Inventaire & Patr
Services
1. Vérification
Centre de transfusion sanguine
DIRECTION PHARMACIE
DIRECTION ADM & FIN
DIRECTION MEDICALE
DIRECTION NURSING
1. Spécialités
2. Form & Rech
3. Anesthésie & Réan
4. Chirurgie
5. Méd. Interne
6. Pédiatrie
7. Méd. Légale
8. Imagerie médicale
9. Soins comm
10. Biologie clinique
Services décentralisés
1. Kinésithérapie
1. Spécialités Méd. Ch.
2. Anesthésie
3. Chirurgie
4. Méd. Interne
5. Gynéco & Obst.
6. Pédiatrie
7. Méd. Légale
8. Stérilisation centrale
9. Formation et Rech.
10. Soins comm.
11. Soins Resp.
12. Nutrition
Direction de
Nursing avec trois
sous Direc.
1.S/Dir Adm
2.S/Dir Planification
3.S/Dir Form et Rech
Division
1. Distribution
2. Appro
3. Gestion de stocks
4. Analyse & contr qualité
5. Préparation des médicaments
Coordinations de :
Départements de :
Sous-Direct Adm
Sous-Direct Fin
Cet organigramme qui présente la structure
administrative de cet hôpital montre que la gestion de cet
établissement se situe à deux niveaux.
1.1. Au niveau central
On trouve la Direction qui assure la gestion quotidienne
à travers le Médecin Directeur qui est secondé par :
· la Direction Administrative et Financière
;
· la Direction Médicale ;
· la Direction de Nursing ;
· la Direction de Pharmacie, toutes
gérées par des Directeurs nommés par l'Autorité de
tutelle.
Les Directeurs sont secondés par les Sous-Directeurs.
1.2. Au niveau périphérique
Les Départements qui comprennent plusieurs services
dirigés par les chefs de services.
Les services peuvent comprendre plusieurs sections
dirigées par des chefs des Sections.
Les services peuvent comprendre de plusieurs équipes
dirigées par les chefs d'Equipe.
2. LES CHARGES DEVOLUES A LA DIRECTION
Enumérées de la manière suivante :
· la gestion administrative et budgétaire de
l'hôpital ;
· gros entretiens et réparations
(bâtiment, matériel roulant et équipement, cabine
électrique...) ;
· fournitures de bureau pour les Directions et
Services non décentralisés, dépendant de la Direction
Générale ;
· l'impression des titres de valeur pour l'ensemble
de l'hôpital (quittanciez, fiches des malades, billets d'entrée et
de sortie, biletr de transfert, certificats de naissance, de
décès et d'aptitude physique, bon de caisse, livres de caisse,
etc...) ;
· complément de transport pour les agents de
l'Administration Centrale;
· soins médicaux et pharmaceutiques au
personnel de la Direction générale ;
· carburant et lubrifiant pour le charroi
automobile.
· frais funéraires de l'ensemble du personnel
;
· prime compensatoire des honoraires pour l'ensemble
du personnel administratif de l'Hôpital.
3. LES CHARGES DEVOLUES AUX DEPARTEMENTS OU SERVICE
DECENTRALISE
Se présentent comme suit :
· primes, honoraires, collations aux
différents agents et corporations ;
· soins médicaux aux agents de Départements
;
· acquisition et gestion des médicaments d'urgence
spécifiques à chaque Département ;
· acquisition et gestion du petit matériel
médical ;
· petits entretiens et réparations ;
- achat des produits d'entretien et de nettoyage ;
- achat du matériel d'entretien et de nettoyage ;
- entretien et réparation de la tuyauterie ;
- éclairage des bâtiments du Département
ainsi que des couloirs mitoyens ;
- vidange des fosses septiques ; cette tâche
étant commune à deux ou trois départements, les frais sont
à partager au prorata de la capacité d'accueil etyou
d'hospitalisation des uns et des autres après concertation
· achat des fournitures de bureau (papier, crayon, bic,
gomme, latte, calculatrice de poche...) ;
· administration de la collation et de la restauration du
personnel de garde du Département ;
· achat des blouses et autres habits de travail pour les
médecins, les infirmiers et les garçons de salle ;
· paiement des primes de :
- transport pour le personnel du Département ;
- responsabilité pour les membres du Comité
Départemental ;
- fonction spéciale pour le Sous-Comptable et le
Caissier.
4. LA GESTION DU PERSONNEL
Elle est régie par la loi n° 81-003 du 17 Juillet
1981 portant statut du personnel de carrière des services publics de
l'Etat. Mais le régime disciplinaire des agents est
déterminé par le Règlement d'Administration relatif
à la discipline ainsi que par le Règlement d'ordre
intérieur de l'Hôpital.
5. LA GESTION DU PATRIMOINE
Est de la compétence du Médecin Directeur.
6. LA GESTION FINANCIERE
Est organisée sous un mode décentralisé.
Un rapport financier général est dressé chaque
année (1(*)).
6.1. Au niveau central
La Direction financière est organisée tel que
stipulé sur l'organigramme.
6.2. Au niveau périphérique
Chaque Département ou Service
décentralisé comprend un service des finances dirigé par
le GAF secondé par un Comptable, un préposé au suivi
budgétaire, un caissier principal, et des caissiers auxiliaires.
6.3. La comptabilité
Est à partie double et organisée de façon
analytique. Les comptes sont tenus conformément à la
législation comptable en vigueur en RDC.
Les instruments de gestion financière sont
gérés par la Division du Budget de la Direction
générale.
6.4. Clé de répartition des
recettes
De ce fait, la répartition des recettes
générées par les Départements médicaux sur
les actes doit être effectuée de la manière suivante :
Recettes globales à repartir
|
100 %
|
· Honoraires des praticiens
· Primes des administratifs
· Solde à répartir
· Soit pour :
- la Direction Générale
- les Départements
|
40%
10%
50%
20% (1)
30%
|
Quant aux départements techniques, la
répartition actuellement en vigueur reste maintenu c'est-à-dire
:
· Direction Générale : 5 % (2)
· Départements techniques
- Matière : 40%
- Honoraires praticiens : 40%
- Primes des administratifs : 10 %
- Fonctionnement : 5 %
II import de noter ce qui suit :
1) la part de la Direction Générale est à
transférer tous les jours ;
2) la Direction Générale doit prendre des
dispositions utiles pour améliorer et enregistrer dans la transparence
et avec sincérité les recettes générées par
les Services Garage, Imprimerie et Atelier.
Cette clé de répartition est
négociée au sein de la Commission de tarification et fait l'objet
d'une Décision de la Direction Générale (1(*)).
6.5. Budget
Chaque année, chaque Département élabore
ses prévisions budgétaires qu'il dépose à la
Direction. La Direction élabore le projet de budget qu'il dépose
au Ministère de la Santé Publique.
7. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE
L'HOPITAL PROVINCIAL GENERAL DE REFERENCE DE
KINSHASA
L'organisation et le fonctionnement de l'Hôpital
Provincial Général de Référence de Kinshasa sont
assurés par les structures organiques suivantes : Conseil de Gestion,
Comité de gestion, Comité de Département et Conseil de
Département (2(*)).
7.1. Structures organiques (1(*))
7.1.1. Missions
7.1.1.1. Le Conseil de Gestion
Le Conseil de gestion a pour rôle principal de :
· veiller au bon fonctionnement de l'Institution
conformément aux principes de management et aux instructions
édictés par le Ministère de la santé ;
· déterminer les directives de la gestion et en
surveiller l'exécution ;
· adopter les plans d'action, les budgets
prévisionnels et les bilans lui soumis par le Comité de Direction
;
· donner ses avis concernant les projets des travaux
de construction, des grosses réparations et de démolitions, avant
leur soumission au Ministère ayant les Travaux Publics dans ses
attributions ;
· approuver le programme d'investissements relatif
aux équipements et aux matériels lourds ;
· adopter les propositions de tarification des actes
et prestations de l'Hôpital avant leur soumission à l'autonomie
compétente ;
· adopter la création, la suppression ou la
transformation des services et unités des soins de l'Hôpital.
Sous réserve des autorisations ou approbations de la
tutelle, le Conseil de gestion :
· prend les décisions intéressant les
opérations d'acquisition et de vente, les transactions, les cessions et,
en général, tous les actes nécessaires pour la
réalisation des missions de I' des missions de l'Hôpital ;
· délègue au Comité de gestion
les pouvoirs nécessaires pour lui permettre d'assurer la gestion
courante de l'Hôpital
7.1.1.2. Composition
Le Conseil de Gestion comprend :
1. Le Président du Conseil de Gestion et Médecin
Directeur ;
2. Le Directeur Administratif et Financier, Secrétaire du
Conseil ;
3. Le Directeur Médical ;
4. Le Directeur de Nursing ;
5. Le Directeur de Pharmacie ;
6. Un Représentant du Ministère de la Santé
;
7. Un Représentant du Gouverneur de la Ville ;
8. Un Représentant des partenaires qui appuient
l'Hôpital
7.1.1.3. Fonctionnement
Le Conseil de Gestion est présidé par le
Médecin Directeur de l'Hôpital Provincial Général de
Référence de Kinshasa. Son secrétariat est assuré
par le Directeur Administratif et Financier de l'Hôpital.
Le Conseil de gestion se réunit une fois par mois sur
convocation du Médecin Directeur et Président du Conseil de
Gestion. Il se réunit en session extraordinaire, soit à la
demande de l'autorité de tutelle, soit à la demande du
Comité de Gestion, soit à la demande de la moitié de ses
membres.
Les modalités de convocation et de déroulement
des séances du Conseil de Gestion sont fixées par le
règlement intérieur de l'Hôpital.
Les fonctions de membres du Conseil de Gestion sont gratuites.
Néanmoins, les membres dudit Conseil ont droit à un jeton de
présence.
7.1.2. Comité des Gestion
7.1.2.1. Missions
Le Comité de Direction a pour rôle de :
· Appliquer les décisions du Conseil de gestion
;
· Préparer, à l'intention du Conseil de
Gestion, les plans d'action, les budgets prévisionnels ainsi que les
bilans de I' Hôpital ;
· Elaborer les programmes d'investissement
relatifs aux équipements et aux matériels lourds ;
· Préparer les projets de tarification des actes
et prestations de l'hôpital;
· Contrôler la gestion des recettes et des
finances de l'Hôpital ;
· Proposer la création, la suppression ou la
transformation des services et unités des soins de l'Hôpital.
7.1.2.2. Composition
Le Comité de Direction comprend :
a. Le Médecin Directeur qui en est le Président
;
b. Le Directeur Médical ;
c. Le Directeur de Nursing ;
d. Le Directeur de Pharmacie ;
e. Un Représentant du Personnel
7.1.2.3. Fonctionnement
Le Comité de Gestion est présidé par le
Médecin Directeur et le Secrétariat est assuré par le
Directeur Administratif et Financier.
Le Comité de gestion se réunit au moins une fois
par semaine. Les modalités de convocation et de déroulement des
séances sont fixées par le règlement d'ordre
intérieur de l'Hôpital.
La rémunération des membres du Comité de
gestion est prise en compte dans le Budget de l'Etat.
7.1.3. Comité de Département
7.1.3.1. Missions
Le Comité de Département a pour rôle la
gestion quotidienne et la Coordination de toutes les activités de
Département.
7.1.3.2. Composition
Le Comité de Département est composé de :
1. Chef de Département ;
2. Gestionnaire Administratif et Financier ;
3. Coordonnâtes Principal ou Technique
4. Représentant du personnel
Le secrétariat du Comité de Département
est assuré par le Gestionnaire Administratif et Financier.
7.1.3.3. Fonctionnement
· Le Comité du Département est
présidé par le Chef de Département;
· Le Secrétariat est assuré par le
Gestionnaire Administratif et Financier;
· Le Comité du Département se
réunit au moins une fois par semaine et chaque fois que
l'intérêt du Département l'exige sur convocation du son
Président ;
· La hauteur des jetons de présence est
fixée par une décision du Médecin Directeur.
7.1.4. Conseil de Département
7.1.4.1. Missions
Les Conseils de Département sont chargés de :
1. définir les besoins sociaux de leurs
départements respectifs
2. préparer le plan d'action et les budgets
prévisionnels de leurs entités respectives ;
3. proposer le tableau des emplois à plein temps et
à temps partiel et cde, dans les limites budgétaires des
départements ;
4. proposer la grille des tarifications des actes et
prestations des départements ;
5. proposer le régime des
indemnités et les modalités d'intéressement ;
6. proposer la liste des praticiens autorisés à
recevoir les malades privés et à les traiter dans le cadre de la
Clinique de l'Hôpital ;
7. proposer la liste des praticiens autorisée à
exercer à temps partiel à l'Hôpital ;
8. proposer la création, la division, la suppression et
la transformation de des services et unités de leurs départements
respectifs ;
9. proposer les projets d'investissement relatifs aux
constructions et aux équipements de leurs départements respectifs
;
10. suivre l'évolution et la réparation des
recettes, et des dépenses de leurs départements respectifs ;
11. déterminer la nature et le niveau des
dépenses de leurs services et de, dans les limites de leurs budgets
prévisionnels en soumettant au préalable les programmations
à la direction Générale ;
12. préparer les projets de délibération
appelés à être soumis à l'examen du Comité de
Gestion pour la bonne marche de leurs départements respectifs ;
13. assurer la mise en oeuvre des décisions du Conseil
de Gestion et du Comité de Gestion qui se rapportent à leurs
départements ;
14. examiner toutes les questions relatives à la bonne
marche, à l'organisation et au fonctionnement de l'ensemble des services
de leurs départements ;
15. assurer la gestion et la conduite générale
de leurs départements respectifs dans les limites et les normes
stipulées par le présent arrêté, le règlement
intérieur de l'Hôpital et les décisions du Comité de
Gestion et du Comité de Département ;
16. suivre le volume et la qualité des services fournis
par le département et préparer les rapports d'activité du
département à soumettre) à l'approbation du Comité
de Gestion.
7.1.4.2. Composition
Le Conseil du département comprend :
1. le Chef de Département ;
2. les Médecins et infirmiers chefs de Service ;
3. le Coordonnateur principal ou Technique ;
4. le Gestionnaire Administratif et financier qui en
assure le Secrétariat.
7.1.4.3. Fonctionnement.
Les Conseil de Département se réunit au oins une
fois par trimestre.
Les délibérations du Conseil de
Département sont transmises dans les sept jours au Comité de
Gestion à l'intention du Conseil de Gestion.
Les décisions du Conseil de département sont
réputées sont approuvées si le Comité de Gestion
n'a pas fait connaître son opposition dans un délai de 30 jours
à dater de leur réception.
CHAPITRE QUATRIEME :
EVALUATION DE L'OPINION DE
CERTAINS ACTEURS DE LA GESTION
DECENTARLISEE A L'HOPITAL
PROVINCIAL GENERAL DE
REFERENCE DE KINSHASA
L'objectif que nous nous sommes assignés dans ce
chapitre est double : identifier les principales motivations ayant
milité en faveur de l'adoption de la décentralisation dans cette
formation hospitalière d'une part, et évaluer les opinions des
certains acteurs de ce mode de gestion sur ce nouveau système d'autre
part.
Pour atteindre ces objectif
s, il nous a fallu être en contact avec certains
responsables et agents afin de recueillir leurs opinions. Pour ce faire, nous
avons adopté la technique suivante :
1. METHODE ET TECHNIQUE
1.1. Méthode
Pour recueillir les renseignements dont nous avions besoin,
nous avons utilisé la méthode d'enquête. Comme le disent si
bien Polit et Hungler (1987), le terme « enquête »
désigne toute activité de recherche au cours de laquelle le
chercheur recueille des données auprès d'une portion de la
population en vue d'en examiner Is caractéristiques, opinion ou
intention (1(*)).
1.2. Technique
Quant à la technique, nous avons opté pour
l'interview.
Deux questionnaires (joints en annexe 6) nous ont servi
d'instruments de collecte.
Chaque membre de l'échantillon avait un questionnaire
sur lequel nous cochions par (+) l'élément réalisé,
et par (-), l'élément non réalisé.
Pour nous permettre de présenter nos résultats
sur des tableaux, nous avons procédé au dépouillement
manuel.
1.3. Population et échantillon
Nous avons interrogé tout à tour des agents de
toutes les Coordinations de Nursing et certains membres du Comité de
gestion en vue de recueillir leurs opinions sur la décentralisation.
Les principales coordinations sont au nombre de 9, nous avons
décidé, au vu de la taille de la population, de mener une
étude exhaustive, c'est-à-dire, d'interroger chaque responsable
de Coordination.
Quant aux agents, nous avons décidé de choisir
d'une manière arbitraire 5 agents par coordination.
Les principales coordinations concernées par notre
étude sont:
· La Coordination de médecine interne ;
· La Coordination gynéco-obstétrique
· La Coordination de chirurgie
· La Coordination de pédiatrie
· La coordination des soins communautaires
· La coordination de stérilisation centrale
· La Coordination de médecine légale
· La Coordination d'anesthésie et
réanimation
· La coordination de formation des stagiaires.
Quant au Comité de gestion, nous n'avons pu
qu'interroger le Directeur médical, le Directeur du Nursing et le
Directeur de la Pharmacie.
Les Chefs de Départements n'ont pas fait l'objet de
questionnaires.
La taille de l'échantillon est donc de 57 unités
statistiques.
Après une pré-enquête qui nous a permis
d'adapter les deux questionnaires auprès des enquêtes, nous avons
procédé à l'enquête proprement dite et recueilli les
résultats que nous avons obtenus.
2. RESULTATS
Les résultats que nous avons obtenus sont
présentés dans les tableaux de distribution de fréquences.
Pour faciliter l'analyse et l'interprétation des données, ils
sont calculés en proportions de pourcentage.
2.1. Opinions des Directeurs sur la gestion
décentralisée
Tableau N° 1 : Directeurs et avantages de
la
départementalisation de l'HGRK
N°
|
Modalités
|
FA
|
FO
|
%
|
|
Avantages
|
|
|
|
1
|
Traitement rapide des dossiers
|
3
|
3
|
100
|
2
|
Rapproche l'administration de l'administré
|
3
|
2
|
67
|
3
|
Favorise la participation active du personnel à la
gestion
|
3
|
3
|
100
|
4
|
Accroît la productivité des entités
décentralisées
|
3
|
2
|
67
|
5
|
Accroît l'autorité des entités
départementales
|
3
|
3
|
100
|
6
|
Crée l'esprit d'émulation entre entités
décentralisées
|
3
|
2
|
67
|
7
|
Rapproche le pouvoir de décision de la base
|
3
|
3
|
100
|
8
|
Favorise le transfert des compétences
|
3
|
2
|
67
|
9
|
Favorise la communication
|
3
|
3
|
100
|
|
Moyenne
|
3
|
2,5
|
85%
|
Source : Conception personnel sur base des données
recueillies à l'H.P.G.R.K, 2008
N.B. : F.A = Fréquence attendue
F.O = Fréquence Observée,
% = Pourcentage
Les trois Directeurs enquêtes, c'est-à-dire le
Directeur médical, le Directeur du Nursing et celui chargé de
l'administration et des finances vantent à 85% les avantages de la
départementalisation à I'H.P.G.R.K.
Tous les enquêtes estiment en effet que ce
système favorise la communication entre le sommet et la base, rapproche
le pouvoir de décision de la base, accroît l'autorité des
responsables départementaux tout en favorisant la participation active
du personnel à la gestion et favorise le traitement rapide des
dossiers.
Ils estiment dans une proportion de 2 sur 3
c'est-à-dire à 67% que ce système est
bénéfique parce qu'il rapproche l'administration de
l'administré, permet dans une certaine mesure d'accroître la
productivité destinés décentralisées, crée
un esprit d'émulation entre entités décentralisées
et favorise à 67% le transfert des compétences. Que pensent-ils
des inconvénients de ce système.
Tableau n° 2 : Directeurs et inconvénients de
la Départementalisation à l'HGRK
N°
|
Modalités
|
FA
|
FO
|
%
|
1
2
3
4
5
6
7
|
Avantages
Rend lentes et rigides les solutions des
affaires
administratives
Retarde le développement des départements
moins
nantis, moins fournis
Développe un esprit de concurrence parfois
déloyale
entre départements
Développe un esprit de concurrence parfois
déloyale
entre départements
Favorise l'abus ou excès de pouvoir par les chefs de
département
Favorise la déformation de l'information (distorsion)
Difficile dans la collaboration interdépartementale
|
3
3
3
3
3
3
3
|
2
3
2
3
2
2
3
|
67
100
67
100
67
67
100
|
|
Moyenne
|
3
|
2,4
|
81%
|
Source : Initié par nous-même à partir des
données de la recherche, 2008
Pour les trois Directeurs, la
départementalisation peut conduire à plusieurs
inconvénients dont les principaux sont :
· Le danger de retarder le développement des
départements moins nantis ;
· Elle peut favoriser l'abus ou l'excès du
pouvoir
· Ne favorise pas la collaboration entre
départements
67%, soit 2 sur 3, ont estimé que la
départementalisation favorise la lenteur et la fidélité
dans la résolution des problèmes surtout administratifs,
développe un esprit de concurrence entre départements, favorise
l'existence de l'esprit d'insubordination et de désinformation de
l'information.
2.2. Opinions des Coordinateurs de Nursîng sur la
gestion décentralisée
Tableau n° 3 : Les opinions des Coordinateurs sur la
départementalisation
N°
|
Modalités
|
FA
|
FO
|
%
|
A
|
Avantages
|
|
|
|
1
|
Renforce l'autorité des chefs
|
9
|
9
|
100
|
2
|
Transfert les compétences
|
9
|
8
|
89
|
3
|
Favorise le suivi rapide des décisions
|
9
|
7
|
78
|
4
|
Favorise l'esprit d'émulation
|
9
|
7
|
78
|
5
|
Traitement rapide des dossiers
|
9
|
8
|
78
|
|
Moyenne
|
|
|
87%
|
B
|
Désavantage
|
|
|
|
1
|
Favorise la concurrence déloyale entre
départements
|
9
|
6
|
67
|
2
|
Favorise les relations informelles entre agents et leaders
|
9
|
5
|
56
|
3
|
Favorise la surcharge et le stress
|
9
|
7
|
78
|
4
|
Favorise la médisance entre départements
|
9
|
5
|
56
|
5
|
Empêche l'esprit d'équipe, d'unité
|
9
|
6
|
67
|
|
Moyenne
|
9
|
5,8
|
65%
|
Source : conçu par nous-même sur base des
donnés issues de l'enquête
Pour les Coordonnateurs de Nursing, les avantages les plus
significatifs de la départementalisation sont : - le renforcement de
l'autorité - le traitement rapide des dossiers et le transfert des
compétences.
La départementalisation permet le suivi rapide de
décisions et favorise l'esprit d'émulation.
Ces Coordinateurs citent quelques désavantages,
notamment la surcharge du travail et le stress (78%) qui empêchent
l'esprit d'équipe et d'unité (67%) ainsi que l'apparition de la
concurrence déloyale entre Départements (67%).
Ils imputent aussi à la départementalisation de
favoriser des relations informelles entre agents et leaders l'irrespect de la
hiérarchie, et la médisance entre départements.
2.3. Opinions des agents sur la
départementalisation
Tableau n° 4 : Opinions des agents sur la
décentralisation à l'HPGRK
N°
|
Modalités
|
FA
|
FO
|
%
|
A
|
Avantages
|
|
|
|
1
|
Rapidité dans le traitement dossiers
|
47
|
41
|
87,2
|
2
|
Rapidité dans la communication
|
47
|
36
|
76,6
|
3
|
Création de l'esprit d'émulation
|
47
|
40
|
85,1
|
4
|
Rapproche l'administration de l'administré
|
47
|
36
|
76,6
|
5
|
Favorise participation du personnel dans la prise de
décision
|
47
|
44
|
93,6
|
6
|
Humanise le travailleur
|
47
|
40
|
85,1
|
7
|
Favorise rapports directs entre chef et subordonné
|
47
|
43
|
91,5
|
|
Moyenne
|
47
|
40
|
85,1%
|
B
1
2
3
4
|
Désavantage
Multiplicité des chefs avec possibilité des
décisions contraires
Favorise le mouvement du personnel des services moins
fournis vers les autres
Favorise une concurrence déloyale entre agents
(et médisances)
Favorise par la collaboration interdépartementale
|
47
47
47
47
|
35
39
42
38
|
74,1
82,9
89,3
80,8
|
|
Moyenne
|
47
|
38,5
|
82%
|
Source : Nos enquêtes initiées à l'H.P.G.R.K,
Août, 2008.
Les agents de L'HPGRK reconnaissent à 87% les avantages
de la décentralisation. Ils estiment en effet que ce système
favorise la participation du personnel à la prise de décision et
favorise les rapports directs entre les chefs et leurs subordonnés. Les
autres avantages de ce système sont la rapidité dans le
traitement des dossiers, le développement de l'esprit d'émulation
ainsi que l'humanisation du travailleur.
Quant aux inconvénients, les enquêtes imputent
à la décentralisation le fait de favoriser une concurrence
déloyale et des médisances entre agents des départements
différents, ainsi que les mouvements du personnel des services moins
fournis vers les mieux nantis. Elle handicape la collaboration
interdépartementale.
CHAPITRE CINQUIEME
DISCUSSION
La nature et le nombre des textes juridiques qui ont
régi l'organisation et le fonctionnement de l'HPGRK sont
impressionnants. Ces textes ont fait de cet hôpital tantôt un
service public, tantôt une entreprise publique, tantôt un
établissement public. Ces textes ont eu comme objectif la
résolution des nombreux problèmes qui ont émaillé
la vie de cette importante institution hospitalière dont la taille est
hors du commun : 2.000 lits, 2.240 agents.
Le texte qui a confié cet hôpital à FOMECO
était excellent tant que la gestion était confiée à
un Médecin Gestionnaire américain qui ne dépendait que du
Chef de l'Etat. Il a permis de recruter un corps médical multinational,
multidisciplinaire et compétent qui a réalisé des
véritables miracles dans la gestion médicale, technique,
administrative et financière.
La dotation du Chef de l'Etat à cet hôpital
couvrait les 100% de ses besoins. Dès que cette gestion a
été confiée à un médecin gestionnaire
congolais (Zaïrois) quoique ne relevant que du Chef de l'Etat, la
mégestion s'est installée dans tous les domaines et les crises
sont apparues au sein du personnel. Et lorsque la tutelle a été
rétrocédée au Département de la Santé
publique, en 1986, l'hôpital a sombré dans l'instabilité
des mandataires et les subsides de l'Etat n'ont fait que s'amenuiser.
La multiplicité des tutelles sur cet hôpital a
été également un facteur de déstabilisation de cet
hôpital : Présidence, primature, département
(Ministères), FOMECO, Hôtel de Ville, Services de renseignement.
Tout cela a engendré le népotisme, l'impunité et le trafic
d'influence.
Pour y mettre fin, les Médecins ont
réclamé et obtenu le statut d'entreprise publique à
caractère social. Mais cette expérience a échoué
pour quatre raisons :
· la dotation budgétaire promise n'a jamais
été débloquée par le Gouvernement pour des raisons
inconnues ;
· la mise en place des mandataires a été
trop politique ;
· la charge des différents organes, notamment
celle du Conseil d'administration et celle du Comité de gestion,
était exorbitante ;
· les résultas des différents audits
n'ont jamais été suivis de sanctions.
Pourtant, cette formule aurait pu résoudre les
problèmes de la maîtrise de gestion administrative et
financière de cet hôpital et lui donner suffisamment d'autonomie
dans sa gestion.
Le décret n° 054 du 29 Décembre 1996 a
accordé beaucoup d'autonomie dans la gestion des Départements.
Le département disposait ainsi d'une large latitude
dans l'accomplissement des tâches et l'exercice des fonctions qui lui
sont délégués. Raison pour laquelle le Département
a été défini comme étant une unité
fonctionnelle dotée d'un budget ayant une autonomie limitée en
matière de gestion des ressources humaines, financières et
matérielles, bref de la gestion quotidienne et de la coordination de
toutes les activités du Département.
Dans le cadre d'une gestion décentralisée, la
direction Générale s'est limitée à
l'exécution des décisions des organes statutaires et de la
tutelle, à préparer les états financiers et comptables,
à la gestion de la coopération et de la sécurité,
et à conduire l'ensemble des services à la réalisation des
objectifs de l'hôpital.
Malheureusement, la rupture de la coopération avec la
Banque Mondiale et la nomination des mandataires d'entreprise publique dans un
établissement public qui ont rétablit la gestion
centralisée ont plongé l'hôpital dans un chaos
indescriptible qui a conduit à la révocation desdits
mandataires.
L'Arrêté n° 1250 du 29 Août 2006
pêche par son caractère illégal, car un arrêté
ne peut créer un établissement public. Il a pu néanmoins
soustraire cet hôpital du très néfaste statut de service
public.
Le problème majeur de l'HPGRK demeure l'absence des
subsides et l'énormité du manque à gagner dû
à l'insolvabilité des FARDC, de la Police nationale, des services
de la Présidence, de l'Hôtel de ville et de la Fonction publique
dans un contexte à l'assurance maladie n'est pas organisée.
La défaillance majeure de ce système de gestion
décentralisée est l'absence d'un système de
péréquation entre les différents départements qui
fonctionnent chacun à sa propre vitesse. L'on se retrouve dans une
institution où chaque Département fonctionne de manière
trop autonome par rapport aux autres même s'ils relèvent tous de
la Direction Générale qui nomme les Comités de
Départements.
L'application des textes sur la tarification des prestations
sanitaires pose un sérieux problème dans l'harmonie entre les 3
corporations médicales, paramédicale, administrative et
technique. Alors que le corps médical repartit les honoraires selon le
principe du pool, départements, les autres corporations ont
adopté chacune le principe de pool commun, ce qui exacerbe
l'écart entre les honoraires des membres du corps médical et ceux
des membres des autres corporations.
La véritable révolution du système de
gestion décentralisée est certainement l'oeuvre gigantesque du
Conseil Supérieur du Portefeuille qui a réparti les charges
relevant de la Direction générale et celles relevant des
Départements.
Mais il est vrai que sans la mise en oeuvre des
systèmes de péréquation, la gestion
décentralisée ne peut pas produire les effets qui peuvent
permettre à tous les départements un fonctionnement optimal.
Les lacunes qu'on relève dans la structure de cet
hôpital, c'est l'absence d'un texte juridique qui répond aux
normes actuelles qui régissent un établissement public. Le nombre
d'organes doit être adapté en conséquence.
Par ailleurs, il est indispensable de réhabiliter la
Direction technique, compte tenu de la taille de cette institution qui compte
une quarantaine des pavillons.
Mais l'autre plus grande carence est l'absence totale de
subsides de fonctionnement depuis plus de 16 ans. Ceci ôte à cet
hôpital ce caractère social auquel MOBUTU et le peuple de Kinshasa
ont toujours aspiré, car « le petit peuple naît et meurt
à l'Hôpital Marna Yemo ». Pire encore, le refus
obstiné du Gouvernement et de l'Hôtel de Ville d'honorer ses
créances l'empêche d'équilibrer son budget,
d'améliorer les infrastructures et de rétablir la motivation du
personnel de l'ère FOMECO.
La satisfaction la plus profonde est l'augmentation
considérable du nombre des Médecins spécialistes qui est
passé de 8 à 50 sur 150 médecins en 30 ans. Ceci a
considérablement amélioré la qualité des soins.
Enfin, le fonctionnement et la gestion autonome de la morgue
privent cet hôpital d'un outil précieux.
CONCLUSION
ET
RECOMMANDATIONS
CONCLUSION ET RECOMANDATIONS
Le présent mémoire s'est préoccupé
d'analyser les mécanismes de la décentralisation comme mode de
gestion à l'HPGRK.
Nous avons soutenu que la crise socio-politique qu'à
connu le pays entre 1990 et 2000, ainsi que le souci ardent des médecins
à être suffisamment motivés et pris en charge (augmentation
de la productivité) ont été de beaucoup dans
l'avènement de la décentralisation. Celle-ci semble avoir
entraîné des changements positifs dans la fonctionnalité de
cet établissement de santé, du moins jusqu'à l'heure
actuelle.
L'esprit scientifique nous a obligé de recourir
à l'utilisation des méthodes et techniques. Les méthodes
historique et statistique ont été utilisées. Ces
méthodes ont été appuyées par les techniques
documentaires et par les questionnaires.
Notre étude a présenté toutes les
facettes de la situation juridique et managériale de ce gigantesque
hôpital dont la complexité est légendaire.
Elle a par ailleurs épingle un certain nombre de
constats.
1. L'octroi d'une autonomie partielle de gestion aux
départements de l'hôpital a permis de redynamiser
l'efficacité de ce dernier.
2. Les opinions ou perceptions des agents, Coordonnateurs et
directeurs sur la décentralisation, notamment en termes de
bénéfice ou de déficit, c'est-à-dire en termes
d'avantages ou de désavantages, varient selon que l'on se place du
côté des dirigeants ou de celui des employés.
3. La décentralisation existe effectivement à
l'HPGRK, mais l'absence d'un cadre légal approprié et des moyens
suffisants propres aux entités décentralisées que sont les
Départements constituent un écueil important dans le bon
fonctionnement de cet hôpital.
Comme toute oeuvre humaine, ce mémoire, qui du reste
aborde un sujet complexe et d'actualité, ne peut nullement
prétendre à l'exhaustivité. Les brèches restent
donc ouvertes. Elles seront comblées par des études
ultérieures.
De manière générale, si le système
de décentralisation introduit dans la gestion de l'H.P.G.R.K a concouru
effectivement à l'amélioration des conditions de travail et de
productivité (encadrement des recettes), les inconvénients ne
manquent pas. Pour y remédier, nous formulons les propositions suivantes
:
1. Au Gouvernement de la République
:
· Clarifier la confusion au sujet des textes
instituant la décentralisation à l'H.P.G.R.K, en se conformant
à la loi qui octroie le statut juridique à cet hôpital ;
· Accorder des Subsides à I'H.P.G.R.K, en vue
de le rendre de plus en plus performant dans la réalisation de sa
mission d'intérêt général.
2. A la Direction Générale
:
· Coordonner efficacement les services et suivre
périodiquement l'exécution des tâches à la base ;
· Promouvoir la collaboration
interdépartementale et instaurer le système de
péréquation ;
· Encadrer les Chefs de départements, notamment
dans l'application des décisions ;
· Mettre en place des circuits fiables pour une
circulation régulière de l'information du sommet à la
base.
3. Aux Départements :
· Lutter contre la tendance à la concurrence
déloyale entre entités décentralisées,
· Utiliser rationnellement les pouvoirs qui leur sont
conférés ;
· Développer l'esprit de
créativité et d'entreprise pour utiliser au mieux l'autonomie
partielle de gestion qui leur est dévolue ;
· Utiliser rationnellement les ressources suite
à leurs dispositions.
4. Aux agents et cadres :
· afficher un comportement toujours responsable
pour ne pas s'ériger en obstacle quant à la promotion de la
Décentralisation ;
· soutenir tout acte jugé utile pour la
réussite de la Décentralisation et par conséquent de
l'Institution.
ANNEXE 1
EFFECTIF DU PERSONNEL EN DECEMBRE 2007
Désignation
|
Total
|
Qualification
|
L2
L2
|
A1
|
D
|
Aux
|
Autres
|
Administrateur Gestionnaire
|
20
|
7
|
13
|
|
|
|
Administratifs
|
1034
|
18
|
27
|
30
|
|
959
|
Anésithésistes
|
24
|
ND
|
|
|
|
|
Assainissement
|
4
|
|
|
|
4
|
|
Assistant en pharmacie
|
14
|
|
|
14
|
|
|
Biologiste chimiste
|
8
|
3
|
5
|
|
|
|
Chirurgiens dentistes
|
8
|
|
|
|
|
|
Infirmier
|
1097
|
15
|
ND
|
159
|
|
|
Kinésithérapeutes
|
17
|
6
|
11
|
|
|
|
Laboratoire
|
20
|
1
|
1
|
10
|
4
|
4
|
Médecins
|
150
|
|
|
|
|
|
Nutritionnistes
|
9
|
7
|
1
|
|
1
|
|
Orthopédistes
|
3
|
3
|
|
|
|
|
Pharmaciens
|
11
|
10
|
|
|
|
|
Puériculture
|
4
|
2
|
1
|
|
1
|
1
|
Radiologiques
|
17
|
15
|
1
|
|
1
|
1
|
Total
|
2.440
|
|
|
|
|
|
Source : D.R.H de IUP.G.R.K, 2008
ANNEXE 2
RAPPORT FINANCIER AU 31 DECEMBRE 2007
A. RECETTES
Ventes produits pharmaceutiques
|
121.407.173,48
|
Ventes petit équipement méd. (PEM)
|
40.596.188,97
|
Ventes imprimés de valeur
|
56.054.024,20
|
Ventes autres imprimés
|
50.576.039,30
|
Ventes formol
|
9.449.650,00
|
Total
|
240.083.016,95
|
Production vendue
|
819.384.047,90
|
Produits & profit divers
|
91.117.555,36
|
Total recettes
|
1.188.584.679,21
|
Solde reporté
|
4.324.640,87
|
TOTAL GENERAL
|
1.192.909.320,08
|
B. DEPENSES
Stocks produits pharmaceutiques
|
47.959.647,45
|
Stocks PEM
|
8.855.117,80
|
Stocks formol
|
6.035.000,00
|
Stocks imprimés de valeur
|
17.903.850,00
|
Stocks divers imprimés
|
13.099.505,00
|
Stocks oxygène
|
14.024.079,31
|
Total
|
107.877.199,56
|
Produite d'entretien
|
4.421.736,92
|
Matières consommables cons
|
4.689.171,50
|
Fournitures de bureau
|
8.553.189,00
|
Fournitures de buanderie
|
1.807.970,00
|
Pièces de rechange
|
983.890,00
|
Carburant et lubrifiant
|
6.136.595,00
|
PEM consommé
|
4.971.670,08
|
Fourniture de radiologie
|
11.455.125,00
|
Autres fournitures
|
12.106.896,40
|
Produits pharmaceutiques cons
|
6.860.196,95
|
Total
|
61.986.467,85
|
Transport consommé (course de service)
|
3.710.300,00
|
Total
|
3.710.300,00
|
Entretien et réparation
|
4.443.940,74
|
Honoraires avocat
|
2.385.025,00
|
Autres services extérieurs
|
26.339.481,80
|
Frais loyer & charges locatives
|
3.000,00
|
Assistance porte feuille
|
174.450,00
|
Total
|
33.345.897,54
|
Jeton de présence
|
14.010.970,00
|
Emoluments
|
459.675,00
|
Collation
|
54.163.750,00
|
Abonnement
|
76.400,00
|
Frais de représentation
|
1.524.850,40
|
Diverses contributions
|
21.252.922,15
|
Total
|
91.488.567,55
|
Tenue de travail
|
16.000,00
|
Prime de rendement
|
203.799.712,58
|
Prime de fonction
|
72.091.461,88
|
Diverses primes
|
187.958.308,90
|
Gratification
|
9.487.896,50
|
Indemnités de logement
|
1.676.000,50
|
Indemnité de transport
|
31.987.200,00
|
Frais médicaux et pharmaceutiques
|
26.447.813,84
|
Frais funéraires
|
2.849.848,55
|
Honoraires médecins
|
162.760.391,68
|
Honoraires para médicaux
|
113.586.727,30
|
Primes compensatoires des administratifs
|
50.533.144,48
|
Total
|
863.178.505,71
|
Agio & frais de tenue de compte
|
16.631.249,97
|
Intérêts bancaires
|
7.281,65
|
Total
|
16.638.531,62
|
Total Général
|
17.176.270.788,46
|
Solde à reporter
|
16.683.850,250
|
Le Chef de Division Le Directeur Financier a.i.
De la Comptabilité
BOLINGA NTANDO LUMUMBA NGALIA
ANNEXE 3
ARRETE MINISTEREIEL N°
1250/CAB/MIN/S/BYY
/O23/MC/2OO6 DU 29/O8/2OO6 PORTANT STATUT
ET
ORGANISATION D'UN ETABLISSEMENT PUBLIC DES
SOINS
DENOMME "HOPITAL PROVINCIAL GENERAL DE
REFERENCE
DE KINSHASA
Le Ministre de la Santé
Vu la Constitution spécialement en son article 222
alinéa 1 ;
Vu le Décret n° 03/025 du 16 septembre 2003
portant organisation et fonctionnement du Gouvernement de Transition ainsi que
les modalités pratiques de collaboration entre le Président de la
république, les Vice-Présidents de la République, les
Ministres et les Vice-Ministres ;
Vu le Décret n° 03/027 du 16 septembre 2003 fixant
les attributions des Ministères spécialement en son article
1er point 30' ;
Vu le décret N° 005/001 du 03 janvier 2005 portant
réaménagement du Gouvernement de Transition, tel que
modifié et complété par le Décret n° 06/017 du
31 mars 2006;
Vu le Décret n° 075/2002 du 17 Juin 2002 portant
dissolution d'un établissement public dénommé «
Hôpital Marna YEMO » ;
Vu l'Arrêté Ministériel n°
1250/CAB/MIN/S/BYY/0043 /0043/MC/2005 du 31 Octobre 2005 portant nomination des
Membres du Comité Directeur de l'Hôpital Provincial
Général de référence de Kinshasa ;
Considérant la nécessité de doter
l'Hôpital Provincial Général de référence de
Kinshasa d'une autonomie administrative et financière ;
Vu la nécessité et l'urgence ; ARRETTE:
TITRE I : DES DISPOSITIONS GENERALES
Article 1er:
L'Hôpital Provincial Général de
référence de Kinshasa, en sigle « HPGRK », est un
Etablissement public à caractère social relevant de la tutelle du
Ministère ayant la santé dans ses attributions.
L'organisation de l'Hôpital Provincial
Général de Référence de Kinshasa est fixée
par le présent Arrêté.
Article 2:
L'Hôpital Provincial Général de
Référence de Kinshasa est doté d'une personnalité
juridique et jouit d'une autonomie administrative et financière.
Article 3 :
L'Hôpital Provincial Général de
Référence de Kinshasa a pour objet la protection de la
santé des populations notamment :
· assurer les examens de diagnostic et les soins
curatifs, préventifs, promotionnels et de réadaptation aux
malades, blessés et femmes enceintes qui s'adressent à lui ou qui
sont référés par les niveaux périphériques
et intermédiaires ;
· assurer éventuellement l'hébergement
des personnes précitées ;
· participer à la recherche médicale
et pharmaceutique et à l'éducation sanitaire ;
· apporter son concours à l'enseignement
universitaire médical et pharmaceutique est à la formation du
personnel paramédical, notamment par l'encadrement des stagiaires.
Il peut effectuer toutes opérations se rattachant
directement ou indirectement à la réalisation de sa mission
Article 4 :
Aux fins d'assurer toutes les missions qui lui sont
assignées, l'Hôpital Provincial Général de
Référence de Kinshasa comprend des services techniques et
administratifs.
Article 5 :
L'Hôpital Provincial Général de
Référence de Kinshasa a son siège à Kinshasa dans
la Commune de la Gombe.
TITRE II : DE L'ORGANSIATION DE
L'HPGRK
Article 6 :
Le fonctionnement de l'Hôpital Provincial
Général de Référence de Kinshasa est assuré
par les structures ci-après :
· Un Conseil de Gestion ;
· Un Comité de Gestion ;
· Un Comité de Département ;
· Un Conseil de Département.
Article 7 : Du fonctionnement des structures. 2. Du
Conseil de Gestion.
B. Rôle.
Le Conseil de gestion a pour rôle principal
· veiller au bon fonctionnement de l'Institution
conformément aux principes de management et aux instructions
édictées par le Ministère de la santé ;
· déterminer les directives de la gestion et en
surveiller l'exécution ;
· adopter les plans d'action, les budgets
prévisionnels et le bilan lui soumis par le Comité de Direction
;
· donner ses avis concernant les projets des
travaux de construction, des grosses réparations et de
démolitions, avant leur soumission au Ministère ayant les Travaux
Publics dans ses attributions ;
· approuver le programme d'investissement relatif
aux équipements et aux matériels lourds ;
· adopter les propositions de tarification des
actes et prestations de l'Hôpital avant leur soumission à
l'autonomie compétente ;
· adopter la création, la suppression ou la
transformation des services et unités des soins de l'Hôpital.
Sous réserve des autorisations ou approbations de la
tutelle, le Conseil de gestion :
· prend les décisions intéressant les
opérations d'acquisition et de vente, les transactions, les cessions et,
en général, tous les actes nécessaires pour la
réalisation des missions de I' des missions de l'Hôpital ;
· délègue au Comité de gestion
les pouvoirs nécessaires pour lui permettre d'assurer la gestion
courante de l'Hôpital
C. De la Composition.
Le Conseil de Gestion comprend
1. Le Président du Conseil de Gestion et Médecin
Directeur ;
2. Le Directeur Administratif et Financier, Secrétaire du
Conseil ;
3. Le Directeur Médical ;
4. Le Directeur de Nursing ;
5. Le Directeur de Pharmacie ;
6. Un Représentant du Ministère de la Santé
;
7. Un Représentant du Gouverneur de la Ville ;
8. Un Représentant des partenaires qui appuient
l'Hôpital
D. Du fonctionnement
Le Conseil de Gestion est présidé par le
Médecin Directeur de l'Hôpital Provincial Général de
Référence de Kinshasa. Son secrétariat est assuré
par le Directeur Administratif et Financier de l'Hôpital.
Le Conseil de gestion se réunit une fois par mois sur
convocation du Médecin Directeur et Président du Conseil de
Gestion. Il se réunit en session extraordinaire, soit à la
demande de l'autorité de tutelle, soit à la demande du
Comité de Gestion, soit à la demande de la moitié de ses
membres.
Les modalités de convocation et de déroulement
des séances du Conseil de Gestion sont fixées par le
règlement intérieur de l'Hôpital.
Les fonctions de membres du Conseil de Gestion sont gratuites.
Néanmoins, les membres dudit Conseil ont droit à un jeton de
présence.
3. Du Comité des Gestion
A. Rôle.
Le Comité de Direction a pour rôle :
· Appliquer les décisions du Conseil de gestion
;
· Préparer, à l'intention du Conseil de
Gestion, les plans d'action, les budgets prévisionnels ainsi que les
bilans de I' Hôpital ;
· Elaborer les programmes d'investissement relatifs
aux équipements et aux matériels lourds ;
· Préparer les projets de tarification des
actes et prestations de l'hôpital ;
· Contrôler la gestion des recettes et des
finances de l'Hôpital ;
· Proposer la création, la suppression ou la
transformation des services et unités des soins de l'Hôpital
B. De la Composition
Le Comité de Direction comprend :
a. Le Médecin Directeur qui en est le Président ;
b. Lé Directeur Médical ; c. Le Directeur de Nursing ; d. Le
Directeur de Pharmacie ; e. Un Représentant du Personnel
C. Du fonctionnement
Le Comité de Gestion est présidé par le
Médecin Directeur et le Secrétariat est assuré par le
Directeur Administratif et Financier.
Le Comité de gestion se réunit au moins une fois
par semaine. Les modalités de convocation et de déroulement des
séances sont fixées par le règlement d'ordre
intérieur de l'Hôpital.
La rémunération des membres du Comité de
gestion est prise en compte dans le Budget de l'Etat.
4. Du Comité de Département
Article 8 :
Le Comité du département est composé de :
1. Chef de département ;
2. Gestionnaire Administratif et Financier ;
3. Coordonnateur Principal ou Technique ;
4. Représentant du Personnel.
Le Secrétariat du Comité de Département
est assuré par le Gestionnaire Administratif et Financier.
Article 9 :
Le Conseil du département comprend.
1. Chef de Département comprend ;
2. Les Médecins et Infirmiers Chefs de Services ;
3. Le Coordonnateur Principal ou technique ;
4. Le gestionnaire Administratif et Financier qui en assure le
secrétariat
Article 10 :
Les Conseils de Département sont chargés de :
1. définir les besoins sociaux de leurs
départements respectifs
2. préparer le plan d'action et les budgets
prévisionnels de leurs entités respectives ;
3. proposer le tableau des emplois à plein temps et
à temps partiel et cde, dans les limites budgétaires des
départements ;
4. proposer la grille des tarifications des actes et
prestations des départements ;
5. proposer le régime des indemnités et les
modalités d'intéressement ;
6. proposer la liste des praticiens autorisés à
recevoir les malades privés et à les traiter dans le cadre de la
Clinique de l'Hôpital ;
7. proposer la liste des praticiens autorisée à
exercer à temps partiel à l'Hôpital ;
8. proposer la création, la division, la suppression et la
transformation de des services et unités de leurs départements
respectifs ;
9. proposer les projets d'investissement relatifs aux
constructions et aux équipements de leurs départements respectifs
;
10. suivre l'évolution et la réparation des
recettes, et des dépenses de leurs départements respectifs ;
11. déterminer la nature et le niveau des
dépenses de leurs services et de, dans les limites de leurs budgets
prévisionnels en soumettant au préalable les programmations
à la direction Générale ;
12. préparer les projets de délibération
appelés à être soumis à l'examen du Comité de
Gestion pour la bonne marche de leurs départements respectifs ;
13. assurer la mise en oeuvre des décisions du Conseil
de Gestion et du Comité de Gestion qui se rapportent à leurs
départements ;
14. examiner toutes les questions relatives à la bonne
marche, à l'organisation et au fonctionnement de l'ensemble des services
de leurs départements ;
15. assurer la gestion et la conduite générale
de leurs départements respectifs dans les limites et les normes
stipulées par le présent arrêté, le règlement
intérieur de l'Hôpital et les décisions du Comité de
Gestion et du Comité de Département ;
16. suivre le volume et la qualité des services
fournis par le département et préparer les rapports
d'activité du département à soumettre) à
l'approbation du Comité de Gestion.
Article 11:
Les délibérations du Conseil de
Département sont transmises dans les sept jours au Comité de
Gestion à l'intention du Conseil de Gestion. Les
décisions du Conseil de département sont réputées
sont approuvées si le Comité de Gestion n'a pas fait
connaître son opposition dans un délai de 30 jours à dater
de leur réception.
Article 12:
Le Chef de département est chargé de :
1. convoquer et présider les réunions du
Comité et du Conseil de Département ;
2. assurer l'exécution du budget approuvé par le
Conseil de Gestion pour son Département ;
3. gérer le personnel de son département,
conformément au statut, au règlement intérieur de
l'Hôpital et aux décisions du Conseil de Coordination ;
4. assurer ia bonne utilisation des bâtiments et des
équipements du département;
5. veiller à la bonne gestion de toutes les unités
de son département;
6. assurer la bonne marche générale de son
département dans les limites.
7. Transmettre mensuellement le rapport d'activités du
département au Comité de Gestion ;
8. soumettre le rapport annuel sur les activités du
département à l'approbation du Comité de Gestion.
Article 13 :
Le Chef de département est nommé et, le cas
échéant, relevé de ses fonctions par le Conseil de Gestion
sur proposition du Comité de gestion, parmi les Médecins et
Pharmaciens ayant rang de Chef de Service
Article 14 :
La structure administrative de l'Hôpital Provincial
Général de Référence de Kinshasa comprend :
1. La Direction ;
2. Le Département ;
3. Le Service ;
4. La Section ;
5. L'Equipe.
La Direction comprend plusieurs Départements
dirigés par les Chefs de Départements.
Le Département se compose de plusieurs services
dirigés par les Chefs de Services.
Un Service peut comprendre plusieurs Sections dirigées
par des Chefs des Sections.
La Section peut être composée de plusieurs
équipes dirigées par les chefs d'Equipes
Article 15 :
La gestion journalière de l'Hôpital est
assurée par le Médecin Directeur secondé par les
différentes Directions ci-après :
1. Direction Administrative et Financière ;
2. Direction Médicale ;
3. Direction de Nursing ;
4. Direction de Pharmacie et les
5. Comités des Départements.
Les Directeurs de l'Hôpital sont nommés par
l'autorité de tutelle TITRE III : DU
PERSONNEL
Article 16:
Le personnel de l'Hôpital est régi par la Loi
n° 81-003 du 17 juillet 1981 portant statut du personnel de
carrière des services publics de l'Etat. Le régime disciplinaire
des agents de l'Hôpital est déterminé par le
Règlement d'Administration relatif à la discipline ainsi que par
le règlement d'ordre intérieur de l'Hôpital.
TITRE IV : DU PATRIMOINE DE L'HOPITAL
Article 17 :
Le Ministre de la santé affecte à
l'Hôpital Général Provincial Général de
référence de Kinshasa le patrimoine de l'ancien Hôpital
Maman YEMO.
TITRE V : DE L'ORGANISATION
FINANCIERE
Article 18 :
L'Hôpital Provincial Général de
Référence de Kinshasa fonctionne sous un mode de gestion
décentralisée.
La comptabilité de l'Hôpital est à
partie double et organisée de façon analytique.
Les comptes de l'Hôpital sont tenus conformément
à la législation comptable en vigueur en République
Démocratique du Congo
TITRE VI : REGIME FISCALE.
Article 20 :
Dans les quarante cinq jours qui suivent la mise en place du
Conseil de Gestion de l'Hôpital, celui-ci est tenu de soumettre à
l'approbation du Ministre de la santé, un projet du règlement
intérieur de l'Hôpital Provincial Général de
Référence de Kinshasa.
Article 21 :
Toutes les dispositions antérieures contraires a
présent Arrêté sont abrogées.
Article 22 :
Le Secrétaire Général à la
Santé est chargé de l'exécution du Présent
Arrêté qui entre en vigueur à la date de sa signature.
Fait à Kinshasa, le
Emile BONGELIYEIKELO YA ATO
ANNEXE 4
DECISION N° 700/008/D.G/HGK/2001 DU 29/09/2001
PORTANT INSTITUTION DE LA DECENTRALISATION COMME NOUVEAU MODE DE GESTION
AU SEIN DE L'HOPITAL GENERAL DE KINSHASA, ENTREPRISE PUBLIQUE A
CARACTERE SOCIAL
LE PRESIDENT DU COMITE DE GESTION PROVISOIRE DE
L'ENTREPRISE A CARACTERE SOCIAL, HOPITAL GENERAL DE
KINHASA
Vu r la Loi n° 78-002 du 6 Janvier 1978 du 6 janvier 1978
portant dispositions générales applicables aux Entreprises
à caractère social ;
Vu l'Arrêté Ministériel numéro
007/CAB/MIN/ PRESIREP/2001 du 28 Août 2001 portant nomination des Membres
du Comité de Gestion Provisoire de l'Hôpital Général
de Kinshasa, Entreprise Publique à Caractère Social ;
Vu le les mesures transitoires édictées par le
Conseil Supérieur du Portefeuille, sur le fonctionnement de l'Entreprise
Publique à caractère social, du 22 septembre 2001, relative entre
autres à l'institution de la décentralisation comme nouveau mode
de gestion au sein de l'Hôpital Général de Kinshasa,
Entreprise Publique à caractère Social, à dater du
1er octobre 2001 ;
Vu les procès verbal de la réunion du
Comité de gestion Provisoire de l'Hôpital Général de
Kinshasa, Entreprise Publique à caractère Social, du 22 septembre
2001, relative entre autres à l'institution de la
décentralisation comme nouveau mode de gestion au sein de
l'Hôpital Général de Kinshasa, Entreprise Publique à
caractère social, dater du 1er octobre 2001 ;
Vu les procès-verbaux des réunions du
Comité de gestion Elargie de l'Hôpital Général de
Kinshasa, Entreprise Publique à caractère social, des 25 et 28
septembre 2001, regroupant toutes les corporations des professionnels de
santé et des Administratifs de l'Hôpital Général de
Kinshasa (médecins, chirurgiens, dentistes, pharmaciens, infirmiers,
techniciens de radio, techniciens de laboratoire, Administrateurs
Gestionnaires, Kinésithérapeutes, Nutritionnistes, Biologistes,
Assistants en Pharmacie, Techniciens d'Assainissement et Administratifs), et au
cours desquelles toutes les parties ont unanimement approuvé la
décision du Comité de Gestion Provisoire sur l'institution de la
décentralisation comme nouveau mode de gestion au sein de
l'Hôpital Général de Kinshasa, à partir du
1er octobre 2001 ;
Considérant la nécessité de restaurer la
décentralisation dont l'expérience a démontré plus
de transparente dans la gestion d'une part, et d'autre part, a contribué
de façon durable à la paix sociale au sein de l'Hôpital
Général de Kinshasa.
Le Comité de Gestion Provisoire entendu :
DECIDE:
Article 1er :
La décentralisation est instituée comme nouveau
mode gestion transitoire;
Article 2 :
Cette décentralisation s'appliquera sur le plan
technique, administratif et financier
Article 3 :
Les mesures d'encadrement de ce nouveau mode de gestion
transitoire seront réglementées par les différentes notes
de service de la Direction Générale de l'Hôpital.
Article 4 :
Toutes les dispositions antérieures contraintes
à la présente sont abrogées.
Articles:
Le Chargé des Questions Techniques, le Chargé
des Questions Financières, les Comités des Département et
toutes les corporations de l'Hôpital Général de Kinshasa,
sont chargés de l'exécution de la présente décision
qui entre en vigueur à la date du 1er octobre 2001.
Fait à Kinshasa, le 29 Septembre 2001
Le PRESIDENT DU COMITE DE GESTION
PROVISOIRE
Dr. DIABENO TOMBE
ANNEXE 5
RAPPORT-SYNTEHSE DE LA GRANDE COMMISSION DE
TARIFICATION DES PRESTATIONS SANITAIRES DE L'HOPITAL
PROVINCIAL GENERAL DE REFERENCE DU 02 AU O5 AVRIL 20O3
III.3.0. Présentation.
La Commission de Tarification de l'Hôpital Provincial
Général de référence de Kinshasa, convoquée
par le Président du Comité de gestion Provisoire, suivant sa
Décision n° 700/017/D.G/HPGR/2003 du 31 mars 2003, a
été constituée de la manière suivante :
1. Président : Mr. LUKU MAEYO, Chargé des
Questions
Financières
2. Vice-Président : Mr. BOBENGA LINGOMBO,
Président de la
cellule O.M.
3. Secrétaire : Mr. KATOMPWA TSHIAMU, Division de
facturation
4. Membres :
- Mr. MANKOY BADJOKY, Expert de la C.O.M
- Chirurgien-dentiste KABAMBI MUHALL
- Mr. MAYALA NGUDI, ANIC/HPGR
- Mr. KABWE DIONGO, Kinésithérapeute
- Mr. KABARI BUKUNDA, Imagerie Médicale
- Mr. TSHIBANGU MPINGA, Biologie Clinique
- Pharmacien MBUAYAMA MATONDO, dép. Pharmacie
- Mr. MUTAMBA MPOYO, Nutrition
- Mr. ONAKOYI OLAMBA, Délégation Syndicale
- Mr. NDOKOMANZE YAKOTA, Secrétaire Technique.
III.3.1. Introduction.
Contrairement aux autres sessions, votre commission s'est vue
attribuer d'autres missions en dehors de celle de la Tarification habituelle.
C'est ainsi qu'elle a été chargée d'examiner les points
suivants :
1. Révision des actes courants ;
2. Incorporation des actes non répertoriés dans la
tarification ;
3. Révision de la clé de répartition des
recettes générées ;
4. Révision de l'affectation de pourcentage des comptes de
gestion à court terme (exploitation)
III.3.2. Méthodologie.
Tenant compte de l'objet de l'actuelle session, le
Président de la commission de Tarification, le Chargé des
Questions Financières, a invité par sa lettre n°
700/054/DF/HPGR/2003, les membres de la Commission en date du 1er
avril 2003, a une séance préparatoire des travaux proprement
dit.
Contrairement à la tradition deux membres ont
été ajoutés dans la Commission. Il s'agit du
Président de la délégation Syndicale, Monsieur ONAKOYI
OLAMBA, et le Chirurgien-dentiste KABAMBI MUHALL. Aussi, le Bureau a subi une
modification au niveau du Secrétariat; Monsieur KATOMPWA TSHIAMU a
remplacé Monsieur MUKAMBU MUKUNZA comme Secrétaire -
rapporteur.
La Commission a procédé à l'analyse de la
situation tarifaire sur base des éléments lui fournis par la
Division de Facturation et tarification. Les invitations ont été
lancées aux différents départements t services pour la
présentation des difficultés éventuelles
rencontrées dan l'application de la clé de répartition des
recettes actuellement en vigueur.
III.3.3. Difficultés
rencontrées.
Ne pouvant pas prolonger les travaux au-delà de la
période prévue par la Décision ci-haut citée, la
commission n'a pu entendre tous les Comités des départements
invités.
Certains départements n'ont pas contribué
positivement à l'entente de la Commission, soit par l'absence du Chef de
département ou du Gestionnaire Administratif et financier ; ils n'ont
pas transmis à la Commission les éléments dont celle-ci
avait besoin.
III.3.4. Déroulement des travaux. A.
Tarification
Le rapport présente par la division de la Facturation
et Tarification a permis de dégager les éléments suivants
:
1. Le non-respect de l'application de la tarification,
édicté en avril 2002, dans la rubrique des actes courants ;
2. l'augmentation sélective des rubriques de la
consultation au dépends de l'acte ;
3. L'incorporation des rubriques inexistantes ;
4. La tarification en application est restée jusque-
là avec le dollar valant 150.00 FC, alors que sur le marché le
dollar est à plus de 410,00 FC.
Après analyse de ces points, la Commission a levé
l'opinion :
1. de faire passer la valeur de la lettre K de 150 à 250
;
2. de séparer la rubrique imprimée (dossier
médical) de l'acte de la consultation.
Au concret, pour ce qui concerne la consultation, les
rubriques autorisées sont les suivantes :
· Acte médical ;
. FFD;
· Quittances
Pour ce qui est de la consultation dans les salles des
urgences, les rubriques autorisées sont :
· Acte médical ;
· Soins infirmiers ;
· FFD;
· Séjour ;
· Gardes ;
· Imprimés (fiche d'accueil + quittances)
3. de maintenir les trois catégories tarifaires existantes
(II, III et IV) Catégorie II : Etudiants, indépendants peu
fortunés Catégorie II : salariés,
indépendants fortunés
Catégorie IV : Toute personne prise en charge par une
institution (société, PAC, PNC, SN, Services
Spécialisés de l'Etat, agents et fonctionnaires de l'Etat...)/
Indépendants très fortunés.
4. de prendre comme catégorie de base II et III au lieu
de III et IV. Ceci en rapport avec les souhaits de certains départements
(maintien de la tarification actuelle).
5. de créer une grille de tarifications de prestations
rendues au Département de Formation et recherche. Le recueil de
tarification de prestations sanitaires passe de 10 à 11 sections.
6. la Commission maintient la même répartition
que celle édictée en avril 2002. en ce qui concerne la
médecine privée, le SPP est réparti comme suit :
· 60% Médecin Traitant
· 40% Hôpital dont : - 17,5% Pool Commun
Honoraires des médecins
- 17,5% Pool Honoraires Infirmiers - 5% Administratif
· SPP ambulatoire = 100% Médecin Traitant
B. La clé de répartition des
recettes.
La Commission a reçu la plupart des Gestionnaires des
départements (chefs de Départements et Gestionnaires
Administratifs et financiers pour analyser avec eux la clé de
répartition actuelle des recettes et les difficultés
rencontrées pour son application. Pour ce qui est des
Départements cliniques, la difficulté réside dans les
déficits perpétuels du Compte Rémunération et soins
médicaux.
Au niveau des Départements Techniques, les
difficultés sont les plus situées au niveau de renouvellement de
la matière (compte matière à et réparation des
équipements (compte provisions pour Amortissements
La Commission propose, pour les Départements Cliniques,
la clé de répartition suivante :
· 100% actes médicaux : - 40% honoraires
médecins
- 60% Hôpital : - 10% Administratifs
- 20% Direction Générale - 30%
Département
· 100% actes paramédicaux : - 40% honoraires
paramédicaux
- 60% Hôpital : - 10% Administratifs
- 20% Direction Générale
- 30% Département
· 100% Séjour = Direction
Générale ;
· 100% Imprimés = Département
· 100% FFD : - 20% Provision amortissement
- 50% Fonctionnement Département
- 30 % Direction Générale
· Trousses d'urgence : 100% = département
Dans les services où la présence d'un
paramédical est exigée, et où le médecin sollicite
qu'il soit assisté par un paramédical, les recettes provenant de
ces prestations seront réparties proportionnellement à leurs
indices.
Pour ce qui est des Départements Techniques : la
commission a proposé la clé de répartition suivante.
a. Imagerie Médicales
N°
|
Libellé
|
Pourcentage
|
1
|
Matières
|
30%
|
2
|
FFD
|
15%
|
3
|
Provision aux
|
amortissements
|
5%
|
4
|
Imprimés
|
10%
|
5
|
prestations
|
40%
|
· 15% de FFD ramenés à 100% sont
répartis de la manière suivante :
60% Département
40% Direction Générale
· Les prestations ramenées à 100% sont
répartis comme suit :
a. Prestations générées par la
Radiographie
40% Médecins
40% Paramédicaux
10% Administratifs
5% Fonctionnement Département 5% Direction
Générale
b. Prestations générées par
l'Echographie
40% Honoraires Médecins
60% = 10% Administratifs
20% Direction Générale
30% Fonctionnement Départemental.
En effet, la Commission a estimé que, si les
médecins sollicitent l'assistance d'un technicien en radiologie, les
honoraires dus de l'acte d'echographie seront répartis
proportionnellement à leurs indices.
· FFD : 15%, ramenés à 100%, se
répartissent comme suit
60% pour le Département
40% pour la Direction Générale
· Imprimés : 10%, ramenés à 100%
pour le département
· Matières : 30%, ramenés à 100%,
pour le département
b. Biologie Clinique
N°
|
Libellé
|
Pourcentage
|
1
|
Matières
|
30%
|
2
|
FFD
|
15%
|
3
|
Provision aux amortissements
|
5%
|
4
|
Imprimés
|
10%
|
5
|
prestations
|
40%
|
· 15% FFD ramenés à 100% sont
répartis comme suit :
- 60% Département
- 40% Direction Générale
· Les prestations sont ramenées à 100%
et affectées comme suit :
40% Médecins
40% Paramédicaux
10% Administratifs
5% Fonctionnement Département
5% Direction Générale
N.B. : En cas de paiement partiel d'un acte, la
répartition des recettes se fera aux prorata de chaque rubrique.
c. Anesthésie & Réanimation
a. Anesthésie : l'acte est égal à A.K. + 40%
- AK réparti de la manière suivante :
40% Honoraires Médecins
60% restants, répartis comme suit: 10 %Administratif
20% Direction Générale 30% Département
· Honoraires Infirmiers : 40%
· Pour FAK : répartition : 10% Provision pour
amortissement
60% Fonctionnement Départemental 30% Direction
Générale
Les produits constituant la trousse d'urgence sont
facturés à part au niveau du Bloc Opératoire.
Lorsque la patiente arrive en urgence au Bloc
Opératoire Pavillon 14 S.O, la part du Département
d'Anesthésie & Réanimation doit être calculée
aux prorata de l'acte médical de gynécologie en ce qui concerne
la caution.
b. Réanimation : La clé de
répartition pour la réanimation se présente de la
manière suivante :
· Séjour : 100% Direction
Générale
· FFD : ¼ de la prestation
· Matières (produits et oxygène)
· Prestations : les recettes seront réparties
proportionnellement aux indices de tous les praticiens participant à la
réalisation de cet acte
d. Pharmacie
· Bénéfices générés
par la vente des médicaments sont répartis de la manière
suivante :
30% Pharmaciens
20% Assistants en Pharmacie
10% Administratifs
35% Département
5% Direction Générale
· Pour la préparation : Matières :
3% FFD : 15% Amortissement :
5% Imprimés : 10% Prestations : 40%
· Vente de services : quelqu'un amène sa
matière pour préparation, la tarification est de 15% de
production qui est répartie de cette manière :
- 40% Pharmacien
- 30 Assistant en Pharmacie
- 10% Administratif
- 10% FFD
- 5% Provision amortissement
- 5% Direction générale
· Les prestations sont ramenées à 100%
et affectées comme suit :
- 40% Pharmacien
- 30 Assistant en Pharmacie
- 10% Administratif
- 15% Fonctionnement départemental
- 5% Direction générale
e. Centre de Transfusion sanguine
Matières
: 30%
FFD
: 15%
Provision
: 5%
Imprimés
: 5%
Trousses et poches :
5%
Prestations
: 40%
· Les 40% de prestations sont ramenées
à 100% et affectées comme suit :
40% Médecins
40% Paramédicaux
10% Administratifs
5% Fonctionnement Département 5% Direction
Générale.
f. Fonction et Recherche
La clé de répartition pour ce départemental
se présente comme suit :
50% Formateurs (encadreurs)
60% Direction Générale
20% Fonctionnement du Département
Section 11 : Formation et Recherche
1. Stage
a. Stage ordinaire : durée un mois
- Niveau A2 = 3$ US/mois
- Niveau A1 = 5$ us/mois .
- Niveau L2 = 1010$ US/mois
· Pour le laboratoire et la radiologie
- A1= 7$ US/mois
- L2 = 12$ US
b). Stage de perfectionnement
- Niveau A2 = 15$US pour trois
- Niveau A1 = 30$US pour trois
- Niveau L2 = 15$US pour trois mois
· Pour le laboratoire et la Radiologie
- A1 = 45$US pour trois mois
- L2 = 60$US
· Pour les agents envoyés par les
sociétés
- 500$ US pour trois mois
c. Travaux pratiques : 1$US par séance
d. Médecins stagiaires
- Universités de l'Etat : 50$ pour 12 mois
- Universités privées et agréées :
100$ US pour 12 mois
2. Recherches
- A1 : 5$ US
- L2 : 10$US
- Techniciens de Laboratoire et Radiologie : 10$US
3. Autres
- Macarons de stage : 500.00 FC
- Carte de membre de la bibliothèque : 300.00 FC/mois
- Renouvellement abondement : 100.00 FC
Les diverses recettes administratives produites au garage et
dans les Ateliers de l'Hôpital Provincial Général de
Référence sont réparties de la manière suivante
:
· 20% Prime compensatoire (honoraires) administratifs
· 50 Direction Générale
· 10% Provision pour amortissement
· 20% Fonctionnement de l'entité
Les comptes d'exploitation.
Compte tenu des difficultés rencontrées par les
entités décentralisées de la Direction
Générale de l'Hôpital pour un fonctionnement harmonieux, la
composition propose de l'hôpital suivants:
1. Direction Générale.
1. Compte imprimés : Recettes
générées par la vente des imprimés de valeur
à la Division Budget et les imprimés de la Division du Mouvement
et statistiques
- 10% Administratifs
- 50% Renouvellement imprimés
- 20% Fonctionnement Divisions (Budget et Mouvement)
- 20% Direction Générale
2. Compte Fonctionnement : 30% de Recettes
transférées à la Direction Générale par
toutes les entités
3. Compte Rémunération : 65% des Recettes
transférées à la DG
4. Compte soins médicaux : 5% des recettes
transférées
2. Départements
a. Départements cliniques
1. Compte imprimés : 70% Recettes Imprimées
des Départements
2. Compte Fonctionnement : 30% restants des Imprimés
+ 35% des actes
+ 40% FFD
+ 70% Provision pour Amortissement
3. Compte Rémunération : 65% sur les actes
+ 30 FFD
4. Compte Soins médicaux : 30% des FFD restés dans
les départements
5. Compte Trousses d'Urgence : 100% des recettes trousses
d'urgence
6. Compte oxygène : 100% des recettes d'oxygène
7. Provision amortissement : 30% à conserver
b. Départements Techniques
1. Compte Imprimés : 60% des Recettes Imprimés du
Département
2. Compte Fonctionnement : 40% des FFD restés dans le
Département
40% sur les 5% des prestations 70% Provision pour
amortissement
3. Compte Rémunération : 40% Imprimés
35% FFD
60% sur les 5% des prestations
4. Compte sois médicaux : 25% sur les 15% des FFD
5 Compte Matières : 100%Matières
6. Compte Provision : 30% Provision à conserver
Gestion des titres valant espèces
Le chèque reste le seul titre valant espèces
dans les départements. Il est encaissé contre remise d'une
quittance. Ensuite, il est transféré à la Direction
Générale pour les formalités bancaires de retrait des
fonds à verser dans les départements. La répartition des
fonds retirés à la banque se fera au département
concerné.
La gestion de tous ces comptes se fera conformément au
plan de trésorerie et au plan de décaissement de chaque
département avalisé par la Direction Générale de
l'Hôpital
II en est de même de toutes les programmations de
dépenses qui doivent au préalable être visées la
veille par la Direction Générale de l'Hôpital, sauf en cas
d'extrême urgence.
ANNEXE 6
REPUBLIQUE DEMOCRATIQURE DU CONGO
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, UNIVERSITAIRE
ET
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE OUVERTE
FACULTE DES SCIENCES DE SANTE
OPTION : GESTION DES INSTITUTIONS DE
SANTE
CAMPUS DE LA GOMBE
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
A. IDENTIFICATION
Nom :
Fonction : Département : Qualification
: Ancienneté :
B. QUESTIONS SPECIFIQUES AUX
COORDONNATEURS
B1. Quels sont selon vous les avantages obtenus avec
la gestion décentralisée ?
· Renforce l'autorité des chefs
· Transfert les compétences
· Favorise le suivi rapide des décisions
· Favorise l'esprit d'émulation
· Traitement rapide des dossiers
B2. Quels sont les désavantages ?
· Favorise la concurrence déloyale entre
départements
· Favorise les relations informelles entre agents et
leaders
· Favorise la surcharge et le stress
· Favorise la médisance entre
départements
· Empêche l'esprit d'équipe,
d'unité
Merci de votre disponibilité.
REPUBLIQUE DEMOCRATIQURE DU CONGO
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,
UNIVERSITAIRE ET
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE OUVERTE
FACULTE DES SCIENCES DE SANTE
OPTION : GESTION DES INSTITUTIONS DE SANTE
CAMPUS DE LA GOMBE
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
A. IDENTIFICATION
Nom : Fonction : Département :
Qualification : Ancienneté :
B. QUESTIONS SPECIFIQUES AUX
DIRECTEURS
B1. Quels sont selon vous les avantages obtenus avec
la gestion décentralisée
· Traitement rapide des dossiers
· Rapproche l'administrateur de l'administré
· Favorise la participation active du personnel à la
gestion
· Accroît la productivité des entités
décentralisées
· Accroît l'autorité des entités
départementales
· Crée l'esprit d'émulation entre
entités décentralisées
· Favorise le transfert des compétences
· Favorise la communication
B2. Quels sont selon vous les désavantages de la gestion
décentralisée
· Rend lentes et rigides les solutions des affaires
administratives
· Retarde le développement des
départements moins nantis, moins fournis
Développe un esprit de concurrence parfois
déloyale entre départements
· Favorise l'abus ou excès de pouvoir par les
chefs de départements
· Favorise la déformation de l'information
(distorsion)
· Difficile dans la collaboration
interdépartemental
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UNIVERSITAIRE ET
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OPTION : GESTION DES INSTITUTIONS DE SANTE
CAMPUS DE LA GOMBE
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
A. IDENTIFICATION
Nom :
Fonction : Département
: Qualification : Ancienneté :
B. QUESTIONS SPECIFIQUES AUX AGENTS
B1. Quels sont selon vous les avantages obtenus
avec la gestion décentralisée
· Rapidité dans le traitement des dossiers
· Rapidité dans la communication
· Création de l'esprit d'émulation
· Rapproche l'administration de l'administré
· Favorise la participation du personnel dans la prise
de décision
· Humanise le travailleur
· Favorise les rapports directs entre chefs et
subordonnés
B2. Quels sont les désavantages ?
· Multiplicité des chefs avec
possibilité des décisions contraires
· Favorise le mouvement du personnel des services
moins fournis vers les autres
· Favorise une concurrence déloyale entre
agents et médisances
· Favorise par la collaboration
interdépartementale.
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BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE
I. OUVRAGES
1. Anne MILLS, Décentralisation des systèmes de
santé, QMS, Genève, 2000.
2. BEMBE A., Décentralisation, problèmes
et obstacles. Revue Sankuroise, Kinshasa, 2008.
3. DAUBY, Questions de démocratie sanitaire en
Afrique. QMS, Genève, 2000.
4. DEBBACH, Prise de décisions judicieuses par le
manager. Larmathan, France, 1997.
5. DOPONCHEL, Savoir diriger, leaders et acteurs.
Maryland, Canada,
1985.
6. EKALA, Pratique de la fonction publique. Larmathan,
France, 1996.
7. KAZADI, Politique salariale et développement au
Zaïre. PUZ, Kinshasa, 1979.
8. LOHATA, Droit administratif et institutions
administratives (Sous Presse).
II. AUTRES SOURCES
1. Loi 1982 sur la décentralisation, Journal Officiel
2. MABI, LOHATA & Ails, Etats et services publics en RDC,
Paradigme,
Kinshasa, 2008.
3. MORIN P., Décentralisation et organisations publiques,
Ed. PDF, Paris, 1973.
4. OKONGA, Management des SSP, Cours à l'usage des
étudiants de L1 SP, CIDEP-UO.
5. OTSHOMOMPITA A., Pour une organisation de
l'administration
publique en RDC.
6. PIERSOT A., techniques modernes de bonne gouvernance,
Chotard,
Paris, 1962.
III. MEMOIRES
1. SHOSOLA J. L'incidence des charges sociales du personnel dans
la
gestion d'une entreprise publique (Cas de l'Hôpital
Marna Yemo), 1991 - 1994, ISTM-KIN, GIS ; Mémoire inédit, Mars
1995.
2. Imelda LUMUMBA N., L'évaluation de la
décentralisation de gestion
dans rétablissement public hospitalier (cas de l'HPGRK)
2000 - 2004, ISTM-KIN, GIS, Mémoire inédit, 2006.
TABLE DES MATIERES
DEDICACE.................................................................................................
AVANT
PROPOS........................................................................................
LISTE DES ABRÉVIATIONS ET SIGLES UTILISÉS
.................................
INTRODUCTION........................................................................................
1.
PROBLEMATIQUE..............................................................................
2. HYPOTHESE DE
TRAVAIL.................................................................
3. INTERET DU
SUJET...........................................................................
4. DELIMITATION DU
SUJET..................................................................
5. METHODOLOGIE DU TRAVAIL ET
TECHNIQUE..............................
6.
ECHANTILLONNAGE.........................................................................
7. ADMINISTRATION DU
QUESTIONNAIRE.........................................
8. PLAN DU TRAVAIL
.............................................................................
CHAPITRE PREMIER :
.............................................................................
GENERALITES SUR LA GESTION DECENTRALISEE D'UN ETABLISSEMENT
HOSPITALIER..............................................................
1. DEFINITION DES
CONCEPTS...........................................................
1.1. Gestion décentralisée
...................................................................
1.1.1. Gestion
......................................................................................
1.1.1.1. Nécessité de la
gestion...........................................................
1.1.1.2. Caractéristiques de la gestion
................................................
1.1.2. La
décentralisation.....................................................................
1.2. Etablissement
hospitalier...............................................................
2. PRINCIPES
GENERAUX....................................................................
2.1. Gestion
décentralisée....................................................................
2.2. Missions d'un établissement
hospitalier.........................................
CHAPITRE DEUXIEME
:............................................................................
GENERALITES SUR L'HOPITAL PROVINCIAL GENERAL DE REFERENCE DE
KINSHASA.....................................................................
1. APERÇU HISTORIQUE
......................................................................
2. SITUATION GEOGRAPHIQUE ET ZONE D'ATTRACTION.............
2.1. Situation
géographique..................................................................
2.2. Zone
d'attraction............................................................................
2.3. Mandat et
mission.........................................................................
2.4. Evolution des textes
juridiques......................................................
2.5. Capacité
d'accueil..........................................................................
2.6. Cadre juridique de la
décentralisation...........................................
2.6.1. Grandes orientations de la
décentralisation...............................
2.6.2. Nécessité de la décentralisation
............................................
2.6.3. Réglementation de la gestion
décentralisée à l'Hôpital Mama Yemo devenue
Hôpital Provincial Général de Référence de
Kinshasa...............................................................................
CHAPITRE TROISIEME
:...........................................................................
APPLICATION DE LA GESTION DECENTRALISEE A L'HOPITAL PROVINCIAL
GENERAL DE REFERENCE DE KINSHASA......................
1. CADRE ORGANIQUE
........................................................................
1.1. Au niveau
central...........................................................................
1.2. Au niveau périphérique
.................................................................
2. LES CHARGES DEVOLUES A LA
DIRECTION..................................
3. LES CHARGES DEVOLUES AUX DEPARTEMENTS OU SERVICE
DECENTRALISE.....................................................................................
4. LA GESTION DU PERSONNEL
.........................................................
5. LA GESTION DU
PATRIMOINE..........................................................
6. LA GESTION
FINANCIERE................................................................
6.1. Au niveau
central...........................................................................
6.2. Au niveau périphérique
.................................................................
6.3. La
comptabilité..............................................................................
6.4. Clé de répartition des
recettes.......................................................
6.5.
Budget...........................................................................................
7. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE L'HOPITAL PROVINCIAL GENERAL
DE REFERENCE DE KINSHASA...................
7.1. Structures organiques
()................................................................
7.1.1.
Missions......................................................................................
7.1.1.1. Le Conseil de Gestion
............................................................
7.1.1.2. Composition
............................................................................
7.1.1.3.
Fonctionnement.......................................................................
7.1.2. Comité des
Gestion....................................................................
7.1.2.1.
Missions...................................................................................
7.1.2.2.
Composition.............................................................................
7.1.2.3.
Fonctionnement.......................................................................
7.1.3. Comité de
Département..............................................................
7.1.3.1.
Missions...................................................................................
7.1.3.2. Composition
............................................................................
7.1.3.3.
Fonctionnement.......................................................................
7.1.4. Conseil de
Département.............................................................
7.1.4 ·.!.
Missions..................................................................................
7.1.4.2.
Composition.............................................................................
7.1.4.3.
Fonctionnement......................;................................................
CHAPITRE QUATRIEME
:.........................................................................
EVALUATION DE L'OPINION DE CERTAINS ACTEURS DE LA GESTION
DECENTARLISEE A L'HOPITAL PROVINCIAL GENERAL DE REFERENCE DE
KINSHASA...................................................................
1. METHODE ET
TECHNIQUE...............................................................
1.1.
Méthode........................................................................................
1.2.
Technique......................................................................................
1.3. Population et échantillon
..............................................................
2. RESULTATS
.......................................................................................
2.1. Opinions des Directeurs sur la gestion
décentralisée ..................
2.2. Opinions des Coordinateurs de Nursing sur la gestion
décentralisée........................................................................................
2.3. Opinions des agents sur la
départementalisation........................
CHAPITRE CINQUIEME :
.........................................................................
DISCUSSION.............................................................................................
CONCLUSION ET
RECOMANDATIONS............................................. ....
ANNEXE
1......................................................................................
...........
ANNEXE
2..................................................................................................
ANNEXE
3..................................................................................................
ANNEXE
4..................................................................................................
ANNEXE
5..................................................................................................
ANNEXE
6..................................................................................................
BIBLIOGRAPHIE
SELECTIVE...................................................................
TABLE DES MATIERES
....................................................................................
* (1) Imelda LUMUMBA,
Situation financière des recettes de l'HPGRK en 2002, Mémoire,
ISTM, 2006, p. 41.
* (1) Voir Annexe 4.
* (1) Voir Annexe 6.
* (1) Ilmelda LUMUMBA,
L'évaluation de la décentralisation de gestion dans un
établissement public hospitalier, Mémoire,
GIS/ISTM, 2006, p. 12.
* (2) OKONGA J.L., Cours
d'administration et management dispensé en 2ème
Licence GIS/CIDEP-OU, Kinshasa, 2007-2008.
* (1) OKONGA J.L.,
op.cit.
* (2) CHARRON
R.L., Organisation et gestion de l'entreprise,
Manuel et application, 'îeme édition,
S.SE, Parie, p. 10.
* (3)
Idem.
* (1) TEZENAS D.,
Dictionnaire des sciences de gestion. Maison Mane, Paris, 1972, p.
137.
* (1) Imelda
LUMUMBA, op.cit.
* (1) Imelda
LUMUMBA, op.cit.
* (1) Texte tiré :
la collection sciences de la gestion, Tome IV, p. 223-225.
* 2 SHOSOLA J.,
L'incidence des charges sociales du personnel dans la gestion d'une entreprise
publique, cas de l'Hôpital Marna Yemo, 1990-1994, ISTM-Kin, L2 ,
Mémoire inédit, Mars 1995, pp. 13-14.
* 1 Idem.
* (1) Voir Annexe
3
* (1) Voir Annexe
2.
* (1) Voir Annexes
* (2) Annexe 5.
* (1) Cfr. Organigramme de
l'HPGRK, ci-haut cité.
* (1) OKONGA J.L.,
Management des SSP, Cours à l'usage des étudiants de Ll SP,
CIDEP-UO, 2007.
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