INTRODUCTION
De nos jours, l'utilisation des énergies fossiles devient
de plus en plus une énigme aux décideurs politiques surtout en
Afrique ou bon nombre de sociétés électriques
dépendent de l'exploitation du pétrole. De plus en plus a la
nécessité d'assurer une continuité de service, de
maîtriser l'énergie. Parmi cette alternative aux énergies
fossiles, l'énergie solaire photovoltaïque demeure la solution
idéale pour les contrées isolées ou en
développement.
En effet dans les pays en voie de développement, la
demande en eau est très forte avec parallèlement en une
disponibilité en rayonnement solaire tout aussi impressionnante. Le
pompage solaire est ainsi une alternative optimale.
PREMIERE PARTIE:
I.1 LES CELLULES PHOTOVOLTAIQUES
1.1.1 Historique :
La conversion de la lumière en electricite, appelé
effet photovoltaïque, a été découverte par E.
Becquerel en 1839, mais il faudra attendre près d'un siècle pour
que les scientifiques approfondissent et exploitent ce phénomène
de la physique.
L'utilisation des cellules solaires dans les années
quarante dans le domaine spatial. Les recherches d'après guerre ont
permis d'améliorer leurs performances et leur taille mais il faudra
attendre la crise énergétique des années septante pour que
les gouvernements et les industriels investissent dans la technologie
photovoltaïque et ses applications terrestres.
Quelques dates importantes dans l'histoire du photovoltaïque
:
1839 : Le physicien français Edmond
Becquerel découvre l'effet photovoltaïque.
1875 : Werner Von Siemens expose devant
l'Académie des Sciences de Berlin un article sur l'effet
photovoltaïque dans les semi-conducteurs. Mais jusqu'à la Seconde
Guerre Mondiale, le phénomène reste encore une curiosité
de laboratoire.
1954 : Trois chercheurs américains,
Chapin, Pearson et Prince, mettent au point une cellule photovoltaïque
à haut rendement au moment où l'industrie spatiale naissante
cherche des solutions nouvelles pour alimenter ses satellites.
1958 : Une cellule avec un rendement de 9 %
est mise au point. Les premiers satellites alimentés par des cellules
solaires sont envoyés dans l'espace.
1973 : La première maison
alimentée par des cellules photovoltaïques est construite à
l'Université de Delaware.
1983 : La première voiture
alimentée par énergie photovoltaïque parcourt une distance
de 4000 km en Australie
1.1.2 Principe de
fonctionnement :
Une cellule photovoltaïque est un composant
électronique qui, exposé à la lumière (photons),
génère une tension électrique (volt) (cet effet est
appelé l'effet photovoltaïque).
La structure la plus simple d'une cellule photovoltaïque
comporte une jonction entre deux zones dopées différemment d'un
même matériau (homojonction p-n) où entre deux
matériaux différents (hétérostructures), la moins
épaisse étant soumise au flux lumineux. Chacune des
régions est relié a une électrode métallique au
moyen d'un contact ohmique de faible résistance. Le principe de
fonctionnement peut être décomposé en deux parties :
l'absorption des photons et la collecte des porteurs de charges
crées.
La premier étape de la conversion de la lumière en
courant électrique est la génération au sein du
semi-conducteur des porteurs de charges que sont les électrons libres et
les trous.
La production d'électricité est proportionnelle
à la surface des modules photovoltaïques exposés au soleil
et à l'intensité lumineuse. Dépendante des conditions
météorologiques, la production est donc aléatoire.
L'énergie peut être utilisé en direct (cas des pompes
solaires) ou stockée dans des batteries pour une utilisation
ultérieure.
1.1.3 Constitution :
Les cellules photovoltaïques sont constituées de
semi-conducteurs à base de silicium (Si), de sulfure de cadmium (CdS) ou
de tellurure de cadmium (CdTe). Elles se présentent sous la forme de
deux fines plaques en contact étroit. Un autre nom est «
photo-galvanique ».
Ce semi-conducteur est pris en sandwich entre deux
électrodes métalliques et le tout est protégé par
une vitre
Le silicium est le plus utilisé pour réaliser les
cellules solaires photovoltaïques pour ses propriétés
électroniques. Le schéma ci-dessous montre l'illustration d'une
cellule photovoltaique.
Figure 1.1 Principe d'une cellule
photovoltaïque
1.1.4 Le générateur
photovoltaïque :
Un générateur photovoltaïque est
constitué de modules, d'un générateur de charge-decharge
et d'une batterie d'accumulateur. Il produit du courant continu qui peut
être converti si nécessaire en courant alternatif à l'aide
d'un onduleur.
Généralement, un système solaire
photovoltaïque comprend une batterie d'accumulateurs stocke
l'énergie électrique produite pour pouvoir la restituer à
tout moment, un régulateur de charge-décharge protège la
batterie contre les surcharges et décharges profondes, un convertisseur
d'énergie et enfin les récepteurs ou applications.
1.1.4.1 Le champ
photovoltaïque :
Un ou plusieurs modules photovoltaïques forment le champ
photovoltaïque. Ils transforment l'énergie des rayons lumineux en
énergie électrique. La durée de vie des modules solaires
photovoltaïques est estimée à 20 ans.
L'emplacement du champ photovoltaïque devra respecter les
contraintes suivantes :
· Exposition au rayonnement solaire toute la journée
en toute saison
· Orientation et inclinaison : les modules doivent
être orientés au sud dans l'hémisphère Nord et au
nord dans l'hémisphère Sud
· Accès facile pour le nettoyage
· Proximité avec la régulation, le stockage et
les récepteurs
· Fixations solides pour résister aux vents :
les modules sont généralement fixés soit au sol, soit en
toiture, soit en façade.
1.1.4.2 Les batteries :
Les batteries servent de zone tampon entre production et
consommation d'énergie (utilisation). Leur capacité doit
être suffisamment grande pour faire face à tous les aléas
de la production et de la consommation.
Lorsque le réservoir d'énergie est plein toute
quantité d'énergie supplémentaire entraînera le
bouillonnement de l'électrolyte :
· Le niveau dans la batterie baisse, et celle-ci peut
être gravement endommagé
· Les gaz produits peuvent exploser avec une flamme ou une
étincelle
· Le surplus d'énergie risque de
détériorer les plaques en plomb en arrachant la matière
active.
1.1.4.3 Le régulateur :
Le régulateur contrôle l'état du
réservoir d'énergie pour protéger la batterie. Son
rôle est de stopper :
· La charge de la batterie lorsque celle-ci est
chargée pour éviter le bouillonnement de l'électrolyte,
· Le prélèvement d'énergie sur la
batterie lorsqu'elle est trop chargée.
1.1.4.4 Le convertisseur :
Le convertisseur permet de convertir le courant continu en
courant alternatif pour alimenter les utilisations qui fonctionnent avec ce
type de courant.
1.1.4.5 Les récepteurs :
L'énergie produite alimente un ou plusieurs appareils de
consommation (éclairage, réfrigération, pompage ...).
Ci-dessous, on montre quelques exemples de schéma
d'installation
Système solaire de 50 watts-crêtes (destiné
à l'électrification d'une habitation familiale)
Figure 1.2 Exemple d'installations de cellule
PV
Figure 1.3 Exemple d'applications de cellule PV d'un
dispositif de pompage hydraulique
1.1.5 Les caractéristiques d'une cellule
PV
La courbe caractéristique d'une cellule PV
représente la variation du courant qu'elle produit en fonction de la
tension aux bornes de la cellule PV depuis le court-circuit (tension nulle
correspondant au courant maximum produit) jusqu'au circuit ouvert (courant nul
pour une tension maximale aux bornes de la cellule).
Cette courbe est établie dans des conditions ambiantes de
fonctionnement données (répartition du rayonnement donnée,
rayonnement donné, cellule PV à une température
donnée, air ambiant circulant à une vitesse donnée). En
effet, le fonctionnement des cellules photovoltaïques dépend des
conditions d'ensoleillement et de température à la surface de la
cellule. Ainsi, chaque courbe courant-tension correspond à des
conditions spécifiques de fonctionnement. Si par exemple la
température de la surface évolue, la courbe n'est plus la
même.
Figure 1.4 - Caractéristiques I = f(V)
d'une cellule PV au silicium
1.1.5.1 Tension de circuit ouvert VCO (pour
ICO = 0) :
Elle est fonction des caractéristiques de la jonction
électronique et des matériaux. Pour une cellule donnée,
elle ne varie presque pas avec l'intensité lumineuse, au moins pour des
éclairements supérieurs à 100 W / m2
(ce qui correspond au rayonnement solaire sur terre d'une journée
très couverte). On l'obtient en branchant directement un
voltmètre aux bornes de la cellule.
1.1.5.2 Courant de court-circuit ICC (pour
VCC = 0) :
Il est directement proportionnel à l'énergie
rayonnante reçue, c'est-à-dire à l'éclairement G
(W / m²), à la température ambiante, à la
vitesse de circulation de l'air ambiant. Il est également directement
fonction de la surface de la cellule. On obtient sa valeur en branchant un
ampèremètre aux bornes de la cellule.
Figure 1.5 Courbe caractéristique I = f
(V) d'une cellule
La détermination des coefficients de la courbe
caractéristique I = f (V) d'une cellule, d'un panneau
PV :
Les caractéristiques ci-dessus et leurs variations peuvent
être représentées par des équations. Ces
dernières permettent de connaître à partir des courbes les
points caractéristiques de fonctionnement des modules PV (courant de
court-circuit, tension de circuit ouvert, courant pour une tension
donnée, tension pour un courant donné.). La difficulté
réside dans le fait que ces équations sont implicites et donc
difficilement utilisables et solvables si ce n'est par des méthodes
détournées.
Afin de mieux comprendre et étudier le fonctionnement
d'une cellule PV, on raisonne par analogie électrique. Le schéma
équivalent d'une cellule photovoltaïque est le suivant :
|
|
Figure I.6 - Schéma électrique
équivalent d'une cellule PV
|
Les notations pour ce schéma et pour les équations
sont les suivantes :
Tableau I.1 Identification des éléments d'une
cellule solaire photovoltaïque
Symbole
|
Définition
|
Unité
|
Valeur
|
RS
|
Résistance série
|
Ohm ( )
|
-
|
RSh
|
Résistance de shunt
|
Ohm ( )
|
-
|
I1
|
Courant d'éclairement ou photoélectrique
|
Ampère (A)
|
-
|
I0
|
Courant d'obscurité ou saturation de diode
|
Ampère (A)
|
-
|
IC
|
Courant de sortie
|
Ampère (A)
|
-
|
VC
|
Tension de sortie
|
Volt (V)
|
-
|
A
|
Coefficient d'idéalité de la diode
|
Sans dimension
|
1<A<5
|
TC
|
Température absolue de la cellule
|
Kelvin (K)
|
-
|
Ta
|
Température ambiante
|
Kelvin (K)
|
-
|
E
|
Charge de l'électron
|
Coulomb (C)
|
1,6 . 10-12
|
K
|
Constante de Boltzmann
|
J / K
|
1,38
|
G*
|
Flux solaire incident ou éclairement
|
W / m²
|
-
|
hW
|
Coefficient d'échange par convection
avec le milieu ambiant
|
W / m² . °C
|
25
|
K
|
Résistance thermique (inverse du coefficient
d'échange : 1 / hW) dépendant de
l'inclinaison
et de la distance au sol de la cellule
|
°C . m² / W
|
cf. § 2.6.2)
|
La variation du courant en fonction de la tension Vc pour un
éclairement donné G (en W / m²), une
température de cellule Tc et une vitesse de circulation de l'air ambiant
d'air (en m / s) autour de la cellule est représentée
par l'équation suivante :
(I.1)
(I.2)
(I.3)
L'équation devient alors, en exprimant Vc en fonction de
Ic :
(I.4)
(I.5)
1.1.5.3 La puissance caractéristique d'une
cellule PV :
Dans des conditions ambiantes de fonctionnement fixes
(éclairement, température, vitesse de circulation de l'air
ambiant, etc..), la puissance électrique P (W) disponible aux bornes
d'une cellule PV est égale au produit du courant continu fourni I par
une tension continue donnée V :
P = V. I
(I.6)
P (W), Watt : Puissance mesurée aux bornes de la
cellule PV.
U (V), Volt : Tension mesurée aux bornes de la
cellule PV.
I (A), Ampère : Intensité mesurée aux
bornes de la cellule PV.
La puissance max :
Pour une cellule solaire idéale, la puissance maximum
Pmax idéale correspondrait donc à la tension de
circuit ouvert VCO multipliée par le courant de court-circuit
ICC (c'est-à-dire à la surface du rectangle OABC) :
P max idéale = VCO.
ICC
(I.7)
Pmax idéale (W), Watt : Puissance
mesurée aux bornes de la cellule PV.
VCO (V), Volt : Tension de circuit ouvert
mesurée aux bornes de la cellule PV.
ICC (A), Ampère : Intensité de
court-circuit mesurée aux bornes de la cellule PV.
1.1.5.4 Le facteur de forme :
On appelle facteur de forme f le rapport entre la puissance
maximum fournie par la cellule Pmax , dans des conditions
d'éclairement, de température et de vitesse de circulation de
l'air ambiant donnés, et le produit du courant de court-circuit
ICC par la tension de circuit ouvert VCO (c'est à
dire la puissance maximale d'une cellule idéale) :
F.F. = Pmax / (VC0
. ICC)
(I.8)
(I.9)
F.F. : Facteur de forme
Pmax (W) Watt : Puissance maximale aux bornes de
la cellule PV.
VCO (V) Volt : Tension de circuit ouvert
mesurée aux bornes de la cellule PV.
ICC (A) Ampère : Intensité de
court-circuit mesurée aux bornes de la cellule PV.
Le facteur de forme f est de l'ordre de 70 % pour une
cellule de fabrication industrielle.
Figure 1.7 - Courbes de puissances en fonction
de la tension aux bornes de la cellule PV
Par extension et par facilité, les professionnels
caractérisent un module PV simplement par :
· La puissance nominale aux conditions de fonctionnement
standard (STC); Pnominale = Pmax (W) Watt,
· La tension nominale du module PV (en général
12, 24, 48 Vcc; Vnominale (V) Volt).
1.1.5.5 Le module
photovoltaïque :
Afin d'augmenter la tension d'utilisation, les cellules PV sont
connectés en série. La tension nominale du module est
habituellement adaptée à la charge de 12 volts et les modules
auront donc généralement 36 cellules. De plus la fragilité
des cellules au bris et à la corrosion exige une protection envers leur
environnement et celles-ci sont généralement encapsulées
sous verre ou sous composé plastique. Le tout est appelé un
module photovoltaïque.
Les modules peuvent également être connectés
en série et en parallèle afin d'augmenter la tension et
l'intensité d'utilisation.
1.1.5.5.1 Association en
série :
En additionnant des cellules ou des modules identiques en
série, le courant de la branche reste la même mais la tension
augmente proportionnellement au nombre de cellules (modules) en
série.
Figure 1.8 : Cellules identiques en série
1.1.5.5.2 Association en
parallèle :
En additionnant les modules identiques en parallèle, la
tension de la branche est égale à la tension de chaque module et
l'intensité augmente proportionnellement au nombre de modules en
parallèle dans la branche.
Figure 1.9 : Cellules identiques en
parallèle
Dans la plupart des cas de pompage d'eau, la solution dont le
rapport coût-efficacité est le plus élevé, consiste
à installer un réservoir de stockage entre la pompe et
l'utilisation.
Dans certains cas le champ lui même peut faire office d'un
réservoir de stockage. Une autre méthode principale de stockage
de l'énergie à petite échelle consiste à utiliser
des accumulateurs au plomb. Mais cette solution est coûteuse à
mois qu'on veuille stocker de faibles quantités d'énergie ne
dépassant 1 à 2 kwh. Le coût des réservoirs de
stockage d'eau est proportionnel à leur volume, tandis que celui des
batteries (accumulateurs) est fonction de leur capacité
énergétique exprimée en ampères-heures.
1.2 LES POMPES HYDRAULIQUES :
1.2.1
Généralités :
Le principe de la pompe est apparu dès que l'homme a su
construire un habitat artificiel pour se protéger des
éléments naturels. Le besoin en eau nécessaire à sa
survie l'obligea à trouver un système de transport de cette eau,
du puits ou de la rivière à son habitat. Il faudra attendre la
fin du
XVIIIe siècle
pour que les premières pompes soient réellement construites et
utilisées de façon industrielle.
1.2.2 Fonctionnement et
constitution :
Les pompes permettent de déplacer un liquide d'un
point à un autre. Pour déplacer ce liquide il faut lui
communiquer de l'énergie. Les pompes remplissent cette fonction. Le
moteur qui alimente les pompes transforme l'énergie thermique ou
électrique en énergie mécanique pour permettre le
mouvement des organes des pompes. Cette énergie mécanique est
retransmise au fluide. Cette énergie fluide se traduit sous forme de
débit (
énergie
cinétique) et de pression (
énergie
potentielle). Ces énergies vont s'échanger et se consommer
dans les circuits de l'installation.
Ils sont constitués de : partie moteur, de la
transmission et de la partie hydraulique.
1.2.2.1 Partie moteur :
Le moteur d'un groupe motopompe convertit l'énergie
électrique en énergie mécanique. Il peut être
à courant continu ou alternatif. Elle fournit la puissance
nécessaire au pompage.
1.2.2.2 Transmission :
Elle transmet la puissance générée par le
moteur à la partie hydraulique.
Il y a plusieurs façons de transmettre l'énergie
fournie par une machine motrice à la pompe. La méthode plus
courante consiste à utiliser un accouplement mécanique rotatif
(arbres, corroies ou engrenages) ou alternatif (bielles de pompe ou
leviers).
La puissance transmise peut être définie comme le
produit d'une force par une vitesse.
1.2.2.2.1 Transmission
mécanique :
Un système de transmission mécanique est pour la
plupart du temps utilisé par l'accouplement d'un moteur thermique ou
électrique à une pompe. En règle générale,
les machines motrices de ce genre sont associées à des pompes
centrifuges ou rotors dynamiques qui ont la même vitesse de rotation que
le moteur.
La méthode de transmission de la puissance
mécanique à n'importe, quelle distance consiste à utiliser
un arbre tournant à grande vitesse. Il faut alors maintenir le bon
alignement de l'arbre par des paliers de faible équidistance pour
éviter le flambage qui pourrait provoquer des vibrations intenses et la
destruction de la pièce.
1.2.2.2.1 Transmission
électrique :
L'emploi d'un groupe moteur, diesel (ou d'une
génératrice à éolienne ou à pile solaire
électrique ou hydroélectrique) comme force motrice, garantit une
souplesse de transmission (au sens propre) considérable. En effet, il
suffit alors d'avoir un câble électrique pour relier la force
motrice au groupe motopompe.
Parmi les autres options qui sont techniquement
réalisables, mais rarement utilisées, on peut citer les
transmissions hydrauliques ou pneumatiques qui agissent par le pompage d'un
liquide (de l'eau, de l'huile) ou de l'air dans les canalisations afin de
mettre en marche la pompe.
1.2.2.3 Partie hydraulique :
La partie hydraulique, elle aussi, cette puissance transmise
à l'eau pour le déplacer (aspiration et refoulement). On
distingue plusieurs technologies pour transférer l'eau : on note
les pompes à palettes, à axes brisés, à vis,
à engrenages, à pistons en ligne, delasco, à lobes,
à membranes, à pistons axiaux et à pistons radiaux.
1.2.3 Classification :
Les pompes à eu sont habituellement classés selon
leur principe fonctionnement. On peur classer les pompes de plusieurs
façons :
§ Soit par les mouvements mécaniques
§ Soit par le mode de déplacement du fluide
§ Soit par le mode de fonctionnement
§ Soit par le domaine d'utilisation ...
Le critère de choix reste le domaine d'application qui est
bien spécifique et qui tient compte de l'utilisation faite. Dans le
corps de ce mémoire, nous nous limiterons seulement au mode
d'utilisation et au fonctionnement.
1.2.3.1 Selon le mode de
fonctionnement :
Ils sont de deux types : volumétrique ou
centrifuge.
1.2.3.1.1 Les pompes
centrifuges :
a) Principe de fonctionnement :
La pompe centrifuge transmet l'énergie cinétique du
moteur au fluide par un mouvement de rotation de roues à aubes ou
d'ailettes. L'eau entre au centre de la pompe et est poussé vers
l'extérieur et vers le haut grâce à la force centrifuge des
aubages. Le mouvement du liquide résulte de l'accroissement
d'énergie qui lui est communiqué par la force centrifuge.
La pompe centrifuge est conçue pour une hauteur
manométrique (HMT) relativement fixe. Le débit de cette pompe
varie en proportion de la vitesse de rotation du moteur. Son couple augmente
très rapidement en fonction de cette vitesse et la hauteur de
refoulement est fonction du carré de la vitesse du moteur.
On utilise habituellement les pompes centrifuges pour les gros
débits et les profondeurs moyennes ou faibles (10 à 100
mètres).
Ci-dessous est donnée l'illustration d'une pompe
centrifuge.
Figure 1.10 : Exemple d'installation avec une pompe
centrifuge
b) Constitution :
Une pompe centrifuge est constituée par :
§ Une roue à aubes tournant autour de son axe
§ Un distributeur dans l'axe de la roue
§ Un collecteur de section croissante, en forme de
spirale.
Le schéma 1.11 représente le type de pompe le plus
courant, la pompe centrifuge à volute, généralement connue
sous le nom simple de "pompe centrifuge". Elle comporte un carter en volute,
communiquant avec un canal extérieur en forme de coquille d'escargot
à section transversale graduellement variable. L'écoulement de
l'eau à la sortie du rotor se transforme en écoulement tangentiel
dans ce canal où il sera ralenti progressivement. Ainsi l'eau sort
tangentiellement et passe dans la conduite de refoulement à vitesse
réduite et à forte pression.
Figure 1.11 Illustration d'une pompe centrifuge à
volute
Le schéma 1.12 représente un autre type, à
savoir la pompe dite "centrifuge à turbine" ou "turbo pompe". Elle
comporte un diffuseur à aubes dont la section augmente progressivement
(six dans le cas de la figure) afin de ralentir la vitesse de l'eau tout en
augmentant sa pression. Pour la turbine représentée sur la
figure, les filets liquides sont déviés à la sortie des
aubes pour suivre une trajectoire moins tangentielle et plus radiale afin
à faciliter son passage dans le canal entourant le diffuseur, à
section constante avant de sortir à la partie supérieure.
Figure 1.12 Illustration d'une centrifuge à
turbine
c) Caractéristiques d'une pompe
centrifuge :
Ces pompes peuvent s'adapter à de petits forages, ce qui
permet de capter les nappes phréatiques profondes qui ont souvent un
niveau d'eau dynamique.
Figure 1.13 : Caractéristiques d'une pompe
centrifuge a) et b)
Les figures ci-dessus montrent les paramètres de
fonctionnement de la vitesse en fonction du couple d'une part, et en fonction
du débit d'autre part.
Il existe aussi dans la même technologie, les pompes
centrifuges flottantes.
1.2.3.1.2 Les pompes
volumétriques :
a) Principe de fonctionnement :
La pompe volumétrique transmet l'énergie
cinétique du moteur en mouvement de va-et-vient permettant au fluide de
vaincre la gravité par variations successives d'un volume
raccordé alternativement à l'orifice d'aspiration et à
l'orifice de refoulement.
L'écoulement résulte de la variation d'une
capacité occupée par le liquide. L'eau est pratiquement
incompressible. Par suite, si un piston coulisse parfaitement dans un tuyau
plein d'eau, l'eau sera déplacée le long du tuyau sous l'effet du
mouvement du piston. De même, si le tuyau plonge en partie ou en
totalité dans l'eau, au moment où l'on soulève le piston
le vide est produit dans la partie inférieure du tuyau, et l'eau monte
dans le tuyau par aspiration.
Le débit de ces pompes est en général un
débit continu ou quasi-continu. Le principal avantage des machines
rotatives c'est qu'elles se prêtent aisément à la
mécanisation et aux grandes vitesses de fonctionnement. Cet avantage est
un facteur important, car à dimensions égales, plus une pompe est
rapide, plus son débit est fort et plus elle est productive et rentable.
En outre, dans un régime continu de fonctionnement les risques de coups
de bélier et de cavitation sont bien moins importants que dans le cas
des machines à mouvement alternatif.
b) Constitution :
Une pompe volumétrique se compose d'un corps de pompe
parfaitement clos à l'intérieur duquel se déplace un
élément mobile rigoureusement ajusté.
On distingue généralement les pompes
volumétriques rotatives et les pompes volumétriques
alternatives.
§ Les pompes volumétriques
rotatives : ces pompes sont constituées par une
pièce mobile animée d'un mouvement de rotation autour d'un axe,
qui tourne dans le corps de la pompe et crée le mouvement du liquide
pompé par déplacement d'un volume depuis l'aspiration jusqu'au
refoulement.
Ces pompes se subdivisent en :
· Pompes à palettes
· Pompes à engrenages
· Pompes à rotors hélicoïdaux
excentrés
· Pompes péristaltiques
§ Les pompes volumétriques
alternatives : la pièce mobile est animée d'un
mouvement alternatif. On distingue :
· Les pompes à piston
· Les pompes doseuses
c) Caractéristiques :
Le débit d'eau d'une pompe volumétrique est
proportionnel à la vitesse du moteur. Mais son couple varie
essentiellement en fonction de la hauteur manométrique totale (HMT) et
est pratiquement constant en fonction de la vitesse de rotation du moteur. Le
couple de démarrage est donc pratiquement indépendant du
débit et sera proportionnel à la HMT. La puissance
consommée sera proportionnelle à la vitesse.
Figure 1.14 : courbes caractéristiques du
couple en fonction de la vitesse (a) et du débit en fonction de la
vitesse (b)
Le débit d'eau d'une pompe volumétrique est
proportionnel à la vitesse du moteur. Mais son couple varie
essentiellement en fonction de la hauteur manométrique totale (HMT) et
est pratiquement constant en fonction de la vitesse de rotation du moteur.
1.2.3.1.2 Comparaisons entre les pompes centrifuges et
les pompes volumétriques :
Pour de petites HMT et de faibles débits journaliers (HMT
_ Q <25 m3/j), les pompes à main peuvent s'avérer plus
intéressantes. On utilisera alors un seau pour pomper l'eau.
L'utilisation de pompes mécaniques sur cette plage d'utilisation se
limitera principalement aux pompes volumétriques de faible puissance.
Pour les hauteurs de moins de 7 mètres, l'emploi de pompes
à aspiration sera préféré. Cette pompe est
généralement de type centrifuge à ailettes.
Pour de faibles débits et une puissance disponible
variable (par exemple, couplage éolien), l'emploi d'une pompe à
cavité (volumétrique) permet un débit plus constant.
Pour une HMT moyenne, comprise entre 10 et 50 mètres, la
pompe immergée centrifuge est généralement la plus
efficace. Mais son rendement est très étroitement lié
à la HMT et son dimensionnement est critique.
Pour les HMT supérieures à 35 mètres et de
faibles débits journaliers (<20 m3), la pompe volumétrique
sera la plus utilisée, surtout si une forte variation du rabattement de
la nappe (donc de la HMT) est constatée.
Pour des débits plus élevés, l'emploi d'une
pompe centrifuge est souvent le seul choix possible.
Figure 1.15 : Choix d'une pompe selon la HMT et le
débit demandés
Le choix d'une pompe se portera également sur sa
capacité à répondre aux conditions variables du site. Nous
avons vu que le débit d'une pompe volumétrique est moins
affecté par la variation de la HMT alors que la pompe centrifuge verra
son débit diminuer rapidement à mesure que la HMT augmente. La
hauteur de refoulement d'une pompe centrifuge est fonction du carré de
la vitesse du moteur. À mesure que la HMT augmente, le rendement de la
pompe diminue très rapidement ; le moteur devrait tourner beaucoup plus
rapidement pour fournir un même débit.
Figure 1.15 Exemples de courbes débit - HMT pour
quelques pompes
1.2.3.2 Selon le mode
d'utilisation :
En fonction de l'emplacement physique de la pompe, nous
distinguons : les pompes à aspiration et les pompes à
refoulement.
1.2.3.2.1 Les pompes de surface :
La hauteur d'aspiration de n'importe quelle pompe est
limitée à une valeur théorique de 9,8 mètres
(pression atmosphérique en mètres d'eau) et dans la pratique
à 6 ou 7 mètres. Les pompes à aspiration sont donc
toujours installées à une hauteur inférieure à
celle-ci. Ces pompes doivent également être amorcées,
c'est-à-dire que la section en amont de la pompe doit être remplie
d'eau pour amorcer l'aspiration d'eau.
1.2.3.2.2 Les pompes
immergées :
Les pompes de refoulement sont immergées dans l'eau et ont
soit leur moteur immergé avec la pompe (pompe monobloc), soit le moteur
en surface ; la transmission de puissance se fait alors par un long arbre
reliant la pompe au moteur. Dans les deux cas, une conduite de refoulement
après la pompe permet des élévations de plusieurs dizaines
de mètres, selon la puissance du moteur.
1.2.4 L'alimentation
électrique :
Les pompes sont alimentées par un moteur électrique
qui convertit l'énergie électrique en énergie
mécanique. Ils fonctionnent soit en alternatif, soit en continu.
Parmi les moteurs à courant continu nous
distinguons :
§ Les moteurs à balais
§ Les moteurs à commutation électronique qui
utilisent un circuit électronique pour inverser le courant circulant
dans le rotor
§ Les moteurs série qui s'adapte
particulièrement à la traction
§ Les moteurs shunt, utilisés dans les
machines-outils
§ Les moteurs à excitation composée
Outre les moteurs à courant continu, il y a les moteurs
à courants alternatifs. Les moteurs alternatifs asynchrones sont les
plus couramment employés pour une gamme variée d'applications
industrielles.
Tableau 1.2 comparatif des moteurs à courant
continu et courant alternatif
|
Moteurs à courant continu
|
Moteur asynchrone
|
Avantages
|
· Facilité de régulation (variation de
vitesse, couple,..)
· Rendement de 90%
|
· fiabilité. nécessite peu d'entretien
· rendement de 90%
|
Inconvénients
|
· coût d'entretien. Le système balai collecteur
est à changer
|
difficulté et coût de régulation
(nécessite la réalisation de commandes vectorielles)
|
1.2.4.1 La commande
électronique :
Le moteur de la pompe ne fonctionnera pratiquement jamais au
point maximal (Pm) du générateur Photovoltaïque durant la
journée. Pour cela il nous faudra un adaptateur de puissance qui pourra
moduler l'énergie
En utilisation moteur continu, on parlera d'adaptateur de charge.
C'est un dispositif électronique permettant de varier le point de
fonctionnement du champ
Avec le moteur alternatif, l'énergie continue
délivrée par la génératrice continue doit
être convertit. La fonction principale de l'onduleur est de transformer
le courant continu, produit par le générateur solaire, en courant
alternatif monophasé ou triphasé. Un onduleur est habituellement
conçu pour fonctionner sur une plage assez réduite.
1.2.4.1.1 L'onduleur (moteur alternatif) :
La fonction principale de l'onduleur est de transformer le
courant continu, produit par le générateur solaire, en courant
alternatif monophasé ou triphasé. Un onduleur est habituellement
conçu pour fonctionner sur une plage assez réduite. Il est
très efficace pour des caractéristiques d'entrée et de
sortie fixe. Son coût assez élevé et la nature variable de
l'ensoleillement et du couple résistant des pompes en
général ont longtemps exclu l'emploi des moteurs à courant
alternatif pour le pompage solaire.
Les onduleurs de pompage sont en général à
fréquence (f ) variable afin de permettre une variation de la vitesse de
rotation de la pompe. Dans ce cas, le rapport de la tension alternative (U) sur
la fréquence - U/f - est constant. La fréquence du courant
alternatif est directement proportionnelle à l'intensité de
l'ensoleillement.
La tension nominale du courant alternatif peut être
standard (220 ou 380 V) ou adaptée à un moteur spécifique
d'une application photovoltaïque (80 V).
On distingue plusieurs types d'onduleurs suivant la
qualité du signal de sortie :
§ Onduleur à onde sinusoïdale modifiée,
en marche d'escalier, générateur d'une onde proche de l'onde
sinusoïdale.
§ Onduleur à modulation de largeur d'impulsion (PWM,
pulse-width modulation).
§ Onduleur à onde sinusoïdale
L'onduleur à onde sinusoïdale modifiée peut
supporter de fortes surcharges et sa distorsion harmonique est relativement
faible, de sorte qu'il n'introduit que peu de pertes par effet Joule
susceptibles de causer l'échauffement des moteurs. Il est souvent
employé avec de petits systèmes de pompage.
L'onduleur à modification de largeur d'impulsion utilise
des commutateurs électroniques rapides pour varier la largeur
d'impulsion. En utilisant un filtre à la sortie, l'onde sinusoïdale
peut être reconstruite. Ces onduleurs relativement peu coûteux sont
très efficaces, fonctionnant à près de 90%-95% de
rendement. Ils sont employés par la plupart des systèmes de
pompage à courant alternatif.
1.2.4.1.2 Adaptateur de charge (moteur
continu) :
Les courbes caractéristiques courant-tension du groupe
motopompe et du générateur solaire peuvent être très
variables. En fait, selon l'instant de la journée, le type de pompe
utilisée et les conditions d'utilisation du forage, le moteur de la
pompe ne fonctionnera pratiquement jamais au point maximal (Pm) du
générateur PV durant la journée. L'adaptateur de charge
est un dispositif électronique permettant de varier le point de
fonctionnement du champ. L'adaptateur de charge sera particulièrement
nécessaire au démarrage d'une pompe volumétrique, en
augmentant la tension de fonctionnement acceptable par le moteur. Il permettra
également de meilleurs résultats du groupe motopompe lors
d'ensoleillements faibles.
L'onduleur à onde sinusoïdale n'a pas la
capacité de surcharge des précédents onduleurs et son
coût est relativement élevé. Il est peu employé pour
les systèmes de pompage.
Figure 1.16 : Courbes d'ondes de sortie d'un
onduleur de pompage
1.2.5 Méthodologie de dimensionnement d'une
pompe hydraulique :
1.2.5.1 Détermination du
débit :
Dans un système de transmission d'énergie, les
composantes actives sont, celles qui transforment et modulent l'énergie.
A cause de ce double rôle, les composantes actives exercent une
influence considérable sur la qualité du système de
transmission d'énergie, principalement sur son efficacité, sa
fiabilité, son espérance de vie et son coût.
Le débit théorique est égal au volume
emprisonné V0, multiplié par la vitesse de rotation de
la pompe Ù :
Débit et cylindrée : le
débit réel d'une pompe dépend des fonctions auxquelles
celle-ci est soumise : vitesse de rotation, pression et viscosité
du fluide. Il faut ajouter à ce débit les débits de fuite
et les débits de pilotage relatifs aux autres composantes du circuit.
Q théorique = V0 . Ù
(I.10)
Par ailleurs, en fonction des exigences du cycle de travail, on
doit choisir soit une pompe a cylindrée fixe, soit une pompe à
cylindrée variable. Bien qu'une pompe à cylindrée variable
soit plus chère, nous en préconisons l'utilisation dans toutes
les installations, principalement dans celle ou la puissance est
supérieure a 25 Kw.
La gamme des cylindrées des pompes volumétriques
destinées à une utilisation industrielle est vaste de moins de
0,05 Cm3 par tour, pour une pompe miniature à pistons axiaux
et à axes brisé. Les pompes à palettes à rotor
équilibré et toutes les pompes à engrenages sont toujours
à cylindrée fixe, alors que les pompes à palettes à
rotor non équilibré et toutes les pompes à pistons peuvent
être soit à cylindrée fixe, soit à cylindrée
variable.
La rotation des palettes crée:
En 1 une dépression permettant l'aspiration;
En 2 une suppression assurant le refoulement.
La cylindrée d'une pompe est le volume de liquide
aspiré à chaque tour:
Unités: Q en m3/s;
V = n en tr/s; V
en m3/H (I.10)
Figure 1.17 Pompe rotative à palettes
1.2.5.2 Détermination de la
pression :
Les données relatives à la pression
déterminent la capacité de la pompe d'être soumise à
la pression sans qu'il y ait augmentation excessive des fuites
volumétriques, ni usure prématurée ou déformation
et contrainte trop élevée.
La pression nominale est la pression maximale recommandée
par le fabricant pour que la durée de vie de la pompe soit satisfaisante
lorsqu'on l'utilise en fonctionnement continu. Elle peu être
définie par calcul connaissant la vitesse d'écoulement du fluide,
le débit d'utilisation par la relation :
Q = S x V (I.11)
F = P x S (I.12)
La pression qu'il faut délivrer en bout de ligne
dépend aussi des pertes de charges ÄP.
En pratique, plus la charge de la pompe est élevée,
plus le liquide a tendance à s'échapper à travers les
défauts d'étanchéité des pièces mobiles.
ÄHp
= Hsortie - Hentrée (I.13)
Le débit réel qv est donc
inférieur au débit théorique. On définit un
rendement volumétrique :
(I.14)
1.2.5.3 Détermination de la puissance
hydraulique :
La puissance hydraulique nécessaire pour véhiculer
le débit Q d'eau à une hauteur manométrique HMT est
donnée par l'expression suivante :
Phy = ñ x g x Q x HMT (I.15)
ñ : masse volumique de l'eau (1000 kg/m3)
g :
accélération de la pesanteur (9.81 m/S2)
Q : débit de la pompe en m3/S
HMT : hauteur manométrique totale en m
Cette puissance hydraulique représente la puissance que la
pompe transmet effectivement au fluide pour circuler dans le circuit pour tel
débit à telle différence de pression. Elle ne
représente qu'une petite partie de la consommation électrique car
le rendement global est très mauvais (10 à 20 %). La puissance
hydraulique est ce qui est transmis au final, c'est la puissance utile. On peut
représenter son cheminement de la manière suivante (les pertes
magnétiques ne sont pas représentées) :
Figure 1.18 Diagramme des puissances sur un groupe
motopompe
1.2.5.3 Détermination de la puissance
mécanique :
Le type de pompe à choisir devra garantir un rendement de
l'ordre de 80%, ce qui permet de calculer la puissance mécanique de la
pompe à partir de l'expression suivante :
Pm = Phy / ç (I.16)
Avec Pm : Puissance mécanique de la pompe en Kw
Phy : puissance hydraulique de la pompe en Kw
ç : rendement de la pompe
1.2.5.4 Détermination de la puissance
électrique :
La puissance électrique d'une pompe la puissance
électrique ou active nécessaire pour le fonctionnement du moteur
est obtenue à partir de sa puissance mécanique et de son
rendement par l'expression suivante :
Pe = Pm / ç (I.17)
Deuxième partie : Les pompes
solaires
2.1
Généralités :
2.1.1 Définition :
L'irrigation par pompage à petite échelle est l'une
des utilisations les plus intéressantes de l'énergie solaire. En
effet, l'intensité maximale du rayonnement solaire correspond
généralement à la période de besoins en eau de
pompage les plus importants. D'autre part le fait que cette énergie est
disponible juste au point d'utilisation, l'agriculteur est libéré
des problèmes liés à l'approvisionnement en carburant, ou
bien à l'existence de lignes de transport de l'électricité
facilement accessibles. A l'heure actuelle, les principaux obstacles qui
entravent l'utilisation des pompes solaires à plus grande
échelle, sont leur coût élevé et le caractère
trop récent de cette technologie. La mise au point d'une pompe solaire
suffisamment fiable et d'un coût raisonnable - ce qui serait très
probable d'ici quelques années - pourrait donner un coup de force
à l'agriculture au Tiers Monde. Pour cela il est très important
d'étudier les possibilités offertes par cette nouvelle technique
prometteuse. Bien qu'à l'heure actuelle sa viabilité
économique pour l'irrigation est encore contestée.
Une pompe photovoltaïque se présente fondamentalement
de deux façons selon qu'elle fonctionne avec ou sans batterie. Alors que
cette première utilise une batterie pour stocker
l'électricité produite par les modules, la pompe sans batterie,
plus communément appelée « pompe au fil du soleil »,
utilise un réservoir pour stocker l'eau jusqu'au moment de son
utilisation. La pompe avec batterie permet de s'affranchir des aléas du
soleil et des problèmes d'adaptation entre générateur
photovoltaïque et motopompe.
Le débit de pompage peut se faire à la demande,
lorsque les utilisateurs en ont besoin, ou permettre un pompage régulier
durant toute la journée.
2.1.2 Fonctionnement :
Un système solaire actionné de pompage de l'eau se
compos de deux composants de base.
2.1.2.1 Les panneaux
photovoltaïques :
Le premier constituant est alimentation d'énergie se
composant des panneaux photovoltaïques. Le plus petit
élément d'un panneau PV est la pile solaire. Chaque pile solaire
a deux couches particulièrement préparées ou plus de
matériel de semi-conducteur qui produisent l'électricité
(C.C) à courant continu une fois exposées à la
lumière. Ce courant continu est rassemblé par le câblage
dans le panneau. Il est alors fourni par l'un ou l'autre à une pompe
à courant continu, qui pompe alternativement l'eau toutes les fois que
le soleil brille, ou stocké dans des batteries pour l'usage
postérieur par la pompe. Les fabricants évaluent normalement la
tension (volts) et courant (des ampères) produit des panneaux PV sous la
puissance de crête conditions.
La puissance de crête (watts=volts X ampères) est la
puissance maximum fournie par le panneau photovoltaïque à
l'irradiance 1000 W/m2 solaire (quantité de soleil) et à une
température spécifique, habituellement 25 C (77 F). La
quantité de courant continu produite par un panneau est beaucoup plus
sensible à l'intensité de la lumière frappant le panneau
qu'est la tension produite. En général, si vous divisez en deux
l'intensité de la lumière, vous divisez en deux le rendement
courant de C.C, mais le rendement de tension est réduit seulement
légèrement.
2.1.2.2 La pompe :
L'autre composant principal de ces systèmes est la pompe.
Des pompes à eau solaires sont particulièrement conçues
pour employer l'énergie solaire efficacement. Les pompes
conventionnelles exigent le courant continu constant par rapport à ce
que fournissent le réseau électrique ou les
générateurs tels que groupe électrogène, motopompe.
Les pompes solaires emploient le courant continu des batteries et des panneaux
photovoltaïques. En outre, elles sont conçues pour fonctionner
effectivement pendant des états à faible niveau
d'éclairement, sous tension réduite, sans perte de vitesse ou
surchauffe. Bien qu'un éventail de tailles soit disponible, la plupart
des pompes utilisées dans des applications de bétail-arrosage
sont bas volume. Le pompage à faible volume réduit le coût
du système en employant un nombre minimum de panneaux solaires et en
employant la journée pour pomper l'eau ou pour charger des batteries.
Quelques pompes solaires sont entièrement submersibles, alors que
d'autres ne sont pas. L'utilisation des pompes submersibles élimine des
problèmes potentiels d'amorçage. La plupart des pompes à
eau solaires sont conçues pour employer l'énergie solaire le plus
efficacement et pour opérer 12 à 36 volts de C.C.
Les pompes, en raison de leur nature mécanique, ont
certaines propriétés bien définies d'opération. Ces
propriétés varient entre les types de pompes, les fabricants et
les modèles. La quantité de l'eau qu'un système de pompage
solaire livrera sur une période donnée (habituellement
mesuré en litres par minute (l/mn) dépend de la pression contre
laquelle la pompe doit fonctionner.
La pression de système est en grande partie
déterminée par toute la distance de pompage verticale (la
distance verticale entre la source d'eau et le réservoir d'eau)
désignée simplement sous le nom de la tête d'altitude.
Quand des pertes de frottement de système et les
conditions de pression de décharge (le cas échéant) sont
ajoutées à la tête d'altitude. Les fabricants de pompe
éditent l'information qui décrit comment chaque pompe
exécutera dans des conditions de fonctionnement variables.
Les débits et le minimum prévus définissent
des tailles de panneaux solaires pour 24 volts.
Le choix de la pompe dépend du volume d'eau requis, de
l'efficacité, du prix et de la fiabilité.
2.2 Dimensionnement d'une station de pompage :
Il y a trois paramètres techniques qui délimitent
l'évaluation d'une pompe solaire. Afin d'obtenir l'évaluation la
plus exacte possible, il est essentiel que ces trois paramètres soient
estimés le plus précisément possible. On entend par
dimensionnement le calcul de la puissance crête P*, du
générateur photovoltaïque et le choix de la pompe
répondant au service requis dans les conditions de
référence définies par trois valeurs :
1. la quantité d'eau requise par jour, c'est à dire
le volume journalier à pomper
2. la disponibilité de l'eau,
3. le rayonnement solaire journalier reçu par le
générateur Gd (en kWh/m2).
2.2.1 Cahier des charges :
Le jardin qui fait l'objet d'exemple pour un
éventuel dimensionnement est situé dans la partie Nord -Est de
la zone maraîchère des Niayes .Dans cette zone la présence
d'eau ne pose pas de problème, on peut atteindre les nappes
phréatiques à moins de 5 mètres. Les jardiniers ont
l'habitude de remplir le réservoir pour pouvoir puiser, à ce
niveau, l'eau destinée à l'arrosage des plants. Le remplissage
du réservoir est pénible et prend beaucoup de temps avec le
système pompage à pédales.
L'étendu des surfaces cultivables est aux
environ de 500m2 constitué de plants séparés
par des trajets étroits destinés au passage des
jardiniers ; un plant peut avoir 2 à3 mètres de long et
1,40mètres de large.
Notre objectif est d'implanter un système qui
va gérer les taches pénibles à la place des
jardiniers ; il assurera le remplissage du réservoir, en un premier
temps, ensuite, avec un dispositif de surpression et de gicleur, l'arrosage
du jardin.L'alimentation électrique sera assurée par un
système photovoltaïque.
Cependant on peut rencontrer certains contraintes
suivant la nature du milieu, le relief, le climat et surtout l'ensoleillement
.Ces deux derniers étant un peu aléatoire vu le cycle saisonnier
de l'Afrique occidentale. Le jardin se situe dans une zone de dunes
parsemées de ravins ;cet aspect dénivelé favorise
dans certains cas l'irrégularité du niveau de l'eau , et le
défaut d'ensoleillement du à l'ombrage
Figure 2.1 : station de pompage pour un jardin dans
la zone des Niayes
A : hauteur entre la surface de l'eau et le plan du
site ; A=3,10 mètres
B : hauteur d'eau au niveau du puit B=1,5
mètres
C : hauteur du réservoir ; C=1
mètre
D : distance entre puit et réservoir ; D=8,20
mètres
E : profondeur du puit ; E= 4 mètres
Le diamètre interne du puit est de 1,80
mètres ;et celui du réservoir est de 2 m .
Figure 2.2 schéma de l'installation
2.2.2 Etude du milieu :
L'évolution de la vie a été possible
grâce à la présence de l'eau. Cependant, bien qu'existant
en quantité abondante, seule une petite portion de cette eau est
réellement disponible pour la consommation humaine ou animale. Les eaux
salées des mers et des océans représentent près de
97% du volume total d'eau de notre planète, et une grande partie des 3%
restants se trouve bloquée sous forme de neige, de glaciers ou d'eaux
souterraines profondes.
La source primaire d'eau douce provient des
précipitations. Pour être amenées en surface, les eaux
souterraines ont besoin d'être pompées. Par conséquent, la
nécessité d'une pompe et donc d'une source fiable
d'énergie s'impose. Les profondeurs de pompage peuvent être tout
à fait variables (de quelques mètres à 100 mètres).
Il peut aussi y avoir des limitations de la quantité d'eau à
extraire de la nappe. Cela est fonction des caractéristiques de la nappe
qui doivent être déterminées en effectuant un test de
pompage adéquat.
2.2.2.1 Le rayonnement solaire :
L'estimation d'une valeur de référence du
rayonnement solaire que reçoit quotidiennement la surface du
générateur solaire, apporte encore plus d'incertitude quant au
dimensionnement d'une pompe photovoltaïque. Vu son caractère
aléatoire, le rayonnement solaire est défini par une valeur
moyenne, Gj(I), la puissance globale, assortie d'une valeur de dispersion
d.
Pour un site donné, ces deux valeurs peuvent être
calculées à partir de mesures faites sur une durée
suffisante pour être statistiquement valable. À partir des valeurs
obtenues, il est alors possible d'estimer l'ensoleillement.
Ville
|
Insolation globale
(kWh/m2/jour)
|
Durée
d'insolation (h/j)
|
Dakar
|
Moyenne
|
Maximum
|
Minimum
|
Moyenne
|
Maximum
|
Minimum
|
5,8
|
6,9(Avril)
|
4,7(décembre)
|
8,6
|
9.9(Avril)
|
7.5(Août)
|
Tableau 2.1 Taux d'ensoleillement à
Dakar
L'énergie nécessaire pour soulever une certaine
quantité d'eau sur une certaine hauteur pendant une journée est
calculée à partir des données de débit et de HMT
requises et est exprimée en watt-heure. Ce calcul est fonction d'une
constante hydraulique (CH) et est inversement proportionnel au
rendement du groupe motopompe utilisé.
2.2.2.2 Énergie requise pour la pompe
:
où
Eelec est habituellement exprimé en kWh
où
g = constante de la gravité (9,81 m/s2)
? = la densité de l'eau (1000 kg/m3)
Rp = en général le rendement des groupes
motopompes est de l'ordre de 30% à
45%, selon le type de pompe et de moteur (groupe motopompe).
Rendement de l'installation de pompage solaire
photovoltaïque et point de fonctionnement nominal.
Le rendement de toute pompe est fonction du débit et passe
par un maximum pour son débit nominal autour duquel la pompe doit
être utilisée.
Le rendement hydraulique des meilleures pompes
solaires est de l'ordre de 55 % à 70%, mais ce rendement
décroît beaucoup hors du point de fonctionnement
nominal.
D'où l'importance du recours aux services d'hydrologie pour
tester les forages, une mauvaise évaluation de la HMT entraînant
à coup sûr le choix d'une pompe mal adaptée, celle-ci ne
pouvant jamais fonctionner à son point de fonctionnement nominal
Tableau 2.2 Rendements du circuit global
Circuit
|
AC
|
DC
|
Electronique
|
95 %
|
95 %
|
Moteur
|
85 %
|
90 %
|
Hydraulique
|
55 %
|
70 %
|
Global
|
44 %
|
60 %
|
Pertes de charge Pc (ou
ÄP) :
Les pertes de charge sont dues au frottement de l'eau contre les
parois plus ou moins lisses de la tuyauterie, aux changements de
diamètres, aux courbes et aux accessoires tels que vannes, coudes, etc.
L'équation de Bernoulli s'écrit :
Avec p1 pression à l'entrée de la
pompe
p2 pression à la sortie
Les pertes de charge dans une conduite sont proportionnelles
à sa longueur, fonction de la nature et l'état de sa paroi et de
la vitesse d'écoulement (approximativement proportionnelle au
carré de cette vitesse) et inversement proportionnelles au
diamètre de la conduite.
Il existe plusieurs formules de
mécanique des fluides permettant de calculer les pertes de charge selon
la nature et l'état de la conduite.
La conduite d'eau doit être
dimensionnée de telle manière que la perte de charge Pc soit
petite (<5 %), comparée à la hauteur géométrique
totale pour le débit demandé.
Les pertes de charges sont liées à la vitesse du
fluide, aux faibles vitesses du fluide les pertes de charges sont faibles et
aux vitesses élevées elles le sont.
· Les pertes de charges régulières:
Les Pertes de charges régulières (ou
systématiques) représentent les pertes d'énergies dues aux
frottements du fluide dans une conduite de section constante. Elles sont
exprimées en hauteurs de fluide (en mètres) et en pascals. Les
pertes de charge en mètre colonne fluide peuvent être obtenues
par :
ÄH est la Perte de Charge en mètre colonne fluide
V est la vitesse moyenne de l'écoulement en mètres
seconde
D est le diamètre de l'écoulement en
mètres
L est la longueur de l'écoulement en mètres
ë est le coefficient de perte de charge
régulières (nombre sans unité)
o Ecoulement laminaire (Re <
2000):
(loi de Poiseuille)
o Ecoulement turbulent modéré (2000 <
Re < 105)
(loi de Blasius)
o Ecoulement turbulent rugueux (Re >
105)
(loi de Blench)
= rugosité (dimension moyenne des aspérités
de la paroi)
La rugosité relative e r est le rapport entre
la rugosité absolue e de la conduite et son diamètre : . La rugosité absolue e représente la hauteur des
aspérités présentes dans toutes les conduites
industrielles. Le tableau I donne quelques valeurs de e qui dépendent
essentiellement du matériau en contact avec le fluide.
Tableau 2.3 : Rugosité relative de quelques
matériaux
Matériau
|
Qualité
|
Rugosité absolue en (mm)
|
Acier Inox
|
Lisse
|
0,03
|
PVC
|
Lisse
|
0,03
|
Aluminium
|
Lisse
|
0,03
|
Acier galvanisé à joint spiral
|
moyennement lisse
|
0,09
|
Acier galvanisé à joint longitudinal
|
moyennement lisse
|
0,15
|
Fibre de verre
|
Moyennement rugueux
|
0,9
|
Flexible
|
rugueux
|
3
|
· Les pertes de charges
singulières
Les pertes de charges singulières (ou accidentelles) sont
des pertes de pression provoquées par le passage du fluide dans des
obstacles comme des vannes, raccords, élargissement, sortie de
réservoir.
Lors de l'écoulement d'un fluide dans une conduite, les
pertes de charge régulières correspondent à une
dissipation d'énergie sous forme de chaleur lorsque le régime est
établi, c'est à dire lorsque le profil de vitesse dans la veine
fluide reste inchangé le long de la conduite. Par opposition, les pertes
de charge singulières apparaissent lors de la traversée de
composants qui modifie le profil de vitesse (en grandeur et/ou en direction)
dans la veine fluide.
Elles s'expriment en pascals ou en mètres colonnes de
fluide (m). Elles sont exprimées en hauteurs de fluide (mètres),
en pascals ou en bars.
Le facteur est donnée soit par le constructeur de
l'élément considéré, soit par des abaques ou
corrélations que l'on peut trouver dans des ouvrages.
On exprime les pertes de charge singulières par :
avec : coefficient de perte de charge singulière
(sans dimensions).
Abaques pour déterminer la rugosité
Figure 2.3 Abaques
On pourra utiliser en première
approximation les valeurs données ci-dessous :
· pour un coude à 90°, arrondis à section
circulaire, carré ou rectangulaire à grand coté
perpendiculaire au rayon de courbure
|
|
0,5
|
0,75
|
1
|
1,5
|
2
|
z
|
1
|
0,45
|
0,30
|
0,20
|
0,20
|
· pour un coude à 90°, arrondis à section
rectangulaire à grand coté suivant le rayon de courbure
|
R/d
|
0,5
|
0,75
|
1
|
1,5
|
2
|
z
|
1,5
|
0,7
|
0,45
|
0,3
|
0,3
|
· pour un coude à 90°, brusque,
avec arrondi extérieur z = 1
|
sans arrondi extérieur z = 1,5
|
· élargissement brusque, en ligne droite
|
z 1 rapporté à la vitesse dans
S1 sortie de conduit z 1=1 (S2 = 8)
|
· rétrécissement brusque, en ligne droite
|
z 2 rapporté à la vitesse dans
S2 z 2 =0,5 entrée de conduit
z2=0,5
|
ABAQUE DES PERTES DE CHARGES
Figure 2.4 abaques les pertes de charges connaissant le
débit
Pour différentes valeurs des pertes de charges,
nous adopterons pour simplifier les calculs l'utilisation de ce tableau de
valeurs.
Figure 2.5 Pertes de quelques éléments
hydrauliques
Viscosité de l'eau :
Dans de nombreuses formules apparaît le rapport de la
viscosité
dynamique h et de la masse volumique r
Ce
rapport est appelé viscosité
cinématique
Dimension : [n ] = L2
T-1
unité SI :
m2/s système
cgs :le Stock (St) 1m2/s = 106 cSt
La valeur de la viscosité est fonction de la
température qui influe beaucoup sur l'état du fluide. Ce tableau
représente les profils de la viscosité en fonction de la
température d'utilisation.
Tableau 2.4 Viscosité en fonction de la
température
Temp °C
|
Viscosité cinématique (x 10-6)
|
°C
|
m2/s
|
5
|
1,520
|
10
|
1,308
|
11
|
1,275
|
12
|
1,241
|
13
|
1,208
|
14
|
1,174
|
15
|
1,141
|
16
|
1,115
|
17
|
1,088
|
18
|
1,061
|
19
|
1,034
|
20
|
1,005
|
21
|
0,985
|
22
|
0,963
|
23
|
0,941
|
24
|
0,919
|
25
|
0,896
|
26
|
0,878
|
27
|
0,856
|
28
|
0,841
|
29
|
0,823
|
30
|
0,804
|
35
|
0,727
|
40
|
0,661
|
50
|
0,556
|
65
|
0,442
|
Par ailleurs le poids volumique de l'eau
ñ*g= ã
pour l'eau : ã = 9.81 KN/m3
le graphe ci-dessous montre son évolution en
fonction de la température pour une plage de données.
Figure 2.6 Viscosité en fonction de la
température
2.3 Dimensionnement du réseau hydraulique :
Z3-Z0 : dénivellation entre le niveau du puit et
l'entrée du réservoir
Z1-Z0 : dénivellation entre niveau pompe et niveau
puits
Z3-Z2 : dénivellation entre niveau réservoir
et niveau puits
Le débit d'eau journalier est de Q = 10m3/j ; le
diamètre des tuyaux est de d =100mm
Détermination de la vitesse du fluide dans la
canalisation :
Avec Q = 10 m3 / j
V = 0.353 m / s
Calcul du nombre de Reynolds :
=>
Re = 35300 > 2000
L'écoulement est laminaire
Pertes de charges linéaires
ë = 0.316 Re - 0.25 => ë
= 0.316 x (35300) - 0.25
ë = 0.023
ÄPf,03 = 573.201 Pa
La puissance hydraulique de la pompe
Pour déterminer cette valeur nous devons auparavant
l'équation de Bernoulli qui donne entre le niveau du
réservoir et celui du puits :
Qn : débit nominal
Pge : puissance hydraulique
Z : hauteur manométrique
ÄPf,03 : pertes de charges le long du
circuit
On sait que la vitesse est uniforme donc :
V3 = V0
De même
P0 = P3 = Patm
Pge = g x Qn x (Z3 - Z0 ) -
ÄPf,03
D'après la formule I.5, on a :
Phy = ñ x g x Q x HMT
Le reservoir du maraîcher se remplit à deux moments
précis de la journée, donc nous prendrons en compte dans les
calculs la moitié du debit journalier c.a.d Qj = 5 m3
A.N : Ph = 1000 x 9.81 x 3.5 x 5
Ph = 1.715 W
Pression à l'entrée de la pompe :
Or V0 = 0 et V1 ? 0
Et P0 = Patm
P1 = ñ x [ ÄP01 - g x
(Z1 - Z0 ) -1/2 x V12 ] +
P0
P1 = 1000 x [ 28.66 .10-5 - 9.81 x 3 - 0.5
x 0.353 2 ] +1
P1 = 29491 Pa
P1 = 0.29 bar
Pression à la sortie de la pompe
P2 = ñ x [ ÄP32 - g x
(Z3 - Z2 ) -1/2 x V22 ] -
P3
Avec P3 = Patm
= 544.541 Pa
A.N : P2 = [ - 544.541 .10-5 + 9.81 x
0.5 + 0.5 x 0.353 ² ] x 1000 - 1
P2 = 4960.86 Pa
Détermination de la consommation journalière
= 216.761 Wh / j
ç onduleur = 0.85
estimation de l'onduleur :
Rendement generateur : = 40 %
Rendement batterie accumulateur = 75 %
Tension nominale = Vacc = 48 V
Decharge maximale des accumulateurs : DM = 50%
Nombre de jours de stockage Jr aut = 4 j
Capacité des accumulateurs (Ah)
= 48 Ah
Estimation du champ de photovoltaïque requis :
= 39.27
Mais sachant que le réservoir est rempli deux fois dans la
journée, on :
Puissance champ = 80 Wc
La tension Vmax que peut fournir une cellule est de l'ordre de 14
V et 16 V. donc il nous faudra 6 modules pour avoir une tension d'alimentation
de 100 V.
Le champ aura une puissance de 300 W, composé de 6 modules
PV en série.
Eelec
|
Ensoleillement G
|
Pertes
|
P champ
|
Tension
|
Intensité
|
Wh
|
h
|
%
|
Wc
|
V
|
A
|
217
|
7
|
20
|
80
|
120
|
3.5
|
Troisième partie :
Maintenance et exploitations :
3.1 Maintenance du
système :
3.1.1 Définition :
La maintenance est l'ensemble des actions permettant de maintenir
ou de rétablir un bien dans un état clairement
spécifié ; bien maintenir, c'est assurer ces opérations
à un coût global minimal. Une pompe photovoltaïque de bonne
qualité, bien conçue et bien installée, peut fonctionner
correctement pendant plusieurs années si elle est bien entretenue.
On distingue deux types de maintenances : la maintenance
préventive (systématique ou conditionnelle) et la maintenance
corrective (palliative ou curative). L'objectif commun de ces deux types est de
diminuer le coût de défaillance. L'analyse
technico-financière des risques encourus impose le choix d'un type de
maintenance.
3.1.2 La maintenance
préventive :
La maintenance préventive a pour objectif d'éviter
que l'installation tombe en panne. Pour y arriver, on effectue
régulièrement un suivi et un contrôle rigoureux de chacun
des constituants de la station, tout en prenant soin de remplacer les
pièces usées juste avant que leur état ne perturbe le
fonctionnement normal du système. Cependant, on doit différencier
deux modes de maintenance préventive : la maintenance
systématique et la maintenance conditionnelle.
3.1.2.1 La maintenance préventive
systématique :
La maintenance systématique consiste à changer les
pièces selon un échéancier préétabli. Elle
ne donne pas de résultats directement visibles immédiatement,
mais elle permet surtout d'assurer la fiabilité du système.
L'objectif de ce type de maintenance étant de maintenir
l'équipement dans l'état de son rendement initial. Les
coûts directs de cette maintenance (main-d'oeuvre et prix des
pièces) ne doivent pas être supérieurs à la valeur
des conséquences des pannes que l'on cherche à éviter.
Ce type de maintenance, souvent appelé entretien du
système, se limite généralement au nettoyage des panneaux,
au désherbage de la station, à la prévention de l'ombre
sur les panneaux et au contrôle visuel de l'état des câbles
et des autres constituants externes (supports, réservoirs...).
Cet entretien est assuré au niveau local par les
utilisateurs eux-mêmes. Il est généralement confié
à une structure technique locale constituée d'opérateurs
techniques.
Le tableau 3.1 donne une récapitulation des actions et
contrôles en maintenance préventive
Tableau 3.1 Tableau récapitulatif de maintenance
préventive
Contrôles à effectuer
|
Actions à mener
|
Nettoyage hebdomadaire des panneaux solaires
|
Utiliser un chiffon bien propre et mouillé ; ne pas
utiliser de détergents grenus
ou de composés contenant des particules
abrasives ou des produits décapants
|
Protection des panneaux
|
· Enlever les arbustes autour du
générateur
· S'assurer que personne n'a rien entreposé qui
puisse masquer les panneaux
· Ne pas permettre la construction de
maisons risquant de faire de l'ombre
sur les panneaux
|
Inspection des constituants des câbles et de
l'aménagement
|
· Vérifier l'état de propreté et le
blocage de toutes les connexions visibles (pompe, panneaux, conditionneur
d'énergie...)
· Une fois par semaine, vérifier les câbles
partout où c'est possible et rechercher les détériorations
éventuelles (coupures, isolants usés ou mangés par les
rongeurs...)
· Contrôle quotidien de l'état
des équipements et de l'aménagement
|
3.1.2.2 La maintenance préventive
conditionnelle :
La maintenance préventive conditionnelle a pour objectif
la correction de la dérive éventuelle du rendement technique de
la station, ceci à travers une exploitation rigoureuse des
relevés de mesures et des constats effectués sur le site. C'est
une maintenance préventive qui nécessite un diagnostic avant le
remplacement de la pièce. Elle dépend des résultats des
visites et des inspections (apparition d'un symptôme extérieur).
Ces inspections doivent être confiées au maître d'oeuvre ou
à toute autre structure compétente et doivent être
assurées par un technicien spécialisé. L'équipe
d'intervention pourrait être composée de deux personnes : un
technicien spécialisé, électromécanicien de
préférence.
La maintenance préventive peut se présenter sous
deux formes : la maintenance améliorative (actions
d'amélioration permettant d'accroître la fiabilité et la
maintenabilité) et la maintenance prédictive
(détermination de l'époque optimale d'intervention
à partir de l'évolution dans le temps des symptômes
constatés).
3.1.3 La maintenance corrective :
La maintenance corrective consiste à remettre en
état de marche une installation tombée en panne. L'arrêt de
la station peut être dramatique pour les populations (absence d'eau,
pertes agricoles...), d'autant plus que les pièces de rechange peuvent
ne pas être disponibles localement. Afin de répondre le plus
rapidement à cette situation, la maintenance corrective se fait
habituellement en deux étapes.
3.1.3.1 La maintenance corrective palliative
(dépannage) :
Le dépannage permet de remettre provisoirement en service
un équipement victime d'une défaillance partielle ou totale, en
attendant une réparation définitive. Dans ce cas, la
rapidité de l'intervention prime sur la qualité.
Cette action doit répondre le plus rapidement possible
à l'arrêt du système en amenant des solutions de marche
même temporaires. L'action de dépannage peut être faite par
le personnel technique habilité au service de la pompe ou, si le
problème est grave, par une équipe technique rapide.
Le but de cette action n'est pas de réparer
l'équipement mais de lui permettre de fournir une partie du service pour
lequel il a été mis en place. Si nécessaire, une partie de
l'équipement sera court-circuitée afin de permettre le
fonctionnement partiel du système.
3.1.3.2 La maintenance corrective curative
(réparation) :
La réparation est la remise en état
définitive de tout le matériel usagé ou accidenté
ou d'une partie de celui-ci. Contrairement au dépannage, la
réparation est préparée et généralement
planifiée. Dans ce cas, la qualité de l'intervention prime sur la
rapidité.
Pour mieux appréhender les risques de défaillance
afin de mieux les éviter, on utilise parfois la méthode AMDEC
(analyse des modes de défaillance, de leurs effets et de leur
criticité). Cette méthode est beaucoup plus utilisée que
la méthode exclusive de la maintenance ; par exemple lors d'un projet,
on peut s'en servir pour la modélisation, la conception, la
qualité et la contrôlabilité du produit.
Pour définir les priorités sur les interventions
à mener, on effectue un classement des coûts par rapport au type
de panne. L'analyse ABC (ou loi de Pareto) facilite cette
hiérarchisation. Elle consiste dans un premier temps à classer
les pannes par ordre décroissant de coûts, et ensuite à
établir un graphique faisant correspondre les pourcentages de
coûts cumulés à un pourcentage de types de pannes
cumulés.
On peut utiliser entre autre la méthode de
MAXER qui propose un dépannage rationnel en neuf
étapes :
a. s'informer et analyser la situation,
b. prendre éventuellement une décision
provisoire,
c. établir le diagnostic, chercher la cause la plus
probable,
d. réparer,
e. vérifier le résultat de la réparation,
f. chercher la cause première et y remédier,
g. trouver les conséquences,
h. vérifier les matériels semblables,
i. rédiger le rapport d'intervention.
Pour établir le diagnostic, on peut s'aider des questions
classiques suivantes :
Ø Qui ?
Ø Quoi?
Ø Où ?
Ø Quand?
Ø Combien?
Ø Comment?
Maintenance des panneaux :
· Les modules photovoltaïques doivent
être protégés par des diodes pour éviter le
phénomène de «hot spot» (O).
La tension de fonctionnement (en courant continu) des
systèmes photovoltaïques est souvent élevée (de
l'ordre d'une centaine de volts). Elle peut provoquer des dommages
irréparables sur des cellules lorsque l'une d'entre elles est
partiellement occultée. Pour éviter cette dégradation, les
fabricants fournissent systématiquement des diodes «by-pass».
Elles évitent un échauffement trop important des cellules
occultées.
Les générateurs photovoltaïques comportent en
général un ensemble de branches de modules solaires,
elles-mêmes constituées d'une série de modules. Dans des
circonstances exceptionnelles et anormales, il est possible qu'un courant
inverse parcourt les modules. Il est alors nécessaire de les
protéger contre ce phénomène en disposant une diode
anti-retour sur chacune des branches de modules. Ce phénomène est
cependant extrêmement improbable et il faut savoir que les modules sont
capables de supporter jusqu'à 5 fois le courant de court-circuit en
conditions standard (Icc).
Un fusible à l'extrémité de chaque branche
fournit aussi un moyen facile pour l'isoler du reste du
générateur. Ceci est utile lors des opérations de
maintenance ou en cas de défaut d'isolement.
Il est par conséquent utile de tenir compte des conseils
suivants :
Ø Les générateurs solaires
photovoltaïques constitués d'au moins cinq branches en
parallèle doivent être protégés contre le
phénomène de courant inverse (O);
Ø La protection par fusibles, calibrés pour
un courant de 2 à 4 fois le courant de court-circuit des modules en
conditions standards
La meilleure orientation correspond toujours à celle de
l'azimut du soleil, soit :
Ø L'orientation doit être au nord dans
l'hémisphère sud et au sud dans l'hémisphère nord
(O) ;
Généralement, le mois le plus mauvais correspond au
mois le plus chaud, soit, en été ou saison sèche.
Angle (°) = max {10°, abs (?) - 10°} (R)
(où ??représente la latitude du lieu d'installation,
exprimée en degrés)
Il faut incliner les modules d'un angle égal à la
latitude du lieu moins 10°. Dans tous les cas, il faut garder un angle
minimum de 10° afin de permettre un nettoyage par l'écoulement des
eaux de pluie. Il faut aussi savoir que de faibles variations en angle ou
azimut ne portent pas préjudice au fonctionnement global de
l'installation et peuvent être tolérées. Les ombres, par
contre, doivent être évitées à tout prix, leur effet
étant très préjudiciable aux performances de
systèmes photovoltaïques.
Ø Les convertisseurs fonctionnant à tension
constante ou munis d'un dispositif de recherche de puissance maximale sont
acceptables (S).
Ø Le système de pompage doit être
muni d'une protection manque d'eau (O) ;
La protection doit être de type détection de
survitesse de la pompe et non de niveau dans le puits ou le forage
(S).
Indépendamment de la modalité de protection, il est
nécessaire de prévoir un dispositif de redémarrage
temporisé de la pompe. Celui-ci permettra non seulement d'attendre que
le niveau d'eau retrouve sa valeur nominale (1 ou 2 heures), mais surtout
d'éviter les successions de démarrage et d'arrêt
(battement) dommageables au moteur et au convertisseur. En effet, chaque
démarrage entraîne de forts courants qui échauffent les
circuits et les bobinages. Il convient alors de remédier à cette
situation anormale en immergeant la pompe plus profondément. Si ce n'est
pas possible, c'est que le débit de la source a été mal
évalué. C'est pourquoi :
Ø La protection contre le manque d'eau doit
inclure une temporisation (O).
Dans un système bien conçu, l'accumulation de
matière en suspension est fréquente. Elle peut aller
jusqu'à engendrer un blocage de la pompe, provoquant, s'il n'est pas
protégé, une destruction du moteur par échauffement.
Pour parer à ce risque, il est nécessaire de
prévoir un dispositif de protection adapté. Ainsi :
Ø Un système de pompage doit être
protégé contre un blocage mécanique de la pompe
(O).
Le débordement du réservoir est possible,
même si le système solaire a été bien
dimensionné. Il peut se produire simplement car la consommation d'eau
peut varier pour des raisons inattendues et ponctuelles.
Si aucune protection n'est prévue pour arrêter le
système de pompage, l'eau en excès va déborder et
s'accumuler au pied du réservoir provoquant des nuisances importantes et
graves (création de zones humides propices à la présence
d'insectes, détérioration de la qualité
environnementale).
3.2 Exploitation :
L'exploitation est l'ensemble des taches qui permettent une
continuité de service afin d'assurer une meilleure qualité de
transmission. Ainsi, les fonctions d'exploitation du système permettent
de connaître les conditions de défaillance des équipements
et de procéder aux actions correctives.
III.2.1 Procédés de diagnostic du
système :
3.2.2 Dossier de maintenance :
Le dossier de maintenance est un dossier dans lequel tout sera
noté. Il devra permettre à toute nouvelle personne de s'informer
avec précision et d'exécuter les tâches aisément.
Nous présentons ci-dessous les renseignements à rassembler pour
une bonne connaissance du matériel et surtout la façon de
procéder pour constituer le dossier de maintenance d'une installation.
Les principes élaborés ci-dessous s'appliquent surtout à
la structure extérieure qui assurera la maintenance de la pompe.
3.2.3 Connaissance du
matériel :
Pour une bonne connaissance du matériel, on doit pouvoir
trouver, dans le dossier de maintenance de chaque pompe, les informations
suivantes :
· Fiche signalétique : nom et
adresse du constructeur ou du fournisseur, téléphone,
télécopieur, type et numéro de série, année
de fabrication...,
· Caractéristiques physiques :
encombrement, masse, capacité de production...,
· Commande: date et
références, spécifications techniques, conditions de
réception, conditions de garantie...,
· Plans : d'ensemble, de détails
de toutes les pièces susceptibles d'être remplacées ou
réparées, de montage donnant les jeux, les réglages, les
vues éclatées...,
· Schémas: cinématique,
électrique, hydraulique, électronique, de
régulation...,
· Plans d'installation : fondations,
raccordements électriques, hydrauliques,
· Fiches : entretien, réglage,
mise en route, arrêt, conduite...,
· Consignes particulières :
sécurité, incendie...,
· Liste : des ensembles pour
échange standard, des pièces de rechange...
III.2.4 Exploitation et diagnostic
général des pannes :
Bibliographie et webographie :
Conclusion :
Résumé :
a) Mesure de débit de la pompe : c'est la
correspondance entre l'ensoleillement et le débit :
b) Journée-type : elle donne la correspondance
entre l'ensoleillement et l'heure dans la journée
d) Calcul du débit pompé au cours de la
journée-type :