Les races de zébu les plus rencontrées
sont les zébus peuls. Il faut noter par ailleurs la présence de
quelques Zébus Goudali dans le Sud et dans la région
maritime.
Les zébus peuls
Ils sont nombreux et variés. Ils comprennent les
zébus Bororo, White Foulani, soudanien et nigérien. Ces
zébus sont élevés par les peuls (Foulani). L'animal est
rectiligne, médioligne et ellipométrique. La tête longue et
fine, le front est plat et le chignon saillant. Les bovins peuls sont
typiquement des zébus à longue corne, certains d'entre eux ont
des cornes très géantes. Les cornes absentes ou rabattues chez la
souche nigérienne. L'encolure est moyenne. La bosse est prononcée
chez le taureau et réduite chez la vache. Chez le zébu peul
nigérien, elle n'affecte pas une surface régulière
(surface bosselée et sillonnée à la base) et retombe
toujours d'un côté ou de l'autre du garrot. Le fanon est
très développé. La poitrine est profonde mais peu
épaisse. Le dos droit est busqué. Le rein est large, plat,
épais mais mal rattaché. La croupe courte et inclinée. La
queue cylindrique, longue et fine dépasse la pointe des jarrets. Les
membres sont hauts, secs et osseux ; l'animal mesure 1,15 à 1,25 m
au garrot. Le poids est de 300 à 350 kg pour le mâle et de 250
à 300 pour la femelle. La mamelle et les trayons sont peu
développés. La robe est à fond blanc avec tache noire ou
rouge de faible étendue. Elle est parfois gris claire, mouchetée
ou gris claire avec une muqueuse noire. La robe peut être
entièrement blanche avec les extrémités foncées
chez certains sujets en provenance du Nigeria. C'est un animal d'engraissement
facile avec un rendement carcasse de 50 à 54%. La production
laitière est de 2 à 4 litres par jour en une lactation de
180 à 200 jours. Boeuf à caractère doux, se prête
à la traction animale. Le taureau est utilisé pour
l'amélioration des races locales aux fins de traction et de
boucherie.
2.1.1.3 Le produit de
métissage
Dans la plupart des troupeaux sur l'ensemble du territoire
national on assiste à des croisements entre zébus et taurins. Ces
produits sont naturellement considérés comme des métis.
Toutefois, il faut noter l'existence d'un type de bovin issu du croisement
zébu-taurin, aujourd'hui fixé et stabilisé au titre de
race. Il s'agit du bovin de la race Borgou.
Elle est issue d'un croisement lointain entre WASH (West
African Short Horn) et le Zébu. Elle est rectiligne, bréviligne,
ellipométrique. Les cornes sont peu développées et assez
grosses à la base.
L'encolure est forte, mince chez la vache et trapue chez le
taureau. La bosse musculo-graisseuse cervico-dorsale est assez discrète
(vestige de bosse). Le garrot est épais chez le mâle, la croupe
courte peu inclinée, la poitrine ronde et peu profonde. La hauteur au
garrot est de 110 cm. Le poids est de 200 à 250 kg pour la femelle et de
300 pour le mâle ; 18 à 20 kg à la naissance. La robe
à fond blanc, tachetée de gris, noir ou fauve. La robe
symétrique pie-noire est fréquente. Le creux de l'oreille et les
sourcilles sont noirs. L'animal est de type boucher avec un rendement à
l'abattage de 45 à 50%.
Production laitières : 2 à 3 litre par jour
pendant 240 jours de lactation. L'animal, d'un doux caractère s'en
prête bien à la culture attelée (FAO, 1995).
2.2- PRESENTATION DE LA ZONE DE STAGE ET DE
L'INSTITUT D'ACCUEIL
2.2.1 PRESENTATION DE LA ZONE DE STAGE
2.2.1.1 Milieu physique
2.2.1.1.1 Situation
géographique
La préfecture d'Agou est située à
côté de la préfecture de Kloto (Kpalimé) dans la
Région des Plateaux. Elle est limitée au Nord par la sous-
préfecture d'Akata et la préfecture de Haho, au Sud par le Ghana,
à l'Est par les préfectures de Zio et de l'Avé et à
l'Ouest par celle de Kloto. Elle couvre une superficie de 1050
km2 ; et comporte 120 villages regroupés en 13 cantons
dont un autonome, le canton de Nyogbo (D'après le Technicien
Spécialisé en Production Végétale TSPV).
2.2.1.1.2 Climat
Elle jouit d'un climat guinéen à deux (2)
saisons de pluies et deux (2) saisons sèches. D'une façon
générale, la grande saison des pluies couvre une période
allant de mars à juillet ; la petite va d'août au
début novembre. En revanche, la grande saison sèche va de
novembre à février avec un harmattan relativement clément
au Nord ; la petite va de juillet au début août, elle n'est pas
souvent prononcée. Actuellement, selon le TSPV, on note un aléa
climatique avec une petite saison sèche en Avril.
2.2.1.1.3
Végétation
La végétation est celle de la zone
forestière à vocation caféière et cacaoyère.
Par endroit, on a des zones à savane arborée propices à la
culture cotonnière ; il s'agit de la zone couvrant les cantons de Kati
et d'Amouzou-Kopé.
2.2.1.1.4 Relief et sol
Le relief est montagneux avec des montagnes formant un bloc
massif principal auquel est rattaché le mont Agou.
Sur le plan pédologique, on note des sols peu profonds,
plus ou moins caillouteux, légèrement gravillonnés. Ils
sont de type ferralitique, argilo-sableux à vocation cacaoyère.
Avétonou et Amouzou-Kopé présentent des sols battants ; ce
sont des vertisols bien adaptés aux cultures d'igname et du riz. Les
flancs des montagnes portent des sols érodés. L'ICAT et d'autres
organismes présents dans le milieu mènent une politique de
sensibilisation au reboisement, car le déboisement attire de plus en
plus le désert et provoque aussi la dégradation des flancs des
montagnes.
2.2.1.1.5 Hydrographie
Agou est traversée par le fleuve Zio et les
rivières de Kumawu et d'Avétonou. La plus importante
réserve d'eau est constituée de la cascade du Mont Agou
d'où l'eau est canalisée pour alimenter les fontaines des
différentes localités de la préfecture. On note
également par endroit quelques barrages d'eau.
2.2.1.2 Aspects humains et socio
économiques
Agou présente une population de 90.000 habitants,
majoritairement jeune ; repartie selon une densité de 86 habitants au
km2. Cette population est en majorité Ewé mais on y
retrouve aussi d'autres ethnies comme les Kabyè, Kotokoli, Ana, Akposso,
Akébou, Haoussa, etc. qui s'y sont installées dans un but
commercial, administratif ou à cause des liens familiaux avec certains
autochtones.
L'agriculture est pratiquée par des autochtones qui
exploitent très peu leurs parcelles. Ils louent
généralement quelques portions de terre à d'autres ethnies
pour un temps donné. L'élevage est en général peu
développé.
2.2.2 PRESENTATION DE L'INSTITUT D'ACCUEIL :
CREAT
2.2.2.1 Historique
La création dans les années 1965 à 1975
du Centre d'Elevage du Togo près d'Avétonou est le
résultat de la collaboration germano-togolaise. L'objectif était
d'améliorer l'élevage local par l'introduction dans le troupeau
de souches importées de bovins, porcins et volailles tout comme des
bovins N'Dama trypanotolérants. En 1977, les deux gouvernements
concernés ont décidé d'étendre les recherches sur
la trypanotolérance bovine et de développer la station pour en
faire un centre de recherche. Le cheptel bovin a été agrandi par
des bovins trypanotolérants Baoulé de Côte d'Ivoire et des
bovins trypanosensibles Zébu de Haute Volta et atteint aujourd'hui 2000
têtes environ. En même temps, des laboratoires et des
étables expérimentales sans mouches ont été
construits. Le personnel se compose de 12 experts allemands et d'autant de
collègues togolais, ainsi que d'environ 200 assistants et aides.
2.2.2.2 Domaines de travail
Conformément aux objectifs du projet, les travaux se
concentraient d'abord sur la production animale et l'exploitation des
pâturages. Dans la phase actuelle, les recherches sur la
trypanotolérance tiennent le premier plan, aussi bien au niveau de
l'évaluation des données de production qu'au niveau des travaux
qui ont pour but de rechercher les causes de la trypanotolérance. Il y a
des études sur les fonctions des macrophages, des lymphocytes, du
complément, du lysozyme et des immunoglobulines dans le plasma sanguin
et le colostrum. Ces examens seront étendus sur de petits troupeaux de
bovins trypanotolérants à introduire dans de petites fermes des
environs d'Avétonou pour examiner la vitalité de la
trypanotolérance après des changements de lieux et dans un milieu
traditionnel, tout en relevant simultanément les quantités de
mouches tsé-tsé trouvées. Ces travaux doivent aider
à préparer l'introduction de bovins trypanotolérants dans
les régions infestée de glossines.
(Source : ITRA, 1981)
2.3 METHODES
Il s'avère nécessaire dans le cadre de nos
travaux de spécifier les conditions de traitement des animaux permettant
d'obtenir les données récoltées sur les fiches de
relevé de lactation. Le responsable suit chaque jour si possible le
troupeau laitier et enregistre, si les conditions le permettent, des
données sur des fiches préparées à cet effet.
2.3.1 Conduite du troupeau
Chaque soir les vaches de la laiterie sont conduites au
pâturage où elles bénéficient de l'herbe
fraîche constituée essentiellement de panicum sp. et de
centrosema.
Tandis que les vaches sont au pâturage, les veaux quant
à eux sont retenus à l'étable. Le lendemain à 8h
après l'entretien de l'étable, les vaches rentrent du
pâturage et sont traites à l'étable.
La traite
La traite débute deux semaines après la mise-bas
; pendant ce temps le veau a la chance de prendre le maximum de colostrum pour
sa survie. La traite est manuelle et a lieu une fois dans la journée.
Les quatre quartiers des mamelles ne sont pas totalement vidés de leur
contenu, le reste du lait est réservé au veau. La traite est
continuelle jusqu'au tarissement de la vache.
La saillie
Les vaches sont en permanence avec les taureaux et la monte
est naturelle et s'effectue sur chaleur naturelle.
Le contrôle sanitaire
Les vaches subissent trois déparasitages internes et
trois contrôles annuels contre la trypanosomose.
2.3.2 Collecte des données
Une fiche individuelle (cf. annexe) a été
établie pour chaque vache. Sur cette fiche on note le numéro
d'identification fixé à l'oreille, la race et la catégorie
(vache allaitante ou vache tarie), la quantité de lait produite par
jour, et la date du tarissement. On y note également la date de la
mise-bas, le poids et le sexe du veau.
Notre tâche a consisté aux calculs des
quantités moyennes de lait produites par les vaches laitières des
différentes races du centre au cours de l'année 2007. Ainsi, nous
avons regroupé les animaux suivant quatre périodes de mise-bas.
Ces périodes sont en fait les quatre trimestres de l'année :
Janvier à Mars, Avril à Juin, Juillet à septembre et
Octobre à Décembre ; et en même temps suivant les
différentes races du centre : Borgou, Locale, N'Dama.
A+B
Q = x n
2
Les quantités manquantes des tableaux disponibles ont
été déterminées à l'aide de la
méthode Fleishman dont la formule est la suivante :
Q = quantité totale de lait sur la
période ; A = relevé de lactation antérieur ; B
= relevé de lactation actuel ; n = nombre de jours entre les deux
relevés
III- RESULTATS ET DISCUSSION
3.1 PRESENTATION DES RESULTATS
3.1.1 Production laitière
D'une façon globale, la production laitière
moyenne d'une vache (toute race confondue) pendant la période des
relevés est de 0,57#177;0,33 litres par jour. En
considérant les races, une vache N'Dama produit en moyenne 0,40#177;0,47
litres par jour alors que la vache Borgou produit pour la même
période 0,70#177;0,60 litres par jour. Pour la race locale la production
moyenne est de 0,60#177;0,53 litres par jour.
3.1.2 Evolution de la lactation par race
La courbe de lactation (fig. 2) qui a été
tracée pour les trois races présente une grande
variabilité. La courbe de la race Borgou présente deux pics de
production (1er et 3ème trimestres) ; pour la
race Locale la production laitière moyenne journalière est
élevée au 1er trimestre, elle chute au
2ème et remonte pour demeurer encore élevée aux
3ème et 4ème trimestres tandis que celle de
la race N'Dama concentre ses pics de production aux 2ème et
3ème trimestres.
Figure 2 : Courbes
comparées des productions moyennes de lait des différentes races
actuelles au CREAT en fonction de la période de mise bas
Pour les races N'Dama et Locale, toute la production est
obtenue respectivement aux 2ème et 3ème
puis aux 1er, 3ème et 4ème
trimestres de l'année tandis que pour la race Borgou on observe 75% de
la production totale enregistrés aux 1er et
3ème trimestres durant la même période.
Pour l'ensemble des trois races, la production (65%) se
concentre sur les 1er et 3ème trimestres.
La production maximale chez la race N'Dama a été
de 0,85#177;0,36 litre par jour et a été enregistrée
durant les périodes d'avril à juin et un minimum de 0 litre par
jour enregistré aux mois de janvier à mars et d'octobre à
décembre.
Chez la race Borgou le maximum a été de
1,05#177;0,35 litres par jour enregistré au cours des mois de juillet
à septembre alors que le minimum a été de 0,21#177;0,34
litre par jour enregistré aux mois d'avril à juin.
Quant à la race Locale leur production maximale a
été de 0,84#177;0,59 litre par jour, obtenue aux mois d'octobre
à décembre et le minimum, 0 litre enregistré aux mois
d'avril à juin. (Cf. tableau N°2)
3.1.3 Mois de vêlage
Tableau 1 : Périodes et
nombre de mise-bas (n) selon les races
Races
|
Périodes
|
|
Jan- mars
|
Avril - juin
|
Juillet -Sept
|
Oct. - Déc.
|
Total (n)
|
N'Dama (n)
|
0
|
2
|
1
|
0
|
3
|
Borgou (n)
|
1
|
1
|
1
|
1
|
4
|
Locales (n)
|
1
|
0
|
1
|
1
|
3
|
Totale (n)
|
2
|
3
|
3
|
2
|
10
|
Les vêlages sont diversement repartis sur toute
l'année et suivant chaque race.
Pour la race N'Dama les naissances ont eu lieu pendant la
période d'avril à septembre (n=3).
Pour la race Borgou les naissances ont eu lieu sur toute
l'année (n=4). La race Locale présente une situation similaire
seulement que l'on n'enregistre pas de naissance sur la période d'avril
à juin (n=3).
Pour toute race confondue les vêlages sont moyens au
cours de ces années (n=2 ou 3) suivant les différentes
périodes.
3.1.4 Mois de vêlage et production
laitière
Le tableau 2 ci-dessous traduit les quantités de lait
produites par race et pour l'ensemble du troupeau avec les périodes de
lactation.
Tableau 2 : La production
laitière selon les périodes de lactation (trimestre) en litre
a) Toutes les races
Périodes
|
Lactation
|
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
10
|
Moyenne#177;écart-type
|
Janv. Mars
|
0,25
|
1
|
1,07
|
1,04
|
0,96
|
0,76
|
0,51
|
0,28
|
0
|
0,12
|
0,60 #177; 0,42
|
Avril-Juin
|
0,68
|
0,56
|
0,45
|
0,34
|
0,41
|
0,37
|
0,29
|
0,22
|
0,21
|
0
|
0,35 #177; 0,19
|
Juil.-Sept
|
0,84
|
1
|
0,98
|
1,07
|
1,13
|
0,83
|
0,88
|
0,8
|
0,72
|
0,49
|
0,87 #177; 0,18
|
Oct.-Déc.
|
0,29
|
0,57
|
0,61
|
0,59
|
0,67
|
0,58
|
0,49
|
0,52
|
0,09
|
0
|
0,44 #177; 0,23
|
b) N'Dama
Périodes
|
Lactation
|
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
10
|
Moyenne#177;écart-type
|
Janv. Mars
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Avril-Juin
|
1,14
|
0,99
|
0,82
|
1,03
|
1,23
|
1,1
|
0,88
|
0,67
|
0,62
|
0
|
0,85 #177; 0,36
|
Juil.-Sept
|
1,3
|
0,79
|
0,84
|
0,84
|
0,84
|
0,84
|
0,89
|
0,64
|
0,55
|
0
|
0,75 #177; 0,32
|
Oct.-Déc.
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
c) Borgou
Périodes
|
Lactation
|
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
10
|
Moyenne#177;écart-type
|
Janv. Mars
|
0
|
1,83
|
2,06
|
1,94
|
1,72
|
1,38
|
0,94
|
0,5
|
0
|
0,37
|
1,07 #177; 0,81
|
Avril-Juin
|
0,89
|
0,65
|
0,53
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0,21 #177; 0,34
|
Juil.-Sept
|
1,23
|
1,3
|
1,21
|
1,48
|
1,54
|
0,61
|
0,66
|
0,66
|
0,81
|
0,96
|
1,05 #177; 0,35
|
Oct.-Déc.
|
0,86
|
0,73
|
0,73
|
0,68
|
0,66
|
0,48
|
0
|
0,47
|
0,28
|
0
|
0,49 #177; 0,31
|
d) Locale
Périodes
|
Lactation
|
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
10
|
Moyenne#177;écart-type
|
Janv. Mars
|
0,74
|
1,15
|
1,15
|
1,17
|
1,17
|
0,91
|
0,59
|
0,33
|
0
|
0
|
0,72 #177; 0,47
|
Avril-Juin
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Juil.-Sept
|
0
|
0,9
|
0,9
|
0,9
|
1,02
|
1,03
|
1,1
|
1,09
|
0,8
|
0,5
|
0,82 #177; 0,34
|
Oct.-Déc.
|
0
|
0,98
|
1,11
|
1,1
|
1,35
|
1,26
|
1,46
|
1,09
|
0
|
0
|
0,84 #177; 0,59
|
La production journalière moyenne des vaches ayant mis
bas au troisième trimestre est la plus grande ; elle est de
0,87#177;0,18L. Celle des vaches ayant mis bas au premier trimestre vient en
deuxième position avec une valeur moyenne de 0,60#177;0,42L. Ensuite,
vient la production des vaches ayant mis bas au quatrième trimestre avec
une valeur moyenne de 0,44#177;0,23L. Enfin, on a la production de vaches ayant
mis bas au deuxième trimestre, qui est d'une valeur moyenne de
0,35#177;0,19L.
La production des vaches de la race N'Dama ayant mis bas au
deuxième trimestre de l'année est la plus importante et est d'une
valeur moyenne journalière de 0,85 #177; 0,36L ; elle est suivie de
celle des vaches ayant mis bas au troisième qui est d'une valeur moyenne
de 0,75 #177; 0,32L. D'autre part, on note une absence de mise-bas aux premier
et quatrième trimestres de l'année.
La production moyenne journalière de lait est plus
importante lorsque les vaches de la race Borgou ont mis bas au premier
trimestre de l'année ; elle est d'une valeur de 1,07 #177; 0,81L.
Cette production est suivie par celle des vaches ayant mis bas au cours du
troisième trimestre de l'année, qui est d'une valeur moyenne de
1,05 #177; 0,35L. Ensuite, vient la production des vaches ayant mis bas au
deuxième trimestre, qui est d'une valeur de 0,21 #177; 0,34L. Enfin, on
a celle des vaches ayant mis bas au quatrième trimestre d'une valeur
moyenne de 0,49 #177; 0,31L.
La production journalière des vaches locales ayant mis
bas au quatrième trimestre de l'année, soit d'une valeur moyenne
de 0,84 #177; 0,59L, est la plus élevée. Celle des vaches ayant
mis bas aux premier et troisième trimestres sont équivalents avec
des valeurs moyennes respectives de 0,72 #177; 0,47L et 0,82 #177; 0,34.
D'autre part, on note une absence de mise bas au deuxième trimestre.
La meilleure production de lait obtenue chez les vaches qui
ont vêlé au cours de la période de juillet - septembre
surpasse les faibles productions d'avril à juin de 60% pour l'ensemble
du troupeau.
Chez les N'Dama les meilleurs productions (avril-juin)
dépassent les faibles (juillet-septembre) de 12%. Cette valeur est de
80% chez les Borgou, tandis qu'elle est de 14% chez les races locales.
3.2 DISCUSSION
La conduite du troupeau a été faite dans les
conditions naturelles et selon les méthodes d'élevage de la
station. Les résultats ont montré que les mises-bas sont plus
concentrées pendant les mois d'avril à septembre (n=3). Les mois
de janvier à mars et d'octobre à décembre ont connu les
mises -bas les plus faibles (n=2). Selon les races, Borgou arrive en
première position avec 40% des mises-bas sur toute l'année. Elle
est suivie de N'Dama 30% dont les mises-bas sont concentrées d'avril en
septembre puis la Locale dont les mises-bas sont reparties sur trois trimestres
de l'année avec 30%.
Les différentes productions de lait ne suivent pas la
même allure suivant les différentes périodes de mise-bas et
selon les différentes races. D'autre part, les mises-bas et les
relevés n'ont pas été réguliers au cours de
l'année 2007. Ainsi, hormis la race Borgou, les autres n'ont pas mis bas
pendant certains trimestres de l'année ou ont mis bas mais les traites
n'ont pas été effectuées pour des raisons de panne
d'électricité et de manque d'eau.
|
|