III.1.1.2. Échangeur solution riche-solution pauvre
(économiseur)
La solution appauvrie à la
concentrationîsp sort relativement chaude du
bouilleur et la solution enrichie à la concentration
îsr sort relativement froide de l'absorbeur.
On améliore beaucoup le rendement en faisant passer les
deux solutions dans un échangeur de chaleur à contre-courant, qui
refroidit la solution pauvre et réchauffe la solution riche.
III.1.1.3. Échangeur vapeur froide-condensat
(échangeur Liq-Vap)
Le sous refroidissement du liquide sortant du condenseur
augmente la production de froid par unité de masse du fluide
frigorigène et permet donc de réduire, à puissance
frigorifique égale, le débit masse du fluide frigorigène.
Par ailleurs, l'absorption se produit à une température nettement
supérieure à la température d'évaporation.
Il s'ensuit que, le plus souvent, on améliore le
rendement on disposant d'un échangeur de chaleur entre la vapeur sortant
de l'évaporateur et le liquide sortant du condenseur.
L'amélioration est cependant nettement inférieure à celle
qui résulte de l'échangeur de chaleur entre solution riche et
solution pauvre [21].
7
Ammoniac vapeur.
8
Echangeur Liq-Vap.
9
Détendeur D1
10
(P cd
Condenseur
12
11
Evaporateur
(P0
(Pb
2
3
Echangeur de solution.
4
Détendeur D2
5
1
6
(Pab
Figure III.2. Description schématique du
cycle à absorption à simple étage.
Ammoniac liquide.
Ammoniac liquide-vapeur.
|
|
|
Solution pauvre. Solution riche.
|
|
|
|
|
|
|
III.2. Calcul thermique de l'installation
III.2.1. Machine frigorifique à absorption
à simple étage III.2.1.1. Limites de fonctionnement de
l'installation
Les machines frigorifiques à absorption
mono-étagées sont soumises à certaines conditions limites
de fonctionnement et qui, une fois dépassées, ne peuvent
atteindre la température d'évaporation désirée voir
même l'arrêt de fonctionnement.
III.2.1.1.1. Températures limites
La possibilité d'obtention de la température
d'évaporation nécessaire ou non, est dictée par des
températures limites qui se résument en:
· La température moyenne du chauffage
(Tch), qui est dans les conditions idéales de
transfert de chaleur dans le bouilleur, égale à la
température finale de la solution pauvre à la sortie du
bouilleur;
· La température d'entrée du fluide de
refroidissement (l'eau), (Te) dans les conditions de
travail idéales, égale à la température à la
fin d'absorption (T6);
· La température du fluide froid
réalisée (T0), qui dans le cas d'une surface infinie de
transfert de chaleur dans l'évaporateur égale à al
température finale de vaporisation (Tuu).
III.2.1.1.2. Le taux de dégazage
limite
· Facteur de circulation:
Il est défini comme étant le rapport des flux
massiques de la solution riche m? sr , refoulée par la
pompe, et de vapeur d'ammoniac désorber au bouilleur
m?a [21] :
fc
|
m ?
?
= =
sr gsp(III.1)
m ?
?
asrsp
|
|
Où g : la concentration de vapeur d'ammoniac
générée à la sortie du générateur est
supposée aux environs de 99.7 %;
sp: la concentration de la solution pauvre à la sortie du
bouilleur;
sr: la concentration de la solution riche à la sortie de
l'absorbeur;
Ä = sr - sp : taux de dégazage (interval de
neutralisation).
D'après les recommandations, si le facteur de
circulation fc est supérieure à 20, ceci correspond
à un taux de dégazage Äî = (2÷3) %, le
cycle n'est plus possible, car une petite variation de l'une des trois
températures du système pourrait conduire à un taux de
dégazage nul, ce qui rendrait le cycle physiquement impossible et une
machine réelle cesserait de fonctionner avant cela. Il est donc
recommandé de prendre des valeurs pour le taux de dégazage
supérieures à 5 %, néanmoins des valeurs plus importantes
ne sont pas conseillées [19].
III.2.1.2. Modèle de calcul du cycle
thermodynamique
Pour le calcul du cycle thermodynamique (à partir de
la figure (III.2)), les trois températures (TC, Te, T0), sont
souvent des données du projet. La pression de condensation (PC)
et de vaporisation (P0), doivent être choisit en fonction de ces
trois températures.
s Les données du calcul:
+ L'agent de refroidissement des appareils (l'eau): y' La
température à l'entrée Te1;
y' La température à la sortie Te2.
+ L'agent de chauffage (l'eau chaude):
y' La température à l'entrée
Tch1;
y' La température à la sortie Tch2.
+ L'agent intermédiaire à refroidir (l'eau):
y' La température à l'entrée dans
l'évaporateur Tf1; y' La température à la sortie
de l'évaporateur Tf2.
III.2.1.3. Stabilisation des niveaux de
température, de pression et de concentration pour le fonctionnement du
cycle [35], [36]
A cause de la présence d'une quantité d'eau
dans l'agent frigorifique, la vaporisation qui a eu lieu dans
l'évaporateur ne se produit pas à une température
constante mais elle varie entre la température au début et
à la fin de vaporisation. Cet interval de température de
vaporisation dépend de la pureté de l'ammoniac liquide,
c'est-à-d, du degré de la rectification de celle-ci.
· La température à la fin de la
vaporisation, est déterminée en fonction de la température
de la solution à refroidir à la sortie de
l'évaporateur.
T11 =Tf 2 --ATf ,
AT = (2 ÷ 4) °C (III.2)
· La température au début de la vaporisation
pour îg= 99.7 %. T10
=T11 -- AT0 , AT0 =
(4 ÷ 8) °C (III.3)
T11
ÄTf
T
Tf1
Tf2
ÄT0
T10
Aevap
A
Figure III.3. La variation de la
température dans l'évaporateur.
· La pression de vaporisation (P0) en fonction de
(T10) et (îg = 99.7 %), est calculé a
partir de la formule (IV.3) (voir chapitre IV) ;
· La température de condensation sera en fonction de
la température de l'eau de refroidissement à la sortie du
condenseur :
TC = Te2 +
ATC , ATC = (2÷5) °C
(III.4)
T
TC
ÄTC
Te2
Te1
Acd A
Figure III.4. La variation de la
température dans le condenseur.
· La pression de condensation (PC) en fonction de
(TC) et (îg = 99.7 %), est calculé a
partir de la formule (IV.3) (voir chapitre IV) ;
· La pression dans l'absorbeur est déterminée
en fonction de la pression dans l'évaporateur et des pertes de pression
sur le trajet entre les deux appareils :
Pab = P0 #177;
AP0 , AP0 = (0.2 ÷ 0.49)
bar (III.5)
· La température de la solution riche à la
sortie de l'absorbeur, est déterminée en fonction de la
température de l'agent de refroidissement à l'entrée de
l'absorbeur :
T6 = Te1 #177;ATe1 ,
ATe1 = (4÷12) °C (III.6)
· La température de la solution pauvre à la
sortie du bouilleur, est déterminée en fonction de la
température d'eau chaude à la sortie du bouilleur :
T3 =Tch1 #177; ATch1 , ATch
1 = (4÷1 2) °C (III.7)
A
Ab
T
Tch1
ÄTch1
Tch2
ÄTch2
T2
T3
Figure III.5. La variation de la
température dans le bouilleur.
· La température de la solution riche à la
l'entrée du bouilleur, est déterminée en fonction de la
température d'entrée dans l'économiseur comme suit :
T2 = T1 #177; ATec1 , ATec1
= (5÷ 10) °C (III.8)
· La concentration de la solution riche à la sortie
de l'absorbeur est déterminée à l'aide de la formule (IV.1
1) (voir chapitre IV) :
4 sr = f (Pab , T6)
(III.9)
s La concentration de la solution pauvre à la sortie du
bouilleur:
? sp f(P b ,T
3 ) calculée à partir de l'équation (IV.1
1) (voir chapitre IV) (III.10)
s La vérification de l'interval de la neutralisation des
gaz:
'~ ? sr ? sp t 5 % (III.11)
· Le facteur de circulationfc:
? ?
~~
g sp
fc (III.12)
(III.13)
'~ ?
· La température de sortie dans
l'économiseur: fc
T T T T C
4 3 , (5 10)
- A '~ ~ °
( 1) ec ec
fc 11
~~ ec
· La température à l'entrée et
à la sortie du sous-refroidisseur:
T 9 T C ~~ '~ T
SL , AT SL (10~20) q C (III.14)
T 12 T 11 ~~ '~ T
SV (III.15)
1 ( )
Cp T
'~ A
T T
La 9 (III.16)
SV SL
1 Cp T
sr Va ( )
11
Asr
A
T
T8
ÄTSL
ÄTSV
T12
NH3 liquide
NH3 vapeur
T9
T11
Figure III.6. La variation de la
température dans le sous-refroidisseur d'ammoniac.
·
·
|
III.2.1.4. Le calcul thermique
L'enthalpie de la solution riche à la sortie de
l'absorbeur :
h6 = f ( sr,
T6, Pab)
L'enthalpie de la solution riche à la sortie de la pompe
:
h1 = f(
sr,T1, PC)
|
(III.1 7)
(III.18)
|
|
T1=f(PC ,îsr), calculée
à partir de l'équation (IV.6), (voir chapitre IV).
|
|
·
|
L'enthalpie de la solution pauvre à la sortie du
bouilleur :
|
|
|
h3 = f( sp
,T3, PC)
|
(III.19)
|
·
|
L'enthalpie de la solution riche à la sortie de
l'économiseur :
|
|
|
h2 = f ( sr, T2 ,
PC)
|
(III.20)
|
·
|
L'enthalpie de la solution pauvre à la sortie de
l'économiseur :
|
|
|
h4 = f (
sr,T4, Pab)
|
(III.21)
|
·
|
L'enthalpie de la solution pauvre à l'entrée de
l'absorbeur :
|
|
|
h5 = h4
|
(III.22)
|
·
|
L'enthalpie de la vapeur à la sortie du bouilleur :
|
|
|
h7 = f (T7 , P7)
|
(III.23)
|
|
T7 = T2
+AT7, AT7 = (4+6) °C
|
|
|
· L'enthalpie de l'ammoniac liquide saturé à
la sortie du condenseur :
h8 = f (TC , PC)
(III.24)
· L'enthalpie de l'ammoniac liquide à
l'entrée et à la sortie du sous-refroidisseur :
h11= f (T1 1 ,P0
) (III.25)
h12 = h11 + CpVa(T11)
ATSV (III.26)
h9 = h8 -- CpLa
(T8)ATSL (III.27)
h10 = h9 (III.28)
·
·
|
III.2.1.4.1. Le calcul des flux
échangés
Le flux massique échangé dans le bouilleur :
qb = (h7 -- h3)+
fc(h3-- h2)
Le flux massique échangé dans l'absorbeur :
|
(III.29)
|
|
qab = fc(h6
-- h5)+ (h5 --
h12)
|
(III.30)
|
·
|
Le flux massique échangé dans l'évaporateur
:
|
|
|
q0 = (h11 --h10)
|
(III.3 1)
|
·
|
Le flux massique échangé dans le condenseur :
|
|
|
qcd = (h7 -- h8)
|
(III.32)
|
·
|
Le flux massique échangé dans le
sous-refroidisseur :
|
|
|
qsrf = (h8 -- h9)
|
(III.33)
|
|
·
·
|
Le flux massique échangé dans l'économiseur
: qec = fc(h2 -- h1)
La puissance spécifique de la pompe de solution riche :
Wp = fc(h1 -- h6)
|
(III.34)
(III.35)
|
·
|
Le débit massique de la vapeur d'ammoniac qui circule
dans l'installation :
|
|
|
m. a=Ççe0
q0
|
(III.36)
|
·
|
Le flux de chaleur au niveau du condenseur :
|
|
|
Ççecd = m?aqcd
|
(III.37)
|
·
|
Le flux de chaleur au niveau du bouilleur :
|
|
|
Ççeb =
m?aqb
|
(III.38)
|
·
|
Le flux de chaleur au niveau de l'absorbeur :
|
|
|
Ççeab = m?aqab
|
(III.39)
|
·
|
Le flux de chaleur au niveau du sous-refroidisseur :
|
|
|
Ççesrf = m?aqsrf
|
(III.40)
|
·
|
Le flux de chaleur au niveau de l'économiseur :
|
|
|
Ççeec = ma q ec
|
(III.41)
|
|
· Les débits massiques en circulation :
y' Le débit massique de la solution riche :
m ? sr = m ? a fc
(III.42)
y' Le débit massique de la solution pauvre :
m ? sp = m ? a ( fc
_ 1) (III.43)
y' Le débit massique de l'eau de refroidissement au
condenseur :
q:;
m ? cd
? (III.44)
e Cp T T
e ec ec
( 2 1 )
_
y' Le débit massique de l'eau chaude à
l'entrée du bouilleur :
q:;
m ? b
= (III.45)
ch Cp T T
ch ch ch
( 1 2 )
_
y' Le débit massique de l'eau froide à la sortie
de l'évaporateur :
m ef ( 1 2 )
? 0 (III.46)
Cp e T T
q:;
f f
_
· Le bilan thermique:
Pour vérifier le bilan thermique de l'installation on
calcule l'erreur, celle ci doit être inférieure à (5 %):
( ) ( 0 ) 5 %
q:; q:; q:; q:;
? _ ? ?
ab cd b w P
erreur = < (III.47)
( )
q:; q:;
+
ab cd
III.2.1.4.2. Le coefficient de performance de
l'installation
()idéale COP
|
q:; 0
?
q:; b
|
(III.48)
|
()réel COP
|
|
q:; 0
|
(III.49)
|
|
q:; +
b W P
|
|
III.2.2. Machine frigorifique à absorption
à deux étages:
Dans le cas des températures très basses du
froid sollicité (T0), ou dans le cas des températures de
la source chaude (Tch) relativement hautes, la machine
frigorifique à absorption doit être réalisée en deux
étages.
Comme il est montré dans la figure (III.7), cette
machine à deux étages, comprend un condenseur, deux bouilleurs
(HP, BP), deux absorbeurs (HP, BP), un échangeur
à BP, un échangeur à pression
intermédiaire (Pi), un évaporateur, deux pompes de
solution et trois valves d'expansion.
Les calculs de ce genre de machines n'introduit aucun
principe nouveau par rapport à la machine à simple
étage.
III.2.2.1. Description du cycle
Un cycle classique d'une machine à absorption
utilisant le couple NH3-H2O à deux étages, fonctionne
avec trois pressions : la pression de condensation (PC), la pression
intermédiaire (Pi) et la pression de vaporisation
(P0), dans lesquelles le choix des trois températures, ne peut
pas être fait arbitrairement.
Pour qu'une telle machine puisse fonctionner, la
concentration en ammoniac de la solution pauvre issue de chaque bouilleur doit
être inférieure à la concentration de la solution riche
quittant l'absorbeur de chaque étage et doit vérifier
l'inégalité :
14
19
(P b2
10
11
Echangeur de solution 2.
12
Détendeur D2
13
9
Pompe 2
7
8
(Pab2
(P b1
2
3
Echangeur de solution 1.
4
Détendeur D1
5
1
Pompe 1
6
(Pab1
Condenseur
15
Echangeur Liq-Vap.
16
Détendeur D3
17
18
Evaporateur
(P0
(P cd
7
19
|
|
Ammoniac vapeur.
|
|
|
|
|
|
|
Solution pauvre. Solution riche.
|
|
|
|
Ammoniac liquide. Ammoniac liquide-vapeur.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Figure III.7. Représentation
schématique d'une machine à absorption à deux
étages.
III.3. Étude et calcul du
matériel
Les éléments de machine frigorifique à
absorption sont des échangeurs thermiques à l'exception de la
pompe.
III.3.1. Calcul des échangeurs
Dans tout calcul d'échangeur de chaleur, le but est
d'obtenir la récupération d'une certaine quantité de
chaleur dans des conditions économiques optimales qui sont un compromis
entre les frais d'investissement et les frais opératoires.
La dualité transfert de chaleur - perte de charge
domine tout le problème. En effet, les résistances au transfert
matérialisées par des films, sont d'autant plus faibles que la
vitesse de circulation et en conséquence, le nombre de Reynolds est
élevé, ce qui entraîne une réduction de la surface
d'échange à prévoir. En contre partie,
l'élévation du nombre de Reynolds provoque une augmentation de la
perte de charge qui conduit à utiliser une pompe à pression de
refoulement supérieure, donc exigeant plus d'énergie, de sorte
que ce que l'on à gagné sur la surface de l'appareil est
contrebalancé par l'accroissement des frais opératoires.
Une autre incidence indirecte de la vitesse de circulation
est l'encrassement des tubes qui se traduit par deux résistances
supplémentaires au transfert. Les dépôts sur les tubes
réduisent la quantité de chaleur transférée sur une
surface donnée.
Le calcul de tout échangeur comportera donc deux
études parallèles [37] :
- Transfert de chaleur; - Perte de charge.
De ces conditions générales, il ressort que le
calcul d'un échangeur est un problème complexe, d'autant plus
que, bien souvent, l'échangeur fait partie d'un ensemble où
chaque unité ne peut être isolement traitée.
III.3.2. Les méthodes de dimensionnement des
échangeurs
Pour le calcul des échangeurs de chaleurs, on dispose
de deux méthodes, méthode de NUT et de
DTLM [38], ces deux méthodes permettent un
dimensionnement convenable et concordant.
III.3.2.1. Méthode de NUT (nombre d'unité
de transfert) [39]
Cette méthode, plus structurée, repose sur la
définition du flux thermique maximum d'une part et de
l'efficacité de l'échangeur d'autre part.
Le flux maximal s'exprime par:
? max =m ? min Cp
min(Tch1--Tf1)=C min
(Tch1--Tf1) (III.50)
Les indices ch et f réservés
respectivement au fluide chaud et froid, alors que 1 et 2
correspondant aux conditions d'entrée et de sortie.
La notion d'efficacité est définie par le rapport
entre le flux effectivement transmis, au flux maximum transférable et
s'écrit:
( ) ( )
T T m Cp T T
ch ch f f f f
1 2 2 1
=
q: ? ?
max min min 1 1 min min 1 1
m Cp T T m Cp T T
( ) ( )
-- --
ch f ch f
E
(III.5 1)
m Cp
? ch ch
Cette efficacité prendra plusieurs formes
différentes, selon les cas:
s Pour:m? min Cp min =
m?chCpch, efficacité relative côté fluide
chaud:
Ech
|
ch --
T T
1 2
ch
|
(III.52)
|
|
|
s Pour: m? min Cp min = m?fCp
f , efficacité relative côté fluide
froid:
E f
|
|
T T
--
f f
2 1
|
(III.53)
|
|
|
Cette notion d'efficacité est particulièrement
intéressante puisqu'elle permet d'accéder directement à la
puissance échangée selon l'équation :
q: = Em ? min Cp min (Tch1
--Tf1) (III.54)
Formule qui présente l'avantage de ne faire intervenir
que les températures d'entrée des fluides. On appelle nombre
d'unité de transfert, NUTch coté fluide chaud
et NUTf côté fluide froid:
NUT ch NUT f
|
UA m Cp
? ch ch
UA m Cp
? f f
|
(III.5 5)
(III.56)
|
|
Le nombre d'unité de transfert relatif au fluide qui
à le plus petit débit thermique unitaire possible m ?
min Cp min est habituellement désigné par
NUT :
NUT
|
UA m Cp
? min min
|
(III.57)
|
|
Le rapport des débits de capacité thermique est
noté:
Cr
m Cp
m Cp
? max max
? min min (III.58)
Le calcul des efficacités dans le cas du co-courant et
contre courant se réduit aux expressions :
· Co-courant :
-
NUT
E
1 - e
Cr
(III.59)
1+
· Contre courant :
E
Cr
e-NUT (1-Cr) -1
e-NUT (1-Cr) 1
- 1
(III.60)
La figure (III.8) [40] , présente la
variation de l'efficacité E en fonction du NUT pour
différentes valeurs de Cr et pour différentes
configurations d'échangeurs. La figure (III.1 0.C), présente
l'évolution de l'efficacité pour un échangeur à une
calandre et un multiple de passes de tube. Dans ce cas, l'expression de
E est donnée par :
2
E
2
(III.6 1)
r
- NUT 1+C
1 + e
1 + C
+ 1
r +Cr
r
2
1 - e
- NUT 1+Cr
2
(1+Cr )
La figure (III.9), représente l'allure
générale des courbes E = f(NUT) dans le cas où
Cr= 0. 75, pour différentes configurations
d'échangeurs. On observe en particulier la hiérarchie très
nette qui s'établit entre les différents modèles
d'échangeurs dès que l'on atteint des NUT de l'ordre
de 1.5. Pour NUT=4 par exemple, l'efficacité
s'étale de 0.55 (co-courant, le moins performant) à
0.8 (contre courant, le meilleur). Avec des NUT faibles le sens
de circulation des fluides n'a plus beaucoup d'importance
[39].
Figure III.8. Evolution de l'efficacité
en fonction du NUT et pour différentes valeurs de
Cr dans les cas:
(a) : d'un échangeur co-courant;
(b) : d'un échangeur contre courant;
(c) : d'un échangeur à une calandre et 2 passes
côté tube.
Figure III.9. Evolution de l'efficacité
avec le NUT (Cr = 0.75), pour différentes configurations
d'échangeurs:
(1) : contre courant;
(2) : courant croisé, fluides non brassés;
(3) : courant croisé, fluides à
Cmin brassés;
(4) : une calandre et 2 passes côté calandre;
(5) : co-courant.
ço ? ? ?
T T
A ?
T 1
ln ? ?
? A ?
T2
(III. 63 )
Donc, le calcul thermique d'un échangeur par la
méthode de NUT revient à évaluer
[39]: - Le coefficient d'échange global;
- Le rapport Cr;
- Le nombre adimensionnel NUT;
- L'efficacité de l'échangeur E;
- Le flux de chaleur échangé.
L'annexe (1), regroupe les corrélations utilisées
pour déterminer l'efficacité de l'échangeur par la
méthode NUT.
III.3.2.2. méthode de différence
logarithmique moyenne DTLM
Quel que soit le type d'appareil utilisé, si on ne
prend en considération que les conditions d'entrée et de sortie
des deux fluides, il est possible d'établir le bilan global de
l'appareil en écrivant que la quantité de chaleur ö
perdue par le fluide chaud est égale à celle prise par le
fluide froid, on négligeant les pertes thermiques:
ço=UAATm (III.62)
Avec U: coefficient d'échange global
(W/m2K);
A : surface d'échange associé à
U (m2);
ÄTm : différence de température
moyenne (K).
L'évolution de la température de chaque appareil
à partir des températures d'entrées Tch1, Tf1
conditionne directement la valeur moyenne de la température
ÄTm. Elle est en fonction:
· De la nature et des débits respectifs des deux
fluides;
· Du sens d'écoulement des fluides.
a- contre-courant pur:
L'écoulement à contre-courant pur n'est
réalisé que dans les échangeurs double-tube
[37], figure (III.10). Pour l'ensemble de l'appareil, la
quantité de chaleur échangée s'écrit:
On notera le terme:
L -- L
T T DTLM
1 2 =
? L ?
T 1
ln ? ?
? L ?
T2
|
(III.64)
|
DTLM : différence de température
logarithmique moyenne entre l'entrée et la sortie de
l'échangeur.
Donc la quantité de chaleur échangée, se met
ainsi sous la forme simple:
ço=UADTLM (III.65)
Avec : Ä T1= Tch1-Tf2 (extrémité
chaude) ÄT2=Tch2-Tf1 (extrémité froide)
Tf2
Tch2
Tch1
T
Tch1
Tch2
Tf2
Tf1
ÄT1
ÄT2
A
Tf1
Figure III.10. Evolution des températures
d'un échangeur à contre-courant.
b- Courants parallèles:
Si dans un appareil à double-tube, on inverse le sens de
circulation de l'un des fluides en permutant l'entrée et la sortie,
l'échange s'effectue alors à courants parallèles, figure
(III.11).
T
Tch1
Tch2
Tf2
Tf1
ÄT1
ÄT2
A
Tf1
Tch1
Tch2
Tf2
Figure III.11. Evolution des températures
d'un échangeur à courants parallèles.
On devra prendre:
Ä T1= Tch1-Tf1 (extrémité chaude)
ÄT2=Tch2-Tf2 (extrémité froide)
Ceci ne change en rien l'expression de DTLM. Dans
beaucoup de cas, où les écoulements sont complexes tels que les
écoulements croisés, l'expression du flux de chaleur devient:
ço=fUADTLM (III.66)
Où f est un facteur de correction
inférieur à 1 qui traduit l'efficacité de l'appareil par
rapport au contre-courant. Les abaques qui fournissent les valeurs du facteur
de correction f sont basés sur deux paramètres
notés P et R donnés par les relations
suivantes [40] :
P
T T
--
f f
2 1
(III.67)
T T
--
ch f
1 1
R
|
T T
--
ch ch
1 2
|
(III.68)
|
|
T T
--
f f
2 1
|
Quelques cas particuliers sont présentés dans
l'annexe (2).
L'estimation de la différence de température
logarithmique moyenne DTLM à partir de Ä T1 et
Ä T2 s'effectue généralement sur le diagramme
présenté à la figure (III.12) [37].
Figure III.12. Détermination de la
DTLM.
Cette méthode de calcul revient à dire que la
puissance thermique échangée est proportionnelle à la
surface d'échange et à la différence de température
logarithmique moyenne. Le coefficient de proportionnalité étant
le coefficient d'échange global. C'est elle que nous utiliserons
exclusivement dans la suite.
III.4. Dimensionnement des principaux appareils III.4.1.
Dimensionnement du condenseur
Le condenseur d'une machine frigorifique est un
échangeur de chaleur dont le rôle et d'évacuer la chaleur
soutirée au milieu à refroidir en opérant avec changement
de phase, il assure aussi le passage à l'état liquide, des
vapeurs frigorigènes issues de la compression thermique grâce
à un agent de refroidissement.
On distingue deux types de condenseurs : les condenseurs
horizontaux et les condenseurs verticaux [20]. Le condenseur
choisi est un condenseur multitubulaire horizontal, ou le frigorigène
circule dans la calandre et l'eau dans les tubes figure (III.13).
Figure III.13. Condenseur multitubulaire (3
passages) (doc. Helpman).
III.4.1.1. Méthodologie de calcul du condenseur
- Données (caractéristiques) du
condenseur:
> Puissance thermique : ç°cd;
> Température d'entrée et de sortie de l'eau de
refroidissement: Tec1 et Tec2; >
Température de condensation: TC;
> Tubes en acier de diamètre : d0/di ;
> Débit de masse de l'eau de refroidissement:
m?e ;
> Débit de masse de la vapeur d'ammoniac:
m?a.
Pour le calcul, on a choisi une méthode pour la
condensation d'une vapeur pure refroidie par eau [37].
III.4.1.2. Calcul de la DTLM
DTLM =
|
T T
-
ec ec
1 2
|
|
(III.69)
|
? ? ?
T T
C ec 2
ln ? ?
L ? ?
T T
C ec 1
|
III.4.1.3. Température moyenne T
+
T T
ec ec
1 2
= (III.70)
me2
On détermine les caractéristiques de l'eau à
Tme : p, ), Cp et p.
III.4.1.4. Choix de l'appareil et calcul du coefficient
de transfert sale Us
Estimation du coefficient de transfert
saleUàS , Annexe (3). Estimation
de la surface d'échange:
à
A
|
P cd
= (III.7 1)
U DTLM
à
S
|
Estimation de la surface d'échange d'un tube par
calandre:
a=2rd0l (III.72)
Avec l: longueur du tube.
Estimation du nombre de tubes par calandre:
à
N t
à A(III.73)
Où nc : nombre de calandre.
Choix du pas Pt (pas carré normal), la
disposition des tubes (nombres de passage par calandre) et l'espacement B
entre chicanes.
Choix de l'appareil (nc = 1), où des
appareils en série (voir annexe (4) : disposition des
tubes), donnant Nt le plus voisin possible
deNà t , avec un nombre de passes,
côté tubes nt: 2, 4,
6, et 8 par calandre. Alors, en obtient à partir du
tableau annexe (4): le diamètre d0; le pas des tubes Pt
; le diamètre intérieur de la calandre
Dcl; le nombre de passes par calandre et le nombre de tubes
total Nt. D'ou, le coefficient de transfert sale est
[37] :
à
U U
=
S S
|
à
N
N
|
t t
|
(III.74)
|
III.4.1.5. Calcul du coefficient de transfert propre
Up
a- Côté tube:
1. Section par passage:
2
N d
?
a tb
t i (III.75)
nt
4
2. Vitesse massique:
3. Vitesse linéaire:
V tb
|
G tb
3.610 ( )
6 P T
e me
|
(III.77)
|
4. Calcul du coefficient de film interne hi:
On peut le calculer soit par la lecture directement sur la
figure Annexe (5), ou bien à partir de l'équation
simplifiée de Eagle et Ferguson (1930) [37], dans un
intervalle de température de (0 ~ 100 °C):
h i
0.2
900(1.352 0.02 ) tb 0.8
+ T V
d i
(III.7 8)
Où T: est la température moyenne de l'eau
en °C; Vtb: sa vitesse en (m/s);
di : le diamètre interne du tube en
mètre.
Cette formule est traduite graphiquement à la figure
annexe (5). 5. Calcul du coefficient de film externe hio
:
On choisi, en référence la surface
extérieure du tube, ce qui amène à corriger hi en
multipliant par le rapport (di/d0):
h h
=
i i
0
|
d d
|
i
0
|
(III.79)
|
b- Côté calandre:
1. Section par passage: On a choisi un pas
carré normal (voir Annexe (4)):
D
a P d B
= --
Cl
Cl t
( 0 )
P t
2. Vitesse massique:
|
(III.80)
|
|
|
G Cl
|
ma
aCl
|
(III.81)
|
|
3. Débit de condensation: On
définit un débit de condensation GH par unité de
longueur de tube:
Pour tenir compte du ruissellement du condensat de la vapeur
NH3 d'un tube sur un autre, on définit GH par la
formule suivante [37] :
GH
ma
lN t 0.66
(III.83)
4. Calcul du coefficient de film de condensation
hc : Pour le calcul du h on suit
l'algorithme suivant: - On donne une valeur à h ;
- On calcule la température de la paroi:
h
T T T T
= ? ?
i 0
p C C me
( )
h h
?
i
0
- On calcule : À.NH 3 ,PNH3
et PNH3 à TP;
- On calcule le coefficient de transfert convectif externe
par:
|
(III.84)
|
0.33 0.33
?
h O U
? \ ? \
3 2
1.5 NH NH H
g G
4
3 3 (III.85)
= ? ? ? ?
2
? ? ? ?
P P
NH NH
3 3
h h
i
0
- On calcule l'erreur entre h calculée et
h imposé jusqu'à convergence. Alors, le coefficient de
transfert propre est:
U= (III.86)
+
i
0
P h h
III.4.1.6. Calcul de la résistance d'encrassement
Rs
R S
|
U U
--
P S
=(III.87) U U
P S
|
Qui doit converger à la résistance admissible
(1~2) pour le couple NH3-H2O. III.4.1.7. Calcul des
pertes de charges [37]
a- Côté tube:
1. Nombre de Reynolds:
Re tb
d G
i tb
= (III.88)
.U T
e me
( )
2. Le coefficient de friction frtb:
Lecture sur Annexe (7).
3. Perte de charge:
n G f l
2 ? ? 2
? ? ? ? ?
t tb tb
15 2 ( / )
P Kg cm
tb 1.27110 ( )
p T d
e me i
L ?
b- Côté calandre: 1. Nombre de
Reynolds:
Re eq Cl
D G
?
Cl .UNH3
|
(III.89)
(III.90)
|
4 ( )
P 2
t -- d pas carré
0
2rd
0
(III.9 1)
D=
eq
Avec:
2. Le coefficient de friction frCl:
Lecture sur Annexe (7).
3. Perte de charge:
KERN tend à confondre les deux vitesses massiques
longitudinale et transversale (GLg GTv) et propose:
n fr G 2
c Cl Cl
? =
P Cl
( 1) ( / )
N D
+
C Cl Kg cm 2
(III.92)
2.542 10 d D
0 eq
15
Avec Nc : nombre de chicanes transversales et
nc = 1.
On vérifie que les valeurs de ces pertes de charges
ÄPtb et ÄPCl , ne
dépassent pas les normes imposées, de 1
(Kg/cm2) dans le cas d'une circulation forcée
et de la hauteur hydrostatique dans le cas d'une condensation par
gravité. Si les pertes de charge calculées sont
supérieures aux normes, on devra modifier le choix initial.
On devra donc, calculer une surface propre d'échange
Ap qui associe à un coefficient de transfert global
Up pour un échangeur neuf. Mais au bout de certain
temps de fonctionnement on observe des dépôts d'encrassement qui
engendrent la diminution du coefficient de transfert global
Up.
III.4.2. Dimensionnement de
l'évaporateur
Il constitue l'élément principal de toute
l'installation frigorifique par le biais duquel on produit du froid, il doit
donc bénéficier d'une étude plus minutieuse
[20].
L'évaporateur utilisé est de type multitubulaire
horizontal à refroidissement d'eau où saumure. Cette
dernière circule dans la calandre et l'ammoniac détendu circule
à l'intérieure des tubes, figure (III.14).
Liquide refroidi
Frigorigène vaporisé
Frigorigène détendu
Liquide à refroidir
Figure III.14. Evaporateur multitubulaire
noyé avec dôme séparateur (3 passages) (doc.
Helpman)).
III.4.2.1. Méthodologie de calcul de
l'évaporateur - Données
(caractéristiques) de l'évaporateur:
> Puissance thermique : ço0;
> Température d'entrée et de sortie de l'eau de
refroidissement: Tf1et Tf2; > Température de
vaporisation: T0;
> Tubes en acier de diamètre : d0/di ;
> Débit de masse de la vapeur d'ammoniac:
m?a ;
> Débit de masse de l'eau de refroidissement :
m? ef .
Pour le calcul de l'évaporateur on a choisi la
méthode de KERN. Il a observé que, dans les calandres
normalisées laissant un passage libre d'une hauteur égale
à environ de 25 % du diamètre intérieur de la calandre,
(GLg GTv). Il se limite ainsi à évaluer le Reynolds
à partir de la seule vitesse massique transversale et du diamètre
équivalent [37].
III.4.2.2. Calcul de la DTLM
DTLM =
? ? ?
T T
0 2
f
ln
? -- ? ? ?
T T
0 1
f
(III.93)
T T
_
1 2
f f
III.4.2.3. Température moyenne
Tmf
|
T T
+
f f
1 2
=(III.94) 2
|
III.4.2.4. Choix de l'appareil et calcul du coefficient
de transfert sale Us On procède de la même manière
que pour le dimensionnement du condenseur. III.4.2.5. Calcul du
coefficient de transfert propre Up
Pour calculer le coefficient de transfert propre il faut
définir les caractéristiques suivantes: a-
Côté tube (fluide froid):
2
1. Section par passage:
N d
2r
a tb
t i(III.95)
nt
4
2. Vitesse massique:
3. Caractéristiques du fluide
frigorigène:
Calcul du:
|
À. , P NH et P NH
à T 0 ;
NH 3 3 3
|
|
4. Nombre de Reynolds:
Re i tb
d G
-
tb
PNH3
5. Calcul du coefficient d'évaporation de
l'ammoniac hi:
|
(III.97)
|
Le coefficient d'évaporation de l'ammoniac que nous allons
utiliser est donné par la corrélation de KRUJILIN
[41]:
hi =
4.2(1+0.007T0)q0.7 (III.98)
Le flux unitaire q conforme aux normes pour les
évaporateurs refroidisseurs de liquide: q =[1500 ~ 2500]
(Kcal/hm2°C-, on pose q = 1900
(Kcal/hm2°C).
b- Côté calandre:
1. Section par passage: aCl même
équation (III.80).
2. Vitesse massique:
3. Caractéristiques de l'eau:
On détermine les caractéristiques de l'eau:
Pef, Cpef , O ef et Pef à
Tmf.
4. Nombre de Reynolds:
Re eq Cl
D G
= (III.100)
Cl
Pef
Avec: D eq = même équation
(III.9 1).
5. Calcul du coefficient de transfert convectif
extérieure h0:
O ef ef
Nu
h ? (III.101)
d
0
i
Le nombre de Nuselt est [41] :
Nuef 0.023Re Cl Pr
Cl (1 6 10 Re )
= -
0.8 0.4 5 1.8
- - (III.102)
Le nombre de Prandtl:
Cp P
Pr =
Cl
(III.103)
ef ef
À. ef
Donc, le coefficient de transfert propre est: h h
0 c
U = (III.104)
P h h
+
0 c
III.4.2.6. Calcul de la résistance d'encrassement
Rs Même équation (III.87).
III.4.2.7. Calcul des pertes de charges
a- Côté tube:
1. Le coefficient de friction frtb:
Lecture sur Annexe (7).
2. Perte de charge:
n G fr l
2 r ?
? = ? ? ?
t tb tb 2
P 15 2 ( / )
Kg cm
tb 1.27110 p d ?
NH i tb
?J
3
|
(III.105)
|
( ?
P
Avec : 3
? _ NH
tb ? ?
? ?
P NH P
3
0.14
: facteur de correction pour chauffage ou
refroidissement.
La température de la paroi T p est
donnée par [37]:
h i
T T
= -
p 0 h h
+
0 i
( )
T T
-
0 mf
(III.106)
b- Côté calandre:
1. Le coefficient de friction frCl:
Lecture sur Annexe (7).
2. Perte de charge:
n fr G 2
Cl Cl Cl
? =
C Cl Kg cm 2
P Cl 1.271 1015 P D Çb
ef eq Cl
(III.107)
( 1) ( / )
N D
?
Avec:
|
? Cl
|
0.14
? ?
?
= ef
i ?
? ?
? ef TP
( )
|
(III.108)
|
III.4.3. Dimensionnement du bouilleur
Le bouilleur est un échangeur de chaleur dans lequel
s'effectue la séparation des vapeurs d'ammoniac de la solution binaire,
pour que cette réaction ait lieu, nous fournissons au bouilleur de
l'énergie, par l'intermédiaire de l'eau chaude provenant des
capteurs solaires ou bien des source chaudes [20].
Les bouilleurs existant peuvent notablement différer au
point de vue construction et selon la disposition des fluides l'un par rapport
à l'autre. Celui adopté est de type calandre et tube, l'eau
chauffante circule à l'intérieur de la calandre par contre le
mélange binaire circule à l'intérieur des tubes.
III.4.3.1. Méthodologie de calcul du bouilleur
- Données (caractéristiques) du
bouilleur:
> Puissance thermique : ?b ;
> Température d'entrée et de sortie de l'eau
chaude : Tch1 et Tch2 ; > Débit massique
de la solution riche m? sr ;
> Débit massique des vapeurs NH3 : m?
a ;
> Débit massique d'eau chaude nécessaire :
m? ch
> Température d'entrée de la solution riche :
T2 ;
> Température de sortie de la solution pauvre : T3
; > Tubes en acier de diamètre : d0/di ;
> Conductivité thermique des tubes : ?tb ;
> Les tubes sont disposés en carré :
x = y = 1.5 d 0
> Les Caractéristiques physiques de la solution pauvre
(NH3-H2O) U sp , Cp sp , )
sp et P sp à la température moyenne
Tspm ;
> Les Caractéristiques physiques de l'eau P ch
, Cp ch , O ch et P ch
à la température moyenne Tchm ;
III.4.3.2. Calcul du coefficient de transfert global
U
? 1
(III.109)
? ? ? l
1 ti 1
d e
0
U = ? ? ? ? ? ?
?
? ? ) j
h d ) h
0 i i i
Où h0 : coefficient de transfert de chaleur
extérieur côté eau;
hi : coefficient de transfert de chaleur
intérieur côté solution binaire;
?
: somme de toutes les résistances thermiques. e ti O i
III.4.3.2.1. Calcul de h0 côté eau [41]
Nu O ech
h 0 ? (III.110)
D
eq
1. Le diamètre équivalent est donné
par :
4A
m
-
D eq
(III.111)
0
2Vd
2
2V d
A xy surface mouillée en m
= - 0 ( 2 ) (III.112)
(III.113)
m 4
Donc : (9 ) 0
D 2V
- d
=
eq 2V
2. La vitesse de l'eau chaude :
4
m ch
?
V ech
(III.114)
P 2V D 2
ech eq
3. Nombre de Reynolds:
V D P
Re
ech eq ech ? (III.115) P ech
4. Nombre de Prandtl:
Cp P
Prech ch = O ech
|
(III.116)
|
5. Nombre de Nusselt:
Nu 0.023Re Pr
0.8 0.4 (III.117)
III.4.3.2.2. Calcul de hi côté solution
binaire
Nu À sr
h (III.118)
i
id
La même procédure que hi sauf que:
(III.119)
Re sr
4 m ?
P 2V d
sr i
Cp P
Pr
(III.120)
sr sr
O sr
:
III.4.3.2.3. Calcul du terme ti
O i
~ e
1. La résistance thermique de la paroi en
acier:
2. La résistance du tartre se déposant sur
la surface interne du tube:
Rtartre
|
|
etartre
O tartre
|
(III.122)
|
~~ 1
1 1
d ·~ °
Donc : U R R
0
«~ + + + (III.123)
P tartre
·~ ~ »~
L ~
h d h
0 i i
III.4.3.3. Calcul de l'écart moyenne de
température
La chaleur fournie au bouilleur sert à
préchauffer la solution riche jusqu'à atteindre la
température de début d'ébullition ensuite la chaleur
restante sera considéré comme chaleur de vaporisation figure
(III.15).
a- Zone de préchauffage ppr:
Avec : ÄT1=Tch2 - T2 ,
ÄT2=Tch1-T3 et la DTLMpr
même équation (III.64), donc la chaleur utile pour le
préchauffage:
ÇOpr m?sr Cpsp
DTLMpr (III.124)
Chapitre III
|
Étude thermodynamique et thermique des
différents organes d'une installation frigorifique à
absorption
|
b- Zone de vaporisation pvp :
Calculons la chaleur de vaporisation qui sera déduite
comme suite:
Pvp Pb Ppr (III.125)
Avec: ÄT1=Tch1- T3 ,
ÄT2=Tch2-T3 et laDTLM vp
même équation (III.64),
Zone de vaporisation
ÄT1
Tch2
ÄT2
Zone de préchauffage
Tch2
ÄT1
T3
T3
T3
A
A
T2
T
Tch1
T
Tch1
ÄT2
Figure III.15. Evolution de la
température dans la zone de préchauffage et de vaporisation.
III.4.3.4. Calcul de la surface d'échange
extérieure Selon l'équation de la transmission de
chaleur on à :
-
1 pr vp
(' P P ·~
A (III.126)
U DTLM DTLM
·~ ~
~ pr vp
III.4.3.5. Calcul du nombre de tubes Nt
On pose une longueur préliminaire du tube, soit l = 2
m, d'où le nombre de tube est :
III.4.3.6. Choix de l'appareil et calcul du coefficient
de transfert sale Us On procède de la même manière
que pour le dimensionnement du condenseur.
A
En recalculer la longueur réelle du tube :
N 2V d
t normalise 0
l (III.128)
III.4.3.7. Calcul des pertes de charges [37]
a- Côté tube:
1. Section par passage atb: Même
équation (III.95).
2. vitesse massique Gtb:
3.
|
4.
|
|
|
G tb
|
?
|
msp a tb
|
(III.129)
|
Le coefficient de frictionfrtb (lecture sur Annexe (7));
nGfr l
2 r ? 2
A = ? + ?
t tb tb
15 2 ( / )
P Kg cm tb 1.27110 P d
sr i tb
LJ
|
(III.130)
|
b- Côté calandre:
1. Section par passage acl : Même
équation (III.80).
2. vitesse massique Gtb:
Le coefficient de frictionfrCl (lecture sur Annexe
(7));
n fr G 2
c Cl Cl
A ?
C Cl Kg cm 2
P Cl 1.271 1015 P D
ech eqCl
(III.132)
( 1) ( / )
N D
+
III.4.4. Dimensionnement de l'absorbeur
Les absorbeurs existent selon plusieurs modes de construction
: à double tubes, multitubulaires verticaux avec ruissellement à
l'intérieur des tubes ou à l'extérieur, multitubulaires
horizontaux avec ruissellement ou même des réservoirs verticaux
contenant un certains nombres de serpentins en spirale
[20].
Le choix effectué vise un absorbeur vertical avec
ruissellement de la solution binaire à l'extérieur des tubes,
l'eau de refroidissement circule à l'intérieur de ceux-ci, car le
film constitué par la solution ammoniacale entoure toute la surface du
tube, d'où on dispose d'une plus grande surface d'échange que
dans le cas d'un absorbeur horizontal.
III.4.4.1. Méthodologie de calcul de
l'absorbeur - Données (caractéristiques) de
l'absorbeur:
> Flux de chaleur dégagé par l'absorbeur :
ç°ab ;
> Température d'entrée et de sortie de l'eau
chaude : Teab1 et Teab2 ; > Débit
massique de la solution pauvre m? sp ;
> Débit massique des vapeurs NH3 : m?
a ;
> Température de NH3 vapeur : T12
;
> Température de sortie de la solution riche : T6
;
> Température d'entrée de la solution pauvre :
T5 ;
> Concentration de la solution pauvre : îsp ;
> Tubes en acier de diamètre : d0/di ;
> Conductivité thermique des tubes :
Â,tb ; > Hauteur de l'absorbeur : Hab
;
> Vitesse de l'eau dans les tubes : Ve.
III.4.4.2. Calcul du débit d'eau de
refroidissement m? eab
ç°
m ? ab
= (III.133)
eab Cp T T
eab eab eab
( 1 2 )
--
III.4.4.3. Calcul de l'écart moyenne de
température
DTLM
|
A T T
-- A
1 2
|
(III.134)
|
('A ?
T 1
ln ? ?
? A ?
T2
|
ÄT1=T5 -Teab2 etÄT2=T6 -Teab1
III.4.4.4. Choix de l'appareil et calcul du coefficient
de transfert sale Us On procède de la même manière
que pour le dimensionnement du condenseur.
III.4.4.5. Calcul du coefficient de transfert propre Up
a- Côté tube (eau):
1. Section par passage atb:
Même équation (III.95).
2. vitesse massique Gtb:
3. Caractéristiques physiques de l'eau:
Calcul du: p , Cp , ).. et P à la
température moyenne de l'eau de refroidissement.
4. Nombre de Reynolds:
Re tb i
G d
(III.136)
tb
P eab
5. Calcul du coefficient d'échange hi:
Pour un écoulement vertical de l'eau dans les tubes on utilise
la relation suivante [08]:
V 0.8
h Kcal h m C
°
2
1780 e 0 ( /
i
) (III.137)
.2
d i
b- Côté calandre (solution) :
1. Section par passage acl : Même
équation (III.80).
2. vitesse massique Gcl :
3. Caractéristiques physiques de la solution
NH3-H2O : Calcul du : p , Cp , ).. et P
à la température moyenne de la solution et à la
concentration
de la solution pauvre îsp.
4. Nombre de Reynolds :
Re cl eq
G D
(III.139)
cl
P sp
Deq : même équation (III.91).
5. Calcul du coefficient d'échange
h0:
O msol Nu
h (III.140)
0 H ab
Le nombre de Nusselt est:
0.935
·~ ~
0.5 0.15 §~ ·~
Re Pr ab
H
Nu K (III.141)
cl clH
0
Le nombre de Prandtl est:
Cp ( ) ( )
T T
/2
msol msol
( )
T msol
Pr
(III.142)
Avec K: coefficient adimensionnel, dépend de la
nature du tube, K = 137 pour l'acier; H0: hauteur de
référence.
Donc, le coefficient de transfert propre est:
h h
0 i
h h
+
0 i
UP
(III.143)
III.4.4.6. Calcul du coefficient global de transfert de
chaleur U
? 1
? r I
1 t 1 1
e d 0
U = ? + + + ? (III.144)
? ? ? ? ? ?
h ' d h h
? ?
0 tb i fe i
1
:
hfe
résistance thermique due à l'encrassement
côté eau = 0.0003 (m2 h °C/Kcal).
III.4.4.7. Calcul de la surface
d'échange
? ab
A ? (III.145)
U DTLM
III.4.4.8. Calcul de la longueur d'un tube
III.4.4.9. Calcul des pertes de charges
Même procédure que le bouilleur.
III.4.5. Dimensionnement du
sous-refroidisseur
Appelé aussi, échangeur vapeur
froide-condensât, inséré entre le condenseur et
l'évaporateur, il assure le sous refroidissement du condensat d'une part
et le refoulement des vapeurs d'ammoniac d'autre part. En
général, c'est un échangeur à double tube à
contre courant. Le condensat circulera à l'intérieur du tube
interne par contre les vapeurs circuleront dans l'espace annulaire ; pour le
calcul de cet échangeur on a utilisé la méthode de
KERN [37].
III.4.5.1. Méthodologie de calcul du
sous-refroidisseur - Données (caractéristiques)
du sous-refroidisseur:
> Puissance thermique de sous refroidisseur: çosrf
;
> Température d'entrée et de sortie des vapeurs
NH3 : T11 et T12;
> Caractéristiques physiques de la vapeur d'ammoniac
à la température moyenne Tvm (p, ?, ) et
Cp).
> Température d'entrée et de sortie du condensat
:T8 et T9;
> Caractéristiques physiques du condensat à la
température moyenne Tcm (p, ?, ) et Cp).
> Débit massique des vapeurs NH3: m?
a ;
> Tubes en acier de diamètres:
- Tube interne : d0/di ;
- Tube externe : D0/Di;
> Conductivité thermique des tubes :
Â,tb;
III.4.5.2. Calcul de la DTLM
L - L
T T
DTLM T T T et T T T
= L = - L = -
1 2 , 1 8 12 2 9 11
ln
?
L ?
T 1
? ?
? L ?
T2
(III.147)
III.4.5.3. Calcul du coefficient global de transfert de
chaleur U
a- Côté tube (condensât):
1- Section d'écoulement du condensât:
?
a tb d i 2
= (III.148)
4
2- Vitesse massique du condensat:
3- Nombre de Reynolds:
Re i tb
d G
= (III.150)
tb P condensat
4- Coefficient de transfert de hi:
0.14
? u
-- f
0.33
h J d
condensat Prcondensat
i h
= (III.151)
? ?
i p
t ?
u
Jh : coefficient de COLBURN en fonction de Reynolds
(Annexe (7)).
Puisque les différences de températures sont
modérées, on pose le rapport (u u p ) égal
à l'unité.
Le coefficient de transfert hi0 adapté
à la surface de référence est:
h h
=
i i
0
|
d d
|
i
0
|
(III.152)
|
b- Côté anneau (vapeur
d'ammoniac):
1- Section d'écoulement de la vapeur:
?
aa D i d
= --
( 0 )
2 2 (III.153)
4
2- Diamètre équivalent:
?
Deq
0
( i )
D d
2 2
-- 0
d
3- Vitesse massique:
(III.154)
0.14
4- Coefficient de transfert h0:
? u
f \
= 0.33
0 Pr
NH -- 3
h J D (III.156)
h NH 3 [ 1
eq p
\ )
u
Jh : coefficient de COLBURN en fonction de Reynolds
(Annexe (7)).
UP
5- Coefficient de transfert propre UP:
h h
i 0 0
h h
+
i 0 0
(III.157)
c- Calcul des résistances thermiques: 1-
Résistance thermique du tube:
Rthtb
|
?
|
e tb ? tb
|
(III.158)
|
2- Résistance de salissement: Même
équation (III.87).
? 1 1
U R
= ? + ? ?
? h h
0 0
i J
th ? (III.159)
?
1
Donc:
III.4.5.4. Calcul de surface d'échange
? srf
A = (III.160)
U DTLM
III.4.5.5. La longueur total des tubes
III.4.5.6. Le nombre total des tubes
III.4.5.7. Surface d'échange par
épingle
ag =22vd0l
(III.163)
(III.164)
Le nombre d'épingles: g
n =
ag
A
III.4.5.8. Calcul des pertes de charges [37]
a- Côté tube (condensât):
Le coefficient de frictionfrtb (lecture sur Annexe (7),
avec L = 2 ng l);
n fr G l
2
g tb tb
A =
P t
0.635 10
0.14
?
? ?
p ?
( / )
Kg cm 2
(III.165)
(15 /2
P condensat ? ?
b- Côté anneau:
1- Le nombre de Reynolds (vapeur): D
G
'
Re ( Re )
eq a
= défférent de (III.166)
a a
/av
Où: D?eq=Di--d0
Le coefficient de frictionfra (lecture sur
Annexe (7) en fonction de Rea? );
1
nGfr l
2 ? ?
? ? ? ?
1
g a a
P +
a 0.635 10 4
15 0.14
? ?
? ? ? ?
v ? ' ? ? ?
D eq
L ? ? J
pp
|
( / )
Kg cm 2
|
(III.167)
|
III.4.6. Dimensionnement de
l'économiseur
Cet échangeur inter-solution assure le refroidissement
de la solution pauvre venant du bouilleur et le préchauffement de la
solution riche. D'ordinaire c'est un échangeur à double tube
à contre courant, figure (III.16) [43].
Sortie de la solution riche
Entrée de la solution pauvre
Figure III.16. Echangeur à double
tube.
(Courtesy of Brown Fintube Co.doc).
Entrée de la solution riche
Sortie de la solution pauvre
III.4.6.1. Méthodologie de calcul de
l'économiseur - Données
(caractéristiques) de l'économiseur:
> Puissance thermique de sous refroidisseur:
ç°ec;
> Température d'entrée et de sortie des vapeurs
NH3 :T3 et T4;
> Caractéristiques physiques de la solution pauvre
à la température moyenne Tmsp (p, ?, ) et
Cp).
> Température d'entrée et de sortie de la
solution riche :T1 et T2;
> Caractéristiques physiques de sortie de la solution
riche à la température moyenne Tmsr (p,
?, ) et Cp).
> Débit massique de la solution riche: m?
sr ;
> Tubes en acier de diamètres:
- Tube interne : d0/di ;
- Tube externe : D0/Di ;
> Conductivité thermique des tubes : ) tb;
III.4.6.2. Calcul de la DTLM
A -- A
T T
DTLM T T T et T T T
A -- A --
1 2 , 1 3 2 2 4 2
ln
§~
A ·~
T 1
·~ ~
L\ A ~
T2
(III.168)
III.4.6.3. Calcul du coefficient global de transfert de
chaleur U
On suit les mêmes étapes et en prend les mêmes
équations que le sous-refroidisseur sauf que la solution pauvre circule
à l'intérieur du tube interne et la solution riche circule dans
l'espace annulaire, en prenant les caractéristiques de chaque solution
dans le calcul.
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