IV.I.4 Variantes proposées
Ce dispositif est une adaptation de l'ex-dispositif d'essai de
flexion trois points et à appui carrée qu'on a
réalisé en ingéniorat. L'ex-dispositif est illustré
sur la figure IV.I
La proposition des variantes était faite sur la base
des exigences du cahier des charges. En plus de l'expérience
personnelle, on se réfère aux solutions déjà
existantes qu'on adaptera pour satisfaire notre besoin.
Afin de permettre un arrangement systématique des
grands ensembles du dispositif à réaliser, on a
récapitulé les différentes variantes et notions
supérieures suggérées dans le Tableau IV.I.
Pour ne pas rendre le mémoire très exhaustif,
le lecteur est référé à mon mémoire
d'ingéniorat [50] pour plus de détails sur les esquisses des
différentes variantes du tableau de combinaison ainsi que leurs
critiques.
Figure IV. 1: Dispositif d'essai de flexion trois points et
à appui carrée [50]
Notions supérieures
|
Variantes
|
1/ Lancement du projectile
|
1.1/ Propulseur mécanique à ressort 1.2/ Marteau
électromécanique
1.3/ Canon à air comprimé
1.3.1 / A Robinet à boisseau sphérique 1.3.2 / A
déclencheur à fil
1.3.3 / Assisté par électroaimant 1.3.4 /
Assisté par électroaimant 1.3.5 / A cliquet
1.4/ Propulseur à explosif
|
2/ Mesure de la propagation de l'onde de contrainte
|
2.1 / Jauge extensométriques de déformation 2.2 /
Capteur piézoélectrique
2.3 / Capteur piézorésistif
|
3/ Mesure de la vitesse d'impact
|
3.1 / Coupure de faisceaux lumineux 3.2 / Caméra
ultra-rapide
3.3 / Capteurs inductifs ou capacitifs
|
4/ Guidage des barres
|
4.1/ Ensembles de trois roulements déphasés
à 120° 4.2/ Douilles à billes
4.3/ Guidages en V
4.4/ Aéroglisseurs [2]
|
|
Tableau IV. 1: Tableau de combinaison
IV.I.5 Evaluation et décision
Le choix de la solution optimale parmi l'ensemble des variantes
proposées se fera par rapport à la liasse des critères
d'évaluation.
Après avoir étudié soigneusement les
solutions proposées en tenant compte des avantages et
inconvénients, on a opté pour la solution présentée
et discutée ci-après:
IV.I.5.1 Choix des barres
a) Matériau des barres:
Pour le composite PP- Alfa, la contrainte de rupture à
la traction de l'ordre de 10 MPa. Les barres devraient être
dimensionné pour mesurer le comportement dynamique, pas uniquement de ce
composite mais devrait servir à plusieurs matériaux qui ont le
même ordre de résistance.
Les barres de Hopkinson sont avant tout une mesure indirecte
de force (et donc de contrainte). On va donc dimensionner les barres pour
qu'elles mesurent des contraintes allant de 1 à 50 MPa:
ómin =1 MPa ó
max =50 MPa
ómin <óech <ó
max (4.1)
Les efforts que doivent mesurer les barres sont donc:
Sech ,min ó min <F
< Sech , maxómax (4.2)
Avec Sech ,min, Sech , max sont respectivement
les sections minimale et maximale d'un échantillon testé avec les
barres.
La section maximale sera la section de la barre:
Sech , max = Sb
Pour la section minimale on va prendre que c'est le
cinquième de la section de la barre :
S ech ,min = Sb /5
L'inéquation 4.2 est donc équivalente à:
ómin
5
F
< <ómax
Sb
Soit donc:
ó min
5
< b < (4.3)
ó ó max
Où ób est la contrainte qui
sera induite dans les barres.
Soit Eb le module d'Young de la barre,
l'inéquation 4.2 est maintenant équivalente à:
ómin
5
< Eb b < (4.4)
å ó max
Avec åb est la déformation qui
devrait être mesurée dans les barres.
Or la déformation dans les barres ne devrait pas
être ni trop petite pour quelle soit mesurable ni trop grande et dans ce
cas la barre dépassera sa limite élastique. Soit,
å min <å b
<åmax (4.5)
La limite maximale est donnée par la limite
élastique de la barre :
åmax = åb, elas
La limite minimale est celle des capteurs de
déformations, on peut prendre pour les jauges
å
5
= min 10- Des inéquations 4.4 et 4.5, nous obtenons un
système de deux inéquations:
ó min
5 å
Eb (4.6)
> min
Eb
Ainsi, on obtient un encadrement du module d'Young de la
barre:
ó max å
<(4.7)
max
ó max å b ,
elas
ó min
< <
E (4.8)
min
b 5å
Le choix des matériaux dépendra de
l'inéquation (4.8). On regarde l'aluminium, le
magnésium, et pour les matériaux viscoélastiques
le Nylon ou le PMMA. Le choix de la section de la barre
dépendra des sections de l'échantillon.
D'après l'inéquation 4.8, on aura:
50
|
< b <
E
|
20 GPa
|
åbelas ,
|
|
Le tableau ci-dessous récapitule les
propriétés mécaniques nécessaires pour faire
l'encadrement du module de Young de la barre:
Matériau
|
E [GPa]
|
åb , elas [%]
|
Re [MPa]
|
Encadrement de Eb
|
Disponibilité
|
Al
|
60-73
|
5-35
|
75-570
|
Non (Eb >20 GPa)
|
Oui
|
Mg
|
40-45
|
2-10
|
90-275
|
Non (Eb >20 GPa)
|
Oui
|
PMMA
|
3.3
|
2-10
|
80-115
|
1.25< Eb<20
|
Non
|
NYLON (PA 6)
|
3
|
90
|
85
|
0.263< Eb<20
|
Oui
|
|
Tableau IV.2: Propriétés des matériaux pour
le choix des barres [56, 57]
åe exprime la déformation
élastique. Pour le PMMA et le Nylon puisqu'ils ont un comportement
viscoélastique, on a pris uniquement la déformation au point de
rendement.
Le retour à zéro du capteur dépend des
déformations maximales appliquées. Suivant les
caractéristiques exigées, on ne devra faire travailler le
métal qu'à 1/5 ou même 1/10 de la limite élastique
à 0,2 % [58].
Si on prend: ómax = 10 MPa alors on
choisit des barres en aluminium.
b) Longueur des barres
Le choix d'une longueur convenable pour les barres exige que les
deux conditions ci- dessous soient satisfaites:
- Le rapport de longueur sur diamètre répond aux
exigences de la théorie de propagation unidimensionnelle
- La longueur de la barre est au moins deux fois celle de
l'impulsion compressive produite pendant l'impact.
La plupart des articles suggèrent que la barre aie un
rapport de longueur sur diamètre au moins de dix. La longueur de la
barre de pression affecte combien de déformation un spécimen peut
subir, puisque la déformation est liée à toute la
durée d'impulsion, qui est directement liée à la longueur
de la barre de pression. Pour pouvoir mesurer les impulsions incidente et
réfléchie indépendamment, la longueur de la barre doit
être supérieur à deux fois la longueur de l'impulsion
d'impact. Typiquement les barres de pression sont de 60 pouces ou plus grands
[60].
Les barres utilisées sont de diamètre 20 mm.
Pour tenir compte de l'encombrement maximal permis au cahier des charges
fonctionnel, on prend une longueur de 60' (1524 mm) pour la barre entrante.
Toutefois, une longueur de 1000 mm est suffisante pour capter l'onde
transmise.
IV.I.5.2 Propulsion du projectile
On a choisi le canon à air comprimé du fait
qu'il permet de développer des vitesses d'impact typiquement de 2.5 to
40 m/s. De plus, il est facile à réaliser par assemblage de
composants standard.
IV.I.5.2.1 Système de
déclenchement
Vu sa vitesse de réponse acceptable et la
possibilité d'être commandé par ordinateur, le canon
à air comprimé à déclenchement assisté par
électrovanne AURA 10073 a été jugée comme
étant le système de déclenchement le plus adéquat.
Le pilotage du dispositif (déclenchement et remise en position initiale
du projectile) est assuré par PC à l'aide du
programme BPHD par l'intermédiaire de la carte
d'interface de la figure 3 qu'on a conçu sous PCB 123.
Figure IV.2: Canon à air comprimé (Dessin
SolidWorks2007 SP2.2)
a) Commande d'un relais par un signal
logique
Le but est de commander un relais à l'aide d'une
sortie du port parallèle. On ne peut pas brancher directement le relais
sur cette sortie, car il consomme trop de courant. Il faut donc mettre un
transistor qui va servir d'interrupteur commandé
électriquement.
On va calculer la valeur de R. Notez que cette
résistance est obligatoire. En effet, la jonction base - émetteur
se comporte comme une diode. C'est à dire que Vbe_max = 0.7V environ.
Sans cette résistance, on forcerait Vbe à 5V, ce qui aurait pour
effet de griller le transistor et/ou la sortie de la porte logique.
Voici le schéma que nous allons étudier.
+VCC=+5V
REL
REL
Ure l
D
R
T
Vce
UR
Ve
Masse
Figure IV.3: Commande d'un relais (Schéma Orcad)
Données
· T : transistor NPN, ß = 320, Vce_sat = 0.2V,
Vbe_sat = 0.7V, Vce_max = 30V.
· REL : relais, Rrel = 103 Ohms, relais prévu pour
être alimenté en 5V.
· D : diode de roue libre. Cette diode sert uniquement
à protéger le transistor lorsqu'on le bloque (supprime le pic de
tension du au relais).
· R : ce qu'on cherche.
· Vcc = +5V.
· Ve vaut 0 ou 5V. Lorsque Ve = 0, on veut que le relais
ne soit pas alimenté (soit Urel = 0), et lorsque Ve = 5V, on veut que le
relais soit alimenté (soit Urel = 5V environ).
Résolution du problème
Vérification pour Ve = 0
Si Ve = 0, alors Vbe = 0 et Ib = 0 (La jonction
base-émetteur est bloquée). Donc, le transistor est
bloqué.
Ic = Ie = 0 Urel = Rel x Ic = 103 x 0 = 0.
> On a bien obtenu ce qu'on voulait.
> Remarque, dans ce cas la, Vce = Vcc = 5V (C'est bien
inférieur à Vce_max).
Calcul de R pour Ve = 5V
Calcul de Ic
Vcc = Vce + Urel.
Or il faut que le transistor soit saturé. Donc, Vce =
Vce_sat. D'autre part, Urel = Rrel x Ic. Donc: Vcc = Vce_sat + Rrel x Ic.
Soit: Ic = (Vcc - Vce_sat) / Rrel = (5 - 0.2) / 103 = 0.047A.
Calcul de Ib_min
Ib_min = Ic / ß = 0.047 / 320 = 0,147mA.
On prend un coefficient de sécurité de 1.5 pour
être sur que le transistor sera bien saturé: Donc: Ib _sat =
Ib_min x 1.5 = 0,22mA.
Il faut se souvenir que la jonction base-émetteur se
comporte comme une diode. Ve = Ur + Vbe. Or Vbe = Vbe_sat = 0.7V (diode).
Ve = R x Ib _sat + Vbe_sat.
Soit: R = (Ve - Vbe_sat) / Ib_sat = (5 - 0.7) / 0.00022 = 19,5
K?. On prend : R= 15 K?.
Alors, on a donc réalisé un "interrupteur"
commandé électriquement.
Lorsque Ve = 0, le transistor est bloqué et le relais
n'est pas alimenté.
Lorsque Ve = 5V, Ib est un petit courant de commande qui laisse
passer un grand courant entre le colleteur et l'émetteur. Le relais est
alimenté.
IV.I.5.3 Instrumentation associée à BPHD et
acquisition des données
a) Choix du capteur
Il existe plusieurs types de jauges de déformation en
fonction de :
- l'environnement (température, allongement maximal,
nombre de cycles) ; - les conditions de mise en oeuvre (commodités de
collage et câblage) ;
- la nature physique de la structure (coefficient de dilatation
de la structure) ; - la nature géométrique de la structure
(dimensions et causes de contraintes) ;
- l'instrumentation (matériel à utiliser pour le
conditionnement, l'amplification
et l'acquisition des données.)
Nous avons choisi une jauge unidirectionnelle (Figure IV.4) de
marque Vishay® MicroMeasurement de type CEA - 13- 062WT- 350 dont les
caractéristiques étaient les suivantes [58] :
- CEA: jauges en constantan encapsulées dans du
polyamide, avec des sorties « intégrées »
plaquées de cuivre afin de souder directement les fils de liaison sans
passer par des cosses relais. « E » : trame nue sur support souple et
robuste de polyamide (usage général), « A » : trame en
alliage de constantan autocompensé en température ;
-13 : Nombre d'autocompensation en température
correspondant.
- 062 : Longueur de grille en 1/1000° de pouce (1 pouce =
0,0254 m) ; - WT : Géométrie de la grille ;
- 350 : Résistance en ohms de la jauge ;
- Facteur de jauge : 2,14.
Figure IV.4: Jauge de déformation de type
unidirectionnelle (Vishay micro measurement).
En plus des
déformation (CEA
face externe de la b
formations,
critères ci - dessus,
notre choix est porté sur l -1 3-062W
T -350) car elles ne posent pas
éromètres p
iézoélectriques et
piézorésistifs.
détriment des accél
La jauge de
est primor d
déformat ion est
collée sur la
collage sein du
iale pour l a qualité d' enregistrement des dé
es jauges
extensométriques de un problème
de fixation au
arre. Cette étape de elle est
réalisée au
laboratoire LMNM.
s en aluminium est fait à l'aide
du cyanoacrylate car
Selon l'instruction de service de la jauge
une des colles suivantes M-bond 200, M
.
b) Collage des jauges
e collage
l'aide de l'
Ldes jauges sur les
barre on n'a pas trouvé la colle
adéquate sur le marché.
CEA-13-062WT-350, le collage se fait à
Bond AE 10/15, GA-2, M-Bond
600 ou M-Bond 610
Figure IV.5: jauge
CEA-13
collée sur la barre du
dispo
-062 WT-3 50
sitif BPHD
L e collage se fait en
conformité avec l e catalogue A-1 10-1
-F [59] de micro measure ment comme indiqué sur la
figure IV.6.
A n de la surface
près préparatio
et utilisation des produits
spéciaux, la mise en
oeuvre, l'emploi de la colle M200 est rapide
et simple.
|
Positionner la jauge avec
l'adhésif
|
Appliquer le catalyseur sur la
jauge
|
Asur la structure ppliquer la colle
|
|
|
Installer la jauge en pressant
avec le pouce
|
|
Enlever l'adhésif recouvrant la jauge
|
Fi gure IV.6: Etapes de co llage d'une jauge à l'aide de
M 2 00
c) Pont d'extensométrie
Pour notre
pont car on travaille dans
un laboratoire compensation thermique. La
jauge (Rg) e
e montag
L e de la jauge donc
de
capteur no us avons c hoisi
de n' utiliser qu' une jauge
montée en
or le mon tage en de mi de
pont est meilleu r st collée s
ur la généra trice de la
barre (Figur e
en quart d e pont de Wheatstone
permet de mesurer la
déformatio n la barre d
ans le sens longitudina
l.
quart de
pour la IV.5). (ìm/m)
Figure IV.7: Montage 1/4 de pont
de Wheatstone
valeurs des résistance s, si la
L'équilibrage du pont
est obtenu, en fonction des
condition ci-après est
satisfaite :
~
Rg R3
(4.9)
R1
R2
Avant de f aire un essa
i, il faut éq uilibrer le p
ont en jouan t sur la val eur de la ré sistance variabl
e R3 pour s atisfaire la
condition p récédente.
t quelque s
er un rapp o
e à mém
ation son t
férentiels d
s les moy e
ion à base DD (Naval à annuler
'instrume ntation
urs instanc
|
es, les signa ux enregis trés par les
|
d) Amplificateur d
ans plusi
D e
a mplitude, typiqueme n
s millivolt s peut don n
scilloscop e numériq u
ificateur d'instrumen t
faible quelque dans l'o
préampl problèmes
liés aux
signaux di f
'on n'a p a
u fait qu
D
l'amplificateur
d'instrumentat
développé et
certifié à NSWC
quatrième étage de
LM837 se rt
jauges de déformation
ont une millivolts [22]. Essayer de traiter
un signal de rt signal-bruit très bas puisque le bruit
électronique oire est sûr de
contribuer au signal. Ainsi, des
généralement utilisés
pour ai der à allé ger les e faible grandeur.
ns pour acheter un
préamplificateur, on a
réalisé de LM837 de la figure IV.8. Le
préamplific ateur est Surface Warfare
Center Dahlgren Division) [22]. Le la
dérive de zéro (offset).
Figure IV.8: Schéma Orcad du préamplificateur
modifi é à NSWCDD [22] Le gain du
préamplific ateur est donné par :
G = (1 +
|
R2) (R4 2 R1) R3)
|
(4.10)
|
IV.I.5.4 Calcul d e la vitesse d'impact
On utilise un système
de mesure à coupure de
faisceaux lumineux
réalisé par un étudiant
fin de cycle. Pour mener à
bien notre travail, on a
modélisé le système
propul seur. La
vitesse d'impact en fonction
de la pression d'alimentation est
donné e par un code de
simulati on sous
MATLAB(Annexe A).
IV.I.6 Schéma technique du dispo sitif
Le schéma technique
du dispositif à barre de pression
d'Hopkinson divisée (BPHD) est illustré sur la
figure IV.9
Figure IV.9: Dispositif à barre de pression d'Hopkin son
divisée (BPHD)
IV.I.7 Principe de fonctionnement
D'abord, l'étalonnage du dispositif BPHD est
nécessaire pour l'installation d'un nouvel essai, ou s'il y a un
changement des barres, ou un changement des jauges de contrainte montées
là-dessus. La contrainte mesurée par les jauges de contrainte
devrait représenter les états corrects de
déformation/contrainte dans la barre. Un essai d'étalonnage
éliminera ainsi tout effet de petit désalignement des jauges, ou
l'effet des adhésifs employés pour coller les jauges sur la
surface de la barre. Deux essais différents sont habituellement
réalisés: Le projectile percute la barre entrante et la barre
sortante séparément "des barres à part "; et le projectile
percute les deux barres couplées en absence du spécimen " barre
ensemble". Le premier essai détermine les facteurs de correction de la
déformation. Le deuxième détermine le facteur de
transmission de la barre ou le facteur de correction de la contrainte.
Ensuite, les faces du spécimen doivent être
polies pour qu'elles soient bien parallèles. Ainsi, On intercale le
spécimen entre la barre entrante et la barre sortante tout en lubrifiant
les interfaces barres/spécimen pour minimiser les frottements aux
interfaces. En fonction de la vitesse d'impact désirée, on
règle la pression d'alimentation du compresseur. Après avoir
entré les grandeurs physiques et géométriques de
l'échantillon ainsi que les paramètres d'essai au programme BPHD,
on lance le projectile directement à l'aide du programme BPHD par le
biais de la carte d'interface illustrée sur la figure IV. 13. Ainsi le
projectile lancé percute la barre entrante qui sollicite le
spécimen en compression contre la barre sortante. Les signaux des ondes
incidente, réfléchie et transmise seront captés par les
jauges collées sur les deux barres. Le conditionnement se fait en un
quart de pont de Wheatstone; l'amplification du signal se fait par le circuit
de la figure IV.8. D'emblée, les signaux amplifiés des jauges
sont mémorisés et visualisés sur un oscilloscope
numérique à mémoire Philips PM3356- 100Méch/s pour
savoir leur ordre de grandeur. Ensuite, on utilise la carte d'interface
"PCL818HG" pour acquérir les signaux sur PC. La PCL818HG s'enfiche sur
le port ISA (8 bits) et les nouveaux PC ne comporte pas ce port. Donc, on
était obligé à faire l'acquisition sur un Pentium II.
Ensuite, on exporte les fichiers des données de la PCL8 18HG à un
ordinateur plus performant (P IV: 3GHZ/512MO/80GO/32bit) pour les traiter
à l'aide du programme BPHD modifié.
Le programme SHPB est élaboré dans sa version
originale anglaise en VC++ sous Windows 95 par CHRISTOPHER [2]. On a traduit le
programme en français sous le nom BPHD. Il est rendu plus convivial avec
sa nouvelle interface au quelle, on a ajouté les options
de la commande du dispositif par PC. Ainsi, le
SHPB est rendu compatible avec Windows XP.
Figure IV.10: Spécimen
intercalé entre deux
aluminium (606 1)
en PA6 Figure IV. 11:
Vues d'un sp écimen en
barres en Nylon (PA6)
|