2. 8. Autres substances et hormones:
2. 8. 1. La leptine:
Hormone sécrétée par le tissu adipeux,
agit par l'intermédiaire de récepteurs disséminés
dans l'organisme (65). Chez les ovins ces récepteurs
spécifiques existent dans l'hypothalamus et l'hypophyse
(28), (67). Son rôle est d'informer
l'organisme sur le niveau de ses réserves lipidiques
(10), dans la satiété, l'équilibre
énergétique et la thermorégulation. Elle tient une place
centrale dans le développement et la régulation de la
reproduction. Dans l'hypothalamus, elle règle la sécrétion
pulsatile de la LHRH, dans l'hypophyse elle module la sécrétion
des gonadotrophines ; elle agirait aussi directement
sur les gonades. Elle contribue largement au contrôle de
l'ovulation, informant l'axe
hypotha
pour me
e
Figure 7 : Hypothèses sur des boucles
de régulation par lesquelles la leptine pourrait moduler la fonction
de reproduction (65).
2. 8. 2. L'hormone lactogène placentaire
(OPL):
L'hormone lactogène placentaire (oPL: Ovine Placental
Lactogenic Hormone) appelée aussi hormone chorionique somatomammotrope
ovine (oCS) est sécrétée par le trophoblaste dès
l'apparition des cellules mono et binucléées à partir du
16ème ou 17ème jour de gestation. Elle est
déversée dans la circulation maternelle à partir du
40e-50e jours de gestation (31),
(39) et intervient dans le développement du foetus et dans
l'activité des glandes mammaires (31),
(32), (39).
2. 8. 3. La noradrénaline:
C'est une neurohormone (26). Elle peut
stimuler la synthèse de la mélatonine par l'intermédiaire
de récepteurs adrénergiques (16) et pourrait
être impliquée dans l'établissement du
rétrocontrôle négatif de la sécrétion de LH
par l'oestradiol lors de l'exposition à des jours longs.
2. 8. 4. Acides aminés excitateurs:
Les acides aminés excitateurs tels que les acides
aspartique et glutamique causent une libération massive de LH quand
l'activité gonadotrope est inhibée par le photopériode. A
l'opposé, la libération de LH induite par ces acides
aminés est faible ou inexistante quand l'activité gonadotrope est
élevée (25), (56).
2. 8. 5. Les hormones thyroïdiennes:
Des brebis thyroïdectomies ne montrent plus de variations
saisonnières d'activité sexuelle ou de sécrétion de
LH. L'administration de T4 (Thyrosine) annule les effets de la
thyroïdectomie en rétablissant l'inhibition de la
sécrétion de LH au moment normal de la fin de la saison sexuelle.
Le mécanisme intime n'est pas encore élucidé
(25), (56).
2. 8. 6. Hormone (ou protéine) spécifique
de la gestation:
Elles sont synthétisées très tôt
par les cellules binucléées du trophoblaste du placenta
(24), (31), (39). Elles sont
détectées dés le 15ème jour pour la PSPB
(Pregnancy Specific Protein B) (24) ou le
22ème jour pour la PAG (Pregnancy Associated Glycoprotein)
après la fécondation (24),
(31), (39).
2. 8. 7. La prostaglandine:
La PgF2á de faible poids moléculaire (environ
300 Daltons) n'est pas un stéroïde, mais un dérivé de
l'acide arachidonique. Elle est sécrétée par
l'utérus, en réponse aux pulses d'oestradiol provenant de
l'ovaire, lors de la lutéolyse. Elle est responsable de la disparition
du corps jaune à la fin du cycle, si la femelle n'est pas gestante
(54).
2. 8. 8. L'oestradiol 175:
L'oestradiol 175 et d'autres oestrogènes ainsi que la
progestérone sont également sécrétés par
l'unité foeto-placentaire (54).
4fiRE:
i! à
firl'
. ,
|