REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET
POPULAIRE
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE MENTOURI CONSTANTINE FACULTE DES SCIENCES
DE L'INGENIEUR DEPARTEMENT DE GENIE MECANIQUE
N° d'ordre :
/Mag/2006.
Série :
/GM/2006
MEMOIRE
Présenté pour l'Obtention du
Diplôme de Magister En Génie Mécanique
OPTION:
Thermo-Fluides
Par : GHITI NADJIB
Soutenu le: /.... .. /
Devant le jury composé de :
Président . · Mr NEMOUCHI
Professeur Université Mentouri Constantine
Rapporteur . · Mr K . TALBI M.C
Université Mentouri Constantine
Examinateurs . · Mr. KADJA Prof.
Université Mentouri Constantine
Mr I. BENISSAAD M.C Université Mentouri
Constantine
Remerciements
,Ce travail a été réalisé au
Département de Génie mécanique université de
Constantine à distance pendant deux ans dans le cadre d'une travail de
recherche en magister option Thermofluides. Je saisis l'occasion de remercier
tous les enseignants du département de Génie Mécanique et
en particulier l'équipe du LEAP pour leurs soutiens et formation.
Je tiens tout d'abord à remercier très
chaleureusement Le Docteur Talbi Kamel Durant ces deux ans, il m'a fait
partager toute sa compétence, son savoir et ses nombreuses idées,
avec confiance. Cette confiance, associée à son soutien et
à sa gentillesse a été un enrichissement incroyable, et
pas seulement scientifique. Ce travail a donc été un réel
plaisir grâce à lui.
J'exprime ma profonde reconnaissance à Monsieur le
Professeur ZOUBIR NEMOUCHI qui a bien voulu m'honorer en acceptant
d'être le président de jury.
Je suis extrêmement sensible à l'honneur que me
font Messieurs : Le Professeur KADJA MAHFOUD et Le Chef de
département ISMAIL BENISSAAD, Maître de Conférences
à l'université de Constantine, en acceptant de participer
à cette mémoire de magister.
Je voudrais remercier vivement ma famille et plus
spécialement mes parents Hassnaoui et Yamouna pour leur soutien durant
toutes mes études. Mes frères Nabil, Driss, Amir, J'associe
également à ces remerciements tous les autres membres de ma
famille.
i
Sommaire
Chapitre I
1-1) Introduction 1
1-2) Domaine d'étude .....3
1-3) Recherche bibliographie 7
1-4) But du travail 14
1-4-1) Objectif du présent travail 14
1-4-1) Présentation du contenu de la thèse 15
Chapitre II
2-1) Introduction 16
2-2) Données expérimentales 16
2-3) Equations de transport 18
2-3-1) Equation de continuité 18
2-3-2) Equations de quantité de mouvement (de Navier
Stokes) 18
2.4) Moyennes .18
2-4-1) La moyenne d'ensemble 18
2-4-2) La moyenne temporelle .19
2-5) Les équations de Reynolds ..19
2-5-1) Décomposition statistique 19
2-5-2) Règles de Reynolds ..19 2-5-3) Les tensions de
Reynolds 20
2-5-4) Equations de transport aux tensions de Reynolds 20
2-6) Bilan aux tensions de Reynolds 21
2-6-1) terme de production .21
2-6-2) Taux de dissipation visqueuse 22
2-6-3) Corrélation pression-taux de déformation
22
2-6-4) terme de transport diffusif ..23
2-7) Modèle (k-å) 24
2-7-1) Concept de Boussinesq 24
2-7-2) Equation modélisée de k .25
2-7-3) Equation modélisée de å 25
|
Sommaire
|
|
|
2-7-4) Calages des constantes
|
....26
|
2-8) Modèle k-å modifié
|
26
|
2-8-1) Conditions aux limites
|
27
|
2-8-2 ) Traitement à la paroi
|
.32
|
2.9) Méthode numérique
|
33
|
2-9-1) Maillage
|
33
|
Chapitre III
I PARTIE UN
3) Discussion des résultats
|
35
|
3-1) Les contours de vitesse
|
35
|
3-1-1) Contours de vitesse tangentielle, axiale et radiale
|
...36
|
3-1-2) contours de vitesse résultante
|
38
|
3-2) Contours de pression
|
...41
|
3-3) Champ de l'énergie cinétique turbulente et
intensité de turbulence
|
42
|
3-4) Visualisation des vecteurs vitesse tangentielle au fond du
cyclone C
|
43
|
3-5) Profils de pression et vitesses à une station z =200
mm sous le conduit de sortie .........
|
45
|
3-5-1) Profils de pression
|
...45
|
3-6) Profils de pression et vitesse à la station Z = 741
mm sous le conduit de sortie
dans la partie conique
|
.50
|
II PARTIE DEUX Influence de la profondeur de conduit de sortie du
cyclone A sur l'écoulement
|
54
|
3-6) Optimisation de la longueur du conduit de sortie
|
55
|
3-6-1) Comparaison des pressions statiques dans les trois cas du
cyclone A
|
...55
|
3-6-2) Contours des vitesses moyennes
|
56
|
3-6-3) Composantes de vitesse moyenne : Station à z = 200
(mm) sous
le conduit de sortie
|
60
|
a) vitesse moyenne axiale
|
.60
|
b) vitesse moyenne radiale
|
61
|
|
c) vitesse moyenne tangentielle
|
61
|
3-6-4) Pression statique
|
63
|
|
II
|
Sommaire
3-6) Profils de pression et vitesse à z = 741 (mm) dans la
partie conique 64
III PARTIE TROIS Comparaison entre les modèles RNG
K-å et le modèle RSM
appliquée à la géométrie A 66
3-7-1) Contours des vitesses .69
3-7-2) Champ de l'énergie cinétique turbulente
69
3-7-2-1) Contraintes de Reynolds Normales et tangentielles 74
a) Station z = 200 mm sous le conduit de sortie 74
b) Station à z = 750 mm dans la partie conique 74
3-7-2-2) Contours de contraintes de Reynolds 75
5-8) Conclusions 78
Sommaire
Sommaire des figures
Chapitre I
Figure (1-1) Cyclone classique et notations associées
2
Figure (1-2) Schéma de principe de la séparation
des particules 2
Figure (1-3) Définie le cyclone A 5
Figure (1-4) Définie le cyclone B, présentant un
obstacle de piégeage 5
Figure (1-4b) cyclone B .6
Figure (1-5) cyclone C avec une rallonge
cylindrique ..6
Chapitre II
Figure (2-1) régime d'écoulement dans une
canalisation 17
Figure (2-2) Enregistrement de vitesse en régime turbulent
17
Figure (2-3) Différentes régions dans une couche
limite sur une paroi plan 29
Figure-(2.4) Exemples de mailles utilisées en volumes
finis par Fluent 33
Chapitre III
Figure-(3I-1) maillage des trois géométries 35
Figure-(3I-2) contours des vitesse tangentielle (m/s
géométries : A (gauche),
B (milieu) et : C 36
Figure-(3I-3) Vitesse axiale (m/s) géométries : A
(gauche), B (milieu) et C .37
Figure-(3I-4) Vitesse radiale (m/s) géométries : A
(gauche), B (milieu) et C 38
Figure-(3I-5): Vitesse résultats (m/s)
géométries : A (gauche), B (milieu) et C ...39 Figure-(3I-6):
Vecteurs vitesse résultats (m/s) composantes : radiale, axiale,
tangentielle à
l'entrée ...40
Figure-(3I-7) Pression statique (m/s) géométries :
A (gauche), B (milieu) et C .41 Figure-(3I-8) Energie cinétique
turbulente (m2/s2) géométries : A (gauche),
B (milieu) et C 42
Figure-(3I-9) Intensité turbulente (%)
géométries : A (gauche), B (milieu) et C .43
Sommaire
Figure-(3I-10a): Vecteurs de vitesse tangentielle (m/s) dans la
partie inférieure de la
géométrie C 44 Figure (3I-10b) : Vecteurs de
vitesse tangentielle d'après l'expérimentale de S Obermair
et al (2001) pour le cyclone C 44
Figure-(3I-11) Pression statique pour les cyclones A, B et C sous
le conduit
de sortie à z = 200 mm 45
Figure-(3I-12) Vitesse résultante pour les cyclones A, B
et C sous le conduit
de sortie à z = 200 mm 46
Figure-(3I-13) Vitesse axiale pour les cyclones A, B et C sous le
conduit
de sortie à z = 200 mm 46
Figure-(3I-14) Vitesse radiale pour les cyclones A, B et C sous
le conduit
de sortie à z = 200 mm 47
Figure-(3I-15) Vitesse tangentielle pour les cyclones A,B et C
sous le conduit
de sortie à z = 200 mm ....47
Figure-(3I-16) pression statique dans la partie conique sous le
conduit
de sortie à z = 741 (mm) 50
Figure-(3I-17) Vitesse résultante dans la partie conique
sous le conduit
de sortie à z = 741 (mm) 51
Figure-(3I-18) Vitesse axiale dans la partie conique sous le
conduit
de sortie à z = 741 (mm) 52
Figure-(3I-19) Vitesse radiale dans la partie conique sous le
conduit
de sortie à z = 741 (mm) 53
Figure-(3I-20) Vitesse tangentielle dans la partie conique sous
le conduit
de sortie à z = 741 (mm) 53
Figure-(3II- 1) Pression statique (Pa) dans les
géométries A1 (gauche),
A2 (droite) 55
Figure-(3II-2) contours de la vitesse axiale (m/s) dans les
géométries A1 (gauche),
A2 ( droite) .57 Figure-(3II-3) Contours de la vitesse
radiale (m/s) dans les géométries A1 (gauche),
A2(droite).Ventrée=1 2.5m/s 58 Figure-(3II-4) contours
de la vitesse tangentielle (m/s) dans les
géométries A1 et A2 58
Figure-(3II-5) contours de l'énergie cinétique
turbulente (m2/s2) dans les
géométries A1 (gauche), A2 (droite) .59
Sommaire
Figure-(3II-6) Contours de l'intensité turbulente (?) dans
les géométries
A1 (gauche) et A2 (droite) 59
Figure-(3II-7) vitesse axiale (m/s) à z = 200 (mm) sous le
conduit de sortie ...60
Figure-(3II-8) vitesse radiale (m/s) à z = 200 (mm) sous
le conduit de sortie 61
Figure-(3II-9) vitesse axiale (m/s) à z = 200 (mm) sous le
conduit de sortie .62
Figure-(3II- 10) Résultante de vitesse (m/s) à z =
200 (mm) sous le conduit de sortie 63
Figure-(3II-1 1) Pression statique (Pa) à z = 200 (mm)
sous le conduit de sortie ...64
Figure-(3II-12) pression statique (Pa) ....64
Figure-(3II-13) vitesse résultante des cyclone A, A1 et A2
à la station z = 741mm 65
Figure-(3III-1) Contours de la pression statique obtenus par le
modèle RSM 67
Figure-(3III-2) Contours de la vitesse axiale obtenus par le
modèle RSM 67
Figure-(3III-3) Contours de la vitesse radiale 68
Figure-(3III-4) Contours de la vitesse tangentielle (m/s) 68
Figure-(3III-5) énergie cinétique turbulente
..67
Figure-(3III-6) Pression statique à z = sous le conduit de
sortie .70
Figure-(3III-7) vitesse résultante (m/s) 71
Figure-(3III-8) vitesse axiale (m/s) 71
Figure-(3III-9) vitesse radiale à z = 200 mm sous le
conduit de sortie 71
Figure-(3 III-10) vitesse tangentielle (m/s) à z = 200 mm
sous le conduit de sortie 72
Figure-(3III-1 1) contrainte de Reynolds (m\+(2)/s\+(2)) à
z = 200 mm 73
Figure-(3III-12) Contraintes de Reynolds dans la partie conique
de la géométrie A .....73
Figure-(3III-13) contours des contraintes normales de Reynolds
....76
Figure-(3III-14) Contou
Résumé
On présente dans cette mémoire
l'étude de l'effet de la variation de la géométrie sur
l'écoulement turbulent d'air dans un cyclone en utilisent deux
modèles numériques, le premier modèle basé sur la
dissipation de l'énergie cinétique par viscosité (K
å), ainsi que le deuxième modèle basé sur la
résolution des équations a contraintes de Reynolds (RSM), pour
cela on a diviser cet recherche à trois parties :
Etude de l'effet de variation de la sortie
inférieur du cyclone, on a fixé un corps conique devant la sortie
de la géométrie (B), après on a remplacer le corps
précédente par un tube cylindrique (C), après on a fait
une comparaison dans la différences de pression on a constater que la
géométrie (C) est meilleur point de vue rendement
d'écoulement d'air.
Etude de l'effet de longueur du conduit de sortie
supérieur de l'air frais, par l'utilisation de trois longueurs
différentes, on a trouvé que la longueur originale (A) le
meilleur.
Etude de l'écoulement turbulente de l'air
dans la géométrie (A) à l'aide des deux modèles
précédents on a constater que le modèle (K å) donne
des bons résultats en terme du temps de calcule pour les nombres des
variables réduits.
Summary
We present in this memory the study of the effect of
the variation of geometry on the turbulent flow of air in a cyclone use of them
two digital models, the first model based on the dissipation of the kinetic
energy by viscosity (K å), as well as the second model based on the
resolution of the stress equations of Reynolds (RSM), for that one has to
divide this research with three parts:
Study of the effect of variation of the exit
inferior of the cyclone, one fixed a conical body in front of the exit of the
geometry (B), after one has to replace the body the preceding one by a
cylindrical tube (C), after one made a comparison in the differences in
pressure one has to note that the geometry (C) is better output point of view
of flow of air.
Study of the effect length of the higher outflow
tube of exit of the cleaning air, by the use three different lengths, one found
that the original length (A) is the best.
Study of the turbulent flow of the air in the
geometry (A) using the two preceding models one has to note that the model (K
å) gives good results in term of the time computing for the reduced
numbers of the variables.
Nomenclature
Nomenclature
Re nombre de Reynolds
Ui (i=1,2,3) vitesse instantanée, (m/s)
Ui (i=1,2,3) Vitesse moyenne, (m/s)
u 'i(i= 1,2,3) vitesse de fluctuation, (m/s)
P Pression, (N /m2 )
p' fluctuation de pression, (N/m2)
k énergie cinétique de turbulence,
(m2/s2)
uiu j tensions de Reynolds,
(m2/s2)
' '
L échelle de longueur des grosses structures de
turbulence, (m)
R rayon du cyclone
ds diamètre du conduit de sortie, (mm)
D : diamètre du cyclone, (mm)
H hauteur du cyclone, (mm)
S hauteur d'enfoncement du conduit de sortie du cyclone, (mm)
a,b longueur et largeur respectivement de la section
d'entrée, (mm)
yp,xk distances des noeuds prés de la paroi
Pk taux de dissipation de l'énergie cinétique de
turbulence
rt rayon limite entre les deux vortex
r rayon ( mm)
Ur vitesse de frottement ( égale à rp
p)
Sij tenseur de déformation
S norme du tendeur Sij
ij,k,l,m,n : indication des composantes
Cu, CE1 , CE2 , CE3 : constante du modèle standard et le
modèle RNG k- E
Symboles Grecs :
E taux de dissipation de la turbulence,
(m2/s3)
u viscosité dynamique, (kg/ms)
y viscosité cinématique, (m2/s)
p masse volumique, (kg/m3)
ut viscosité turbulente, (kg/ms)
ít viscosité cinématique,
(m2/s)
Cu, å1,å2, constantes du modèle de
turbulence
ók nombre de Prandtl associé à
l'énergie cinétique de turbulence
óå nombre de Prandtl associé au taux de
dissipation
äij symbole de kronecker
constante du vortex libre
ôp contrainte la paroi
â constante du modèle RNG k- å
ç0 constante du modèle RNG k- å
1-1) Introduction :
Le principe de fonctionnement d'un cyclone est basé sur
l'effet de la force centrifuge engendrée par un mouvement tangentiel
d'un fluide à l'entrée du cyclone. Les particules
emportées par le fluide se retrouvent éjectées vers les
parois extérieures puis collectées dans la partie conique
inférieure. Le fluide lui s'échappe dans le cylindre
intérieur appelé aussi conduit de sortie en haut de l'appareil.
Ce dispositif séparateur est simple par sa géométrie et sa
construction, peu coûteux et sans éléments en mouvement et
qui ne nécessite pas beaucoup de maintenance.
Beaucoup de produits industriels et naturels gazeux ou solides
se trouvent mélangés, et pour les séparer on a besoin d'un
mécanisme de séparation. Le premier appareil destiné
à cette opération fût le cyclone depuis la fin du
siècle dernier. L'idée est simple, on impose au fluide une
entrée tangentielle ou axiale (aidé par un organe) lui permettant
de projeter et de séparer les particules polluantes solides ou gazeuses
vers la paroi extérieure, où elle glissent vers le bas de
l'appareil, tandis que le gaz purifié est éjecté à
travers le conduit de sortie en haut de l'appareil. Les diverses contraintes
environnementales, l'évolution des moyens de productions et l'obligation
des résultats en matière d'hygiène, de santé
publique et de protection du travail imposent aujourd'hui à l'industrie
de maîtriser en terme de pollution aussi bien les effluents gazeux qu'il
rejette que l'air ambiant dans l'atelier. Ces contraintes ont poussé les
scientifiques et les industriels à s'investir dans ce domaine, ce qui a
élargi le domaine des cyclones dans plusieurs secteurs d'applications.
On peut citer par exemple :
- l'industrie alimentaire
- l'industrie mécanique (cimenterie, hydrocarbures,...)
- l'industrie chimique
- la fonderie (filtration de l'air, piégeage du fer,
...)
- l'industrie de traitement des déchets
- la Dépollution des sols.
- la Biotechnologie et la biomasse
Les cyclones par leur simplicité de fabrication ont des a
touts :
*) La mise en oeuvre est simple et les coûts
d'investissement et de maintenance réduits.
*) La gamme des débits traités est grande : des
cyclones échantillonneurs aux cyclones industriels, le débit
volumique peut varier de moins d'1 m3/h jusqu'à 30.000
m3/h.
*) des fluides très chargés peuvent être
traités, jusqu'à plusieurs kilogrammes de poussière par
mètre cube d'air dans des cyclones destinés au cimenterie, de
diamètre allant de 4 à 6 mètres.
*) les cyclones peuvent travailler à température
élevée (jusqu'au 2000 K) et à haute pression
(jusqu'à 100 bars)
Le principal facteur du cyclone est de prévoir ses
performances (perte de charge, efficacité, nature de
l'écoulement,...) et de le dimensionner. Pour résoudre ce
problème, de nombreuses études proposent des modèles de
turbulence pour bien comprendre la nature de l'écoulement
aérodynamique qui est très complexe. Ceci a conduit à
offrir une grande variété de formes de cyclones, qui sont autant
d'essais d'optimisation aux réponses à une application
spécifique. Nous donnerons un exemple d'un cyclone conventionnel
à entrée tangentielle, schématisé sur la figure
(1-1,1-2).
Figure-(1-1) Cyclone classique et Figure- (1-2) Schéma de
principe de la
notations associées séparation des particules
Géométries
|
A
|
B
|
C
|
A1
|
A2
|
H
|
950
|
950
|
950
|
950
|
950
|
h
|
500
|
500
|
500
|
500
|
500
|
D
|
400
|
400
|
400
|
400
|
400
|
ds
|
150
|
150
|
150
|
150
|
150
|
A
|
175
|
175
|
175
|
175
|
175
|
B
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
Dch
|
296
|
296
|
296
|
296
|
296
|
Hch
|
296
|
296
|
296
|
296
|
296
|
ö
|
180
|
180
|
180
|
180
|
180
|
L*
|
*****
|
*****
|
500
|
*****
|
*****
|
* La longueur de prolongement de la conduite cylindrique (C).
Tableau 1-1 : Dimensions des cyclones.
Plusieurs méthodes numériques sont alors
nées et ont contribuées à l'étude de plusieurs
phénomènes physiques que se soit industriel ou théorique.
Parmi, l'outil numérique le plus utilisé actuellement qui trouve
beaucoup d'applications dans le domaine industriel quelques soit la
complexité, on trouve le code commercial « FLUENT ». En effet,
les codes actuels de simulation s'adaptent très bien avec les
géométries complexes en utilisant un maillage non
structuré quelconque pour remédier aux problèmes de
frontières irrégulières ou aux formes un peu
particulières. Cette opportunité a permit l'élaboration de
plusieurs contributions récentes s'intéressants au champs
tridimensionnel complet de l'aérodynamique dans les cyclones. Parmi ces
travaux, certains s'intéressent aux trajectoires des particules pour
déterminer ce qu'on appel le diamètre de coupure pour lequel le
cyclone devient inefficace H.Yochida (1996). D'autres donnent plus d'importance
à l'aérodynamique du fluide sans injections de particules pour
étudier les phénomènes complexes qui ont lieu dans
différentes parties d'un cyclone pouvant, ainsi, remédier au
problème essentiel des cyclones qui est la perte de charge très
importante M. Slack (2003), comme la forme géométrique a son
influence sur l'efficacité de séparation des particules. Nous
sommes aller vers l'étude suivante.
1-2) Domaine d'étude
Dans ce travail, on va présenter trois configurations
géométriques différentes. Ces trois
géométries (A, B et C) sont constituées par un même
corps cylindrique dans lequel est monté le conduit de sortie et une
partie conique similaire. Les deux cyclones (A et B) sont identiques la
différence se trouvent seulement dans la partie
récupérateur où on implante un élément
parallèle à l'axe du cyclone qui piège les particules dans
ce dernier (voir figure-(1-4b).
On remarque, dans la première que le fond est une
cuvette de forme cylindrique. Cette figure présente la forme la plus
courante des cyclones utilisées dans l'industrie. L'entrée
tangentielle
imprime au fluide chargé un mouvement de
révolution autour de l'axe. Le fluide, en écoulement de type
tourbillonnaire non entretenu, descend dans l'espace annulaire puis dans le
cône où se fait le retournement et, toujours en rotation, remonte
dans le conduit de sortie. Le cylindre est prolongé par un cône
(ou partie appelé aussi par un terme technique le trémie) vers le
bas duquel sont évacués les poussières captées. Le
conduit de sortie de l'air et les poussières fines est un conduit
coaxial au cylindre. L'écoulement après le parcourt de l'espace
libre trouve une zone de séparation qui peut-être
schématisé par deux vortex comme l'indique la figure (1-2). Nous
verrons plus loin que l'écoulement est très complexe, est peut
être gérer par:
- un vortex annulaire descendant (appelé aussi par
d'autres auteurs mouvement irrotationnel)
- un vortex central ascendant (mouvement rotationnel)
Du fait de la rotation, les particules présentes dans
le gaz sont soumises à une force centrifuge. Elles sont projetées
vers les parois du cyclone le long duquel elles descendent vers le
récupérateur. Dans la partie conique (ou trémie), le
mouvement de rotation est accéléré et la distance des
particules à la paroi est réduite.
Par contre, le cyclone B son fond est identique au cyclone A,
la seule différence se situe dans la cuvette du fond du cyclone,
où on rajoute dans cette partie un élément en plus (voir
figure-(1-4a et 1-4b)) qui sert pour le piégeage des particules dans
cette zone. Par la suite la conception du cyclone C est bien différente
aux deux autres, par sa partie inférieur à partir du cône,
on prolonge ce dernier par un tube cylindre pour canaliser l'écoulement
jusqu'à la cuvette.
Figure-(1-3) définie le cyclone A
Figure-(1-4) définie le cyclone B, présentant un
obstacle de piégeage
Figure-(1-5) cyclone C avec une rallonge
cylindrique
1-3) Recherches bibliographies :
Yoshida. H (1996) a mené des
études expérimentales et numériques sur
l'efficacité de filtration d'un cyclone conventionnel et d'un cyclone
modifié. Ce dernier comporte dans la partie basse de
récupération des particules un cône
déplaçable verticalement qui empêche le retour vers le haut
des particules. Il est aussi caractérisé par une entrée en
spirale (virole) dans le plan perpendiculaire à l'axe. L'étude
numérique tridimensionnelle confirme le résultat
expérimental que l'efficacité de filtration obtenue par le
modèle proposé est meilleure que celle du cyclone conventionnel.
Le modèle de turbulence k-å appliqué à
l'écoulement en question qui a été utilisé en
conjonction avec le schéma numérique Quick s'est
avéré performant.
Slack et al. (2003) ont
présenté un développement d'une interface pour
améliorer l'utilisation du logiciel Fluent par des utilisateurs non
experts. L'article décrit un outil automatisé qui permet à
l'ingénieur d'effectuer des simulations sur les cyclones permettant
ainsi des conceptions plus rapides et moins coûteuses.
Bruno Reinhardt et al (1997)
Parallèlement à l'étude expérimentale faite par fil
à chaud, une étude numérique a été
menée à travers le développement de calcul, nommé
CYCLOP « fruit d'une collaboration européenne »qui
dérive du code FLUENT. Ce code développé se base
essentiellement sur la méthode des volumes finis, qui permet d
étudier des écoulements turbulents, visqueux, incompressibles,
bidimensionnels et axisymétrique grâce à l'utilisation
d'une condition de symétrie. L'Algorithme SIMPLE est utilisé pour
la résolution du système composé des équations de
Navier-Stokes et de fermeture K-å ou RSM. La simulation a
été testée sur des cyclones de 400 et 800 mm de
diamètre. Par la suite, l'auteur a utilisé une modification du
modèle de turbulence pour prendre correctement en compte l'effet
d'échelle sur le développement du vortex. Dans son travail, il
conclu que les profils de la vitesse tangentielle, adimensionnée par la
vitesse moyenne d'entrée, et du taux de turbulence, en fonction du
rayon, adimensionné par le rayon du cyclone, sont pratiquement confondus
et indépendants de la vitesse moyenne d'entrée pour les deux
configurations. Dans la région du vortex forcé, la simulation est
conforme avec l'expérimental, par contre dans le noyau du vortex (lieu
de rencontre des deux vortex), en utilisant les équations de N-S avec
les deux équations de fermetures K et å, les écoulements
dans les deux cyclones homothétiques, sont
en parfaite similitude, expérimentalement, les conclusions
sont totalement différentes. Le modèle de turbulence pour ce cas
doit-être changé d'après l'auteur.
Romualdo L et al (1999) Parmi les
différentes théories existantes pour prédire
l'efficacité de collection des cyclones, on montre que la théorie
de diffusivité de Mothes et Loffler (1988) donne le meilleur calage des
courbes d'efficacité observées. Toutefois, le manque de
connaissances sur la dépendance du coefficient de dispersion turbulente
des particules en fonction de la géométrie du cyclone, des
conditions de fonctionnement et de la taille des particules a
empêché jusqu'à présent l'application de cette
théorie à des fins de prédiction ou d'amélioration
de la conception des cyclones. Dans ce travail, on applique cette
théorie à des fins de prédiction, en recourant à
une relation empirique pour le coefficient de dispersion turbulente des
particules. La relation proposée s'appuie sur une analogie avec la
dispersion turbulente en lits garnis et s'exprime sous forme d'une
corrélation faisant intervenir les nombres de Peclet et de Reynolds,
radiaux de particules. Des cyclones à écoulement inverse à
l'échelle de laboratoire ayant des géométries non
encore publiées ont été construits afin de tester
l'applicabilité de la relation proposée. La théorie de
Mothes et Loffler (1988), lorsqu'elle est couplée aux estimations de
coefficients de dispersion turbulente proposées, est un outil puissant
pour prédire l'efficacité de collection des cyclones, sauf si on
recourt à des outils de simulation de la dynamique des fluides.
Li Xiaodong et al (2003) Du point de vue de
l'influence de la structure de turbulence, cet article présente une
analyse élémentaire de l'interaction entre une particule et une
phase gazeuses. Les effets de la structure de turbulence et l'épaisseur
de la couche limite sur l'efficacité de séparation dans un
séparateur cyclonique ont été étudiés. Les
effets de la force de Saffman sur la trajectoire de particules sont
également analysés. Les résultats indiquent que
l'efficacité de séparation diminue avec une augmentation de
l'intensité de turbulence et augmente avec une diminution de
l'épaisseur de la couche limite. La force de Saffman peut augmenter la
séparation de petites particules et peut également raccourcir
leur temps de séjour dans le cyclone.
L'incrément de la turbulence laisse les particules entrer
dans la zone où la vitesse axiale de
la phase gazeuse est ascendante qui donne une bonne explication
pourquoi l'efficacité de séparation des petites particules est
diminue relativement avec l'augmentation de l'intensité de
turbulence. Les résultats prouvent que l'efficacité
augmente avec une diminution de l'épaisseur de la couche limite pour les
particules de diamètre <30 micm.
Brennan. M.S (2003) Dans cet article
l'écoulement turbulent dans un séparateur cyclonique est
étudié avec la simulation des grand échelles (LES)
basée sur une méthode d'élément spectral (de
Fourier) on coordonnés cylindriques (SEM) En utilisant le modèle
de sous maille de smagorinsky dans sa formulation standard et dynamique. Dans
cette étude la partie inférieure est fermée car l'objectif
principal de cette étude est d'étudier l'écoulement
monophasé, qui est censé à partir du haut du cyclone. La
grande vitesse d'agitation produit des difficultés pour les
modèles statistiques simples de turbulence utilisés dans les
équations de Navier stocks (RSM) comme Le modèle K-e qui encore
est largement répandu pour la conception dans l'industrie. Pour le
tenseur linéaire des contraintes les corrélations dans ces
modèles échouent souvent en présence de la courbure des
lignes de courant accompagnée d'agitation. Cet échec de ces
modèles provoque souvent des profils de vitesse d'agitation typiques de
la rotation d'un solide. RANS d'autre part utilise des modèles de paroi
à pour dévier la couche limite, mais ne peut pas distinguer la
phase de transition ver la turbulence. Ceci a encouragé le
développement des approches hybrides telles que la simulation des
échelles détacher-(DES, spalart et al, (1997), pour les
résultats obtenus par RANS indiquent des faits de traction. Est d'abord
que ce modèle simple échoue à Capturer la distribution
correcte de vitesse de swirl et prévoit la vitesse axiale totalement
incorrecte La distribution qui semblent ne pas être influencés par
les conditions d'entré jusqu'à un degré semblable comme
les résultats de DES. Les résultats du cyclone par LES indiquent
le succès dans la prévision.
Richard Caetano et al (2003) Ce travail
consiste à modéliser l'efficacité de filtration du
système d'épuration Aireco. Cet échangeur épurateur
se compose d'un corps cyclonique et de nappes de serpentins
réfrigérés provoquant la condensation de la vapeur d'eau
contenue dans le gaz pollué traité. Dans ce modèle, il se
base sur deux cas de prédictions différents qui sont : *
L'impaction inertielle qui intervient quant les particules transportées
par l'air sont piégée
sur les serpentins en aval de l'entrée du fait de leur
inertie. Les particules sont incapables de suivre la courbure des lignes de
courant du fluide contournant le serpentin,
* Le piégeage des particules résiduelles par
centrifugation comme dans un cyclone classique. Ces dernières
provoquent la condensation de la vapeur d'eau contenu dans le gaz pollué
traité. Pour augmenter l'efficacité du système, au lieu
de considérer la pulvérisation de brouillards
d'eau dans l'écoulement gazeux comme il est parfois
pratiqué, les auteurs proposent la condensation de l'air humide dans le
corps même du cyclone. L'intérêt est de diminuer l'effluent
liquide en grande quantité produit sur la pulvérisation qu'il
faut ensuite traiter. Malgré, la complexité de la
géométrie originale, les propriétés
d'épuration du système sont décrites d'une manière
simple et satisfaisante avec une incertitude relative de l'ordre de 5%.
Cependant, cette approche globale est spécifique à cette
configuration et donc manque d'universalité. En plus, elle
nécessite la connaissance a priori de l'aérodynamique dans le
cyclone.
Stefan Schmidt (2003) Dans cet article
l'écoulement turbulent dans le cyclone est étudié en
utilisant la simulation des grandes échelles (LES) basée sur les
coordonnés cylindriques en utilisant la méthode des
éléments spectrales de Fourier (SEM) avec le modèle de
sous mailles de Smagorinesky dans sa forme standard et la formulation
dynamique. Les résultats montrent qu'il y a une différence dans
le modèle numérique et les résultats expérimentaux.
Le système de coordonnées cylindriques utilisé dans le
calcul par la méthode de Fourier (SMM) requises une
périodicité dans la direction azimutal et il n'est pas capable de
modéliser l'écoulement de paroi sur laquelle les profiles de
vitesses sont interpolés.
Souzaa. F. J, et al (2004) La contribution
actuelle vise à simuler un écoulement par le modèle LES
(Large Eddy Simulation) pour prévoir son comportement dans un
hydrocyclone fonctionnant sans noyau d'air (absence du core d'un cyclone
où zone centrale de dépression). Des équations
mathématiques régissantes l'écoulement ont
été résolues par une méthode « pas
fractionnement ou step method ». Cette approche exige que les grands
tourbillons anisotropes résolus directement tandis que les plus petits
tourbillons soient modelés. Le modèle de Smagorinsky est
employé principalement dans ce travail pour appuyer la consistance du
travail en question. Le grand avantage de ce modèle se situe dans sa
simplicité et la dépendance à l'égard d'une
constante seulement. L'auteur conclu que le résultat
numériquement obtenu est en bon accord avec les caractéristiques
principales du modèle de l'écoulement et conviennent
raisonnablement bien avec l`expérience, en suggérant que le
modèle LES représente une alternative numériquement
intéressante aux modèles classiques de turbulence lorsqu'ils sont
appliqués à la solution numérique des écoulements
dans les hydrocyclone.
L'accord entre les valeurs simulées et
expérimentales de la chute de pression est satisfaisant, l'auteur
espère que cette méthodologie actuelle sera employée dans
le proche futur comme outil pour l'étude, conception et optimisation des
hydrocyclones.
Obermain S. et al. (2001) ont effectué
des mesures par LDA de l'écoulement à l'intérieur de
différentes configurations de cyclone. Ils ont montré qu'en
changeant la géométrie du fond du cyclone, l'aérodynamique
résultante peut mener à une amélioration
appréciable de l'efficacité de filtration. En effet, pour le
cyclone conique classique les mesures montrent un vortex descendant le long des
parois et un deuxième vortex remontant au centre transportant les
particules vers le haut. Par contre, dans le cyclone qu'ils proposent où
on prolonge la conduite de sortie à section constante (tube cylindrique)
le piégeage de particules est bien capté dans cette
configuration. En effet, dans le tube cylindrique rajouté le vortex
ascendant traverse une région caractérisée par une grande
vitesse tangentielle et une faible intensité de turbulence. Les auteurs
concluent que cette dernière configuration améliore
l'efficacité de filtration par rapport à celle des cyclones
classiques.
Schmidt. St (2004) dans cet article l'auteur
étudie l'influence du tube de sortie avec ses différentes
configurations en longueur:
-a) tube de sortie : court, moyen, long et long centré
-b) tube de sortie : court courbé, long courbé et
long avec sortie horizontale vers l'atmosphère sur les
propriétés d'écoulement dans les cyclones en utilisant la
méthode de simulation DES (Detached Eddy Simulation). Les
résultats numériques obtenus à partir de
différentes formes employés du tube de sortie montrent bien qu'il
existe une influence importante sur le comportement d'écoulement dans le
cyclone. Ceci, par la présence des tourbillons oscillatoires dans la
région centrale de différents cyclones pour chaque cas (core, axe
du cyclone) réduisant sensiblement l'efficacité du cyclone comme
dispositif de séparation des particules. Il apparaît clairement
que pour le cas du tube court l'oscillation du noyau de vortex peut-être
clairement identifié en tant que région foncé serpentant
autour de la ligne centrale du cyclone. La ligne centrale de
l'écoulement pour le cas du tube court devient perturbée et non
axial. Par contre, pour les trois autres, elles ne le sont pas. En comparant
les résultats, il apparaît qu'à partir d'une certaine
longueur de tube, la forme de la géométrie n'a pas un impact fort
sur le comportement de l'écoulement dans le cyclone.
-a)
Jolius Gimbun et al (2001), Le présent
travail présente un calcul de simulation numérique par le
modèle RSM (Reynolds stress model) en utilisant un code commercial
FLUENT 6.1 d'un fluide dynamique pour prévoir et évaluer les
effets de la température et la vitesse d'admission sur la chute de
pression des cyclones de gaz. Dans cet article on examine aussi, la comparaison
de quatre modèles empiriques proposés par des hauteurs
cités dans sa bibliographie travaillants dans le domaine pour
prédire la chute de pression de la géométrie
considérée. L'auteur conclu que toutes les prévisions
avérées être satisfaisant une fois comparé avec les
données expérimentales présentées. Les simulations
de CFD prévoient d'une façon excellente la chute de pression de
cyclone sous différentes températures et vitesses à
l'admission avec un modèle empirique de déviation maximum de 3%
des données expérimentales. Le code Fluent rapporte aussi avec le
modèle RNG-K-å prévoit des prévisions raisonnables.
La chute de pression de cyclone peut-être récrite comme fonction
de la vitesse à l'entrée du cyclone. En conclusion, le
modèle RSM s'adapte parfaitement avec le modèle empiriques de
Lapple (1951) par contre le modèle de Dirgo (1985) est un peut
dévié par rapport au modèle numérique RSM.
Talbi. K (2004), Pour bien comprendre le
phénomène d'écoulement de séparation des particules
du fluide d'entraînement sous le conduit de sortie de l'air, une
étude expérimentale de l'écoulement turbulent
tridimensionnel dans un cyclone est présentée. Des mesures des
vitesses moyennes et des intensités de la turbulence axiales et
tangentielles ont été effectuées par LDA. Le dispositif
expérimental LDA a été monté de sorte que des
traversées radiales puissent être faites en différents
angles de la géométrie cylindrique du cyclone et en
différentes stations axiales. Un phénomène très
important est remarqué sous le conduit, est que, les courants descendant
et ascendant sont séparés par une surface qui se situe
pratiquement sur le prolongement du conduit central. L'existence d'un vortex
quasi-forcé au centre et d'un vortex quasi-libre l'entourant est
confirmée. Puis l'auteur de l'article confirme encore qu'il existe une
la surface fictive entre les deux types de vortex peut être clairement
définie comme l'ensemble de points d'intersection de la droite de pente
+1 (LnUt en fonction de Lnr) dans le vortex quasi-forcé et de la droite
de pente - 1 ( LnUt en fonction de Lnr) dans le vortex quasi -libre.
Kharoua. N (2005), la présente
contribution concerne l'étude de l'influence du maillage et des
schémas de discrétisation sur la solution numérique de
l'écoulement tridimensionnel turbulent dans un cyclone
dépoussiéreur (séparateur par effet
cyclone).
L'intérêt de l'étude de
l'aérodynamique dans les cyclones est d'optimiser leur fonctionnement,
c'est-à-dire d'augmenter leur efficacité de filtration, tout en
minimisant l'énergie consommée pour générer
l'écoulement de l'air qui est due à la chute de pression
importante entre l'entrée et la sortie du séparateur.
Des résultats, concernant la caractérisation du
champ aérodynamique dans un cyclone dépoussiéreur, ont
été obtenus par l'intermédiaire du code FLUENT.
Pour vérifier la consistance de son travail il a pris
comme références les résultats publiés par Slack
(2003) obtenus par le même code. Ce travail représente une
modélisation d'un cyclone avec un maillage hexaédrique et
plusieurs modèles de turbulence. Les résultats ont
été validés par des résultats expérimentaux
publiés par Boysan et al (1986).
Zhao et al (1999) ont étudiés
l'écoulement dans un cyclone par deux méthodes. La
première utilise le code commercial Fluent 3.03. L'écoulement est
considéré tridimensionnel donc non axisymétrique. Il est
tenu compte de l'effet de la turbulence par le modèle ASM. La
deuxième approche, développée par les auteurs, est
analytique. Une solution exacte a été donnée de
l'équation de la fonction de courant pour l'écoulement permanent
axisymétrique non- visqueux dans la zone conique du cyclone. Les
résultats du cyclone ont été comparés avec les
données expérimentales de Boysan et al (1982) et de Kelsall D.F.
(1992). Les résultats numériques, analytiques et
expérimentaux sont en bon accord. Cependant, il a été
trouvé que les conditions à l'entrée notamment la vitesse
moyenne et les contraintes de Reynolds ont une forte influence sur le
comportement de l'écoulement à l'intérieur du cyclone.
Noriler. D et al (2004). Dans ce travail, un
nouvel appareil mécanique pour améliorer l'écoulement du
gaz dans les cyclones, en réduisant la perte de charge, est
présenté et discuté. Ce comportement a lieu à cause
des effets d'introduction du phénomène de cassage du «
swirling » à l'entrée d'un tube qui canalise
l'écoulement vers le centre, l'appareil se compose d'un tube ayant deux
entrées de gaz, dans un « flux spiral » qui produit une
réduction brusque importante de la vitesse tangentielle, responsable
pour pratiquement de 80% de la perte de charge dans les cyclones. A son tour,
Cette réduction de perte de charge casse le « swirling », et
à cause de ça, les particules solides tendent à se
déplacer plus rapidement vers la paroi, ce qui augmente le rendement de
dépôts. Comme résultat de ce
phénomène, la performance globale des cyclones
est augmentée. Les simulations numériques faites à 3-D,
transitoire, asymétrique et anisotrope de turbulence à l'aide des
équations différentielles des contraintes pour les
géométries standards de 0.3 m de diamètre de Lapple (1951)
et Stairmand (1951), montre une réduction des pertes de charge de 20% et
un décalage du maximum de la vitesse tangentielle vers la paroi. Toutes
les expériences numériques ont été menées
à l'aide d'un code CFD commercial 3D montrant une stabilité
numérique et de bons taux de convergence à l'aide des
schémas d'interpolation d'ordre élevé, SIMPLEC pour le
couplage pression-vitesse et d'autres propriétés
numériques.
Fuping Qian et al (2006). L'article à
pour but d'étudier la partie de l'écoulement des gaz dans le
récupérateur ( casier) pour différents formes de cyclones,
cyclone conventionnel et une variante de cyclones avec des tubes
prolongés rattachés. Le modèle des contraintes de Reynolds
a été utilisé pour prédire les champs
d'écoulement des cyclones conventionnels et modifiés, de la
vitesse axiale et de l'énergie cinétique turbulente ont
été présentés ; et les débits
d'écoulement descendant au récupérateur des trois cyclones
sont comparés. Les performances de séparation de ces cyclones
sont testées. Le résultat indique que la vitesse tangentielle, la
vitesse axiale et l'énergie cinétique turbulente dans le
récupérateur subissent une grande diminution lorsque le tube
vertical a une longueur de 0.5 m. Par ailleurs, le tube vertical
prolongé augmente l'espace de séparation des poussières.
Le débit descendant vers le récupérateur du cyclone
prolongé diminue par rapport au cyclone conventionnel. Les
résultats expérimentaux montrent que le tube vertical
prolongé peut améliorer le rendement de séparation par un
accroissement léger de la perte de charge.
Cependant, pour un tube encore plus long, le rendement de
séparation est légèrement diminué. Ainsi, il y'a
une longueur optimale du tube pour un cyclone donné.
1-4) But du travail :
1.4-1) Objectif du présent travail :
Ce travail traite par simulation l'aérodynamique d'un
écoulement tridimensionnel turbulent par deux modèles de trois
configurations géométriques différentes (A, B et C).
essentiellement au fond des cyclones. On présente aussi une variante
d'étude de la longueur d'implantation du conduit de sortie du cyclone A
(s) (voir figure 1-1) à fin de voir son l'influence sur
l'écoulement.
La seconde partie traite la simulation numérique de
l'écoulement tridimensionnel considérée. Cette
dernière est basée sur l'utilisation de deux modèles
mathématiques de turbulence à savoir, le modèle
RNG-(k-å) et le modèle des contraintes de Reynolds appelé
aussi, modèle (RSM). Cette analyse de simulation numérique, est
traitée par un logiciel commercial « Fluent », disponible au
laboratoire de mécanique de Constantine (par convention entre la maison
Fluent et L'IGM de Constantine).
1.4-2) Présentation du contenu de la thèse
:
Le présent travail comprend trois chapitres qui sont :
a) Chapitre un : introduction et étude bibliographique
b) Chapitre deux : formulation mathématique
c) Chapitre trois : résultats et discussions
Le chapitre un décrit l'importance des cyclones et leur
vaste utilisation industrielle, suivie d'une étude bibliographique des
travaux effectués par d'autres auteurs dans le domaine au cours des
années précédentes, finaliser par l'objectif des grandes
lignes de cette thèse.
Le chapitre deux est réservé aux formulations
mathématiques, où, on expose les équations
mathématiques régissant les phénomènes
d'écoulement turbulent dans la configuration en question. Deux
modèles mathématiques de turbulence sont présentés,
à savoir, le modèle RNG-(k-å) et le modèle RSM
(Reynolds Stress Models).
Le troisième chapitre est consacré aux
résultats et discussions. L'exploitation des deux modèles de
turbulences par une simulation numérique appliquées aux trois
cyclones (A, B et C) fourni par le logiciel « FLUENT », nous
permettra de visualiser l'écoulement. Les résultats obtenus
seront discutés. Certains résultats numériques seront
confrontés à d'autres résultats expérimentaux.
A la fin, on termine ce travail par une conclusion
générale et la contribution apportée par l'étude en
question.
Formulation mathématique
2-1) Introduction :
La plupart des écoulements d'importance pratique
existent en régime turbulent. Divers méthodes sont alors
appliquées aux écoulements turbulents et correspondent à
différents niveaux de description ayant chacun leurs performances et
leurs limitations spécifiques. Parmi la variété des
modèles de turbulence et des approches possibles, l'utilisation sera
souvent amenée à effectuer un choix dicté le plus souvent
par la nature du problème physique à résoudre et les
réponses recherchées. Dans le présent travail, nous allons
tenter d'appliquer deux modèles connus dans le domaine de turbulence qui
sont le modèle (RANS-k-å) et le modèle aux tensions de
Reynolds appelé aussi modèle (RSM) pour l'étude de
l'écoulement tridimensionnelle turbulent dans un cyclone
séparateur. Ce dernier, donne une description plus réaliste des
phénomènes d'interaction turbulente en suivant l'évolution
de chaque paramètre turbulent par des équations de transport.
2-2) Données expérimentales :
Nous savons d'avance que le comportement de
l'écoulement est de nature turbulent dans la plupart des cyclones
industriels. Essayons alors, de décrire la turbulence vue par Reynolds,
elle consiste à observer l'écoulement d'un liquide dans un tube
transparent dont la paroi intérieure est peu rugueuse. Le tube est
alimenté par un réservoir à niveau constant, pour
visualiser la nature de l'écoulement, on y introduit un colorant liquide
au moyen d'une pipette fine placée à l'entrée du tube,
aussi rigoureusement que possible dans l'axe de celui-ci :
Régime laminaire : pour des vitesses faibles, le filet
coloré issu de la pipette est parfaitement rectiligne jusqu'à la
sortie du tube. On n'observe aucun mélange entre le colorant et le
liquide (écoulement doux)
Régime turbulent : A partir d'une certaine valeur de la
vitesse U, le filet coloré se met à onduler et s'épaissit
progressivement vers l'aval de l'écoulement. Lorsqu'on augmente encore
la vitesse, les ondulations s'amplifie et il apparaît en aval une zone de
mélange ou le colorant se disperse totalement dans
l'écoulement.
Ecoulement laminaire
U
Ecoulement turbulent
Figure (2-1)- régime d'écoulement dans une
canalisation
Plaçons, maintenant par exemple dans
l'écoulement une sonde fixe mesurant la composante locale
instantanée Ut de la vitesse, et supposons que les conditions aux
limites soient stationnaires. Un enregistrement de Ut en fonction du temps
présentera l'aspect schématisé sur la figure (2-2) : des
oscillations irrégulières, mais qui se produisent autour d'une
valeur moyenne U de Ut.
Ut
u'(+)
.t t+T
Figure (2-2)-Enregistrement de vitesse en
régime turbulent
Plus précisément, si l'on calcule entre deux
instant t et t +T la fonction :
U 1 (2-1)
= ? Utdt
t
On constate que sa valeur est indépendante de t et de T,
pourvu que l'intervalle [t, t+T] contienne un assez grand nombre
d'évènements. Par contre, en modifiant les conditions aux
limites de telle sorte que l'écoulement devienne
laminaire, l'enregistrement de Ut sera pratiquement une droite Ut = U = cte.
NB : les mêmes constatations pourraient être faites
en mesurant les autres composantes instantanées Vt et Wt de la vitesse,
la température ou pression.
2-3) Equations de transport :
Dans ce chapitre, on se limite aux équations valables
pour un fluide incompressible Newtonien (air). Afin, d'expliciter clairement
chaque terme, on exprimera les équations dans un système de
coordonnées cartésien. Les équations qui régissent
l'écoulement sont :
2-3-1) Equation de continuité :
? ñ (2-1)
?
+ ( ) = 0
ñ U i
?
2-3-2) Equations de quantité de mouvement (de
Navier Stokes):
La loi de conservation de quantité de mouvement
traduite par les équations de Navier Stokes exprime tout simplement la
loi fondamentale de la dynamique pour un fluide Newtonien. Les équations
de quantité de mouvement écrites suivants xi (i =1, 2,3) sont
:
forced inertie
' 6 44 7 44 8
|
force appliquées
6 444 7 444 8
|
? U ? U 1 ? P ? ? U
i i i
+ U + ( )
= - í
j
t ? x ñ ? x x ? x
? j
j i j
2.4) Moyennes
2-4-1) La moyenne d'ensemble :
On réalise N expériences indépendantes
portant sur le même écoulement.
On enregistre à la iième
expérience la valeur d'une même quantité à la
même position et
au bout du même temps, soit( , )
f ( i ) x t .
La moyenne d'ensemble de la quantité f à
la position x et l'instant t est définie par :
1
f x t ( , )
( , ) ( ) (2-3)
= ? f i x t N i
2-4-2) La moyenne temporelle :
La moyenne temporelle est définie pour une seule
expérience, à une seule position, l'écoulement
étant stationnaire sur le temps t.
t
? U x dt i ( )
j
0
t? 8
|
|
1 t
|
t
|
(2-4)
|
P
|
lim
|
|
? P dt
.
0
|
|
t? 8
2-5) Les équations de Reynolds
2-5-1) Décomposition statistique
Pour résoudre ce système une approche
statistique est utilisée. Les grandeurs caractéristiques
instantanées de l'écoulement turbulent seront
décomposées selon les règles de Reynolds comme suit : le
premier représente le mouvement moyen et le second le mouvement
fluctuant, soient :
Ui U i u i u
= + =
, ' 0
(2-5a)
En général, la quantité f(x,t) est
décomposée en deux parties distinctes
f est la partie moyenne (d'ensemble) (2-5b)
f ' est la partie fluctuante
Remarque : la partie fluctuante est centrée 0.
f ' = ( 0
u ' = , voir figure-(2-2))
2-5-2) Règles de Reynolds
En utilisant les règles dites "règles de Reynolds",
Hinze (1975) et qui sont les suivantes:
fö f .ö
f ö . f . ö + f
'ö ' , f ö ' ' (nouvelle variable du
problème)
? x ? x
2-5-3) Les tensions de Reynolds :
Le formalisme des règles de Reynolds conduit en prenant la
moyenne de chaque équation aux équations de Reynolds.
? ? 1 ? ? ?
( ' ) ( ' ) ( ' )
U u U u
+ + + U u
+ = - ( ' ) ( ( '
P p
+ + í U u
+
i j i i
j i i
? t ? x ñ ? x ? x
x
?
j i j i
On moyenne ensuite ces équations et après
réarrangement, on retrouve l'équation de continuité et
celles de Navier-Stokes moyennées.
0 , (équation du champ moyen) (2-8)
|
' '
|
|
Les termes
|
ui uj donnent naissance aux tensions de Reynolds. Ils
proviennent de la non
|
linéarité des équations de Navier Stokes
et s'interprètent comme des contraintes. Le système (2-7) et
(2-8) comporte plus d'inconnues que d'équations, c'est un système
ouvert. Le problème qui se pose à ce stade est le problème
de fermeture. On a 4 équations au total dont 3 pour la quantité
de mouvement et 1 pour la continuité mais le nombre d'inconnues est
maintenant égal à 10 ! (U i
,i= 1,2,3,p et6u' i u' j ) ;
d'où la nécessité de la modélisation des
équations de Reynolds. Pour cela, beaucoup de chercheurs se sont
investis dans le domaine et plusieurs contributions de modèles de
résolution ont été proposées. Parmi ces
modèles on peut citer deux modèles les plus utilisés qui
sont le modèle (k-å) et le modèle des contraintes de
Reynolds (appelé aussi RSM).
Le tenseur de Reynolds est alors défini par la matrice
suivante :
?u u u u u u ' ' ' ' ' ' ? 1 1 1 2 1 3
? ? Rij ñ
= -u u u u u u (2-10)
? 2 1 2 2 2 3
' ' ' ' ' ' ?
? ' ' ' ' ' ' ?
?u u u u u u 3 1 3 2 3 3 ? 2-5-4)
Equations de transport aux tensions de Reynolds :
Les équations utilisées sont les équations
(2-6) et (2-7) dans lesquelles on a introduit la décomposition de
Reynolds. Reprenons l'équation de quantité de mouvement :
Ce terme ne fait intervenir que le gradient de vitesse moyenne et
le tenseur de Reynolds qui sont les inconnues principales du
problème.
2-6-2) Taux de dissipation visqueuse :
2
Ce terme de dissipation est pris égal à , ,
åäi j où å est le taux de
dissipation de l'énergie
3
cinétique de turbulence. La viscosité du fluide
dissipe l'énergie de turbulence en agissant sur les plus petits
tourbillons (échelle Kolmogorov) dont le comportement est en moyenne
isotrope. On en déduit que, de manière approchée, les taux
de dissipation des contraintes
normales u'i 2 sont égaux entre eux et que ceux
des contraintes u' i u' j avec i?j sont nuls.
2-6-3) Corrélation pression-taux de
déformation :
p ' u ' ' ? ? ? u ? , ñ
(2-13c) i j ? = ?? + ?? i j x
?
? ? x j i ?
Il contribue à un échange entre les composantes (
2
u 1 ' , u ' , u ' ) sans modifier
leur
2 2
2 3
somme et, pour cette raison, on dit qu'il s'agit d'un terme de
redistribution.
Ce terme se compose de deux parties d'après Rodi (1980) ou
Schiestel (1993) on a :
öij , 1 : étant engendré par des
interactions purement turbulentes, öij , 2 par des interactions
entre
turbulence et gradient de vitesse moyenne, sont
généralement modélisés séparément,
d'après la proposition de Rotta (1961) :
å 2 ?
ö 3
ij C i j ä ij
, 1 1 ' '
= - ? u u - k
?? ?? , où C1= 1.5 ; ce terme favorise le retour à
l'isotropie. En fait, il
k
est proportionnel à l'anisotropie de la turbulence. Il
est positif (donc une source) dans
2
l'équation de 2
ui ' si 2
ui '< k
3
|
2
. Il est négatif (donc un puits) si 2
ui ' > k
3
|
. C'est en fait un
|
terme qui tend à redistribuer l'énergie turbulente
entre les composantes normales 2
ui ' .
La deuxième partie est modélisée
d'après Launder et Rodi (1975) :
ö ij = - ã ? P i j - 3
ä ij P
, 2 , ; avec ã = 0.6
?? ??
Ce terme est aussi redistributif car sa trace est nulle.
öij , 2 traduisant une interaction entre la turbulence et les
gradients de vitesse moyenne, est analogue à öij , 1 : il
est proportionnel à
l'anisotropie du taux de production de u' i u'
j .
Pour tenir compte de l'effet de la paroi sur la turbulence le
terme de corrélation pression-taux déformation utilisé
dans le logiciel Fluent est supposé égal à :
Où öij , w est appelé terme
de réflection de la paroi, il est responsable de l'amortissement de la
contrainte normale prés de la paroi et perpendiculaire à
celle-ci. Il est modélisé comme suit :
2 , 2 , 2
( ö ä ö
km k m ij ij j k
n n n n
- -
2
Où C'1= 0.5, C'2= 0.3, nk est la composante xk du vecteur
unitaire normal à la paroi, yp est la distance normale à la
paroi, Cl C u 4 / ê , où C u 0 . 09
et ê
= 3 = est la constante de Von Karman
égale à 0.4187.
2-6-4) terme de transport diffusif :
Le deuxième terme (diffusion de u' i u'
j par interaction moléculaire) est négligeable aux
grands nombres de Reynolds. Aussi, le troisième terme
diffusif par la fluctuation de pression est considéré
négligé dans la plupart des travaux disponibles dans la
littérature. Pour la triple corrélation des fluctuations de
vitesse, Daly et Harlow (1970) ont proposé la relation suivante :
Les indices ijk ne présentent aucune symétrie. Shir
(1973) a apporté une expression plus simplifiée en employant un
coefficient de transport isotrope :
u u u
' ' '
i j k
k u u
2 ' '
? i j
å ?xk
2-7) Modèle (k-å) :
C'est un modèle à deux équations de
transport pour deux paramètres de turbulence proposé par Jones et
Launder (1972) qui se base sur le concept de Boussinesq (1877) utilisant
l'analogie entre l'échange de quantité de mouvement par
interaction moléculaire à l'échelle microscopique
(contraintes visqueuses) et l'échange de quantité de mouvement
par la turbulence à l'échelle macroscopique (contraintes de
Reynolds).
2-7-1) Concept de Boussinesq :
? U ' ' ?
? ? U 2
' ' -
j
i
- =
u u í ? + ? k ä (2-14)
i j t ij
? ? x ?x ? 3
j i
? ?
L'idée du modèle k-å est que l'on peut
construire à partir de ces quantités une « viscosité
turbulente propre à l'écoulement », où la
viscosité turbulente est donnée par la relation suivante :
í t = Cu (k2
å ) ; (2-15)
Avec u t =í t ñ viscosité
dynamique turbulente
L'expérience montre que cette relation est bien
vérifiée pour des écoulements à grand nombre de
Reynolds à condition d'avoir une turbulence homogène.
Cu : est un coefficient sans dimension qui doit
être évalué expérimentalement
k : est l'énergie cinétique de turbulence
défini par :
1 2
1
' 2= u + u + u
( ' ' '
2 2
i 1 2 3
2 2
å : Le taux de dissipation de l'énergie
cinétique turbulente k donné par la relation suivante :
Ce terme de dissipation qui apparaît dans
l'équation de l'énergie cinétique de turbulence
reste à déterminer. L'échelle typique de longueur des
grosses structures de la turbulence L est
3
déduite de : k / L
å = .
2
2-7-2) Equation modélisée de k :
L'équation modélisée de l'énergie
cinétique de turbulence s'écrit sous la forme semiempirique
suivante :
? k ? U ? U ? U ?
í í ? k
i j
= + + + -
j t ( ) (( ) )
i t
í å
? x ? x ? x ? x x
? ó ?
ó
j j i j j k L k t j
x
? ? ?? ?
1
|
? ? ? ? ?? ? ? ? ? ? ? ? ?? ?
2 3
|
? ??
4
|
Les termes de l'équation (2-16) sont
dénommés comme suit :
- 1) représente le taux de variation de l'énergie
cinétique k
- 2) représente le transport par diffusion de
l'énergie cinétique
- 3) représente la production par cisaillement de
l'énergie cinétique turbulente
- 4) représente la dissipation de l'énergie
cinétique turbulente k
2-7-3) Equation modélisée de
å :
La forme modélisée de l'équation de
transport du taux de dissipation de l'énergie cinétique
s'exprime
? ? ? í å å
? 2
å å å
? U U U ? ? í ?
( ) ( )
i i i t
+ U = í
C + + ? + ? - C
j å 1 t å 2
t ? x k ? x ? x ? x x
x
? ? ? ? k (2-18)
j j j j j L
ó
? å å
, ,
ó t j ?
les termes (a, b, c et d) de l'équation (4-17) sont :
- a) représente le taux de variation de å.
- b) représente le taux de production (source) de
å.
- c) représente le transport par diffusion de la
dissipation de l'énergie turbulente.
- d) représente la dissipation (puits) de å.
Ces deux équations donnent k et å qui permettent
à leur tour de calculer la viscosité turbulente ut.. Connaissant
ut , on peut déduire le tenseur des contraintes de Reynolds.
Les termes diffusifs sont du type gradient. óå
, L et óå , tétant les nombres de
Prandtl laminaire
et turbulent associés à å. En effet, les
sources et puits de k sont multipliés par k
å pour
corriger l'unité et des constantes sont injectées
et ajustées empiriquement pour satisfaire des conditions
d'écoulements turbulents de base.
2-7-4) Calages des constantes :
Pour rendre le système d'équations
opérationnel on adopte les constantes standards du modèle
donné par Launder et Spalding (1974). Elles sont réunies dans le
tableau suivant :
Cu
|
Cå1
|
Cå2
|
ók
|
ók , t
|
óå
|
óå , t
|
0.09
|
1.44
|
1.92
|
1
|
1
|
1
|
1.25
|
Tableau 2-1: Coéficients du modèle K,å
.
Il est à noter que le modèle k-å tel que
présenté ici, applicable aux écoulements à nombre
de Reynolds élevé, ne peut-être utilisé dans des
régions à faible nombre de Reynolds.
2-8) Modèle de k-å modifié
:
Le modèle RNG K- Epsilon est construit en utilisant une
technique statistique (nommé théorie du groupe de renormalisation
(renormalisation groupe theory en anglais). Supposons qu'on puisse
représenter un écoulement turbulente par un ensemble discret de
modes de Fourier bornés supérieurement par k0 qui se
trouve dans le domaine dissipatif (k0 kD). On
coupe alors le domaine spectral en deux parties en introduisant
un nombre de modes de Fourier k1 légèrement
inférieur à k0 et on s'intéresse aux mouvement
associés au domaine
spectral k1<k<k0. Comme on se
trouve dans le domaine dissipatif, l'équation de Navier Stokes
peut être linéarisée et le comportement de
ces modes est exprimé en fonction de celui des modes de l'intervalle
0<k<k1.
On écrit alors l'équation gouvernant
l'évolution des modes 0<k<k1 en utilisant la
solution précédente. On a alors une équation où
n'intervient que la bande spectrale 0<k<k1. On
peut réitérer la procédure pour un nouvel intervalle
0<k<k2. On élimine ainsi toute la bande
spectrale contenant les petites échelles. A chaque
itération, on renormalise en quelque sorte la viscosité, puisque
l'effet de l'élimination d'une bande est d'augmenter la dissipation
« vue » par la bande restante. Le principe de la méthode est
donc relativement simple mais malheureusement sa mise en oeuvre est
extrêmement difficile.
2-8-1 Conditions aux limites :
Avant la discussion sur les modifications du modèle
standard k-c et son récent version du groupe de
Renormalisation ( Yakhot et Orszag (1986), il serait utile de
récapituler les exigences du modèle k-c :
- la turbulence est presque homogène
- les distributions spectrales des quantités turbulentes
sont semblables
- la diffusion est du type gradient avec des nombres de Prandtl
effectifs constants - nombre de Reynolds élevés
Puisque les paramètres des modèles ne sont pas
vraiment universels mais sont des fonctions des paramètres
caractéristiques d'écoulement. Plusieurs tentatives ont
été faites d'augmenter l'application du modèle k-c en
modifiant ces paramètres empiriques pour convenir aux conditions
spécifiques de différents types d'écoulement. Une des
faiblesses du modèle standard k-c est qu'il est incapable de
prédire la génération de turbulence dans les
régions où l'écoulement moyen est fortement
accéléré ou ralenti. Kato et Launder
(1993) ont proposé un modèle modifié de k-c pour surmonter
ce problème. Plusieurs chercheurs ont essayé de modifier ce
modèle on cite par exemple Rodi (1984), Markos (1986), Nallaswamy (1987)
et Wilcox (1993). Des méthodes du groupe de renormalisation (RNG) ont
été employé pour formuler les modèles de turbulence
des deux équations. Ces méthodes sont un cadre
général pour la construction du modèle dans lequel la
dynamique complexe est décrite en termes dite équations
régissant le comportement à grande échelle et long terme.
L'idée fondamentale appliquée pour modéliser la turbulence
est l'élimination des échelles de petite taille en utilisant des
méthodes RNG. Comme les échelles de petite taille sont
enlevées, la viscosité effective du système est
augmentée. Par le procédé d'élimination
d'échelle, la théorie RNG développe une équation
pour la viscosité effectif et les équations de transport
correspondant de k-c Yakkhot et Orszag ( 1986 ) ; Yakhot et al (1992). Les
valeurs des paramètres du modèle dérivés par la
méthode RNG sont également énumérées dans le
tableau 2-1
No
|
Paramètres
|
(k-å) standard
|
RNG k-å
|
|
1
|
|
CD
|
0.09
|
0.0845
|
|
2
|
|
C1
|
1.44
|
1.42
|
|
3
|
|
C2
|
1.92
|
|
|
|
|
|
|
3 ? - ç
C D k G
ç ?
?? 1 4 . 3 8 ??
1 6 8 + =
|
u T
|
|
|
|
|
. , ç
3
+ çå
1 0. 0 1 2
|
|
4
|
ók
|
|
1.0
|
0.7179 (limite supérieur du Re)*
|
|
5
|
óå
|
|
1.3
|
0.7179 ((limite supérieur du Re)*
|
|
Tableau-2-2 : rapportant les constantes de k-å et leurs
modifications en modèle RNG *) L'expression générale pour
estimer le nombre effectif de Prandtl pour k et å est :
1 - 1.3929
ó
|
0.6321
|
1
ó
|
- 2.3929
|
0.3679
u ut
|
0.3929
|
|
|
3.3929
|
|
La différence principale entre la version standard et
RNG est dans l'équation du taux de la dissipation turbulente
d'énergie. Dans les écoulements à taux de contraintes
élevés, le modèle RNG prévoit une faible
viscosité turbulente (c.à.d un taux de dissipation å
élevé et une production de turbulence k faible) que le
modèle standard. Bien que le modèle RNG à
été découvert pour faire mieux que le modèle
standard pour les écoulements avec une grande courbure des lignes de
courant, et aussi non encore validé intensivement par les chercheurs que
le modèle k-å. La version du modèle RNG k-å a
été introduit dans les équations différentielles
pour le calcul de la viscosité effectif à partir du modèle
K-å (guide Fluent, vol 4, 1997)).
3
í í C u k
? ?
eff (2-18)
1 . ? ?
= + í å
?
?
? ?
Cette forme permet la prolongation au bas nombre de Reynolds
et aux écoulements proches paroi, où contraire du modèle
standard k-å, qui est valide seulement pour des écoulements
turbulents développé. La version standard de k-å est valide
pour les écoulements turbulents loin des parois. La présence de
paroi change le caractère de la turbulence, en atténuant la
turbulence dans la région prés de la paroi.
Puisque dans cette région dans la partie externe de la région de
proche-paroi, la turbulence produit rapidement un fort graduent de vitesse
moyenne. La présence correcte de l'influence de la paroi sur les
écoulements turbulents est un aspect important pour simuler des
écoulements délimités par la paroi.
Figure 2-3 : Différentes régions dans une couche
limite sur une paroi plan.
Il y a deux approches principales pour modéliser la
région de proche-paroi. Dans l'une des approches, appelé `
fonction de paroi ', les effets intérieures affecter par la
viscosité, ne sont pas modelées. Au lieu de cela, les formules
semi-empiriques (fonctions de paroi) sont utilisées pour lies la
région affectée par viscosité- entre la paroi et la
région entièrement turbulente. Dans l'autre approche, les
modèles de turbulence à bas nombre de Reynolds sont
développé pour simuler l'écoulement de la région
proche-paroi.
Dans la plupart des écoulements à nombre de
Reynolds élevés , l'approche par la fonction de paroi donne
des résultats raisonnable sans exigences excessives vis-à-vis des
ressources de
calcule. Pour les bas nombres de Reynolds le modèle
k - å exige les conditions aux limites
suivantes :
|
? å
k= 0 , = 0
?n
|
2
? ? Ut ?
, å í (2-19)
= n
?? ??
?
? ?
|
où Ut est la composante tangentiel de vitesse
au paroi et n est la normale au paroi. Un certain petit modifications du
nombre de Reynolds au modèle k - å ont été
proposés par Chen et
Patel (1988); Wilcox (1993); Hrenya et Sinclair, (1995). Dans
les approches par les fonctions de paroi, un profil universel de vitesse
supposé existe prés de la paroi de la forme suivant:
u + = ln + +
1 (2.20)
y B
k
où ê est la constante de Van Karman (=0.4 1),
B est un constante empirique liée a l'épaisseur de la
sous-couche visqueuse (B =5.2 dans une couche limite plan) et de
u+ et y+ sont définis comme suit
:
la où le nP est la distance normale du noeud
considéré au point P de la paroi. En outre, on assume que
l'écoulement dans un équilibre local, qui signifie que la
production et la dissipation sont presque égales. Ces suppositions
permettre alors l'utilisation de la résolution à la paroi. En
fait, l'approche de loi de paroi exige que la distance adimensionnelle du
noeud
voisin de la grille de la paroi doive être plus grands
que 30 (y+> 30). Pour un tel cas, la
contrainte de cisaillement de paroi peut être lié au
composant tangentiel de la vitesse à la grille, comme :
1
k C kU t
ñ u 4
ô (2.22)
w +
= ln ( y E)
Pour l'énergie cinétique turbulente, k, le
gradient normal à la paroi est habituellement égale à
zéro. En suppose que l'échelle de longueur près du paroi,
L donner par :
L p
kn
= (2.23)
3
4
En supposition qu'il y à équilibre entre la
production et la dissipation, le taux de dissipation de l'énergie
turbulente au noeud à côté du paroi (indice P, situé
à un distance
normal nP du paroi) peut être calculé sans
résoudre l'équation de transport pour å comme suit
:
3 3
C k 2
4
å = (2.24)
u p
p kn
Il convient de noter que l'approche de loi de paroi est valide
seulement quand le premier point de la grille à côté du
paroi (le noeud P) est dans la région logarithmique. Pour des
écoulements séparés dans les régions de
recirculation, de séparation et de reattachment, cette condition ne peut
pas être valide. Pour rectifier ceci dans une certaine mesure, plusieurs
fonctions de paroi ont été proposés (voir, par exemple,
Amano, (1984).Quand l'approche de fonction de paroi n'est pas applicable
au-dessus d'une grande partie des frontières de paroi, bas nombre de
Reynolds, des modèles de la turbulence devraient être
employés pour résoudre les détails plus fins des
écoulements de proche-paroi. En plus pour représenter l'influence
des parois sur la turbulence, nous sommes besoins à des conditions aux
limites appropriés et
doivent être indiquées pour résoudre les
équations du modelées k, å, a la région
loin de la paroi, les conditions à la limite suivante peuvent être
employé Ferziger et Peric, (1995) :
· Si l'écoulement entourant est turbulent :
2
? k ? å å
U ,
= -å U = - C 2
? x ? x k
|
(2.25)
|
pour les conditions au limite à l'entrée, il est
nécessaire d'indiquer les valeurs de k et å. Si
k n'est pas connu, il est généralement estimé
à partir d'une supposition appropriée de l'intensité de
turbulence (environ 5%) à l'entrée. La valeur de å est
habituellement estimée à partir d'une connaissance de k et de
fournir un' échelle caractéristique de longueur, L :
3
k2
å = (2.26)
L
La longueur caractéristique utilisée dans
l'équation ci-dessus peut être prise en tant que 0.07 fois du
rayon équivalent du tube. Si les contraintes de Reynolds et les vitesses
moyennes à
l'entrer sont mesurées, å peuvent
être estimées en utilisant l'hypothèse d'équilibre
local.
2-8-2 Traitement à la paroi :
Les effets d'une paroi sur le champ turbulent sont nombreux et
complexes, on peut citer cependant les principaux :
- la contribution réfléchie des corrélations
pression-déformation.
- la création d'une zone adjacente à la paroi dans
laquelle la viscosité moléculaire est prédominante.
- le caractère fortement anisotrope de la turbulence
prés de la paroi.
- le caractère fortement non homogène du champ de
la turbulence.
De ce fait, il existe au moins deux régions dans la
couche limite en cas de forte turbulence. L'une, loin de la paroi, est
contrôlée par la turbulence et l'autre prés de la paroi
dominée par la viscosité . Ces deux régions sont
raccordées par une région appelée région
logarithmique à cause de la loi suivie par le profil des vitesses. Il
existe deux types de formulations pour incorporer la condition à la
limite prés de la paroi. La première est celle de la fonction de
la paroi, Dans la deuxième région, appelée aussi
sous-couche visqueuse, zone très fine, la proximité de la paroi
cause des difficultés pour l'incorporation des conditions aux limites
prés de la paroi. D'après Patankar et Spalding (1972), la
deuxième formulation est celle utilisant les modèles à
faible nombre de Reynolds. Pour les fonctions de paroi le premier point du
maillage prés de la paroi doit être situé dans la zone
logarithmique; pour les modèles à faible nombre de Reynolds un
nombre de noeuds est utilisé dans la sous couche visqueuse.
Comme le modèle des contraintes de Reynolds s'adapte
bien aux nombre de Reynolds élevés ainsi que pour le
modèle de turbulence à deux équation de transport
(k-å), on emploie donc une fonction de paroi basée sur la loi
logarithmique afin d'arriver à des résultats satisfaisants. La
vitesse moyenne, l'énergie cinétique et son taux de dissipation
obtenus par les équations suivantes au niveau du noeud prés de la
paroi:
1 y U U
P 1 / 2 ô
et Ln E
( ); .
ô k C U -
= = =
, å
u ô
P
ê : constante de Von-Karman ( ê=0.09)
yp : distance entre le noeud adjacent à la paroi et la
paroi.. í : viscosité laminaire du fluide
E : constante, (E= 9, pour paroi lisse)
Ur : est la vitesse de frottement (égale à r p
p)
rp : est la contrainte de cisaillement à la
paroi
Plusieurs auteurs,par exemple Lien-Leshnizer (1994) ont
essayé d'imposer les valeurs de toutes les contraintes dans les noeuds
proches de la paroi, comme une fonction de l'énergie cinétique
turbulente k. Ces valeurs peuvent être dérivées dans une
région logarithmique en imposant le terme de production de k en
équilibre avec la dissipation, c.à.d Pk = pe.
Les
contraintes de Reynolds obtenues par les modèles de GL (GL
: Gibson-Launder ( 1978) et SSG Speziale et al (1991) sont :
GL
|
1.098
|
0.297
|
0.655
|
SSG
|
1. 067
|
0.413
|
0.520
|
3.8) Méthode numérique :
3.8.1) Maillage :
La méthode numérique des volumes finis est
employée pour discrétiser le domaine physique et les
différentes équations aux dérivées partielles
tridimensionnelles des modèles mathématiques appliqués
à l'écoulement considéré. Elle est basée sur
l'intégration de ces équations sur des volumes finis obtenus par
découpage du champ de l'écoulement suivant un maillage
imposé par le logiciel Fluent, voir figure (2.1). Selon la forme
géométrique, il faut bien choisir une maille adaptable à
la géométrie, les mailles utilisées par Fluent sont les
suivantes :
tétraèdre hexaèdre pyramide prisme
Figure-(2-4) Exemples de mailles utilisées en volumes
finis par Fluent
Pour bien contrôler le maillage, on a divisé la
géométrie du cyclone on zones. Chaque zone est maillée
à part. Pour le choix du type de volume de contrôle on a choisi
l'hexaèdre, mais là, où le volume ne s'adapte pas, par
exemple la conduite d'entrée, Fluent choisira par
défaut l'élément de maille convenable.
Vu, la capacité de stockage du PC, on ne peut raffiner le maillage
convenablement. Le nombre de noeuds atteint dans cette configuration est de
300000 noeuds. A l'aide, de Fluent on peur contrôler et visualiser par
image en plans, sections et perspectives du maillage. Ceci, nous laisse
améliorer la qualité de maillage de notre
géométrie, voir figure-(2-4) :
3) Discussion des résultats 3-1)
Les contours de vitesse
Nous présentons dans un premier lieu le maillage des
trois configurations à étudier envisageables. Nous rappelons que
les trois cyclones (A, B et C) à étudier ont un même corps
cylindrique supérieure mais diffères dans la partie
inférieure après le corps conique. Le cyclone (C) possède
un prolongement cylindrique jusqu'à le récupérateur
après la partie conique par contre, les deux autres cyclone (A et B)
juste après la partie conique se terminent directement par un
récupérateur. On implante pour le cyclone (B) dans le
réservoir récupérateur un organe anti-retour pour stopper
les particules (voir figure 3I-1).
Partie supérieure similaire pour toutes les
géométries.
Géométrie (A, B)
Figure-(3I-1) : maillage des
trois géométries.
Cette deuxième partie consacrée aux
résultats numériques présente les champs de pression, de
vitesses moyennes axiale, tangentielle, radiale et des paramètres
caractéristiques de la turbulence. Une confrontation de résultats
numériques et expérimentaux est aussi rapportée.
3-1-1) Contours de vitesse tangentielle, axiale et radiale
:
Dans la figure- (3I-2), (3I-3) et (3I, 4), on a
représenté respectivement les contours des vitesses tangentielle,
axiale et radiale. Dans la figure (3I-2), la première remarque qu'on
peut avancer, c'est que le cyclone (B) donne des valeurs plus importantes par
rapport aux deux autres cyclones ( valeur max. atteinte est de l'ordre 16.61
(m/s)). Ces maximums se trouvent au niveau de l'espace annulaire juste à
l'entrée et sous le conduit de sortie. Pour la vitesse axiale, il est
clair que sa valeur tend vers zéro à l'entrée puisque nous
avons une entrée perpendiculaire à l'axe du cyclone (voir
figure-(3I-6A)). Les valeurs les plus importantes ressenties (de l'ordre 18.26
(m/s)) se trouvent dans le conduit de sortie où, il y a une
accélération des particules du fluide vers la sortie. Ceci est
dû essentiellement que dans l'axe du cyclone une dépression est
bien ressentie ce qui favorise le transfert d'énergie d'une section
à une autre.
Figure-(3I-2): contours de la vitesse tangentielle (m/s
géométries : A (gauche), B (milieu) et : C
Figure-(3I-3): contours de la vitesse axiale (m/s)
géométries : A (gauche), B
( ili ) t C
La figure (3I-4) représente les contours des vitesses
radiales. Les résultats du champ de la composante radiale
illustrés sur cette figure, montrent le comportement tridimensionnel de
l'écoulement dans le cyclone. A l'entrée des cyclones, la vitesse
radiale est bien présente puisque la résultante des vitesses dans
cette zone est composée de deux vitesses radiale et tangentielle, ceci
peut se visualiser par la figure correspondante en vecteurs vitesse ( voir
figure-(3I-6C)) par une couleur bleue. Il est à noter aussi que dans
cette zone, cette vitesse prend des valeurs importantes dans deux autres
régions, à savoir sous le conduit de sortie et le
récupérateur au fond des cyclones. La forme
géométrique du récupérateur est a un
évasement brusque après la partie conique ce qui donne naissance
à cette composante. Les valeurs maximales enregistrées dans les
trois cyclones en ordre (A, B et C) sont (11.26, 11.22 et 10.92 (m/s)). . Il
est intéressant donc, de rappeler que les oscillations de l'axe du noyau
autour de l'axe du cyclone provoquent une composante radiale à ne pas
négliger , ceci peut se constater sur la figure (3 I-4) par des zones
rouge (cyclone B) et jaune ( cyclones A , C).
Figure-(3I-4): contours de la vitesse radiale (m/s)
géométries : A (gauche), B (milieu)
et C.
3-1-2) contours de vitesse résultante
:
La grandeur de la vitesse résultante obtenue par le
modèle de turbulence est illustrée sur la figure (3I-5). Les
résultats font apparaître les particularités suivantes :
- elles sont faibles à l'entrée dans l'espace
annulaire côté conduit de sortie due
essentiellement aux forces centrifuges de l'écoulement.
- Elles sont importantes juste à l'entrée du
conduit de sortie
- Elles sont faibles dans le récupérateur et la
zone du noyau de l'écoulement.
Figure-(3I-5): contours de la vitesse résultante (m/s) : A
(gauche), B (milieu) et C.
|
|
|
|
|
|
|
|
(c)-Vitesse radiale (m/s) à l'entrée.
|
|
(d)-Vitesse tangentielle (m/s) à l'entrée.
|
|
|
|
|
|
Figure-(3I-6): vecteurs vitesse
résultante, composantes : radiale, axiale tangentielle (m/s) à
l'entrée.
|
3-2) Contours de Pression :
La figure (3I-7) montre le champ de la pression dans les
cyclones (A, B et C) obtenu en utilisant le modèle de turbulence RNG-
k-å. Ce champ présente les caractéristiques suivantes:
*) La pression est maximale à l'entrée et
relativement faible à l'intérieur du conduit de sortie.
*) L'écoulement tourbillonnaire dans l'espace annulaire
et à l'intérieur du conduit central fait que la pression dans les
régions éloignées de l'axe sont plus importantes que
celles rapprochées de l'axe dû à l'effet centrifuge de
l'écoulement et toute la masse du flux entraîné se trouve
plaquée contre la paroi.
*) Juste en aval de l'entrée, la diminution de pression
correspond à une accélération du fluide mise en
évidence par le champ de vitesse, voir plus loin.
*) Il est à noter aussi la déviation de l'axe du
vortex par rapport à l'axe du cyclone de façon assez
périodique mise en évidence clairement par le modèle en
question.. Ce phénomène physique est mentionné par
l'article de Dersksen (2000) et Talbi (2004).
*) La perte de charge minimale obtenue est celle
de le configuration ( C ), ce résultat est en bonne concordance avec les
résultats de l'article d'Obermain (2001).
Figure-(3I-7) : Pression statique (m/s) géométries
: A (gauche), B (milieu) et C.
3-3) Champ de l'énergie cinétique
turbulente et Intensité de turbulence:
Le modèle de turbulence donnent une énergie
cinétique turbulente relativement intense au niveau de l'entrée
du conduit de sortie et prés de la paroi, figure-(3I-8). Le terme de
production de la turbulence est certainement important dans ces zones, vu les
gradients élevés des vitesses moyennes.
Le modèle de turbulence donne aussi, mais à un
degré moindre, une production de turbulence non négligeable
à l'intérieur du conduit de sortie, dans la couche limite
prés de la paroi : il est à noter que dans l'espace annulaire, le
modèle donne une faible intensité de la turbulence. Cela concorde
en fait avec le résultat expérimental de Talbi. (2004) où,
on a remarqué que la turbulence transportée par le terme
convectif depuis le conduit d'entrée vers l'intérieur du cyclone,
décroît au fur et à mesure qu'on avance dans l'espace
annulaire en l'absence de mécanisme de production dans la zone du vortex
quasi-libre.
Pour l'intensité de turbulence représenté
à la figure-(3I-8) pratiquement c'est le même comportement
remarqué que l'énergie cinétique de turbulence.
Figure-(3I-8) : énergie cinétique turbulente
(m2/s2) géométries : A(gauche), B(milieu)
et C .
|
Figure-(3I-9): Intensité turbulente (%) : (C)
géométries : A (gauche), B (milieu) et C.
3-4) Visualisation des vecteurs vitesse tangentielle au
fond du cyclone C :
Pour le cyclone (C), nous présentons quelques stations
différentes en fonction de z, afin de visualiser le comportement des
vecteurs vitesse tangentielle (figure-(3I-10)). Ce travail a été
confronté à un travail expérimental par LDA d'Obermain
(2001), il s'avère que nous obtenons le même comportement de
l'écoulement des oscillations de l'axe de l'écoulement. On
remarque bien un déplacement du noyau de l'axe en coupe par rapport au
centre de la géométrie en question pour les différentes
positions indiquées dans la figure correspondante.
(c)-Z= 0.65m. (d)-Z= 0.95m.
Figure-(3I-10a): Vecteurs de vitesse tangentielle (m/s) dans la
partie inférieure de la géométrie C
Figure (3I-1 0b) : Vecteurs de vitesse tangentielle
d'après l'expérimentale de S Obermair et al (2001) pour le
cyclone C.
3-5) Profils de pression et vitesses à la station
z =200 mm sous le conduit de sortie
3-5-1) Profils de pression :
Les résultats suivants sont obtenues à 200 mm
pour les géométries A, B et C au dessous du conduite de sortie.
Dans la partie cylindrique : à la figure-(3I-11), l'écoulement
aérodynamique du cyclone B provoque une dépression statique bien
accentuée comparativement aux deux autres écoulements de A et C.
Puisque, un vide se crée au niveau de l'axe, donc toute la
quantité de masse automatiquement va se coller contre la paroi ce qui
donne une pression élevée prés des parois par l'effet
centrifuge.
rayon r (m) du cyclone
figure-(3I-11); Pression statique pour les cyclones A,B et C sous
le conduit de sortie à z = 200 mm
-0,2 -0,1 0,0 0,1 0,2
rayon (m) du cyclone
figure-(3I-12); vitesse résultante sous le conduit de
sortie à z = 200 mm
rayon du cyclone (m)
figure-(3I-13); vitesse axiale pour les cyclones: A, B et C Sous
le conduit de sortie de 200 mm
rayon du cyclone (m)
figure-(3I-14); vitesse radiale (m/s) pour les cyclones: A, B et
C Sous le conduit de sortie de 200 mm
rayon du cyclone (m)
figure-(3I-15); vitesse tangentielle (m/s) pour les trois
cyclones : A, B et C sous le conduit de sortie de 200 mm
Dans la figure (3I-12) qui représente la vitesse
résultante pour les trois cyclones (A, B et C), donne un aperçu
général sur le comportement de l'écoulement en cette
région. La valeur maximale de la vitesse atteinte sur l'axe de
l'écoulement est de 18 (m/s) pour la géométrie B. De
même sur la figure (3I-13) qui représente la vitesse axiale, que
la configuration B donne la valeur maximale qui est de 17.5 (m/s). Nous
remarquons aussi sous le conduit un écoulement dans cette région
fortement instable avec un courant ascendant dans un secteur et un autre
descendant dans un autre secteur, mentionné par des flèches. Une
importante grandeur de la composante de la vitesse axiale ascendant vers le
conduit de sortie se distingue par un pic qui atteint à peu prés
17 (m /s) pour le cyclone B et de 15 (m/s) pour A et C. Par contre, prés
de la paroi un flux descendant vers le bas se distingue par des valeurs
négatives de l'ordre de -4.8 à -3 (m/s). Par ailleurs, on note
aussi, à la figure (3I-14) la présence de la composante de la
vitesse radiale dans cette région. pour les trois cyclones aux stations
à z = 741 sous le conduit de sortie, où elle est bien ressentie
au dessous du conduit de sortie. Dans les régions où l'axe du
vortex dévie légèrement par rapport à l'axe du
cyclone, on remarque une vitesse radiale qui apparaît comme
négative sur un côté de l'axe du cyclone et une vitesse
radiale positive sur l'autre côté (éloignement de l'axe du
vortex de celui du cyclone). Il est à noter que le modèle
RNG-k-å s'adapte bien à cette situation anisotrope.
La composante de la vitesse tangentielle est
présentée à la figure-(3I-15), où les trois courbes
obtenues par le modèle RNG- k-å capte bien le vortex forcé
aux alentours de l'axe des cyclones, puis un relâchement de
l'intensité de ce vortex. Dans cette région, appelée aussi
dans d'autres littératures zone de forte diffusion, la viscosité
turbulente est importante. En fait, on remarque aussi sur cette figure que les
trois courbes ne tendent pas à zéro (m/s) à l'axe. Ceci
est dû à l'oscillation de l'axe de l'écoulement autour de
l'axe du cyclone. On analysant le comportement du profil, une question se pose,
pourquoi après le vortex libre la vitesse tangentielle ne s'allonge pas
vers la vitesse de la paroi. La réponse est qu'un autre
phénomène prend naissance dans cette zone , fort probable une
création d'une zone de recirculation.
Conclusion
Généralement dans les écoulements vortex
sous le conduit de sortie, le profil de la vitesse tangentielle peut se classer
en trois zones distinctes : le Noyau de l'écoulement ou une forte
pression est ressentie, une région d'un vortex forcé et une
région de relâchement appelée vortex libre. Il est
très important de mentionner que entre les deux vortex se manifeste une
forte viscosité. Dans la région de noyau visqueux qui est
caractérisée par un mouvement d'un vortex forcé,
l'écoulement est stabilisé due à un gradient de pression
approprié, est la turbulence est sous pression. Dans la région
annulaire, beaucoup de phénomènes peuvent se produire, par
exemple des zones de recirculation, ici l'écoulement est instable et
anisotrope de tell sorte que les hypothèses d'isotropie de la turbulence
ne sont pas satisfaites. Dans le modèle RSM les contraintes de Reynolds
sont calculés directement à partir de leurs équations de
transport, mais pour le modèle RNG.k-å ses contraintes sont
calculés en utilisant la supposition de l'isotropie de la
viscosité turbulente. Le modèle RNG.k-å appartient à
la famille du modèle k-å. Ce modèle est obtenu en
dérivant une méthode statistique basé sur
l'hypothèse du groupe de renormalisation développé par
Yakhot et Orzage (1986), ce modèle à un terme
supplémentaire dans l'équation de la dissipation å qui
améliore l'exactitude du modèle dans le cas des
écoulements rapidement étirés.
3-6) Profils de pression et vitesse
à la station Z = 741 mm sous le conduit de sortie dans la partie
conique
Rayon du cyclone (m)
Figure-(3I-16): pression statique dans la partie conique sous le
conduit de sortie à z = 741 (mm)
La figure-(3I-16) représente la pression statique au
niveau de la partie conique du cyclone pour les trois géométries
en question. En effet, il est remarquable que le cyclone B donne toujours une
dépression bien accentuée au centre contrairement aux deux
autres. Cette différence est due essentiellement à la forme
géométrique qui favorise cette dépression au centre et une
forte pression plaqué contre la paroi.
Chapitre 3 Résultats et discussions
-0,15 -0,10 -0,05 0,00 0,05 0,10 0,15
rayon du cyclone (m)
figure-(3I-17): vitesse résultante des trois cyclones dans
la partie conique à z = 741 (mm) au dessous du conduit de sortie
A la figure-(3I-17), on peut tirer comme remarque que la
vitesse résultante présente des valeurs importantes et une
répartition symétrique pour le cyclone B. Cette allure du profil
est dictée sûrement par le comportement de la pression.
Dans cette station où mentionne le passage d'une
section assez grande vers un rétrécissement, donc, il y a un
passage de conversion d'énergie. Le comportement de la vitesse axiale
(figure-(3I-18)) reste pratiquement inchangé relativement à la
figure- (3I-.13). Seulement, on remarque qu'il y a un basculement vers la
gauche du centre de l'axe de l'écoulement des deux cyclones (A, C), avec
des vitesses négatives prés des parois. Mais, il s'avère
que cette vitesse dans le cyclone B est plus importante aux deux autres et
donne un comportement symétrique par rapport à l'axe du
cyclone.
Rayon du cyclone (m)
figure-( 3I-18): vitesse axiale sous le conduit de sortie
à z = 741 (mm)
Il est à noter que dans la figure-(3I-19) l'allure des
profils de vitesse indique la présence d'une vitesse à ne pas
négliger de la vitesse radiale dans cette station surtout celle du
cyclone C. L'écoulement est alors bien tridimensionnel. Comme, on a
déjà mentionné dans la paragraphe précédente
qu'il y a un basculement de l'axe de l'écoulement vers la gauche pour
les deux cyclones A et C, ceci, se confirme dans cette figure. En outre, le
comportement de la vitesse radiale du cyclone B se visualise de part et d'autre
de l'axe du cyclone différemment. A la figure (3I-20) l'allure de la
vitesse tangentielle se partage entre un vortex forcé et un vortex
libre, ceci est en bonne concordance avec l'article de Slack (2003) et la
mémoire de Kharoua (2005). Prés des parois, la vitesse est nulle,
condition de non glissement. Le tourbillonnement du cyclone B est plus
importante que les deux autres.
-0,15 -0,10 -0,05 0,00 0,05 0,10 0,15
rayon du cyclone (m)
figure-(3I-19): vitesse radiale dans la partie conique à z
= 741 (mm) sous le conduit
rayon du cyclone (m)
figure-(3I-20): vitesse tangentielle dans la partie conique
à z = 741 (mm) sous le conduit de sortie
PARTIE DEUX
II
Influence de la profondeur de conduit de
sortie du cyclone A sur l'écoulement
3-6) Optimisation de la longueur du conduit de
sortie
Dans cette partie destinée spécifiquement pour
l'étude du cyclone (A) fréquemment utilisé par
l'industrie, on cherche à optimiser la longueur du conduit de sortie et
on essaie de voir l'influence de sa profondeur sur l'écoulement. Dans
cette partie d'étude, On considère la même hauteur
d'implantation du cyclone (A) et on rajoute deux autres cas à
étudier soit : une diminution où un allongement de la longueur
S.
3-6-1) Comparaison des pressions statiques dans les trois
cas du cyclone A
Figure-(3II-1) : Pression statique (Pa) dans les
géométries A1 (gauche), A2 (droite).
Cyclones
|
?P (Pa)
|
A
|
336,66
|
A1
|
340,39
|
A2
|
344,72
|
Tableau- (3-1) : différence de pression pour A, A1 et
A2.
On remarque sur le tableau (3-1), indiquant la
différence de pression entre l'entrée et la sortie des trois
cyclones A, A1 et A2. . Le cyclone A donne moins de pertes de charge par
rapport aux deux autres cyclones, par ailleurs moins de puissance fournie. Du
point de vue construction, il sera préférable de choisir ce type
de cyclone.
3-6-2) Contours des vitesses moyennes
On ce qui concerne les contours des vitesse axiales, vitesses
radiales, vitesses tangentielles, énergie turbulente et intensité
turbulente I, il est plus commode de rassembler les résultats dans un
seul tableau (3-2), indiquant les valeurs maximums et minimums données
par légendes des figures respectives suivantes (3II-2), (3II-3),
(3II-4), (3II-5) et (3II-6), pour mieux faciliter la différence et la
lecture des résultats:
|
Vit.radiale
|
Vit. axiale
|
Vit. Tang
|
Energie. Turbulente
|
Intensité turbulente
|
|
max
|
mini
|
max
|
mini
|
max
|
mini
|
max
|
mini
|
max
|
mini
|
A
|
5.094
|
-11.26
|
17.81
|
-5.48
|
13.93
|
-1.90
|
3.88
|
0.23
|
1.56
|
0.18
|
A1
|
2.29
|
-11.16
|
17.56
|
-3.84
|
13.17
|
-2.58
|
4.01
|
0.28
|
1.58
|
0.20
|
A2
|
2.30
|
-11.16
|
17.84
|
-5.45
|
12.94
|
-2.97
|
4.34
|
0.3
|
1.65
|
0.20
|
Tableau - (3-2) : tableau récapitulant les
résultats du cyclone en variant l'implantation S
Il est clair que la composante de la vitesse axiale est nulle
dans la conduite d'entrée (courant entrant perpendiculaire à
l'axe du cyclone), négative dans l'espace annulaire (courant descendant)
et positive dans le conduit de sortie (courant ascendant). Ces résultats
sont consistant avec les résultats expérimentaux de Talbi (2004),
Slack
(2003) et Kharoua (2004), la plus grande partie du flux
descendant se fait prés de la paroi externe dans l'espace annulaire et
crée une dépression auprès de la paroi interne. Le flux
ascendant dans le conduit de sortie se fait essentiellement prés de la
paroi, loin de l'axe.
En analysant le tableau, en remarque que l'énergie
cinétique de turbulence et l'intensité de turbulence sont un peut
élevés comparativement avec les cyclones A1 et A2 par rapport
à A. Ceci, va de soit avec le tableau (3-1), où on note que la
chute de pression du cyclone A est minime.
Figure-(3II-2) : contours de la vitesse axiale (m/s) dans les
géométries A1 (gauche), A2 (droite)
|
|
|
Figure-(3II-3) :
Contours de la vitesse radiale (m/s) dans les
géométries A1 (gauche), A2 (droite). Ventrée=1 2. 5m/s.
|
Figure-(3II-4) : contours de la vitesse tangentielle (m/s) dans
les géométries A1 et A2
Figure-(3II-5) : contours de l'énergie cinétique
turbulente (m2/s2) dans les géométries A1 (gauche), A2
(droite).
Figure-(3II-6) : Contours de l'intensité turbulente (?)
dans les géométries A1 (gauche) et A2 (droite).
3-6-3) Composantes de vitesse moyenne station à z =
200 (mm) sous le conduit de sortie :
Dans les figures - (3II-7), (3II-8), (3II-9) et (3II-10)
montrent la comparaison des profils de vitesse des composantes axiale, radiale,
tangentielle et la résultante des vitesses de vitesse moyenne
respectivement des trois cyclones A, A1 et A2 au niveau de la position z = 200
(mm) sous le conduit de sortie.
a) vitesse moyenne axiale :
En cette station, on remarque que la vitesse axiale du cyclone
(A) a une légère accélération de la vitesse axiale
qui atteint 15 (m/s) à l'intérieur du conduit de sortie par
rapport aux deux autres, et des valeurs prés des parois négatives
de -7.58 (m/s) à la paroi gauche et de 2.5 (m/s) à la paroi
droite. La plus grande partie du flux descendant se fait prés de la
paroi externe et crée une dépression auprès de la paroi
interne dû a l'effet centrifuge de l'écoulement. Le flux ascendant
dans le conduit de sortie se fait essentiellement prés de la paroi, loin
de l'axe. On peut noter aussi qu'il y a une section fictive ou la vitesse
axiale s'annule symétriquement par rapport à l'axe de
l'écoulement se trouvant sur le prolongement de section du conduit de
sortie.
-0,2 -0,1 0,0 0,1 0,2
rayon du cyclone (m)
figure:-(3II-7)vitesse axiale (m/s) à z = 200 (mm) sous le
conduit de sortie
b) Vitesse moyenne radiale :
Dans la figure -(3II-8), On remarque une présence
à ne pas négliger de la vitesse radiale donnant des valeurs
positives allant jusqu'à 2 (m/s) et des valeurs négatives allant
jusqu'à -7(m/s) de part et d'autre de l'axe du cyclone de la
géométrie A. Ces grandeurs de vitesse sont plus importantes que
celles obtenues dans les cyclones A1 et A2. On note aussi, une présence
notable des vitesses radiales négatives dans la zone du noyau de
l'écoulement. (éloignement de l'axe du vortex de celui du
cyclone). En effet, le modèle RNG-k-å s'adapte bien à cette
situation anisotrope.
rayon du cyclone (m)
figure-(3II-8), vitesse radiale (m/s) sous le conduit de sortie
à z =200 (mm)
c) vitesse moyenne tangentielle :
La figure (3II-9) représente la vitesse moyenne
tangentielle sous le conduit de sortie. On remarque une
accélération de la composante de vitesse tangentielle consistante
avec le comportement du champ de pression déjà mentionné
au tableau (3-1). Comme, il a été déjà
mentionné plus haut dans le tableau (3-2) des contours de vitesse, les
vitesses tangentielles les plus élevées sont enregistrées
dans la région juste en dessous du conduit de sortie. Encore une fois,
les résultats montrent que le modèle RNG-k-å simule
parfaitement le mouvement tourbillonnaire dans le conduit de sortie.
Vu le diamètre important des cyclones, le comportement
du vortex forcé est en bonne concordance avec celui de
littérature, mais le vortex libre coté droit de l'axe du cyclone
diminue puis on remarque une renaissance du vortex forcé prés de
la paroi, ce phénomène physique reste à expliquer pour les
trois cyclones. De même, du côté gauche de
l'écoulement, on note l'absence du vortex libre particulièrement
pour le cyclone A et A1.. Pour le cyclone A2, le comportement du vortex
apparaît normal.
rayon du cyclone (m)
figure-(3II-9): vitesse tangentielle (m/s), sous le conduit de
sortie à
z = 200 (mm)
Dans la figure-(3II-10), on représente la vitesse
moyenne résultante. Comme remarque, le profil de la vitesse
résultante donne une accélération des particules plus
accentuée (15 m/s) au centre du conduit de sortie. On enregistre, une
légère augmentation de cette résultante de A par rapport
aux deux autres.
-0,2 -0,1 0,0 0,1 0,2
rayon du cyclone (m)
figure-(3II-10): vitesse résultante (m/s); à z =200
(mm) sous le conduit de sortie
3-6-4) Pression statique :
A la figure-(3II- 11) qui représente la pression
statique des trois cyclone (A, A1 et A2). On distingue une légère
augmentation de pression sur la paroi et une dépression bien ressentie
sur l'axe du cyclone du cyclone A comparativement aux deux autres. Ce
résultat est en concordance avec les résultats obtenus à
la figure (3II-9) et (3II-10).
-0,2 -0,1 0,0 0,1 0,2
rayon du cyclone (m)
figure-(3II-11): Pression statique (Pa) à une station de
z= 200 (mm) au dessous du conduit de sortie
3-6) Profils de pression et vitesse à la station
z = 741 (mm) dans la partie conique
Rayon du cyclone (m)
figure-(3II-12): pression styatique (Pa) A, A1 et A2 à la
station z = 741mm
rayon du cyclone (m)
Figur-(3II-13): vitesse résultante des cyclone A, A1 et A2
à la station z = 741mm
A cette station, on présente les profils de la pression
statique et les profils de la vitesse résultante. Une remarque
importante, c'est que dans cette partie conique les profils obtenus des deux
cas sont similaires et se coïncident avec une légère
différence.
PARTIE TROIS
III
Comparaison entre les modèles
RNG K-å et le modèle RSM
Appliquée à la géométrie A
Figure-(3III-1) : Contours de la pression statique obtenus par le
modèle RSM
|
|
|
Figure-(3III-3) Contours de la vitesse radiale obtenus par le
modèle RSM
|
3-7-1) Contours des vitesses :
Il est très importants de mentionner à ce stade
que la discussion dans les paragraphes précédentes sur une zone
de recirculation dans la partie cylindrique trouve un support de soutien dans
la figure-(3III-2). Cette figure mentionne des vitesses négatives
à ce niveau. A la figure -(3III-3), les zones en rouges indiquent des
vitesses radiales à ne pas négliger. Par ailleurs, à la
figure-(3III-4), à la première vu, on remarque sur l'axe du
cyclone des zones en bleu qui signalent des vitesses tangentielles
négatives et en même temps ça expliquent une
dépression dans cette zone, voir figure (3III-1).
3-7-2) Champ de l'énergie cinétique
turbulente :
Le modèle de turbulence RSM donnent une énergie
cinétique turbulente relativement intense au niveau de l'entrée
du conduit de sortie visualisé à la figure-(3III-5). Le terme de
production de la turbulence est certainement important dans cette zone vu le
gradient des vitesses moyennes élevées. Le modèle RSM
donne aussi, mais à un degré moindre, une production de
turbulence non négligeable à l'intérieur du conduit de
sortie, dans la couche limite prés de la paroi : il est à noter
que dans l'espace annulaire, les deux modèles donnent une faible
intensité de la turbulence. Cela est dû essentiellement que la
turbulence transportée par convection depuis le conduit d'entrée
vers l'intérieur du cyclone, décroît au fur et à
mesure qu'on avance dans l'espace annulaire en l'absence de mécanisme de
production dans la zone du vortex quasi-libre. L'intensification de
l'énergie cinétique turbulente se fait juste à
l'entrée du conduit de sortie pour les deux modèles de turbulence
RSM et RNG-K-å.
|
|
|
Figure-(3III-5)- énergie cinétique turbulente
obtenus par le modèle RSM.
|
Dans la figure (3III-6) montre la comparaison des deux profils
des deux modèles à tester. On peut dire que ces deux
modèles dans cette zone s'adapte parfaitement.
Les figures (3 III-8), (3 III-9) et (3III-10)
représentent respectivement les résultats obtenus par les deux
modèles de turbulences de la vitesse moyenne axiale, radiale et
tangentielle sont en bonne accord et se coïncident parfaitement. Il est
toujours utile de rappeler que la valeur de la vitesse radiale de (-7 m/s)
obtenue à la figure (3III-9), station z = 200 (mm) est une valeur
importante à ne pas négliger.
-0,2 -0,1 0,0 0,1 0,2
rayon du cyclone
Figure-(3III-6); Pression statique à z = 200 mm 70
sous le conduit de sortie
-0,2 -0,1 0,0 0,1 0,2
rayon du cyclone (m)
figure-(3III-7): vitesse résultante (m/s)à z = 200
mm sous le conduit de sortie
Rayon du cyclone (m)
figure-(3III-8): vitesse axiale (m/s)à z = 200 mm sous le
conduit de sortie
rayon du cyclone (m)
figure-(3III-9): vitesse radiale à z = 200 mm sous le
conduit de sortie
rayon du cyclone (m)
Figure-(3III-10): vitesse tangentielle (m/s) à z = 200 mm
sous le conduit de sortie
-0,2 -0,1 0,0 0,1 0,2
rayon du cyclone (m)
figure-(3III-11): contrainte de Reynolds
(m2/s2)
à z = 200 mm
-0,15 -0,10 -0,05 0,00 0,05 0,10 0,15
rayon du cyclone (m)
Figure-(3III-12) : Contraintes de Reynolds dans
la partie conique Z= 741 mm de la géomètrie A.
3-7 -2-1) Contraintes de Reynolds Normales et
tangentielles
a) Station z = 200 mm sous le conduit de
sortie.
La figure (3III-11) montre les profils des contraintes
normales et tangentielles de Reynolds obtenues par le modèle RSM. Les
observations suivantes peuvent être baties :
*) Les contraintes de Reynolds normales atteignent des valeurs
maximales de l'ordre de 3,2 (m2/s2) à une station
z = 200 mm sous le conduit de sortie. En effet, cette intensité des
fluctuations dans les directions axiale, radiale et tangentielle pourrait
être dû à un mécanisme de production essentiellement
par des gradients élevés dans cette zone perturbée, juste
sous le conduit de sortie. En cette station, il y a une augmentation d'une part
et diminution d'autre part des composantes de vitesse moyenne tangentielle,
axiale et radiale en respectant la balance de l'équation de
continuité de l'écoulement.
*) La fluctuation axiale (ww) atteint la valeur de 3,2
(m2/s2) à z = 200 mm sous le conduit de sortie et
une valeur de 0.65 (m2/s2) prés de la paroi. On
remarque en cette station une turbulence anisotrope, dans le sens où la
fluctuation axiale est un peu plus intense que celle tangentielle. Cela est
probablement dû à un écoulement dans cette région,
fortement instable avec un courant ascendant dans un secteur et un autre
descendant dans un autre secteur, sans oublier de mentionner la forte
dépression du noyau de l'axe de l'écoulement.
Et ce, peut s'expliquer par une interaction relativement forte
entre la turbulence et les gradients de la composante axiale de la vitesse
moyenne favorisant une fluctuation axiale relativement intense par rapport
à une interaction plutôt faible entre la turbulence et les
gradients de la composante tangentielle de la vitesse moyenne. L'exception est
faite prés de la paroi du cylindre externe où la fluctuation
tangentielle augmente dans la couche limite externe ( voir figure-( 3III-11))
et figure-( 3III-12))
b) Station à z = 750 mm dans la partie
conique
IL est à noter que prés des parois, on remarque
une production intense de turbulence dans la direction radiale et axiale dans
cette partie conique du cyclone où, il y a une réduction de la
section ce qui provoque une conversion d'énergie. On remarque une
fluctuation relativement intense prés des parois et d'un degré
moins au centre de l'écoulement pour les trois composantes (uu, vv et
ww). Pour les profils de
contraintes de cisaillement de Reynolds elles sont plutôt
moins intense pré de la paroi. (Figure- (3III-12).
3-7-2-2) Contours de contraintes de Reynolds
:
D'après la figure-(3III-13), on remarque que le maximum de
la contrainte de Reynolds uu est atteint à l'entrée du conduit de
sortie, dans la partie conique et dans le récupérateur du
cyclone. La valeur maximum atteinte dans l'une de ces régions est de 5.7
(m2/s2). On analysant la composante axiale (ww), on
remarque que la perturbation est faite dans le conduit de sortie, sa valeur
maximum est de 4.81 (m2/s2). Par contre pour la
composante radiale elle est moins intense, elle se manifeste sous le conduit de
sortie, l'entrée du cyclone et dans le récupérateur. La
même observation sera donnée aux contraintes de cisaillement de
Reynolds mais avec des valeurs moins intenses, voir figure-(3 III-13).
Figure- (3III-13) : contours des contraintes normales de
Reynolds.
3-8) Conclusion et recommandation
La présente étude de simulation numérique
de la dynamique de l'air en écoulement turbulent dans trois
géométries différentes de cyclone se divise en trois
parties différentes :
) dans la première partie on étudie
l'écoulement aérodynamique par modèle de turbulence
RNG-K-å sur trois configurations géométriques à fin
de choisir une forme adéquate qui donne le moins de perte de charge
possible.
) Dans la deuxième partie et après le choix de
la géométrie, on étudie l'influence de la longueur du
conduit de sortie sur l'écoulement en deux stations à z = 200 mm
et z = 741 mm sous le conduit de sortie, et ceci toujours par le modèle
de turbulence RNG-k- å.
) dans la troisième partie, on a
préféré comparer deux modèles de turbulence et
à savoir le modèle RNG-K-å et le modèle RSM sur la
géométrie.
L'ensemble des résultats obtenus concernant le champ 3D
des composantes axiale et tangentielle des vitesses moyennes ainsi que des
intensités de turbulence suivant les directions axiale, tangentielle et
radiale peuvent être exploités dans le domaine par les industriels
et numériciens. Le premier pour choisir directement une forme
géométrique qui donne le moins de perte de charge, donc une
économie sûre sans passer par une expérience qui
coûte très chère. Le deuxième peut affronter l'effet
de la turbulence sur l'écoulement et en particulier le comportement des
fluctuations axiale et tangentielle de la vitesse dans un but de choisir une
bonne configuration des cyclones représente un cas test défiant
pour tester et comparer la performance de modèles de turbulence des
résultats dans le domaine par des codes développés.
En plus, on peut constater des phénomènes
physiques très importants des écoulements vortex sous le conduit
de sortie, le profil de la vitesse tangentielle peut se classer en trois zones
distinctes : le Noyau de l'écoulement ou une forte pression est
ressentie, une région d'un vortex forcé et une région de
relâchement appelée vortex libre. Il est très important de
mentionner que entre les deux vortex une forte viscosité est à
noter. Dans la région de noyau visqueux qui est
caractérisé par un mouvement de vortex forcé,
l'écoulement est stabilisé due à un gradient de pression
approprié, est la
turbulence est sous pression. Dans la région annulaire,
qui est similaire au mouvement d'un vortex libre l'écoulement est
instable et anisotrope de tell sorte que les hypothèses d'isotropie de
la turbulence ne sont pas satisfaites. Dans le modèle RSM les
contraintes de Reynolds sont calculées directement à partir de
leurs équations de transport, mais pour le modèle RNG.k-å
ces contraintes sont calculées en utilisant la supposition de
l'isotropie de la viscosité turbulente. On remarque que les
résultats obtenus sont presque similaires pour les deux
modèles.
L'outil informatique permet de nous renseigner efficacement sur
des phénomènes intéressant et ceci par l'application des
modèles de turbulence adéquat régissant
l'écoulement à tester. Sans oublier que ce logiciel
numérique peut nous éviter un travail expérimental
coûteux.
A la fin je souhaite faire des études
expérimentales sur ses trois géométries à l'aide
des instruments de mesures avancer pour bien confirmer nos résultats
numériques.
Sommaire
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