DIPLOME D'ETUDES APPROFONDIES DE GENIE
BIOLOGIQUE ET MEDICAL
ANNEE 1994
OPTION 1 : Traitement du signal.
IMPORTANCE DES PARAMETRES DU CODAGE
POUR LA RECONNAISSANCE DE VOYELLES
CHEZ LES PATIENTS IMPLANTES COCHLEAIRES
MEMOIRE DE RECHERCHE :
Stéphane GALLEGO
Jury : Professeur
Professeur Professeur Professeur Docteur
Monsieur Professeur Madame Monsieur Docteur
CLECHET COLLET COLLOMBEL DEMONGEOT DEPEURSINGE DITTMAR GOUTTE
MAGNIN PERNIER RUSCH
Directeur de recherche : Professeur Christian BERGER-VACHON
Laboratoire Audition et Voix Pavillon U - O.R.L. Pr. A.
MORGON - Pr. L. COLLET U.R.A. CNRS 1447 Hôpital Edouard HERRIOT
Je tiens à remercier toutes les personnes qui m'ont
aidées à mener à bien la réalisation de ce DEA.
Je voudrais plus particulièrement réserver cette
partie du mémoire à mon maître de stage, le professeur
Berger Vachon qui s'est montrer, très actif pour la mise au point et la
correction du travail, et aussi très humain et sympathique.
Je tiens aussi à remercier,
le professeur A. Morgon, chef du service d'ORL, pour m'avoir
accepté dans son pavillon. le professeur L. Collet, directeur du
laboratoire, pour m'avoir accueilli dans son unité.
M. Garoscio, A.M. Jonas et J.M.Chanal ainsi que le docteur E.
Truy pour le temps et leur gentillesse qu'ils m'ont offerts.
I. Garnier pour notre mise en commun de certains schémas
pour le rapport. toute l'équipe du pavillon U pour la bonne ambiance
qu'il y règne.
CURRICULUM VITAE
Etat civil:
GALLEGO Stéphane
29 rue Louis Guerin 69100 VILLEURBANNE 78.94.60.62.
Né le 21/10/71 à Givors (Rhône) Lafayette
38790 Diemoz
74.59.01.78.
Formation:
1991-1993 : Maîtrise de Sciences
et Techniques de Génie Biologique et Médical à
l'Université Claude Bernard Lyon
I.
1989-1991 : DUT de Génie
Electrique et Informatique Industrielle option
Automatismes et Systèmes à l'Université
Claude Bernard Lyon I (IUT B).
1989 : Bac C au Lycée
Léonard de Vinci. (Villefontaine : Isère).
|
Stages:
Juillet 1993 : Stage de fin
d'étude de Maîtrise de Sciences et Techniques dans le
laboratoire d'Audition et Voix du pavillon ORL à
l'Hôpital Edouard Herriot de Lyon.
Sujet: Comparaison élémentaire de la
reconnaissance automatique des voyelles avec celle des implantés
cochléaires.
Juillet 1992 : Stage de fin de
première année de Maîtrise de Sciences et Techniques
dans le laboratoire d'Audition et Voix du pavillon U à
l'Hôpital Edouard Herriot de Lyon. Sujet: Détection
acoustique de l'insuffisance vélaire chez les enfants.
Mai et Juin 1991 : Stage de fin
d'étude de DUT de Génie Electrique chez ELEC4.
Sujet: Elaboration de programmes en Turbo Pascal. (
Pour la saisie des dépenses du parc automobile afin de distribuer les
coûts pour les différents chantiers ; Elaboration d'une
schématèque pour la réalisation de plans d'armoires
électriques.)
|
Publications et communications:
C. Berger Vachon S. Gallégo A. Morgon E. Truy.
Importance of the coding cues for the descrimination of
cochlear implants signais.
2nd international cochlear implant, speech & hearing
symposium. Melbourne 24-28 octobre 1994. (Soumis aussi aux annales de St
Louis.)
S. Gallégo E. Perrin C. Berger Vachon L. Collet E. Truy
Recognition of vowels by cochlear implants using a fuzzy
logic.
International AMSE conference.(Association for the Advancement of
Modelling and Simulation techniques in Entreprises). Lyon 4-6 Juillet 1994.
SOMMAIRE
PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE 7
A/ Rappels sur l'audition. 8
1/Audition normale. 8
a/ Anatomie. 8
b/ Physiologie. 10
2/ Les types de surdités et leurs
caractéristiques. 11
B/ La Phonation. 12
1/ la phonation en général. 12
2/ Les voyelles. 13
a/ Description. 13
b/ Moyens d'exploration. 13
cl De la synthèse vocale à l'implant
cochléaire. 15
C/ Implants cochléaires. 16
1/ Introduction. 16
2/ Principe. 17
3/ Patients. 19
al Sélection. 19
b/ Suivi. 20
4/ L'implant Nucleus. 20
a/ Stratégies de codages. 20
b/ Réglages. 22
D/ Etudes. 23
1/ Evolution du Nucleus. 23
2/ Sur le traitement du signal hors laboratoire. 23
3/ Travaux du Laboratoire. 24
E/ Méthodes mathématiques. 24
1/ Principe de reconnaissance automatique de voyelles.
24
2/ La métrique euclidienne. 25
3/ Logiques floues. 25
4/ Distance de Hamming. 26
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 27
PUBLICATIONS. 28
LIVRES ET RAPPORTS. 31
TRAVAIL EXPERIMENTAL 32
Résumé. 33
Abstract. 33
A/ Introduction. 34
B/ Matériel et méthodes. 35
1/ Station de travail. 35
a/ Station d'enregistrement. 35
b/ Station de réglage de l'implant
cochléaire. 36
cl Station d'acquisition des paramètres de
l'implant. 36
d/ Station ILS. 38
2/ Matériel phonétique. 38
3/ Patients. 39
4/ Stratégies de reconnaissance. 41
a/ Méthode euclidienne. 42
b/ Logique floue. 43
cl Distance entre matrices. 44
5/ Synoptique général de l'étude.
45
C/ Résultats. 46
1/ Paramètres regroupés. 46
2/ Singletons, doublets, triplets et quadruplets. 47
3/ Analyse acoustique des voyelles. 50
DISCUSSION 53
CONCLUSION 59
ANNEXES 61
PARTIE
BIBLIOGRAPHIQUE
A/ Rappels sur l'audition.
1/ Audition normale.
a/ Anatomie. [3 8,9]
Figure 1 : Coupe de l'appareil auditif humain.
(1) Pavillon
a) Conduit auditif externe
(g) Tympan
(3) Oreille moyenne
® Cochlée
e Canaux semi-ciculaires
· Nerf facial
m Nerf auditif
e Cavité de l'oreille moyenne
J Trompe d'Eustache.
Oreille externe.
anaOreille moyenne.
L'appareil auditif peut se décomposer en trois parties
bien distinctes. ( cf figure 1 ).
. L'oreille externe, constituée par le pavillon et le
conduit auditif externe (25 mm de longueur), elle se termine au niveau du
tympan.
. L'oreille moyenne qui peut se résumer par trois
éléments importants.
. La caisse du tympan, cavité étanche remplie
d'air qui comprend la chaîne ossiculaire. Cette dernière,
formée de trois osselets, le marteau, l'enclume et l'étrier,
relie le tympan à la fenêtre ovale.
. La trompe d'Eustache, située en avant de la caisse
tympanique, est un conduit fibro-cartilagineux qui fait communiquer l'oreille
moyenne avec le rhino-pharynx afin d'équilibrer les pressions intra et
extra oreille moyenne.
. Les cellules mastoïdiennes, situées en
arrière, sont des cavités remplies d'air qui prolongent la caisse
du tympan dans l'apophyse mastoïde.
Figure a:
· Carmaux
semi-circulaires Fenètre ovale
· Fenètre ronde
Limaçon
Figure c:
0 Rampe tympanique Rampe vestibulaire
Canal cochleaire
4 Organe de Corti
· Cellules ciliées
Nerf auditif
· Membrane de Reissner Membrane basilaire
Figure 2 : Schémas généraux de l'oreille
interne.
. L'oreille interne, plus communément appelé
labyrinthe, est une structure complexe, remplie de liquide, composée de
cavités osseuses formant le labyrinthe osseux à
l'intérieur duquel se trouvent des structures membraneuses formant le
labyrinthe membraneux. Celle-ci peut se décomposer en 2 parties. ( cf
figure 2 ).
. Le vestibule, constitué de la cavité centrale
de l'oreille interne, est l'organe qui gère l'équilibre. Les
trois canaux semi-circulaires qui s'ouvrent sur les faces supérieures et
postérieures du vestibule.
. La cochlée, située en avant du vestibule,
constitue l'organe de l'audition. Elle est formée d'un tube
spiralé autour d'un axe osseux. Ce tube est divisé en deux par la
lame spirale, ce qui délimite la rampe tympanique et la rampe
vestibulaire. Entre ces deux rampes se trouve le canal cochléaire. Il
est séparé par la membrane basilaire et la membrane de
Reissner.
Sur cette membrane basilaire repose l'organe de Corti
constitué des cellules ciliées externes et internes.
Les informations nerveuses sont véhiculées par
le nerf auditif. Celui-ci est formé par la réunion de fibres
nerveuses cochléaires et vestibulaires. Il prend naissance dans le
ganglion de Corti, chemine dans le conduit auditif interne pour arriver
jusqu'au tronc cérébral, puis au niveau du bulbe rachidien.
b/ Physiologie.
L'audition commence lorsque les ondes sonores, captées
par le pavillon de l'oreille, pénètrent dans le conduit auditif
externe et vont être dirigées vers la membrane du tympan. Celle-
ci va se mettre à vibrer aux fréquences contenues dans l'onde
acoustique.
En réalité, la partie externe de l'oreille ne
joue qu'un rôle mineur dans l'audition. Elle n'a que pour but de capter
le son.
En vibrant, le tympan va déplacer la chaîne
d'osselets. Le marteau attaché au tympan reçoit les vibrations
sonores qui poursuivent leur chemin vers l'oreille interne par l'enclume et
l'étrier attaché à la fenêtre ovale.
L'oreille moyenne à quatre objectifs:
. Elle amplifie l'onde acoustique, pour se faire elle va
utiliser le phénomène de 'levier', qui consiste à
réduire les surfaces tout en conservant la même force.(La surface
de la fenêtre ovale est trente fois inférieure à celle du
tympan ; on a donc une amplification par 30 de la pression. Il existe en plus
un phénomène d'amplification par résonance cavitaire de
l'oreille moyenne.
. Elle protège l'oreille interne pour des ondes
acoustiques supérieures à 80 dB en utilisant le reflex
stapédien, mécanisme qui consiste à réduire
l'amplification de la chaîne ossiculaire.
. Elle transforme une onde acoustique en force mécanique,
ce qui va permettre de réaliser une interface 0.E / 0.I.( milieu gazeux
/ milieu liquide) sans perte d'énergie.
. Elle joue le rôle d'un filtre passe-haut du premier
ordre.
La force exercée par l'étrier sur la
fenêtre ovale est convertie en onde de pression hydraulique, car la
cochlée est remplie d'un liquide. Cette nouvelle onde traverse
rapidement les rampes vestibulaires et tympaniques pour passer autour de la
membrane basilaire. Cette membrane basilaire, qui est le support de l'organe de
Corti, ( découvert par Alfonso Corti en 1850), va se déformer
à des endroits spécifiques aux fréquences de l'onde
acoustique. ( théorie formulée par Ludwig Ferdinand Von Helmoltz
à la fin du XIXème siècle. ). [49]
En se déformant, les cellules ciliées de
l'organe de Corti vont émettre des potentiels évoqués
(P.A.) qui vont se propager sur le nerf auditif et vont être
interprétés par le cerveau comme des sons.
Sur le long de la membrane basilaire reposent 3500 cellules
ciliées, ce qui permet une bonne discrimination fréquentielle de
l'onde acoustique, les fréquences hautes se trouvant vers la base, les
basses vers l'apex. La bande de fréquence que peut discriminer l'oreille
humaine est de 20 à 20000 Hz. ( Le principe général fut
formulé par Georges Von Békésy qui l'étudia sur des
oreilles d'éléphant dans les années 1940. Il eut le prix
Nobel pour ses travaux en 1961). [49]
2/ Les types de surdités et leurs
caractéristiques.
Il existe deux grands types de surdités, les
surdités transmission et les surdités de perception. Chacune
d'elle a ses caractéristiques. [281
. La surdité de transmission correspond à une
altération de l'oreille externe et/ou de l'oreille moyenne. Elle se
traduit par une perte d'énergie d'environ 55 à 60 dB. Les ondes
acoustiques ne se transmettent plus par voie aérienne mais par voie
osseuse.
Leurs principales causes sont:
. Obturation du conduit auditif externe.
. Destruction ou malformation du tympan ou de la chaîne
ossiculaire.
. La surdité de perception correspond à une
altération de l'oreille interne ou/et du nerf auditif. ( surdité
de perception endo- ou rétro-cochléaire.). Elle se traduit par
des pertes d'énergies en conduction aérienne et osseuse. Elles
peuvent provenir, d'une malformation, d'un traumatisme ou d'un virus.
Il peut arriver que des patients aient les deux types de
surdités, on appelle cela une surdité mixte. A titre d'exemple et
d'explication les graphiques ci-dessous montrent les audiogrammes de
différentes personnes. ( cf figure 3 ).
125
250
500
1000
2000
4000
8000
125 250 500 1000 2000 4000 8000
Fréquence
·
Audiométrie chez un sujet normal
Intensité en dB
20 40 60 80 100
·
Intensité en dB
125
500
250
1000
8000
500
250
125
1000
2000
4000
8000
Seuil de conduction osseuse. o- - - - -0 Seuil de conduction
osseuse.
Figure 3 : Audiogramme normal et des différents types de
surdité.
B/ La Phonation.
1/ La phonation en général. [40]
Epiglotte
Bande ventriculaire
Corde vocale
Glotte
Figure 5 :Section du larynx.
Voile
Pharynx · Epiglotte
OEsophage
Glotte
Trachée
Figure 4 : Appareil phonatoire humain
La parole humaine est produite par le système
phonatoire schématisé ci-dessus figure 4 et 5. Elle peut
être modélisée par un tuyau acoustique à section
variable, déterminé à une extrémité par la
glotte, ( partie du larynx comprise entre les cordes vocales ), et l'autre par
les lèvres. Sa longueur est voisine de 17 centimètres. Sa section
est constamment déformée lors de la phonation ; elle peut varier
de 0 à 20 cm2. Le conduit nasal, d'une longueur d'environ 12
cm, constitue un trajet auxiliaire pour la transmission de la voix. Le couplage
acoustique entre les deux conduits est contrôlé par le voile. ( le
voile est ouvert pour les sons nasalisés, fermé pour les sons non
nasalisés).
12
Figure 6 :Signal glottal filtré par le conduit vocal.(T0 =
1/F0 )
La source d'excitation provient d'un mouvement d'air du a une
contraction des muscles thoraciques et abdominaux. En passant dans le conduit
vocal, qui possède des cavités résonnantes variables,
l'air va créer des sons. Ces cavités résonantes vont
amplifier le son à des fréquences appelées formants. Les
deux principaux formants proviennent du Larynx et de la cavité buccale.
Pour certains sons, les cordes vocales situées dans la glotte vont
vibrer et créer une fréquence basse appelée fondamental ou
pitch, comprise entre 80 et 500 Hz, ( à la fréquence F0.) ;
ceux-ci portent le nom de sons voisées. ( cf figure 6 ).
La bande passante de la phonation est adaptée à
l'audition car elle est comprise entre 80 et 15000 Hz, bandes de
fréquences centrales de l'audition
C'est grâce à la phonation que l'homme a pu
communiquer et élaborer des langages plus ou moins
évolués. Ceux-ci sont composés de phonèmes qui
regroupés forment les mots. La langue française en comprend
36.
Il existe deux grands types de phonèmes, les consonnes et
les voyelles.
Contrairement aux voyelles les consonnes sont des phonèmes
de transition, instables et brefs ( environ 50 ms), qui en
général introduisent une voyelle.
2/ Les voyelles. [47]
a/ Description.
Les voyelles peuvent se différencier des autres
phonèmes par plusieurs caractéristiques:
. Elles sont toutes voisées ; le signal acoustique
résultant contient donc un fondamental à la fréquence de
vibration des cordes vocales.
. Les nombre et les amplitudes des harmoniques du fondamental
caractérisent le timbre de la voix.
. La durée des voyelles est variable, mais toujours
supérieur à 100 ms.
. Elles sont pratiquement identifiées avec seulement la
valeur des deux premiers formants. ( cf figure 8 ).
b/ Moyens d'exploration.
A
F1
F2
F 3
F2
[3000
.), ·
' I -,' g. ,-)----,
(._........f., t 7',/ È
/1
..."
2000 - / ' ./.."-- I NI
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1000 I OU ,' ..."--`,
(KN.,...-'...nrrese '/ A :
......,/ 0 ! )e....-- ·
·,-/- t ,/
/ : ' ON: s''
t , t
..._,
0 F1
200 400 600 800
Longueur du pharynx
Figure 7 : Formants dans un spectre Figure 8 : F 1 et F2 des
voyelles Françaises.
Les voyelles ont été les premiers phonèmes
étudiés car ils sont facilement différenciables et peuvent
être tenus durant une durée supérieure à la
seconde.
Delattre a pu, avec un spectrographe, déterminer toutes
les voyelles.(1948). Il a réussi à y extraire les deux premiers
formants.
Sa méthode était assez primaire mais performante
pour son époque. Maintenant que les ordinateurs ont une puissance de
calcul très élevé, jusqu'à plusieurs dizaines de
Gigaflop ( Milliard de calculs sur nombres à virgules flottantes par
seconde.), on peut facilement utiliser des algorithmes gourmands en calculs
pour la détection de formants. Les méthodes classiques sont les
suivantes:
. Analyse prédictive. On prend une partie du
signal échantillonné ( N échantillons.) puis on fait une
transformé en Z des données. Le fondamental ainsi que les
formants seront le module des couples de racines de l'équation suivante
:
. Détection par le cepstre. Le cespstre est
une transformé qui à la particularité d'éliminer
les harmoniques du signal. Le signal temporel acoustique devient une
série de pics pour lesquels chaque sommet correspondent à la
période du fondamental ou d'un formant. Il est en fait calculé
par sa T.F. du Log du module de la TF. ( TF :transformée de Fourier).
C(t) = TF (Log(ITF (s(t))i))
.Détection par analyse de synthèse.
C'est une méthode itérative qui permet de synthétiser
un signal et de le faire rapprocher le plus possible de celui à
étudier en modifiant les valeurs du fondamental, du timbre et des
formants.
. Détection par passage à zéro. On
fait une étude statistique des passages à 0 du signal et on en
ressort FO et les formants.
. Détection par maximum du spectre. On recherche
les harmoniques de FO de plus grande énergie. Ceux-ci correspondent
à peu près aux formants. C'est une méthode assez
rapide.
La détermination des phonèmes peut aussi se
faire en découpant le spectre en plusieurs bandes. E. Leip
à montrer que le nombre minimale 'de tranches de spectre' pour pouvoir
discriminer les phonèmes les uns des autres était de huit. ( pour
une bande de fréquence comprise entre 0 et 4 kHz. ).
cl De la synthèse vocale à l'implant
cochléaire.[43]
Les premières études sur les machines parlantes
remontent à la fin du XVIII ème
siècle. Celles-ci étaient purement mécaniques, elles
comportaient des résonateurs acoustiques dont la forme ressemblait au
conduit vocal. Le fondamental était créé par une lame
métallique vibrante. ( 1779 : Kratzemstein, 1791: Von Kempelen ). Le
schéma qui suit est celui de la machine de Riez 1937, il est fortement
inspiré des machines précédantes.
Dents Bouche
Voile Pharynx
Figure 10 :Machine parlante de Riez 1937.( Inspiré de
Kratzemstein et Kempelen)
Actuellement plusieurs procédés sont
utilisés pour synthétiser la parole. . Par phonèmes
préenregistrés.
. Par prédiction. ( c'est le plus simple et le moins
coûteux.) . Par simulation du conduit vocal.
. Par formant.
. Par canaux.
Circuit antiformant N.
|
N
|
--1 N 2 1--).
|
31
|
|
Source I vocale
Fi F2 F3
F41-+
Circuit de correction
IAmPIi F
H
H. P
B1 B2 B3
·
131 --+ 132 B3
Source de bruit
FI -- F2 F 3
Figure 11 : Vocodeur à formant
ANALYSEUR
Filtres Détecteurs Filtres passe-bande passe-bas
1-1200-3001-- G -s- 0-50 --1'
I --
SYNTHÉTISEUR
Modulateurs filtres
passe-bande
300 45012--
2900 3400
Commu-
tateur
t t
Générateur Générateur
d'impulsions de bruit
Figure 12 : Vocodeur à canaux
Les deux derniers méritent d'être plus
développés car ils sont la base de se que l'on va appeler les
oreilles bioniques. En effets ces deux principes vont être
utilisés pour permettre à un sourd de perception de pouvoir
discriminer, en théorie, tous les phonèmes, donc de pouvoir
comprendre la parole.
C/ Implants cochléaires.
1/ Introduction.
L'implant cochléaire est une prothèse auditive qui
va permettre de redonner une audition partielle à des patients qui ont
une surdité de perception profonde ou totale.[33,34]
Son principe est basé sur un système qui va
remplacer l'organe de Corti en stimulant directement le nerf auditif. (
stimulation électrique).
Ce principe aura, pour le patient, plusieurs avantages.
Tout d'abord, il ne sera plus isolé du monde
extérieur puisqu'il pourra entendre des bruits tel que, la sonnerie de
l'entrée, un enfant qui l'appelle, ...
De plus, il pourra, avec une rééducation
orthophonique et la lecture labiale, comprendre une conversation orale.
Enfin, il pourra s'entendre, ce qui lui permettra de retrouver
une voix compréhensible par les autres. La boucle audio-phonatoire sera
présente.[5]
j.
Tous ces avantages lui permettront de palier leur ancien
handicap. Le rôle de l'implant cochléaire ( I.C. ) est donc
très important, mais sa conception est ambitieuse. Pour un peu
d'histoire, il est bon de connaître quelques dates d'évolution ces
machines bioniques.
. 1957 : Première étude publiée sur
la stimulation électrique du nerf acoustique chez l'humain par Charles
Eyries. ( France.)[14]
. 1961: Première implantation d'I.C.
multiélectrode intracochléaire. ( W.F. House.) . 1973:
Première implantation en France par CH. Chouard.
. 1976: Premier prototype Nucleus (WSP) par G. Clark. (
Australie )
Actuellement l'implantation cochléaire est devenue une
thérapetique chère mais classique. Les qualités de ces
appareils sont arrivées à un tel point de performance que pour
certains patients, en plus de comprendre les dialogues sans lecture labiale,
ils peuvent répondre au téléphone, écouter de la
musique....
2/ Principe.
La plupart des I.C. sont basés sur le même principe
; Ils peuvent se décomposer en deux parties bien distinctes. ( cf figure
13 et 14 ).
. La partie externe.
Elle traite le signal acoustique afin d'y extraire le principal
et de l'envoyer, par modulation d'amplitude, à la partie interne.
Elle est composée, d'un microphone, d'une partie
analogique qui va prétaiter le signal, d'un Convertisseur
Numérique Analogique, d'un processeur spécialisé pour le
traitement du signal, d'un encodeur et d'un modulateur qui vont permettre
d'envoyer les signaux à la partie interne.
Une antenne émettrice et une antenne réceptrice
vont jouer le rôle d'interface entre les deux parties.
. La partie interne.
Elle est totalement implantée dans l'organisme du
patient, ce qui permet de ne pas altérer la barrière immunitaire
qu'est la peau. Elle est principalement composée d'un décodeur
qui va envoyer les impulsions électriques sur les électrodes. A
chaque électrode, on fait correspondre une bande de fréquence.
Figure 13 : Synoptique général d'un I.C.
Partie externe
Electrodes implantées
Cep.
Partie interne
Figure 14 : Schéma de principe d'un implant.
Il existe deux grandes stratégies de traitement de signal.
[2] ( cf figure 15 ).
. Les premières consistent à calculer
l'énergie qui se trouve dans la bande de fréquence que couvre
chaque électrode et stimuler toutes les électrodes
proportionnellement à leur énergie correspondante. Cette
méthode est utilisée par la société
française Digisonic pour le I.C. DX10.[1]
. L'autre méthode consiste à détecter les
plus hauts pics d'énergie pour les bandes de fréquences
considérées, ce qui correspond approximativement aux formants, et
à stimuler seulement les électrodes correspondant aux
fréquences mises en jeux. Cette méthode est utilisée par
les implants de Nucleus. ( Australie ) ; elle s'appuie sur les
propriétés de la voix..
mare.
6 spectral peaks
"4111111e PES
|
|
|
|
|
Power
|
lidilli
Spectrum lai
|
11111111
|
II
|
|
II
|
1111RM
|
0 as
0
-20 dB
NCL
-40 dB
5 kHz
Ail bands above NCL
u
LI
If
11
TP
tp 1.1m.
71,
2ème méthode lère méthode
Figure 15 : Stratégies de codage[12]
3/ Patients.
al Sélection.
Avant d'être implantés les patients doivent subir
différents bilans. [4,10,19,22,25,29,30,35]
. Bilan Audiométriques ; On lui fait un bilan
audiométrique tonale ( sons purs.) et
vocale (voix).
. Bilan Otologique ; On visualise l'état du
tympan.
. PEA auditif ; Ce test permet une objectivité
vis à vis du patient. ( il est surtout utilisé pour les
enfants.)
Ces trois premiers tests vont permettre de déterminer le
type de surdité. S'il s'agit bien d'une surdité de perception
profonde ou totale, nous effectuons les tests suivants.
. Bilan radiologique ; On réalise un scanner ou
une IRM de l'oreille pour visualiser l'état morphologique de la
cochlée.
. Bilan électrique ; Ce test consiste à
stimuler électriquement la fenêtre ronde afin d'aprécier
les restes neurologiques du nerf auditif. Pour se faire, on introduit une
électrode jusqu'à la fenêtre ronde, puis on envoie une
stimulation électrique qui va provoquer des potentiels d'actions plus ou
moins forts.
Tous ces tests vont permettre de voir si le sujet est
physiologiquement apte à recevoir l'I.C. De ce premier stade, va suivre
une série de tests psychologiques et sociologiques du patient.
. Bilan psychologique ; Le psychologue va
étudier le patient et en fonction de sa motivation, de son Q.I., de son
milieu de vie, ..., et il va émettre un avis plus ou moins favorable
pour la pose de l'I.C.
. Bilan orthophonique. L'orthophoniste va
étudier la lecture labiale, son langage, son niveau de communication,
..., et va émettre un avis plus ou moins favorable pour la pose de
l'I.0
Si tous les tests se sont montrés concluants et que les
crédits pour l'achat de l'I.C. sont débloqués ( environ
150,000 Fs H.T.), nous pouvons alors implanter le patient.
b/ Suivi.
Trois ou quatre semaines après son opération, le
patient va commencer un travail de longue haleine qui demande beaucoup de temps
et de concentration. Il devra intégrer cérébralement un
nouveau mode de transcriptage acoustique.
Pour se faire, il devra travailler avec un orthophoniste au
cours de séances de rééducation phonétique. Il
devra aussi aller régulièrement faire vérifier son I.C.,
en réglant tout une série de paramètres, car ses restes
neuroniques auditifs évolus dans le temps.
4/ L'implant Nucleus.
a/ Stratégies de codages.
L'I.C. Nucleus est né en 1976. Il est le
premier à avoir été créé en collaboration
avec une étude sur la voix.[7,8] Son traitement de signal est
basé sur l'extraction de formant cadencé à la
fréquence du fondamental. ( PES : Pitch Extracted Sampler). [6]
L'implant cochléaire va traiter le signal vocal et va en
ressortir le fondamental et les formants (1 à 6) par la méthode
d'extraction de pics sur le spectre. ( cf figure 16 ).
Amplitude
22 21 20 11.11 19 II.- MI 3 MI 2 1
Fréquence
électrodes
Figure 16 : Méthode d'extraction de formants et du
fondamental.
Une fois que l'implant aura détecté le
fondamental ( FO ) ainsi que les formants du signal acoustique, il va envoyer
à la partie interne sous forme codé, à la cadence du
fondamental, les numéros d'électrodes qui correspondent ainsi que
son amplitude et sa durée.
Remarque: Pour les sons non voisés, ce qui correspond
à une absence de F0, l'implant va choisir arbitrairement un F0.
Impulsion codant F1
A
électrode n° F 1
-A
Période du fondamental
Figure 17 : impulsions électriques envoyées le
long de la cochlée.
La partie interne de l'implant va alors décoder le
signal et envoyer sur l'électrode, correspondant à la bande de
fréquence qui caractérise le formant, un signal électrique
biphasique du type ci-dessous. ( cf figure 17 ).
b/ Réglages.
Cet implant cochléaire comporte 22 électrodes
toutes multiparamètrables.
. On peut ainsi faire varier les niveaux de stimulation
électrique afin de s'adapter au patient. ( seuil de détection et
seuil maximum des niveaux de courant pour chaque électrode. Activation
ou désactivation des électrodes. ).
. On peut faire varier les bandes de fréquences propres
à chaque électrode.
Electrode
|
Fmin
|
Fmax
|
Amin
|
Amax
|
Active
|
20
|
280
|
400
|
90
|
115
|
oui
|
19
|
400
|
500
|
90
|
135
|
oui
|
18
|
500
|
600
|
80
|
150
|
oui
|
17
|
600
|
700
|
65
|
155
|
oui
|
16
|
700
|
800
|
60
|
160
|
oui
|
15
|
800
|
900
|
70
|
155
|
oui
|
14
|
900
|
1000
|
65
|
155
|
oui
|
13
|
1000
|
1122
|
105
|
160
|
oui
|
12
|
1122
|
1259
|
105
|
155
|
oui
|
11
|
1259
|
1414
|
90
|
165
|
oui
|
10
|
1414
|
1587
|
100
|
175
|
oui
|
9
|
1587
|
1781
|
95
|
185
|
oui
|
8
|
1781
|
2000
|
95
|
175
|
oui
|
7
|
|
|
|
|
|
6
|
2000
|
2244
|
80
|
180
|
oui
|
5
|
2244
|
2519
|
75
|
159
|
oui
|
4
|
2519
|
2828
|
75
|
195
|
oui
|
3
|
2828
|
3174
|
50
|
170
|
oui
|
2
|
3174
|
3563
|
70
|
165
|
oui
|
1
|
3563
|
4000
|
50
|
170
|
oui
|
Figure 18 : exemple de tableau de réglages de seuils,
fréquences et électrodes actives. La stimulation
électrique peut aussi se faire de différentes méthodes: (
figure 19 ).
3
2 MI
2
3
Bipolaire (3P)
Bipolaire+1 (BP+1)
Bipolaire+2 (BP+2)
3 IIIIII271 1
Figure 19 : Les différents types des stimulations (
exemple : stimulation de l'électrode n° 19.)
D/ Etudes.
Plusieurs études ont été faites sur les
différentes méthodes de traitement de signal, ce qui a permis de
faire progresser les I.C..
1/ Evolution du Nucleus.
Les premiers Nucleus ont été implantés
dans le monde au début des années 80. Le WSP ( 1978) [18] et WSP
II ( 1983 ), premiers de leur génération ne pouvaient qu'envoyer
le deuxième formant à la fréquence du fondamental. (
stratégie FOF2. ). Alors que le WSP III ( 1985 ), pouvait comme ces
prédécesseurs utiliser la stratégie FOF2 mais aussi la
FOF1F2. Ces implants faisaient du traitement de signal dans une bande de
fréquence de [0,4000] Hz.
En 1989 Nucleus innove et crée le MSP [31], celui-ci
est parfaitement compatible avec le WSP; il envoie en plus de F1 et de F2 des
informations dans les 'hautes fréquences' et sa bande passante va de 0
à 6 kHz.
Actuellement le SPEAK (1992) ou spectra22 (1994) traite
jusqu'à 6 formants dans une gamme 0-10kHz..
Toutes ces innovations sont étudiées dans le
laboratoire du Pr. Clark à Melbourne.
2/ Sur traitement du signal hors laboratoire.
En plus, des constructeurs d'implants, plusieurs laboratoires
travaillent sur les stratégies de codage de l'I.C..
. W.H. Doering : Il a étudié le
traitement de signal du WSP III et il a montré qu'il y avait une
différence entre les formants acoustiques et ceux calculés par le
Nucleus. ( Fl est surestimé, F2 est sous-estimé.). Les distances
formantiques sont néanmoins maintenues, cela permet donc une
discrimination théorique des phonèmes. ( Son étude
était basée sur des voyelles allemandes ).[16]
. N. Dillier : Son équipe a fait plusieurs
études sur les comparaisons de stratégies de codages et de
traitement de signal de différents I.C..[11,13,15]
Il a notamment fait des comparaisons de performances entre les
différentes stratégies de TDS avec différents processeurs
( DSP ).
Il a aussi fait une comparaison avec des stratégies qui
diffèrent sur leur bande passante, 0-4kHz, 0-8kHz. Il en ressort que les
stratégies qui utilisent des larges bandes passantes, 0-8kHZ, conduisent
à de meilleurs résultats.
. C. Boex : Elle a fait des comparaisons entre deux
stratégies de codage ( C.A. et C.I. S. ). Elle a montré que la
nouvelle stratégie CIS qui était réalisée par un
nouveau processeur Motorola était beaucoup plus performant.[37]
3/ Travaux du Laboratoire.
Le traitement de signal qu'utilise les I.C. a souvent
été abordé dans notre laboratoire et tout
particulièrement par trois chercheurs.
. B. Djedou : Il a consacré une thèse sur
l'étude de l'implant Chorimac. Il a montré qu'augmenter le nombre
d'électrodes n'était pas la solution pour améliorer les
performances de l'I.C. mais que l'extraction des paramètres les plus
significatifs de la parole semblait être plus
bénéfique.[2,3]
. G. Collet : Lors de son stage de DEA (1991-1992),
elle a évalué le codage des voyelles par l'I.C. Nucleus. Elle a
montré pour une patiente, que la discrimination des voyelles
n'était pas totalement expliquée par les formants.[39]
. M. Maillot : Lors de son stage de DEA (1992-1993), a
constaté, comme W.H. Doering, qu'il y avait une différence entre
les formants acoustiques et ceux transcrits par l'I.C. Nucleus. De plus il a
étudié les modes BP, BP+1, BP+2, BP+3 et a montré que le
mode BP+1 était le plus performant. Il a aussi fait, en collaboration
avec S. Garnier et S. Gallégo une comparaison élémentaire
entre la reconnaissance de voyelles par le signal acoustique et le patient.
[24,42,46]
E/ Méthodes mathématiques.
1/ Principe de reconnaissance automatique de
voyelles.[48]
Pour réaliser une reconnaissance de voyelles, il existe un
grand nombre de méthodes, mais toutes sont basées sur le
même principe.
La voyelle est définie par un nombre N de variables.
On possède deux types de groupes de voyelles.
. Un groupe pour lequel on a la connaissance des voyelles et de
ces paramètres. Celui-ci va nous permettre d'établir les
références.
. Un autre groupe, à reconnaître, pour lequel on ne
connait pas les voyelles mais on a ses paramètres.
Le premier groupe va nous permettre d'établir, dans un
espace particulier, les sous- ensembles spécifiques à chaque type
de voyelle. La reconnaissance s'opèrera en comparant la voyelle inconnue
avec les différents sous-ensembles. Le sous-ensemble qui sera le plus
proche sera donc celui de la voyelle reconnue.
2/ La métriques euclidienne.[41,48]
Cette méthode consiste considère les N
paramètres, qui définissent un objet, dans un espace vectoriel
à N dimensions.
Pour avoir une notion de ressemblance entre deux objets A et B,
on utilise la distance euclidienne.
Si A a pour coordonnées (ai , a2 , · ·
· ,aN) et B (bi,b2 , · · · ,
bN), la distance euclidienne entre A et B est:
Plus la distance est petite, plus A est ressemblant de B et
inversement.
Souvent, avant de raisonner dans l'espace euclidien, on centre et
norme les données. Cela permet de donner le même poids à
chaque dimension, quelle que soit son unité.
On fait donc un changement de variable tel que:
(ai --ai)
Ai=
Ecart_typei
(bi -bi)
e=
Ecart_Cpei
3/ Logiques floues.[41,43,44,45]
La théorie des sous-ensembles flous permet de
considérer une apartenance à un ensemble d'une autre façon
que binaire. Elle postule, par similitude avec le raisonnement humain, qu'une
décision est prise qu'après avoir considéré un
ensemble d'éléments. Chaque argument apporte sa pierre au
raisonnement, avec un poids plus ou moins important, et la décision
finale tient compte de tous les éléments. En effet, avec cette
logique, on peut avoir un élément qui appartient à un
ensemble à 80 %.
Il faut pour cela, définir des règles
d'appartenace.
Par exemple considérons trois sous ensembles A, B,
C.définis par une variable et établissons la règle
suivante figure 20.
Figure 20 : règle d'apartenance à un ensemble.
On peut dire C(x)=(0.6,0.4,0). ( pourcentage d'apartenance
à respectivement A, B, C pour la valeur x; Car A(x)=0.6, Car B(x)=0.4,
Car C(x)=0.).
4/ Distance de Hamming
La distance de hamming est souvent utilisée pour comparer
deux matrices. Soit A, et B deux matrices de dimension n x m.
all
|
a12
|
...
|
aln
|
a21
|
a22
|
...
|
a2n
|
...
|
|
...
|
|
ami
|
am2
|
...
|
amn
|
bll
|
b12
|
....
|
bin
|
b21
|
b22
|
....
|
b2n
|
|
|
|
...
|
bm 1
|
bm2
|
....
|
bmn
|
n m
pE E , i; - 1=11=1 dH=
n m E E 4;1 + Ibul)
|
Cette distance est comprise entre [0,1] ; plus elle se raproche
de 0 plus le deux matrices se ressemblent et reciproquement..
1
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TRAVAIL
EXPERIMENTAL
Résumé.
Dans ce travail on compare la reconnaissance acoustique de
sujets porteurs d'implant cochléaire avec des modèles construits
sur les caractères électriques de l'excitation. Il s'agit de
repérer les éléments qui peuvent expliquer les
performances des patients à l'étage acoustique. Au total, 255
modèles ont été construits, modèles qui sont
basés sur une métrique euclidienne et sur une logique floue. Les
meilleurs résultats ont été obtenus avec la logique
floue.
Quatre patients et dix locuteurs ont participé à
cette étude; ils ont prononcé des listes de 48 items basés
sur les voyelles /i/, /u/, /a/ et /e/, prises en ordre aléatoire.
Les résultats montrent que l'importance du premier
formant ( amplitude et position ), est habituellement sous-estimée et
que les logiques de reconnaissance varient avec le patient. Ces
résultats sont importants pour orienter le réglage des
machines.
Abstract.
In this study a comparison betwen the acoustic recognition
made par subjects fitted with a cochlear implant and the performances of models
constructed on the electrical features of the excitating pulses is performed.
The aim is the determination of elements able to provide an explanation on how
the recognition is made by patients at the acoustical stage. Altogether, 255
models where constructed; they were base upon an euclidian metric or a fuzzy
logic.
Four patients and 10 speakers collaborated to this experiment.
Best resuits were obtained with the fuzzy logic; 48-item lists were spoken,
based on vowels /i/, /u/, /a/ and /da/ arranged in a random order.
Results show that the importance of the first formant (
amplitude and electrode number ) is usually under estimated, and that
recognition strategies depend on the patient. This point is important for the
setting of the speech processor.
A/ Introduction.
La question sur le choix de la stratégie de codage des
Implants Cochléaires (I.C.), reste une question ouverte. Les
constructeurs développent de plus en plus des émetteurs qui
réalisent un traitement du signal ouvert permettant aux équipes
de tester les stratégies qui leur paraissent les meilleures.
Plusieurs types de traitements de signal existent, mais aucun
n'est parfaitement efficace. Cela pousserait à dire que PI. C. peut
être encore plus performant.
De plus, les réglages de l'I.C. ne sont pas
optimisés, car ils se font de manière subjective, avec
l'expérience du praticien et du technicien.
De ces deux problèmes plusieurs questions se posent.
- Est-ce que les informations transmises au patient par l'I.C.
sont bien toutes décryptées?.
- Est-ce qu'au moins les informations, que l'on croit
principales sont utilisées par le
patient?
- Est-ce que la stratégie est bien adaptée au
patient?
Très peu d'études se sont penchées sur se
problème qui nous parait pourtant primordial.
Pour arriver à répondre à ces questions,
il faudrait pouvoir modéliser l'écoute du patient en fonction des
données que lui envoi C'est ce que nous avons essayé de faire en
testant des modèles d'audition du patient.
L'idée a été de comparer la
reconnaissance du patient avec celle d'un ordinateur qui va prendre plus ou
moins de paramètres. Le modèle qui approchera le mieux à
l'écoute du patient sera le modèle ou l'erreur est minimale. Il
sera appelé le 'modèle semblable'. ( cf figure 1 ).
Patient
Comparaison
Erreur
Signal Acoustique
Reco. par Ordinateur
C.I
C.I
Acquisition
Figure 1 : Principe de l'étude.
Les paramètres que l'on va prendre pour la
modélisation vont être ceux contenus dans l'impulsion
électrique envoyée sur l'électrode. ( cf figure 2 ).
. Le numéro d'électrode. ( F ).
. L'amplitude de l'impulsion. ( A ).
. La durée de l'impulsion. ( T ).
. L'énergie de l'impulsion. (E = A x T ).
Durée (T)
N° de l'électrode
Amplitude
(A)
·./
Energie (E=AxT)
Figure 2 : Les 4 paramètres d'une impulsion
électrique.
Pour limiter le nombre de modèles, on va utiliser la
stratégie FOF1F2. On aura donc deux impulsions par période du
fondamental, une pour le premier formant, une autre pour le deuxième
formant. On aura donc 8 paramètres à étudier, F1 Al Tl El
F2 A2 T2 E2, ce qui nous fait 28 possibilités. Comme la
possibilité 0 ne nous intéresse pas, nous allons avoir 255
modèles de reconnaissance à comparer avec la compréhension
du patient.
B/ Matériel et méthodes.
1/ Station de travail.
a/ Station d'enregistrement.
Pour les enregistrements, nous disposons d'un magnétophone
Revox à bande ainsi qu'un microphone haute fidélité.
Tous les enregistrements se font en chambre sourde pour
réduire au maximum le bruit de
fond.
Toutes les personnes qui vont être enregistrées
n'ont pas de problèmes de phonation.
Tous les enregistrements se feront à 30 cm du
microphone avec environ la même intensité de voix. Cela est
nécessaire pour notre étude car il faut une dynamique du signal
à peu près constante. ( cf figure 3 ).
Figure 3 : Protocole d'enregistrement.
11
b/ Station de réglage de l'implant cochléaire.
Pour notre étude, nous allons utiliser un implant
cochléaire MPEAK de Nucleus. Celui-ci sera programmé en mode BP+1
et stratégie FOF1F2.
Pour pouvoir régler les dynamiques de l'implant en
fonction des restes neuroniques auditifs des patients, nous disposons d'une
station informatisée. ( cf figure 4 ).
Figure 4 : Synoptique du réglage de l'implant.
Le praticien va régler électrode par
électrode les seuils de confort ( min, max.) afin d'optimiser la
dynamique des impulsions électriques. Il va aussi régler les
bandes de fréquences propres à chaque électrode, ceci afin
d'obtenir une compréhension maximale. Ce type de réglage est
très subjectif car il fait intervenir le patient et le praticien.
cl Station d'acquisition des paramètres de l'implant.
Pour pouvoir acquérir les paramètres de
l'implant, nous disposons d'une interface développée par J.
Genin. Celle-ci est pilotée par un processeur TMS25 de Texas Instrument.
Pour pouvoir gérer cette carte nous disposons de plusieurs couches de
programmes. ( cf figure 5 ).
..
|
f \
,,..,....... --___
|
·
...
....------
Ili
|
_
. .
|
..
..
. . .
|
|
|
|
. . . . . . . .
|
|
.
|
1S 36
|
|
|
' lit_
|
TO
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
iS
16
18 20
|
HUMER° D
|
ELECTRODE
|
|
|
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..
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|
wer_re
|
|
|
|
|
|
=.*
|
|
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|
17
|
|
|
|
|
|
|
kk`
|
om
|
|
|
eee eem e-rd
|
|
|
eeteeeekiMeee»M»eMee,Meee
|
|
|
C'est /i/ X ça
Figure 5 : Synoptique de la station d'acquisition
de l'implant cochléaire.
lekEE
efflffl
. Un programme en assembleur Texas Instrument qui va permettre la
gestion interne de la carte et de la connexion sur câble
parallèle.
. Un programme en assembleur x86 chargé de s'occuper du
port parallèle sur lequel est branchée la carte.
. Un programme en Turbo Pascal qui va analyser les données
et faire une interface graphique pour permettre de segmenter les impulsions. (
cf annexe p 65-68 ).
Pour l'acquisition du signal, on envoit une stimulation
acoustique, à l'aide d'un haut parleur, sur l'I.C. La carte Genin va
capter les impulsions transmises par l'implant puis les envoyer sur le port
parallèle. Le programme final en Turbo pascal va permettre de visualiser
les électrodes activées en fonction de leur énergie (
rectangle plus ou moins grand.) ainsi que l'énergie totale. Ces
données peuvent ensuite être segmentées.
d/ Station voix ILS.
Cette station voix nous a permis de segmenter toutes les voyelles
afin de voir si d'un point de vue acoustique elles étaient
différenciables.
Cette station se compose principalement d'un Revox, d'un
filtre anti-repliement (FAR) 4kHz , d'une carte d'acquisition 12 bits à
10 kHz et d'un ordinateur comportant le logiciel ILS (interactive laboratory
system.). Le logiciel permet d'extraire les formants ainsi que leur bande
passante et amplitude. ( cf figure 6 ).
|
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é · ea (e))
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Figure 6 : Synoptique de la station ILS.
|
2/ Matériel phonétique.
On va utiliser pour notre étude les voyelles
caractéristiques du triangle vocalique. On va prendre les trois
extrémités, /a/, /i/, /u/ et une voyelle neutre, le /W. ( cf
figure 7 ).
Ces voyelles devront être prononcées douze fois
par liste par souci de significativité, ce qui conduit à 48
voyelles par liste. Toutes celles-ci devront être lues dans un ordre
aléatoire. ( cf annexe p 62-63 ).
Le protocole va comporter deux listes par locuteur, une liste
d'apprentissage et une de reconnaissance et comporter 10 locuteurs ( 5 femmes,
5 hommes ).
Cela nous donne un enregistrement de 12*4*2* 10 = 960 voyelles.
On a donc 960 voyelles a segmenter par patient et avec ILS.
2ème Formant
2500 2000 1500 1000 500
/i/ /u/
/a/
100 200 300 400 500 600
700 800
1 er Formant
Figure 7 : Triangle vocalique. ( Delattre 1948 ).
3/ Patients.
Notre étude va comporter quatre patients. Il compose un
groupe assez hétérogène du point de vue performance. ( CO,
AM, BA, LA )
Tableau récapitulatif des patients.
Patient
|
sexe
|
Age
|
sourd profond depuis
|
étiologie de la surdité
|
Nb d'heures de port par jour
|
CO
|
M
|
46 ans
|
5 ans
|
neurologique
|
16 h
|
AM
|
F
|
12 ans
|
3 ans
|
évolutive
|
16 h
|
BA
|
F
|
40 ans
|
38 ans
|
médicamenteuse
|
15 h
|
LA
|
F
|
32 ans
|
4 ans
|
inconnue
|
16 h
|
Les tableaux qui vont suivre correspondent aux réglages
des patients. Nous pouvons y voir un nombre d'électrodes actives varier
entre 5 et 22 et des dynamiques ( seuil max- seuil min ) très
fluctuantes.
Ces réglages sont assez importants car ils sont à
la base de la discussion de notre étude.
Réglages des patients.
Bandes de fréquences du patient AM en fonction du
numéro d'électrode:
Electrode
|
Fmin
|
Fmax
|
Amin
|
Amax
|
Active
|
20
|
280
|
400
|
90
|
115
|
oui
|
19
|
400
|
500
|
90
|
135
|
oui
|
18
|
500
|
600
|
80
|
150
|
oui
|
17
|
600
|
700
|
65
|
155
|
oui
|
16
|
700
|
800
|
60
|
160
|
oui
|
15
|
800
|
900
|
70
|
155
|
oui
|
14
|
900
|
1000
|
65
|
155
|
oui
|
13
|
1000
|
1122
|
105
|
160
|
oui
|
12
|
1122
|
1259
|
105
|
155
|
oui
|
11
|
1259
|
1414
|
90
|
165
|
oui
|
10
|
1414
|
1587
|
100
|
175
|
oui
|
9
|
1587
|
1781
|
95
|
185
|
oui
|
8
|
1781
|
2000
|
95
|
175
|
oui
|
7
|
|
|
|
|
|
6
|
2000
|
2244
|
80
|
180
|
oui
|
5
|
2244
|
2519
|
75
|
159
|
oui
|
4
|
2519
|
2828
|
75
|
195
|
oui
|
3
|
2828
|
3174
|
50
|
170
|
oui
|
2
|
3174
|
3563
|
70
|
165
|
oui
|
1
|
3563
|
4000
|
50
|
170
|
oui
|
Bandes de fréquences du patient BA en fonction du
numero d'électrode:
Electrode
|
Fmin
|
Fmax
|
Amin
|
Amax
|
Active
|
20
|
280
|
300
|
109
|
152
|
oui
|
19
|
300
|
416
|
96
|
145
|
oui
|
18
|
416
|
532
|
76
|
138
|
oui
|
17
|
532
|
648
|
77
|
146
|
oui
|
16
|
648
|
764
|
72
|
154
|
oui
|
15
|
764
|
880
|
86
|
163
|
oui
|
14
|
880
|
996
|
98
|
175
|
oui
|
13
|
996
|
1112
|
103
|
195
|
oui
|
12
|
1112
|
1232
|
134
|
209
|
oui
|
11
|
1232
|
1366
|
142
|
222
|
oui
|
10
|
1366
|
1515
|
146
|
220
|
oui
|
9
|
1515
|
1680
|
154
|
225
|
oui
|
8
|
1680
|
1862
|
146
|
206
|
oui
|
7
|
1862
|
2065
|
127
|
187
|
oui
|
6
|
2065
|
2290
|
124
|
184
|
oui
|
5
|
2290
|
2538
|
128
|
188
|
oui
|
4
|
2538
|
2815
|
127
|
183
|
oui
|
3
|
2815
|
3001
|
132
|
189
|
oui
|
2
|
3001
|
3200
|
132
|
199
|
oui
|
1
|
3200
|
4000
|
124
|
190
|
oui
|
Bandes de fréquences du patient CO en fonction du
numero d'électrode:
Electrode
|
Fmin
|
Fmax
|
Amin
|
Amax
|
Active
|
20
|
280
|
400
|
27
|
92
|
oui
|
19
|
400
|
500
|
88
|
168
|
oui
|
18
|
500
|
600
|
76
|
167
|
oui
|
17
|
600
|
700
|
78
|
155
|
oui
|
16
|
700
|
800
|
58
|
155
|
oui
|
15
|
800
|
900
|
62
|
155
|
oui
|
14
|
900
|
1000
|
62
|
161
|
oui
|
13
|
1000
|
1112
|
70
|
176
|
oui
|
12
|
1112
|
1237
|
70
|
180
|
oui
|
11
|
1237
|
1377
|
70
|
180
|
oui
|
10
|
1377
|
1531
|
59
|
170
|
oui
|
9
|
1531
|
1704
|
50
|
166
|
oui
|
8
|
1704
|
1896
|
56
|
156
|
oui
|
7
|
1896
|
2109
|
46
|
156
|
oui
|
6
|
2109
|
2346
|
64
|
146
|
oui
|
5
|
2346
|
2611
|
56
|
150
|
oui
|
4
|
2611
|
2904
|
52
|
154
|
oui
|
3
|
2904
|
3231
|
60
|
162
|
oui
|
2
|
3231
|
3595
|
46
|
160
|
oui
|
1
|
3595
|
4000
|
68
|
150
|
oui
|
Bandes de fréquences du patient LA en fonction du
numero d'électrode:
Electrode
|
Fmin
|
Fmax
|
Amin
|
Amax
|
Active
|
20
|
280
|
400
|
131
|
168
|
oui
|
19
|
400
|
1000
|
138
|
205
|
oui
|
18
|
|
---
|
---
|
---
|
non
|
17
|
1000
|
1587
|
176
|
232
|
oui
|
16
|
1587
|
2519
|
134
|
162
|
oui
|
15
|
2519
|
4000
|
111
|
140
|
oui
|
14
|
---
|
---
|
---
|
---
|
non
|
13
|
---
|
---
|
---
|
---
|
non
|
12
|
---
|
---
|
---
|
---
|
non
|
11
|
---
|
---
|
---
|
---
|
non
|
10
|
---
|
---
|
---
|
---
|
non
|
9
|
---
|
---
|
---
|
---
|
non
|
8
|
|
---
|
---
|
---
|
non
|
7
|
---
|
---
|
---
|
---
|
non
|
6
|
---
|
---
|
---
|
---
|
non
|
5
|
---
|
---
|
---
|
---
|
non
|
4
|
---
|
---
|
---
|
---
|
non
|
3
|
---
|
---
|
---
|
---
|
non
|
2
|
|
---
|
---
|
---
|
non
|
1
|
---
|
---
|
---
|
---
|
non
|
PATIENT
Figure 8 : Protocole de reconnaissance des patients.
Une fois que les réglages de l'implant sont
effectués, on demande au patient d'écouter les bandes avec le
protocole suivant. ( cf figure 8 ).
On leur propose d'abord d'écouter la liste
d'apprentissage tout en montrant de quelle voyelle il s'agit. Puis on leur fait
écouter la liste de reconnaissance en leur demandant de cocher les
voyelles qu'ils ont cru reconnaître. ( pour chaque locuteur )
On obtient alors des matrices de reconnaissance par locuteur et
par patient. ( cf Annexe p 64 et exemple ci-dessous.).
Exemple: patient CO, locuteur Gar.
PAT
|
A
|
I
|
U
|
|
A
|
5
|
0
|
4
|
3
|
I
|
0
|
10
|
1
|
1
|
U
|
0
|
0
|
12
|
0
|
E
|
1
|
0
|
1
|
10
|
4/ Stratégies de reconnaissance.
Les deux premières méthodes vont permettre de
faire la reconnaissance de voyelles automatique pour les 255 modèles
pour chaque locuteur (10) et chaque patient (4). Ces reconnaissances vont
être sous forme de matrices similaires à celles des patients.
Exemple: Mode F2F1, patient CO, locuteur Gar par
méthode euclidienne.
CALC
|
A
|
I
|
U
|
E
|
A
|
6
|
0
|
0
|
6
|
I
|
0
|
12
|
0
|
0
|
U
|
0
|
0
|
11
|
1
|
E
|
0
|
0
|
0
|
12
|
La troisième méthode va permettre de comparer les
matrices de reconnaissances par patient et par ordinateur.
al Méthode euclidienne.
Avant de calculer des distances euclidiennes on va faire une
normalisation des données. Nous allons pour cela procéder de la
manière suivante.
Méthode de normalisation.
On veut faire une étude avec plusieurs grandeurs Fl, F2,
Al, A2, Ti, T2, El, E2.
Comme ces données n'ont pas toutes les mêmes
dimensions il faudra trouver un moyen pour pouvoir les comparer.
La méthode classique qui consiste à centrer
réduire ne peut pas être envisageable car plusieurs de ces
paramètres sont de même nature mais n'ont pas le même effet
sur le patient.
(ex: Un signal émis sur le même numéro
d'électrode ayant la même amplitude n'aurait pas la même
importance si il est émis en tant que 1 er formant qu'en tant que
deuxième formant alors que le patient aurait la même sensation.De
même qu'une variation du premier formant entre l'électrode 17
à 21 aurait le même poids qu'une oscillation du 2ème
formant entre l'électrode 4 à 17 alors que le patient utilise le
même moyen de discrimination de l'électrode.)
Il faudrait donc trouver un moyen qui va nous permettre de
regrouper les données de même nature.
La méthode que nous avons envisagée est de prendre
les domaines de variation,de l'amplitude,de l'électrode,..,et de tout
ramener à la même échelle.(0 à 1)
Cela nous permet donc de pouvoir faire une étude avec tous
ces paramètres en tenant compte de ce que ressent le patient, ce qui est
fondamental pour notre étude.
Distance euclidienne.
La méthode consiste a prendre les barycentres des
sous-ensembles de voyelles dans la liste d'apprentissage et de calculer les
quatre distances euclidiennes pour chaque voyelle contenue dans la liste de
reconnaissance. Les voyelles seront attribuées à la classe la
plus proche.
Ces calculs seront effectués pour les 255
modèles construits par locuteur et par patient. Nous ne pouvons pas
regrouper les données des locuteurs car cela doit correspondre au
protocole du patient. ( apprentissage de la voix du locuteur puis
reconnaissance ).
La formule pour le calcul de distance euclidienne de la voyelle x
par rapport au barycentre du sous-ensemble v est.
N
D(x,v)=17 1.1E(X;
-V1)2
1=1
|
b/ Logique floue.
Apprentissage.
On se sert des listes d'apprentissage comme base de
données pour créer notre règle.
Pour les 48 voyelles de chaque liste d'apprentissage on a les
valeurs des 8 paramètres associés.(F1 Al Ti El F2 A2 T2 E2).
On sépare ses données en 4 grandes familles la/,
/u/, /9/ :
Pour chaque niveau de chaque paramètre on calcule le score
de chaque voyelle.(exemple : pour F1=20 on a 2 /V, 3 /9/, 4 /ai, 5 /u/). ( cf
figure 9 ).
a(F1I=20)-(2/14); a(F1E=20)=(3/14);
a(F1A=20)=(4/14); a(FlU=20)=(5/14);
Classes
/a/ /i/ /u/ le/
Valleurs
pour 1 paramètre
1 1a 1i 1u le
, ei,:::::.:.
\-k.v,:wie ·§"O
.: . ..: :-.-
- ·:' . g.e....:;:me. `...
-.:...
, ....`,1 ...-,k.....k.. .,....
\ ..e. .
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t\---\; \ -%
, \ . -.. ·:....,\,....
..:e«...-:k..... :-..
::::::-..«...-e- \......4....-,..s: .>:e ·..::. -.:.
32 32a 32i 32u 32e
|
|
Figure 9 : exemple de mise en forme des données.
Reconnaissance:
On prend une voyelle X de la liste de reconnaissance.
exemple: on veut calculer la reconnaissance de voyelle avec le
protocole FIAI T2. On calcul ota=a(F1A=x)+a(AlA=x)+OE(T2A=x),ai, au, ae.
La lettre x sera reconnue comme un y avec ay qui correspond
à la probabilité la plus
grande.
Remarque:
Si la valeur x n'existe pas dans la liste d'apprentissage on
calcul les distances des la voyelle X, par rapport aux barycentres de la/, /u/,
/43/ de la liste de reconnaissance, appelé respectivement da, di, de, du
et on calcule saa(..A=x)=da/somme(d).
Prenons par exemple les données suivantes pour le
modèle Fl. ( cf figure 10 ).
F1 /a/. 17(2), 18(9), 19(1). F1 /i/. 21(12). F1 /u/. 21(12) F1
/e/ 19(7), 20(4), 21(1).
Apartenance au sous-ensemble
A A E I,U
13 15 16 17 18 19 20 21 n° électrode
Figure 10 : Etablissement de la règle d'appartenance.
Remarque : Dans l'exemple on n'a pas pris en compte les calculs
des distances euclidiennes pour les électrodes 1 à 15 pour ne pas
compliquer le dessin.
cl Distance entre matrices.
La distance de Hamming va être calculée entre la
matrice de reconnaissance des modèles et celle donnée par le
patient de la manière suivante.
100 4 4
Erreur = -- E E
48
|
L'erreur va être comprise entre 0 et 200.
Exemple: Mode F2F1, patient CO, locuteur Gar.
Ordinateur. Modèle Patient
CALC
|
A
|
I
|
U
|
E
|
A
|
6
|
0
|
0
|
6
|
I
|
0
|
12
|
0
|
0
|
U
|
0
|
0
|
11
|
1
|
E
|
0
|
0
|
0
|
12
|
PAT
|
A
|
I
|
U
|
E
|
A
|
5
|
0
|
4
|
3
|
I
|
0
|
10
|
1
|
1
|
U
|
0
|
0
|
12
|
0
|
E
|
1
|
0
|
1
|
10
|
La distance de Hamming qui représente l erreur est 37.5
J]
ENREGISTREMENT DES LISTES D'APPRENTISSAGE ET RECONNAISSANCE
5/ Synoptique général de l'étude.
|
|
ELABORATION DES MATRICES DE RECONNAISSANCE PAR LE PATIENT
|
AQUISITION DES PARAMETRES PAR ORDINATEUR ET CALCUL DES MATRICES
DE RECONNAISANCE
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
COMPARAISON DES MATRICES DE RECONNAISSANCE PATIENT /
ORDINATEUR PAR LE COEFFICIENT DE HAMMING
Figure 11 : synoptique de l'étude.
Les différentes phases de notre étude sont
représentées sur la figure 11.
C/ Résultats.
Compte tenu du nombre de résultats assez
conséquent, 256*10*4*2 = 20480 comparaisons de matrices, nous n'avons
pas pu tout représenter dans ce rapport bien qu'ils aient
été saisis sous word sous windows. ( cf annexe.p 68-71.).
Les données les plus représentatives et les plus
synthétisées ont été indiquées dans cette
partie.
1/ Paramètres regroupés.
On a fait une moyenne sur tous les locuteurs et tous les
modèles ou intervenait chaque paramètres. ( une case
représente 10* 128 = 1280 valeurs ; pour les sommes ou il y en a 8 fois
plus. ).
Les données correspondent donc à la moyenne de
la distance de Hamming de chaque paramètre par patient en utilisant dans
le premier tableau la méthode de reconnaissance euclidienne et le
deuxième la méthode de reconnaissance floue.
1er paramètre 2ème paramètre n
3ème paramètre
Patient
|
|
I Méthode F2
|
|
A2
|
E2
|
T2
|
Fl
|
Al
|
El
|
Ti
|
E
|
AM
|
|
Euclide
|
,;:i
|
..ell
|
109
|
106
|
|
102
|
125
|
106
|
100
|
105
|
BA
|
|
Euclide
|
116
|
|
116
|
'"::'
|
. ' e
10 0
|
114
|
i 120
113
|
114
96
|
,.,::-.7:: 100 , ,
|
115
96
|
CO
|
|
Euclide
|
.
|
|
100
|
|
LA
|
|
Euclide
|
105
|
|
108
|
105
|
|
105
|
115
|
105
|
|
106
|
Patient
|
Methode
|
F2
|
A2
|
E2
|
T2
|
Fl
|
Al
|
El
|
Tl ' E
|
AM
|
Fuzzy
|
79
|
83
|
|
79 93
|
98
|
82 94
|
In I::
|
79 93
|
80 94
|
BA
|
Fuzzy
|
94
|
94
|
::::: `.."''''
|
CO
|
Fuzzy
|
|
81
|
82
|
84
|
|
78
|
81
|
84
|
80
|
LA t,
|
Fuzzy
|
90
|
88
|
87
|
|
87
|
88
|
87
|
« mi*
:ee::: de:
|
87
|
Tableau I et II : Distances moyennes de Hamming de chaque
paramètre groupé par patient
Ce tableau montre la moyenne des distances de Hamming
après regroupement par sexe du locuteur et paramètres en
utilisant les deux méthodes de reconnaissances..
ler paramètre
|
2ème paramètre El 3ème
paramètre
|
Locuteurs
|
Methode
|
F2
|
A2
|
E2
|
T2
|
|
F 1
|
|
Al
|
|
|
El
|
T1
|
E
|
Feminin
|
Euclide
|
|
107
|
101
|
|
|
·
|
|
116
|
|
|
103
|
101
|
103
|
Fuzzy
|
.,
|
84 110
|
107
|
81
|
".
|
|
es
|
83 121
|
|
|
|
|
81
|
Masculin
|
Euclide
|
.,
|
'
|
108
....,
105
|
107 90
|
108 90
|
Fuzzy
|
-
|
90
108
|
104
|
90
|
|
90
|
|
'
118
|
Total
|
Euclide
|
104
|
106
|
Fuzzy
|
85
|
87
|
:
|
85
|
|
85
|
|
86
|
|
|
' '
|
85
|
85
|
Tableau III : Distances moyennes de Hamming de chaque
paramètre après regroupement par sexe des locuteurs
2/ singletons, doublets, triplets et quadruplets.
Les tableaux qui suivent indiquent les six meilleurs
modèles, lorsqu'un, deux, trois et quatre paramètres sont
considérés, pour chaque patient.
Meilleurs paramètres simo es sin letons .
Patient
|
ter
|
2ème
|
3ème
|
4ème
|
Sème 1 6ème
|
AM
|
T2
|
F2
|
Ti
|
F 1
|
A2
|
Al
|
BA
|
Ti
|
T2
|
A2
|
Fl
|
F2
|
Al
|
CO
|
F2
|
A2
|
F1
|
Al
|
Ti
|
T2
|
LA
|
T2
|
Fl
|
Tl
|
Al
|
A2
|
F2
|
Meilleurs doub ets.
Patient
|
ter
|
2ème
|
3ème
|
4ème
|
Sème
|
6ème
|
AM
|
T2T1
|
T2F 1
|
F2T1
|
F2T2
|
F1F2
|
A2T2
|
BA
|
A2T1
|
A2T2
|
A2A1
|
A1T1
|
T2A1
|
T1T2
|
CO
|
F2F 1
|
F2A1
|
F2A2
|
F2T1
|
F2T2
|
FIAI
|
LA
|
A2T2
|
T2A1
|
A1T1
|
T2T1
|
A2T1
|
FIAI
|
Meilleurs triplets.
Patient
|
1 ter
|
2ème
|
3ème
|
4ème
|
Sème
|
6ème
|
AM
|
T2A1 T 1
|
A2T2T1
|
T2F 1 T 1
|
A2T2F1
|
T2F1A1
|
F2T2T 1
|
BA
|
A2A1 T 1
|
T2A1 T 1
|
A2T2T1
|
A2T2A1
|
A2F1T1
|
A2F1A1
|
CO
|
F2A2F 1
|
F2F1A1
|
F2A2A1
|
F2T2F 1
|
F2E2F 1
|
F2F 1 Tl
|
LA
|
A2T2A1
|
FIAI Tl
|
A2T2F1
|
T2F1A1
|
A2F1T1
|
T2A1T1
|
Meilleurs quadruplets:
Patient
|
1 st
|
2ème
|
3rd
|
4th
|
5th
|
6th
|
AM
|
A2T2A1 T 1
|
A2T2F1T1
|
T2F1A1T1
|
F2T2A1 T 1
|
F2A2T2T 1
|
A2T2F1A1
|
BA
|
A2T2A1 T 1
|
A2F2A1 T 1
|
A2T2F1T1
|
A2T2F1A1
|
F2A2T2A1
|
T2F 1 Al Tl
|
CO
|
F2A2F1A1
|
F2F 1A1T 1
|
F2 T2F1A1
|
F2A2F1T1
|
F2A2T2A1
|
F2A2T2A1
|
LA
|
A2T2F1A1
|
E2A2A2T1
|
A2T2A1T1
|
E2A2F1T1
|
A2F1A1T1
|
T2F1A1T1
|
Tableau IV(a)
Meilleurs paramètres.
Patient
|
ler
|
2ème
|
3ème
|
4ème
|
Sème
|
6ème
|
AM
|
El
|
Tl
|
E2
|
F2
|
Fl
|
T2
|
BA
|
El
|
E2
|
Ti
|
T2
|
F2
|
A2
|
CO
|
F2
|
A2
|
El
|
Al
|
E2
|
Fl
|
LA
|
T2
|
Ti
|
E2
|
El
|
F2
|
Al
|
Meilleurs doublets.
Patient
|
ler
|
2ème
|
3ème
|
4ème
|
Sème
|
6ème
|
AM
|
F1E1
|
E2F1
|
E1T1
|
E2T1
|
F2F1
|
T2F1
|
BA
|
E1T1
|
A1E1
|
E2A1
|
A2E2
|
E2T1
|
T2E1
|
CO
|
F2F1
|
F2A1
|
F2E1
|
F2A2
|
A2A1
|
A1E1
|
LA
|
E1T1
|
A2T2
|
E2T2
|
A2T1
|
E2T1
|
E2F1
|
Meilleurs triplets.
Patient
|
1 ler
|
2ème
|
3ème
|
4ème
|
Sème
|
6ème
|
AM
|
F2F1E1
|
F2E2F1
|
E2T2F1
|
A2E2F1
|
T2F1E1
|
E2F1A1
|
BA
|
A2E2T2
|
T2E1T1
|
A2T2E1
|
A2E2E1
|
F2A2E1
|
A2T2T1
|
CO
|
F2F1A1
|
F2A2F1
|
F2E2F1
|
F2F1E1
|
F2A1E1
|
F2E1T1
|
LA
|
A2T2T1
|
E2T2T1
|
T2E1T1
|
A2E1T1
|
A2T2E1
|
A2E2T1
|
Meilleurs quaduplets:
Patient
|
1 1 st
|
2ème
|
3rd
|
4th
|
5th
|
6th
|
AM
|
A2T2F1E1
|
A2E2T2E1
|
F2E2F1T1
|
F2E2T2F1
|
F2F1E1T1
|
T2F1A1E1
|
BA
|
F2A2A1E1
|
A2T2A1E1
|
A2E2T2A1
|
E2T2E1T1
|
A2E2E1T1
|
A2E2T2E1
|
CO
|
F2A2F1A1
|
F2F1A1T1
|
F2T2F1E1
|
F2E2F1T1
|
F2E2F1A1
|
F2F1E1T1
|
LA
|
A2T2E 1 T 1
|
T2A1E1 Tl
|
E2T2A1 T 1
|
A2E2T2T1
|
E2F 1A1 T 1
|
A2F2F 1 T 1
|
Tableau IV(b)
Tableau W : Les six meilleurs singletons, paires, triplets
et quadruplets pour approximer la reconnaissance du patient. (a :
Euclide, b : Flou)
3/ analyse acoustique des voyelles.
En parallèle avec l'étude sur l'implant, nous
avons segmenté et fait une étude cepstrale sur les 960 voyelles
pour voir si elles étaient différenciables acoustiquement. Ce
travail a été réalisé sur la station voix ILS.
Celle-ci nous a permis de numériser les signaux à une
fréquence d'échantillonnage de 10 kHz puis d'appliquer une
routine qui va extraire les deux premiers formants (F), leur amplitude (A),
leur bande passante (BP) et leur énergie (E).
On a pu ainsi calculer pour chacun des groupes de voyelles (240
par groupe) la moyenne et l'ecart type de chaque paramètre.
240
Ex
Moyenne : )7. = i=1
240
|
|
|
120
Ecart type : r = E (x-x)
i=1
|
lettre
|
variable
|
moyenne
|
ec. type
|
A
|
F1
|
667
|
105
|
A
|
F2
|
1237
|
152
|
A
|
BP1
|
194
|
117
|
A
|
BP2
|
257
|
146
|
A
|
Al
|
78
|
6
|
A
|
A2
|
76
|
5
|
A
|
E 1
|
72
|
40
|
A
|
E2
|
93
|
48
|
lettre
|
variable
|
moyenne
|
ec. type
|
U
|
F1
|
307
|
35
|
U
|
F2
|
808
|
147
|
U
|
BP1
|
94
|
61
|
U
|
BP2
|
215
|
117
|
U
|
Al
|
72
|
5
|
U
|
A2
|
61
|
5
|
U
|
E1
|
28
|
14
|
U
|
E2
|
78
|
53
|
lettre
|
variable
|
moyenne
|
ec. type
|
I
|
Fl
|
282
|
28
|
I
|
F2
|
1992
|
257
|
I
|
BP1
|
54
|
30
|
I
|
BP2
|
377
|
337
|
I
|
Al
|
69
|
4
|
I
|
A2
|
59
|
10
|
I
|
E1
|
18
|
10
|
I
|
E2
|
93
|
75
|
lettre
|
variable
|
moyenne
|
ec. type
|
E
|
Fl
|
467
|
80
|
E
|
F2
|
1406
|
194
|
E
|
BP1
|
81
|
50
|
E
|
BP2
|
237
|
176
|
E
|
Al
|
78
|
5
|
E
|
A2
|
71
|
6
|
E
|
El
|
37
|
24
|
E
|
E2
|
82
|
53
|
On peut signaler que les résultats de F1, F2 sont
similaires avec la littérature.
Voyelle
|
Fl
|
F2
|
A
|
667
|
1237
|
I
|
282
|
1992
|
U
|
307
|
808
|
E
|
467
|
1406
|
51
Figure 13 : Représentation des voyelles dans l'espace Al
A2.
661 979 1296 1614 1931 2249 2567 2884 F2
1
254
T.' 1.7-D
Figure 12 : Représentation des voyelles dans l'espace F 1
F2.
340
427
513
599
686
772
858
F1
Figure 14 : Représentation des voyelles dans l'espace El
E2.
40 175 310 444 579 714 849 984 BP2
1
24
72
120 168
215
263
311
359
BPI
Figure 15 : Représentation des voyelles dans l'espace
BP 1 BP2.
A/ Méthodes mathématiques.
Globalement nous pouvons dire que la logique floue, pour la
reconnaissance de voyelles est meilleure que la métrique euclidienne car
les modèles flous donnent toujours des résultats beaucoup plus
proches du patient que les modèles euclidiens.
La distance de Hamming moyenne est de 85 pour le flou contre 106
pour l'euclidien. ( moyenne sur 10200 matrices.).
On peut aussi remarquer des similitudes importantes pour la
reconnaissance entre les deux méthodes ce qui permet de valider les
résultats d'un point de vue significativité. ( ceci en plus du
grand nombre de données.).
B/ Etude acoustique.
L'étude acoustique montre que le plan F2F1 est le plus
discriminant.
Nous pouvons aussi regarder les résultats paramètre
par paramètre.( cf figure 16 ).
F2
|
41021L Idirmalle 41101MIMIL
|
MW/ IIIILWAIIPF 11111111111111
|
F1
|
d'eu Arenr rrenri.
|
w niummor nfflummour A2
|
I i 0 I 1 I I II In I r e -MA I I I I I I I
I ri La--..0 gill I I I I I I W
|
'n1IMIIIIMMINallIM-4111.111.01rA1.1.
Al
|
4 I il "g - -I
.1 2; 5 1 I I I I reled I 1 I I 1 I I I I I I .-- «
e 11111 0 I II IIIIIIIIIIIIIIir.k
|
._. _1 _i miniblililliPOIWF F
|
BP2
|
- -
/utOteal
|
|
BPI
|
eallellillallir
|
\`.--
_nlielletiMMUI-M1111111111111111.1"11PI'
|
E2
KIEZZIK-...1111»./Mkr.
|
'ee ·._IIIIIII1Mbim..___`INMIIIIIIIIIIIMIIIMIIIIMOIP
|
El
|
Idereele:ill."--11111Mlibb.-..491.1
|
91 ll 1 IUI NI PA
I I el il ._... · MI I I 11.111 I I II I II II I
I II I 1 I MW I I . ° w
|
Figure 16 : Représentation des sous ensembles de voyelles
pour chaques paramètres
|
On peut les classer par ordre de discrimination des voyelles en
trois groupes.
F2, FI sont les plus discriminants.
A2, BPI., El sont moyennement discriminants.
BP2, E2, Al ne sont pratiquement pas discriminants.
Théoriquement si l'I.C. joue son rôle d'oreille
bionique, l'écoute du patient sera proche des modèles comportants
les paramètres F2, FI, Al, Ti et El. Les paramètres Al, T2 et E2
seront théoriquement assez mauvais.
On peut seulement noter que F1 est sous-representer par l'I.C.
car sa variation en numéro d'électrode est très faible par
rapport à celle de F2. Cette constatation est regrettable car
théoriquement Fi peut apporter une bonne contribution à la
discrimination de voyelles.
C/ Patients.
Les résultats peuvent nous renseigner sur l'importance des
paramètres pour chaque patient. Nous pouvons en déduire le
tableau récapitulatif suivant.
Patient
|
Modèle Euclidien
|
Modèle flou
|
Moyenne
|
AM
|
F2, T2
|
Fl, E2, El
|
F2, T2, F 1
|
BA
|
E2, T2, T1
|
E2, El
|
E2, T2, El, T1
|
CO
|
F2, E2, F 1
|
F2, Fl
|
F2, Fl
|
LA
|
T2, Ti
|
T2, Ti
|
T2, Ti
|
Paramètres importants pour la reconnaissance des
voyelles pour les patients
Nous pouvons constater que seuls AM et CO privilégient les
formants pour la reconnaissance de voyelles. Les patients BA et LA utilisent
plutôt T1 et T2.
Les résultats obtenus dans C/ 1/ b/ nous donnent des
informations sur la qualité de reconnaissance par sexe du locuteur.
Le tableau ci-dessous nous donne la moyenne des distances de
Hamming par sexe du locuteur. Chaque valeur est une moyenne de 5100 distances
par méthode et 10200 distances pour la moyenne.
Sexe
|
Euclidien
|
Flou
|
moyenne
|
Femme
|
103
|
81
|
92
|
Homme
|
108
|
90
|
99
|
Distances moyennes de Hamming par sexe du locuteur.
74%
|
A
|
I
|
U
|
E
|
A
|
31
|
0
|
1
|
28
|
I
|
0
|
59
|
0
|
1
|
U
|
0
|
1
|
58
|
1
|
E
|
5
|
7
|
18
|
30
|
CO
64%d
|
A
|
I
|
U
|
E
|
A
|
28
|
0
|
12
|
20
|
I
|
0
|
60
|
0
|
0
|
U
|
6
|
0
|
35
|
19
|
E
|
7
|
0
|
22
|
31
|
36% I
Matrices de reconnaissance des patients pour les locuteurs
feminins. La moyenne est de 54% de reconnaissance. (960
données).
CO
BA
|
A
|
I
|
U
|
E
|
A
|
23
|
11
|
6
|
20
|
I
|
9
|
21
|
17
|
13
|
U
|
10
|
18
|
20
|
12
|
E
|
21
|
9
|
7
|
23
|
AM
|
A
|
I
|
U
|
E
|
A
|
17
|
0
|
3
|
40
|
I
|
6
|
24
|
2
|
28
|
U
|
0
|
0
|
56
|
4
|
E
|
3
|
0
|
14
|
43
|
58%
BA
32%
|
A
|
I
|
U
|
E
|
A
|
26
|
12
|
10
|
12
|
I
|
11
|
14
|
21
|
14
|
U
|
10
|
16
|
23
|
11
|
E
|
24
|
11
|
11
|
14
|
LA
42% I
|
A
|
I
|
U
|
E
|
A
|
26
|
10
|
3
|
21
|
I
|
1
|
18
|
23
|
18
|
U
|
2
|
20
|
29
|
9
|
E
|
24
|
3
|
5
|
28
|
1
|
A
|
I
|
U
|
E
|
A
|
32
|
0
|
19
|
9
|
I
|
0
|
54
|
2
|
4
|
U
|
7
|
0
|
37
|
16
|
E
|
7
|
6
|
8
|
39
|
68%
LA
45% I
|
A
|
I
|
U
|
E
|
A
|
39
|
1
|
9
|
11
|
I
|
11
|
20
|
11
|
18
|
U
|
0
|
21
|
22
|
17
|
E
|
15
|
6
|
12
|
27
|
Matrices de reconnaissance des patients pour les locuteurs
masculins.
La moyenne est de 51% de reconnaissance pour les locuteurs
hommes. (960 données.)
Ces données montrent que les modèles se
rapprochent le mieux du patient pour les locuteurs feminins que pour les
masculins. Ce qui semblerait nous montrer que les patients comprennent les
femmes que le hommes. Ce résultat semble être montré par
les matrices de reconnaissances.
Les résultats donnent aussi des renseignements sur la
qualité moyenne des modèles pour chaque patient. Chaque distance
moyenne du tableau ci-dessous est calculée sur 2550 données par
méthode et 5100 données par classement.
Patients
|
Euclidien
|
Flou
|
Moyenne
|
Classement
|
AM
|
105
|
80
|
92.5
|
2
|
BA
|
115
|
94
|
104.5
|
3
|
CO
|
96
|
80
|
88
|
1
|
LA
|
106
|
87
|
96.5
|
4
|
Distance moyenne de Hamming pour chaque patient
Le classement donne, par ordre croissant la qualité de
représentation des modèles pour chaque patient.
On peut discuter globalement sur la qualité de
reconnaissance des voyelles en établissant les matrices de
reconnaissances des patients.
66% I
34% I
AM
|
A
|
I
|
U
|
E
|
A
|
48
|
0
|
4
|
68
|
I
|
6
|
83
|
2
|
29
|
U
|
0
|
1
|
114
|
5
|
E
|
8
|
7
|
32
|
73
|
BA
|
A
|
I
|
U
|
E
|
A
|
49
|
23
|
16
|
32
|
I
|
20
|
35
|
38
|
27
|
U
|
20
|
34
|
43
|
23
|
E
|
45
|
20
|
18
|
37
|
CO
|
A
|
I
|
U
|
E
|
A
|
60
|
0
|
31
|
29
|
I
|
0
|
114
|
2
|
4
|
U
|
13
|
0
|
72
|
35
|
E
|
14
|
4
|
32
|
70
|
66%
LA
44% I
|
A
|
I
|
U
|
E
|
A
|
65
|
11
|
12
|
32
|
I
|
12
|
38
|
34
|
36
|
U
|
2
|
41
|
51
|
26
|
E
|
39
|
9
|
17
|
55
|
Matrices de reconnaissances des patients.
Nous voyons qu'il y a une similitude entre la qualité de
reconnaissance des patients et la qualité des modèles
d'écoute par rapport au patient.
Analyse des modèles proches de l'écoute des
patients en fonction des réglages des patients.
Comme nous l'avons dit auparavant, nous pouvons séparer
les patients en deux groupes, ceux qui utilisent principalement les formants
pour la reconnaissance ( AM, CO) et ceux qui n'en tiennent pratiquement pas
compte ( BA, LA ).
Ceci est un fait, mais il faudrait savoir pourquoi BA et LA
n'utilisent pratiquement pas les paramètres les plus importants vis
à vis de la théorie phonétique?
Nous allons passer brièvement sur les patients AM et CO
car leur écoute peut se modéliser principalement par F 1 et F2,
résultats auquel on s'attendait.
Pour LA, nous pouvons aussi expliquer le fait qu'il n'utilise
pratiquement pas F 1 et F2 car lorsque l'on regarde ses réglages ( page
40 ), on s'aperçoit qu'il ne dispose que de 5 électrodes actives
sur 22. Il doit donc s'aider des autres paramètres ( A, T, E) pour
pouvoir écouter.
Pour BA, cela parait incompréhensible, puisqu'il a 22
électrodes actives mais il ne se sert pas de ce potentiel pour
écouter.
Nous pensons que le patient BA ne discrimine pas les voyelles
par les formants car ce patient est devenu sourd à l'âge de 18
mois. Il est resté sourd pendant 38 ans. Il n'a pratiquement pas eu
d'apprentissage de la discrimination fréquentielle. Il faudrait donc
accentuer les différences fréquentielles par les réglages
et la rééducation pour pouvoir l'aider à apprendre la
discrimination fréquentielle.
La modélisation de la reconnaissance des voyelles par des
patients porteurs d'un implant cochléaire a montré que :
0 . l'utilisation d'une métrique floue rend mieux compte
de l'écoute des patients
implantés que la métrique euclidienne. Ce
résultat est intéressant car la logique floue est par
définition basée sur le raisonnement humain.
. le second formant est globalement le paramètre le plus
important pour la compréhension des patients, mais ceci n'est pas le cas
lorsque les patients sont pris séparement.
. Le modèle F1F2 n'est pas toujours le plus
représentatif de l'écoute des patients implantés.
L'adaptation des stratégies de reconnaissance au patient semble
être un point à étudier dans le futur.
. F 1 semble être mal exploité par l'implant
cochléaire alors que l'étude acoustique laisse penser qu'il
permettrait de bien discriminer les voyelles.
La souplesse de codage dans les implants cochléaires
semble donc être une des qualités importantes que l'on demande aux
machines d'aujourd'hui.
ANNEXES
voyelle n°1 c'est i ça
|
voyelle n°2
|
c'est a ça
|
voyelle n°3
|
c'est e ça
|
voyelle n°4
|
c'est a ça
|
voyelle n°5
|
c'est i ça
|
voyelle n°6
|
c'est e ça
|
voyelle n°7
|
c'est i ça
|
voyelle n°8
|
c'est ou ça
|
voyelle n°9
|
c'est i ça
|
voyelle n°10
|
c'est a ça
|
voyelle n°11
|
c'est a ça
|
voyelle n°12
|
c'est e ça
|
voyelle n°13
|
c'est a ça
|
voyelle n°14
|
c'est ou ça
|
voyelle n°15
|
c'est a ça
|
voyelle n°16
|
c'est e ça
|
voyelle n°17
|
c'est ou ça
|
voyelle n°18
|
c'est ou ça
|
voyelle n°19
|
c'est ou ça
|
voyelle n°20
|
c'est ou ça
|
voyelle n°21
|
c'est a ça
|
voyelle n°22
|
c'est i ça
|
voyelle n°23
|
c'est e ça
|
voyelle n°24
|
c'est e ça
|
voyelle n°1
|
c'est i ça
|
voyelle n°2
|
c'est a ça
|
voyelle n°3
|
c'est e ça
|
voyelle n°4
|
c'est a ça
|
voyelle n°5
|
c'est i ça
|
voyelle n°6
|
c'est e ça
|
voyelle n°7
|
c'est i ça
|
voyelle n°8
|
c'est ou ça
|
voyelle n°9
|
c'est i ça
|
voyelle n°10
|
c'est a ça
|
voyelle n°11
|
c'est a ça
|
voyelle n°12
|
c'est e ça
|
voyelle n°13
|
c'est a ça
|
voyelle n°14
|
c'est ou ça
|
voyelle n°15
|
c'est a ça
|
voyelle n°16
|
c'est e ça
|
voyelle n°17
|
c'est ou ça
|
voyelle n°18
|
c'est ou ça
|
voyelle n°19
|
c'est ou ça
|
voyelle n°20
|
c'est ou ça
|
voyelle n°21
|
c'est a ça
|
voyelle n°22
|
c'est i ça
|
voyelle n°23
|
c'est e ça
|
voyelle n°24
|
c'est e ça
|
Matrices de reco. du patient A.M pour les dix locuteurs.
|
HA
|
I
|
U
|
E
|
A
|
6
|
0
|
1
|
5
|
I
|
4
|
3
|
0
|
5
|
U
|
0
|
0
|
10
|
2
|
E 12
|
|
0
|
3
|
7
|
al.am
sy.am
|
A
|
I
|
U
|
E
|
A
|
11
|
0
|
0
|
1
|
I
|
0
|
12
|
0
|
0
|
U
|
0
|
0
|
12
|
0
|
E
|
0
|
2
|
1
|
9
|
lo.am
1 A
|
I
|
U
|
E
|
A
|
3
|
0
|
1
|
8
|
I
|
1
|
7
|
2
|
2
|
U
|
0
|
0
|
12
|
0
|
E
|
1
|
0
|
3
|
8
|
va.am
H A
|
I
|
U
|
E
|
|
2
|
0
|
0
|
10
|
I
|
0
|
12
|
0
|
0
|
U
|
0
|
0
|
12
|
0
|
E
|
2
|
1
|
2
|
7
|
el.am
|
A
|
I
|
U
|
E
|
A
|
5
|
0
|
1
|
6
|
I
|
0
|
12
|
0
|
0
|
U
|
0
|
0
|
12
|
0
|
E
|
0
|
3
|
6
|
3
|
ar.am
|
A
|
I
|
U
|
E
|
A
|
3
|
0
|
0
|
9
|
I
|
0
|
6
|
0
|
6
|
U
|
0
|
0
|
11
|
1
|
E
|
0
|
0
|
1
|
11
|
a.am
|
I
|
U
|
E
|
A 1
|
0
|
0
|
11
|
I
|
0
|
4
|
0
|
8
|
U
|
0
|
0
|
11
|
1
|
E
|
0
|
0
|
0
|
12
|
no.am
|
A
|
I
|
U
|
E
|
|
4
|
0
|
1
|
7
|
I
|
1
|
4
|
0
|
7
|
U
|
0
|
0
|
12
|
0
|
E i0
|
0
|
7
|
5
|
o.am
|
1A
|
I
|
U
|
E
|
A
|
4
|
0
|
0
|
8
|
I
|
0
|
12
|
0
|
0
|
U
|
0
|
1
|
10
|
1
|
E
|
3
|
0
|
3
|
6
|
ce.am
|
H A
|
I
|
U
|
I E
|
A
|
9
|
0
|
0
|
3
|
I
|
0
|
11
|
0
|
1
|
U
|
0
|
0
|
12
|
0
|
E
|
0
|
1
|
6
|
5
|
fem.am
i
|
A
|
I
|
U
|
E
|
A
|
31
|
0
|
1
|
28
|
I
|
0
|
59
|
0
|
1
|
U
|
0
|
1
|
58
|
1
|
E
|
5
|
7
|
18
|
30
|
mal.am
|
HA
|
I
|
U
|
E
|
A
|
17
|
0
|
3
|
40
|
I
|
6
|
24
|
2
|
28
|
U
|
0
|
0
|
56
|
4
|
E
|
3
|
0
|
14
|
43
|
tot.am
|
il
A
|
I
|
U
|
E
|
A
|
48
|
0
|
4
|
68
|
I
|
6
|
83
|
2
|
29
|
U
|
0
|
1
|
114
|
5
|
E
|
8
|
7
|
32
|
73
|
Segmentation des impulsions du locuteur CE de la liste
d'apprentissage du patient AM.
A
|
|
Fl
|
18
|
19
|
18
|
17
|
17
|
18
|
18
|
18
|
18
|
18
|
18
|
18
|
Al
|
71
|
69
|
70
|
69
|
69
|
69
|
69
|
69
|
69
|
69
|
69
|
69
|
tl 1
|
259
|
216
|
242
|
250
|
245
|
241
|
246
|
253
|
251
|
240
|
248
|
244
|
t12
|
259
|
216
|
242
|
250
|
245
|
241
|
246
|
253
|
251
|
240
|
248
|
244
|
F2
|
16
|
16
|
15
|
16
|
17
|
17
|
17
|
17
|
16
|
17
|
14
|
14
|
A2
|
72
|
69
|
70
|
69
|
69
|
69
|
69
|
69
|
69
|
69
|
69
|
69
|
t21
|
277
|
212
|
247
|
246
|
249
|
232
|
239
|
227
|
250
|
231
|
263
|
257
|
t22
|
277
|
212
|
247
|
247
|
249
|
232
|
239
|
227
|
250
|
231
|
263
|
257
|
I
|
|
F1
|
21
|
21
|
21
|
21
|
21
|
21
|
21
|
21
|
21
|
21
|
21
|
21
|
Al
|
70
|
70
|
70
|
70
|
70
|
69
|
70
|
69
|
70
|
70
|
69
|
69
|
tl 1
|
169
|
169
|
170
|
169
|
169
|
168
|
168
|
167
|
169
|
169
|
167
|
165
|
t12
|
169
|
169
|
170
|
169
|
169
|
168
|
168
|
167
|
169
|
169
|
167
|
165
|
F2
|
11
|
9
|
8
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278
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287
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315
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309
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294
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180
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192
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248
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18
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A2
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72
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69
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198
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t22
|
184
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252
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211
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215
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218
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203
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208
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C' est' a' ça
Dabut : ENERGIE DU SIGNAL
· · 138 TO
24 4? · · 7C sà
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HUMER° D'ELECTRODE FI
10
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17
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20
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19
20
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|
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111 TO
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13
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15
16
17 le
200
*92
eh.e.,:«#* ;:e:ffl
eameefflo eaammemmeese
.38 5d ' ' '74
'9S
HUMER° D'ELECTRODE
Petite partie des Résultats par ordre croissant
de la comparaisson de reconnaissance du locuteur CE par le patient AM avec
l'ordinateur en utilisant la méthode euclidienne
T2F1
Mat. de reco. par ordi.
ORDI
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|
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|
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|
A
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1
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|
U
|
0
|
0
|
12
|
0
|
E
|
0
|
0
|
6
|
6
|
distance de Hamming: 20.8
Mat. de reco. par pat.
PAT
|
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|
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|
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|
E
|
A
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|
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|
0
|
3
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0
|
11
|
0
|
1
|
U
|
0
|
0
|
12
|
0
|
E
|
0
|
1
|
6
|
5
|
T2F1A1
Mat. de reco. par ordi.
ORDI
|
A
|
I
|
U
|
E
|
A
|
6
|
1
|
0
|
5
|
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0
|
10
|
1
|
1
|
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0
|
0
|
12
|
0
|
E
|
0
|
0
|
6
|
6
|
distance de Hamming: 20.8
Mat. de reco. par pat.
PAT
|
A
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I
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U
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9
|
0
|
0
|
3
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0
|
11
|
0
|
1
|
U
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0
|
0
|
12
|
0
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0
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1
|
6
|
5
|
A2T2F1
Mat. de reco. par ordi.
ORDI
|
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|
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1
|
0
|
5
|
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0
|
10
|
1
|
1
|
U
|
0
|
0
|
12
|
0
|
E
|
0
|
0
|
6
|
6
|
distance de Hamming: 20.8
Mat. de reco. par pat.
PAT
|
A
|
I
|
U
|
E
|
A
|
9
|
0
|
0
|
3
|
I
|
0
|
11
|
0
|
1
|
U
|
0
|
0
|
12
|
0
|
E
|
0
|
1
|
6
|
5
|
A2T2F1A1
Mat. de reco. par ordi.
ORDI
|
A
|
I
|
U
|
E
|
A
|
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1
|
0
|
5
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0
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10
|
1
|
1
|
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0
|
0
|
12
|
0
|
E
|
0
|
0
|
6
|
6
|
distance de Hamming: 20.8 Mat. de reco. par
ordi.
ORDI
|
A
|
I
|
U
|
E
|
A
|
10
|
0
|
2
|
0
|
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0
|
11
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1
|
0
|
U
|
0
|
0
|
12
|
0
|
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|
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|
0
|
6
|
5
|
Mat. de reco. par pat.
PAT
|
A
|
I
|
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|
3
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|
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|
0
|
1
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|
0
|
12
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0
|
E
|
0
|
1
|
6
|
5
|
F2T2T1
Mat. de reco. par pat.
PAT
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|
0
|
3
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0
|
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0
|
1
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U
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0
|
0
|
12
|
0
|
E
|
0
|
1
|
6
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5
|
distance de Hamming: 20.8
69
Résultats de jo.am
A2T2A1T1 50.0
TI
|
54.2
|
A2T2F1A1T1
|
54.2
|
T2A1T1
|
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|
A2T2TI
|
58.3
|
A2T2F1T1
|
58.3
|
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|
58.3
|
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|
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|
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|
70.8
|
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|
70.8
|
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|
75.0
|
A2T2A1
|
75.0
|
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|
75.0
|
E2T2FITI
|
75.0
|
E2T2F1A1T1
|
75.0
|
E2A2T2T1
|
75.0
|
E2A2T2FITI
|
75.0
|
F2F1T1
|
75.0
|
T2F1T1
|
79.2
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E2T2A1T1
|
79.2
|
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|
79.2
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F2F1
|
79.2
|
F2F1A1
|
79.2
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|
79.2
|
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|
79.2
|
F2T2T1
|
79.2
|
F2T2F1
|
79.2
|
F2T2F1T1
|
79.2
|
F2A2A1T1
|
79.2
|
F2A2F1
|
79.2
|
F2A2F1A1
|
79.2
|
F2A2F1A1T1
|
79.2
|
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|
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|
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|
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|
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|
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|
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|
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|
83.3
|
F2T2A1
|
83.3
|
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|
83.3
|
F2T2FIA1
|
83.3
|
F2T2F1A1T1
|
83.3
|
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|
83.3
|
F2A2F1T1
|
83.3
|
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|
83.3
|
F2A2T2T1
|
83.3
|
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|
83.3
|
F2A2T2AITI
|
83.3
|
F2A2T2F1
|
83.3
|
F2A2T2F1T1
|
83.3
|
F2A2T2F1A1
|
83.3
|
F2A2T2FIAITI
|
83.3
|
F2E2T1
|
83.3
|
F2E2F1T1
|
83.3
|
F2E2T2
|
83.3
|
F2E2T2T1
|
83.3
|
F2E217A1
|
83.3
|
F2E2T2A1T1
|
83.3
|
F2E2T2F1
|
83.3
|
F2E2T2FITI
|
83.3
|
F2E2T2F1A1
|
83.3
|
F2E2T2F1A1T1
|
83.3
|
F2E2A2T2
|
83.3
|
F2E2A2T2T1
|
83.3
|
F2E2A2T2A1
|
83.3
|
F2E2A212A1T1
|
83.3
|
F2E2A2T2F1
|
83.3
|
F2E2A2T2F1T1
|
83.3
|
F2E2A2T2FIA1
|
83.3
|
F2E2A2T2F1AIT1
|
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|
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|
87.5
|
A2
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87.5
|
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|
87.5
|
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|
87.5
|
F2E2F1A1T1
|
87.5
|
F2E2A2TI
|
87.5
|
F2E2A2A1T1
|
87.5
|
F2E2A2F1T1
|
87.5
|
F2E2A2FIAITI
|
87.5
|
F1
|
91.7
|
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|
91.7
|
T2A1
|
91.7
|
A2F1
|
91.7
|
E2A2F1
|
91.7
|
E2A2T2F1
|
91.7
|
F2T2E1T1
|
91.7
|
F2T2E1A1T1
|
91.7
|
F2T2FIEIT1
|
91.7
|
F2T2FIEIAIT1
|
91.7
|
F2A2T2E1T1
|
91.7
|
F2A2T2EIAITI
|
91.7
|
F2A2T2F1EIT1
|
91.7
|
F2A2T2FIEIAITI
|
91.7
|
F2E2T2F1E1T1
|
91.7
|
F2E2T2FIEIAITI
|
91.7
|
F2E2A2T2F1E1T1
|
91.7
|
F2E2A2T2FIEIAITI
|
91.7
|
FIAI
|
95.8
|
E2A2F1A1T1
|
95.8
|
E2A2T2
|
95.8
|
E2A2T2A1
|
95.8
|
F2
|
95.8
|
AIT!
|
100.0
|
A2A1T1
|
100.0
|
A2F1A1T1
|
100.0
|
F2E2F1
|
100.0
|
F2E2F1A1
|
100.0
|
F2E2T2EIT1
|
100.0
|
F2E2T2E1AITI
|
100.0
|
F2E2A2FI
|
100.0
|
F2E2A2F1A1
|
100.0
|
F2E2A2T2EITI
|
100.0
|
F2E2A2T2E1A1T1
|
100.0
|
T291
|
104.2
|
A2T1
|
104.2
|
A2A1
|
104.2
|
A2FIAI
|
104.2
|
E2F1
|
104.2
|
E2T2FIAI
|
104.2
|
F2A1
|
104.2
|
F2A2
|
104.2
|
F2A2A1
|
104.2
|
|
108.3
|
E2A1T1
|
108.3
|
E2F1A1
|
108.3
|
E2T2
|
108.3
|
E2T2A1
|
108.3
|
E2T2F1
|
108.3
|
E2A2A1T1
|
108.3
|
E2T1
|
112.5
|
E2FITI
|
112.5
|
E2A2T1
|
112.5
|
E2A2F1T1
|
112.5
|
T2FIEIT1
|
116.7
|
T2F1EIAIT1
|
116.7
|
A2T2F1E1T1
|
116.7
|
A2T2FIEIAIT1
|
116.7
|
E2FIAIT1
|
116.7
|
E2A2A1
|
116.7
|
F2E1
|
116.7
|
F2E ITI
|
116.7
|
F2E1A1
|
116.7
|
F2EIAITI
|
116.7
|
F2F1E1
|
116.7
|
F2FIEITI
|
116.7
|
F2F1E1A1
|
116.7
|
F2FIEIAITI
|
116.7
|
F2T2F1E I
|
116.7
|
F2T2F1E1A1
|
116.7
|
F2A2E1
|
116.7
|
F2A2EIT1
|
116.7
|
F2A2E1A1
|
116.7
|
F2A2EIA1T1
|
116.7
|
F2A2FI El
|
116.7
|
F2A2F1E1T1
|
116.7
|
F2A2FIEIAI
|
116.7
|
F2A2FILIAITI
|
116.7
|
F2A2T2F1E1
|
116.7
|
F2A2T2F1E1A1
|
116.7
|
F2E2
|
116.7
|
F2E2A1
|
116.7
|
F2E2EI
|
116.7
|
F2E2EIT1
|
116.7
|
F2E2E1A1
|
116.7
|
F2E2E1A1T1
|
116.7
|
F2E2F1E1
|
116.7
|
F2E2F1E1T1
|
116.7
|
F2E2F1E1A1
|
116.7
|
F2E2FIEIAITI
|
116.7
|
F2E2A2
|
116.7
|
F2E2A2A1
|
116.7
|
Exemple de classementpar ordre des meilleurs modèles du
locuteur Jo du patient....(M Euclide ).
E2T2FIEIA1T1
|
|
120.8
|
E2A2T2E1TI
|
|
120.8
|
E2A212E IAIT1
|
|
120.8
|
E2A2T2FIEIT1
|
|
120.8
|
E2A2T2FIEIAITI
|
|
120.8
|
F2T2E1
|
|
120.8
|
F2T2E1A1
|
|
120.8
|
F2A2T2E1
|
|
120.8
|
F2A2T2E1A1
|
|
120.8
|
F2E2T2E1
|
|
120.8
|
F2E2T2E1A1
|
|
120.8
|
F2E2T2F1E1
|
|
120.8
|
F2E2T2FIEIAI
|
|
120.8
|
F2E2A2T2E1
|
|
120.8
|
F2E2A2T2E1A1
|
|
120.8
|
F2E2A2T2FIE1
|
|
120.8
|
F2E2A2T2F1E1A1
|
|
120.8
|
E2F1EI
|
|
129.2
|
E2FIEIA1
|
|
129.2
|
E2A2F1E1
|
|
129.2
|
E2A2F1E1A1
|
|
129.2
|
FIEITI
|
|
133.3
|
FIEIAIT1
|
|
133.3
|
A2F1E1T1
|
|
133.3
|
A2FIEIAITI
|
|
133.3
|
E2
|
|
1333
|
E2A1
|
|
133.3
|
E2EIT1
|
|
133.3
|
E2EIAITI
|
|
133.3
|
E2F1E1T1
|
|
133.3
|
E2FIEIAIT1
|
|
133.3
|
E2A2
|
|
133.3
|
E2A2E1T1
|
|
133.3
|
E2A2E1AITI
|
|
133.3
|
E2A2FIE1TI
|
|
133.3
|
E2A2FIEIAIT1
|
|
1333
|
EIT1
|
|
137.5
|
EIAIT1
|
|
137.5
|
F1E1
|
|
137.5
|
F1E1A1
|
|
137.5
|
A2E IT1
|
|
137.5
|
A2E1A1T1
|
|
137.5
|
A2FIE I
|
|
137.5
|
A2F1E1A1
|
|
137.5
|
E2E1
|
|
137.5
|
E2E1A1
|
|
137.5
|
E2A2E1
|
|
137.5
|
E2A2E1AI
|
|
137.5
|
Al
|
|
141.7
|
El
|
|
145.8
|
A2E1
|
|
145.8
|
A2EIA1
|
|
145.8
|
LIAI
|
|
150.0
|
A2T2F1E1
|
|
154.2
|
T2F1E1
|
|
158.3
|
E2T2F1E1
|
|
1583
|
E2T2FIEIA1
|
|
158.3
|
E2A2T2E1
|
|
1583
|
E2A2T2F1E1
|
|
158.3
|
E2A2T2FIEIAI
|
|
1583
|
E2T2E1
|
|
162.5
|
E2T2EIAI
|
|
162.5
|
E2A2T2E1A1
|
|
162.5
|
T2E1
|
|
166.7
|
T2EIA1
|
|
166.7
|
T2F1E1A1
|
|
166.7
|
A2T2E1
|
|
166.7
|
A2T2E1A1
|
|
166.7
|
A2T2F1E1A1
|
|
166.7
|
|
|
170.8
|
E2T2F1E1T1
A2T2EIT1
A2T2E1A1T1
E2T2E IT1
E2T2EIAITI
T2E1T1
T2E1A1T1
F2E2A2FIEIAIT1
F2E2A2F1EITI
F2E2A2FIE1AI
F2E2A2E1AITI
F2E2A2FI El
120.8
120.8
120.8
120.8
120.8
120.8
120.8
116.7
116.7
116.7
116.7
116.7
116.7
F2E2A2E1 116.7
F2E2A2E1T1 116.7
Exemple : résultats de la méthode
Euclidienne. Résultats pour chaque paramètres pour AM
120 121 119 125
ler paramètre 2ème paramètre 3ème
paramètre
Regroupement
|
F2 E2
|
A2
|
T2
|
Fl
|
El
|
Al
|
Ti
|
gal
|
Orli: 123
|
124
|
|
|
144
|
123
|
<<
|
|
I 109
|
103
|
114
|
100
|
106
|
102
|
|
va
|
100
|
99
|
|
98
90
|
134 106
|
98 91
|
.. iee.. :
|
et
|
95
|
90
|
':'::::::.: . *
|
gar
|
92
|
94
|
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|
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|
101
|
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|
.
|
pa
|
IN: ..... 140
|
131
|
|
|
155
|
131
|
129
|
no
|
M 111
|
111
|
|
107
|
122
|
112
|
ME:::.... .........:
|
sy
|
99
|
97
|
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|
NE
|
123
|
97
|
E:,
|
jo
|
110
|
106
|
:::e....
|
105
|
125
|
108
|
ee >. ".....
|
ce
|
110
|
100
|
|
|
132
|
99
|
.
|
fem reg
|
ni:,,..:71 89
|
87 84
|
119
|
87
|
|
mal reg
|
MiWir 103
|
97 96
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..........,........,
|
110 118
|
97 91
|
:i..i::..
|
tot reg 96
|
fem 103
|
99
|
...:
. ·
|
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|
124
|
99
|
|
mal
|
115
|
113
|
Mil
|
109
|
126
|
113
|
::13;:;,'
|
tot
|
109
|
106
|
kn:..
|
102
|
125
|
106
|
Mi..: .... -
|
Résultats pour chaque paramètres pour BA
ter paramètre 2ème paramètre 3ème
paramètre
Regroupement F2 E2 A2 T2 Fl El Al T1
111 1er paramètre Ri 2ème paramètre
Fi 3ème paramètre Résultats pour chaque
paramètres pour CO
F2 I E2 I A2 I T2 I Fl I El
Regroupement
Al Ti
81
lo j 116
va 103
gal
84
104
80
84
127
116
121
120
103
117
97
102
97
... · ...
el
94
108
94
95
128 120
131
137
130
gar
84 111
89
111
85
89
pa
no 78 79
78
89
77
97
100
96
97
sy
144
jo
95 92
91
96
91
ce 117
111
140
109
110
fem reg
93 85
79 ......
96 85 86
mal reg
74
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74
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69
tot reg
73
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99
fem
112 97 99
mal
97
100
114
95
100
100
100
113
96
tot
100
Résultats pour chaque paramètres pour LA 1er
paramètre R. 2ème paramètre 3ème
paramètre
Regroupement IJ F2
E2
T2 F1
El Al
T1
gal
116
127 115 eg
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114
lo
108
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129 135
115 95 143
117
118 111 82
112
110 93 93
va
el
119
120
118
110
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111
gar
· ..
81
81
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pa
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J
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93
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93
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ce
fem reg
87
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84
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mal reg
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90
89
103 90
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tot reg
82
87 83
fem
108
110
112
mal
107
105
104
117 104
108
115
tot
Nom et prénom du candidat : GALLEGO
Stéphane
Titre du mémoire de recherche :
IMPORTANCE DES PARAMETRES DU CODAGE POUR LA
RECONNAISSANCE DE VOYELLES CHEZ LES PATIENTS IMPLANTES
COCHLEAIRES
Résumé en français du mémoire
de recherche :
Dans ce travail on compare la reconnaissance acoustique de
sujets porteurs d'implant cochléaire avec des modèles construits
sur les caractères électriques de l'excitation. Il s'agit de
repérer les éléments qui peuvent expliquer les
performances des patients à l'étage acoustique. Au total, 255
modèles ont été construits, modèles qui sont
basés sur une métrique euclidienne et sur une logique floue. Les
meilleurs résultats ont été obtenus avec la logique
floue.
Quatre patients et dix locuteurs ont participé à
cette étude; ils ont prononcé des listes de 48 items basés
sur les voyelles /Y, /u/, /a/ et le/, prises en ordre aléatoire.
Les résultats montrent que l'importance du premier
formant ( amplitude et position ), est habituellement sous-estimée et
que les logiques de reconnaissance varient avec le patient. Ces
résultats sont importants pour orienter le réglage des
machines.
Résumé en anglais du mémoire de
recherche :
In this study a comparison betwen the acoustic recognition
made par subjects fitted with a cochlear implant and the performances of models
constructed on the electrical features of the excitating pulses is performed.
The aim is the determination of elements able to provide an explanation on how
the recognition is made by patients at the acoustical stage. Altogether, 255
models where constructed; they were base upon an euclidian metric or a fuzzy
logic.
Four patients and 10 speakers collaborated to this experiment.
Best results were obtained with the fuzzy logic; 48-item lists were spoken,
based on vowels /i/, /u/, /a/ and /3/ arranged in a random order.
Results show that the importance of the first formant (
amplitude and electrode number ) is usually under estimated, and that
recognition strategies depend on the patient. This point is important for the
setting of the speech processor.
Mots-clefs : IMPLANT COCHLEAIRE / LOGIQUE_FLOUE,
MODELE / CARACTERE_ELECTRIQUE / LOGIQUE_DE_RECONNAISSANCES /
RECONNAISSANCE_DE_VOYELLES.
Composition du jury de soutenance de mémoire :
Professeur CLECHET Professeur COLLET Professeur COLLOMBEL
Professeur DEMONGEOT Docteur DEPEURSINGE
Monsieur DITTMAR Professeur GOU I lt, Madame MAGNIN Monsieur
PERNIER Docteur RUS CH
Coordonnées personnelles de l'auteur :
69100 VILLEURBANNE
|