ETD
Entreprises Territoires et Développement
Réseau des ESOPs Togo Réseau des ESOPs
Bénin
La gestion de la qualité Du choix du sol à
la commercialisation du riz blanc
Table des matières
I- INTRODUCTION 1
II- LES NOTIONS DE QUALITE 1
2-1 LA QUALITÉ / L'HYGIÈNE ALIMENTAIRE 1
2-2 LA QUALITÉ CULINAIRE 1
2-3 LA QUALITÉ NUTRITIONNELLE 1
2-4 UNE DÉFINITION MARKETING DE LA QUALITÉ 1
2-5 QU'EST CE QU'UN RIZ DE QUALITÉ SUR LE MARCHÉ?
2
III- LA GESTION DE LA QUALITE 2
3-1 LA GESTION DE LA QUALITÉ AU VILLAGE 3
3-2 LA GESTION DE LA QUALITÉ DANS L'ENTREPRISE 8
3-3 GESTION DE LA QUALITÉ SUR LE MARCHÉ 14
Introduction
Les ESOPs du Togo et du Bénin commercialisent du riz
blanc sous une même marque : il est donc indispensable de normaliser la
qualité du riz "Délice" et de veiller à ce qu'il soit
produit d'une façon hygiénique.
C'est dans cette optique qu'un atelier de travail s'est
déroulé à Sotouboua les 22 et 23 mars 2007, pour le
personnel des ESOPs-riz avec l'appui de ETD. Cet atelier a permis de :
- passer en revue toutes les étapes et les facteurs qui
peuvent affecter la qualité du riz ; - définir les mesures,
à chaque étape, pour préserver la qualité du riz
;
- définir les mesures pour surveiller et contrôler
ces risques.
Ce travail a abouti à la mise en place d'un système
de gestion de la qualité des ESOP-riz à trois niveaux :
- la gestion de la qualité au village (production du riz
paddy) ;
- la gestion de la qualité dans l'entreprise ;
- la gestion de la qualité sur le marché.
I- Les notions de qualité
Les consommateurs perçoivent différents aspects de
la notion de qualité : l'hygiène alimentaire, la qualité
culinaire et la qualité nutritionnelle.
2-1 La qualité / l'hygiène alimentaire
Tout fabricant de produits alimentaires a une
responsabilité à l'égard des consommateurs : il doit
veiller à ce que la consommation de ses produits ne présente
aucun danger pour eux (analyse à faire par des laboratoires
agréés).
L'hygiène alimentaire est donc un aspect de la
qualité qui doit toujours rester prioritaire pour les transformateurs.
Elle concerne non seulement la salubrité microbiologique mais
également l'absence de corps étrangers (débris
végétaux, sables, cailloux, charançons, etc.).
2-2 La qualité culinaire
Un aliment doit répondre aux attentes du consommateur en
termes de texture, d'arôme, de couleur, d'apparence.
2-3 La qualité nutritionnelle
La qualité nutritionnelle d'un produit peut être
appréciée par exemple au regard de sa teneur en protéines,
sa richesse en vitamines et en éléments minéraux.
2-4 Une définition marketing de la qualité
Dans l'absolu, chacun a sa propre idée de ce que
signifie une « bonne qualité ». Il faut donc une
définition marketing de la qualité, qui est « la
capacité d'un produit à répondre aux attentes des
consommateurs ciblés ».
La perception que les consommateurs ont de la qualité
est étroitement liée au prix. Par exemple, si un produit
affiche un niveau de qualité trop élevé pour le goût
des clients ciblés,
ils ne seront pas prêts à payer le prix
demandé, car il excède la gamme de prix acceptables pour eux (il
s'agit alors de sur-qualité).
A l'opposé, si un produit est de qualité trop
médiocre dans l'esprit des clients, ils le rejetteront même si le
prix est très bas (dans ce cas, il s'agit de sous-qualité).
2-5 Qu'est ce qu'un riz de qualité sur le
marché?
Un riz parfumé de qualité se détermine
par rapport au besoin du consommateur. Pour connaître ce besoin, on se
réfère aux types de riz importés bien
appréciés par le consommateur tel que "Malaica", "Big joe",
"Oncle bob". Cependant ces riz sont parfumés chimiquement; ce qui n'est
pas le cas chez "Délice".
Tableau comparatif du riz "Délice" aux riz
importés
Caractéristiques
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Importé
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Délice
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Couleur
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Translucide, brillant
|
Mélange translucide et
farineux
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Arôme
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Durable
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Temporaire
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Propreté des grains
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Irréprochable : sans cailloux, déchets
végétaux, farine ce qui facilite le rinçage avant
cuisson
|
Présence de cailloux, de
corps étrangers et de farine ce qui entraîne
plusieurs
rinçage et favorise
l'absorption d'eau avant cuisson (riz collant)
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Homogénéité des grains
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100 % long grain avec des grains fins et entiers
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Long grain avec présence de brisure et couscous avec
présence de long grain. Ce qui dévalorise le produit
|
Emballage
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Emballage propre et
attrayant
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Emballage mal dimensionné, Mauvaise couture avec des
ficelles qui traînent, impression non attrayante
Absence de poignet pour les sacs (non pratique)
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Disponibilité du produit
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Se retrouve plus près du consommateur (marché,
boutiques, supermarchés).
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Produit difficilement
accessible aux
consommateurs cibles
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Facilité de cuisson
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Riz facile à préparer (sans beaucoup de
surveillance)
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Cuisson avec beaucoup
d'attention à cause du taux d'amidon et de la
présence de riz farineux
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III- La gestion de la qualité
La gestion de la qualité est abordée à trois
niveaux :
- la gestion de la qualité au village (production du riz
paddy) ; - la gestion de la qualité dans l'entreprise ;
- la gestion de la qualité sur le marché.
3-1 La gestion de la qualité au village
Points critiques
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Ce qu'il faut faire
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Sinon, il y aura...
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Action de contrôle
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Le choix de la variété
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Choisir une variété qui permet
d'obtenir du riz blanc qui correspond à la demande des
consommateurs ciblés.
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Difficultés de valoriser le riz sur le
marché.
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Test de dégustation.
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La production de
semences
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Etablir des contrats tripartites entre des producteurs
semenciers, la structure de certification et le RESOP.
S'assurer que les producteurs
semenciers utilisent des semences de bases de bonne
qualité fournies par l'organisme certificateurs.
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Semences de mauvaise qualité (absence de pureté
variétale, faible pouvoir germinatif,
dégénérescence de la variété et notamment
diminution du parfum, etc.) Insuffisance de la quantité de semences
mises en place, ce qui peut entraîner la reconduction de semences par les
producteurs.
|
Certificat de l'organisme
certificateur.
Test de germination par l'ESOP Tests visuels par l'ESOP :
- vérification de la propreté de la semence
livrée ;
- vérification de l'homogénéité de la
semence livrée.
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Conservation et
stockage des semences
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Si la durée de stockage est supérieure à
2 mois, il faut conditionner les semences dans des sacs en toile de jute et
stockage dans un magasin bien aéré.
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Moisissures des grains et altération du goût.
Baisse du pouvoir germinatif des grains
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Tests visuels
Test de germination
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Le choix du sol
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Choisir des sols à forte capacité de
rétention en eau pour couvrir les besoins du riz pendant son cycle de
développement : sols riches en matières organiques, pas trop
sableux ni trop argileux.
Choisir des sols qui peuvent être
asséchés au moment de la récolte.
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Risque d'insuffisance d'eau au cours du cycle qui va
entraîner : grains de riz farineux, non matures.
Grains de riz fragiles et risque élevé de brisures
au décorticage.
Moisissures des grains et altération du goût.
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Visite par l'ESOP des bas-fonds choisis pour vérifier
leur potentiel rizicultivable.
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La préparation du sol
|
Privilégier les labours à plats (si le
contexte s'y prête).
Réaliser des labours relativement
profonds et une bonne mise en boue.
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Risque de manque d'eau.
Développement précoce de mauvaises herbes dont
les fleurs vont se retrouver dans le riz.
Retard de croissance au niveau des plants (les plants vont
fournir plus d'effort pour puiser les éléments nutritifs du
sol).
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Visites des champs par l'ESOP.
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Le semis
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Bien choisir la période de semis.
Mettre les semences à disposition des producteurs
quinze jours avant la période de semis.
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Risque d'insuffisance d'eau pour le
développement des plants.
Risque que la récolte coïncide avec la période
de pluies.
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Vérifier que les travaux de
préparation du sol ont commencé avant la mise en
place des semences.
Identifier les producteurs qui ont semé en retard afin
de contrôler leur riz paddy de façon spécifique au moment
de l'achat.
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Les entretiens
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Réaliser au moins deux sarclages aux dates
recommandées et enlever les plants hors types.
Réaliser le démariage au cours du premier sarclage
(si semis direct).
Apporter des engrais si les sols sont pauvres.
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Développement des mauvaises herbes dont les fleurs et
les graines vont souiller le paddy.
Mélange de variété et diminution du
parfum.
Concurrence entre les plants et fragilité des grains
(risque élevé de brisures).
Paddy incomplètement rempli à cause
du déficit en éléments nutritifs des sols
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Visites des champs par l'ESOP.
Identifier les producteurs qui
n'ont pas bien réalisé les entretiens afin de
contrôler leur riz paddy de façon spécifique au moment de
l'achat.
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Chasser les oiseaux.
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(Fragilité des grains avec risque élevé de
brisures au décorticage).
Attaque des grains et développement de moisissures.
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La décision de
récolter
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Observer la maturité complète des
panicules (récolter au bon moment).
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Risque de fermentation qui va affecter la qualité
organoleptique du riz (altération du goût et perte du parfum).
Risque d'avoir des grains farineux. Risque de moisissures au
stockage. Risque de brisures au moment du battage.
|
Contrôle visuel :
Les 2/3 de la panicule présentent une couleur de paille
(jaune doré).
L'axe de la panicule se courbe pour prendre une position
verticale.
Le paddy décortiqué manuellement présente un
aspect
vitreux, translucide et une
certaine fermeté. Dans ces
conditions, le taux d'humidité est compris entre 20 et
25 % et il est prêt pour la récolte.
|
La récolte
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Commencer par récolter les plants hors types qui restent
dans le champ.
Couper la tige entre 10 et 15 cm du sol avec une faucille ou
un couteau tranchant (ne pas arracher).
Disposer les gerbes en tas.
Dans les bas-fonds non asséchés, disposer
|
Mélange de variété et diminution du
parfum.
Présence de motte de terre et de sable dans le paddy.
Moisissures du paddy.
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Contrôle visuel :
propreté du paddy (absence
d'impureté et de corps étrangers) Absence de riz
moisi.
Mesure du taux d'humidité.
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les gerbes sur des bois afin qu'elles ne soient pas en contact
avec l'eau ou avec la boue.
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Le séchage au
champ
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Laisser les gerbes au soleil en tas pendant 9 à 10
heures ou à l'ombre pendant deux jours : taux d'humidité obtenu
compris entre 15 et 18 %.
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Si durée inférieure à deux jours,
séchage insuffisant et battage difficile avec risque de moisissures.
Si durée supérieure à deux jours, riz
paddy trop sec pour le battage et risque de brisures.
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Visite des poches de production par le chargé de suivi
des
producteurs de l'ESOP pour
s'assurer de la mise en application des
recommandations.
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Le battage
|
Préparer une aire de battage sur un
endroit surélevé, décaper la surface et
damer (3 ou 4 jours avant le battage).
Faire un trou au milieu de l'aire de battage.
Battre quand le taux d'humidité est
compris entre 15 et 18 %.
Etaler une bâche sur l'aire de battage et recouvrir le
trou.
Battre légèrement les gerbes contre un tronc
d'arbre, un tonneau vide, un pneu ou une caisse.
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Présence de cailloux, de sable. Brisures du riz.
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Le séchage après
battage
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Sécher à l'ombre sur une bâche pendant
2 à 3 jours ( temps suffisant pour obtenir un taux
d'humidité compris entre 12 et 14 %).
|
Si séchage incomplet, risque de
moisissures.
Si séchage en plein soleil et si séchage trop long,
risque élevé de brisures.
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Le vannage
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Vanner sur bâche et quand il y a du vent en absence de
vanneuse.
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Présence de cailloux et d'impuretés.
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Le conditionnement
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Conditionner le riz paddy dans les sacs de l'ESOP.
Respecter le poids pouvant être contenu
|
Contamination du riz et apport de corps étrangers si
conditionnement dans des sacs déjà utilisés.
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Contrôle visuel des sacs.
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par le sac.
Inscrire sur chaque sac le nom du producteur.
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Perte de riz paddy à récupérer : apport de
corps étrangers.
Impossibilité de retrouver le fournisseur de riz
paddy de mauvaise qualité.
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Disposer les sacs sur des bois secs dans des chambres à
l'abri de la pluie.
Eviter le contact des sacs avec les murs.
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Contrôler l'identification des sacs (nom du producteur,
poids village, etc.) Contrôler la propreté du paddy :
-Absence d'impuretés (corps étrangers) -Absence de
balles vides
-Bonne couleur du paddy (couleur paille)
Contrôler le taux d'humidité (entre 12 et 14 %) avec
l'humidimètre.
Contrôler la pureté variétale
(comparaison avec un échantillon standard).
Décortiquer quelques grains à la main et
déguster pour s'assurer de la présence du parfum.
|
Vérifier la propreté du véhicule.
Charger délicatement les sacs pour éviter les
déchirures et la chute des sacs en cours de route.
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Reprise d'humidité et risque de moisissures.
Risque d'attaque des termites.
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Impossibilité d'identifier les producteurs
défaillants.
Risque d'avoir un riz paddy de mauvaise qualité qui
donnera un mauvais taux d'usinage et un riz blanc de mauvaise
qualité.
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Risque de souillure.
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3-2 La gestion de la qualité dans
l'entreprise
Points critiques
La propreté des magasins de stockage
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Ce qu'il faut faire
Nettoyer les locaux de l'entreprise. Désinfecter tous les
locaux (bureau, palettes y compris) 72 h avant la réception du paddy
avec le "Décis", "Actelic" ou "Delta-Plus" (suivre le mode d'utilisation
recommandé par la notice).
Aérer les locaux le jour de la réception.
Répéter la désinfection si nécessaire
(après constat de la présence d'insectes).
Sinon, il y aura...
Développement des charançons et autres insectes ou
ravageurs
|
Action de contrôle
Contrôle visuel régulier.
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Réception du riz
paddy : contrôle de la qualité
|
Décharger les sacs sur des bâches et les ranger par
lot de producteur.
Contrôler l'identification des sacs (nom du producteur,
poids village, etc.) Contrôler la propreté du paddy : ouvrir 2
à 3 sacs par producteur et renverser le contenu dans une bassine ou sur
une bâche propre pour évaluer la qualité du riz paddy :
-Absence d'impuretés (corps
étrangers)
-Absence de balles vides
-Bonne couleur du paddy (couleur paille)
Contrôler le taux d'humidité (entre 12 et 14 %) avec
l'humidimètre :
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Risque d'achat de riz paddy sale, trop humide (moisissures et
perte de parfum) ou trop sec (taux de brisures élevé), non
parfumé (hors types).
Impossibilité d'identifier les fournisseurs en cas de
problème de qualité.
|
Contrôle visuel par le chargé à la
transformation de l'ESOP.
Mesure du taux l'humidité (humidimètre) par le
chargé à la transformation de l'ESOP.
Rapprochement du volume et du poids (si poids faible / volume,
indication de la présence de beaucoup de balles vides).
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Mettre 1 ou 2 poignées de paddy dans l'eau et voir s'il
y a des surnageants.
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si taux d'humidité > 14 %, sécher le riz paddy
;
si taux d'humidité < 10 %, isoler les sacs et
décortiquer pendant la saison
humide.
Contrôler la pureté variétale : comparer les
contenus des 2 à 3 sacs avec un standard de IR-841 (taille, couleur,
etc.). Décortiquer quelques grains à la main et déguster
pour s'assurer de la
présence du parfum
|
Risque d'achat de mélange de paddy de plusieurs
variétés (perte de parfum et altération du goût).
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Stockage
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Stocker sur des palettes et par tontine. Disposer les sacs en
quinconce.
Eviter tout contact des sacs avec les murs.
Créer des allées pour faciliter la
circulation de l'air et des personnes.
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Développement des moisissures
Reprise d'humidité et chocs thermiques. Difficulté
de contrôle et de traitement.
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Contrôle régulier du stock (au moins 2 fois par
mois).
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Déstockage
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Relever le taux d'humidité :
Si TH>14% passer au séchage
Si TH compris entre 12% et 14 % passer au vannage
épierrage (si nécessaire)
Si TH<10%, attendre reprise d'humidité avant le
décorticage
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Si TH>14%, difficulté au décorticage (faible
taux d'usinage, présence de paddy dans le riz blanc, etc.).
Si TH<10%, taux de brisures élevé.
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Mesure du taux l'humidité
(humidimètre) par le chargé à la
transformation de l'ESOP.
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Séchage
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Nettoyer les bâches
Etaler le paddy en fine couche sur les bâches.
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Risque de contamination (grains de sable).
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Contrôle visuel.
Mesure du taux l'humidité
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Remuer le riz paddy toutes les 30 minutes.
Reprendre le taux d'humidité (arrêter
l'opération quand TH est autour de 12%).
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Difficulté de faire séchage homogène du
paddy.
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(humidimètre) par le chargé à la
transformation de l'ESOP.
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Vannage - Epierrage
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Si le vannage - épierrage est nécessaire et si
vanneuse - épierreuse non disponible :
Former les femmes sur les techniques de
vannage-épierrage.
Les informer sur l'incidence de la
qualité du paddy sur le riz blanc.
Définir les normes du paddy propre attendu et les payer
en fonction de la qualité du travail.
NB : Les femmes ne doivent pas avoir leurs enfants sur les
lieux de travail. Elles doivent aussi mettre des cache- nez.
|
Paddy avec des impuretés (sable, pierre, objets
métalliques, etc.)
Matériel de transformation endommagé. La
qualité du riz est compromise.
Baisse du rendement d'usinage
|
Contrôle visuel : s'assurer que le paddy vanné et
trié est propre
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Décorticage
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Au démarrage du décorticage,
Vérifier les réglages au niveau de
la décortiqueuse (tamis, ventilateurs,
tambours, roulements, courroies, boulons).
Pour chaque lot à décortiquer, faire des tests
pour s'assurer du bon fonctionnement de la machine.
Disposer des sacs et des cuvettes
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Baisse du taux d'usinage.
Baisse de la qualité du riz blanc et taux de brisures
élevé.
Perte élevée.
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Assurer une maintenance
régulière des équipements de
transformation.
Contrôle visuel : surveiller le riz blanc
décortiqué, le son et les balles vides.
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propres pour recueillir le riz blanc mélangé.
Contrôler au fur et à mesure la qualité du
riz blanc et du son.
Arrêter l'opération quand la qualité du
riz blanc n'est plus assurée (riz dans le son ou paddy dans le riz
blanc).
Evacuer au fur et à mesure le son et les balles vides de
l'atelier.
Après chaque opération de décorticage,
nettoyer chaque partie de la machine pour enlever les résidus (nids
à charançons) et balayer l'atelier.
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Contamination.
Présence permanente de charançons dans
l'entreprise.
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S'assurer de l'évacuation régulière du son
et des balles vides.
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Fumigation du riz blanc mélangé (en cas de stockage
prolongé)
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Disposer les lots de riz blanc mélangé sur des
palettes.
Bâcher hermétiquement tout le stock à
fumiger.
Mettre au moins 3 comprimés de fumigant par m3
(par exemple "Celphos" ou "Dadyonum") dans des plats plastiques
déposés sous les palettes.
Laisser le produit agir pendant 72 h et aéré
l'enceinte après.
NB : Il est souhaité de fumiger en fin de semaine
(vendredi soir par exemple).
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Persistance des charançons ou autres insectes
contaminants.
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Contrôle visuel.
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Calibrage
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Tous les jours, nettoyer la trémie, les tamis et la caisse
de réception.
Vérifier la disposition recommandée
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Contamination
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Contrôle visuel.
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des tamis avant toute opération de calibrage.
Disposer des sacs propres pour
recueillir le riz calibré.
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Mélange de longs grains et de brisures.
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Tri
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Enlever les impuretés (sable, corps
étrangers, etc.) dans le riz calibré (longs grains
et couscous).
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Qualité du riz blanc est compromise.
|
Contrôle visuel.
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Conditionnement
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S'assurer que la quantité du riz dans les emballages
correspond au poids indiqué sur les sacs.
Bien disposer les étiquettes dans les emballages.
Bien fermer les sacs (couture bien
droite) et couper les bouts de ficelle.
NB : Ne pas hésiter à reprendre le
conditionnement chaque fois qu'il est mal fait.
Les opérateurs doivent porter des
bouses et mettre des cache-nez pour garantir la qualité
l'hygiénique au produit.
|
Crise de confiance du client. Produit non attirant sur le
marché.
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Contre pesée. Contrôle visuel.
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Fumigation
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Disposer les lots de riz blanc sur des palettes.
Bâcher hermétiquement tout le stock à
fumiger
Mettre au moins 3 comprimés de fumigant par
m3 (par exemple "Celphos"
|
Persistance des charançons ou autres insectes
contaminants.
|
Contrôle visuel.
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|
ou "Dadyonum") dans des plats
plastiques déposés sous les palettes. Laisser le
produit agir pendant 72 h et aéré l'enceinte après
NB : Il est souhaité de fumiger en fin de semaine
(vendredi soir par exemple).
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Entreposage
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Stocker le produit conditionné à l'écart des
produits bruts et semi-finis.
Disposer les sacs en quinconce sur des palettes dans une enceinte
bien aérée Maintenir le magasin toujours propre. Laisser des
allées pour circuler. Contrôler régulièrement le
stock.. Fumiger le riz conditionné après trois mois de
stockage.
Déstocker suivant le principe peps
(premier entrée, premier sortie).
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Contamination.
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Visiter régulièrement le lieu d'entreposage.
Contrôle visuel : ouvrir quelques sacs chaque mois.
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Convoyage
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Bâcher entièrement le produit au cours du
transport.
Eviter le contact avec d'autres produits au cours du transport
(huile, animaux, charbon, etc.).
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Contamination et emballage salis.
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Suivre le chargement depuis le départ jusqu'à
l'arrivée.
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3-3 Gestion de la qualité sur le
marché
Les points critiques
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Ce qu'il faut faire
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Sinon, il y aura...
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Actions de contrôle
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Transport de l'usine vers le client
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Protéger les produits contre la
poussière sur tout le trajet et d'autres bagages
pouvant entacher la propreté de l'emballage;
Fidélisation et contractualisation
avec un chauffeur (cahier de charges précis sur la
livraison).
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Emballages sales qui découragent le client sur la
qualité du produit et dévalorise le riz livré;
Augmentation des coûts
commerciaux et la non maîtrise des conditions de
transport. Ce qui entraîne le non-respect du délai de livraison et
le bouleversement du programme de l'Assistante commerciale dû à la
réception du produit
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Contrôle du chauffeur par
l'assistante commerciale sur la ponctualité, la
propreté du produit livré, le nombre de sacs, etc.).
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Réception et la livraison de riz
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Vérifier le contenu des sacs en
ouvrant un sac pour détecter la présence
éventuelle de charançons ou de tout autres corps
étrangers. Vérifier la qualité du
conditionnement (couture, ficelle, position des
étiquettes, etc.).
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Mise sur le marché du riz impropre à la
consommation et contre publicité.
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Contrôle visuel.
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Gestion du stock tampon au magasin du RESOP
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Gérer le stock de sécurité selon le
système "Première entrée, Première sortie"
Mise en place d'un calendrier de désinfection des
locaux. Maintenir propre et en bon état d'hygiène les locaux du
magasin afin de le rendre attrayant aux clients éventuels (nettoyage
régulier).
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La non valorisation du stock de mauvaise qualité et le
renvoie à
l'ESOP entraînent l'augmentation des coûts
commerciaux et des coûts de production.
La qualité du produit est mise en doute.
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Vérification du renouvellement du stock tampon par les
fiches de stock Suivi du calendrier des désinfections des locaux.
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