Sommaire
Introduction
2
I. Le
système de bretton woods
3
II.
Les principes de fonctionnement d'un système
monétaire international :
5
A.
Caractéristiques :
5
B. Les
différents systèmes de change :
5
III.
Le fonds monétaire international
(FMI)
7
1.
Présentation :
8
2. Les
missions du FMI :
9
3. Qui
prend les décisions au FMI?
10
4. Le
financement du FMI
11
5.
Comment le FMI sert il les états
membres ?
12
3. Les
principales mesures du FMI
13
7.
Conseils de politique économique et surveillance
mondiale
14
IV. La
banque mondiale
15
1.
Origine de la banque mondiale
15
2. les
institutions de la banque mondiale
16
3. Les
objectifs de la banque mondiale
17
4. Le
rôle de la banque mondiale
18
5. La
présidence de la banque mondiale
18
A. La Liste des anciens
présidents
19
6. Les
critiques
20
V.
L'instabilité du SMI au cours du 20ème
Siècle :
22
VI. La
crise du système monétaire international :
26
Conclusion
27
Introduction
La notion du système monétaire
international évoque l'idée d'organisation .un système
monétaire international représente l'ensemble des
mécanismes et des institutions qui visent à organiser et
réguler les échanges monétaire internationaux autour d'un
régime de change. Ce système répond à plusieurs
questions telles que : comment les agents économiques peuvent il
utiliser la monnaie, quelle est la monnaie mise à leur disposition et
comment est elle créée ? En fonction de leur
besoin ?
Cette organisation est issue des exigences du
commerce international. En effet l'existence des relations économiques
et commerciale entre les nations ayant des monnaies différentes
nécessite donc en parallèle l'existence d'un marché ou les
agents économiques pourront convertir leurs devises en monnaie
nationale.
En autres pour une nécessité de
favoriser les échanges des biens et services, les pays ont
cherché en relation avec le développement du commerce
international, à élaborer un système de paiements
internationaux garantissant la sûreté des transactions. Cet
ensemble des marchés sur lesquels s'effectuent les échanges
monétaires internationaux constitue le système monétaire
international.
Mais au cours du 20éme siècle ce
système a connu beaucoup des mutations sous des formes des crises
(instabilité).
En réalité le système
monétaire est un vaste sujet, c'est pourquoi nous allons nous limiter
sur la conférence de bretton woods, les principes du fonctionnement d'un
système monétaire international, le FMI, la banque mondiale et
les crises de ce système.
I. Le système de bretton
woods
La conférence de bretton woods est l'une
des conférences monétaires et financières la plus
importante que le monde na jamais connu. Elle s'est ténue du 1 au 22
juillet 1944 aux états unis d'Amérique, elle réunit 44
nations, dans le but de poser les bases d'un nouveau système
monétaire international plus stable.
Afin d'assurer son bon fonctionnement, deux
organismes sont misent en place : le fonds monétaire international
(FMI) et la banque internationale pour la reconstruction et le
développement (la banque mondiale) organisme chargés
respectivement d'accorder les crédits à court et à long
termes pour le financement des pays dévastés par le second
conflit mondial.
Cette conférence a été
organisée autour de deux propositions : la 1ere , le
plan de KEYNES soutenu par l'Angleterre et qui prévoie la
création d'une institut internationale d'émission
monétaire chargé de créer une monnaie de réserve
gagée sur la richesse des pays membres.
La seconde c'est le plan White, qui par un soutien
des Américains, sera finalement adopté. Ce dernier propose que
la valeur des monnaies soit déterminée en référence
au cours de l'or , et que les échanges internationaux puisent être
effectué en dollar et en livre sterling,les monnaie dont la valeur est
fixée par rapport à l'or.
Elle met en place un nouveau système
monétaire destiné à stabiliser l'économie mondiale
à la suite de la seconde guerre mondiale.
Ce système institut un système de
change fixe entre les devises fonctionne jusqu'en 1976, puis laissera place
à une période de change dit flottant.
II. Les principes de fonctionnement d'un
système monétaire international :
Un SMI repose sur un certain nombre de
caractéristiques et peut prendre Plusieurs formes qui conditionnent leur
stabilité.
A. Caractéristiques :
Un système monétaire international
est donc constitué de trois éléments :
1 - un système de change fixe ou flexible
qui permet de déterminer le taux De change des monnaies les unes par
rapport aux autres.
2 - un étalon de référence
par rapport auquel chaque monnaie nationale est Définie selon un taux de
change.
3 - des liquidités internationales qui
circulent entre les pays en fonction des Besoins de financement des balances
des paiements. Ce Mécanisme de crédit entre nation peut
être éventuellement supervisé par un Organisme
international (le FMI par exemple).
B. Les
différents systèmes de change :
Un système monétaire international
peut être caractérisé soit par un Système de changes
fixes, soit par un système de change flexible.
1 - Le régime des changes fixes :
régime dans lequel un pays s'engage à Défendre la
fixité du taux de change de monnaie par rapport aux
autres
Monnaies ou par rapport à un étalon
de référence.
2 - Le régime de change flexible :
régime dans lequel un pays laisse évoluer Le taux de change de sa
monnaie en fonction e l'offre et de la demande, soit
Totalement librement (flottement libre) soit
partiellement (flottement Géré).
Chaque pays est libre de fixer son régime
de change en fonction de règles Bilatérales (ancrage de la
monnaie nationale à une autre monnaie), régionale (le SME) ou
internationale (changes flexibles purs). Au cours du 20ème
siècle, le système monétaire international a connu de
profonds Changements.
III Le fonds
monétaire international (FMI)
1.
Présentation :
La plus grande innovation dans les accords de
brettons woods réside dans la création, pour la première
fois dans l'histoire, d'une institution monétaire : le fonds
monétaire international.
Le FMI est une institution financière
internationale dépendant de l'ONU (organisation des nations
unis).
Il fut crée en 1945 après que les 29
premiers états membres ont procédé à la
ratification des statuts élaborés lors de la conférence
monétaire de brettons woods (juillet 1944), au cours de laquelle ceux de
la banque internationale pour la construction et le développement (BIRD
ou la banque mondiale) ont également été signés,
pour un but de réguler les désordres monétaires
internationaux et certaines crises. Car ces derniers ont joué un
rôle important dans le déclenchement de la seconde guerre
mondiale.
Il semblait donc nécessaire au lendemain de
ce conflit de donner les moyens à une organisation supranationale de
prévenir, et le cas échéant de régler les
fluctuations du système monétaire international. Par cette
conception FMI prend la forme d'un « gendarme de
prospérité » chargé de promouvoir la
coopération monétaire internationale par le développement
du commerce transfrontalier. Mais de nos jours sont rôle c'est
élargi dans plusieurs domaines notamment la globalisation des
marché, la mondialisation des économies, la libéralisation
des échanges.
2. Les missions du
FMI :
Dès sa création, FMI se fixe des
objectifs de :
Ø promouvoir la coopération
monétaire international
Ø oeuvrer en faveur d'une croissance
équilibrée des échanges commerciaux transnationaux, par la
mise en place d'un régime de paiement multilatéral des
transactions courantes, dans un cadre général de suppression des
entraves au développement du commerce international.
Ø Le FMI est une institution conçue
pour permettre aux états membres de gérer collectivement les
désordres relatifs aux déséquilibres du paiement
internationaux. Pour ce faire, il s'engage à maintenir la parité
de leur monnaie dans un système de change fixe qui reste en vigueur
jusqu'en 1971 date à laquelle le gouvernement américain suspend
la convertibilité du dollar en or.
Ø Le FMI conseille les pays membres en
matière de politiques économique et fiscale, encourage la
coordination des politiques à l'échelle mondiale et procure une
assistance technique aux banques centrales et en matière de
comptabilité, de fiscalité et autres questions
financières.
Mais, ce n'est pas là
ses seules tâches : le FMI est également un fonds dont
l'objet est d'accorder des crédits aux pays qui connaissent des
difficultés pour maintenir l'équilibre de leur balance des
paiements ou qui sont destinée à financer de politiques
d'ajustement et des reformes macro économique.
3. Qui prend les
décisions au FMI?
Le FMI est responsable devant ses États
membres, et cette responsabilité Est une condition essentielle de son
efficacité. La Gestion des affaires courantes est assurée par le
Conseil d'administration, Où sont représentés les 184 pays
membres, et Par un personnel international placé sous la direction d'un
directeur Général et de trois directeurs généraux
adjoints -- chaque Membre de cette équipe de direction venant d'une
région différent Du globe. Les pouvoirs exercés par le
Conseil d'administration Pour conduire les opérations du FMI lui sont
conférés par le Conseil Des gouverneurs, organe de
décision suprême de l'institution.
Le Conseil des gouverneurs, où sont
représentés tous les pays
Membres, est donc la plus haute autorité du
FMI. Il se réunit normalement Une fois par an, à
l'Assemblée annuelle du FMI et de la Banque mondiale. Chaque État
membre nomme un gouverneur -- qui est en général le ministre des
finances du pays ou le gouverneur De la banque centrale -- et un gouverneur
suppléant. Les décisions sur les questions d'importance sont
prises par le Conseil des gouverneurs, qui a toutefois
délégué le pouvoir de Décision sur les affaires
courantes au Conseil d'administration. Les principales questions concernant le
système monétaire International sont examinées deux fois
par an par un Comité Des gouverneurs appelé le Comité
monétaire et financier international, Ou CMFI (connu jusqu'en septembre
1999 sous le nom De Comité intérimaire). Le comité
conjoint des Conseils de
4. Le financement
du FMI
Les ressources du fonds monétaire
proviennent principalement des souscriptions des Etats membres qu'on
appelle : quote-part.
En devenant membre du FMI chaque pays doit
donné une quote part, qu'il verse au moment de son adhésion. Ce
montant varie en fonction de la puissance économique de ce pays sur le
plan international.
Quote- parts
FMI pays
membres
Tirages
En 2003, la contribution la plus forte est celle
des états unis qui représente 17,1% de l'ensemble, devant le
Japon (6,1%), l'Allemagne (6 %), la France et la Grande-Bretagne (4,9%).
À l'opposé, la contribution de São Tomé et
Príncipe compte parmi les plus modestes (0,0003% du
total).
En plus de ces ressources propres, le FMI
contracte des emprunts enfin de renforcer son assistance financière
apportée aux pays membres.
v Les droits de tirages spéciaux
(DTS)
Le DTS est un instrument de réserve
international créé par le FMI en 1969, pour répondre aux
préoccupations des états membres, qui craignaient que stock des
réserves internationales à l'époque ne suffise pas,comte
tenu de sa croissance escomptée,pour appuyer l'expansion du commerce
mondial.
Les principaux instruments de réserves
internationaux étaient alors l'or et le dollar, et les états
membres ne voulaient pas que les réserves mondiales dépendent
de la production de l'or, ni de la perinnisation du déficit des
paiements des états unis, indispensable pour alimenter de façon
continue les réserves en dollars.
Le DTS a été créé pour
servir d'instrument de réserve complémentaire susceptible
d'être « alloué » périodiquement par le
FMI aux états membres en cas de besoin, ou annulé dans le cas
inverse.
Le DTS ne fait circule aucune pièce, ni
aucun billet de banque. Cette unité monétaire joue un rôle
identique à celui que remplissait l'ECU (european currency unit) avant
que les pays de l'Union européenne n'adoptent l'euro comme monnaie
commune. La valeur d'un DTS est déterminée à partir d'une
moyenne pondérée d'un panier de quatre devises
représentatives des monnaies les plus couramment utilisées dans
les transactions internationales, à savoir le dollar, l'euro, le yen et
la livre sterling. La composition de ce panier de monnaie est
réexaminée périodiquement (tous les cinq ans) mais sa
valeur est déterminée quotidiennement : en 2001, en moyenne,
1 DTS valait 1,26 dollar. Le montant global de ces DTS
s'élevait, en 2002, à 290 milliards de
dollars.
5. Comment le FMI
sert il les états membres ?
Ø en examinant et en suivant
l'évolution de la situation économique et financière tant
au niveau national qu'international et leur donnant des conseils dans le
domaine économique.
Ø En leur accordant des prêts en
devises pour étayer (soutenir) les politiques d'ajustement et
réformes qu'ils mettent en oeuvre pour corriger des
déséquilibres de balance de paiements et promouvoir une
croissance durable.
Ø En leur apportant son assistance
technique diversifiée et en formant des
Ø fonctionnaires et des agents de leur
banque centrale dans les domaines qui relèvent de sa
compétence.
3. Les principales
mesures du FMI
Les principales mesures prises dans le cadre de
ces plans de redressement économique sont :
Ø la dévaluation : elle est une
des mesures le plus souvent recommandées.
Elle est à l'origine de
l'accroissement des exportations et la baisse des importations, et permet de
résorber le déficit de la balance commerciale.
Ø Des coupes claires dans les
dépenses publiques : pour mettre un terme au
déséquilibre, l'état dispose de deux remèdes qui
sont loin d'être populaire « la politique des
vérités des prix » et la reprivatisation de certaines
entreprise publiques.
Le premier consiste à réduire ou
supprimer des subventions dont bénéficient certains produits.
Quant à la reprivatisation, elle doit permettre non seulement
d'alléger les dépenses publiques, mais aussi d'améliorer
leur gestion.
Ø Le blocage des salaires et le
règlement des dettes antérieures, troisième
remède : il est censé non seulement enrayer le
déficit commercial et freiner l'inflation comme les autres
remèdes, mais aussi à favoriser les
investissements.
Ø Une grandes insertion dans le commerce
international : une participation plus grande au commerce international
est la quatrième recommandation, elle a pour objet de rétablir la
compétitivité de l'économie et de permettre une meilleure
allocation des ressources.
Il s'agit des mesures économiques
exigées par le FMI, en contrepartie de prêts au pays
débiteurs.
7. Conseils de
politique économique et surveillance mondiale
De par ses Statuts, le FMI a pour mission de
suivre l'évolution
Du système monétaire international,
en exerçant notamment
Une ferme «surveillance» -- ou
supervision -- de la politique
De change des États membres. Par ailleurs,
chaque membre
S'engage à collaborer avec le FMI pour
l'aider à assurer le
Maintien de régimes de change
ordonnés et à promouvoir la
Stabilité des changes.
Chaque État membre s'engage en particulier
à orienter sa
Politique de manière à assurer une
croissance ordonnée dans
Un contexte de stabilité raisonnable des
prix, à favoriser l'instauration De conditions économiques et
financières ordonnées et à Ne pas manipuler son taux de
change pour dégager un avantage Concurrentiel inéquitable. Chaque
État membre s'engage aussi à Fournir au FMI les informations dont
il a besoin pour s'acquitter De sa mission de surveillance. Les États
membres reconnaissent que la surveillance du FMI sur leurs politiques de change
doit
S'inscrire dans le cadre d'une analyse globale de
leur situation Et de leur stratégie économique.
IV La banque mondiale
Image de la banque mondiale (Washington)
1. Origine de la
banque mondiale
Elle fut créée le
27
décembre
1945
sous le nom de Banque internationale pour la reconstruction et le
développement après signature de l'accord
Bretton
Woods du
1er
au
22
juillet
1944.
Le
25
juin
1946,
elle approuva son premier prêt, qui fut accordé à la
France
pour un montant de 250 millions de
dollars
(en valeur actualisée, il s'agit du plus gros prêt consenti par la
Banque).
La Banque mondiale a été
créée principalement pour aider l'
Europe
et le
Japon
dans leur reconstruction, au lendemain de la
Seconde Guerre
mondiale, avec comme objectif
supplémentaire d'encourager la croissance économique des pays en
voie de développement africains, asiatiques et latino-américains.
Au départ, la Banque mondiale a principalement financé de grands
projets d'infrastructures (centrales électriques, autoroutes,
aéroports...). Avec le rattrapage économique du Japon et de
l'Europe, la Banque mondiale s'est intéressée exclusivement aux
pays en développement. Depuis les
années
1990, elle finance aussi les pays
post-communistes.
2. les institutions
de la banque mondiale
L'appellation Banque mondiale désigne
aujourd'hui (septembre 2005) cinq institutions :
a) la
Banque
internationale pour la reconstruction et le
développement (BIRD)
b) l'
Association
internationale de développement (AID),
fondée en
1960,
ses prêts sont réservés aux pays les moins
développés
c) la
Société
financière internationale (SFI),
fondée en
1956,
pour financer les entreprises privées
d) le Centre international de règlement des
différends relatifs aux investissements fondé en
1966
e) l'Agence multilatérale de garantie des
investissements fondée en
1986.
Le Groupe de la Banque mondiale,
communément connu sous le nom de Banque mondiale, est la réunion
de cinq
organisations
internationales créées pour lutter
contre la
pauvreté
en apportant des financements aux
États
en difficulté.
La plus importante organisation de ce groupe est
la
Banque
internationale pour la reconstruction et le
développement (BIRD). Son fonctionnement
est assuré par le versement d'une cotisation réglée par
les États membres.
Son siège est à
Washington.
Le président est élu pour cinq ans par le Conseil des
Administrateurs de la Banque. Elle fait partie des organismes composants
3. Les objectifs de
la banque mondiale
Les objectifs de la Banque mondiale ont
évolué au cours des années :
o Elle a récemment mis l'accent sur la
réduction de la pauvreté, en délaissant l'objectif unique
de
croissance
économique.
o Elle favorise aussi la création des
très petites entreprises.
o Elle a soutenu l'idée que l'eau potable,
l'éducation et le développement durable sont des facteurs
essentiels à la croissance économique et a commencé
à investir massivement dans de tels projets.
o En réponse aux critiques, la Banque
mondiale a adopté une série de politiques en faveurs de la
sauvegarde de l'environnement et du social, visant à s'assurer que leurs
projets n'aggravaient pas le sort des populations des pays aidés. En
dépit de ces politiques, les projets de la Banque mondiale sont souvent
critiqués par les
organisations
non gouvernementales (ONG) pour ne pas lutter
efficacement contre la pauvreté et de négliger les aspects
sociaux et environnementaux dans leurs projets.
Les prêts sont versés en fonction de
considérations purement économiques, le régime politique
du pays bénéficiaire quant à lui n'est pas pris en
compte.
La BIRD compte actuellement 184 pays. Chaque
année, elle publie un Rapport sur le développement dans le monde
chargé de rendre compte des résultats obtenus.
4. Le rôle de
la banque mondiale
Son action est aujourd'hui principalement
orientée sur les
pays
en voie de développement (PVD), et en
particulier les
pays les
moins avancés (PMA), sur des axes comme
l'
éducation,
l'
agriculture,
l'industrie,...
Elle accorde des prêts à des taux
préférentiels à ses pays membres en difficulté. En
contrepartie, elle réclame que des dispositions politiques
(appelées « politiques d'
ajustement
structurel ») soient prises pour, par
exemple, limiter la
corruption,
maintenir un équilibre budgétaire ou faciliter l'émergence
d'une
démocratie.
Elle compte environ 10 000
employés.
En plus des prêts accordés, elle
finance également (directement ou indirectement) des projets
d'
ONGs,
et conduit de nombreuses recherches en rapport avec le développement de
chaque pays. C'est ainsi la banque mondiale qui mesure l'
Indicateur
de développement humain (IDH) dans
différents pays et zones géographiques, ou qui conduit avec
l'
Unicef
des études thématiques sur l'
eau
et l'
assainissement.
5. La
présidence de la banque mondiale
Selon une règle tacite, le directeur du
FMI
est désigné par les gouverneurs européens alors que le
président de la banque mondiale est désigné par le
gouvernement américain, les États-Unis étant le principal
actionnaire de la Banque Mondiale. Il est élu pour un mandat de 5 ans,
renouvelable, par le conseil d'administration.
Le mercredi 30 mai 2007, le gouvernement
américain a choisi
Robert
Zoellick pour succéder à
Paul
Wolfowitz en tant que Président de la
Banque Mondiale. Le mercredi 30 mai 2007, le gouvernement américain a
choisi
Robert
Zoellick pour succéder à
Paul
Wolfowitz en tant que Président de la
Banque Mondiale.
Le conseil d'administration de la Banque mondiale
s'apprête à entériner cette décision qui est
déjà critiquée :
Joseph
Stiglitz,
Prix Nobel
d'économie et ancien responsable de la
Banque mondiale, estime que la nomination de
Robert
Zoellick est dans la continuité de celle
de Paul Wolfowitz, dont le mandat a été "une
catastrophe"..
Joseph Stiglitz a également reproché
aux pays européens d'être responsables de la mauvaise
période traversée par la Banque mondiale. "Ils ont
préféré soutenir un système qui leur garantit la
présidence du Fonds monétaire international, au lieu de modifier
avec courage les critères de sélection".
Robert
Zoellick est considéré comme plus
pragmatique que son prédécesseur, conservateur mais pas
néo-conservateur],
un fervent partisan de l'ouverture des marchés. Il serait « la
bête noire » des altermondialistes.
A. La Liste des anciens
présidents
·
Eugene Meyer (juin 1946 - décembre
1946)
· John J.
McCloy (mars 1947 - juin 1949)
·
George D. Woods (janvier 1963 - mars 1968)
· Robert
McNamara (avril 1968 - juin 1981)
·
Alden W. Clausen (juillet 1981 - juin 1986)
·
Barber B. Conable (juillet 1986 - août
1991)
· Lewis T.
Preston (septembre 1991 - mai 1995)
· James
Wolfensohn (juin 1995 - mai 2005)
· Paul
Wolfowitz (1er juin 2005 - 30
juin 2007)
· Et de nos jours le président
Robert
Zoellick
6. Les
critiques
L'action de la Banque mondiale est souvent
critiquée, en particulier par les gouvernements en place qui rebutent
à prendre des mesures anti-corruption et organiser de véritables
élections et par les mouvements
alter
mondialistes qui accusent La Banque mondiale de
répondre plus aux exigences des multinationales qu'à celles des
populations locales.
"Des crises de légitimité engendrent
des projets de réforme, tant à l'ONU qu'au
Fonds
monétaire international et à la
Banque mondiale. Elles ont pour point commun une demande de transparence et de
démocratie, d'une part, et une remise en cause des finalités et
des modes d'intervention de ces organisations, d'autre part.
Au cours des dernières
années, la BIRD a fait l'objet de vives critiques liées à
ce qui apparaît comme un manque d'efficacité de son action en
faveur du développement économique, et plus
particulièrement aux conséquences sociales et environnementales
des projets qu'elle soutient dans les pays du tiers-monde. De plus, il lui est
fréquemment reproché de promouvoir une stricte orthodoxie
économique se rattachant aux principes du seul libéralisme, et
d'imposer de trop brutales transitions vers l'économie de marché.
Dans tous les cas, le rôle de la banque dans le développement
économique a largement décru au profit de capitaux privés
investis dans des projets rentables au sein des pays en voie de
développement. En fait, il apparaît que, pour des raisons de
solvabilité, son action a tendance à se concentrer en direction
des pays à revenus intermédiaires, comme l'Inde, la Chine, le
Mexique, le Brésil ou le Maroc.
Ø Influence des
États-Unis
Une des critiques les plus forte c'est l'influence
des Etats-Unis ou encore sa main mise. On considère la Banque mondiale
sous l'influence politique des
États-Unis,
qui en profiteraient pour faire avancer leurs propres
intérêts
Rôles respectifs du FMI et de la Banque
mondiale
La Banque mondiale et le FMI apportent leur appui
aux gouvernements des États membres qui élaborent leur
stratégie, mais les deux institutions ne veulent pas influer sur
l'orientation de celle-ci. Leurs dirigeants sont conscients que cela suppose
une modification profonde des cultures et des comportements de la Banque
mondiale et du FMI, mais aussi des autres partenaires institutionnels. Cette
mutation est en cours. En coordonnant d'emblée les efforts
engagés et en maintenant un dialogue permanent avec les autorités
nationales -- afin de leur fournir notamment les données
nécessaires à l'établissement d'un diagnostic --, la
Banque mondiale et le FMI peuvent apporter en temps utile une aide
cohérente aux pays membres. Chaque institution doit concentrer ses
efforts sur ses domaines de compétence traditionnels. C'est à la
Banque mondiale, par exemple, qu'il revient au premier chef d'établir un
diagnostic et de conseiller les États membres sur la politique sociale
à mener pour réduire la pauvreté. Le FMI donne des avis
sur les domaines qui relèvent de son mandat traditionnel, et encourage
notamment les gouvernements de ces pays à conduire une politique
macroéconomique prudente. Dans les domaines où les deux
institutions ont des compétences finances publiques, exécution et
transparence budgétaires, administration fiscale et douanière
--, elles coordonnent étroitement leur action. Étant
donné que les prêts concessionnels du FMI et de la Banque mondiale
et leurs opérations d'allégement de la dette s'inscrivent dans le
cadre des DSRP, les stratégies qui y sont exposées sont
déterminantes pour les deux institutions. Les pays qui participent
à ce type de programme communiquent leur stratégie
définitive, pour approbation, aux conseils d'administration des deux
institutions. Ces derniers reçoivent aussi les conclusions de
l'évaluation effectuée conjointement par les services de la
Banque mondiale et du FMI, qui analysent ces stratégies et recommandent
ou non leur approbation.
V L'instabilité du
SMI au cours du 20ème Siècle :
L'instabilité mondiale qui a marqué
le 20ème siècle se traduit au niveau du Système
monétaire international par une grande fluctuation des taux de change et
la mise en place de différents régimes de changes
successifs.
Ø La période 1879 - 1914 : un
régime de changes fixes fonctionnant selon Le système de
l'étalon or.
Ce régime de change (Gold Standard) fait de
l'or la monnaie internationale. Les monnaies nationales
bénéficient d'une parité fixe avec l'or qui sert de
Monnaie de transaction internationale. Les banques centrales détiennent
par
Ailleurs presque exclusivement des réserves
en or.
La livre britannique joue Aussi un rôle de
monnaie internationale du fait de la puissance de
l'économie
Britannique. La première guerre mondiale
voit apparaître sur la scène internationale une nouvelle
économie dominante, les États-Unis, qui succèdent à
des pays européens ruinés par la guerre.
Ø La période 1918 - 1939 : une
régime de change marqué par l'instabilité Des
parités de change des principales monnaies.
A la fin de la guerre le système
monétaire international se réorganise autour D'un régime
de change fixe qui redonne à l'or son rôle central d'étalon
de Valeur des parités des monnaies nationales. Mais, la crise
économique qui Touche les pays développés au début
des années 30 et l'absence de
Coopération internationale entre les
nations entraîne une instabilité très Forte des taux de
change qui sont régulièrement modifiés. La concurrence
Entre la livre et le dollar pour s'affirmer en tant que monnaie
d'échange Internationale ne fait qu'ajouter à cette
instabilité du système financier.
Voilà pourquoi, tirant les
conséquences de cette phase d'instabilité, les pays Vainqueurs de
la seconde guerre mondiale se réunissent dès 1944 pour
Redéfinir un nouveau régime de change.
Ø La période 1944 - 1971 : Le
Système de Bretton Woods
Ce système résulte de la
concertation des principales puissances Économiques qui
rétablissent un système de change fixe fonctionnant selon Le
principe du Gold Exchange Standard qui consiste à fixer des
parités-or Pour chaque monnaie nationale, mais qui n'accorde qu'à
une seule monnaie La possibilité d'être convertie en or, le
Dollar. Le dollar devient de fait la Monnaie de règlement des
échanges internationaux et il peut être à tout Moment
échangé contre de l'or auprès de la Banque Centrale
américaine.
Deux institutions internationales sont
crées pour assurer le financement des Balances des paiements. La fin de
la convertibilté-or du dollar en 1975 marque la fin de ce régime
de Change fixe qui cède le pas à un régime de change
flexible.
Ø La période 1971 - 2002 :
Régime de change flexible et instabilité
Monétaire.
L'instabilité monétaire est la
règle durant les années 70 et le début des années
80. Mais les fortes variations du taux de change de la monnaie Internationale
(le dollar) pousse de plus en plus les grandes nations Économiques
à relancer une concertation internationale afin de stabiliser le Taux de
change des monnaies. Le G5 réunissant les Etats-Unis, le Japon, la
France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne se réunit au Louvres en 1985
pour Stabiliser le taux de change du dollar. De telles réunions se
reproduisent Régulièrement (accord du Plazza en 1987) et
réunissent maintenant 7 pays
(G5 + Canada + Italie). De plus, face à
cette instabilité des parités, un Certain nombre d'initiatives
régionales se sont mises en place pour limiter la Variation des
monnaies. L'Europe en particulier a dès 1979 définie une
Politique de stabilisation des taux de change entre les monnaies des pays
Appartenant à la CEE et s'est dotée en 1999 d'une monnaie unique
qui a Remplacée définitivement les monnaies nationales au 1er
janvier 2002.
L'instabilité monétaire du
20ème siècle traduit avant tout les formidables Bouleversements
politiques et économiques qui se sont traduits par L'émergence
d'une nouvelle monnaie internationale, le dollar. La fin de ce Siècle
marque par ailleurs le retour à une concertation des principales
Puissances économiques afin de tenter de limiter les fluctuations des
Monnaies. La création d'une zone monétaire européenne
unifiée et la Naissance d'une nouvelle monnaie constitue un nouveau
bouleversement du Système monétaire international puisque cette
nouvelle monnaie risque de Venir concurrencer le dollar dans le rôle de
monnaie internationale.
S
VI La crise du
système monétaire international :
Le système de Bretton Woods
a cessé de fonctionner de manière satisfaisante à partir
du moment où la confiance dans le dollar, clef de voûte de
l'ensemble, a disparu. Pour de multiples raisons (principalement le niveau
d'inflation et le creusement des déficits commerciaux
américains), une forte spéculation contre le dollar se
développa à partir de la fin des années 1960, poussant les
États-Unis à mettre fin à la convertibilité en or
du dollar (15 août 1971) et même à dévaluer
cette monnaie (accords de Washington de décembre 1971). En 1973, les
banques centrales européennes cessèrent de défendre le
dollar et supprimèrent la référence de leur monnaie au
dollar. Cette crise marqua la fin du système de changes fixes
organisé autour de l'étalon-dollar et l'avènement du
flottement généralisé des monnaies. Les accords de la
Jamaïque, signés en 1976, officialisèrent l'abandon des
changes fixes au profit des changes flottants, marquant ainsi la fin du
système de Bretton Woods.
Depuis 1976, les pays sont libres
d'adopter le régime de change de leur choix. Les États-Unis, le
Japon, le Canada ou la Suisse ont choisi de laisser flotter leur monnaie.
D'autres pays ont préféré établir le taux de change
de leur monnaie par référence à la monnaie de leur
principal partenaire commercial (le dollar par exemple ou encore le franc pour
les pays de la zone franc). Certains pays, enfin, ont rattaché leur
monnaie à une unité de compte (l'ECU, unité de compte
européenne pour les pays de la Communauté européenne, dans
le cadre du Système monétaire européen) afin de
bénéficier de taux de change stables, mais flexibles. Pour lutter
contre les désordres sur le marché des changes, liés
notamment aux déséquilibres américains, les grands pays
industrialisés ont cherché durant les années 1980 à
coopérer pour favoriser une intervention coordonnée des banques
centrales sur le marché des changes : les accords du Plazza en
septembre 1985, ceux du Louvre en février 1987, ont permis de faire
baisser puis de stabiliser le dollar qui avait tendance à fluctuer de
manière trop importante durant cette période.
Conclusion
En somme nous constatons que le système
monétaire international, est un système qui fonctionne selon
certains principe, et il est en perpétuel changement depuis
l'année 1879 jusque en 2000 en manifestant souvent des crises. Dans le
monde actuel en assiste à un nouveau système Depuis l'abandon
officiel en mars 1973 du régime de change de Bretton Woods qui
était caractérisé par un système de change fixe ou
flexible, un étalon de référence, liquidités
internationales.
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