III-4-3-8- Caractérisation des coumarines
(33)
Ils sont recherchés sur les extraits n-hexanique et
n-hexanique (bis).
Un fragment de l'extrait est dissout dans de l'eau chaude.
Après refroidissement la solution est partagée dans deux
tubes:
- tube 1: témoin
- tube 2: +0,5 ml d'ammoniaque (NH4OH) 10%.
L'apparition d'une fluorescence bleu-verdâtre ou
violette du tube 2 sous lumière UV254 montre la présence des
coumarines et dérivés polyènes et/ou polyines.
III-4-3-9- Caractérisation des
anthracénosides (33)
Ils sont recherchés sur les extraits n-hexanique et
n-hexanique (bis).
On utilise la réaction de BÖRNTRAGER.
Dans un tube à essai on redissout une portion de
l'extrait dans du n-hexane pour avoir à peu près 3 ml de
solution. On ajoute environ 1 ml de soude (NaOH) 10%. Après agitation
l'apparition d'une coloration rouge indique la présence
d'anthracénosides.
III-4-3-10- Caractérisation des
hétérosides (33)
Ce test n'est réalisé sur aucun des extraits
ci-dessus cités.
L'extrait utilisé est obtenu de la façon
suivante:
dans un tube à essai on introduit 0,5 g de poudre
végétale et 2 ml d'anhydride acétique. Après
chauffage au bain marie bouillant sous agitation pendant 2 mn, la solution est
filtrée.
On dépose délicatement sur le filtrat à
l'aide d'une pipette 1 ml d'acide sulfurique (H2SO4)
concentré de manière à obtenir deux couches.
Le résultat est positif si une coloration rouge-brun se
développe à l'interface.
III-4-3-11- Caractérisation des amines (8)
Elle n'est effectuée que sur l'extrait aqueux.
On laisse tomber sur du papier filtre une goutte de l'extrait
préalablement redissout dans de l'eau distillée. Après
séchage à 80° C à l'étuve, le papier est
pulvérisé avec une solution de ninhydrine-chlorure d'étain
(II) (SnCl2) qui est un révélateur des amines. Le
papier est reporté à l'étuve mais cette fois-ci à
110° C pendant 5 mn.
La réaction est positive si à la fin on observe
une tache violette.
III-4-3-12- Caractérisation des polyuronides
(pectines, mucilages, gommes) (33)
On dissout quelques mg de l'extrait aqueux dans un petit
volume d'eau distillée.
2 ml de la solution obtenue sont ajoutés en filet mince
dans un tube à essai où 10 ml d'acétone ont
été préalablement introduits.
S'il y a formation d'un épais précipité,
il pourrait être séparé par filtration ou centrifugation et
lavé à l'alcool puis fixé avec du bleu de toluidine, bleu
de méthylène ou hématoxyline.
L'apparition d'un précipité bleu ou violet
indique la présence de mucilages.
III-4-3-13- Caractérisation des
quinones (33)
La méthode employée est celle de BRISSEMORET et
COMBES.
5 g de poudre végétale est humectée avec
quelques gouttes d'acide sulfurique (H2SO4) 10%, puis
mise en macération dans 20 ml de chloroforme sous agitation
magnétique pendant vingt quatre (24) heures à la
température ambiante du laboratoire(environ 25° C).
Le mélange est ensuite filtré.
Le filtrat recueilli est évaporé à sec
puis repris avec quelques gouttes d'éthanol 95°.
A la solution obtenue on ajoute quelques ml d'une solution
aqueuse d'acétate de nickel (II) 5%.
La réaction est positive s'il apparait un
précipité:
- bleu indiquant la présence de benzoquinones,
- rouge indiquant la présence d'anthraquinones
- ou violet indiquant la présence de naphtoquinones qui
font en réalité l'objet de notre étude.
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