1ére PARTIE : L'enfant de la rue et le VIH /
SIDA
Ce module constitue une approche de la problématique de
l'enfant de la rue confronté au VIH / SIDA, des situations à
risques auxquelles il s'expose et sa perception du danger encouru à la
situation épidémiologique du VIH / SIDA et son impact sur les
enfants.
Chapitre 1 : L'enfant de la rue, la drogue et le
VIH / SIDA
A- Les causes de la présence de l'enfant dans la
rue
Suivant l'étude des cas des enfants du Togo mené
par « TERRE DES HOMMES », la cause familiale est la
principale raison de la personne des enfants de la rue et à un moindre
degré. Le système scolaire auxquelles s'ajoute d'autres
causes.
· La cause familiale
Elle est due à :
- l'instabilité structurelle et résidentielle des
familles
- séparation des parents (décès, divorces)
- Multiplication des familles monoparentale
- Mésentente entre le nouveau conjoint et l'enfant dent
- 'une autre relation (famille récompensée)
- Incapacité de la grande famille surtout en zone urbaine
à s'occuper des enfants quand les parents divorcent ou
décèdent
- Absence physique ou morale du père ou de la mère
- Démission et relâchement de l'autorité
parentale.
- Le manque de soutien matériel et financier au projet de
l'enfant.
Pour ces différentes raisons l'enfant est obligé de
se débrouiller seul à travers des petits métiers dans la
rue (chargeur au marché, coxers dans les gares etc....) et devient
progressivement enfant de la rue.
A cette raison il faut ajouter le système scolaire.
* Les causes liées au système
scolaire
En effet l'école est source de marginalisation surtout
pour les enfants issus de famille pauvre ou ayant une déficience mentale
- bien que l'enseignement public soit gratuit il nécessite
tout de même des frais comme les fournitures, le transport pour aller
à l'école, les cotisations dans l'école
- Les enfants souffrant de troubles physiques ne sont pas
correctement intégré dans le sujet scolaire que les
rejetés.
Pour ces raisons l'enfant manquera fréquemment
l'école pour ne pas être chassé par l'enseignant ou pour ne
pas que ces camarades se moquent de lui. Il échouera et sera
renvoyé de l'école. Puis progressivement il rejoindra la rue.
* Autres
causes
- Explosion démographique
- Exode rurale
- Mauvais traitement dans les ateliers d'apprentissage
- Conséquences du VIH/SIDA
Conseil : Enquête à réaliser pour
vérifier les causes de la présence de l'enfant dans la rue
Outil proposer: Dessin
Thème : Les raisons de votre présence dans la
rue
B - Les contacts des enfants de la rue avec les drogues
· Comment ont-ils accès aux
drogues ?
- Par les amis ou compagnons
- Par les plus grands, communément appelés par eux
« vieux père »
· Quelles sont les raisons de la consommation de
drogue ?
La consommation de drogue est un élément clé
dans la stratégie de survie des enfants de la rue car, elle leur permet
de :
- vaincre la peur
- surmonter la faim
- surmonter le froid
- d'oublier la souffrance
- de se sentir plus fort et invulnérable face aux
autres
- ne pas avoir honte pour faire certaines choses comme manger
dans les poubelles
- pouvoir forcer une fille pour faire l'amour
- avoir des sensations de joie et d'invincibilité.
NB : Les enfants n'ont pas conscience des
risques liés à l'usage des drogues car vivant dans le court
terme, ils mobilisent dès lors toute leur énergie pour que leur
survie au quotidien soit la moins éprouvante possible, mais aussi parce
qu'ils ignorent dans la plus part des cas les risques liés à ce
phénomène.
Aussi est-il indispensable pour les éducateurs de disposer
de connaissances en matière d'éducation préventive, pour
amener les enfants de la rue à prendre conscience des risques
liés à leur comportement.
* Comment se
procurent-ils les drogues ?
- Achat : quand il s'agit de drogue dont le coût est
à leur portée
- Troc : il peut s'agir de tout objet qu'ils
détiennent et qu'ils donnent en échange pour l'obtention de leur
dose de drogue
- Le vol : quand il s'agit de drogue comme la colle,
l'éther, les aérosols, les solvants, ils le vole auprès
des vendeurs
- Don : dans ce cas, celui qui a acheté la drogue en
donne à un compagnon quand ce dernier ne peut s'en acheter.
C- Les risques de contamination par le VIH/SIDA du fait de
la consommation des drogues
Il y a essentiellement deux types de risques :
Les risques liés aux réactions psychologiques et
ceux liés aux instructions pour se droguer :
· Les réactions psychologiques :
La drogue en tant que produit modifiant l'activité,
mentale, les sensations et le comportement favorisent :
- la réalisation de rapports sexuels sans protection
ex : viol
- l'utilisation d'objets souillés comme les lames ou
couteaux
- les scènes de violence à l'arme blanche entre
jeune de la rue pouvant entraîner des contrats entre les songes et les
protagonistes
* Les instructions pour se droguer
Les risques liés aux instructions qui concernent les
drogues injectables comme l'héroïne pour lesquels les consommateurs
s'échangent ou se partagent les seringues que sont parfois porteurs du
virus lorsqu'une des personnes est porteur du VIH/SIDA.
NB : Auprès des enfant de la rue, il
faudra insister sur les risques qu'ils prennent en se droguant et les amener
à comprendre qu'il s'agit d'une illusion d'invisibilité, de
courage, ou de force car en réalité leur véritable
personnalité est celle qu'ils représentent en état de
lucidité.
Enfin les éducateurs doivent savoir qu'il faut du temps
à l'enfant pour qu'ils sachent le danger qui le guette et renoncent
à la drogue.
Remarque : Importance pour les éducateurs de
connaître la façon d'agir du VIH dans le corps
Pourquoi est-il important pour les éducateurs de savoir
comment le VIH/SIDA se manifeste dans le corps ?
- Pour connaître les symptômes de la maladie
- Pour faciliter leur travail de sensibilisation, d'informer, et
d'écouter.
- Pour orienter les personnes porteurs de la maladie vers les
structures spécialisées selon l'état d'évolution de
la maladie.
- Pour aider psychologiquement les malades à supporter
leur mal et à ne pas déprimer à travers non aide
psychoaffective
- Renforcement des capacités des éducateurs sur le
VIH/SIDA
- Pour une éducation préventive des
éducateurs eux-mêmes.
Chapitre 2 : Les situations à risque de
contamination par le VIH/SIDA vécues par les enfants de la rue.
Nous aborderons ici de façon plus concrète et
détaillée différentes situations présentant des
risques de contamination auxquelles s'exposent les enfants et les jeunes qui
vivent dans la rue.
A - Les situations à risques auxquels les enfants de
la rue s'exposent et qui peut les soumettre au VIH/SIDA
Ces situations seront appréciées à travers
les activités des enfants pour gagner de l'argent, au plan social et au
plan sexuel.
* Activités pour gagner de l'argent
- les tatouages : ils sont faits généralement
par les enfants eux-mêmes qui moyennant un peu d'argent vont tatouer
plusieurs de leurs camardes avec les mêmes aiguilles.
- Les coiffures : il s'agit généralement de
coiffures consistant à se raser la tête à l'aide de lames.
Pour une lame. Le coiffeur peut coiffer plusieurs de ces camarades.
- Les activités de « bonne ou
domestique » il arrive que la jeune fille soit violée par
l'employeur ou une autre personne vit sous le toit de l'employeur.
- Activité de porteur de bagage : il arrive que pour
surmonter la fatigue, le jeune consomme des drogues ce que affaiblit. Sa
lucidité et en cas de rapport sexuel pourrait pas se
protéger.
- Activité de vendeuse ambulant : dans l'exercice de
cette activités il peut arriver que ces jeunes filles perdent l'argent
de la recette. Et pour éviter d'être battre par leur patron, ces
jeunes vendeuses peuvent s'adonner à des rapports sexuels avec des
adultes pour avoir la recette
* Au plan social
- Exode rural pour certains parents la capitale offre des
opportunités financières aussi encouragent-ils leurs enfants vers
les villes. Une fois sur place ces enfants placés auprès du
patron qui les maltraitent finissent par fuir et se retrouver dans la rue. Pour
y survivre les jeunes filles s'donnent généralement à la
prostitution.
- Enfants victimes de trafic et d'exploitation : il s'agit
des enfants qui sont exposés aux pires du travail comme la prostitution
ou le streep-tease dans cabarets et bordels.
- Activité de production industrielle : les enfants
travaillant dans certaines fabriques comme celles de tapis au Népal,
sont l'objet d'exploitation sexuelle de la part de leur employeur qui sont
souvent aussi des intermédiaires pour les livrer à d'autres
personnes qui abusent d'eux.
- Les pédicures manicures : il s'agit
d'activités à travers lesquelles les enfants s'échangent
les lames qu'ils prennent pour se tailler les ongles.
- La faim : pour faire face à la faim, certains
enfants succombent aux propositions sexuelles assorties de repas.
- Dans les prisons, l'acte sexuel est un élément
qui peut permettre de manger et même de survivre car pouvant remplacer
l'argent pour se procurer certaines choses.
- Le niveau psychologique faible des adolescents et enfants qui
fait qu'ils n'ont pas suffisamment conscience des actes qu'ils posent.
- Impossibilité de se projeter dans l'avenir (ils ne se
soucient pas d'une éventuelle maladie).
· Au plan sexuel
- l'entretient de rapport avec plusieurs partenaires
- l'entretient de rapport non protégés
- la pratique de la prostitution
- la pratique de l'homosexualité entre les enfants
eux-mêmes
- la pratique de la pédophilie
- sexualité précoce
- forte prévalence des maladies sexuellement
transmissibles non soignées
- manque d'information sur la sexualité et sur le
VIHSIDA
- A ces limités au préservatif
- Consommation de drogues sans l'emprise desquelles les
inhibitions disparaissent et les prises de risque augmentent
B- Approche théoriques à travers des mises en
situation pour apprécier le risque lié à différents
comportements
- La pédophilie : c'est généralement
d'hommes et femmes adultes qui créent relation d'affection avec un
enfant soit en lui donnant régulièrement l'argent ou
créant des relations privilèges de confiance avec l'enfant.
Une fois le contrat établi cette pédiatrique se
manifestera d'abord par des attouchements puis des relations sexuels
- L'homosexualité : c'est généralement
l'oeuvre d'homme qui influencent les enfants exploitent leur
naîvété. En effet, en offrant un tour dans la grosse
voiture, in fête dans la belle ville, un repos copieux, quelques habits
ou quelques billets de banque, c'est en retour une relation sexuelle, une
sodomie que les personnes prennent en échange
- Drogue : les enfants qui ont parfois recours à ce
genre de substance l'obtiennent parfois auprès de certaines
« tantes pu tontons » qui en retour profitent de leur
état de drogué pour coucher avec eux.
C- Dynamique permettant de saisir les réalités des
enfants de la rue
SITUATION/DIFFICUTES MOYESN DE RESOLUTION
EFFETS RECHERCHE
Faim vole
Fouille dans
les poubelles faire passer la faim
Drogue
Sommeil dormir dans un
marché dormir ou se reposer
Dormir ou un
abri reposer
Prise de
sommeil
Drogue
rasta
Relations sexuelles viols
assouvir
Prostitution
l'envie sexuelle
Vole drogue
courage
Sensation d'inciviabilité drogue
se sentir invulnérable
Sensation de fatigue drogue (.........)
faire passer la fatigue
NB : Pour les catégories de drogue (voir
tableau).
2èmé PARTIE : Les modes de
transmissions et de prévention du VIH.
Dans cette section seront exposés correctement les modes
de transmission du VIH et les moyens de s »en prémunir
(comment le virus se transmet-il et comment ne se transmet-il pas ?).
Elle se d'une méthodologie de travail pour les jeunes
(créer des dynamiques de groupe pour travailler sur les idées
fausses autour des modes de transmission du virus).
A1 - Connaissances théoriques sur les stades
d'évolution de la maladie
1ère stade : Primo-infection,
période aveugle et apparition des anticorps (secroconversion).
- les personnes ne sentent absolument rien quand le VIH
pénètre dans leur organisme.
- Fatigue, fièvre, démangeaison de la peau et
parfois des gonglions du cou qui enflent peuvent se manifester quelques
semaines ou même quelques mois après l'infection
NB : Cette période a été appelé
par le professeur Luc MONTAGNIER « la période aveugle car bien
que le virus soit actif dans l'organisme, nous ne voyons absolument rien.
Cette période est également cruciale dans la mesure
où les sujets infectés peuvent transmettre le virus dans la
mesure ou on ne peut savoir qu'il est infecté. En effet les tests de
dépistages ne repèrent que les anticorps et non lesVIH
eux-mêmes.
Dans les pays de forte prévalence 20 à 40% de
séropositifs
Il y a un risque réel d'avoir un donneur de sang en
période aveugle qui transmet le virus sans q'il soit possible de le
détecter.
2ème stade : La période de latence
Elle commence après le lancement des premiers anticorps
- les personnes infectées se sentent en bonne santé
pendant plusieurs années
- le VIH peut habiter dans le sang, sans provoquer de
difficultés de santé durant sept périodes
- on assiste aussi à une diminution du nombre »
des VIH.
NB : Ces personnes peuvent infecter des personnes saines.
- Elles sont dites séropositives à ce stade car si
elles sont testées, où trouve des anticorps du VIH dans leur
sang, ce qui signifie la personne du VIH,
- Les séropositifs n'ont pas encore le SIDA qui est la
dernière étape dans la maladie.
Pourquoi ? Parce que tant le nombre des lymphocytes J4 qui
immunise le corps ne baisse pas en grand nombre
Le système de défense du corps peut résister
aux assouts du VIH
3ème étape ARC (SIDS Related
Complex).
Elle survient pendant le nombre de lymphocyte T4 dans un
même de sang devient infecter à 200 et on constate :
- Fièvre
- Diarrhée
- Perte de poids
- Sueurs nocturnes (certaines maladies doivent charger leur drap
6à 7 fois dans la nuit).
NB : Cet état va et vient. Une personne peut maigrir
et se sentir fatigué pendant un certains temps ensuite prendre du poids
et se sentir en grande forme, bien que les VIH poursuivent leur oeuvre de
destruction.
- D'autres signes dits mineurs peuvent être observés
pendant ce stade (tâches vivant du rose au violet, gonflement de
ganglions sur le cou, toux sèche, points blanc dans la bouche, douleur
pour avaler, démangeaison de la peau).
4ème stade : L E sida
Quand la majorité de lymphocyte T4 a été
détruit, le système de défense disparaît en grande
partie le VIH se multiplie pour s'attaquer à la petite résistance
qui est dans le corps.
Une fois cette petite résistance combattue le corps n'a
plus de moyen de protection et est ainsi ouvert aux infections. Aussi on
assiste à :
- Perte de poids (plus de 10% du poids du corps sans cause
apparente)
- Fièvre persistante inexplicable (pendant plus d'un
mois)
- Diarrhée chronique
- Profonde fatigue (persistant pendant plusieurs semaines sans
cause)
- Sueurs froides
- Tumeurs (cancer des gonglions et de la moelle osseuse)
- Infection (digestives, pulmonaires, cérébrales
dissimilées
NB : C'est à ce stade qu'interviennent les maladies
opportunistes. C'est à ce stade qu'on parle de SIDA (le nombre de T4 a
étant inférieur à 20054/mm3 de sang.
A2 - Points technique quand à la transmission du
VIH.
* Comment le virus se transmet-il ?
Il existe trois principaux modes de transmission du VIH.
- Par les relations sexuelles (par voie vaginale, on a la voie
orale) : lorsqu'il y a contact avec du sang, du sperme ou des liquides
vaginaux d'une personne infectée à son ou sa partenaire
sexuelle).
La présence de d'autre MST augment le risque
d »e transmission du VIH.
- Par le sang, essentiellement par les transfusion de sang (ou de
produit sanguin), infecté par le virus ou par l'utilisation de
matériel d'injection comme par exemple les aiguilles ou les seringues
(notamment par les drogués) ou bien d'autres instruments perforants en
contact avec du sang contaminé, les incisions ou circoncisions
rituelles
- d'une mère infectée à son enfant pendant
la grossesse, à l'accouchement ou au cours de l'allaitement.
* Comment ne se transmet-il pas ?
Le VIH ne se transmet pas par :
- les contacts de la vie quotidienne (au travail ou à
l'école par exemple)
- les poignées de la main
- les baisers
- la toux et les éternuements
- les insectes et les animaux domestiques
- L'eau ou les aliments
- la vaisselle et autres ultenciles utilisées en
collectivité
- partager les mêmes toilettes
- les piscines ou les bains publics
- partager le repas ensemble.
A3 - Points techniques sur la prévention (bonnes
pratiques)
- l'abstinence sexuelle
- l'usage systématique d'un préservatif neuf du
début à la fin du rapport sexuel
- ne plus utiliser à new un même préservatif
après une première utilisation
- l'utilisation d'aiguille, seringues et autres instruments
perforants stérilisés
- l'usage unique et induviduel du matériel d'injection
intra veineuse de drogues
- sensibilisation des guérisseurs et praticiens
traditionnelle à la stérilisation de leurs instruments de
circoncision ou d'incision
- visite régulière dans un centre de
prévention ou de soins en cas de question ou de prise de risque
- dépistage volontaire régulière surtout
pour les couples séro-discorrdents
- la surveillance et le traitement pendant la grossesse et
l'accouchement chez la femme atteinte par le VIH
- encourager le marketing social.
B - Lutte contre les fausses croyances
Elle devrait se faire à travers une méthodologie de
travail qui alliera des dynamiques de groupe :
Exemple 1 : organiser un focus
groupe avec les enfants et à travers une causerie vérifier la
bonne connaissance que les enfants ont du sujets.
Exemple 2 : regrouper les enfants en
groupe et leur soumettre des questionnaires pour qu'ils discutent et
choisissent entre vrai et faux par exemple
Proposition de questionnaire
1 - Une personne qui, à un test est déclaré
séropositive ne porte pas la maladie V ou F
2 - Il faut plus un rapport pour être contaminé. V
ou F
3 - On peut avoir le VIH en se droguant V ou F
4 - On peut avoir le VIH en se coiffant V ou F
5 - On ne peut pas avoir le SIDA en se tatouant
6 - On peut avoir le VIH en utilisant les mêmes serviettes
V ou F
7 - Le préservatif est le seul moyen de
préservation V ou F
8 - On ne peut pas jouer avec les personnes infectées V
ou F
9 - On peut attraper le VIH en saluant les personnes
infectées V ou F
10 - Le VIH n'affecte pas les enfants de la rue V ou F
C - Les outils utilisables pour la transmission des
messages aux enfants en situation à risque
Le VIH/SIDA choisit les chemins de l'ignorance et du silence pour
s'étendre avec virulence. C'est parmi la population marginalisée,
peu éduquée, peu informée et aux conditions de vie
précaire qu'il se transmet le plus facilement. Et c'est une
antithèse à l'ignorance et au silence.
Tout le succès d'une démarche d'éducation
préventive auprès des jeunes ou enfants en situation difficile ne
peut reposer que sur des proches originales centre sur la
spécificité de leur mentalité ou la culture des bandes.
Nous distinguons donc les outils utilisables en faveur des
jeunes puis à l'égard des enfants de la rue pour la transmission
des messages
* En faveur des jeunes en difficulté
- Les affiches
- Le pénis en bois et les préservatifs
- Les photographies de la manifestation de la maladie
- Les sports télévisés
- La projection de diapositifs
- Les flanelogrammes (boîtes à images)
- Les cassettes audio
- Les supports didactiques adaptés aux personnes
handicapés (aveugle, sourds, muet)
- Un animateur bien formé sur le thème et en
psychosociologie
*En faveur des enfants de la rue
- Les jeux portants sur le thème du SIDA (ex :
monopolise, organise un jeu sur le SIDA)
- Les bandes dessinées
- La projection de dispositifs
- Les causeries durant les cours d'alphabétisation
- Les supports didactiques adaptés aux enfants
handicapés sensoriels
- Boîte à images
- Les sports télévisés
- Les jeux vidéo sur le thème du SIDA
- Un éducateur bien formé sur le thème et
ayant des connaissances sur la psychologie des enfants et en
psychosociologie
- Le théâtre.
C - Méthodologie pour que les enfants
s'approprient le message
- Causerie sur les différents aspects de la maladie
(transmission, prévention, risque)
- Echanges de question réponse entre les enfants
après une causerie avec éducateur ou une projection, portant sur
le VIH/SIDA
- Méthode participative en association les enfants
à découvrir les risques, les causes de transmission et les moyens
de prévention (la MARP)
- Questionnaire élaboré par les enfants à
partir de lecture des bandes dessinées ou la visualisation de film (la
pertinence des questions montrera la bonne ou mauvaise compréhension du
message).
- Elaboration par les enfants de dessins sur les thèmes de
la prévention, les causes de transmission, les conséquences de la
maladie.
a
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