UNIVERSITE MONTPELLIER
1
Unité de Formation et de Recherche
En Sciences et Techniques des Activités
Physiques et Sportives
Mémoire
présenté en vue de l'obtention du Master 2
Professionnel
Domaine Sciences et Technologies de la
Santé
Sciences du Mouvement Humain
Spécialité Ingénierie et
Ergonomie des Activités Physiques et Sportives
Parcours INGENIERIE DE LA PREPARATION A LA
PERFORMANCE
Option PREPARATION PHYSIQUE
PROPOSITION D'UN TEST D'EVALUATION DE LA PERFORMANCE EN
COURSE D'ORIENTATION PEDESTRE
Présenté par
Aline BECU
Sous la direction de :
Jean-Paul MICALLEF
Année universitaire
2005-2006
Je remercie :
Mr J.P. Micallef, mon directeur de mémoire, qui a
toujours été présent dans mes recherches et leurs
suivis.
Mr Devrieux, Directeur Technique National, et Mme M.V.
Palcau, Entraîneur National et Conseiller de Stage Pôle Espoir
de Course d'Orientation de Dijon.
S. Ritter d'avoir sponsorisé mes recherches en
m'octroyant un Kit « SportIdent ».
B. Maes de « ChronoRaid », R.
Chevalier du « CREOPP », et O. Girard pour la
logistique, les statistiques.
« Noyon Orientation » d'avoir permis
la récupération d'un volet de cartes spécifiques à
toutes les catégories d'une course sur « Les Roches de
l'Ermitage » (2006), nécessaire à mes tests.
L'ensemble des 53 orienteurs des Clubs de: Noyon
Orientation, Compiègne Orientation Club, l'ADOC, l'AS Quetigny, le TAF,
Tout Azimut Douai, COORE, Montpellier Sport Orientation, Montpellier
Université Club, SCAPA Nancy.
Le groupe du Pôle Espoir de Dijon.
C. Bécu du Pôle France de
Saint Etienne.
Sommaire
1
Introduction :
5
1.1 Définition
6
1.2 Le lieu de course
6
1.3 Une carte précise et
lisible
6
1.4 Définition des postes
7
1.5 Un matériel de mesure de la
performance en CO:
7
1.5.1 Système de contrôle et de
pointage pour la compétition et l'entraînement
8
1.5.2 Contraintes d'utilisation du matériel
Sport Ident
8
1.6 Formats de course:
9
1.6.1 Fonction du niveau physique des
concurrents
9
1.6.2 Qualités physiques essentielles
requises
10
1.7 Qualités mentales
déterminantes:
12
1.7.1 « Analyse
réflexe carte-terrain» de l'Elite
12
1.7.2 « Adaptation aux
situations»
13
1.7.3 Mémorisation de la nature des
éléments cartographique
13
1.7.4 L'erreur technique à
performer
14
2 Cadrage
théorique :
14
2.1 Performance en CO
14
2.2 Evaluation des athlètes en CO
15
2.3 Classement National des athlètes
par Indice de Performance (IP)
15
3
Problématique :
15
3.1 Un IP en constant décalage
15
3.2 Recueil par entretien
post-course des stratégies d'itinéraires
16
3.3 Entraînement en simulation
16
4
Hypothèses
17
5
Méthode :
17
5.1 But
17
5.2 Sujets inclus dans l'étude
18
5.3 Matériel
18
5.4 Recueil de données
19
5.5 Procédures
20
5.6 Traitement
23
6
Résultats
23
7
Discussions :
24
7.1 L'évaluation des
performances
24
7.2 Les Vitesses
25
7.3 Intensités
26
7.4 Eléments
stratégiques
27
8 Conclusion
29
9 Bibliographie
32
10 Annexes
34
Résumé
But - Créer et proposer
un test d'évaluation de la performance en course d'orientation
pédestre pour identifier le profil physique et mental de
l'athlète : son allure de course optimale lui permettant de faire
des choix d'itinéraires sur carte.
Méthodes - 53 orienteurs
de toutes catégories, dont 9 « Elites » et 44
« non-Elites », ont réalisé un test
incrémental (avec paliers accélérant la vitesse d'un
kilomètre heure toutes les minutes) en simulation de CO, sur un terrain
plat sans obstacles et jusqu'à fatigue. Sur le test, l'itinéraire
mental choisi est reproduit par la validation de postes A, B, C, D, E ou F
définissant leur stratégie. Variables mesurées: VMA,
VTest, VCO et choix d'itinéraires.
Résultats - De fortes
corrélations ont été trouvées entre les vitesses
mesurées au test, sur une course d'orientation récente et sur un
test VMA.
Conclusions - Les mesures
relevées sont significatives et permettent de proposer le nouveau Test
triangulaire de simulation en CO, comme outil d'identification et
d'évaluation de la vitesse de course spécifique
« VOO » et du profil stratégique de l'orienteur.
Mots clés : Course d'Orientation,
Performance, Test de terrain, vitesse, choix d'itinéraires.
Abstract
Objectives - To create and propose a
specific Test in Foot Orienteering and identify the physical and the mental
profile of the athlete, his optimal speed let him strategics choices on a
map.
Methods - 53 orienteering runners 9
elites and 44 no elites performed an incremental orienteering specific graded
Test (increasing the speed of one kilometer hour every minute), on a flat
ground, without obstacles and till exhaustion. It consisted to select a
strategy on the map, and to validate the corresponding station A, B, C, D, E or
F. Variables measured: VMA, VTest, VCO and itinerary choice.
Results - Strong correlations were
found between speeds measured in the test and in a recent race, aerobic maximum
speed.
Conclusions - Measurements are
significants, the Triangular Test of simulation in Orienteering can be proposed
as a tool to identificate and evaluate the specific speed «VOO» and
the mental profile in foot Orienteering.
Key Words: Orienteering, Performance, Field
testing, speed, strategics choices.
1 1 Introduction.
1.1
Définition :
« La Course d'Orientation (CO) est un
sport, reconnu Sport Olympique depuis 1997. Elle se pratique
sous forme d'une course contre la montre qui se déroule en terrain
varié (forêt, ville...) sur un parcours
matérialisé par des postes de contrôle que le concurrent
doit découvrir par des cheminements de son choix en suivant un parcours
imposé sur une carte qu'il doit lire et en se servant
éventuellement d'une boussole. »
(Fédération Française de Course d'Orientation (FFCO)
(FFCO, 2005).
La CO se caractérise notamment par le fait que les
performances des compétiteurs dépendent à la fois de leur
habileté à s'orienter à l'aide d'une carte et de leurs
capacités physiques.
Ainsi « Celui qui gagne n'est pas celui qui court le
plus vite, mais celui qui sait courir vite en sachant perdre le moins de
temps. » (Hermet André, 2004).
La course d'orientation nécessite :
- Un terrain inconnu,
- Une carte précise et la définition des postes
correspondants à l'itinéraire que doit suivre chaque concurrent
et éventuellement une boussole,
- Des postes de passage (balises),
- Un matériel de chronométrage à chaque
poste.
- Des concurrents répartis par catégories.
1.2 Le lieu de
course :
Il est défini par :
- le choix du Comité Directeur de la FFCO.
- les possibilités des participants à se
déplacer car il peut avoir lieu dans toute la France.
- L'obtention des autorisations de l'Office National des
Forets.
- La cartographie du terrain qui ne doit pas dater de plus de
24 mois, dans un souci de correspondance maximale avec la carte, dont les choix
d'itinéraires dépendent. « La course d'orientation
est avant tout un choix d'itinéraire basé sur la lecture de
carte » (ISOM, 2000).
1.3 Une carte
précise et lisible :
L'orienteur reçoit en début de course une carte
topographique, ou chacun des éléments liés au
terrain : trou, borne, souche... y sont représentés, selon
les normes de la Fédération Internationale de Course
d'Orientation « IOF » : dont l'échelle des
cartes peut être de 1:4000, 1:5000, 1:10.000, 1:15.000, 1:20.000,
1:25.000 ou de 1:30.000 selon le format de course, pour:
LES COURSES LONGUES DISTANCES, MOYENNES DISTANCES OU RELAIS
PEDESTRES
|
LES COURSES SPRINTS
|
L'échelle doit être de 1:10.000 ou de 1:15.000 et
l'équidistance
entre courbes de niveau ne doit pas dépasser 5
mètres.
|
De 1:5000 ou 1:4000 (50% d'agrandissement des symboles)
|
1.4 Définition
des postes
« Dans une course d'orientation, les concurrents
de toutes les nations et de toutes les langues doivent pouvoir comprendre les
descriptions des postes de contrôles sans équivoque et sans le
problème de traduction » (FFCO, 2005).
CARTON DE DEFINITION DES POSTES
|
DESCRIPTIF
|
|
|
1.5 Un matériel
de mesure de la performance en CO:
La FFCO approuve et utilise, depuis la fin des années
1990, un dispositif de pointage électronique, dont la marque
déposée est « Sport Ident ». Des
relations privilégiées lient cette entreprise Allemande à
la FFCO.
1.5.1 Système de contrôle et de pointage pour la
compétition et l'entraînement:
Jusqu'en 1998, pour évaluer leurs performances, tous
les compétiteurs possédaient leur carton de
contrôle qu'ils devaient poinçonner à chaque balise.
Les poinçonnages devaient être relevés et lus en fin de
course ce qui pouvait nécessiter plusieurs heures. Cela impliquait non
seulement que les coureurs devaient attendre leurs résultats à
la fin de la course mais également ceux des autres. Ils ne pouvaient
pas non plus faire le point sur les temps forts ou faibles de leurs
courses et connaître leurs erreurs techniques et
stratégiques. ...
Aujourd'hui : chaque orienteur affilié à un
club FFCO, se voit remettre « un doigt
électronique », équipé d'une puce
électronique comportant un identifiant individuel. Cet appareil peut
être passé au doigt de son choix et maintenu par un
élastique, ou à l'aide d'un dérouleur.
L'identifiant comporte les informations du coureur: nom, club,
catégorie. Lors du passage des balises, le concurrent doit valider le
passage à la balise, en insérant « le doigt »
dans le boîtier électronique de la borne. Les informations
recueillies par les boîtiers sont transmises à la station de
contrôle qui peut être située à plusieurs
kilomètres.
Les données de passage aux balises informent
simultanément, les organisateurs de l'évolution de la course d'un
orienteur, de l'étape atteinte, des écarts entre les
concurrents...
Immédiatement après la validation du
boîtier « Arrivée », le
récapitulatif des temps de course : temps inter-balises, temps
cumulés et temps total... est récupéré sur un
support papier et dans les logiciels spécifiques.
Ainsi, en temps réel, un «speaker» commente
la course en directe, les spectateurs se sentent plus impliqués et leur
motivation est plus importante qu'auparavant.
1.5.2 Contraintes d'utilisation du matériel Sport Ident
:
L'organisation logistique des résultats a lieu
grâce aux logiciels: Sportident Manager V.9.8.lnk, et SI-Config.lnk. Ils
sont en anglais et nécessitent une formation spécifique.
Pour valider le passage à un poste, le
compétiteur doit introduire son « doigt » dans
le boîtier en vérifiant qu'un bip sonore soit émis et qu'un
voyant rouge d'acquiescement apparaisse.
Des problèmes peuvent apparaître :
o Si chaque poste n'est équipé que d'un seul
boîtier, la validation des différents concurrents qui arrivent
se fait successivement. Le premier prend un avantage sur les suivants.
o Si chaque poste est équipé de plusieurs
boîtiers, la validation des différents concurrents peut se
faire simultanément. Par contre, il peut y avoir confusion dans les
signaux auditifs de validation et certains coureurs peuvent se découvrir
« non-classé» à l'arrivée, s'ils ne s'en
sont pas rendus compte avant l'arrivée.
1.6 Formats de
course:
Ces formats sont adaptés au niveau physique des
concurrents, à leur âge et à leur sexe.
1.6.1 Fonction du niveau physique des concurrents:
3 classes de parcours sont tracées:
- Classe E : parcours Elite.
- Classe L : parcours « non Elite »
long.
- Classe C : parcours « non Elite »
court.
Les orienteurs classés en
« E » sont référencés sur une
liste officielle, ils sont capables d'une haute performance tant sur le plan
mental que physique, ils peuvent ainsi anticiper et maintenir leur course
continue.
Les orienteurs classés en « L » ou
« C », ont un niveau (Masson, 1992)
caractérisé par:
- « un déséquilibre de
base » : correspondant à un défaut de
maîtrise technique et de condition physique, sans gestion d'allures
possibles : marche, course avec accélérations, arrêts,
décélérations...
- Ou « un déséquilibre
tactiques » : correspondant à une maîtrise des
bases techniques, et à un niveau de condition physique moyen, mais
où des problèmes tactiques persistent, sans aucune gestion
d'allures.
- Ou « un équilibre
compensatoire » : correspondant à une maîtrise
variable stratégique du potentiel physique et mental de l'orienteur.
Aussi, à chaque catégorie dépend un type
de parcours, parmi les quatre formats de course FFCO :
Dans les 4 tableaux ci après, on trouve l'âge, la
catégorie, son sigle correspondant, les temps de course (en
référence au temps idéal de course d'un Homme Senior
Elite, FFCO, 2006) l'indicatif de parcours fonction du sexe et la nomenclature
internationale correspondante.
« La longue distance» :
environ : 7 Km
|
|
La « Moyenne distance » environ 5 Km
|
|
La « Sprint » 3 Km
|
|
Le « Relais » : variable de 2
à 9 km environ
|
|
1.6.2 Qualités physiques essentielles
requises :
Des qualités adaptatives: La
topologie du terrain n'étant pas prévisible le coureur doit en
permanence adapter (Svensson, Svensson et al, 1989) :
o la longueur des foulées.
o la fréquence des foulées.
o le temps d'appui.
o la symétrie des bras.
o la montée de genou.
o le degré de flexion des jambes.
o l'inclinaison du buste, ....
Ces paramètres nécessitent une capacité
de coordination et de souplesse articulaires
« tronc/membres » pour franchir des d'obstacles
naturels: grimper sur un rocher, sauter un ruisseau, se dégager
rapidement d'un marécage, ou de ronces...
Des qualités
kinesthésiques : Les différences de nature du
sol (sablonneux, marécageux, boueux, sec,...) et les terrains
accidentés sollicitent en permanence les muscles de la cheville, et du
genou. La proprioception est à renforcer : pour le maintien de la
posture en course, ou pendant l'appui unipodal en franchissement d'obstacle...
(beaucoup d'orienteurs subissent des entorses de chevilles en
compétition, faute de renforcement musculaire proprioceptif).
Des qualités physiques
d'endurance :
Les temps de course durent de 12 à 135 minutes dans le
meilleur des cas, les qualités physiques d'endurance aérobie sont
donc nécessaires à renforcer.
Des qualités d'endurance de
force : décrites par Pradet (2003), comme
« les ressources physiques permettant l'expression d'une
motricité (développées à faibles charges),
longtemps». En effet, l'orienteur maintient jusqu'à 135
minutes des postures à faibles charges, en lecture de carte,
dont:
- une position de bras comprise entre 75 et 95°, pour
tenir la carte et la boussole (le brachial antérieur, le biceps/triceps,
le long supinateur, le rond pronateur...sont concernés et
entraînés en Préparation Physique Spécifique).
- une inclinaison de la tête comprise entre 10 et
30°, pendant les moments de lectures, mobilisant principalement les
muscles de la nuque (trapèze...), des bras (long supinateur, biceps,
...).
- et une inclinaison du buste comprise entre :
o 0 et 10° environ, pendant en montée.
o et entre 0 et -20° en descente.
Ces positions peuvent être maintenues jusqu'à 135
minutes (temps de course idéal en Relais, pour les
« HSeE »), voire plus pour les coureurs
« non-classés » (les erreurs techniques allongent la
durée de course).
Cette situation d'endurance de force en préparation
physique à renforcer les parties abdominales, dorso-lombaires,
quadricipitales et ischios-jambiers principalement.
La Capacité aérobie de
résistance : le besoin énergétique pour
un exercice physique prolongé, en CO est donc assuré par
l'oxydation aérobie jusqu'à une certaine charge de travail, ou
« les processus énergétiques
lactiques », interviennent quand l'orienteur est:
- sur un terrain à fort dénivelé,
boueux, sablonneux... : quand la vitesse est trop élevée,
alors la glycolyse anaérobie compense (Smekal, Duvillard et al 2003).
- en vitesse optimale (Peter Larsen et Karin Henricksson,
2001) .
Le taux de lactatémie maximal d'un orienteur,
mesurée en course peut s'élever à plus de
10mmolL-1 (Smekal, Duvillard et al, 2003). L'organisme donc
être entraîner (travail « anaérobie de
seuil » pour les courses « Sprints », (Tenu,
Müller, 1997), à développer des processus dits
« tampons » (qui doivent être développer en
période de Préparation Physique Auxiliaire et spécifique),
afin d'éliminer les lactates.
La connaissance de la vitesse individuelle à ce
seuil anaérobie, est évaluée en laboratoire :
o pour le diagnostic et l'utilisation optimale de la
capacité de résistance.
o pour estimer l'amélioration future de la production
énergétique aérobie.
o et prévenir l'influence de l'acidose sur des
processus cognitifs.
Cependant, aucun test de terrain spécifique et plus
réaliste que le test de laboratoire ne détermine le seuil
« aérobie/anaérobie » (Seiler et Roland,
1996).
1.7 Qualités mentales déterminantes:
1.7.1 « Analyse
réflexe carte terrain» de l'Elite:
Pour tous les coureurs, lors des compétitions les
cartes sont mises à disposition une minute avant le départ, sauf
pour la catégorie Elite pour laquelle elle est donnée au moment
du départ. Cela sous tend, leurs capacités visuelles
développées : de localisation et d'interprétation des
éléments carte terrain en courant.
1.7.2 « Adaptation aux
situations» :
La navigation est affectée par différents
facteurs, dont les déterminants techniques apparaissent :
- sur la carte: la végétation ou à
la traversée d'un marécage, par exemple fait l'objet d'un choix
stratégique : détournement ou ralentissement de l'allure.
C'est pourquoi, il doit exister une correspondance étroite entre la
cartographie et l'état naturel des éléments.
- sur le terrain : face à un
élément non prévu la navigation doit être
adaptée, par exemple : une végétation
s'avérant impénétrable, ou un marais non traversable...
modifie les choix premiers par une adaptation rapide et un second choix
d'itinéraire.
L'orienteur doit donc faire preuve de plasticité, et
s'adapter aux situations environnementales (Michel Rieu, 2002).
1.7.3 Mémorisation de la nature des
éléments cartographique :
La concordance « carte/terrain », n'est
pas l'unique moyen, pour que l'orienteur établisse le bon
itinéraire, l'action est dite « située »
(Hauw, 2004), puisqu'elle dépend de multiples facteurs
extérieurs. Sur un même parcours, l'orientation la plus rapide,
est donc celle dont les stratégies d'actions articulent tous les
déterminants :
- le maintient des allures de course.
- Les stratégies de choix adéquats.
- L'interprétation juste de la carte.
- Mais aussi : les stratégies d'itinéraires
sur le terrain.
Des erreurs peuvent apparaître en cas de situations non
contrôlées ou de dérives d'orientations dues:
- à la non orientation : mauvaise
extraction des éléments cartographiques.
- à la prédominance inadéquate
des informations fournies par la boussole ou la carte : technique de
la boussole « sommaire » ou
« précise » mal gérée.
- A la posture de la tête pour lire la
carte : l'inclinaison de la tête de l'orienteur contribue aux
erreurs de navigations (Schieppati, 2002).
- A la mauvaise concentration : stress de la
concurrence, ou phases d'efforts physiques intenses.
Le niveau de l'orienteur réside donc dans la gestion de
l'activité située (Clot, 2004), les facteurs de la performance en
CO sont fonction:
- De l'acteur : potentiel physique et mental.
- De l'objet : du parcours.
- Du contexte : le terrain, l'abstraction des
concurrents, et la gestion de la course.
- Du projet : les choix premiers
d'itinéraires dits « itinéraire mental
tactique » (M. Georgiou, 2005).
1.7.4 L'erreur technique à
performer :
« Il n'existe que rarement de course sans
erreurs, aussi infimes soient-elles ». (Hermet, 2004). Sur une
course, il y a en moyenne de 3 à 6 fois chez les athlètes de haut
niveau (Jouanin, Masson et al, 1995) dues :
- à la vitesse d'installation des allures en
début de course.
- à la diminution des capacités
physiques.
On peut affirmer qu'en CO, la performance est non seulement
dépendante des qualités physiques (décrites
précédemment), mais surtout des facultés mentales,
fonction de gestions
« stratégico-physiques ».
2 Cadrage
théorique :
2.1 Performance en CO :
Elle est dépendante des capacités techniques des
compétiteurs (Smekal, Von Duvillard, et al, 2003).
Il faut « savoir se charger ou se
décharger mentalement, pour être performant (sachant que
« la charge mentale est fluctuante selon le format de
l'épreuve, la complexité de la lecture de
carte... », Hermet, 2005).
Ce qui implique en course, de décélérer,
voir de stopper pour éviter une phase critique d'erreur
d'orientation.
Deux actions sont à gérer pendant la
course :
- La « lecture
générale » : où l'on
détermine « l'itinéraire mental
tactique » à partir de la carte. Elle est
effectuée pendant une navigation facile en terrain dégagé.
Elle s'effectue généralement sur les chemins ou terrain sans
obstacles.
- La « lecture
technique » : consiste à vérifier
l'itinéraire emprunté par rapport à l'itinéraire
mental tactique pour éviter les dérives sur terrain techniquement
difficiles.
2.2 Evaluation des athlètes en CO
:
Pour maintenir un haut niveau d'entraînement, des
évaluations physiques et médicales de l'athlète sont
nécessaires. Elles mesurent :
- les capacités cardio-respiratoires :
tests effectués en laboratoire (VO2 max).
- les capacités physiologiques : de
résistance à l'effort (taux de lactatémie... ).
- la vitesse maximale aérobie en course: tests
effectués sur piste (VMA, par un test Léger Boucher,
endurance de VMA)...
- la force spécifique: tests
réalisés en salle de musculation sur les groupes musculaires
dominants : quadriceps/ischios jambiers /mollets (fortement
sollicités dans les côtes et descentes), chaîne
dorso-lombaire, trapèze, biceps/triceps... et les muscles intervenant
pendant ces positions posturales de course factrices (lectures de carte,
relief, obstacles naturels).
2.3 Classement National des
athlètes par Indice de Performance (IP):
Les coureurs sont repartis en fonction de leur IP qui est
calculé par la FFCO. Il prennent en compte certaines performances
individuelles, et est défini par le Règlement FFCO.
L'IP est le rapport entre le temps de course d'un coureur et
le temps de référence du vainqueur (temps idéal).
Sur une saison, un calcul statistique est
réalisé sur les courses des différents participants pour
évaluer et classer leurs performances.
Par conséquent, on ne tient pas compte d'une seule
performance pour évaluer les coureurs, mais d'une moyenne de
performances, sur la base de résultats retenus (sur des courses
nationalement choisies), parmi l'ensemble de celles effectuées par les
orienteurs (sur l'ensemble du terrain national).
3
Problématique :
3.1 Un IP en constant décalage...
En effet, tous les compétiteurs ne concourent pas sur
les mêmes compétitions. Ce qui explique que seuls 1175 coureurs
sur 15 à 20 000 des orienteurs français soient
classés par IP (chiffres 2005, FFCO).
L'IP ne donne pas un classement fixe des performances, puisque
les conditions ne sont pas standardisées.
3.2 Recueil par entretien
post-course des stratégies d'itinéraires :
Une interview de chacun de ses athlètes est
réalisée par l'entraîneur après chaque course. Son
but est de connaître les déterminants stratégiques de leur
performance : choix d'itinéraires, erreurs techniques à
améliorer...
Mais, cette méthode est difficile à
gérer, de part :
- le peu de temps à consacrer à chaque
athlète pour l'entretien.
- la surcharge mentale post-course nécessitant, comme
le physique une période de récupération.
- le problème de la restauration de l'exactitude de son
parcours.
- une récupération exclusivement orale des choix
personnels techniques peu ré-exploitable...
Malgré sa subjectivité, elle permet le
recueillement des combinaisons stratégiques: points faibles et forts de
l'orienteur, pour prévoir les entraînements en simulation.
3.3 Entraînement en
simulation:
Il est spécifique à l'entraînement en CO.
La spécificité de cet entraînement est d'augmenter les
performances mentales au cours d'effort physique.
Actuellement les allures en simulation ne se base sur aucunes
évaluation de la performance physique maximale avec lecture de carte, et
restent faibles (limite entre la marche et la course à pied :
6,8 km/h).
Il est utilisé pour combler les impossibilités
de multiples déplacements sur le territoire pour évaluer
stratégiquement les orienteurs sur différents types de cartes.
A ce jour, aucun Test
Spécifique évaluant les qualités de course et de choix
stratégiques d'itinéraires n'a été
réalisé (Seiler, 1987) pour évaluer objectivement le
profil de l'orienteur.
4
Hypothèses :
1) L'IP est un outil
fédérateur pour faire un bilan
compétitif évènementiel: fonction du lieu et des
participants.
Il ne permet pas un classement fiable dans l'évaluation
physique de l'orienteur.
2) La vitesse en CO mesurée (effort physique, effort
mental et adaptations sur le terrain) sera plus basse que la vitesse au test
(effort physique et effort mental) elle-même plus basse que la Vitesse
Maximale Aérobie (effort physique simple).
VCO < VPERF < VMA
3) Les performances mentales se dégraderont avec
l'augmentation de la vitesse pour l'Elite.
4) Sur le principe du test navette de Vameval de Cazorla
(1990), évaluant la VMA, une adaptation spécifique à la
CO, avec le matériel de chronométrage
« SportIdent » et un choix d'itinéraire sur carte,
permettrait non seulement d'évaluer la vitesse de course optimale sur
terrain plat, mais aussi la stratégie de l'orienteur.
5
Méthode :
5.1 But :
Le but de cette étude, est de développer un Test
d'Evaluation de la Performance spécifique à la CO.
Ce test est effectué artificiellement, malgré sa
logique initiale (terrain inconnu...), dans des conditions stables et
standardisables, dans le but d'éliminer tout élément
parasitaire permettant de recueillir une Performance Optimale (sans erreur
technique, ni incohérence carte/terrain...) :
- Vitesse spécifique en course sur terrain
plat.
- Profil et stratégies mentales individuelles
(choix d'itinéraires) sur la carte des « Roches de
l'Ermitage ».
5.2 Sujets inclus dans l'étude:
53 sujets orienteurs ont participé à
l'étude. Ils étaient répartis dans 14 catégories
différentes (tableau ci-dessous) et issus de 12 clubs différents.
Deux populations dont :
- 9 « Elites » :
o Pôle Espoir de Dijon : 6 sujets.
o Pôle France de St Etienne : 1 sujet.
- 44 « Non-Elites » des clubs de:
o o l' ADOC
o l'ASQ
o NO
o TAF
o TAD
o COORE
o MSO
o MUC
o COC
o SCAPA
|
DCa
|
DJu
|
DSe
|
DV1
|
DV2
|
HCa
|
HMi
|
HJu
|
HEs
|
HSe
|
HV1
|
HV2
|
HV3
|
Elite
|
2
|
3
|
1
|
0
|
0
|
1
|
0
|
2
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Non Elite
|
1
|
0
|
8
|
3
|
1
|
1
|
2
|
0
|
2
|
16
|
7
|
2
|
1
|
5.3 Matériel :
Il est constitué :
- par une surface plane hexagonale (pelouse) de 30 m de
coté aux sommets et au centre delaquelle des piquets sont
disposés.
- un matériel de chronométrage
« Sport Ident » comportant :
o 4 unit SPORTident control card SI-Card9 disposé au
doigt des concurrents.
o 7 boîtiers «SPORTident control station BSF8-DB
(Display Bottom) red" (or BSF7) disposés au niveau des 7 piquets. Leurs
codes vont de 31 à 36 pour les piquets de l'hexagone et 37 pour le
centre.
o 5 boîtiers de gestion des données :
§ § 1 clear
§ 1 control
§ 1 start (4ms)
§ 1 finish (4ms)
§ 1 concentrateur
o 1 unit SPORTident station BS8-DT (Display Top) SI-Master
"blue"/check et 1 unit coupling stick for BS7/8, de synchronisation de toutes
les horloges.
o 1 set SPORTident Printout set GeBE pour l'impression des
données.
- Des piquets ou des plots pour fixer ces boîtiers.
- Une toile de balise accrochée prés du
boîtier central pour identifier la balise.
- 1 CD avec les logiciels de lecture et de traitements
logistiques.
- Un jeu de 13 cartographies des « Roches de
l'Ermitage » (carte de type « continental »
(contenant beaucoup de végétation, un peu de relief,
d'éléments ponctuels et linéaires) en 2006, correspondant
à 13 parcours différents pour chacune des catégories
existantes, délivrées lors d'une Course Interrégionale de
la Ligue de Picarde du 02/04/2006.
- Des plots situés dans une zone de 2 mètres
précédant chacune des extrémités des 6 lignes de
30mètres. Ils délimitent la zone dans laquelle l'orienteur doit
se trouver au bip sonore pour valider le palier en cours.
- Un porte définition spécifique à la CO,
et une définition des postes A, B, C, D, E et F, concise et
précise.
- Un lecteur CD avec amplificateur pour lecture de la bande
sonore.
Grâce à ce matériel, nous avons pu :
- recueillir des informations fiables et
standardisées : sur la stratégie employée et la
vitesse du palier final,
- faire passer 4 coureurs simultanément...
- de faire un récapitulatif de
l'itinéraire et temps de passage : numéro de palier sur
un ticket imprimé.
5.4 Recueil de données :
3 données ont été préalablement
recueillies :
- La VMA déterminer les corrélations
entre le dernier palier atteint sur le Test Performance et sur le test VMA.
- Les informations relatives à la dernière
CO : distance, temps de course, pour estimer la vitesse moyenne, et
établir les corrélations entre la vitesse sur le Test et celle en
CO.
- L'IP 2005, pour le comparer avec le Test.
Les moyennes et écarts types des données ont
été recueilli :
|
IP 2005
|
VMA (km/h)
|
Vitesse en CO (km/h)
|
Moyenne
|
1,65
|
15,29
|
5,73
|
Ecart type
|
0,29
|
2,41
|
1,96
|
5.5 Procédures :
Le Test nécessite un terrain plat (type terrain de
foot), sans obstacles et avec pelouse dans laquelle un hexagone de 30 m de
rayon peut être inscrit. Au sommet des six cotés et du centre de
l'hexagone des piquets sont disposés.
Le test s'effectue par groupe de 4 coureurs de même
niveau, dans le but de les concurrencer les uns les autres comme en
compétition.
Un échauffement préalable de 10 minutes (footing
et accélérations) a été demandé aux
coureurs. Pendant lequel, il convient de familiariser les orienteurs avec la
classification A, B, C, D, E et F et les définitions de postes
correspondants (un exemplaire est donné à chaque concurrent ou
groupe pendant l'échauffement).
« Test de simulation en
étoile » s'effectue sur les 6
« branches » espacées du centre de 30 mètres,
sans boussole (pas nécessaire sur ce test ou les repères visuels
sont proches). Chacun des six sommets est affecté d'un type de
poste ou d'élément tactique.
L'effort triangulaire est réalisé en demandant
aux concurrents de passer au niveau d'une borne à un signal sonore selon
l'itinéraire qu'il a choisi sur une carte qui lui a été
fournie correspondante à sa catégorie de classe et de
parcours.
Pour ce faire, une bande sonore a été
conçue (sur le logiciel « MacFunSoft Audio
Studio »), pour générer un bip sonore selon une
cadence programmée. La vitesse s'accélère d'1km/h toutes
les minutes, en débutant à 6 km/h, vitesse limite entre la
marche et la course à pied (ci-dessous le tableau de présentation
des paliers). Le coureur doit donc gérer ses allures pour parcourir 30
mètres entre chaque bip, sachant que la durée du Test
n'excède pas 13 minutes (dernier palier à 18km/h).
Palier
|
Vitesse (km/h)
|
1
|
6
|
2
|
7
|
3
|
8
|
4
|
9
|
5
|
10
|
6
|
11
|
7
|
12
|
8
|
13
|
9
|
14
|
10
|
15
|
11
|
16
|
12
|
17
|
13
|
18
|
Le déplacement sur le Test est dépendant du
choix de « l'itinéraire mental tactique »
(Georgiou, 2005), déterminé après lecture de carte :
il doit se diriger successivement vers un des postes : A, B, C, D, E, ou F, en
vérifiant qu'ils correspondent bien avec l'élément
tactique choisi (un récapitulatif des définitions, comme le
tableau ci-après, lui est fourni avec la carte), et ce avec l'obligation
de repasser toujours par le centre.
Définition de Postes
|
G
|
Balises et passage obligatoire
|
Poste A
Eléments
|
Linéaires : Chemin et croisements,
fossé, clôture, route, ruisseau, mur, ligne
électrique...
|
Poste B
Eléments
|
Ponctuels : dépression, bute, souche, rocher,
ravin, source, arbre isolé, ruine, borne...
|
Poste C
Eléments de
|
Surfaces : clairière, marais, culture, prairie,
verger, champ, parking, zone interdite...
|
Poste D
|
Relief montant particulier.
|
Poste E
|
Relief descendant particulier.
|
Poste F
|
Visée sommaire/précise à la
boussole.
|
Copyright (c) 2006 Bécu - Tous droits
réservés -
|
Cette course est canalisée, elle ne nécessite
pas l'utilisation de la boussole, ni aucun traitement perceptif pour adapter la
direction de sa course.
Remarque : Si 3 types d'éléments
identiques sont choisis successivement dans le choix d'itinéraires
(exemple : AAA), alors le coureur se déplacera 3 fois vers le poste
lui correspondant, en repassant 3 fois par le centre.
30mètres
30mètres
A
B
C
D
E
30mètres
F
G
Copyright (c) 2006 Bécu - Tous droits
réservés
Exemple : Pour aller du départ à la
balise 1, sur la carte, on peut lire:
(Carte des championnats du monde « WOC »
2004 HseE)
Détermination de l'Itinéraire Mental
|
Sur le Test, je fais :
|
Une visée boussole : pour m'orienter
|
F et je reviens au centre.
|
Je passe par le chemin
|
A et je reviens au centre.
|
Une visée boussole
|
F et je reviens au centre.
|
Je passe au dessus du fossé humide
|
A et je reviens au centre.
|
Je passe à côté de 2 rochers
|
B et je reviens au centre
|
J'arrive sur la balise
|
Je valide le boîtier central G... et je continue
jusqu'à fatigue.
|
Le Test s'arrête lorsque l'orienteur ne parvient pas 2
fois de suite au 2 mètres.
5.6 Variables :
Recueil de l'IP pour les participants en détenant un.
Les vitesses issues de 2 Tests de terrain :
« Vperf », « VMA » et d'une
compétition « VCO » seront recueillies pour les
sujets participants à l'étude, puis traitées.
5.7 Traitement :
Les données du Test d'Evaluation de la Performance sont
recueillies par le logiciel « SI-config.lnk » et
traitées statistiquement par le logiciel « SigmaStat 2.03
software » (Jandel Corporation, San Rafael, CA, USA, for Windows).
Les corrélations entre les différentes variables VTest/VMA/VCO et
IP/VTest seront faites grâce aux corrélations sur les rangs de
Pearson.
Les seuils de significativités sont fixés
à p = 0,01.
Les observables stratégiques des 2 populations :
Elite et non Elite, ont été recherchés sur Tableur Excel
(Microsoft Office Excel, 2003, Microsoft Corporation).
6 Résultats :
Le coefficient de corrélation de Pearson a
été utilisé pour déterminer les relations entre les
différents paramètres des vitesses de courses obtenus en CO, au
Test de la Performance et sur le Test de VMA.
Les résultats obtenu avec le logiciel
« SigmaStat » se sont révélés
significatifs, avec un P=0,01 en comparant les vitesses respectives obtenues au
Test Performance avec les vitesses : moyenne en CO, et celle d'un Test
VMA, et surtout avec l'Indice de Performance 2005, comme l'indique le tableau
suivant.
Corrélations avec p<0.05*
p<0.01** p<0.001***
|
VPERF
|
VMA
|
VCO
|
IP
|
Coefficient = -0,495
P<0,0140*
Samples=24
|
Coefficient = -0,487
P<0,0292*
Samples=20
|
Coefficient = -0,466
P<0,0218*
Samples=24
|
VPERF
|
|
Coefficient = 0,903
P<9,181E-012***
Samples=30
|
Coefficient = 0,511
P<0,0000909***
Samples=53
|
VMA
|
|
|
Coefficient = 0,496
P<0,00530**
Samples=30
|
7
Discussion :
5) Sur le principe du test navette de Vameval de Cazorla
(1990), évaluant la VMA, une adaptation spécifique à la
CO, avec le matériel de chronométrage
« SportIdent » et un choix d'itinéraire sur carte,
permettrait d'évaluer la vitesse de course optimale et la
stratégie de l'orienteur.
6) La vitesse en CO mesurée (effort physique, effort
mental et adaptations sur le terrain) sera plus basse que la vitesse au test
(effort physique et effort mental) elle-même plus basse que la Vitesse
Maximale Aérobie (effort physique simple).
VCO < VPERF< VMA
Remarque : Les performances mentales se
dégraderont avec l'augmentation de la vitesse (Masson 1992), sauf pour
l'Elite (maintient du à l'entraînement).
7.1
L'évaluation des performances :
D'après le tableau de corrélations, l'IP est peu
corrélé avec VCO, et avec VMA à P<0,01.
Si l'on compare la corrélation forte qu'entretien
VPERF avec VMA à P<9,181E-012***, alors la première
hypothèse se vérifie : le « Test
Performance » permet un classement plus fiable des qualités
physiques de vitesse de course des orienteurs.
De plus, VPERF et VCO sont statistiquement très
corrélés à P<0,0000909***, ce qui induit une
spécificité physique et mentale présente dans la
performance en CO en dans le Test développé.
Le « Test Performance » est donc plus
significatif pour classer les orienteurs selon leur prédispositions
physiques et mentales stables, alors que l'IP ne reste appréciable que
sur « des performances évènementielles ».
7.2 Les Vitesses :
|
Durée test
|
N°Palier atteint
|
Vitesse du Dernier Palier Atteint au Test Perf
|
Différence VPERF/VMA
|
Différence
VPERF/
VCO
|
Moyenne
|
07:30,8
|
7
|
12,40
|
-2,7
|
6,66
|
Ecart type
|
01:42,9
|
1,71
|
1,72
|
1,2
|
1,83
|
Le palier moyen atteint par l'ensemble des 53 orienteurs est
le n°7 (#177;1,71), correspondant à une vitesse moyenne de
12,40km/h (#177;1,72), soit 6,66km/h (#177;1,83) de plus que dans leur
dernière compétition, les capacités physiques de vitesses
sont donc décuplées sur le test.
VPERF est, par contre, inférieur à VMA en
moyenne à 2,7Km/h (#177;1,2), cette différence dessine
« le seuil de travail technique mental » sur un effort
triangulaire spécifique à la CO.
L'hypothèse 2 est vérifiée :
VCO < VPERF < VMA
Les vitesses évaluées sont donc fiables, et
différenciées par les paramètres contextuels décris
dans le tableau suivant :
Test
|
Paramètres contextuels
|
VMA
|
Terrain plat et stable, sans obstacles naturels, et une course
en continue (Test Léger Boucher, 1985).
|
VPERF
|
Terrain plat et stable, sans obstacles naturels, et une course
en allers-retours.
|
CO
|
Terrain dénivelé, instable (boue,
marécage...), et des allures ondulatoires (Larsen et Henricksson,
2001).
|
7.3 Intensités :
La vitesse au test est ainsi comprise entre la VCO et la VMA,
comme le montre le graphique ci-dessous.
Les écarts entre VPERF et VCO sont plus faibles pour
les « Elites » que pour les
« Non-Elites » (5,7km/h, #177;1,4; contre 7 Km/h,
#177;1,4).
Cette différence s'explique probablement par
l'entraînement hebdomadaire en
« simulation » (effort physique de type footing avec
lecture de carte) dont profitent les orienteurs en Pôle
d'entraînement.
Le Test permet donc l'expression d'intensités de course
optimales (plus importantes chez les athlètes, que pour les orienteurs
de tout niveau).
Le palier final atteint correspond, avec un P<0,00241**, au
deuxième seuil anaérobie, compris entre 70 et 90% de la VMA pour
la population non Elite, et compris entre 75 et 90% de la VMA pour l'Elite. Il
se rapproche étroitement au seuil
« aérobie/anaérobie », profilant l'influence
négative des lactates sur les capacités mentales...
Le Test Performance est donc utile au préparateur
physique, ou à l'entraîneur, pour cibler les allures maximales de
course en entraînement de simulation.
Remarque : Des
cardiofréquence-mètres sont utilisés pour cibler les
intensités d'allures, par rapport à la VMA (Astrand et Rodhal,
1994), ils peuvent donc aussi être utilisé pour cibler ce que l'on
pourrait nommer : « la vitesse
d'orientation optimale» (ou « VOO »)...
7.4 Evaluation des stratégies
mentales :
Elle a été rendue possible par une
procédure personnelle de classification des éléments
cartographiques, correspondant à des postes A, B, C, D, E et F et
n'ayant posé aucun problème de compréhension (logique de
classement saisie rapidement) , de mémorisation (détenu pendant
le test dans un « porte définitions »).
L'assimilation des modalités d'évaluations
mentales (classification des éléments cartographiques
à retenir) s'est effectuée pendant l'échauffement et
durant les premiers paliers à allure lente (marche rapide possible).
Cependant, dans le souci de rationalité les lettres D
et E devront être échangé, afin de faire coïncider les
définitions de « Reliefs Descendants » avec la
lettre « D ».
7.5 Eléments
stratégiques recueillis:
Un choix se dégage autour :
- des éléments linéaires
présents, sur ce type de
« carte continentale » : chemins,
fossés, ruisseaux. Ils sont facilement repérables aussi bien sur
la carte (nature : layon, chemin, sentier...) que sur le terrain,
permettent aussi à l'orienteur de se focaliser sur une lecture de
carte...
- des visées boussoles
(« précises » ou
« sommaires ») anticipation des erreurs techniques sur
un terrain percu comme complexe, et directions à emprunter...
Autant de raisons (par rapport aux choix effectués) non
connues sans entretiens, cependant les stratégies employées sont
bien recueillies par le test sous forme de lettre, apparaissant sur ordinateur
ou sur imprimante, permettant la formation de séquences entre chaque
balise validée (exemple : FACEF 37 (n° de balise) AFACE
37...). Elles se sont révélées différentes pour
chacun des sujets, et ce, quelque soit le niveau, le parcours, le sexe...
aussi : aucune statistique n'est possible.
Le recueil informatisé et immédiat, des
données stratégiques et temporelles, évite les entretiens
post évaluation pour tous les orienteurs.
De plus, les points faibles et forts des compétiteurs
sont identifiés et peuvent être analysés. La programmation
d'entraînements spécifiques peut être envisagée par
ce test rapidement et objectivement avec des objectifs techniques
précis...
Facteur dépendant du choix :
« le pourcentage qualitatif et quantitatif
d'éléments » présents sur la carte, affecte
les choix de l'orienteur (exemple : si aucun chemins ou ruisseaux ne sont
présents sur la carte on ne peut dégager de profil
général puisque tous les éléments cartographiques
n'ont été présents sur la carte employée au test).
c'est pourquoi aucun profil qualitatif d'éléments propres au
niveau Elite et inverse ne peut être défini avec ce test, seul un
profil stratégique fonction de la carte présentée.
Le nombre d'éléments stratégiques,
pris en compte et mémorisé par les orienteurs, a tendance
à évoluer d'un élément après les
premières minutes du Test, mais retourne à la valeur initiale en
fin de Test, alors que l'Elite maintient le nombre d'éléments
mémorisés à la plus haute valeur atteinte : 3
(écart type = 1,5).
Pour les « non-Elites », la fatigue
physique altère le nombre d'éléments cartographiques dans
l'itinéraire mental tactique, tandis que les
« Elites » ne sont pas saturés mentalement par
l'intensité des allures de course, l'hypothèse 3 est
vérifiée.
Le test Performance fournit une information sur la
dégradation des éléments stratégiques en fonction
de la vitesse de course, l'hypothèse 4 est vérifiée. Dans
le cadre des entraînements, il conviendrait d'entraîner les
athlètes à des seuils spécifiques pour repousser la
« VOO » vers la VMA.
8 Conclusion
L'orienteur régule sa vitesse au dépend non
seulement de sa VMA (Tenu, Müller, 1997), mais surtout au dépend
de sa vitesse maximale spécifique en CO
(« VOO » : vitesse optimale d'orientation) pour faire
face aux imprévus du terrain.
Ce « Test Performance », permet donc
de :
- révélé le profil physique et
stratégique des orienteurs, et ce quelque soit la catégorie
ou le niveau des participants, dans des conditions fiables et
standardisables : terrain plat, sans obstacles (sans boussole et sans
erreurs techniques).
- mettre en évidence la VOO du coureur et
d'apprécier l'intensité maximale du coureur en situation
aseptisée (pas d'erreurs techniques, ni de complexifications sur le
terrain).
Le matériel « SportIdent »,
déjà implanté dans les clubs, est donc un parfait outil de
chronométrage spécifique à l'activité, mais aussi
utile et indispensable à l'évaluation spécifique de la
performance en CO, aujourd'hui.
Pendant le test, la motricité
adoptée (postures de course et de lecture de carte) et les
réflexes parasites de course peuvent être identifiés
directement (et même enregistrés sur bande vidéo pour les
visionnés avec l'athlète).
Dés la fin du test, l'impression d'un ticket
récapitulatif permet un bilan synthétique, objectif, simple et
rapide sur le profil de l'orienteur, c'est-à-dire :
- la nature des stratégies d'itinéraires
employées.
- les réflexes « carte
terrain » de l'orienteur (présence ou absence de
visées boussoles).
- La vitesse maximale de course (dernier palier).
Les données recueillies peuvent être
utilisées pour :
- Individualiser les allures de course maximales, ou
sous maximales en simulation.
- Détecter le potentiel de performance d'un
orienteur: le niveau Elite se situe à partir du palier 7,5
(évalué jusqu'au 10ème), à une vitesse
12,5 (jusque 15Km/h).
- Diagnostiquer une préparation mentale
stratégique « stratégie training ».
Le test peut donc évolué sur différents
types de terrains :
- sable
- boue
- « micro-relief »
- dénivelé
- végétation de type 1
- avec obstacles naturels ou non...
Mais aussi avec différents types de cartes, et en
pouvant faire varier les degrés de luminosité, selon la
préparation spécifique des sportifs.
Le Test triangulaire de simulation en CO sera donc
proposé aux clubs de CO, à la FFCO, et à l'International
Orienteering Federation.
9 Bibliographie
Ackland, Butler. (2001). The effect
of pack formation at the 2005 world orienteering championships, in Nature, 413,
127.
Blanchard M. (2005). Fatigue et perception de l'effort pendant
une course d'orientation. Mémoire de Master2 APCO, Université
d'Orléans.
Borg, G. (1982). Psychophysical basis of perceived exertion. Med
Sci Sports Exerc, 14, 371-381.
Ceugniet F. (1990). La course d'orientation, perception visuelle
et orientation spatiale, tentative d'approche des performances des
compétiteurs de Haut Niveau. Mémoire présenté en
vue de l'obtention de la capacité de Médecine et Biologie du
Sport. Faculté de Médecine de Montpellier 1.
Smekal, G., Von Duvillard, S.P., Pokan, R., Lang, K., Baron, R.,
Tschan, H., Hofmann, P., Bachl, (2003). Change in blood lactate and
respiratory gaz exchange measures, in sports with continous profile. Eur J Appl
Physio. 89: 489-495.
Grelon, B., (2003). La course d'orientation. Paris :
Editions De Vecchi SA.
Hermet A. (2004) : La préparation physique en CO, le
développement des qualités physiques. Paris : Mémoire
de Préparation au diplôme de l'INSEP.
FFCO. (2006). Règlement Sportif 2006.
FFCO. (2005). Règlement Sportif 2005.
Gjerset, A., Johansen, E., et Moser, T. (1997). Aerobic and
anaerobic demands in short distance orienteering. Scientific Journal of
Orienteering, vol.13,4-25.
Held, T., Müller, I. (1997). Endurance capacity in
orienteering: New field test vs. laboratory test. Scientific Journal of
Orienteering, 13, 26-37.
Jouanin, Masson et Kahn. (1995). Evolution des erreurs techniques
et de quelques variables physiologiques pendant la course d'Orientation.
Science et Sport, 10, 195-199.
Larsen P. (2003). Global positioning system and sport specific
testing. Sports Med 2003; 33 (15): 1093-1101.
Larsen, Henricksson. (2001). The use of dGPS and simultaneous
metabolic measurements during orienteering. Medicine and science in sports and
exercise. Vol 33, N°11, 2001, pp 1919-1924.
Laukkanen, R., Kaikkonen, H., & Karppinen, T. (1998). Heart
rate and heart rate variability in male orienteers before, during and after
intensive training camp. Scientific Journal of Orienteering, 14, 13-22.
Marique R. (1990). Codification Internationale des cartes
d'Orientation, Traduction libre de basée sur la version Internet de
l'ISOM 2000.
Masson P. (1992). Equilibre psycho-physiologique comme base
tactique en CO. Mémoire de BEES 3.
Mero & Rusko. (1987). Psychophysiological performance of
orienteers in graded and steady state exercise tests. Scientific Journal of
Orienteering, 3, 31-42.
Pradet, (2002). Préparation Physique. Collection
Entraînement. Paris : Editions de l'INSEP.
Rieu M. (2002). La plasticité humaine ou le secret de la
performance, conférence de l'Université de tous les savoirs.
Seiler, Roland. (1996). Scientific Journal of Orienteering. Vol
13.
Seiler, Roland, (1985). The meaning of lactic acid for the
determination of the training speed in orienteering. And causal attribution of
mistakes in orienteering. Theoretical frame and practical consequences.
Scientific Orientering Journal. Vol 3.
Schutz, Herren, (2000). Assessment of speed of human locomotion
using a differential satellite global positioning system. Med.Sci. Sports
Excer. 32:642-646.
Shieppati, (2002). Vibration des muscles du cou, orientation
spatiale pendant la marche chez l'homme. 10.1152
Smekal, G., Von Duvillard, S.P., Pokan, R., Lang, K., Baron, R.,
Tschan, H., Hofmann, P., Bachl, (2003). Change in blood lactate and
respiratory gaz exchange measures, in sports with continous profile. Eur J Appl
Physio. 89: 489-495.
Uroz, L., (1993). Préparation physique et psychologique en
Course d'orientation. Mémoire de Maîtrise Entraînement
Management Sportif, UFR STAPS de Dijon, Université de Bourgogne.
Uroz, L., (1995). Préparation psychologique d'une
athlète de haut niveau en CO, stratégie pour diminuer le nombre
d'erreurs techniques en CO. Mémoire de DESS Entraînement et
management sportif, UFR STAPS de Dijon, Université de Bourgogne.
1 10 Annexes :
10.1 Lettre de Présentation des recherches
expérimentales proposée au Sponsor « Sport
Ident »:
Bécu Aline 10/02/2006
6, rue du « Colonel Marchand »
Rés. Universitaire
Apt 205
F-34 090 MONTPELLIER
Frankreich
Tel:0033/ (0)6 70 29 67 92
Email:
alinebecu@hotmail.fr
Anfrage an den Leiter des Unternehmens Sport Ident« um
ihr Schul- und Trainingsset«, für die Ausführung eines
spezifischen Tests im Orientierungslauf, ausgeliehen zu bekommen.
Meine Damen und Herren,
Ich bin Studentin an der Universität Montpellier 1,
Fakultät für Sportwissenschaften (S.T.A.P.S.) in Montpellier,
Frankreich, und bin in meinem Abschlussjahr. Dieses ist ein Master 2
Ingenieurwissenschaft für sportliche Leistung«, Option
préparation physique« (physische Vorbereitung der Sportler). Ich
mache ebenfalls, im Rahmen dieses Masters, einen Lehrgang im Bereich
préparation physique« am Orientierungslaufstützpunkt für
Junioren (C.R.E.P.S.) in Dijon (Frankreich) von November 2005- Mai 2006.
UFR STAPS 700, av. du Pic St
Loup F-34090 MONTPELLIER
Frankreich Tel :0033/ (0)4.67.41.57.00
Im Einklang mit der aktuellen Forschung im Bereich des
Orientierungslaufs (Hermet André, Nationaltrainer des
Orientierungslaufstützpunkts für Junioren in Fontainebleau,
2004, « La préparation physique en CO, le
développement des qualités physiques ») bin ich
dabei einen Test zur Leistungsdiagnose im Bereich
« physio-taktik » des Orientierungsläufers zu
entwickeln. Dieser Test beinhaltet einen Grossteil der Qualitäten die ein
Orientierungsläufer aufbringen muss und die Spezifität eines normalen
Orientierungslaufs. Dieser Test beinhaltet also einen Steigerungslauf, das
korrekte Lesen der Karte, das Einhalten des Verlaufs der Strecke. Der Test wird
auf einem welligen (nicht zu flachen und nicht zu steilen) Terrain
ausgeführt.
Zwei Personen sind mir dabei behilflich dies alles zu
bewerkstelligen, und zwar sind dies Jean-Paul Micallef, Forschungsleiter
(Direktor) am I.N.S.E.R.M. von Montpellier, der alles koordiniert und
überwacht, und Marie Violaine Palcau, Nationaltrainerin des
Jugendstützpunkts für Orientierungslauf, sie ist meine
Lehrgangschefin. Anbei finden sie die Koordinaten von Herrn Micallef und Frau
Palcau.
Jean-Paul Micallef
INSERM ADR 08 , 99 rue Puech Villa 34197 Montpellier Cedex
5 Portable: 06 13 43 47 97 micallef@montp.inserm.fr
EA 2991
Efficience et Déficience Motrices Faculté des Sciences du
Sport 700 avenue du pic Saint Loup 34090 Montpellier
|
Marie Violaine Palcau, Entraîneur National (au sein de la
FFCO), Responsable du Pôle Espoir de Course d'Orientation.
Fédération Française de Course
d'Orientation 37, avenue Gambetta
BP 220 / 75967
Paris cedex 20, Tél : 01 47 97 11 91
Fax : 01 47 97 90 29
|
Für das aktuelle Protokoll benötige ich spezielles
Material um die entsprechenden physiologischen Daten zu erfassen:
- Polar S625: Aufzeichnung folgender Daten: spezifische
Trainingszonen, Energieverbrauch, Erholung, Außentemperatur,
Geschwindigkeit, Höhenlage, Herzfrequenz,...
- Global Positioning System (GPS): Das GPS ist,
kombiniert mit dem Polar S625, ein ideales Werkzeug um das Training zu
perfektionieren: um das Profil des Läufers und den Energieverbrauch im
Zusammenhang mit der taktischen Entscheidung des Läufers zu messen. Somit
ist es also nicht nur möglich die zurückgelegte Strecke sichtbar zu
machen, sondern auch seine technischen Fehler, seine Geschwindigkeit, seine
Herzfrequenz, sein Sauerstoffverbrauch, usw.
Diese hochqualitative Ausrüstung wird mir von der
« Université STAPS Montpellier 1 » zur
Verfügung gestellt, und zwar bis zur Präsentation meiner Diplomarbeit
Ende Juni 2006, wo ich mein Protokoll vorstellen werde.
Um die Zuverlässigkeit des Protokolls zu steigern,
bräuchte ich allerdings ihre Unterstützung und zwar anhand des Schul-
und Trainingssets«, das es mir erlauben wird:
· die genauen technischen Bewegungsabläufe
während des Rennens nachzustellen
· die korrekte Reproduktion des Tests zu gewähren
· den Test in die Ausbildungszentren für
Hochleistungssportler zu verbreiten, oder auch in den militärischen
Bereich, ins Schulwesen, in die Ausbildung.
Ohne jegliche finanzielle Unterstützung für meine
Ausbildung (Fortbewegung, Ausrüstung, Protokoll, usw.), bitte ich Sie
hiermit mir diese Ausrüstung die Ihr Verantwortlicher für Technischen
Support, Herr Bruno Maes, mir empfohlen hat, auszuleihen. Ich möchte Sie
auch davon überzeugen mir schnellstmöglich ein KIT zukommen zu
lassen, damit ich sofort mit der Validation des « Tests
Bécu » anfangen kann.
Ich kann Ihnen versichern dass diese Validation Ihnen
folgendes erlauben wird:
- Eine Förderung dieser Technologie in Frankreich, indem
ein breitflächiges Publikum berührt wird, das heißt :
o Die teilnehmenden Clubs
o Die teilnehmenden Orientierungsläufer allesamt aus
verschiedenen Leistungsstufen kommend
o Die Benutzer der « RAID » Technik und
alle die ihre « physische und taktische » Leistung testen
wollen.
o Sportlehrer, die den Test nach seiner Publikation zur
Kenntnis nehmen können...
- Eine mediale Verbreitung des « Kit Sport
Ident », anhand von spezifischen Zeitschriften (z.B.
« Sport et Vie » die in Frankreich sehr verbreitet ist,
« O'Mag » das französische Orientierungslauf Magazin,
« Endurance », « Revue EPS », und noch
weitere).
- Eine praktische Verbreitung über die Benutzung des
Kits, bei der Französischen Orientierungslauffederation mit der ich
zusammenarbeite, in Trainingszentren und in allen Freiluftsportarten.
Ich stehe Ihnen selbstverständlich für weitere
Informationen zur Verfügung, und möchte Sie bitten mir bei der
Verwirklichung der Validation meines spezifischen
« physio-taktischen » Tests für Orientierungslauf zu
helfen. Das Ziel ist es, zur Verbesserung der Leistungsfähigkeit und der
Trainingsmethoden beizutragen.
Hochachtungsvoll und mit freundlichen Grüssen,
Aline Bécu.
10.2 Lettre d'annonce pour les Clubs :
Mardi 30 05 2006 : Faisons avancer les
Recherches en Course d'Orientation !
« Test d'évaluation de la
Performance en CO »
Bécu ALINE Préparateur physique
Formation en Master 2 "Ingénierie de la
Performance en Préparation Physique" 2005/2006,
STAPS de Montpellier I.
6 rue colonel Marchand, apt 205, 34090 Montpellier, Tel:
06 70 29 67 92, ou 04 67 79 21 69- E-mail :
alinebecu@hotmail.fr
Orienteurs : J'ai besoin de vous !
Dans le cadre de mes études, je suis
Préparateur Physique Stagiaire au Pôle Espoir de CO de Dijon et
effectue des recherches sur les techniques d'entraînement. Regardez
autour de vous : aucun Test d'Evaluation de la Performance n'existe en
CO !!!! Mais aujourd'hui, il est possible d'en valider un, pour cela, je
vous propose de participer à la Recherche Expérimentale en
Entraînement...
Principe :
1- C'est un test rapide (13minutes maximum) sur le
principe du « Test Léger Boucher », qui
incrémente d'1km/h toutes les minutes (6,7,8...km/h), avec le Kit
« Sport Ident », à puces nouvelles
génération (détecte à la seconde).
2- C'est une simulation, sur « terrain
plat » dans un diamètre de 60mètres.
3- Il me faut impérativement combiner vos
résultats avec ceux issues d'une CO, j'ai donc besoin que vous me
remplissiez le tableau ci-dessous.
Merci à tous ! Venez
Nombreux !
Nom Prénom
|
Club :
|
Catégorie :
|
Adresse
|
IP :
|
E - mail
|
Dernière course
« Sprint » :
kmTemps de courseclassementTemps/1er
|
|
|
|
|
|
|
|
|
VMA
|
Date de Naissance
. . / . . / . . . .
|
Sexe
|
SURCLASSEMENT ? Si OUI - Catégorie
demandée :________
Consentement :
En signant cette fiche de consentement, je certifie être
affilié à un régime de Sécurité Sociale, ne
pas être privé de liberté par une décision
judiciaire ou administrative et ne pas être sous tutelle.
Le chercheur en charge m'a informé des objectifs de
l'expérimentation. Il a répondu à mes questions. Je suis
conscient que l'étude à laquelle j'accepte de participer est
purement expérimentale et que je ne peux en attendre aucun
bénéfice direct pour ma santé.
J'accepte de ne recevoir aucune indemnité.
Ma participation à cette étude est
entièrement volontaire. Je sais que je peux refuser de participer ou
retirer mon consentement à tout moment.
Je signe ce formulaire en ayant reçu, lu et
parfaitement compris les informations qui m'ont été
données.
Je
soussigné.........................................................
accepte de participer au test d'évaluation de la performance physique et
mentale en CO.
Je conserve le libre choix de me retirer de ce protocole
à tout instant de l'opération.
Date :
Fait à :
Signature :
(Porter la mention « Lu et
Approuvé »)
Ils ont participé : Bécu Cindy
(Equipe de France Senior Pôle France de St Etienne), NoyonOrientation,
Compiègne Orientation Club, le MSO,Le MUC, Le MUC, le COORE, le TAD,
ASQ, SCAPA, ADOC...
Copyright(c)Bécu, Droits
réservés.
Recherche sans bénéfice individuel direct
|