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Problématique :
3.1 Un IP en constant décalage...
En effet, tous les compétiteurs ne concourent pas sur
les mêmes compétitions. Ce qui explique que seuls 1175 coureurs
sur 15 à 20 000 des orienteurs français soient
classés par IP (chiffres 2005, FFCO).
L'IP ne donne pas un classement fixe des performances, puisque
les conditions ne sont pas standardisées.
3.2 Recueil par entretien
post-course des stratégies d'itinéraires :
Une interview de chacun de ses athlètes est
réalisée par l'entraîneur après chaque course. Son
but est de connaître les déterminants stratégiques de leur
performance : choix d'itinéraires, erreurs techniques à
améliorer...
Mais, cette méthode est difficile à
gérer, de part :
- le peu de temps à consacrer à chaque
athlète pour l'entretien.
- la surcharge mentale post-course nécessitant, comme
le physique une période de récupération.
- le problème de la restauration de l'exactitude de son
parcours.
- une récupération exclusivement orale des choix
personnels techniques peu ré-exploitable...
Malgré sa subjectivité, elle permet le
recueillement des combinaisons stratégiques: points faibles et forts de
l'orienteur, pour prévoir les entraînements en simulation.
3.3 Entraînement en
simulation:
Il est spécifique à l'entraînement en CO.
La spécificité de cet entraînement est d'augmenter les
performances mentales au cours d'effort physique.
Actuellement les allures en simulation ne se base sur aucunes
évaluation de la performance physique maximale avec lecture de carte, et
restent faibles (limite entre la marche et la course à pied :
6,8 km/h).
Il est utilisé pour combler les impossibilités
de multiples déplacements sur le territoire pour évaluer
stratégiquement les orienteurs sur différents types de cartes.
A ce jour, aucun Test
Spécifique évaluant les qualités de course et de choix
stratégiques d'itinéraires n'a été
réalisé (Seiler, 1987) pour évaluer objectivement le
profil de l'orienteur.
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