1.2 Le lieu de
course :
Il est défini par :
- le choix du Comité Directeur de la FFCO.
- les possibilités des participants à se
déplacer car il peut avoir lieu dans toute la France.
- L'obtention des autorisations de l'Office National des
Forets.
- La cartographie du terrain qui ne doit pas dater de plus de
24 mois, dans un souci de correspondance maximale avec la carte, dont les choix
d'itinéraires dépendent. « La course d'orientation
est avant tout un choix d'itinéraire basé sur la lecture de
carte » (ISOM, 2000).
1.3 Une carte
précise et lisible :
L'orienteur reçoit en début de course une carte
topographique, ou chacun des éléments liés au
terrain : trou, borne, souche... y sont représentés, selon
les normes de la Fédération Internationale de Course
d'Orientation « IOF » : dont l'échelle des
cartes peut être de 1:4000, 1:5000, 1:10.000, 1:15.000, 1:20.000,
1:25.000 ou de 1:30.000 selon le format de course, pour:
LES COURSES LONGUES DISTANCES, MOYENNES DISTANCES OU RELAIS
PEDESTRES
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LES COURSES SPRINTS
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L'échelle doit être de 1:10.000 ou de 1:15.000 et
l'équidistance
entre courbes de niveau ne doit pas dépasser 5
mètres.
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De 1:5000 ou 1:4000 (50% d'agrandissement des symboles)
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1.4 Définition
des postes
« Dans une course d'orientation, les concurrents
de toutes les nations et de toutes les langues doivent pouvoir comprendre les
descriptions des postes de contrôles sans équivoque et sans le
problème de traduction » (FFCO, 2005).
CARTON DE DEFINITION DES POSTES
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DESCRIPTIF
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1.5 Un matériel
de mesure de la performance en CO:
La FFCO approuve et utilise, depuis la fin des années
1990, un dispositif de pointage électronique, dont la marque
déposée est « Sport Ident ». Des
relations privilégiées lient cette entreprise Allemande à
la FFCO.
1.5.1 Système de contrôle et de pointage pour la
compétition et l'entraînement:
Jusqu'en 1998, pour évaluer leurs performances, tous
les compétiteurs possédaient leur carton de
contrôle qu'ils devaient poinçonner à chaque balise.
Les poinçonnages devaient être relevés et lus en fin de
course ce qui pouvait nécessiter plusieurs heures. Cela impliquait non
seulement que les coureurs devaient attendre leurs résultats à
la fin de la course mais également ceux des autres. Ils ne pouvaient
pas non plus faire le point sur les temps forts ou faibles de leurs
courses et connaître leurs erreurs techniques et
stratégiques. ...
Aujourd'hui : chaque orienteur affilié à un
club FFCO, se voit remettre « un doigt
électronique », équipé d'une puce
électronique comportant un identifiant individuel. Cet appareil peut
être passé au doigt de son choix et maintenu par un
élastique, ou à l'aide d'un dérouleur.
L'identifiant comporte les informations du coureur: nom, club,
catégorie. Lors du passage des balises, le concurrent doit valider le
passage à la balise, en insérant « le doigt »
dans le boîtier électronique de la borne. Les informations
recueillies par les boîtiers sont transmises à la station de
contrôle qui peut être située à plusieurs
kilomètres.
Les données de passage aux balises informent
simultanément, les organisateurs de l'évolution de la course d'un
orienteur, de l'étape atteinte, des écarts entre les
concurrents...
Immédiatement après la validation du
boîtier « Arrivée », le
récapitulatif des temps de course : temps inter-balises, temps
cumulés et temps total... est récupéré sur un
support papier et dans les logiciels spécifiques.
Ainsi, en temps réel, un «speaker» commente
la course en directe, les spectateurs se sentent plus impliqués et leur
motivation est plus importante qu'auparavant.
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