1-2-3- Le niveau de vie (C):
Il est calculé à partir du revenu ajusté
en suivant la formule suivante.
C=
Log du PIB/hab en PPA du Sénégal- Log du PIB/hab
en PPA minimum
Log du PIB /hab en PPA maximum - log du
PIB/hab en PPAminimum
Avec PIB/hab en PPA min = 100
Et PIB/ hab en PPA max = 40000
Alors le niveau de vie (C) au Sénégal est
égal :
= 0.4531
C=
Log 1510-log 100
Log 40000- log 100
D'ou l'indicateur du développement humain au
Sénégal est la moyenne arithmétique de trois variables
déjà calculées.
IDH =
A+B+C
3
=0,431
IDH =
0,471+0,3687+0,4531
3
On rappelle bien la manière dont on a
procédé pour calculer l'IDH dans le cas du Sénégal,
est valable pour tous les pays.
La situation d'un pays est plus satisfaisante lorsque l'IDH
est proche de « 1 » et inversement lorsque l'IDH tend vers
« 0 ».
Alors le cas du Sénégal la situation est
très faible. Quand il s'agit du développement humain dans la
période de l'année 2000 dans laquelle l'IDH est égale
à 0.431.
On observe l'IDH de quelques pays développés et
sous développés à partir du tableau ci dessus.
Pays
|
IDH année 2000
|
Norvège
|
0.942
|
Canada
|
0940
|
France
|
0.128
|
Malaisie
|
0.782
|
Maroc
|
0.602
|
Congo
|
0.512
|
Comores
|
0.511
|
Madagascar
|
0.469
|
Nigeria
|
0.462
|
Niger
|
0.227
|
Source : statistique du rapport mondial pour le
développement humain 2002.
L'analyse de ce tableau révèle que les PVD se
caractérisent par un faible développement humain et surtout en
Afrique subsaharienne ; on voit le cas du Niger où l'IDH
égale à 0.227 par contre les pays développés
possèdent un développement humain très
élevés.
1-3 : limites de l'IDH :
Bien que l'IDH représente une avancée importante
dans la définition d'un indicateur synthétique du
développement ; il est soumis à plusieurs critiques.
-Premièrement le développement humain se
définit par la mise en place d'un climat favorable et capable d'offrir
aux mieux les possibilités de vivre longtemps et en bonne santé,
d'accéder un meilleur éducation, de disposer un niveau de vie
décent et participer librement à la vie communautaire.
Comment se fait il que son indicateur retient les trois
dimensions et marginalise le quatrième.
-Un second reproche concerne le taux d'alphabétisation
des adultes. Ces dernières ne permettent pas de rendre en lumière
les progrès réalisés en matières
d'éducation. Un pays augmente sensiblement le taux de scolarisation des
enfants ne verrait pas évoluer sensiblement, l'indice
d'alphabétisation des adultes allant des plusieurs années.
On remarque des contradictions sur les statistiques de 2000,
la Belgique a un développement humain supérieur à celui
des Etats-Unis alors que les Etats- Unis sont plus développés que
la Belgique.
Malgré, les critiques apportées à l'IDH,
il reste un indicateur considérable au comparaison internationale.
2) les indicateurs complémentaires de
l'IDH : ISDH ; IPF ; IPH :
2-1 : l'indicateur sexospécifique du
développement humain (ISDH)
L'IDH est une mesure du développement humain, mais il
ne tient pas compte des écarts entre hommes et femmes. Alors à
partir de 1995, on assiste par la mise en place d'un indicateur
sexospécifique du développement humain (ISDH) qui va corriger
l'IDH des inégalités entre hommes et femmes. Plus les
écarts dans ce domaine sont très importants, plus l'IDH du pays
considéré est faible par rapport à son IDH. Plus l'ISDH
d'un pays est plus proche de son IDH, moins les inégalités
sociologiques entre hommes et femmes seront importantes. Dans les PVD, les
femmes sont souvent moins rémunérées que les hommes et
plus touchées par le chaumage.
Les infanticides visent plus les filles que les garçons
et les adolescents.
Ainsi selon le chiffre du PNUD en 1995, sur 130 millions
d'enfants qui n'ont pas accès à l'enseignement primaire, les 3/5
sont des filles et parmi les personnes en état de pauvreté
absolus 70% sont des femmes.
2-2 : l'indicateur de participation des
femmes (IPF) :
L'indicateur de participation des femmes (IPF) cherche
à évaluer la possibilité que possèdent les femmes
par rapport aux hommes, de jouer un rôle actif dans la vie social.
L'IPF examine la place des femmes dans trois
dimensions :
- la vie économique (revenu des femmes par rapport
celui des hommes).
- la professionnelle (% des femmes dans les professions
libérales et les fonctions d'encadrements).
- La vie politique (% des femmes dans les assemblés
parlementaires).
Plus les écarts entre hommes et femmes sont plus
importants dans ces domaines, plus l'IPF est faible.
2-3 : l'indicateur de pauvreté humain
(IPH) :
A partir de 1997, le PNUD a introduit le concept de
« pauvreté humain ». Ce nouvel indicateur
synthétique reprend les composants élémentaires de
l'IDH ; mais il les envisage sous l'angle des manques.
L'IPH1 mesure la pauvreté dans les pays en
développement en se concentrant sur les manques constatés dans
trois dimensions :
- la longévité (dont l'absence est
mesurée par la probabilité de décéder avant l'age
de 40 ans).
- Le savoir (taux d'alphabétisation des adultes).
- Et l'accès général aux moyens
économique publics et privés (% l'individus privés de
l'eaux portables, % d'individus privés de services de santés et %
enfants moins de 5ans souffrants d'insuffisance pondérable).
L'IPH2 se concentre ainsi sur les manques concernant les
aspects essentiels déjà envisagés dans le cadre de l'IPH1,
en se rattachant en plus à une dimension supplémentaire :
l'exclusion, le taux d'illettrisme dans la population de adultes, le % des
personnes vivant en deçà du seuil (l'individu dont le revenu
journalier est inférieur à 2 dollars) et la proportion de la
population en situation de chômage de longue durée (c'est à
dire depuis au moins une année).
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