2-le taux de
croissance :
Comme le PNB par habitant, le taux de croissance de
l'économie est souvent considéré comme un indicateur utile
à l'amélioration du niveau de développement.
Le taux de croissance peut être calculé à
partir de la formule suivante :
Valeur du PIB de l'année 2- valeur du PIB de
l'année1
Valeur du PIB l'année1
Les taux de croissance se différent selon les pays et
sont faibles dans les pays sous développés. On pourrait observer
un extrait du tableau statistique sur le rapport mondial pour le
développement humain 2002.
pays
|
croissance annuelle du PIB en %
|
1975-2000
|
1990-2000
|
Norvège
|
1.6
|
3.1
|
Suède
|
1.4
|
1.6
|
France
|
1.7
|
1.3
|
Malaisie
|
4.1
|
4.4
|
Maroc
|
1.3
|
0.6
|
Congo
|
-
|
-3.4
|
Comores
|
-1.4
|
-2.4
|
Madagascar
|
-1.7
|
-0.9
|
Nigeria
|
-0.7
|
-0.4
|
Niger
|
-2.1
|
-1.0
|
Source: PNUD, rapport mondial pour le développement
humain 2002
3-les limite du PNB par
habitant et le taux de croissance :
On porte souvent beaucoup des critiques au PNB qu'il ne donne
pas une représentation très exacte de la réalité
dans la mesure où il ignore certaines activités tel que :
-Le travail domestique
-Les auto-investissements (confection d'outils, travaux de
petite infrastructure).
-L'autoconsommation de service (garde d'enfant, des membres
agés de la famille).
-L'auto production de type artisanal (travaux d'irrigation,
guérisseur) et le troc qui est d'autant plus élevé dans
les pays pauvres.
*un taux de croissance élevé ne signifie pas
directement une augmentation de niveau de vie.
Il dépend souvent aux aléas climatiques surtout
dans les pays agricoles ; il suffit que la pluie tombe dans une
période donnée et que la production augmente par rapport à
l'année précédente.
Une autre limite du taux de croissance vient à des
problèmes des mesures car il est en fonction du PIB, or on sait
déjà que le PIB ne mesure qu'une partie de la production
économique.
B) L'indicateur
qualitatif
1-les indicateurs liés
aux besoins fondamentaux :
Selon François « le développement
c'est nourrir les hommes, soigner les hommes et instruire les
hommes » on définit le développement comme la
satisfaction des besoins fondamentaux et le sous développement comme la
non couverture des coûts de l'homme : il s'agit des besoins
fondamentaux; l'alimentation, la santé et l'éducation.
1-1 :l'alimentation :
L'état du sous développement se traduit
généralement par des insuffisances alimentaires tant sur le plan
quantitatif que qualitatif.
-l'insuffisance quantitative se présente lorsque la
ration alimentaire est inférieure à 2400 calories/jours. Dans ce
cas on parle de « sous-alimentation ».
en 1996, les apports journaliers des calories par habitants
s'élevaient selon le PNUD à 1945 calories en Ethiopie, 2844 en
Chine, 3250 en Tunisie.
L'insuffisance qualitative traduit des carences alimentaires
bien que le nombre des calories soit suffisante. Dans ce cas on parle de la
« mal nutrition ».
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