1- les enfants des rues et
les jeunes sans abris.
La spécificité de la problématique des
enfants des rues empêche un traitement regroupé avec d'autres
catégories.
Par ailleurs les associations les plus
expérimentés dans la question préconisent que la
prestation en centre d'accueil soit précédée d'un
important travail spécifique et sur le terrain auprès de la
population ciblée, faute de quoi la mise en place des centres ne
résoudrait pas durablement les problèmes.
2-les aliénés
sans abris :
Cette catégorie nécessite des prises en charges
psychiatres qui ne tolèrent aucun regroupement avec d'autres
populations.
Les populations qui se trouvent dans ces centres vont
bénéficier des prestations, par exemples, une prestation
d'hébergement doit être assortie des services de restauration,
d'installation sanitaire, d'équipement de blanchisserie, de
présence médicale et d'installation de réussite.
La mise en place de ce programme de lutte contre la
précarité est soutenue par un programme de formation
organisée au profit de personnel, de l'action sociale répartie
sur l'ensemble de provinces et préfectures des royaumes.
Section 3 :
Financement et procédure des programmes prioritaires de
l'INDH :
A) Financement des programmes
prioritaires :
L'INDH nécessite des ressources très importantes
afin de répondre les besoins des programmes prioritaires.
Ce pendant, dans la phase 2006-2010, 10 milliards de dirhams
sont alloués aux programmes prioritaires de l'INDH.
A partir de la carte de la pauvreté communale et de la
base des données sur l'habitat insalubre, il a été
procédé à une répartition indicative du nombre des
communes rurales pauvres et des quartiers urbains défavorisés
entre les différentes provinces et préfectures du royaume selon
les critères suivantes :
- pour les communes rurales : taux de pauvreté,
niveau d'accès aux infrastructure et prestations de bases, programme
d'action en cours envisagé.
- Pour les quartiers : villes chef lieu de région
et villes de plus de 150000 habitant, taux d'habitant non
réglementaires, taux de chômages, niveau d'accès aux
infrastructures et prestation de base. Il y'a au total dans le royaume, 360
communes et 250 quartiers nécessitant une action renforcée
à titre de l'INDH.
La mise en oeuvre des actions de l'INDH ne se traduit pas par
les transferts de fond direct aux populations, mais par des subventions
à des associations, des coopératives...qui jouent un très
grand rôle dans les programmes prioritaires.
Pour le second semestre 2005, une enveloppe de
démarrage de 250 M dh a été constituée à
partir des contributions provenant du :
- Budget général de l'Etat : 50 M dh.
- Collectivité locales : 100 Mdh.
- Fonds Hassan II : 100 Mdh.
Ces contributions ont été distribuées aux
programmes d'actions à court terme du développement
humain :
Lutte contre l'abandon scolaire, soutien à la
santé, au cadre de vie des populations.
Elles sont réparties de la façon
suivante :
160 Mdh pour les programmes urbains et ruraux, réparti
sur une base territoriale à raison d'environ 1.5 Mdh par province, par
préfectures et 2 à 5 Mdh pour les chefs lieux de
régions.
80 Mdh pour le programme de précarité, repartie
en fonctions des besoins présents des régions pour la mise
à niveau de centre sociaux et prioritairement en direction des enfants
des rues, des mendiants et des vagabonds.
10 M dh pour le programme transversal.
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