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Le developpement humain dans les PVD

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par Adjilane ABDOU
Université Mohamed1 FSJES Oujda-Maroc - Maitrise en gestion des entreprises 2006
  

Disponible en mode multipage

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    Introduction

    Dés l'aube de l'indépendance des pays en voie de développement (PVD) jusqu'à présent, on ne constate le plus souvent que des effets négatifs au sein de ces pays. Ces derniers, surtout en Afrique connaissent des facteurs internes qui ont des répercussions néfastes dans leurs développement économique, politique et sociale ; on pourrait constater sur les donnés statistiques de ces pays ou à travers les médias :

    L'extrême pauvreté, faibles taux de croissance, taux brutes de mortalité très élevés, faibles taux d'alphabétisation, des conflits ethniques, crises politiques, le nom respect des droits humains, l'exclusions des femmes dans la vie communautaire.

    Face à ces graves problèmes ces pays n'arrivent pas à mener des bonnes politiques pour améliorer leur situation économique.

    Au niveau du Maroc, les nombreux reformes qui sont mises en oeuvre accompagnent le Maroc dans une phase très décisive de son développement. Mais la manque des déficits sociaux (l'alphabétisation, l'exclusion social, la précarité, le chômage ...) est remarquable. Alors la nouvelle stratégie actuelle a une importance capitale sur le social.

    Etant donné que les individus étant la richesse principale de la nation ; la stratégie de développement vise à assurer l'égalité des chances et de l'équité et à offrir les meilleures possibilités et les bonnes conditions de vie à chacun des individus formant la Nation.

    De ce constat, le Maroc a considéré actuellement le développement humain comme moteur de la croissance économique et sociale.

    Notre étude qui se base sur les PVD sera divisée en deux parties :

    Dans la première partie, on traitera la Notion du développement qui se subdivise en deux chapitres :

    - Le développement économique.

    - Le développement humain.

    Tandis que dans la deuxième partie, on traitera les objectifs du millénaires et l'initiative nationale pour le développement humain (INDH) dans le cas du Maroc :

    - les objectifs du millénaires : le cas du Maroc.

    - L'initiative nationale pour le développement humain

    Partie 1 :

    La notion du développement

    Chapitre I :

    Le développement économique

    Pour analyser et comprendre le développement économique d'un pays ou d'une région quelconque, il est nécessaire de tenir compte des éléments historiques et qui ont fait naître et structurer son économie.

    La seule approche des économistes ne peut plus suffire.

    Section 1 : développement et sous développement :

    A) Approche historique

    La notion du tiers monde est née au lendemain de la seconde guerre mondiale ; une période dans laquelle les pays colonisés commencèrent à connaître leur indépendance face aux pays dits « développés ».

    Certains penseurs montrent que le sous développement observé actuellement est causé par l'absence des ressources naturelles (pétrole, uranium, minerai, phosphate...) et le facteur climatique (sécheresse). Lorsqu' on observe en Afrique subsaharien, cette approche est convaincante mais pas de façon très rigoureux car d'autre pays à l'exemple du Japon n'avait rien et pourtant avec son effort, il a pu se développer.

    D'autres pensent que c'est parce que ces pays étaient colonisés qu'ils sont devenus pauvres parce que les pays développés ont pris leurs richesses.

    En tout cas dés l'accession de l'indépendance des pays sous développés, les Etats avaient des frontières mal délimitées et une démocratisation des régimes politiques dure et ardue après la décolonisation. Cet ensemble des facteurs a engendré des conflits territoriaux, des guerres, et des luttes violentes pour le pouvoir. Ces derniers ont fait que ces pays n'ont pas pu s'organiser pour assurer leur indépendance économique.

    Ce pendant la République Démocratique du Congo (R. D. C) possède beaucoup des richesses naturelles plus que le Maroc et pourtant dans les classements internationaux, le Maroc est plus développé que la RDC.

    Alors la stabilité politique et économique d'un pays joue un rôle clé du développement.

    Le Maroc, en partant d'une situation économique très difficile lors de leur indépendance, il s'est doté d'une économie nationale moderne.

    Dés l'indépendance à 1982, on assiste à la construction d'un model économique marocain d'orientation libéral ; mais il est en même temps marqué par l'économie mixte qui est le protectionnisme et l'intervention économique de l'Etat. En 1983 on assiste le programme d'ajustement structurel établit en collaboration avec la Banque mondiale et le Fond monétaire international ;une politique basée par la recherche de la stabilisation macro économique, de l'assainissement des finances publiques, et du désengagement progressif de l'Etat au profit des forces du marché.

    A partir de 1993, on assiste à l'accélération de la libéralisation et de l'ouverture de l'économie par des programmes des privatisations et à la conclusion des multiples accords des libres échanges.

    Ces dernières années, une série des mesures d'actions et des reformes d'ordres législatifs, réglementaires, financiers, administratifs, social et éducatifs a été mise en oeuvre pour surmonter les handicaps que connaissent le Maroc.

    C'est ainsi que le pays va faire face de son ouverture économique et aborder le problème du développement humain.

    B) Définition du développement économique 

    La notion du développement économique est un phénomène très complexe. Le développement possède plusieurs définitions parmi lesquelles, on peut retenir deux pour simplifier sa lourdeur.

    Selon François Perroux, le développement est « la combinaison des changements mentaux et sociaux d'une population qui la rendent apte à faire accroître accumilativement et durablement son produit réel global » le développement implique l'amélioration du bien être de toute la population et se traduit par une hausse de revenu par tête, un accroissement de la ration alimentaire et meilleurs accès aux services de santé et de l'éducation.

    Selon Galbrait « le développement économique consiste un élargissement des possibilités des réussites à ceux qui ont le désir d'échapper à l'équilibre de la pauvreté de masse et ses cultures » le développement implique une hausse du bien être social, des changements des structures et des mentalités de la société toute entière. Il passe par l'urbanisation, l'industrialisation, l'alphabétisation et la formation et ainsi que par la destruction des sociétés rurales.

    C) les différentes conceptions du sous développement

    Il existe plusieurs explications du sous-développement et qui sont difficiles à appréhender sa réalité pour designer les pays sous développés :

    -L'expression des pays sous développés est la plus couramment utilisée, elle montre implicitement que le sous développement est vu comme un retard par conséquent il insiste sur l'infériorité, or par fois l'idée du sous développement comme retard donne un aspect normatif du développement.

    -L'expression en voie de développement est plus largement utilisée par les organisations internationales. Cette expression est très difficile à concevoir sa réalité dans la mesure où on peut penser deux phénomènes :

    *En disant qu'un pays est en voie de développement cela nous ramène à supposer que les pays développés ont déjà achevé leur développement.

    *En disant qu'un pays est envoie de développement, cela signifie qu'un pays s'est engagé à dépasser les structures du sous-développement et qu'il entre dans le processus du développement. Cette situation est loin à la réalité des plusieurs pays.

    -L'expression pays moins avancés est crée en 1964 par la CNUCED pour designer les pays à faibles revenus. On regroupait les pays dont le revenu par habitant est inférieur à 410 dollars. On retenait également d'autres critères notamment la faiblesse de l'industrialisation, le taux d'alphabétisation inférieur à 20% ...

    Quand on fait une analyse actuellement, il serait difficile à retenir ces critères car beaucoup des pays ont dépassé un PNB/hab supérieur à 410 dollars et dépassé ainsi le taux d'alphabétisation de 20% et pourtant ils sont considérés comme sous développés.

    *L'expression tiers -monde a été inventée par ALFRED SAUVY pour designer un troisième monde après les pays capitalistes et socialistes.

    Il y a d'autres expressions notamment, l'expression mal développé désigné aux pays dont le processus de développement est contrarié par des caractères sociaux, économiques et politiques ; pays arriérés, pays pauvres, périphériques, attardés...

    En gros toutes ces expressions veulent différencier les pays riches et les pauvres.

    Section II : la mesure du développement économique

    La compréhension des mécanismes du développement comme l'action sur ces mécanismes suppose une information rigoureusement quantifiée et attentive à refléter fidèlement les réalités mesurées. Les indicateurs sont classés selon diverses modalités. Certains sont liée aux indicateurs quantitatifs (le PNB/ hab et le taux de croissance) et d'autres insistent sur les indicateurs qualitatifs qui ont trait à la vie quotidienne des individus (nourriture, santé, éducation) dites besoins fondamentaux.

    On peut trouver également des indicateurs concernant l'environnement économique, social ou naturel des populations

    A) Indicateur quantitatif :

    Ces indicateurs comprennent le PNB par habitant et le taux de croissance.

    1- le PNB/hab.

    L'interprétation du PNB par habitant nécessite la compréhension du PIB par habitant.

    Le PIB par habitant est un indicateur utilisé souvent par la banque Mondiale afin d'établir les classements des pays. Le PIB est la somme des valeurs ajoutées produites à l'intérieur d'un pays sur une année.

    Le PIB est divisé par le nombre d'habitant pour donner le PIB par habitant.

    Le PNB fait référence à lui à la nationalité des agents.

    Le PNB s'obtient en ajoutant au PIB, les revenus du capital et du travail reçu du reste du monde et en soustrayant les revenus du capital et du travail versés au reste du monde.

    On peut rappeler que le PNB se prête mieux comparaisons internationales que le PIB dans la mesure où il ne retient que la production nationale.

    Dans les comparaisons internationales, on se sert au dollar comme unité et on retient deux grandeurs ;

    -le PNB par habitant qui est montant brut en dollars sans tenir compte de différence des prix entre les pays.

    -Le PNB par habitant corrigé des parités des pouvoirs d'achat (PPA) qui est en fonction du pouvoir d'achat permis par un dollar dans chaque pays.

    Le calcul prend comme référence le dollar des Etats Unis, c'est à dire qu'aux Etats Unis, le PNB /hab et le PPA sont équivalents.

    Le tableau ci dessous montre le PNB par habitant et le PPA de quelques pays.

    pays

    PNB/hab en dollars

    1998

    PPA/hab en dollars

    1998

    Suisse

    40080

    26620

    Etats Unis

    29340

    29340

    France

    24940

    22320

    Portugal

    10690

    14380

    Corée

    7970

    12270

    Argentine

    8970

    10200

    Tunisie

    2050

    5160

    Cot d' ivoire

    700

    1730

    Palestine

    480

    1560

    Niger

    190

    830

    Source de PNUD rapport mondial pour le développement humain 2000.

    L'analyse du tableau ci dessus nous révèle que les pays développés ont PNB/hab très élevés que les pays sous développés. On peut observer le cas du Niger et Palestine dont le revenu est successivement 190 et 480. La plus grave est qu' à l'intérieur de cas pays la majorité des agents touchent des revenus inférieur à la moitié de ceux qui sont donné comme moyenne.

    2-le taux de croissance :

    Comme le PNB par habitant, le taux de croissance de l'économie est souvent considéré comme un indicateur utile à l'amélioration du niveau de développement.

    Le taux de croissance peut être calculé à partir de la formule suivante :

    Valeur du PIB de l'année 2- valeur du PIB de l'année1 

    Valeur du PIB l'année1

    Les taux de croissance se différent selon les pays et sont faibles dans les pays sous développés. On pourrait observer un extrait du tableau statistique sur le rapport mondial pour le développement humain 2002.

    pays

    croissance annuelle du PIB en %

    1975-2000

    1990-2000

    Norvège

    1.6

    3.1

    Suède

    1.4

    1.6

    France

    1.7

    1.3

    Malaisie

    4.1

    4.4

    Maroc

    1.3

    0.6

    Congo

    -

    -3.4

    Comores

    -1.4

    -2.4

    Madagascar

    -1.7

    -0.9

    Nigeria

    -0.7

    -0.4

    Niger

    -2.1

    -1.0

    Source: PNUD, rapport mondial pour le développement humain 2002

    3-les limite du PNB par habitant et le taux de croissance :

    On porte souvent beaucoup des critiques au PNB qu'il ne donne pas une représentation très exacte de la réalité dans la mesure où il ignore certaines activités tel que :

    -Le travail domestique

    -Les auto-investissements (confection d'outils, travaux de petite infrastructure).

    -L'autoconsommation de service (garde d'enfant, des membres agés de la famille).

    -L'auto production de type artisanal (travaux d'irrigation, guérisseur) et le troc qui est d'autant plus élevé dans les pays pauvres.

    *un taux de croissance élevé ne signifie pas directement une augmentation de niveau de vie.

    Il dépend souvent aux aléas climatiques surtout dans les pays agricoles ; il suffit que la pluie tombe dans une période donnée et que la production augmente par rapport à l'année précédente.

    Une autre limite du taux de croissance vient à des problèmes des mesures car il est en fonction du PIB, or on sait déjà que le PIB ne mesure qu'une partie de la production économique.

    B) L'indicateur qualitatif

    1-les indicateurs liés aux besoins fondamentaux :

    Selon François « le développement c'est nourrir les hommes, soigner les hommes et instruire les hommes » on définit le développement comme la satisfaction des besoins fondamentaux et le sous développement comme la non couverture des coûts de l'homme : il s'agit des besoins fondamentaux; l'alimentation, la santé et l'éducation.

    1-1 :l'alimentation :

    L'état du sous développement se traduit généralement par des insuffisances alimentaires tant sur le plan quantitatif que qualitatif.

    -l'insuffisance quantitative se présente lorsque la ration alimentaire est inférieure à 2400 calories/jours. Dans ce cas on parle de « sous-alimentation ».

    en 1996, les apports journaliers des calories par habitants s'élevaient selon le PNUD à 1945 calories en Ethiopie, 2844 en Chine, 3250 en Tunisie.

    L'insuffisance qualitative traduit des carences alimentaires bien que le nombre des calories soit suffisante. Dans ce cas on parle de la « mal nutrition ».

    1-2 : la santé :

    L'état sanitaire d'un pays ne peut s'écarter de sa situation économique.

    Dans ce domaine, les indicateurs sont nombreux :

    - l'espérance de vie à la naissance.

    - Le nombre d'habitant par médecin.

    - Le nombre d'accouchement assiste par le personnel de santé.

    - Taux de mortalité infantile.

    - Taux de fécondité.

    On peut observer le tableau ci dessous.

    Pays

    Espérance de vie à la naissance (année 2000)

    Taux de mortalité infantile (pour mille naissances vivantes) année 2000

    Taux de mortalité maternelle pour mille naissances vivantes en 1985-99

    Norvège

    78.9

    4

    6

    Suède

    79.7

    3

    5

    France

    78.6

    4

    10

    Malaisie

    72.5

    8

    41

    Maroc

    67.6

    41

    230

    Congo

    51.3

    81

    -

    Comores

    59.8

    61

    -

    Madagascar

    52.6

    86

    490

    Nigeria

    52.7

    110

    -

    Niger

    45.2

    159

    590

    Source de la Banque Mondial sur le rapport mondial sur le développement humain 2002.

    D'après le tableau ci dessus, on constate que les pays sous développement surtout en Afrique subsaharienne ont un niveau de vie à la naissance très faible et présentent des taux très élevés de mortalité infantile et maternelle. Ceux ci peuvent s'expliquer par l'absence des moyens pour financer leurs dépenses liées aux services sanitaires.

    1-3 :l'éducation et la formation :

    L'éducation et la formation vont de paire avec le développement économique. Les indicateurs proposés ici se referent à l'alphabétisation, à la scolarisation...

    Le tableau ci dessous nous montre les indicateurs de certains pays développés et sous développés.

    Pays

    Taux d'alphabétisation des adultes (% de la population de plus de 15 ans) 2000

    Taux bruts de scolarisation combinés (du primaire au ) en % 1999

    Norvège

    -

    97

    Suède

    -

    101

    France

    -

    94

    Malaisie

    87.5

    66

    Maroc

    48.9

    52

    Congo

    90.7

    63

    Comores

    55.9

    35

    Madagascar

    66.5

    44

    Nigeria

    63.9

    45

    Niger

    15.9

    16

    Source : PNUD,rapport mondial pour le développement humain année 2002

    Le niveau de l'éducation au Niger est très bas, selon ce tableau ce pays nécessite beaucoup des progrès en matière d'infrastructure et de services éducatifs.

    C) les autres indicateurs :

    On peut retenir également d'autres indicateurs :Les indicateurs des disparités internes qui expliquent non seulement la répartition inégale entre les agents, mais aussi la disparité entre homme et femme et ainsi que les disparités entre ville et compagne.

    Plus ces disparités sont très importantes plus le pays est sous développé.

    Il `y a aussi les indicateurs de consommation.

    A titre d'exemple, on peut retenir les indicateurs ayant trait à la manière dont les populations s'informent (téléphone, récepteur, radios, télévision, journaux...) et ainsi que les indicateurs concernant le moyen de transport (voiture, moto...). Plus la consommation est faible, plus le sous développement apparaît.

    A coté des indicateurs déjà cités, il y a encore les indicateurs des gouvernances (liberté civile, droit publique, liberté de presse...) ; Les indicateurs permettant de caractériser les conditions dans lesquelles s'exerce l'actualité économique (inflation, croissance annuelle de l'investissement...) et l'indicateur du développement humain (IDH) qui sera traité en détail dans le deuxième chapitre.

    Chapitre II : Le Développement Humain

    L'être humain joue un rôle éminent dans le phénomène économique, politique et social. Ainsi grâce à la bonne personnalité humain qu'il y'a un esprit d'organisation, d'entreprise, de créativité et une bonne gestion et de la transparence de la finance publique. Dès lors le développement humain est considéré comme une clé d'ouverture de tout processus du développement.

    Section I : concept et indicateur du développement humain

    Il serait préjudice de parler du développement humain sans connaître son concept et ses indicateurs servant à mesurer le degré du développement humain.

    A) Concept du développement humain :

    Le concept du développement humain place au centre la personne humain et traite l'élargissement des choix accessibles aux individus dans l'optique d'une vie conforme à leurs attentes. Le développement humain donne des choix qui crée un environnement permettant à l'être humain d'exploiter pleinement leurs potentialités et de vivre d'une manière productive et créative.

    Il a pour objectif fondamental de fournir aux individus les possibilités :

    -De vivre longtemps et en bonne santé.

    -D'acquérir les connaissances qui les aident dans leurs choix.

    -D'avoir accès aux ressources nécessaires leurs assurant un niveau de vie décent.

    -Et de participer librement à la vie communautaire.

    Ces derniers sont primordiaux au développement humain. Par exemple, on peut imaginer le cas d'une personne qui n'a pas les moyens d'inscrire ses enfants à l'école, mais les envoyer au champ, il est victime d'un déficit du développement humain ; Ou bien une personne qui dépose des moyens financiers, mais ne participe pas à la vie communautaire parce qu'elle est une femme ou elle n'appartient pas à une classe supérieure. Il y a aussi un déficit du développement humain. Ce pendant le développement humain permet aux individus de vivre en accroissant leurs potentialités et leurs libertés.

    B) Indicateurs du développement humain :

    Plusieurs indicateurs sont donnés pour mesurer le développement humain dont le principal est l'IDH et les autres ne sont que des indicateurs complémentaires de l'IDH.

    1 :l'indicateur du développement humain (IDH) :

    1-1 : Définition de l'IDH :

    L'indicateur du développement humain (IDH) donné par le PNUD depuis les années 90 vise simplement à donner un moyen pour permettre des comparaisons internationales sans s'intéresser seulement à la seule richesse matérielle, l'IDH privilégie trois éléments considérés comme essentiels pour le développement humain :

    - La longévité.

    - Le savoir.

    - Le niveau de vie.

    L'IDH traduit que le développement a trait à la possibilité d'intégration des individus dans la société.

    1-2 : cal cul de l'IDH :

    On sait que l'IDH est un indicateur composite de trois variables. Chaque variable reçoit une note allant de « O » à « 1 ». La moyenne arithmétique de ces trois variables donne l'IDH qui est lui même échelonné de « 0 » à »1 ».

    A titre d'exemple, on peut prendre le cas du Sénégal pour l'année 2000.

     

    Espérance de vie

    Taux d'alphabétisation

    Taux brut de scolarisation

    PIB/hab

    En PPA

    Sénégal

    53.3

    37.3

    36

    1510

    On calcul de la manière suivante :

    1-2-1 : la longévité (A):

    La longévité est calculée à partir de l'espérance de vie d'un pays considéré. Les âges maximaux et minimaux sont respectivement 85 et 25 ans. Cela signifie que la note égale à « 1 » pour un pays dont l'espérance de vie égale à 85 ans.

    En se référant le cas du Sénégal, l'indicateur de longévité prend la valeur :

    A =

    Espérance de vie du Sénégal - espérance de vie minimale 

    Espérance de vie maximal - espérance de vie minimale 

    A =

    = 0,477

    D'ou 53,3 - 25

    85 -25

    1-2-2-le savoir (B) :

    Le savoir est calculé à partir de deux éléments qui sont le taux d'alphabétisation des adultes et le taux brut de scolarisation.

    a) indicateur d'alphabétisation (a) :

    a =

    Taux d'alphabétisation du Sénégal - taux d'alphabétisation minimum

    Taux d'alphabétisation maximum - taux d'alphabétisation minimum.

    Avec tau d'alphabétisation minimum=0

    Et taux d'alphabétisation maximum =100

    =0.373

    a=

    37.3-0

    100-0

    b) Indicateur de scolarisation (b)

    b=

    Taux de scolarisation du Sénégal -taux de scolarisation minimum

    Taux de scolarisation maximum -taux de scolarisation minimum

    Avec taux d'alphabétisation minimum =0

    Et taux d'alphabétisation maximum =100

    = 0.36

    b=

    36-0

    100-0

    Alors le niveau de savoir est calculé par la formule 2a+b

    3

    B=

    = 0.3687

    D'ou 2* 0.373 + 0.36

    3

    1-2-3- Le niveau de vie (C):

    Il est calculé à partir du revenu ajusté en suivant la formule suivante.

    C=

    Log du PIB/hab en PPA du Sénégal- Log du PIB/hab en PPA minimum

    Log du PIB /hab en PPA maximum - log du PIB/hab en PPAminimum

    Avec PIB/hab en PPA min = 100

    Et PIB/ hab en PPA max = 40000

    Alors le niveau de vie (C) au Sénégal est égal :

    = 0.4531

    C=

    Log 1510-log 100

    Log 40000- log 100

    D'ou l'indicateur du développement humain au Sénégal est la moyenne arithmétique de trois variables déjà calculées.

    IDH =

    A+B+C

    3

    =0,431

    IDH =

    0,471+0,3687+0,4531

    3

    On rappelle bien la manière dont on a procédé pour calculer l'IDH dans le cas du Sénégal, est valable pour tous les pays.

    La situation d'un pays est plus satisfaisante lorsque l'IDH est proche de « 1 » et inversement lorsque l'IDH tend vers « 0 ».

    Alors le cas du Sénégal la situation est très faible. Quand il s'agit du développement humain dans la période de l'année 2000 dans laquelle l'IDH est égale à 0.431.

    On observe l'IDH de quelques pays développés et sous développés à partir du tableau ci dessus.

    Pays

    IDH année 2000

    Norvège

    0.942

    Canada

    0940

    France

    0.128

    Malaisie

    0.782

    Maroc

    0.602

    Congo

    0.512

    Comores

    0.511

    Madagascar

    0.469

    Nigeria

    0.462

    Niger

    0.227

    Source : statistique du rapport mondial pour le développement humain 2002.

    L'analyse de ce tableau révèle que les PVD se caractérisent par un faible développement humain et surtout en Afrique subsaharienne ; on voit le cas du Niger où l'IDH égale à 0.227 par contre les pays développés possèdent un développement humain très élevés.

    1-3 : limites de l'IDH :

    Bien que l'IDH représente une avancée importante dans la définition d'un indicateur synthétique du développement ; il est soumis à plusieurs critiques.

    -Premièrement  le développement humain se définit par la mise en place d'un climat favorable et capable d'offrir aux mieux les possibilités de vivre longtemps et en bonne santé, d'accéder un meilleur éducation, de disposer un niveau de vie décent et participer librement à la vie communautaire.

    Comment se fait il que son indicateur retient les trois dimensions et marginalise le quatrième.

    -Un second reproche concerne le taux d'alphabétisation des adultes. Ces dernières ne permettent pas de rendre en lumière les progrès réalisés en matières d'éducation. Un pays augmente sensiblement le taux de scolarisation des enfants ne verrait pas évoluer sensiblement, l'indice d'alphabétisation des adultes allant des plusieurs années.

    On remarque des contradictions sur les statistiques de 2000, la Belgique a un développement humain supérieur à celui des Etats-Unis alors que les Etats- Unis sont plus développés que la Belgique.

    Malgré, les critiques apportées à l'IDH, il reste un indicateur considérable au comparaison internationale.

    2) les indicateurs complémentaires de l'IDH : ISDH ; IPF ; IPH :

    2-1 : l'indicateur sexospécifique du développement humain (ISDH)

    L'IDH est une mesure du développement humain, mais il ne tient pas compte des écarts entre hommes et femmes. Alors à partir de 1995, on assiste par la mise en place d'un indicateur sexospécifique du développement humain (ISDH) qui va corriger l'IDH des inégalités entre hommes et femmes. Plus les écarts dans ce domaine sont très importants, plus l'IDH du pays considéré est faible par rapport à son IDH. Plus l'ISDH d'un pays est plus proche de son IDH, moins les inégalités sociologiques entre hommes et femmes seront importantes. Dans les PVD, les femmes sont souvent moins rémunérées que les hommes et plus touchées par le chaumage.

    Les infanticides visent plus les filles que les garçons et les adolescents.

    Ainsi selon le chiffre du PNUD en 1995, sur 130 millions d'enfants qui n'ont pas accès à l'enseignement primaire, les 3/5 sont des filles et parmi les personnes en état de pauvreté absolus 70% sont des femmes.

    2-2 : l'indicateur de participation des femmes (IPF) :

    L'indicateur de participation des femmes (IPF) cherche à évaluer la possibilité que possèdent les femmes par rapport aux hommes, de jouer un rôle actif dans la vie social.

    L'IPF examine la place des femmes dans trois dimensions :

    - la vie économique (revenu des femmes par rapport celui des hommes).

    - la professionnelle (% des femmes dans les professions libérales et les fonctions d'encadrements).

    - La vie politique (% des femmes dans les assemblés parlementaires).

    Plus les écarts entre hommes et femmes sont plus importants dans ces domaines, plus l'IPF est faible.

    2-3 : l'indicateur de pauvreté humain (IPH) :

    A partir de 1997, le PNUD a introduit le concept de «  pauvreté humain ». Ce nouvel indicateur synthétique reprend les composants élémentaires de l'IDH ; mais il les envisage sous l'angle des manques.

    L'IPH1 mesure la pauvreté dans les pays en développement en se concentrant sur les manques constatés dans trois dimensions :

    - la longévité (dont l'absence est mesurée par la probabilité de décéder avant l'age de 40 ans).

    - Le savoir (taux d'alphabétisation des adultes).

    - Et l'accès général aux moyens économique publics et privés (% l'individus privés de l'eaux portables, % d'individus privés de services de santés et % enfants moins de 5ans souffrants d'insuffisance pondérable).

    L'IPH2 se concentre ainsi sur les manques concernant les aspects essentiels déjà envisagés dans le cadre de l'IPH1, en se rattachant en plus à une dimension supplémentaire : l'exclusion, le taux d'illettrisme dans la population de adultes, le % des personnes vivant en deçà du seuil (l'individu dont le revenu journalier est inférieur à 2 dollars) et la proportion de la population en situation de chômage de longue durée (c'est à dire depuis au moins une année).

    Section 2 : dimension politique et démocratique

    La participation des citoyens à la vie politique est une condition essentielle pour la consolidation d'un développement humain durable. D'ailleurs lorsqu'un pays marginalise une partie de sa population de participer librement à la vie politique et communautaire ; sans le savoir, il est entrain de perdre une pensée et une idéologie de progrès qui pourraient être données par les populations marginalisées et d'autre part, il risque de déclencher des guerres civiles qui répercutent souvent des effets néfastes dans la croissance économique, social et de l'instabilité politique.

    A)-Situation politique et démocratique :

    La participation à la vie politique et la liberté sont des éléments fondamentaux du développement humain.

    La démocratie et la participation politique ont atteint un niveau sans précédent dans le monde actuel.

    De très nombreux régimes autoritaires ont été remplacés par des gouvernements plus disposés à rendre compte au citoyen, ce qui constitue une réelle avancée sur le plan du développement humain. Ce pendant une démocratie réelle ne se définit pas seulement par le tenu des élections, mais également par une consolidation des institutions et des pratiques démocratiques qui impliquent une intégration des valeurs et des normes démocratiques dans tous les composants d'une société.

    En Afrique subsaharien, au cours des années 90, on a assisté la chute des dictateurs parmi lesquels, Moussa Traoré au Mali en 1991, Kamazon Banda, au Malawi en 1994. En 2005 on a assisté en Ukraine, l'arrivé au pouvoir de YANKOVITCH ; mais comme les élections ont été truquées, il y'a eu un deuxième élection qui était en favori du président actuel YOUTCHENKO dont la partie a été majoritaire.

    Certains régimes monarchiques tels que la Jordanie, le Maroc ont élargie la possibilité, de participation de la population à la vie politique.

    La démocratie a évolué dans le monde à l'heure actuelle, mais de façon très légère en Afrique subsaharien.

    Certains Etats de l'Afrique sont touchés quotidiennement par des guerres civiles ; à part le génocide Rwandaise en 94, on peut constater cela actuellement au Congo Kinshassa, ou en Serra Léon. Les guerres civiles présagent souvent l'instabilité politique. On peut ajouter aussi la monopolisation du pouvoir. Cette dernière peut être justifiée par le Togo, pour la monopolisation du pouvoir par un seul partie.

    B) la mise en place d'une liberté politique et démocratique :

    La vie politique et démocratique ne se limite pas à l'élection, mais un régime réel démocratique doit garantir les droits civils et politiques nécessaires à une participation effective.

    La consolidation de la démocratie, les droits de l'homme, de l'Etat de droit doit se faire par le renforcement des capacités des institutions garantes et particulièrement celle de la justice et soutenir la liberté d'expression et le pluralisme des médias.

    Le soutient aux droits de l'homme est essentiel pour garantir le bien être de population dans une société humaine et exempte de discrimination et ainsi encourager l'action et l'engagement des citoyens. La liberté d'expression, d'association et des réunions, telle qu'elle est définie dans le pacte international relatif aux droits civils et politiques est une condition sine qua- non de la participation politique.

    L'existence d'une presse libre et active est très importante pour la consolidation de la démocratie.

    La démocratie est accompagnée par l'appui de l'organisation et le déroulement des élections et le fonctionnement des institutions parlementaires. Ce pendant l'égalité des possibilités de participation constitue un élément essentiel de la vie politique.

    On rappelle bien l'égalité ne peut être assurée actuellement, on peut observer les grandes inégalités qui se situent entre les hommes et les femmes dans les parlements de tous les pays.

    Partie 2 : Les objectifs du millénaires et l'INDH

    Chapitre III : Les Objectifs Du Millénaires

    Les objectifs du millénaire pour le développement découlent des recommandations de la conférence des nations - unies organisée en septembre 2000 avec les participations des chefs d'Etats et de groupe de gouvernement de l'ensemble du globe afin de dresser les inégalités criantes sur le plan du développement humain dans le monde.

    Tout en respectant et en soutenant les valeurs de la libertés, de la démocratie et des droits de l'homme, la déclaration du millénaire compte des principes objectifs à atteindre d'ici 2015 pour faire avancer le développement et faire disparaître la pauvreté.

    En se referant au Maroc, les objectif sont les suivants :

    - Eliminer la pauvreté et la faim.

    - Réaliser une éducation primaire universelle.

    - Promouvoir l'égalité de sexe et l'autonomisation des femmes.

    - Réduire la mortalité infantile.

    - Améliorer la santé maternelle.

    - Combattre le VIH/SIDA et les autres maladies.

    - Assurer un environnement viable.

    - Créer un partenariat Mondial pour le développement.

    Ces objectif seront traités dans deux section qui sont : les objectifs intrinsèques à l'homme et les objectif liés à l'environnement socio-économique de l'homme.

    Et dans chaque objectif, on essayera de montrer sa situation et les progrès acquis , les difficultés rencontrées dans chaque objectif et l'environnement général conditionnant les efforts à déployer.

    Section 1 : les objectif intrinsèques à l'homme

    Ces objectifs ont une influence capitale sur le besoin quotidien de l'homme et que par défaut de leurs réalisations, ils génèrent des pertes physiques et de la dégradation de la capacité humaine.

    A) Eliminer l'Extrême pauvreté et la faim.

    1 : situation et progrès réalisés

    La politique d'Ajustement structurelle mise en oeuvre au Maroc au cours des années 1980, à la suite de la détérioration des équilibres macro-économiques a provoqué des effets négatifs sur les secteurs sociaux et surtout sur les conditions de vie de couche sociales pauvres.

    Ainsi une autre stratégie de développement est adoptée en 1993 dans le but de réduire la pauvreté.

    La stratégie a été fondée sur trois axes principaux :

    - l'élargissement de l'accès des population défavorisées aux infrastructures des bases (eau potable, santé de base, scolarisation).

    - l'accroissement des activités génératrices d'emplois et des revenus de la population ciblée.

    - Et le renforcement des programmes d'assistance sociale.

    Le lancement de ces programmes dans les provinces a vraiment permis des progrès notables dans le milieu rural qui était très en retard par rapport au milieu urbain.

    L'incidence de la pauvreté en terme monétaire indique les résultats suivants :

    L'incidence de la pauvreté absolue s'est situé entre 1998-1999 à un niveau de 9.9%, inférieur à celui de 1984-1985 (12.5%) mais la pauvreté alimentaire qui est une composante de la pauvreté absolue est maîtrisée.

    Grâce au développement de la mise en valeur agricole et à l'investissement hydro agricole entrepris de façon très intense, le Maroc se trouve actuellement du quasi -satisfaction alimentaire.

    La pauvreté relative a presque la même évolution que la pauvreté absolue. Le taux national s'est établit à 19% en 1998-1999 contre 13.1% en 1990-1991.

    La proportion de la population dont le revenu est inférieur à un dollar par jour est restée presque stable (0.8% en 1990-1991) et 0.7% en 1998-1999).

    Les inégalités en terme de revenu entre milieu urbain et rural restent également importantes et la couverture de l'assurance maladie est très basse. Les bénéficiaires de l'assurance maladie résident presque en milieu urbain.

    2) Difficultés rencontrées :

    Les difficultés rencontrées dans la lutte contre la pauvreté sont les plus souvent liées à la faible coordination des programmes mis en oeuvre, à l'insuffisance des ressources financières et aux structures économiques et sociales peu favorables à l'intégration de l'ensemble de couche de la population.

    Compte tenu des actions entrepris dans le passé et des orientations du plan de développement économique et sociale 2004-2005, les clés de la politique contre la pauvreté sont :

    - une progression soutenu de développement humain et une croissance économique et sociale plus élevé orientée vers les zones et les populations les plus défavorisées.

    - La politique de la réduction des inégalités sociales et spatiales.

    - L'amélioration de la condition féminine pour renforcer le rôle essentiel de la femme dans certains domaines.

    - L'amélioration des actions de coordination dans la lutte contre la pauvreté.

    - Une programmation plus efficiente des ressources surtout financières pour la mise en oeuvre des actions retenues.

    3- Appui de l'environnement pour la lutte contre la pauvreté :

    La lutte contre la pauvreté et la réduction des inégalités sociales et spatiales constituent des axes stratégiques de la politique du pays jusqu'en 2010.

    Il s'agit d'un programme lié à l'infrastructure socio-économique, au développement humain durable et à la lutte contre la pauvreté en milieu rurale et péri - urbain.

    D'autres projets sont lancés :

    - la couverture médicale de base.

    - Le régime d'assistance médicale au profit des personnes économiquement faibles qui ne bénéficient pas de l'assurance maladie obligatoire.

    - La mise en place de la charte nationale de l'éducation et de la formation.

    - La création d'un agence pour le développement social qui a pour objectif de soutenir au développement communautaire et de contribuer à la lutte contre la pauvreté.

    B) Assurer une éducation de base :

    L'éducation de base a pour objectif d'assurer une éducation primaire pour tout et l'indicateur est le taux de scolarisation dans l'enseignement primaire.

    1 : Situation et progrès réalisé :

    Le Maroc a déployé des efforts très importants dans le domaine de l'enseignement et à tout le niveau scolaire.

    *Dans l'enseignement primaire, l'effectif des élèves scolarisés a atteint près de 3.9 millions en 2002-2003.

    La scolarisation des filles est nettement inférieure à celle des garçons, mais elle progresse plus rapidement.

    En milieu rural, la scolarisation est moins avancée qu'en milieu urbain, ce pendant une forte mobilisation des moyens et des campagnes d'information apportées dans le cadre de la promotion de la scolarisation et soutenus par l'ensemble des partenaires, a contribué à la réalisation des objectifs attendus dans les zones rurales.

    En effet le taux net de scolarisation en milieu rurale est passé de 55.4% en 1997-1996 à 87% en 2001-2003.

    Par ailleurs, l'action en matière d'appui sociale à la scolarisation, se caractérise par la mise en place des cantines scolaires, des fournitures scolaires et l'octroi des bourses d'internat.

    *Au niveau de l'enseignement collégiale public, l'effectif s'est accru en 2002-2003 d'environ 1.9% (atteignant plus d'un million d'élèves contre 4.8% en 2001-2002 et 1.2% en 1998-1999).

    En milieu rurale, l'augmentation est élevée mais, l'effectif reste toujours faible conte tenu de l'importance de la population rurale.

    *Le secteur privé a contribué au niveau de la scolarisation avec un taux 4.6% de l'ensemble des élèves dans l'enseignement primaires et collégial en 2002 - 2003.

    Cet effectif est très important dans l'enseignement primaire. Près de 216 milles élèves avec une augmentation de 10% par ans contre 22 milles élèves au collèges, soit une augmentation de 19% par ans.

    Le développement de l'éducation non formelle, c'est une action qui permet d'insérer la plus part des élèves ayant quitté l'école et les non scolarisés et surtout la réalisation de la généralisation de la scolarisation.

    *Education intégrée des enfant handicapes, c'est une éducation qui a une grande importance humaine et qui vise à permettre aux enfants handicapés de poursuivre leurs études dans des classes ordinaires en fonction des programmes officiels en vigueur.

    Il y a des classes intégratives qui ont été crées pour préparer ces enfants à une intégration partielle, puis totale avec leurs camarades dans leurs cursus scolaire.

    Dans le but de concrétiser le droit de l'éducation et de l'enseignement de tous les enfants à besoins spéciaux , conformément aux instrument nationaux et internationaux, les règles de l'égalité de chance et le concept de l'école intégrative développé par l'UNESCO, le Maroc a mis un plan d'action traduisant les orientations futures dans le domaine de l'intégration scolaire en milieu ordinaire en faveur des enfants à besoins spéciaux ayant un handicape léger au moyen et aussi une élargissement des structures d'accueil pour englober l'enseignement fondamental. Les enfants porteurs d'un handicape profonde sont orientés dans des centres spécialisés.

    2-Difficultés rencontrés :

    Les principes difficultés rencontrées au niveau de l'éducation de base sont à caractères endogènes et exogènes.

    Les premières sont liées à une faiblesse relation jusqu `à la fin de l'enseignement fondamental, à la qualité de l'enseignement et à la faible couverture des campagnes en collège et internat.

    Les secondes sont liées à la participation très modeste du secteur privé à l'effort des scolarisations et à l'environnement défavorable pour le développement de l'enseignement en milieu rural.

    Les moyens économiques de certaines familles ne leurs permettent pas de faire face aux dépenses des scolarisations de leurs enfants.

    3- appui sur l'environnement pour la promotion de l'éducation :

    L'année scolaire 1999-2000 se caractérise par la promotion de la mise en place de la charte nationale de l'éducation et de la formation. Celle ci est fondée par une approche basée sur la flexibilité et la complémentarité de toute structure du système éducatif.

    De ce faite la charte s'attache à fixer les objectifs à atteindre des horizons déterminés pour chaque structure du système éducatif.

    Ainsi, au niveau de l `enseignement fondamentale, les objectifs fixés cherchent à généraliser l'enseignement et à le rendre objectif.

    Cela à consister à :

    -Généralisation le préscolaire en 2004.

    Pour les inscrits en première année du primaire, il s'agit d'assurer leur écoulement.

    L'analphabétisme constitue un handicape majeur dans le tissu économique et social, ce pendant la charte à fixé les objectifs suivants :

    - Réduction totale du taux global de l'analphabétisme à moins de 20% en 2010.

    - Eradication total de l'analphabétisme en 2015.

    - Concernant les enfants non scolarisées ou déscolarisés, la charte vise à leur offrir une deuxième chance d'insertion dans les cycles d'éducation à travers la mise en place de passerelles appropriées :

    - Au niveau de l'enseignement secondaire, la charte considère comme principaux objectifs :

    - l'accroissement des capacités du sous système à absorber d'avantage d'élèves.

    - L'amélioration de la qualité de cet enseignement.

    - Et le renforcement de la formation continue de la personne enseignante.

    C) santé de l'enfant :

    La santé de l'enfant a pour objectif principal de réduire d'ici 2015 le taux de mortalité des enfants moins de 5ans.

    1 : analyse de la situation :

    La santé de l'enfant s'est améliorée sensiblement. La mortalité des enfants a diminué de façon appréciable au cour de ces dernières années et cette évolution est due par une bonne contrôle et une élimination des nombreuses maladies cibles de la vaccination, notamment, la diphtérie, le tétanos, la rougeole ...

    La mortalité néonatale qui dépend souvent aux conditions de vie de la santé maternelle, du déroulement de la grossesse et l'accouchement qui sont aussi un problème reconnu au Maroc, a peu diminué.

    Selon les études, les principales causes de la mortalités infantile sont représentée par :

    - les maladies infectieuses et transmissibles (infection respiratoires aiguës, maladies diarrhéiques, méningite).

    - Les causes périnatales et les malformation congénitales, la mal nutrition, les maladies parasitaires et les maladies à transmission hydrique contribuent également à la mortalités infantile.

    Mais la situation de la malnutrition a connu une amélioration considérable grâce au programme de lutte contre la mal nutrition.

    2 : Difficulté rencontrée dans le domaine de la santé de l'enfant :

    Malgré les efforts fournis par le Maroc dans le domaine de la santé de l'enfant, il en demeure pas moins des difficultés qui se présentent, on peut les classer de la façon suivante :

    -Mauvaise condition d'hygiène et assainissement.

    -Faible du niveau socio-économique pour certaines couches de la population.

    -analphabétisme.

    - Difficultés d'accès aux services de santé dans certaines régions.

    - Insuffisance des ressources humaines médicales au niveau de certaines régions.

    - Intégration inachevée des services de santé.

    - Insuffisance des allocations budgétaires.

    3 : Appui de l'environnement sanitaire de l'enfant :

    Dans le but d'améliorer la santé de l'enfant et de diminuer les taux de mortalité infantile, une série des mesures a été entreprise :

    - Amélioration de l'offre de soin.

    - Extension de la couverture sanitaire.

    - Disponibilité des médicaments essentiels et vaccin.

    - Adoption d'une nouvelle approche pour l'intégration des soins offerts, à la mère et l'enfant.

    - Amélioration de conception des professionnels de santé.

    - Décentralisation des soins.

    - Assurance maladies et assistance aux populations économiquement faibles.

    - Et encouragement du partenariat et implication du secteur privé et des communautaires.

    D) Amélioration de la santé maternelle.

    1 : analyse de la situation :

    La mortalité maternelle et périnatale au Maroc a connu une forte baisse au cours de ces dernières années. Le taux de la mortalité maternelle à l'échelle national est de 228 pour 100000 naissances vivantes en 1997. Ce taux est inférieur à celui du milieu rural.

    Dans les zones rurales, le nombre d'accouchement surveillé est toujours faible. Ce qui fait que la lenteur qui réside dans le milieu rurale, peut rendre difficile d'atteindre les objectifs du millénaire d'ici 2015.

    2) les difficultés rencontrés :

    Beaucoup des difficultés sont rencontrées dans la réduction de la mortalité maternelle. Elle sont représentées comme suit :

    - l'insuffisance du budget attribué dans les programmes « maternité sans risque ».

    - Faible qualité de prise en charge .

    - Pratique traditionnelle et faible participation communautaire.

    - Faible implication mineure des ONG et du secteur privé dans l'offre de service de santé.

    Dans une optique de réduire le taux de la mortalité maternelle d'ici 2015, l'effort du budget doit être augmenté vers les populations qui ont beaucoup des besoins et on doit porter les actions dans le domaine de l'infrastructure, la dotation des médicaments essentiels qui procurent des soins de santé de la mère et le développement des moyens de transport , le renforcement du personnel en nombre et en qualité (chirurgien , obstétricien , sage femmes , inférieur anesthésistes ...) l'information et l'éducation des femmes concernant les risques et les complications liés à la grossesse et à l'accouchement, et l'implication des partenaires potentiels non gouvernementaux (société, ONG).

    3 : Appui de l'environnement sanitaire de la mère :

    L'environnement de la santé maternelle devient plus favorable par la collaboration des organisations internationales pour améliorer la santé de la mère et réduire au mieux le taux de la mortalité maternelle et périnatale.

    E) la lutte contre le VIH / Sida :

    1 : Analyse de la situation :

    Le Sida a été déclarée premièrement au Maroc en 1986 jusqu'au 31 décembre 2002. Une effectif de 1113 cas cumulatifs a été déclaré dont 63.8% des sexes masculins.

    Le mode prédominant de la transmission est le mode sexuel dont la majorité s'effectue par voie hétérosexuelle.

    La tranche d'âge la plus touchée est celle des adultes jeunes dont l'âge est entre 15 et 35 ans.

    Il y'a eu une diminution du ratios sexe au cours de ces dernieres années, elle est passée de 5.2% pendant la période 86-90, à 1.2% en 2001.

    Les plus souvent la majorité des cas se présente en milieu urbain. La surveillance sentinelle de l'infection à VIH, montre que le Maroc reste actuellement un pays à faible prévalence, où le niveau d'épidémie est peu actif dont 1% chez les femmes enceintes et 0.09% chez les patients porteurs d'infection sexuellement transmissible (IST) qui sont la population à plus haut risque pour l'infection à VIH.

    En 2002, le taux de femme enceinte a été diminué à 0.12% et 0.02% pour les donneurs de sang.

    La forte incidence de l'infection sexuellement transmissible (ISI) conjugué à la précarité des conditions de vies de certaines couches de la population, fait craindre une évolution future accélérée de l'infection VIH/Sida.

    Ce pendant de 1993 -2002, le nombre de cas des (ISI) est passé de 101,065 à 349,427.

    Il est pensé souvent que ce chiffre est en dessus de la réalité en raison de l'automédication et de sous- notification des cas par le médecin du secteur.

    2 : Les difficultés rencontrées pour la lutte contre le VIH/ Sida :

    Quelques soient les effort déployés, des obstacles se présentent dans les aspects sociaux, culturels et l'accès aux groupes les plus vulnérables. Les problèmes résident encore dans les ressources humaines et financières très réduites.

    Il y a trois obstacles qui sont nécessaires à dépasser pour éradiquer la propagation du VIH/ Sida au Maroc.

    -Réduire la vulnérabilité de l'infection des personnes non infectées et ainsi que les personnes vivant avec le VIH/ Sida.

    -Coordination de la qualité des activités essentielles identifiées au cours du processus de planification stratégique et renforcer la couverte des groupes les plus vulnérables à l'infection.

    -Décentraliser les activités de la lutte en prenant en considération les spécificités régionales et provinciales.

    3 : Appui de l'environnement :

    L'existence d'un plan stratégique National (PSN) de lutte contre le VIH / Sida pour la période 2002-2004 dont l'objectif fondamental est la prévention et la réduction de l'impact du VIH/ Sida, permet aux ONG et au gouvernement d'orienter les efforts dans les domaines de la prévention et des programmes de la communication sociale, dans le cas de la décentralisation des activités de lutte.

    Cet objectif permet aussi de renforcer la mise en oeuvre des plans stratégiques et de couvrir certains groupes de la population les plus vulnérable à l'infection

    Le Maroc a pu mobiliser des fonds pour la lutte contre le VIH/ Sida .En plus de cela il est parmi les pays membres de l'initiative « accès » avec l'ONU SIDA pour l'accès au soin des patients, et il a bénéficié un Fond mondial pour lutté contre le Sida, la tuberculose et le paludisme.

    Section 2 : les objectifs liés à l'environnement  socioéconomique de l'homme :

    Ces objectifs donnent une très grande importance aux liens et les relations sociales existant entre les individus et l'environnement sur lequel les individus se trouvent.

    A) la promotion de la femme et les relations de genres :

    1 : Analyse de la situation et progrès réalisés dans ce domaine :

    La femme marocaine a connu des progrès très appréciables dans la vie communautaire. Ce progrès est du par sa volonté politique favorable, manifestée par les pouvoirs publics marocains envers l'amélioration de la situation des femmes dans tous les domaines.

    En effet, en février 2002, sur le plan législatif, le gouvernement marocain a réservé aux femmes une liste de 30 sièges au cours des élections de septembre 2002.

    Dans le domaines juridique, beaucoup des changements sont remarqués dans les textes législatifs et réglementaires en ce qui concerne la condition de la femme, notamment le code civil , le code de commerce , le code de procédure civil et la création d'un commission en vu de réviser la Moudawana.

    Le Maroc a mis dans son système juridique les différentes conventions, recommandations et résolutions adoptées par les nations-unis concernant les droits de la femme. Il a ratifié la convention relative à l'élimination de toutes les formes de discriminations à l'égard des femmes.

    Beaucoup d'efforts sont fournis aussi pour améliorer l'éducation de la femme. On peut les remarque à ce niveau par :

    - la dynamique enclenchées par la société civile dans le cadre du partenariat en vue de contribuer et à promouvoir l'éducation des femmes.

    - l'intervention des nombreux organismes et agences des coopérations multilatérales et bilatérales au Maroc se caractérisant par le soutien aux projets des scolarisations des filles en milieu rural.

    Par ailleurs dans le marché de travail, les femmes constituent le tiers de la main d'oeuvre urbaine et travaillent souvent dans le secteur informel et dans les secteurs industriels tournés vers l'exportation. En raison des occasions d'emplois très limités, leurs situations en matière d'emploie demeurent précaires.

    Au niveau de la fonction publique les femmes ont les mêmes droits que les hommes. En 2001 les femmes représentaient 34% environ des effectifs des fonctionnaires de l'Etat.

    Des très grandes confiances se basent sur l'augmentation de cette part de pourcentage dans les années avenir.

    La violence à l'encontre des femmes fait l'objet de plusieurs initiatives des sensibilisations et d'actions aussi bien de la part du gouvernement que des ONG.

    2 : Difficultés rencontrées pour la promotion de la femme :

    Malgré les efforts déployés en ce qui concerne la promotion de la femme, il existe des difficultés dans ce domaine.

    Dans le domaine de l'éducation, il y'a une faiblesse incitation, de coordination de suivi et d'éducation. Cela retarde l'importance des effets déployés et affaiblit l'impact des interventions en faveur de la femme. Il y'a aussi la faiblesse de programmes des proximités pour les femmes, impliquant une large participation les bénéficiaires potentiels est des acteurs locaux.

    L'analphabétisme touche la majorité des femmes que les hommes. Dans le parlement la population des femmes est très faible. Cette dernière est un problème qui se présente dans presque tous les pays.

    3 : Appui de l'environnement pour la promotion des femmes :

    Le contexte national est marqué par la volonté de renforcer la démocratie, l'Etat de droit et de promouvoir une culture de droit de l'homme dont celle de la femme apparaît essentiel. Sur le plan du développement économique et social 2000-2004, la promotion de la femme est considérée prioritaire.

    Les programmes donnés visent à offrir les femmes marocaines de plus larges opportunités pour assurer leur pleine participation aux efforts de développement.

    Au niveau institutionnel, on constate la création du secrétariat d'Etat chargé de la protection sociale, de la famille et de l'enfance (1998) remplacé par le ministre chargé de la condition de la femme, la protection de la famille et de l'enfance et l'intégration des Handicapes (2000), puis dans l'actuel gouvernement (novembre 2002) par le secrétariat d'Etat chargé de la famille de la solidarité et de l'Action sociale.

    Dans le domaine politique et administratif, les femmes ont fait leur apparition au niveau de la hiérarchie entant que secrétaire d'Etat, ministre ou ambassadrice et en tant que députées et conseillers dans les deux chambres du parlement. Cette promotion montre une image très importante de la femme dans la société marocaine.

    B) le développement durable et la protection des ressources environnementales :

    1 : Analyse de la situation :

    Tout d'abord, le développement durable peut être défini comme une politique de développement qui permet de répondre au besoin du présent sans compromettre, la capacité et les opportunités de la génération future.

    Le Maroc se charge d'une politique de l'environnement qui est basé sur le concept du développement durable, conçu comme un facteur de la promotion économique et sociale du pays. Pour bien observer et mesurer la qualité de l'environnement, le Maroc se dote d'un ensemble d'outil capable d'appréhender la politique mise en oeuvre.

    Le Maroc contribue aux activités relatives aux aspects scientifiques, techniques et législatifs des changements climatiques et globaux.

    Comme tous les pays, le Maroc a subit des répercussions d'ordre planétaire de ces changements.

    Alors pour que la qualité de l'environnement soit efficace, le pays doit contribuer avec effort à la réduction des causes de ces changements. La dégradation de l `environnement causée souvent par l'homme menace la capacité du pays à poursuivre sa croissance économique et à provoquer des énormes coûts économique et humains en terme d'impact sanitaire qui en résulte.

    Les problèmes majeurs liés à l'environnement sont :

    *la protection des ressources en eau :

    Le besoin en eau est très important pour sauvegarder la vie de l'homme dans tous les aspects.

    Selon les estimations, le Maroc pourrait connaître des problèmes de pénurie d'eau s'il n'y a pas eu la performance des méthodes d'exploitations et des gestions. Ces problèmes sont aggravés par les gaspillages, notamment par :

    - les pertes dues à l'état du réseau de distribution, insuffisamment entretenu.

    - la dégradation de la qualité de l'eau par la pollution.

    - les sécheresses fréquentes.

    - Et la faible recyclage des eau usées.

    *la protection et la préservation des sols et du littoral :

    La dégradation du sol résulte principalement de la désertification et l'érosion qui est causé par la déforestation, la surexploitation des zones des parcours et de défrichement incontrôlés.

    Le bois du feu provenant de la foret comme une source d'énergie participe à la destruction de la foret et la biodiversité.

    Le développement des ressources énergétiques renouvelables constitue une action porteuse pour promouvoir la zone rurale.

    La dégradation touche également les zones littorales en raison de la pollution due à l'urbanisation excessive et non organisée et aux rejets des déchets industriels et domestiques sans avoir aucun traitement préalable.

    *la réduction des déchets et l'amélioration de leur gestion :

    L'amélioration des périmètres urbaines et l'augmentation de la population nécessitent des efforts très importants pour pouvoir réaliser les besoins d'assainissement et de réduction des déchets.

    En matière d'assainissement, il y a une grande inégalité entre milieu rurale et milieu urbain. Un grand nombre de ménage de la zone rurale jettent leurs eaux usées dans leurs milieux naturels et cela entraîne des effets nuisibles sur la santé de la population et l'environnement qui l'entoure. Les déchets solides des villes jetés dans les endroits mal aménagés affectent davantage le milieu rural que le milieu urbain.

    *la réduction de la pollution atmosphérique :

    En général, la pollution atmosphérique demeure relativement limitée au Maroc. La pollution crée des problèmes préoccupants dans les principales agglomérations urbaines. L'émission des gaz est souvent émanant des véhicules des transports et des activités industriels. Pour atténuer le problème qui se pose dans l'environnement, le pouvoir public du Maroc a pris des initiatives importantes sur :

    - la mise en place d'une stratégie Nationale pour la protection de l'environnement.

    - La recherche d'un cadre législatif favorable à la maîtrise de la dégradation des ressources naturelles.

    - La mise en place des programmes pilotes pour promouvoir les concepts novateurs de développement durable.

    - Elaboration d'un programme d'action nationale pour l'environnement (PNE) visant à sensibiliser les acteurs concernés.

    - L'adoption d'un programme sectoriel pour la préservation des ressources naturelles.

    *Résorption de l'habitant insalubre :

    Soucieux des problèmes qui résident dans les conditions des vies de la population et sur l'environnement d'une part et en vu d'améliorer le bien être de la population d'autre part, le Maroc a pris un grand intérêt de prendre des dispositions contre l'habitat insalubre. Celles-ci se basent sur plusieurs points :

    - Donner la priorité à l'habitat social et développer le peri-urbain.

    - Renforcer les programmes de lutte contre l'habitat insalubre en faisant participer les collectivités locales et les associations des quartiers.

    - Redynamiser les établissements publics en précisant leur champs d'action en vu d'assurer leurs complémentarités et leurs actions d'une part et les actions prometteuses immobiliers privés.

    - Cette stratégie a été concrétisée par un programme national de résorption de l'habitat insalubre qui porte 63.000 ménages dont la période de réalisation s'étale sur 2002-2010.

    2- difficultés rencontrées dans le domaine de l'environnement :

    L'insuffisance des mécanismes de coordination, la vision et la gestion sectorielle, les faibles mesures d'incitations et d'éducation sont des facteurs qui compliquent d'avantage la gestion de l'environnement.

    Le déficit écologique, qui se traduit souvent par des répercussions économiques et sociales, risque de compromettre à brèves échéance les objectifs du développement du pays.

    3- Appui de l'environnement :

    En respectant la volonté internationale pour la préservation de l'environnement, le Maroc a décidé d'oeuvrer une meilleure gestion de l'environnement. Le Maroc a ratifié de façon bilatérale et multilatérale, les principaux accords internationaux.

    Le Maroc a considéré la question de l'environnement comme une préoccupation centrale pour leur développement socioéconomique et l'amélioration du bien être de la population.

    Les stratégies mises en oeuvres pour la préservation de l'environnement sont :

    - la protection de l'environnement et la réalisation du développement durable.

    - L'amélioration et la qualité de vie des citoyens.

    - La conservation et l'amélioration de la productivité du capital naturel.

    - La réduction du coût de dégradation de l'environnement.

    - Et l'amélioration et le renforcement de la coordination de l'action environnementale.

    Chapitre IV : L'initiative Nationale Pour Le Développement Humain (INDH) :

    Section 1 : Concept et vision globale de l'INDH 

    « L'Initiative Nationale pour le développement humain n'est ni un projet ponctuel, ni un programme conjoncturel. C'est un chantier de régne »1(*).

    L'INDH est fondée sur quatre grands concepts, à savoir :

    *le développement humain durable : le développement doit être orienté sur la création de ses capacités, le renforcement du capital humain et social et l'élargissement des libertés ; les hommes et les femmes doivent être placés au coeur des politiques de développement économique parce qu'ils en constituent le moteur indispensable et la finalité ultime.

    *l'inclusion et la cohésion sociale, celles-ci cherchent à mettre l'insertion de toutes les couches sociales et le renforcement du bien social.

    *le développement local intégré : planification qui est basée sur un diagnostic sociale territoriale, intégration des projets et des activités, participation et approvisionnement par les communautés.

    *la prévention de la pauvreté et de l'exclusion sociale :

    Dans le but répondre les programmes prioritaires, l'INDH s'aspire sur 3 axes d'interventions :

    -s'attaquer au déficit social dont partissent les quartiers urbains et les communes rurales les plus démunies.

    -promouvoir les activités génératrices des revenus stables et d'emplois.

    -venir en aide au personne en grande vulnérabilité a besoin spécifique.

    La mise en application de cette initiative est liée à la nécessité d'une démarche d'identification des programmes prioritaires du développement humain, notamment : la lutte contre la pauvreté, l'exclusion sociale et la lutte contre la précarité.

    Section 2 : les programmes prioritaires 

    A- la lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale :

    1: Cible et objectif :

    La pauvreté est parmi les facteurs de l'exclusion sociale, mais l'exclusion ne signifie pas la pauvreté.

    Les pauvres n'ont pas accès à des biens et des services en raison de l'absence de ressources, de l'analphabétisme, de l'inexistence des biens et services de leurs environnements. Alors le programme de lutte contre pauvreté s'inscrit dans le cadre d'une stratégie de développement humain où les composantes socio-éducatives et l'amélioration des revenus occupent une place de choix. La mise en oeuvre de ce programme vise à améliorer le développement socioéconomique en zone rurale et assurer les conditions de vie digne et décente pour les populations. Ce programme a ciblé 360 communes rurales plus pauvres dont la population moyenne d'une commune est d'environ 10300 habitant.

    L'objectif est d'améliorer dans ces communes, l'indice du développement humain dont principalement la réduction du taux de pauvreté notamment à travers :

    - l'amélioration du taux de scolarisation des filles âgées de 6 à 12 ans et la réduction du taux d'analphabétisme.

    - L'amélioration de soin de santé de base.

    - L'amélioration de l'accès aux infrastructures de base.

    - Et la promotion et le renforcement de la gouvernance locale.

    Les exclus souffrent d'une participation inégale à la vie sociale ou l'incapacité à s'intégrer dans le marché et dans la société. Il a toujours des liens très faibles avec le marché de travail, santé précaire et donc tendance à la rupture du bien sociale.

    L'exclusion sociale est un phénomène qui réside quotidiennement dans le milieu urbain et peri-urbain.

    Le programme contre l'exclusion sociale vise 250 quartier urbain les plus défavorisés dont la population moyenne d'un quartier est environ 1000 ménage et 6000 habitant.

    Il a comme objectif principal d'assurer l'insertion de la cohésion sociale et d'amélioration de condition et de qualité de vies de la population.

    2-Les actions menées dans la lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale :

    En parallèle à la mise en convergence des programmes de développement sectoriel, des programmes du développement rurale, ville sans bidon ville, l'INDH vise les actions suivantes :

    - dynamisation du tissu économique locale par des activités génératrices des revenus.

    - Soutien à l'accès aux équipements sociaux sanitaires et éducatifs des bass.

    - Soutien à l'action et l'animation sociale

    - Renforcement de la gouvernance locale.

    2-1 : les actions pour la lutte contre la pauvreté :

    Ces actions sont menées sur les mesures suivantes :

    - activité génératrice du revenu :

    - Soutien à des coopératifs locaux des produits agricoles, d'élevages, d'artisanat, unité de transformation.

    - Encouragement de projet locaux : produits aromatiques, agriculture, tourisme rurale, service.

    - Et encouragement du micro crédit rural.

    - Soutien à l'accès aux équipements et services sociaux de base :

    - Soutien aux actions et micro projet d'accès aux services de base : accès à l'eau à l'électricité.

    - Soutien aux actions communaux d'accès au soins de santé de base : santé de la femme, santé de l'enfant.

    - Soutien à l'éducation et lutte contre l'abandon sociale : transport scolaire, alphabétisation, formation.

    - Animation sociale, culture et sportive :

    - Soutien à la pratique du sport ; formation d'équipe, soutien à l'équipement.

    - Soutien à des manifestation artistique et culturelle : lecture, musique, théâtre..

    - Soutien à la mise en place des bibliothèque : maison de jeunes, éducation critique et promotion de la femme et de l'enfant.

    - Renforcement de la gouvernance et des capacités locales du tissu associatif.

    - Rencontre d'information et de sensibilisation pour les jeunes, le tissu associatif.

    - Renforcement des capacités des acteurs locaux surtout aux associations locales actives dans le développement humain.

    2-2- actions menés pour la lutte contre l'exclusion sociale :

    Ces actions menées dans ce domaine visent les axes suivants :

    - soutien aux activités génératrices des revenus :

    - Organisations des jeunes en coopérative de proximité (achat et vente des biens et services).

    - Encourager l `accès au métiers (mécanique, plombier, menuisier, artisanales locales, couture, broderie).

    - Soutien à la mise en place d'antennes locales des micros crédits

    - Aider l'insertion des jeunes locales dans les grandes surfaces commerciale, les espaces des ventes tels que les souks.

    - Création de locaux décents pour les marchands ambulants.

    - Soutien à l'accès aux équipements et services sociaux de base :

    - Soutien pour l'aménagement, l'équipement et animation :

    Maison de jeunes, petite bibliothèque : centre de formation qualifiant et transport scolaire en commun.

    - Amélioration de l'accès aux soins de santé.

    - Renforcement du près scolaires et amélioration du bien être de la population par l'accès aux infrastructure de base.

    - Soutien à l'animation sociale, culturel et sportive :

    - Soutien à la pratique du sport : aménagement des terrains de quartiers, formation d'équipes, soutien à l'équipement.

    - Soutien à la manifestation artistique et culturel : lecture, musique, théâtre, danse, peinture.

    Education civique, maison des jeunes bibliothèques, promotion de la femme et l'enfant...

    Action de solidarité : fourniture scolaire, caravanes médical et sociale.

    Renforcement de la gouvernance des capacités locales :

    Rencontre d'informations et de sensibilisations pour les jeunes, le tissu associatif.

    Formation des responsables.

    Formation des associations, des équipes et des agents de développement sociale.

    Soutien aux associations locales actives dans le développement humain.

    B) la lutte contre la précarité :

    1 : analyse théorique de la précarité :

    La précarité est le phénomène social la plus visible au Maroc qui illustre la pauvreté. La typologie des personnes souffrant dans la précarité est très variée. En novembre 2004, il y'avait un effectif de 71000 personnes qui représentent 2% de la population ayant subi les problèmes de la précarité sociale :

    - problèmes liés à l'enfance : les enfants vivant en de hors de la structure parentale, les enfants non scolarisés, les enfants des rues.

    - Problèmes liés au logis : les vagabonds, les mendiants, les aliénés sans abris.

    - Problèmes liés a la santé : les personne handicapées, les vieillards démunis.

    - Problèmes liés à la délinquance : les enfants jeunes délinquants et les exdetenus sans ressources.

    La précarité est un phénomène d'ordre général qui touche toutes les différentes catégories de la population. Elle nécessite énormément des efforts importants de l'Etat, des élus et du tissu associatif pour la mise en oeuvre d'un programme capable d'améliorer les conditions de vie dans la société et une problématique spécifique à chaque catégorie des personnes vivant dans la précarité et nécessite également une réponse adoptée à la particularité de leurs besoins.

    L'objectif de la lutte contre la précarité est de garantir aux individus les plus démunis, les plus vulnérables, les conditions essentielles de la dignité humaine et de fournir au mieux un accompagnement visant leurs insertions ou leurs réinsertions sociales et économiques.

    Pour cela une sélection a été faite sur les populations précaires et celles pour lesquelles le traitement est prioritaire représentent environs 46000personnes, soit en extrapolant 20000 personnes sur l'ensemble du royaume. Elles sont reparties de la manière suivante :

    1- jeunes sans abris, les enfants des rues.

    2- Les enfants abandonnées.

    3- Les femmes en situations précaires.

    4- Les mendiants et les vagabonds.

    5- Les ex détenus sans ressources.

    6- Les aliénés sans abris.

    7- Les personnes handicapes sans ressources.

    8- Les personnes âgés démunies.

    2 : Actions menés pour la lutte contre la précarité 

    En vu de résoudre les problèmes liés à la précarité, les actions consistent prioritairement à la mise à niveau des centres sociaux existant et l'extension des capacités et à la création de centres nouveau à l'échelle régionale.

    En effet 5 centres sociaux d'accueil ont été identifiés. On trouve dans ces centres, des médecins, psychiatres, psychologues, des cadres sociaux et des responsables associatifs qui sont nécessaires pour le programme d'échange avec les personnes en difficultés. Ces centres sociaux sont classés de cette manière.

    3 centres polyvalents :

    1- les personnes handicapées et les personnes âgées sans ressources.

    La proximité de cette population dans ces espaces réservés ne semble pas de risque particulier. L'avantage trouvé ici est la mutualisation de l'encadrement médicale largement sollicité pour les 2 catégories.

    2- les enfants abandonnés et les femmes en situation précaires.

    Une proportion non négligeable de femmes en situation de grande difficulté est accompagnée de nourrisson. En regroupant les deux catégories, les moyens et les prestations des soutiens aux femmes en difficultés et aux enfants en bas âge seraient mutualisés.

    Par ailleurs ces femmes en situation de précarité pourraient trouver dans le centre même, une occasion d'insertion professionnelle dans les métiers liés aux nourrissons des jeunes enfants.

    3- les mendiants, vagabonds et ex-détenus sans ressources.

    Ces trois catégories précédent d'une problématique similaire : l'absence des logis et la faiblesse économique. La démarche d'accompagnement pour ces trois catégories est donc similaire : accompagnement et insertion sociale et économique.

    2 centres spécialisés.

    1- les enfants des rues et les jeunes sans abris.

    La spécificité de la problématique des enfants des rues empêche un traitement regroupé avec d'autres catégories.

    Par ailleurs les associations les plus expérimentés dans la question préconisent que la prestation en centre d'accueil soit précédée d'un important travail spécifique et sur le terrain auprès de la population ciblée, faute de quoi la mise en place des centres ne résoudrait pas durablement les problèmes.

    2-les aliénés sans abris :

    Cette catégorie nécessite des prises en charges psychiatres qui ne tolèrent aucun regroupement avec d'autres populations.

    Les populations qui se trouvent dans ces centres vont bénéficier des prestations, par exemples, une prestation d'hébergement doit être assortie des services de restauration, d'installation sanitaire, d'équipement de blanchisserie, de présence médicale et d'installation de réussite.

    La mise en place de ce programme de lutte contre la précarité est soutenue par un programme de formation organisée au profit de personnel, de l'action sociale répartie sur l'ensemble de provinces et préfectures des royaumes.

    Section 3 : Financement et procédure des programmes prioritaires de l'INDH :

    A) Financement des programmes prioritaires :

    L'INDH nécessite des ressources très importantes afin de répondre les besoins des programmes prioritaires.

    Ce pendant, dans la phase 2006-2010, 10 milliards de dirhams sont alloués aux programmes prioritaires de l'INDH.

    A partir de la carte de la pauvreté communale et de la base des données sur l'habitat insalubre, il a été procédé à une répartition indicative du nombre des communes rurales pauvres et des quartiers urbains défavorisés entre les différentes provinces et préfectures du royaume selon les critères suivantes :

    - pour les communes rurales : taux de pauvreté, niveau d'accès aux infrastructure et prestations de bases, programme d'action en cours envisagé.

    - Pour les quartiers : villes chef lieu de région et villes de plus de 150000 habitant, taux d'habitant non réglementaires, taux de chômages, niveau d'accès aux infrastructures et prestation de base. Il y'a au total dans le royaume, 360 communes et 250 quartiers nécessitant une action renforcée à titre de l'INDH.

    La mise en oeuvre des actions de l'INDH ne se traduit pas par les transferts de fond direct aux populations, mais par des subventions à des associations, des coopératives...qui jouent un très grand rôle dans les programmes prioritaires.

    Pour le second semestre 2005, une enveloppe de démarrage de 250 M dh a été constituée à partir des contributions provenant du :

    - Budget général de l'Etat : 50 M dh.

    - Collectivité locales : 100 Mdh.

    - Fonds Hassan II : 100 Mdh.

    Ces contributions ont été distribuées aux programmes d'actions à court terme du développement humain :

    Lutte contre l'abandon scolaire, soutien à la santé, au cadre de vie des populations.

    Elles sont réparties de la façon suivante :

    160 Mdh pour les programmes urbains et ruraux, réparti sur une base territoriale à raison d'environ 1.5 Mdh par province, par préfectures et 2 à 5 Mdh pour les chefs lieux de régions.

    80 Mdh pour le programme de précarité, repartie en fonctions des besoins présents des régions pour la mise à niveau de centre sociaux et prioritairement en direction des enfants des rues, des mendiants et des vagabonds.

    10 M dh pour le programme transversal.

    B) Procédure à suivre :

    Chaque gouverneur est destinataire de crédit INDH délégués sous la forme suivante :

    - pour l'ensemble des provinces, une enveloppe du programme de la précarité et une enveloppe du programme transversal.

    - Une enveloppe du programme rural pour chaque commune rurale impliquée.

    - Une enveloppe du programme urbain pour chaque quartier et l'enveloppe urbaine est constituée des lignes budgétaires correspondant aux types d'actions éligibles au financement de l'INDH telles que fixées par décret.

    - Les crédits ne peuvent être placés d'une enveloppe à une autre. En revanche à l'intérieur d'une enveloppe, les lignes sont fongibles moyennant d'une information du contrôle d'exécution budgétaire (CED) et d'une justification au niveau central.

    Pour les dépenses de l'INDH :

    - Le plafond de bon de commande de 200000dhs est déterminé par opération et non par ligne budgétaire.

    - Pour la dépense en régie, le plafond d'encaisse est porté à 1Mdh

    - Possibilité de consultation restreinte pour les opérations inférieures à 1Mdh.

    - Le visa du CED est accordé avec observations non suspensives de l'engagement et du paiement.

    -Des délais raccourcis ont été adoptés pour l'ensemble du cycle de la dépense.

    L'assouplissement significatif des processus d'exécution des programmes de l'INDH se fait par :

    -la réglementation en matière de contrôle des ordonnances de paiement reste inchangée.

    -un système d'information comptable et financier sera mis en place en réseau entre le service centrale et l'ensemble des provinces et des préfectures réel de l'exécution financière des enveloppes allouées.

    -un dispositif d'archivage physique de toutes les pièces justificatives de dépense devra être mis en place après de chaque gouverneur.

    Conclusion :

    Comme toute reforme ou politique du développement, la réalisation d'un développement humain et durable dans le PVD nécessite au préalable au sein de leurs autorité politique la volonté d'une initiative nationale comme le cas du Maroc, d'un esprit de nationalisme et de patriotisme qui détermine des objectif et des ambitions orientés à la satisfaction des aspirations et des activités d'intérêt générales des nationaux et la protection de ces dernières.

    C'est dans ce cadre que les PVD auraient un climat stable et plus pacifique qui permet la bonne gouvernance et la disparition des pratiques méchantes qui affaiblissent leur développement socio-économique, notamment, la corruption, les fraudes fiscales, le transfert sans limite des fonds à l'Etranger ...

    Dans le but d'atteindre le développement humain et de répondre les objectifs du millénaire, les PVD doivent mettre en place des institutions nationales solides et adopter des politiques rationnelles et appropriées à leurs réalités économiques et culturelles.

    Il est admis que l'être humain exerce une très grande influence sur la nature et celui qui crée toutes les conditions nécessaires au développement. Alors les programmes prioritaires (la lutte contre la pauvreté, lutte contre l'exclusion sociale, lutte contre la précarité et le programme transversale : le cas du Maroc) qui valorisent la personnalité humaine sont nécessaires à les mettre en oeuvre.

    Ce pendant les PVD souffrent jusqu'à maintenant de la famine, l'analphabétisme et de la mortalité (infantile et maternel) et celles ci continuent à dégrader la vie humaine, la perte de toute idéologie de progrès (quelle soit d'ordre économique, sociale et culturelle) et donc la gravité de la pauvreté. Face à cette situation il est intérêt à investir massivement dans la capitale humaine et à satisfaire à la population les besoins fondamentaux, notamment l'éducation, la santé et l'alimentation. La concrétisation de ces besoins qui mettent au centre le capitale humain, vont engendrer dans l'Avenir des résultats notables sur la valeur de l'homme, accroît sa richesse et sa compétence et donc sans le savoir son intégration dans la vie sociale.

    Les PVD sont composés par la majorité des populations rurales, alors les investissements doivent être orienté dans les milieux ruraux dans le cadre des activités qui donnent accès à cette population une capacité de satisfaire quotidiennement leurs besoins fondamentaux.

    Une telle idéologie se concrétise par la présence d'un Etat des droits et qui respecte les engagements et les différents programmes inscrits dans le budget général de l'Etat.

    Bibliographie :

    Ouvrage :

    - Economie du développement

    Malcolin Gillis, Dwightt Perkins.

    Michael Roemer - Donald R.Snodgrass.

    4ème édition 1996.

    - Economie du développement

    Patrick Gullaumont.

    1ère édition 1985.

    - Economie du développement.

    Moulay Mamoune Allaoui.

    Édition 2003.

    - INDH, séminaire de formation des cadres Division de l'action sociale .Rabat 22-23 Août 2005.

    Intervention de Mr Abdelrahmane Harouchi, Ministre du développement social de la famille et de solidarité.

    - INDH, Projet de plate forme pour l'élaboration des plans d'actions.

    DAS (division d'action sociale) : juillet 2005.

    - Rapport mondial pour le développement humain 2002.

    - Programme de lutte contre la pauvreté en milieu rural.

    DAS(division d'action sociale) de Oujda : Août 2005.

    - Programme de lutte contre l'exclusion sociale en milieu urbaine. DAS de Oujda, Août 2005.

    - Programme de lutte contre la précarité, DAS de Oujda Août 2005.

    - ISIC (Institut supérieur de l'information et de la communication, journal N° 65.

    - Rapport National relatif aux objectifs du millénaire pour le développement, DAS, décembre 2003.

    Sitographie

    - WWW.doc-ipe-univ-lyonz.fr.

    - www.rdh50.ma

    - www.tanmia.ma

    Table des matières :

    Introduction 1

    Partie 1 : La notion du développement 3

    Chapitre I : Le Développement Economique 4

    Section 1 : développement et sous développement : 4

    A)Approche historique 4

    B)définition du développement économique : 6

    C) les différentes conceptions du sous développement 7

    Section II : la mesure du développement économique 8

    A)Indicateur quantitatif : 9

    1- le PNB/hab. 9

    2-le taux de croissance : 9

    3-les limite du PNB par habitant et le taux de croissance : 12

    B) L'indicateur qualitatif 13

    1-les indicateurs liés aux besoins fondamentaux : 13

    1-1-l'alimentation : 13

    1-2- la santé : 13

    1-3-l'éducation et la formation : 15

    C )les autres indicateurs : 16

    Chapitre II : Le Développement Humain 18

    Section I : concept et indicateur du développement 18

    A-concept du développement humain : 18

    B)indicateurs du développement humain : 19

    1-l'indicateur du développement humain (IDH) : 18

    1-1-Définition de l'IDH : 18

    1-2-calcul de l'IDH : 20

    Section 2 : dimension politique et democratique 26

    A)-Situation politique et démocratique : 27

    B) la mise en place d'une liberté politique et démocratique : 28

    Partie 2 : Les objectifs du millénaires et l'INDH 30

    Chapitre III : Les Objectifs Du Millénaires 31

    Section 1 : l'objectif intrinsèque à l'homme 32

    A)-Eliminer l'Extrême pauvreté et la faim. 32

    1-situation et progrès réalisés 32

    2) Difficultés rencontrées : 34

    3- Appui de l'environnement pour la lutte contre la pauvreté : 35

    B)Assurer une éducation de base : 35

    1-Situation et progrès réalisé : 36

    2- Difficultés rencontrés :.......................................................35

    3- appui de l'environnement pour la promotion de l'éducation : 38

    C) santé de l'enfant : 39

    1-analyse de la situation : 39

    2-Difficulté rencontrée dans le domaine de la santé de l'enfant ......38

    3-Appui de l'environnement sanitaire de l'enfant : 40

    D)Amélioration de la santé maternelle. 42

    1-analyse de la situation : 42

    2) les difficultés rencontrés : 42

    3) Appui de l'environnement sanitaire de la mère : 43

    E) la lutte contre le VIH / Sida : 43

    1- analyse de la situation : 43

    2- les difficultés rencontrées pour la lutte contre le VIH/ Sida : 442

    3- Appui de l'environnement : 453

    Section 2 : les objectifs liés à l'environnement  socioéconomique de l'homme : 454

    A) la promotion de la femme et les relations de genres : 464

    1- analyse de la situation et progrès réalisés dans ce domaine : 464

    2- difficultés rencontrées pour la promotion de la femme : 476

    3- Appui de l'environnement pour la promotion des femmes : 486

    B) le développement durable et la protection des ressources environnementales : 497

    1- Analyse de la situation : 497

    2- difficultés rencontrées dans le domaine de l'environnement : 51

    3- Appui de l'environnement : 51

    Chapitre IV : L'initiative Nationale Pour Le Développement Humain (INDH) :............................................................................53

    Section 1 : Concept et vision globale du l'INDH .........................53

    A- la lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale : 5 56

    1- Cible et objectif : 54

    2- les actions menées dans la lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale : 56

    2-1 : les actions pour la lutte contre la pauvreté : 56

    2-2- actions menés pour la lutte contre l'exclusion sociale : 57

    B-la lutte contre la précarité : 59

    1- analyse théorique de la précarité : 59

    2-les actions menées dans lalutte contre la precarité: 61

    Section 3 : Financement et procédure des programmes prioritaires de l'INDH : 64

    A)Financement des programmes prioritaires : 64

    B)Procédure à suivre : 65

    Conclusion : 68

    Bibliographie : 70

    Table des matières : 72

    * 1 - Extrait du discours du 18 mai 2005 de sa majesté le Roi Mohamed VI, que Dieu l'assiste.






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"Tu supportes des injustices; Consoles-toi, le vrai malheur est d'en faire"   Démocrite