Introduction
Dés l'aube de l'indépendance des pays en voie de
développement (PVD) jusqu'à présent, on ne constate le
plus souvent que des effets négatifs au sein de ces pays. Ces derniers,
surtout en Afrique connaissent des facteurs internes qui ont des
répercussions néfastes dans leurs développement
économique, politique et sociale ; on pourrait constater sur les
donnés statistiques de ces pays ou à travers les
médias :
L'extrême pauvreté, faibles taux de croissance,
taux brutes de mortalité très élevés, faibles taux
d'alphabétisation, des conflits ethniques, crises politiques, le nom
respect des droits humains, l'exclusions des femmes dans la vie
communautaire.
Face à ces graves problèmes ces pays n'arrivent
pas à mener des bonnes politiques pour améliorer leur situation
économique.
Au niveau du Maroc, les nombreux reformes qui sont mises en
oeuvre accompagnent le Maroc dans une phase très décisive de son
développement. Mais la manque des déficits sociaux
(l'alphabétisation, l'exclusion social, la précarité, le
chômage ...) est remarquable. Alors la nouvelle stratégie actuelle
a une importance capitale sur le social.
Etant donné que les individus étant la richesse
principale de la nation ; la stratégie de développement vise
à assurer l'égalité des chances et de
l'équité et à offrir les meilleures possibilités et
les bonnes conditions de vie à chacun des individus formant la
Nation.
De ce constat, le Maroc a considéré actuellement
le développement humain comme moteur de la croissance économique
et sociale.
Notre étude qui se base sur les PVD sera
divisée en deux parties :
Dans la première partie, on traitera la
Notion du développement qui se subdivise en deux
chapitres :
- Le développement économique.
- Le développement humain.
Tandis que dans la deuxième partie, on traitera
les objectifs du millénaires et l'initiative nationale pour le
développement humain (INDH) dans le cas du Maroc :
- les objectifs du millénaires : le cas du
Maroc.
- L'initiative nationale pour le développement
humain
Partie 1 :
La notion du développement
Chapitre I :
Le développement économique
Pour analyser et comprendre le développement
économique d'un pays ou d'une région quelconque, il est
nécessaire de tenir compte des éléments historiques et qui
ont fait naître et structurer son économie.
La seule approche des économistes ne peut plus
suffire.
Section 1 :
développement et sous développement :
A) Approche historique
La notion du tiers monde est née au lendemain de la
seconde guerre mondiale ; une période dans laquelle les pays
colonisés commencèrent à connaître leur
indépendance face aux pays dits
« développés ».
Certains penseurs montrent que le sous développement
observé actuellement est causé par l'absence des ressources
naturelles (pétrole, uranium, minerai, phosphate...) et le facteur
climatique (sécheresse). Lorsqu' on observe en Afrique subsaharien,
cette approche est convaincante mais pas de façon très rigoureux
car d'autre pays à l'exemple du Japon n'avait rien et pourtant avec son
effort, il a pu se développer.
D'autres pensent que c'est parce que ces pays étaient
colonisés qu'ils sont devenus pauvres parce que les pays
développés ont pris leurs richesses.
En tout cas dés l'accession de l'indépendance
des pays sous développés, les Etats avaient des frontières
mal délimitées et une démocratisation des régimes
politiques dure et ardue après la décolonisation. Cet ensemble
des facteurs a engendré des conflits territoriaux, des guerres, et des
luttes violentes pour le pouvoir. Ces derniers ont fait que ces pays n'ont pas
pu s'organiser pour assurer leur indépendance économique.
Ce pendant la République Démocratique du Congo
(R. D. C) possède beaucoup des richesses naturelles plus que le Maroc
et pourtant dans les classements internationaux, le Maroc est plus
développé que la RDC.
Alors la stabilité politique et économique d'un
pays joue un rôle clé du développement.
Le Maroc, en partant d'une situation économique
très difficile lors de leur indépendance, il s'est doté
d'une économie nationale moderne.
Dés l'indépendance à 1982, on assiste
à la construction d'un model économique marocain d'orientation
libéral ; mais il est en même temps marqué par
l'économie mixte qui est le protectionnisme et l'intervention
économique de l'Etat. En 1983 on assiste le programme d'ajustement
structurel établit en collaboration avec la Banque mondiale et le Fond
monétaire international ;une politique basée par la
recherche de la stabilisation macro économique, de l'assainissement des
finances publiques, et du désengagement progressif de l'Etat au profit
des forces du marché.
A partir de 1993, on assiste à
l'accélération de la libéralisation et de l'ouverture de
l'économie par des programmes des privatisations et à la
conclusion des multiples accords des libres échanges.
Ces dernières années, une série des
mesures d'actions et des reformes d'ordres législatifs,
réglementaires, financiers, administratifs, social et éducatifs a
été mise en oeuvre pour surmonter les handicaps que connaissent
le Maroc.
C'est ainsi que le pays va faire face de son ouverture
économique et aborder le problème du développement
humain.
B) Définition du
développement économique
La notion du développement économique est un
phénomène très complexe. Le développement
possède plusieurs définitions parmi lesquelles, on peut retenir
deux pour simplifier sa lourdeur.
Selon François Perroux, le développement est
« la combinaison des changements mentaux et sociaux d'une population
qui la rendent apte à faire accroître accumilativement et
durablement son produit réel global » le développement
implique l'amélioration du bien être de toute la population et se
traduit par une hausse de revenu par tête, un accroissement de la ration
alimentaire et meilleurs accès aux services de santé et de
l'éducation.
Selon Galbrait « le développement
économique consiste un élargissement des possibilités des
réussites à ceux qui ont le désir d'échapper
à l'équilibre de la pauvreté de masse et ses
cultures » le développement implique une hausse du bien
être social, des changements des structures et des mentalités de
la société toute entière. Il passe par l'urbanisation,
l'industrialisation, l'alphabétisation et la formation et ainsi que par
la destruction des sociétés rurales.
C) les différentes
conceptions du sous développement
Il existe plusieurs explications du
sous-développement et qui sont difficiles à appréhender
sa réalité pour designer les pays sous
développés :
-L'expression des pays sous
développés est la plus couramment utilisée, elle
montre implicitement que le sous développement est vu comme un retard
par conséquent il insiste sur l'infériorité, or par fois
l'idée du sous développement comme retard donne un aspect
normatif du développement.
-L'expression en voie de développement
est plus largement utilisée par les organisations
internationales. Cette expression est très difficile à concevoir
sa réalité dans la mesure où on peut penser deux
phénomènes :
*En disant qu'un pays est en voie de développement cela
nous ramène à supposer que les pays développés ont
déjà achevé leur développement.
*En disant qu'un pays est envoie de développement, cela
signifie qu'un pays s'est engagé à dépasser les structures
du sous-développement et qu'il entre dans le processus du
développement. Cette situation est loin à la
réalité des plusieurs pays.
-L'expression pays moins avancés est
crée en 1964 par la CNUCED pour designer les pays à faibles
revenus. On regroupait les pays dont le revenu par habitant est
inférieur à 410 dollars. On retenait également d'autres
critères notamment la faiblesse de l'industrialisation, le taux
d'alphabétisation inférieur à 20% ...
Quand on fait une analyse actuellement, il serait difficile
à retenir ces critères car beaucoup des pays ont
dépassé un PNB/hab supérieur à 410 dollars et
dépassé ainsi le taux d'alphabétisation de 20% et
pourtant ils sont considérés comme sous
développés.
*L'expression tiers -monde a
été inventée par ALFRED SAUVY pour designer un
troisième monde après les pays capitalistes et socialistes.
Il y a d'autres expressions notamment, l'expression
mal développé désigné aux pays dont le
processus de développement est contrarié par des
caractères sociaux, économiques et politiques ; pays
arriérés, pays
pauvres, périphériques,
attardés...
En gros toutes ces expressions veulent différencier les
pays riches et les pauvres.
Section II : la mesure
du développement économique
La compréhension des mécanismes du
développement comme l'action sur ces mécanismes suppose une
information rigoureusement quantifiée et attentive à
refléter fidèlement les réalités mesurées.
Les indicateurs sont classés selon diverses modalités. Certains
sont liée aux indicateurs quantitatifs (le PNB/ hab et le taux de
croissance) et d'autres insistent sur les indicateurs qualitatifs qui ont trait
à la vie quotidienne des individus (nourriture, santé,
éducation) dites besoins fondamentaux.
On peut trouver également des indicateurs concernant
l'environnement économique, social ou naturel des populations
A) Indicateur quantitatif :
Ces indicateurs comprennent le PNB par habitant et le taux de
croissance.
1- le PNB/hab.
L'interprétation du PNB par habitant nécessite
la compréhension du PIB par habitant.
Le PIB par habitant est un indicateur utilisé souvent
par la banque Mondiale afin d'établir les classements des pays. Le PIB
est la somme des valeurs ajoutées produites à l'intérieur
d'un pays sur une année.
Le PIB est divisé par le nombre d'habitant pour donner
le PIB par habitant.
Le PNB fait référence à lui à la
nationalité des agents.
Le PNB s'obtient en ajoutant au PIB, les revenus du capital
et du travail reçu du reste du monde et en soustrayant les revenus du
capital et du travail versés au reste du monde.
On peut rappeler que le PNB se prête mieux comparaisons
internationales que le PIB dans la mesure où il ne retient que la
production nationale.
Dans les comparaisons internationales, on se sert au dollar
comme unité et on retient deux grandeurs ;
-le PNB par habitant qui est montant brut en dollars sans
tenir compte de différence des prix entre les pays.
-Le PNB par habitant corrigé des parités des
pouvoirs d'achat (PPA) qui est en fonction du pouvoir d'achat permis par un
dollar dans chaque pays.
Le calcul prend comme référence le dollar des
Etats Unis, c'est à dire qu'aux Etats Unis, le PNB /hab et le PPA sont
équivalents.
Le tableau ci dessous montre le PNB par habitant et le PPA de
quelques pays.
pays
|
PNB/hab en dollars
1998
|
PPA/hab en dollars
1998
|
Suisse
|
40080
|
26620
|
Etats Unis
|
29340
|
29340
|
France
|
24940
|
22320
|
Portugal
|
10690
|
14380
|
Corée
|
7970
|
12270
|
Argentine
|
8970
|
10200
|
Tunisie
|
2050
|
5160
|
Cot d' ivoire
|
700
|
1730
|
Palestine
|
480
|
1560
|
Niger
|
190
|
830
|
Source de PNUD rapport mondial pour le
développement humain 2000.
L'analyse du tableau ci dessus nous révèle que
les pays développés ont PNB/hab très
élevés que les pays sous développés. On peut
observer le cas du Niger et Palestine dont le revenu est successivement 190 et
480. La plus grave est qu' à l'intérieur de cas pays la
majorité des agents touchent des revenus inférieur à la
moitié de ceux qui sont donné comme moyenne.
2-le taux de
croissance :
Comme le PNB par habitant, le taux de croissance de
l'économie est souvent considéré comme un indicateur utile
à l'amélioration du niveau de développement.
Le taux de croissance peut être calculé à
partir de la formule suivante :
Valeur du PIB de l'année 2- valeur du PIB de
l'année1
Valeur du PIB l'année1
Les taux de croissance se différent selon les pays et
sont faibles dans les pays sous développés. On pourrait observer
un extrait du tableau statistique sur le rapport mondial pour le
développement humain 2002.
pays
|
croissance annuelle du PIB en %
|
1975-2000
|
1990-2000
|
Norvège
|
1.6
|
3.1
|
Suède
|
1.4
|
1.6
|
France
|
1.7
|
1.3
|
Malaisie
|
4.1
|
4.4
|
Maroc
|
1.3
|
0.6
|
Congo
|
-
|
-3.4
|
Comores
|
-1.4
|
-2.4
|
Madagascar
|
-1.7
|
-0.9
|
Nigeria
|
-0.7
|
-0.4
|
Niger
|
-2.1
|
-1.0
|
Source: PNUD, rapport mondial pour le développement
humain 2002
3-les limite du PNB par
habitant et le taux de croissance :
On porte souvent beaucoup des critiques au PNB qu'il ne donne
pas une représentation très exacte de la réalité
dans la mesure où il ignore certaines activités tel que :
-Le travail domestique
-Les auto-investissements (confection d'outils, travaux de
petite infrastructure).
-L'autoconsommation de service (garde d'enfant, des membres
agés de la famille).
-L'auto production de type artisanal (travaux d'irrigation,
guérisseur) et le troc qui est d'autant plus élevé dans
les pays pauvres.
*un taux de croissance élevé ne signifie pas
directement une augmentation de niveau de vie.
Il dépend souvent aux aléas climatiques surtout
dans les pays agricoles ; il suffit que la pluie tombe dans une
période donnée et que la production augmente par rapport à
l'année précédente.
Une autre limite du taux de croissance vient à des
problèmes des mesures car il est en fonction du PIB, or on sait
déjà que le PIB ne mesure qu'une partie de la production
économique.
B) L'indicateur
qualitatif
1-les indicateurs liés
aux besoins fondamentaux :
Selon François « le développement
c'est nourrir les hommes, soigner les hommes et instruire les
hommes » on définit le développement comme la
satisfaction des besoins fondamentaux et le sous développement comme la
non couverture des coûts de l'homme : il s'agit des besoins
fondamentaux; l'alimentation, la santé et l'éducation.
1-1 :l'alimentation :
L'état du sous développement se traduit
généralement par des insuffisances alimentaires tant sur le plan
quantitatif que qualitatif.
-l'insuffisance quantitative se présente lorsque la
ration alimentaire est inférieure à 2400 calories/jours. Dans ce
cas on parle de « sous-alimentation ».
en 1996, les apports journaliers des calories par habitants
s'élevaient selon le PNUD à 1945 calories en Ethiopie, 2844 en
Chine, 3250 en Tunisie.
L'insuffisance qualitative traduit des carences alimentaires
bien que le nombre des calories soit suffisante. Dans ce cas on parle de la
« mal nutrition ».
1-2 : la
santé :
L'état sanitaire d'un pays ne peut s'écarter de
sa situation économique.
Dans ce domaine, les indicateurs sont nombreux :
- l'espérance de vie à la naissance.
- Le nombre d'habitant par médecin.
- Le nombre d'accouchement assiste par le personnel de
santé.
- Taux de mortalité infantile.
- Taux de fécondité.
On peut observer le tableau ci dessous.
Pays
|
Espérance de vie à la naissance
(année 2000)
|
Taux de mortalité infantile (pour mille
naissances vivantes) année 2000
|
Taux de mortalité maternelle pour mille
naissances vivantes en 1985-99
|
Norvège
|
78.9
|
4
|
6
|
Suède
|
79.7
|
3
|
5
|
France
|
78.6
|
4
|
10
|
Malaisie
|
72.5
|
8
|
41
|
Maroc
|
67.6
|
41
|
230
|
Congo
|
51.3
|
81
|
-
|
Comores
|
59.8
|
61
|
-
|
Madagascar
|
52.6
|
86
|
490
|
Nigeria
|
52.7
|
110
|
-
|
Niger
|
45.2
|
159
|
590
|
Source de la Banque Mondial sur le rapport mondial sur le
développement humain 2002.
D'après le tableau ci dessus, on constate que les pays
sous développement surtout en Afrique subsaharienne ont un niveau de vie
à la naissance très faible et présentent des taux
très élevés de mortalité infantile et maternelle.
Ceux ci peuvent s'expliquer par l'absence des moyens pour financer leurs
dépenses liées aux services sanitaires.
1-3 :l'éducation et la formation :
L'éducation et la formation vont de paire avec le
développement économique. Les indicateurs proposés ici se
referent à l'alphabétisation, à la scolarisation...
Le tableau ci dessous nous montre les indicateurs de certains
pays développés et sous développés.
Pays
|
Taux d'alphabétisation des adultes (% de la population
de plus de 15 ans) 2000
|
Taux bruts de scolarisation combinés (du primaire au )
en % 1999
|
Norvège
|
-
|
97
|
Suède
|
-
|
101
|
France
|
-
|
94
|
Malaisie
|
87.5
|
66
|
Maroc
|
48.9
|
52
|
Congo
|
90.7
|
63
|
Comores
|
55.9
|
35
|
Madagascar
|
66.5
|
44
|
Nigeria
|
63.9
|
45
|
Niger
|
15.9
|
16
|
Source : PNUD,rapport mondial pour le
développement humain année 2002
Le niveau de l'éducation au Niger est très bas,
selon ce tableau ce pays nécessite beaucoup des progrès en
matière d'infrastructure et de services éducatifs.
C) les autres
indicateurs :
On peut retenir également d'autres
indicateurs :Les indicateurs des disparités internes qui expliquent
non seulement la répartition inégale entre les agents, mais aussi
la disparité entre homme et femme et ainsi que les disparités
entre ville et compagne.
Plus ces disparités sont très importantes plus
le pays est sous développé.
Il `y a aussi les indicateurs de consommation.
A titre d'exemple, on peut retenir les indicateurs ayant trait
à la manière dont les populations s'informent
(téléphone, récepteur, radios, télévision,
journaux...) et ainsi que les indicateurs concernant le moyen de transport
(voiture, moto...). Plus la consommation est faible, plus le sous
développement apparaît.
A coté des indicateurs déjà cités,
il y a encore les indicateurs des gouvernances (liberté civile, droit
publique, liberté de presse...) ; Les indicateurs permettant de
caractériser les conditions dans lesquelles s'exerce l'actualité
économique (inflation, croissance annuelle de l'investissement...) et
l'indicateur du développement humain (IDH) qui sera traité en
détail dans le deuxième chapitre.
Chapitre II : Le
Développement Humain
L'être humain joue un rôle éminent dans le
phénomène économique, politique et social. Ainsi
grâce à la bonne personnalité humain qu'il y'a un esprit
d'organisation, d'entreprise, de créativité et une bonne gestion
et de la transparence de la finance publique. Dès lors le
développement humain est considéré comme une clé
d'ouverture de tout processus du développement.
Section I : concept et
indicateur du développement humain
Il serait préjudice de parler du développement
humain sans connaître son concept et ses indicateurs servant à
mesurer le degré du développement humain.
A) Concept du
développement humain :
Le concept du développement humain place au centre la
personne humain et traite l'élargissement des choix accessibles aux
individus dans l'optique d'une vie conforme à leurs attentes. Le
développement humain donne des choix qui crée un environnement
permettant à l'être humain d'exploiter pleinement leurs
potentialités et de vivre d'une manière productive et
créative.
Il a pour objectif fondamental de fournir aux individus les
possibilités :
-De vivre longtemps et en bonne santé.
-D'acquérir les connaissances qui les aident dans leurs
choix.
-D'avoir accès aux ressources nécessaires leurs
assurant un niveau de vie décent.
-Et de participer librement à la vie communautaire.
Ces derniers sont primordiaux au développement humain.
Par exemple, on peut imaginer le cas d'une personne qui n'a pas les moyens
d'inscrire ses enfants à l'école, mais les envoyer au champ, il
est victime d'un déficit du développement humain ; Ou bien
une personne qui dépose des moyens financiers, mais ne participe pas
à la vie communautaire parce qu'elle est une femme ou elle n'appartient
pas à une classe supérieure. Il y a aussi un déficit du
développement humain. Ce pendant le développement humain permet
aux individus de vivre en accroissant leurs potentialités et leurs
libertés.
B) Indicateurs du développement
humain :
Plusieurs indicateurs sont donnés pour mesurer le
développement humain dont le principal est l'IDH et les autres ne sont
que des indicateurs complémentaires de l'IDH.
1 :l'indicateur du
développement humain (IDH) :
1-1 :
Définition de l'IDH :
L'indicateur du développement humain (IDH) donné
par le PNUD depuis les années 90 vise simplement à donner un
moyen pour permettre des comparaisons internationales sans s'intéresser
seulement à la seule richesse matérielle, l'IDH privilégie
trois éléments considérés comme essentiels pour le
développement humain :
- La longévité.
- Le savoir.
- Le niveau de vie.
L'IDH traduit que le développement a trait à la
possibilité d'intégration des individus dans la
société.
1-2 : cal cul de
l'IDH :
On sait que l'IDH est un indicateur composite de trois
variables. Chaque variable reçoit une note allant de
« O » à « 1 ». La moyenne
arithmétique de ces trois variables donne l'IDH qui est lui même
échelonné de « 0 »
à »1 ».
A titre d'exemple, on peut prendre le cas du
Sénégal pour l'année 2000.
|
Espérance de vie
|
Taux d'alphabétisation
|
Taux brut de scolarisation
|
PIB/hab
En PPA
|
Sénégal
|
53.3
|
37.3
|
36
|
1510
|
On calcul de la manière suivante :
1-2-1 : la longévité (A):
La longévité est calculée à
partir de l'espérance de vie d'un pays considéré. Les
âges maximaux et minimaux sont respectivement 85 et 25 ans. Cela signifie
que la note égale à « 1 » pour un pays dont
l'espérance de vie égale à 85 ans.
En se référant le cas du Sénégal,
l'indicateur de longévité prend la valeur :
A =
Espérance de vie du Sénégal -
espérance de vie minimale
Espérance de vie maximal - espérance de vie
minimale
A =
= 0,477
D'ou 53,3 - 25
85 -25
1-2-2-le savoir (B) :
Le savoir est calculé à partir de deux
éléments qui sont le taux d'alphabétisation des adultes et
le taux brut de scolarisation.
a) indicateur d'alphabétisation
(a) :
a =
Taux d'alphabétisation du Sénégal -
taux d'alphabétisation minimum
Taux d'alphabétisation maximum - taux
d'alphabétisation minimum.
Avec tau
d'alphabétisation minimum=0
Et taux d'alphabétisation maximum =100
=0.373
a=
37.3-0
100-0
b) Indicateur de scolarisation (b)
b=
Taux de scolarisation du Sénégal -taux de
scolarisation minimum
Taux de scolarisation maximum -taux de scolarisation minimum
Avec taux d'alphabétisation minimum =0
Et taux d'alphabétisation maximum =100
= 0.36
b=
36-0
100-0
Alors le niveau de savoir est calculé par la formule
2a+b
3
B=
= 0.3687
D'ou 2* 0.373 + 0.36
3
1-2-3- Le niveau de vie (C):
Il est calculé à partir du revenu ajusté
en suivant la formule suivante.
C=
Log du PIB/hab en PPA du Sénégal- Log du PIB/hab
en PPA minimum
Log du PIB /hab en PPA maximum - log du
PIB/hab en PPAminimum
Avec PIB/hab en PPA min = 100
Et PIB/ hab en PPA max = 40000
Alors le niveau de vie (C) au Sénégal est
égal :
= 0.4531
C=
Log 1510-log 100
Log 40000- log 100
D'ou l'indicateur du développement humain au
Sénégal est la moyenne arithmétique de trois variables
déjà calculées.
IDH =
A+B+C
3
=0,431
IDH =
0,471+0,3687+0,4531
3
On rappelle bien la manière dont on a
procédé pour calculer l'IDH dans le cas du Sénégal,
est valable pour tous les pays.
La situation d'un pays est plus satisfaisante lorsque l'IDH
est proche de « 1 » et inversement lorsque l'IDH tend vers
« 0 ».
Alors le cas du Sénégal la situation est
très faible. Quand il s'agit du développement humain dans la
période de l'année 2000 dans laquelle l'IDH est égale
à 0.431.
On observe l'IDH de quelques pays développés et
sous développés à partir du tableau ci dessus.
Pays
|
IDH année 2000
|
Norvège
|
0.942
|
Canada
|
0940
|
France
|
0.128
|
Malaisie
|
0.782
|
Maroc
|
0.602
|
Congo
|
0.512
|
Comores
|
0.511
|
Madagascar
|
0.469
|
Nigeria
|
0.462
|
Niger
|
0.227
|
Source : statistique du rapport mondial pour le
développement humain 2002.
L'analyse de ce tableau révèle que les PVD se
caractérisent par un faible développement humain et surtout en
Afrique subsaharienne ; on voit le cas du Niger où l'IDH
égale à 0.227 par contre les pays développés
possèdent un développement humain très
élevés.
1-3 : limites de l'IDH :
Bien que l'IDH représente une avancée importante
dans la définition d'un indicateur synthétique du
développement ; il est soumis à plusieurs critiques.
-Premièrement le développement humain se
définit par la mise en place d'un climat favorable et capable d'offrir
aux mieux les possibilités de vivre longtemps et en bonne santé,
d'accéder un meilleur éducation, de disposer un niveau de vie
décent et participer librement à la vie communautaire.
Comment se fait il que son indicateur retient les trois
dimensions et marginalise le quatrième.
-Un second reproche concerne le taux d'alphabétisation
des adultes. Ces dernières ne permettent pas de rendre en lumière
les progrès réalisés en matières
d'éducation. Un pays augmente sensiblement le taux de scolarisation des
enfants ne verrait pas évoluer sensiblement, l'indice
d'alphabétisation des adultes allant des plusieurs années.
On remarque des contradictions sur les statistiques de 2000,
la Belgique a un développement humain supérieur à celui
des Etats-Unis alors que les Etats- Unis sont plus développés que
la Belgique.
Malgré, les critiques apportées à l'IDH,
il reste un indicateur considérable au comparaison internationale.
2) les indicateurs complémentaires de
l'IDH : ISDH ; IPF ; IPH :
2-1 : l'indicateur sexospécifique du
développement humain (ISDH)
L'IDH est une mesure du développement humain, mais il
ne tient pas compte des écarts entre hommes et femmes. Alors à
partir de 1995, on assiste par la mise en place d'un indicateur
sexospécifique du développement humain (ISDH) qui va corriger
l'IDH des inégalités entre hommes et femmes. Plus les
écarts dans ce domaine sont très importants, plus l'IDH du pays
considéré est faible par rapport à son IDH. Plus l'ISDH
d'un pays est plus proche de son IDH, moins les inégalités
sociologiques entre hommes et femmes seront importantes. Dans les PVD, les
femmes sont souvent moins rémunérées que les hommes et
plus touchées par le chaumage.
Les infanticides visent plus les filles que les garçons
et les adolescents.
Ainsi selon le chiffre du PNUD en 1995, sur 130 millions
d'enfants qui n'ont pas accès à l'enseignement primaire, les 3/5
sont des filles et parmi les personnes en état de pauvreté
absolus 70% sont des femmes.
2-2 : l'indicateur de participation des
femmes (IPF) :
L'indicateur de participation des femmes (IPF) cherche
à évaluer la possibilité que possèdent les femmes
par rapport aux hommes, de jouer un rôle actif dans la vie social.
L'IPF examine la place des femmes dans trois
dimensions :
- la vie économique (revenu des femmes par rapport
celui des hommes).
- la professionnelle (% des femmes dans les professions
libérales et les fonctions d'encadrements).
- La vie politique (% des femmes dans les assemblés
parlementaires).
Plus les écarts entre hommes et femmes sont plus
importants dans ces domaines, plus l'IPF est faible.
2-3 : l'indicateur de pauvreté humain
(IPH) :
A partir de 1997, le PNUD a introduit le concept de
« pauvreté humain ». Ce nouvel indicateur
synthétique reprend les composants élémentaires de
l'IDH ; mais il les envisage sous l'angle des manques.
L'IPH1 mesure la pauvreté dans les pays en
développement en se concentrant sur les manques constatés dans
trois dimensions :
- la longévité (dont l'absence est
mesurée par la probabilité de décéder avant l'age
de 40 ans).
- Le savoir (taux d'alphabétisation des adultes).
- Et l'accès général aux moyens
économique publics et privés (% l'individus privés de
l'eaux portables, % d'individus privés de services de santés et %
enfants moins de 5ans souffrants d'insuffisance pondérable).
L'IPH2 se concentre ainsi sur les manques concernant les
aspects essentiels déjà envisagés dans le cadre de l'IPH1,
en se rattachant en plus à une dimension supplémentaire :
l'exclusion, le taux d'illettrisme dans la population de adultes, le % des
personnes vivant en deçà du seuil (l'individu dont le revenu
journalier est inférieur à 2 dollars) et la proportion de la
population en situation de chômage de longue durée (c'est à
dire depuis au moins une année).
Section 2 : dimension
politique et démocratique
La participation des citoyens à la vie politique est
une condition essentielle pour la consolidation d'un développement
humain durable. D'ailleurs lorsqu'un pays marginalise une partie de sa
population de participer librement à la vie politique et
communautaire ; sans le savoir, il est entrain de perdre une pensée
et une idéologie de progrès qui pourraient être
données par les populations marginalisées et d'autre part, il
risque de déclencher des guerres civiles qui répercutent souvent
des effets néfastes dans la croissance économique, social et de
l'instabilité politique.
A)-Situation politique et
démocratique :
La participation à la vie politique et la
liberté sont des éléments fondamentaux du
développement humain.
La démocratie et la participation politique ont atteint
un niveau sans précédent dans le monde actuel.
De très nombreux régimes autoritaires ont
été remplacés par des gouvernements plus disposés
à rendre compte au citoyen, ce qui constitue une réelle
avancée sur le plan du développement humain. Ce pendant une
démocratie réelle ne se définit pas seulement par le tenu
des élections, mais également par une consolidation des
institutions et des pratiques démocratiques qui impliquent une
intégration des valeurs et des normes démocratiques dans tous les
composants d'une société.
En Afrique subsaharien, au cours des années 90, on a
assisté la chute des dictateurs parmi lesquels, Moussa Traoré au
Mali en 1991, Kamazon Banda, au Malawi en 1994. En 2005 on a assisté en
Ukraine, l'arrivé au pouvoir de YANKOVITCH ; mais comme les
élections ont été truquées, il y'a eu un
deuxième élection qui était en favori du président
actuel YOUTCHENKO dont la partie a été majoritaire.
Certains régimes monarchiques tels que la Jordanie, le
Maroc ont élargie la possibilité, de participation de la
population à la vie politique.
La démocratie a évolué dans le monde
à l'heure actuelle, mais de façon très
légère en Afrique subsaharien.
Certains Etats de l'Afrique sont touchés
quotidiennement par des guerres civiles ; à part le génocide
Rwandaise en 94, on peut constater cela actuellement au Congo Kinshassa, ou en
Serra Léon. Les guerres civiles présagent souvent
l'instabilité politique. On peut ajouter aussi la monopolisation du
pouvoir. Cette dernière peut être justifiée par le Togo,
pour la monopolisation du pouvoir par un seul partie.
B) la mise en place d'une
liberté politique et démocratique :
La vie politique et démocratique ne se limite pas
à l'élection, mais un régime réel
démocratique doit garantir les droits civils et politiques
nécessaires à une participation effective.
La consolidation de la démocratie, les droits de
l'homme, de l'Etat de droit doit se faire par le renforcement des
capacités des institutions garantes et particulièrement celle de
la justice et soutenir la liberté d'expression et le pluralisme des
médias.
Le soutient aux droits de l'homme est essentiel pour garantir
le bien être de population dans une société humaine et
exempte de discrimination et ainsi encourager l'action et l'engagement des
citoyens. La liberté d'expression, d'association et des réunions,
telle qu'elle est définie dans le pacte international relatif aux
droits civils et politiques est une condition sine qua- non de la participation
politique.
L'existence d'une presse libre et active est très
importante pour la consolidation de la démocratie.
La démocratie est accompagnée par l'appui de
l'organisation et le déroulement des élections et le
fonctionnement des institutions parlementaires. Ce pendant
l'égalité des possibilités de participation constitue un
élément essentiel de la vie politique.
On rappelle bien l'égalité ne peut être
assurée actuellement, on peut observer les grandes
inégalités qui se situent entre les hommes et les femmes dans les
parlements de tous les pays.
Partie 2 : Les
objectifs du millénaires et l'INDH
Chapitre III : Les
Objectifs Du Millénaires
Les objectifs du millénaire pour le
développement découlent des recommandations de la
conférence des nations - unies organisée en septembre 2000 avec
les participations des chefs d'Etats et de groupe de gouvernement de
l'ensemble du globe afin de dresser les inégalités criantes sur
le plan du développement humain dans le monde.
Tout en respectant et en soutenant les valeurs de la
libertés, de la démocratie et des droits de l'homme, la
déclaration du millénaire compte des principes objectifs à
atteindre d'ici 2015 pour faire avancer le développement et faire
disparaître la pauvreté.
En se referant au Maroc, les objectif sont les
suivants :
- Eliminer la pauvreté et la faim.
- Réaliser une éducation primaire
universelle.
- Promouvoir l'égalité de sexe et
l'autonomisation des femmes.
- Réduire la mortalité infantile.
- Améliorer la santé maternelle.
- Combattre le VIH/SIDA et les autres maladies.
- Assurer un environnement viable.
- Créer un partenariat Mondial pour le
développement.
Ces objectif seront traités dans deux section qui
sont : les objectifs intrinsèques à l'homme et les objectif
liés à l'environnement socio-économique de l'homme.
Et dans chaque objectif, on essayera de montrer sa situation
et les progrès acquis , les difficultés rencontrées dans
chaque objectif et l'environnement général conditionnant les
efforts à déployer.
Section 1 : les
objectif intrinsèques à l'homme
Ces objectifs ont une influence capitale sur le besoin
quotidien de l'homme et que par défaut de leurs réalisations, ils
génèrent des pertes physiques et de la dégradation de la
capacité humaine.
A) Eliminer l'Extrême
pauvreté et la faim.
1 : situation et
progrès réalisés
La politique d'Ajustement structurelle mise en oeuvre au Maroc
au cours des années 1980, à la suite de la
détérioration des équilibres macro-économiques a
provoqué des effets négatifs sur les secteurs sociaux et surtout
sur les conditions de vie de couche sociales pauvres.
Ainsi une autre stratégie de développement est
adoptée en 1993 dans le but de réduire la pauvreté.
La stratégie a été fondée sur
trois axes principaux :
- l'élargissement de l'accès des population
défavorisées aux infrastructures des bases (eau potable,
santé de base, scolarisation).
- l'accroissement des activités
génératrices d'emplois et des revenus de la population
ciblée.
- Et le renforcement des programmes d'assistance sociale.
Le lancement de ces programmes dans les provinces a vraiment
permis des progrès notables dans le milieu rural qui était
très en retard par rapport au milieu urbain.
L'incidence de la pauvreté en terme monétaire
indique les résultats suivants :
L'incidence de la pauvreté absolue s'est situé
entre 1998-1999 à un niveau de 9.9%, inférieur à celui de
1984-1985 (12.5%) mais la pauvreté alimentaire qui est une composante de
la pauvreté absolue est maîtrisée.
Grâce au développement de la mise en valeur
agricole et à l'investissement hydro agricole entrepris de façon
très intense, le Maroc se trouve actuellement du quasi -satisfaction
alimentaire.
La pauvreté relative a presque la même
évolution que la pauvreté absolue. Le taux national s'est
établit à 19% en 1998-1999 contre 13.1% en 1990-1991.
La proportion de la population dont le revenu est
inférieur à un dollar par jour est restée presque stable
(0.8% en 1990-1991) et 0.7% en 1998-1999).
Les inégalités en terme de revenu entre milieu
urbain et rural restent également importantes et la couverture de
l'assurance maladie est très basse. Les bénéficiaires de
l'assurance maladie résident presque en milieu urbain.
2) Difficultés
rencontrées :
Les difficultés rencontrées dans la lutte contre
la pauvreté sont les plus souvent liées à la faible
coordination des programmes mis en oeuvre, à l'insuffisance des
ressources financières et aux structures économiques et sociales
peu favorables à l'intégration de l'ensemble de couche de la
population.
Compte tenu des actions entrepris dans le passé et des
orientations du plan de développement économique et sociale
2004-2005, les clés de la politique contre la pauvreté
sont :
- une progression soutenu de développement humain et
une croissance économique et sociale plus élevé
orientée vers les zones et les populations les plus
défavorisées.
- La politique de la réduction des
inégalités sociales et spatiales.
- L'amélioration de la condition féminine pour
renforcer le rôle essentiel de la femme dans certains domaines.
- L'amélioration des actions de coordination dans la
lutte contre la pauvreté.
- Une programmation plus efficiente des ressources surtout
financières pour la mise en oeuvre des actions retenues.
3- Appui de l'environnement
pour la lutte contre la pauvreté :
La lutte contre la pauvreté et la réduction des
inégalités sociales et spatiales constituent des axes
stratégiques de la politique du pays jusqu'en 2010.
Il s'agit d'un programme lié à l'infrastructure
socio-économique, au développement humain durable et à la
lutte contre la pauvreté en milieu rurale et péri - urbain.
D'autres projets sont lancés :
- la couverture médicale de base.
- Le régime d'assistance médicale au profit des
personnes économiquement faibles qui ne bénéficient pas de
l'assurance maladie obligatoire.
- La mise en place de la charte nationale de
l'éducation et de la formation.
- La création d'un agence pour le développement
social qui a pour objectif de soutenir au développement communautaire et
de contribuer à la lutte contre la pauvreté.
B) Assurer une
éducation de base :
L'éducation de base a pour objectif d'assurer une
éducation primaire pour tout et l'indicateur est le taux de
scolarisation dans l'enseignement primaire.
1 : Situation et
progrès réalisé :
Le Maroc a déployé des efforts très
importants dans le domaine de l'enseignement et à tout le niveau
scolaire.
*Dans l'enseignement primaire, l'effectif des
élèves scolarisés a atteint près de 3.9 millions en
2002-2003.
La scolarisation des filles est nettement inférieure
à celle des garçons, mais elle progresse plus rapidement.
En milieu rural, la scolarisation est moins avancée
qu'en milieu urbain, ce pendant une forte mobilisation des moyens et des
campagnes d'information apportées dans le cadre de la promotion de la
scolarisation et soutenus par l'ensemble des partenaires, a contribué
à la réalisation des objectifs attendus dans les zones
rurales.
En effet le taux net de scolarisation en milieu rurale est
passé de 55.4% en 1997-1996 à 87% en 2001-2003.
Par ailleurs, l'action en matière d'appui sociale
à la scolarisation, se caractérise par la mise en place des
cantines scolaires, des fournitures scolaires et l'octroi des bourses
d'internat.
*Au niveau de l'enseignement collégiale public,
l'effectif s'est accru en 2002-2003 d'environ 1.9% (atteignant plus d'un
million d'élèves contre 4.8% en 2001-2002 et 1.2% en
1998-1999).
En milieu rurale, l'augmentation est élevée
mais, l'effectif reste toujours faible conte tenu de l'importance de la
population rurale.
*Le secteur privé a contribué au niveau de la
scolarisation avec un taux 4.6% de l'ensemble des élèves dans
l'enseignement primaires et collégial en 2002 - 2003.
Cet effectif est très important dans l'enseignement
primaire. Près de 216 milles élèves avec une augmentation
de 10% par ans contre 22 milles élèves au collèges, soit
une augmentation de 19% par ans.
Le développement de l'éducation non formelle,
c'est une action qui permet d'insérer la plus part des
élèves ayant quitté l'école et les non
scolarisés et surtout la réalisation de la
généralisation de la scolarisation.
*Education intégrée des enfant handicapes, c'est
une éducation qui a une grande importance humaine et qui vise à
permettre aux enfants handicapés de poursuivre leurs études dans
des classes ordinaires en fonction des programmes officiels en vigueur.
Il y a des classes intégratives qui ont
été crées pour préparer ces enfants à une
intégration partielle, puis totale avec leurs camarades dans leurs
cursus scolaire.
Dans le but de concrétiser le droit de
l'éducation et de l'enseignement de tous les enfants à besoins
spéciaux , conformément aux instrument nationaux et
internationaux, les règles de l'égalité de chance et le
concept de l'école intégrative développé par
l'UNESCO, le Maroc a mis un plan d'action traduisant les orientations futures
dans le domaine de l'intégration scolaire en milieu ordinaire en faveur
des enfants à besoins spéciaux ayant un handicape léger au
moyen et aussi une élargissement des structures d'accueil pour englober
l'enseignement fondamental. Les enfants porteurs d'un handicape profonde sont
orientés dans des centres spécialisés.
2-Difficultés rencontrés :
Les principes difficultés rencontrées au niveau
de l'éducation de base sont à caractères endogènes
et exogènes.
Les premières sont liées à une faiblesse
relation jusqu `à la fin de l'enseignement fondamental, à la
qualité de l'enseignement et à la faible couverture des campagnes
en collège et internat.
Les secondes sont liées à la participation
très modeste du secteur privé à l'effort des
scolarisations et à l'environnement défavorable pour le
développement de l'enseignement en milieu rural.
Les moyens économiques de certaines familles ne leurs
permettent pas de faire face aux dépenses des scolarisations de leurs
enfants.
3- appui sur l'environnement
pour la promotion de l'éducation :
L'année scolaire 1999-2000 se caractérise par la
promotion de la mise en place de la charte nationale de l'éducation et
de la formation. Celle ci est fondée par une approche basée sur
la flexibilité et la complémentarité de toute structure
du système éducatif.
De ce faite la charte s'attache à fixer les objectifs
à atteindre des horizons déterminés pour chaque structure
du système éducatif.
Ainsi, au niveau de l `enseignement fondamentale, les
objectifs fixés cherchent à généraliser
l'enseignement et à le rendre objectif.
Cela à consister à :
-Généralisation le préscolaire en
2004.
Pour les inscrits en première année du primaire,
il s'agit d'assurer leur écoulement.
L'analphabétisme constitue un handicape majeur dans le
tissu économique et social, ce pendant la charte à fixé
les objectifs suivants :
- Réduction totale du taux global de
l'analphabétisme à moins de 20% en 2010.
- Eradication total de l'analphabétisme en 2015.
- Concernant les enfants non scolarisées ou
déscolarisés, la charte vise à leur offrir une
deuxième chance d'insertion dans les cycles d'éducation à
travers la mise en place de passerelles appropriées :
- Au niveau de l'enseignement secondaire, la charte
considère comme principaux objectifs :
- l'accroissement des capacités du sous système
à absorber d'avantage d'élèves.
- L'amélioration de la qualité de cet
enseignement.
- Et le renforcement de la formation continue de la personne
enseignante.
C) santé de
l'enfant :
La santé de l'enfant a pour objectif principal de
réduire d'ici 2015 le taux de mortalité des enfants moins de
5ans.
1 : analyse de la
situation :
La santé de l'enfant s'est améliorée
sensiblement. La mortalité des enfants a diminué de façon
appréciable au cour de ces dernières années et cette
évolution est due par une bonne contrôle et une élimination
des nombreuses maladies cibles de la vaccination, notamment, la
diphtérie, le tétanos, la rougeole ...
La mortalité néonatale qui dépend souvent
aux conditions de vie de la santé maternelle, du déroulement de
la grossesse et l'accouchement qui sont aussi un problème reconnu au
Maroc, a peu diminué.
Selon les études, les principales causes de la
mortalités infantile sont représentée par :
- les maladies infectieuses et transmissibles (infection
respiratoires aiguës, maladies diarrhéiques, méningite).
- Les causes périnatales et les malformation
congénitales, la mal nutrition, les maladies parasitaires et les
maladies à transmission hydrique contribuent également à
la mortalités infantile.
Mais la situation de la malnutrition a connu une
amélioration considérable grâce au programme de lutte
contre la mal nutrition.
2 : Difficulté rencontrée dans le
domaine de la santé de l'enfant :
Malgré les efforts fournis par le Maroc dans le domaine
de la santé de l'enfant, il en demeure pas moins des difficultés
qui se présentent, on peut les classer de la façon
suivante :
-Mauvaise condition d'hygiène et assainissement.
-Faible du niveau socio-économique pour certaines
couches de la population.
-analphabétisme.
- Difficultés d'accès aux services de
santé dans certaines régions.
- Insuffisance des ressources humaines médicales au
niveau de certaines régions.
- Intégration inachevée des services de
santé.
- Insuffisance des allocations budgétaires.
3 : Appui de
l'environnement sanitaire de l'enfant :
Dans le but d'améliorer la santé de l'enfant et
de diminuer les taux de mortalité infantile, une série des
mesures a été entreprise :
- Amélioration de l'offre de soin.
- Extension de la couverture sanitaire.
- Disponibilité des médicaments essentiels et
vaccin.
- Adoption d'une nouvelle approche pour l'intégration
des soins offerts, à la mère et l'enfant.
- Amélioration de conception des professionnels de
santé.
- Décentralisation des soins.
- Assurance maladies et assistance aux populations
économiquement faibles.
- Et encouragement du partenariat et implication du secteur
privé et des communautaires.
D) Amélioration de
la santé maternelle.
1 : analyse de la
situation :
La mortalité maternelle et périnatale au Maroc
a connu une forte baisse au cours de ces dernières années. Le
taux de la mortalité maternelle à l'échelle national est
de 228 pour 100000 naissances vivantes en 1997. Ce taux est inférieur
à celui du milieu rural.
Dans les zones rurales, le nombre d'accouchement
surveillé est toujours faible. Ce qui fait que la lenteur qui
réside dans le milieu rurale, peut rendre difficile d'atteindre les
objectifs du millénaire d'ici 2015.
2) les difficultés
rencontrés :
Beaucoup des difficultés sont rencontrées dans
la réduction de la mortalité maternelle. Elle sont
représentées comme suit :
- l'insuffisance du budget attribué dans les programmes
« maternité sans risque ».
- Faible qualité de prise en charge .
- Pratique traditionnelle et faible participation
communautaire.
- Faible implication mineure des ONG et du secteur
privé dans l'offre de service de santé.
Dans une optique de réduire le taux de la
mortalité maternelle d'ici 2015, l'effort du budget doit être
augmenté vers les populations qui ont beaucoup des besoins et on doit
porter les actions dans le domaine de l'infrastructure, la dotation des
médicaments essentiels qui procurent des soins de santé de
la mère et le développement des moyens de transport , le
renforcement du personnel en nombre et en qualité (chirurgien ,
obstétricien , sage femmes , inférieur anesthésistes ...)
l'information et l'éducation des femmes concernant les risques et
les complications liés à la grossesse et à l'accouchement,
et l'implication des partenaires potentiels non gouvernementaux
(société, ONG).
3 : Appui de
l'environnement sanitaire de la mère :
L'environnement de la santé maternelle devient plus
favorable par la collaboration des organisations internationales pour
améliorer la santé de la mère et réduire au mieux
le taux de la mortalité maternelle et périnatale.
E) la lutte contre le VIH /
Sida :
1 : Analyse de la
situation :
Le Sida a été déclarée
premièrement au Maroc en 1986 jusqu'au 31 décembre 2002. Une
effectif de 1113 cas cumulatifs a été déclaré dont
63.8% des sexes masculins.
Le mode prédominant de la transmission est le mode
sexuel dont la majorité s'effectue par voie
hétérosexuelle.
La tranche d'âge la plus touchée est celle des
adultes jeunes dont l'âge est entre 15 et 35 ans.
Il y'a eu une diminution du ratios sexe au cours de ces
dernieres années, elle est passée de 5.2% pendant la
période 86-90, à 1.2% en 2001.
Les plus souvent la majorité des cas se présente
en milieu urbain. La surveillance sentinelle de l'infection à VIH,
montre que le Maroc reste actuellement un pays à faible
prévalence, où le niveau d'épidémie est peu actif
dont 1% chez les femmes enceintes et 0.09% chez les patients porteurs
d'infection sexuellement transmissible (IST) qui sont la population à
plus haut risque pour l'infection à VIH.
En 2002, le taux de femme enceinte a été
diminué à 0.12% et 0.02% pour les donneurs de sang.
La forte incidence de l'infection sexuellement transmissible
(ISI) conjugué à la précarité des conditions de
vies de certaines couches de la population, fait craindre une évolution
future accélérée de l'infection VIH/Sida.
Ce pendant de 1993 -2002, le nombre de cas des (ISI) est
passé de 101,065 à 349,427.
Il est pensé souvent que ce chiffre est en dessus de la
réalité en raison de l'automédication et de sous-
notification des cas par le médecin du secteur.
2 : Les
difficultés rencontrées pour la lutte contre le VIH/
Sida :
Quelques soient les effort déployés, des
obstacles se présentent dans les aspects sociaux, culturels et
l'accès aux groupes les plus vulnérables. Les problèmes
résident encore dans les ressources humaines et financières
très réduites.
Il y a trois obstacles qui sont nécessaires à
dépasser pour éradiquer la propagation du VIH/ Sida au Maroc.
-Réduire la vulnérabilité de l'infection
des personnes non infectées et ainsi que les personnes vivant avec le
VIH/ Sida.
-Coordination de la qualité des activités
essentielles identifiées au cours du processus de planification
stratégique et renforcer la couverte des groupes les plus
vulnérables à l'infection.
-Décentraliser les activités de la lutte en
prenant en considération les spécificités
régionales et provinciales.
3 : Appui de
l'environnement :
L'existence d'un plan stratégique National (PSN) de
lutte contre le VIH / Sida pour la période 2002-2004 dont l'objectif
fondamental est la prévention et la réduction de l'impact du
VIH/ Sida, permet aux ONG et au gouvernement d'orienter les efforts dans les
domaines de la prévention et des programmes de la communication sociale,
dans le cas de la décentralisation des activités de lutte.
Cet objectif permet aussi de renforcer la mise en oeuvre des
plans stratégiques et de couvrir certains groupes de la population les
plus vulnérable à l'infection
Le Maroc a pu mobiliser des fonds pour la lutte contre le VIH/
Sida .En plus de cela il est parmi les pays membres de l'initiative
« accès » avec l'ONU SIDA pour l'accès au
soin des patients, et il a bénéficié un Fond mondial pour
lutté contre le Sida, la tuberculose et le paludisme.
Section 2 : les
objectifs liés à l'environnement socioéconomique
de l'homme :
Ces objectifs donnent une très grande importance aux
liens et les relations sociales existant entre les individus et l'environnement
sur lequel les individus se trouvent.
A) la promotion de la femme et
les relations de genres :
1 : Analyse de la
situation et progrès réalisés dans ce domaine :
La femme marocaine a connu des progrès très
appréciables dans la vie communautaire. Ce progrès est du par sa
volonté politique favorable, manifestée par les pouvoirs publics
marocains envers l'amélioration de la situation des femmes dans tous les
domaines.
En effet, en février 2002, sur le plan
législatif, le gouvernement marocain a réservé aux femmes
une liste de 30 sièges au cours des élections de septembre 2002.
Dans le domaines juridique, beaucoup des changements sont
remarqués dans les textes législatifs et réglementaires en
ce qui concerne la condition de la femme, notamment le code civil , le
code de commerce , le code de procédure civil et la création d'un
commission en vu de réviser la Moudawana.
Le Maroc a mis dans son système juridique les
différentes conventions, recommandations et résolutions
adoptées par les nations-unis concernant les droits de la femme. Il a
ratifié la convention relative à l'élimination de toutes
les formes de discriminations à l'égard des femmes.
Beaucoup d'efforts sont fournis aussi pour améliorer
l'éducation de la femme. On peut les remarque à ce niveau
par :
- la dynamique enclenchées par la société
civile dans le cadre du partenariat en vue de contribuer et à promouvoir
l'éducation des femmes.
- l'intervention des nombreux organismes et agences des
coopérations multilatérales et bilatérales au Maroc se
caractérisant par le soutien aux projets des scolarisations des filles
en milieu rural.
Par ailleurs dans le marché de travail, les femmes
constituent le tiers de la main d'oeuvre urbaine et travaillent souvent dans
le secteur informel et dans les secteurs industriels tournés vers
l'exportation. En raison des occasions d'emplois très limités,
leurs situations en matière d'emploie demeurent précaires.
Au niveau de la fonction publique les femmes ont les
mêmes droits que les hommes. En 2001 les femmes représentaient
34% environ des effectifs des fonctionnaires de l'Etat.
Des très grandes confiances se basent sur
l'augmentation de cette part de pourcentage dans les années avenir.
La violence à l'encontre des femmes fait l'objet de
plusieurs initiatives des sensibilisations et d'actions aussi bien de la part
du gouvernement que des ONG.
2 : Difficultés
rencontrées pour la promotion de la femme :
Malgré les efforts déployés en ce qui
concerne la promotion de la femme, il existe des difficultés dans ce
domaine.
Dans le domaine de l'éducation, il y'a une faiblesse
incitation, de coordination de suivi et d'éducation. Cela retarde
l'importance des effets déployés et affaiblit l'impact des
interventions en faveur de la femme. Il y'a aussi la faiblesse de programmes
des proximités pour les femmes, impliquant une large participation les
bénéficiaires potentiels est des acteurs locaux.
L'analphabétisme touche la majorité des femmes
que les hommes. Dans le parlement la population des femmes est très
faible. Cette dernière est un problème qui se présente
dans presque tous les pays.
3 : Appui de
l'environnement pour la promotion des femmes :
Le contexte national est marqué par la volonté
de renforcer la démocratie, l'Etat de droit et de promouvoir une culture
de droit de l'homme dont celle de la femme apparaît essentiel. Sur le
plan du développement économique et social 2000-2004, la
promotion de la femme est considérée prioritaire.
Les programmes donnés visent à offrir les femmes
marocaines de plus larges opportunités pour assurer leur pleine
participation aux efforts de développement.
Au niveau institutionnel, on constate la création du
secrétariat d'Etat chargé de la protection sociale, de la
famille et de l'enfance (1998) remplacé par le ministre chargé de
la condition de la femme, la protection de la famille et de l'enfance et
l'intégration des Handicapes (2000), puis dans l'actuel gouvernement
(novembre 2002) par le secrétariat d'Etat chargé de la famille de
la solidarité et de l'Action sociale.
Dans le domaine politique et administratif, les femmes ont
fait leur apparition au niveau de la hiérarchie entant que
secrétaire d'Etat, ministre ou ambassadrice et en tant que
députées et conseillers dans les deux chambres du parlement.
Cette promotion montre une image très importante de la femme dans la
société marocaine.
B) le développement
durable et la protection des ressources environnementales :
1 : Analyse de la
situation :
Tout d'abord, le développement durable peut être
défini comme une politique de développement qui permet de
répondre au besoin du présent sans compromettre, la
capacité et les opportunités de la génération
future.
Le Maroc se charge d'une politique de l'environnement qui
est basé sur le concept du développement durable, conçu
comme un facteur de la promotion économique et sociale du pays. Pour
bien observer et mesurer la qualité de l'environnement, le Maroc se dote
d'un ensemble d'outil capable d'appréhender la politique mise en
oeuvre.
Le Maroc contribue aux activités relatives aux aspects
scientifiques, techniques et législatifs des changements climatiques et
globaux.
Comme tous les pays, le Maroc a subit des répercussions
d'ordre planétaire de ces changements.
Alors pour que la qualité de l'environnement soit
efficace, le pays doit contribuer avec effort à la réduction des
causes de ces changements. La dégradation de l `environnement
causée souvent par l'homme menace la capacité du pays à
poursuivre sa croissance économique et à provoquer des
énormes coûts économique et humains en terme d'impact
sanitaire qui en résulte.
Les problèmes majeurs liés à
l'environnement sont :
*la protection des ressources en eau :
Le besoin en eau est très important pour sauvegarder la
vie de l'homme dans tous les aspects.
Selon les estimations, le Maroc pourrait connaître des
problèmes de pénurie d'eau s'il n'y a pas eu la performance des
méthodes d'exploitations et des gestions. Ces problèmes sont
aggravés par les gaspillages, notamment par :
- les pertes dues à l'état du réseau de
distribution, insuffisamment entretenu.
- la dégradation de la qualité de l'eau par la
pollution.
- les sécheresses fréquentes.
- Et la faible recyclage des eau usées.
*la protection et la préservation des sols et
du littoral :
La dégradation du sol résulte principalement de
la désertification et l'érosion qui est causé par la
déforestation, la surexploitation des zones des parcours et de
défrichement incontrôlés.
Le bois du feu provenant de la foret comme une source
d'énergie participe à la destruction de la foret et la
biodiversité.
Le développement des ressources
énergétiques renouvelables constitue une action porteuse pour
promouvoir la zone rurale.
La dégradation touche également les zones
littorales en raison de la pollution due à l'urbanisation excessive et
non organisée et aux rejets des déchets industriels et
domestiques sans avoir aucun traitement préalable.
*la réduction des déchets et
l'amélioration de leur gestion :
L'amélioration des périmètres urbaines et
l'augmentation de la population nécessitent des efforts très
importants pour pouvoir réaliser les besoins d'assainissement et de
réduction des déchets.
En matière d'assainissement, il y a une grande
inégalité entre milieu rurale et milieu urbain. Un grand nombre
de ménage de la zone rurale jettent leurs eaux usées dans leurs
milieux naturels et cela entraîne des effets nuisibles sur la
santé de la population et l'environnement qui l'entoure. Les
déchets solides des villes jetés dans les endroits mal
aménagés affectent davantage le milieu rural que le milieu
urbain.
*la réduction de la pollution
atmosphérique :
En général, la pollution atmosphérique
demeure relativement limitée au Maroc. La pollution crée des
problèmes préoccupants dans les principales agglomérations
urbaines. L'émission des gaz est souvent émanant des
véhicules des transports et des activités industriels. Pour
atténuer le problème qui se pose dans l'environnement, le pouvoir
public du Maroc a pris des initiatives importantes sur :
- la mise en place d'une stratégie Nationale pour la
protection de l'environnement.
- La recherche d'un cadre législatif favorable à
la maîtrise de la dégradation des ressources naturelles.
- La mise en place des programmes pilotes pour promouvoir les
concepts novateurs de développement durable.
- Elaboration d'un programme d'action nationale pour
l'environnement (PNE) visant à sensibiliser les acteurs
concernés.
- L'adoption d'un programme sectoriel pour la
préservation des ressources naturelles.
*Résorption de l'habitant
insalubre :
Soucieux des problèmes qui résident dans les
conditions des vies de la population et sur l'environnement d'une part et en vu
d'améliorer le bien être de la population d'autre part, le Maroc a
pris un grand intérêt de prendre des dispositions contre l'habitat
insalubre. Celles-ci se basent sur plusieurs points :
- Donner la priorité à l'habitat social et
développer le peri-urbain.
- Renforcer les programmes de lutte contre l'habitat insalubre
en faisant participer les collectivités locales et les associations des
quartiers.
- Redynamiser les établissements publics en
précisant leur champs d'action en vu d'assurer leurs
complémentarités et leurs actions d'une part et les actions
prometteuses immobiliers privés.
- Cette stratégie a été
concrétisée par un programme national de résorption de
l'habitat insalubre qui porte 63.000 ménages dont la période de
réalisation s'étale sur 2002-2010.
2- difficultés
rencontrées dans le domaine de l'environnement :
L'insuffisance des mécanismes de coordination, la
vision et la gestion sectorielle, les faibles mesures d'incitations et
d'éducation sont des facteurs qui compliquent d'avantage la gestion de
l'environnement.
Le déficit écologique, qui se traduit souvent
par des répercussions économiques et sociales, risque de
compromettre à brèves échéance les objectifs du
développement du pays.
3- Appui de
l'environnement :
En respectant la volonté internationale pour la
préservation de l'environnement, le Maroc a décidé
d'oeuvrer une meilleure gestion de l'environnement. Le Maroc a ratifié
de façon bilatérale et multilatérale, les principaux
accords internationaux.
Le Maroc a considéré la question de
l'environnement comme une préoccupation centrale pour leur
développement socioéconomique et l'amélioration du bien
être de la population.
Les stratégies mises en oeuvres pour la
préservation de l'environnement sont :
- la protection de l'environnement et la réalisation du
développement durable.
- L'amélioration et la qualité de vie des
citoyens.
- La conservation et l'amélioration de la
productivité du capital naturel.
- La réduction du coût de dégradation de
l'environnement.
- Et l'amélioration et le renforcement de la
coordination de l'action environnementale.
Chapitre IV : L'initiative Nationale Pour Le
Développement Humain (INDH) :
Section 1 : Concept et vision globale de
l'INDH
« L'Initiative Nationale pour le
développement humain n'est ni un projet ponctuel, ni un programme
conjoncturel. C'est un chantier de régne »1(*).
L'INDH est fondée sur quatre grands concepts, à
savoir :
*le développement humain durable : le
développement doit être orienté sur la création de
ses capacités, le renforcement du capital humain et social et
l'élargissement des libertés ; les hommes et les femmes
doivent être placés au coeur des politiques de
développement économique parce qu'ils en constituent le moteur
indispensable et la finalité ultime.
*l'inclusion et la cohésion sociale, celles-ci
cherchent à mettre l'insertion de toutes les couches sociales et le
renforcement du bien social.
*le développement local intégré :
planification qui est basée sur un diagnostic sociale territoriale,
intégration des projets et des activités, participation et
approvisionnement par les communautés.
*la prévention de la pauvreté et de l'exclusion
sociale :
Dans le but répondre les programmes prioritaires,
l'INDH s'aspire sur 3 axes d'interventions :
-s'attaquer au déficit social dont partissent les
quartiers urbains et les communes rurales les plus démunies.
-promouvoir les activités génératrices
des revenus stables et d'emplois.
-venir en aide au personne en grande
vulnérabilité a besoin spécifique.
La mise en application de cette initiative est liée
à la nécessité d'une démarche d'identification des
programmes prioritaires du développement humain, notamment : la
lutte contre la pauvreté, l'exclusion sociale et la lutte contre la
précarité.
Section 2 : les programmes
prioritaires
A- la lutte contre la
pauvreté et l'exclusion sociale :
1: Cible et
objectif :
La pauvreté est parmi les facteurs de l'exclusion
sociale, mais l'exclusion ne signifie pas la pauvreté.
Les pauvres n'ont pas accès à des biens et des
services en raison de l'absence de ressources, de l'analphabétisme, de
l'inexistence des biens et services de leurs environnements. Alors le programme
de lutte contre pauvreté s'inscrit dans le cadre d'une stratégie
de développement humain où les composantes
socio-éducatives et l'amélioration des revenus occupent une place
de choix. La mise en oeuvre de ce programme vise à améliorer le
développement socioéconomique en zone rurale et assurer les
conditions de vie digne et décente pour les populations. Ce programme a
ciblé 360 communes rurales plus pauvres dont la population moyenne d'une
commune est d'environ 10300 habitant.
L'objectif est d'améliorer dans ces communes, l'indice
du développement humain dont principalement la réduction du taux
de pauvreté notamment à travers :
- l'amélioration du taux de scolarisation des filles
âgées de 6 à 12 ans et la réduction du taux
d'analphabétisme.
- L'amélioration de soin de santé de base.
- L'amélioration de l'accès aux infrastructures
de base.
- Et la promotion et le renforcement de la gouvernance
locale.
Les exclus souffrent d'une participation inégale
à la vie sociale ou l'incapacité à s'intégrer dans
le marché et dans la société. Il a toujours des liens
très faibles avec le marché de travail, santé
précaire et donc tendance à la rupture du bien sociale.
L'exclusion sociale est un phénomène qui
réside quotidiennement dans le milieu urbain et peri-urbain.
Le programme contre l'exclusion sociale vise 250 quartier
urbain les plus défavorisés dont la population moyenne d'un
quartier est environ 1000 ménage et 6000 habitant.
Il a comme objectif principal d'assurer l'insertion de la
cohésion sociale et d'amélioration de condition et de
qualité de vies de la population.
2-Les actions menées
dans la lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale :
En parallèle à la mise en convergence des
programmes de développement sectoriel, des programmes du
développement rurale, ville sans bidon ville, l'INDH vise les actions
suivantes :
- dynamisation du tissu économique locale par des
activités génératrices des revenus.
- Soutien à l'accès aux équipements
sociaux sanitaires et éducatifs des bass.
- Soutien à l'action et l'animation sociale
- Renforcement de la gouvernance locale.
2-1 : les actions pour la
lutte contre la pauvreté :
Ces actions sont menées sur les mesures
suivantes :
- activité génératrice du
revenu :
- Soutien à des coopératifs locaux des produits
agricoles, d'élevages, d'artisanat, unité de transformation.
- Encouragement de projet locaux : produits aromatiques,
agriculture, tourisme rurale, service.
- Et encouragement du micro crédit rural.
- Soutien à l'accès aux
équipements et services sociaux de
base :
- Soutien aux actions et micro projet d'accès aux
services de base : accès à l'eau à
l'électricité.
- Soutien aux actions communaux d'accès au soins de
santé de base : santé de la femme, santé de
l'enfant.
- Soutien à l'éducation et lutte contre
l'abandon sociale : transport scolaire, alphabétisation,
formation.
- Animation sociale, culture et
sportive :
- Soutien à la pratique du sport ; formation
d'équipe, soutien à l'équipement.
- Soutien à des manifestation artistique et
culturelle : lecture, musique, théâtre..
- Soutien à la mise en place des
bibliothèque : maison de jeunes, éducation critique et
promotion de la femme et de l'enfant.
- Renforcement de la gouvernance et des
capacités locales du tissu associatif.
- Rencontre d'information et de sensibilisation pour les
jeunes, le tissu associatif.
- Renforcement des capacités des acteurs locaux surtout
aux associations locales actives dans le développement humain.
2-2- actions menés pour
la lutte contre l'exclusion sociale :
Ces actions menées dans ce domaine visent les axes
suivants :
- soutien aux activités
génératrices des revenus :
- Organisations des jeunes en coopérative de
proximité (achat et vente des biens et services).
- Encourager l `accès au métiers
(mécanique, plombier, menuisier, artisanales locales, couture,
broderie).
- Soutien à la mise en place d'antennes locales des
micros crédits
- Aider l'insertion des jeunes locales dans les grandes
surfaces commerciale, les espaces des ventes tels que les souks.
- Création de locaux décents pour les marchands
ambulants.
- Soutien à l'accès aux
équipements et services sociaux de base :
- Soutien pour l'aménagement, l'équipement et
animation :
Maison de jeunes, petite bibliothèque : centre de
formation qualifiant et transport scolaire en commun.
- Amélioration de l'accès aux soins de
santé.
- Renforcement du près scolaires et amélioration
du bien être de la population par l'accès aux infrastructure de
base.
- Soutien à l'animation sociale, culturel
et sportive :
- Soutien à la pratique du sport :
aménagement des terrains de quartiers, formation d'équipes,
soutien à l'équipement.
- Soutien à la manifestation artistique et
culturel : lecture, musique, théâtre, danse, peinture.
Education civique, maison des jeunes bibliothèques,
promotion de la femme et l'enfant...
Action de solidarité : fourniture scolaire,
caravanes médical et sociale.
Renforcement de la gouvernance des
capacités locales :
Rencontre d'informations et de sensibilisations pour les
jeunes, le tissu associatif.
Formation des responsables.
Formation des associations, des équipes et des agents
de développement sociale.
Soutien aux associations locales actives dans le
développement humain.
B) la lutte contre la
précarité :
1 : analyse
théorique de la précarité :
La précarité est le phénomène
social la plus visible au Maroc qui illustre la pauvreté. La typologie
des personnes souffrant dans la précarité est très
variée. En novembre 2004, il y'avait un effectif de 71000 personnes qui
représentent 2% de la population ayant subi les problèmes de la
précarité sociale :
- problèmes liés à l'enfance : les
enfants vivant en de hors de la structure parentale, les enfants non
scolarisés, les enfants des rues.
- Problèmes liés au logis : les vagabonds,
les mendiants, les aliénés sans abris.
- Problèmes liés a la santé : les
personne handicapées, les vieillards démunis.
- Problèmes liés à la
délinquance : les enfants jeunes délinquants et les
exdetenus sans ressources.
La précarité est un phénomène
d'ordre général qui touche toutes les différentes
catégories de la population. Elle nécessite
énormément des efforts importants de l'Etat, des élus et
du tissu associatif pour la mise en oeuvre d'un programme capable
d'améliorer les conditions de vie dans la société et une
problématique spécifique à chaque catégorie des
personnes vivant dans la précarité et nécessite
également une réponse adoptée à la
particularité de leurs besoins.
L'objectif de la lutte contre la précarité est
de garantir aux individus les plus démunis, les plus vulnérables,
les conditions essentielles de la dignité humaine et de fournir au mieux
un accompagnement visant leurs insertions ou leurs réinsertions sociales
et économiques.
Pour cela une sélection a été faite sur
les populations précaires et celles pour lesquelles le traitement est
prioritaire représentent environs 46000personnes, soit en extrapolant
20000 personnes sur l'ensemble du royaume. Elles sont reparties de la
manière suivante :
1- jeunes sans abris, les enfants des rues.
2- Les enfants abandonnées.
3- Les femmes en situations précaires.
4- Les mendiants et les vagabonds.
5- Les ex détenus sans ressources.
6- Les aliénés sans abris.
7- Les personnes handicapes sans ressources.
8- Les personnes âgés démunies.
2 : Actions menés pour la lutte contre la
précarité
En vu de résoudre les problèmes liés
à la précarité, les actions consistent prioritairement
à la mise à niveau des centres sociaux existant et l'extension
des capacités et à la création de centres nouveau à
l'échelle régionale.
En effet 5 centres sociaux d'accueil ont été
identifiés. On trouve dans ces centres, des médecins,
psychiatres, psychologues, des cadres sociaux et des responsables associatifs
qui sont nécessaires pour le programme d'échange avec les
personnes en difficultés. Ces centres sociaux sont classés de
cette manière.
3 centres polyvalents :
1- les personnes handicapées et les personnes
âgées sans ressources.
La proximité de cette population dans ces espaces
réservés ne semble pas de risque particulier. L'avantage
trouvé ici est la mutualisation de l'encadrement médicale
largement sollicité pour les 2 catégories.
2- les enfants abandonnés et les femmes en
situation précaires.
Une proportion non négligeable de femmes en situation
de grande difficulté est accompagnée de nourrisson. En regroupant
les deux catégories, les moyens et les prestations des soutiens aux
femmes en difficultés et aux enfants en bas âge seraient
mutualisés.
Par ailleurs ces femmes en situation de
précarité pourraient trouver dans le centre même, une
occasion d'insertion professionnelle dans les métiers liés aux
nourrissons des jeunes enfants.
3- les mendiants, vagabonds et ex-détenus sans
ressources.
Ces trois catégories précédent d'une
problématique similaire : l'absence des logis et la faiblesse
économique. La démarche d'accompagnement pour ces trois
catégories est donc similaire : accompagnement et insertion sociale
et économique.
2 centres spécialisés.
1- les enfants des rues et
les jeunes sans abris.
La spécificité de la problématique des
enfants des rues empêche un traitement regroupé avec d'autres
catégories.
Par ailleurs les associations les plus
expérimentés dans la question préconisent que la
prestation en centre d'accueil soit précédée d'un
important travail spécifique et sur le terrain auprès de la
population ciblée, faute de quoi la mise en place des centres ne
résoudrait pas durablement les problèmes.
2-les aliénés
sans abris :
Cette catégorie nécessite des prises en charges
psychiatres qui ne tolèrent aucun regroupement avec d'autres
populations.
Les populations qui se trouvent dans ces centres vont
bénéficier des prestations, par exemples, une prestation
d'hébergement doit être assortie des services de restauration,
d'installation sanitaire, d'équipement de blanchisserie, de
présence médicale et d'installation de réussite.
La mise en place de ce programme de lutte contre la
précarité est soutenue par un programme de formation
organisée au profit de personnel, de l'action sociale répartie
sur l'ensemble de provinces et préfectures des royaumes.
Section 3 :
Financement et procédure des programmes prioritaires de
l'INDH :
A) Financement des programmes
prioritaires :
L'INDH nécessite des ressources très importantes
afin de répondre les besoins des programmes prioritaires.
Ce pendant, dans la phase 2006-2010, 10 milliards de dirhams
sont alloués aux programmes prioritaires de l'INDH.
A partir de la carte de la pauvreté communale et de la
base des données sur l'habitat insalubre, il a été
procédé à une répartition indicative du nombre des
communes rurales pauvres et des quartiers urbains défavorisés
entre les différentes provinces et préfectures du royaume selon
les critères suivantes :
- pour les communes rurales : taux de pauvreté,
niveau d'accès aux infrastructure et prestations de bases, programme
d'action en cours envisagé.
- Pour les quartiers : villes chef lieu de région
et villes de plus de 150000 habitant, taux d'habitant non
réglementaires, taux de chômages, niveau d'accès aux
infrastructures et prestation de base. Il y'a au total dans le royaume, 360
communes et 250 quartiers nécessitant une action renforcée
à titre de l'INDH.
La mise en oeuvre des actions de l'INDH ne se traduit pas par
les transferts de fond direct aux populations, mais par des subventions
à des associations, des coopératives...qui jouent un très
grand rôle dans les programmes prioritaires.
Pour le second semestre 2005, une enveloppe de
démarrage de 250 M dh a été constituée à
partir des contributions provenant du :
- Budget général de l'Etat : 50 M dh.
- Collectivité locales : 100 Mdh.
- Fonds Hassan II : 100 Mdh.
Ces contributions ont été distribuées aux
programmes d'actions à court terme du développement
humain :
Lutte contre l'abandon scolaire, soutien à la
santé, au cadre de vie des populations.
Elles sont réparties de la façon
suivante :
160 Mdh pour les programmes urbains et ruraux, réparti
sur une base territoriale à raison d'environ 1.5 Mdh par province, par
préfectures et 2 à 5 Mdh pour les chefs lieux de
régions.
80 Mdh pour le programme de précarité, repartie
en fonctions des besoins présents des régions pour la mise
à niveau de centre sociaux et prioritairement en direction des enfants
des rues, des mendiants et des vagabonds.
10 M dh pour le programme transversal.
B) Procédure à
suivre :
Chaque gouverneur est destinataire de crédit INDH
délégués sous la forme suivante :
- pour l'ensemble des provinces, une enveloppe du programme de
la précarité et une enveloppe du programme transversal.
- Une enveloppe du programme rural pour chaque commune rurale
impliquée.
- Une enveloppe du programme urbain pour chaque quartier et
l'enveloppe urbaine est constituée des lignes budgétaires
correspondant aux types d'actions éligibles au financement de l'INDH
telles que fixées par décret.
- Les crédits ne peuvent être placés d'une
enveloppe à une autre. En revanche à l'intérieur d'une
enveloppe, les lignes sont fongibles moyennant d'une information du
contrôle d'exécution budgétaire (CED) et d'une
justification au niveau central.
Pour les dépenses de l'INDH :
- Le plafond de bon de commande de 200000dhs est
déterminé par opération et non par ligne
budgétaire.
- Pour la dépense en régie, le plafond
d'encaisse est porté à 1Mdh
- Possibilité de consultation restreinte pour les
opérations inférieures à 1Mdh.
- Le visa du CED est accordé avec observations non
suspensives de l'engagement et du paiement.
-Des délais raccourcis ont été
adoptés pour l'ensemble du cycle de la dépense.
L'assouplissement significatif des processus
d'exécution des programmes de l'INDH se fait par :
-la réglementation en matière de contrôle
des ordonnances de paiement reste inchangée.
-un système d'information comptable et financier sera
mis en place en réseau entre le service centrale et l'ensemble des
provinces et des préfectures réel de l'exécution
financière des enveloppes allouées.
-un dispositif d'archivage physique de toutes les
pièces justificatives de dépense devra être mis en place
après de chaque gouverneur.
Conclusion :
Comme toute reforme ou politique du développement, la
réalisation d'un développement humain et durable dans le PVD
nécessite au préalable au sein de leurs autorité politique
la volonté d'une initiative nationale comme le cas du Maroc, d'un esprit
de nationalisme et de patriotisme qui détermine des objectif et des
ambitions orientés à la satisfaction des aspirations et des
activités d'intérêt générales des nationaux
et la protection de ces dernières.
C'est dans ce cadre que les PVD auraient un climat stable et
plus pacifique qui permet la bonne gouvernance et la disparition des pratiques
méchantes qui affaiblissent leur développement
socio-économique, notamment, la corruption, les fraudes fiscales, le
transfert sans limite des fonds à l'Etranger ...
Dans le but d'atteindre le développement humain et de
répondre les objectifs du millénaire, les PVD doivent mettre en
place des institutions nationales solides et adopter des politiques
rationnelles et appropriées à leurs réalités
économiques et culturelles.
Il est admis que l'être humain exerce une très
grande influence sur la nature et celui qui crée toutes les conditions
nécessaires au développement. Alors les programmes prioritaires
(la lutte contre la pauvreté, lutte contre l'exclusion sociale, lutte
contre la précarité et le programme transversale : le cas du
Maroc) qui valorisent la personnalité humaine sont nécessaires
à les mettre en oeuvre.
Ce pendant les PVD souffrent jusqu'à maintenant de la
famine, l'analphabétisme et de la mortalité (infantile et
maternel) et celles ci continuent à dégrader la vie humaine, la
perte de toute idéologie de progrès (quelle soit d'ordre
économique, sociale et culturelle) et donc la gravité de la
pauvreté. Face à cette situation il est intérêt
à investir massivement dans la capitale humaine et à satisfaire
à la population les besoins fondamentaux, notamment l'éducation,
la santé et l'alimentation. La concrétisation de ces besoins qui
mettent au centre le capitale humain, vont engendrer dans l'Avenir des
résultats notables sur la valeur de l'homme, accroît sa richesse
et sa compétence et donc sans le savoir son intégration dans la
vie sociale.
Les PVD sont composés par la majorité des
populations rurales, alors les investissements doivent être
orienté dans les milieux ruraux dans le cadre des activités qui
donnent accès à cette population une capacité de
satisfaire quotidiennement leurs besoins fondamentaux.
Une telle idéologie se concrétise par la
présence d'un Etat des droits et qui respecte les engagements et les
différents programmes inscrits dans le budget général de
l'Etat.
Bibliographie :
Ouvrage :
- Economie du développement
Malcolin Gillis, Dwightt Perkins.
Michael Roemer - Donald R.Snodgrass.
4ème édition 1996.
- Economie du développement
Patrick Gullaumont.
1ère édition 1985.
- Economie du développement.
Moulay Mamoune Allaoui.
Édition 2003.
- INDH, séminaire de formation des cadres Division de
l'action sociale .Rabat 22-23 Août 2005.
Intervention de Mr Abdelrahmane Harouchi, Ministre du
développement social de la famille et de solidarité.
- INDH, Projet de plate forme pour l'élaboration des
plans d'actions.
DAS (division d'action sociale) : juillet 2005.
- Rapport mondial pour le développement humain 2002.
- Programme de lutte contre la pauvreté en milieu
rural.
DAS(division d'action sociale) de Oujda : Août
2005.
- Programme de lutte contre l'exclusion sociale en milieu
urbaine. DAS de Oujda, Août 2005.
- Programme de lutte contre la précarité, DAS de
Oujda Août 2005.
- ISIC (Institut supérieur de l'information et de la
communication, journal N° 65.
- Rapport National relatif aux objectifs du millénaire
pour le développement, DAS, décembre 2003.
Sitographie
-
WWW.doc-ipe-univ-lyonz.fr.
- www.rdh50.ma
- www.tanmia.ma
Table des
matières :
Introduction
1
Partie 1 : La notion du
développement
3
Chapitre I : Le Développement
Economique
4
Section 1 : développement et sous
développement :
4
A)Approche historique
4
B)définition du développement
économique :
6
C) les différentes conceptions du sous
développement
7
Section II : la mesure du développement
économique
8
A)Indicateur quantitatif :
9
1- le PNB/hab.
9
2-le taux de croissance :
9
3-les limite du PNB par habitant et le taux de
croissance :
12
B) L'indicateur qualitatif
13
1-les indicateurs liés aux besoins
fondamentaux :
13
1-1-l'alimentation :
13
1-2- la santé :
13
1-3-l'éducation et la formation :
15
C )les autres indicateurs :
16
Chapitre II : Le Développement
Humain
18
Section I : concept et indicateur du
développement
18
A-concept du développement humain :
18
B)indicateurs du développement
humain :
19
1-l'indicateur du développement humain
(IDH) : 18
1-1-Définition de l'IDH :
18
1-2-calcul de l'IDH :
20
Section 2 : dimension politique et
democratique
26
A)-Situation politique et
démocratique :
27
B) la mise en place d'une liberté politique
et démocratique :
28
Partie 2 : Les objectifs du millénaires
et l'INDH
30
Chapitre III : Les Objectifs Du
Millénaires
31
Section 1 : l'objectif intrinsèque
à l'homme
32
A)-Eliminer l'Extrême pauvreté et la
faim.
32
1-situation et progrès
réalisés
32
2) Difficultés rencontrées :
34
3- Appui de l'environnement pour la lutte contre la
pauvreté :
35
B)Assurer une éducation de base :
35
1-Situation et progrès
réalisé :
36
2- Difficultés
rencontrés :.......................................................35
3- appui de l'environnement pour la promotion de
l'éducation :
38
C) santé de l'enfant :
39
1-analyse de la situation :
39
2-Difficulté rencontrée dans le domaine de la
santé de l'enfant ......38
3-Appui de l'environnement sanitaire de
l'enfant :
40
D)Amélioration de la santé
maternelle.
42
1-analyse de la situation :
42
2) les difficultés
rencontrés :
42
3) Appui de l'environnement sanitaire de la
mère :
43
E) la lutte contre le VIH / Sida :
43
1- analyse de la situation :
43
2- les difficultés rencontrées
pour la lutte contre le VIH/ Sida :
442
3- Appui de l'environnement :
453
Section 2 : les objectifs liés à
l'environnement socioéconomique de l'homme :
454
A) la promotion de la femme et les relations de
genres :
464
1- analyse de la situation et progrès
réalisés dans ce domaine :
464
2- difficultés rencontrées
pour la promotion de la femme :
476
3- Appui de l'environnement pour la
promotion des femmes :
486
B) le développement durable et la protection
des ressources environnementales :
497
1- Analyse de la situation :
497
2- difficultés rencontrées dans le
domaine de l'environnement : 51
3- Appui de l'environnement :
51
Chapitre IV : L'initiative Nationale Pour Le
Développement Humain
(INDH) :............................................................................53
Section 1 : Concept et vision globale du
l'INDH .........................53
A- la lutte contre la pauvreté et
l'exclusion sociale : 5
56
1- Cible et objectif :
54
2- les actions menées dans la lutte
contre la pauvreté et l'exclusion sociale : 56
2-1 : les actions pour la lutte contre la
pauvreté : 56
2-2- actions menés pour la lutte contre
l'exclusion sociale : 57
B-la lutte contre la
précarité : 59
1- analyse théorique de la
précarité : 59
2-les actions menées dans lalutte contre la
precarité: 61
Section 3 : Financement et procédure
des programmes prioritaires de l'INDH : 64
A)Financement des programmes
prioritaires : 64
B)Procédure à suivre :
65
Conclusion : 68
Bibliographie : 70
Table des matières : 72
* 1 - Extrait du discours du 18
mai 2005 de sa majesté le Roi Mohamed VI, que Dieu l'assiste.