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La soutenabilité de la dette

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par noure eddine Lemdarsaoui
Mohamed V rabat agdal - DESA 2005
  

Disponible en mode multipage

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UNIVERSITE MOHAMMED V-AGDAL

FACULTE DES SCIENCES JURIDIQUES, ECONOMIQUES ET SOCIALES RABAT -AGDAL

1ére Année DESA en Economie Internationale

Matière d'économie et finances publiques

Professeur : MOHAMED OU HADDOU KARIM

EXPOSE SOUS LE THEME: LA SOUTENABILITE DE LA DETTE

Présenté par l'étudiant : Nour-Eddine LEMDARSAOUI

(noureddinelem@hotmail.com)

ANNEE UNIVERSITAIRE : 2004-2005

INTRODUCTION :

La notion de soutenabilité de la dette publique représente une question cruciale pour l'ensemble des Etats émergents et des Etats à bas revenus, elle demeure relativement difficile à cerner, tant que les approches et les définitions dont elle fait l'objet diffèrent. Le FMI définit la soutenabilité comme « la capacité à faire face à une contrainte budgétaire, en dehors de toute modification majeure des recettes ou des dépenses publiques, et à un coût de financement sur le marché donné». La question de la soutenabilité d'une dette publique doit s'inscrire dans un cadre dynamique en prenant en compte non seulement le solde budgétaire mais aussi la vigueur de croissance et le niveau des taux d'intérêt, conformément à la formule de la contrainte budgétaire intertemporelle. Par la suite, on parlera indifféremment de soutenabilité de la politique budgétaire ou de soutenabilité de la dette.

L'objectif de ce travail est de préciser la notion de soutenabilité de la dette et de discuter les méthodes utilisées pour évaluer la soutenabilité, pour cela on propose de scinder notre étude en deux sections la première section a pour objet de mieux préciser le concept « soutenabilité de la dette (ou politique budgétaire soutenable) » et dans la deuxième section nous exposerons les différentes méthodes qui sert à l'évaluer.

SECTION I : QU'EST-CE QU'UNE POLITIQUE BUDGETAIRE SOUTENABLE ?

On dit qu'une politique budgétaire est soutenable si elle ne conduit pas à une accumulation «excessive» de la dette publique, c'est-à-dire à un niveau de dette qui, sans changement majeur, ne pourrait pas être couvert à l'avenir par des surplus budgétaires. Le financement de cette dette exclut ainsi le recours à un « jeu à la Ponzi1(*)» dans lequel l'État émettrait indéfiniment de nouveaux emprunts pour payer les intérêts et le principal arrivant à échéance. Enfin, la politique budgétaire mise en oeuvre doit pouvoir être poursuivie sans ajustement fiscal significativement plus important que ceux constatés par le passé.

La soutenabilité caractérise donc une politique budgétaire particulière du gouvernement, ainsi que ses répercussions futures. Il est important de distinguer cette notion de soutenabilité de celles de `liquidité' et de `solvabilité'.

- La liquidité est une notion de court terme. Un problème de liquidité survient si les actifs immédiatement disponibles ne sont pas suffisants pour assurer aujourd'hui la charge de la dette et le remboursement du principal qui arrive à l'échéance. L'analyse de la liquidité est surtout pertinente pour les pays émergents, dans le cadre de leur accès au marché du crédit global.

- La solvabilité caractérise la situation financière d'un État qui est capable de faire face à ses engagements, c'est-à-dire dont la contrainte budgétaire intertemporelle est respectée, y compris en recourant à des ajustements budgétaires lorsque cela s'avère nécessaire. Le constat de la non solvabilité d'un État s'accompagne d'une crise des finances publiques qui se résout par un défaut (répudiation de la dette) ou un épisode d'hyper inflation.

- La Soutenabilité correspond à la situation d'un État dont la solvabilité est assurée sans qu'il ait particulièrement besoin d'ajuster sa politique budgétaire dans l'avenir.

Ainsi, la solvabilité caractérise l'état du « bilan de santé financière » d'un État alors que la soutenabilité s'intéresse plutôt à la cohérence de sa pratique actuelle en matière de politique budgétaire. Une politique peut ainsi ne pas être soutenable sans pour autant que l'État cesse d'être solvable dans la mesure où, au besoin, il peut choisir de modifier sa politique budgétaire, aujourd'hui ou à l'avenir, pour pouvoir honorer sa dette. Pour un État, le constat d'une absence de soutenabilité des finances publiques n'est pas synonyme d'impasse budgétaire mais traduit la nécessité, pour respecter la contrainte de budget intertemporelle, d'un ajustement fiscal conséquent.

SECTION II : LE CADRE THEORIQUE DE LA SOUTENABILITE

L'intuition de la soutenabilité est relativement claire, mais sa définition économique est plus complexe. Nous proposons d'examiner dans cette section les modèles les plus utiliser pour tester la soutenabilité de la dette.

1 : Domar (1944) : la condition de la soutenabilité

Le premier concept d'une politique budgétaire soutenable est dû au travail de Domar (1944) et de Harrod (1948). Domar mentionne une condition nécessaire de la Soutenabilité de la dette : « elle sera maintenu si le taux de croissance réel du PIB est plus grand que le taux d'intérêt réel ». La raison est que le rapport dette/PIB ne diverge pas à l'avenir si la condition est tenue.

En l'absence du financement monétaire, soit la contrainte budgétaire2(*) à laquelle le gouvernement fait face à chaque période, exprimée en valeur réelle et comme rapport au revenu:

?Bt =B t - Bt-1 = (Gt - Rt) + ñt Bt-1 (1)

Avec B est la valeur du stock de la dette ; R recettes totales ; G des dépenses primaires et ñ exprime la différence entre le taux d'intérêt et le taux de croissance de l'économie (ñ= i - g).

Selon la contrainte budgétaire exprimée ci-dessus, l'évolution du ratio d'endettement, c'est-à-dire de la dette de l'État rapportée au PIB (dette/PIB) dépend de deux facteurs: le déficit primaire (Gt - Rt) et le produit du rapport accumulé de dette/PIB :(Bt-1) et de la différence entre le taux d'intérêt réel et le taux de croissance de revenu (ñt = it - gt). Si la différence est positive, un surplus primaire est nécessaire pour maintenir un rapport constant de dette/PIB. Si la différence est négative, il est possible de courir un certain niveau de déficit primaire et de maintenir un rapport constant de dette/PIB. C'est-à-dire, quand le taux d'intérêt réel est plus grand que le taux de croissance de l'économie, un déficit positif induira une augmentation du stock de la dette du gouvernement et en conséquence, de paiements des intérêts croissants.

Dans le contexte de comparer le taux d'intérêt réel au taux de croissance de revenu, un déficit primaire est considéré soutenable si le rapport résultant de dette/PIB est constant, ce qui implique de donné un taux spécifique de croissance de revenu et un taux constant d'intérêt. Selon la contrainte de budget exprimée ci-dessus, le rapport de dette/PIB sera constant quand Bt = Bt-1, ce qui implique -(Gt - Rt)= (it - gt) Bt-1.

Ainsi, quand le taux d'intérêt réel excède le taux de croissance de l'économie, le gouvernement devra courir un surplus primaire afin de garder avec le temps un ratio de dette/PIB constant.

Le concept de Harrod et de Domar de financement de la dette publique se repose sur la supposition que le gouvernement pourra toujours financer ses engagements productifs d'intérêts aussi longs que le taux d'intérêt réel payé sur ses titres ne dépasse pas le taux de croissance de l'économie.

Cependant la condition du Domar a des défauts. Un d'eux est que l'implication de la politique obtenue par la condition est ambiguë. En effet d'après la condition, le gouvernement devrait prendre une politique afin de réaliser une telle situation; le taux de croissance en PIB est plus grand que le taux d'intérêt réel. Néanmoins, le gouvernement ne peut pas contrôler directement le taux de croissance réel du PIB et le rythme de l'inflation. Par conséquent le gouvernement peut essayer de mettre en application une telle politique, mais ne peut pas promettre que la condition du Domar a une priorité.

2. Hamilton et Flavin (1986) et leurs extensions

Hamilton et Flavin (1986) définissent la Soutenabilité de la dette publique comme ce dessus. La contrainte budgétaire du Gouvernement dans la période (t) exprimée dans l'équation (1). Nous pouvons la récrire comme suite :

(2)

Cette équation exprime la contrainte budgétaire intertemporelle. Le dernier terme dans l'équation (2) est important pour vérifier la Soutenabilité de la dette. Si la limite du dernier terme est nulle quand s? +8 (Cette condition se résume à une condition dite « de transversalité »), ie :

(3)

La contrainte suivante est tenue :

(4)

Ce qui veut dire que la dette actuelle peut être couverte par la somme actualisée des surplus primaires futurs. Dans ce cas, la dette publique est soutenable.

Hamilton et Flavin (1986) indiquent que de Soutenabilité de la dette est tenu si le budget de l'Etat satisfait l'équation (3). Dans les modèles macro-économiques dynamiques L'équation (3) signifie qu'il n'y a pas de jeu de Ponzi. Par conséquent nous pouvons confirmer la Soutenabilité en testant la constante A si elles est significativement égal à 0 :

(5)

Hamilton et Flavin (1986) estiment la régression suivante pour examiner la Soutenabilité :

(6)

(Avec St = Rt - Gt )

Ils supposent que le taux d'intérêt réel (prévu) est constant durant le temps. Si l'estimateur de A dans l'équation (6) est significativement égal à 0, nous pouvons conclure l'existence du Soutenabilité.

En estimant l'équation (6), Hamilton et Flavin (1986) utilisent le taux d'intérêt réel (prévu) ; supposé constant et fixe dans le temps, comme un facteur d'escompte. Cependant, il n'est pas le meilleur facteur d'escompte, parce que le taux d'intérêt réel (prévu) change avec le cycle économique et la politique monétaire. Wilcox (1989) examine le Soutenabilité en utilisant le taux d'intérêt réel réalisé (= taux d'intérêt nominal moins le taux d'inflation) comme facteur d'escompte. Blanchard, Chouraqui, Hagemann, Sartor (1990), d'Uctum et Wickens (1997) récrivent l'équation (6) comme part de PIB, ie, que les deux côtés dans l'équation (6) sont divisés par le PIB. Alors ils emploient le taux d'intérêt réel réalisé moins le taux de croissance réel réalisé comme facteur d'escompte.

Comme décrit ci-dessus, nous pouvons tester le Soutenabilité avec divers facteurs d'escompte. Cependant, les méthodologies précitées ont un défaut crucial. C'est que le résultat du test avec les mêmes données change compte tenu du facteur d'escompte utilisé.

3. Test de cointegration pour la soutenabilité de la dette

Les testes de la soutenabilité par des méthodes de cointegration sont fournis par Trehan et Walsh (1988, 1991), Hakkio et Rush (1991), Hang (1991), Ahmed et Rogers (1995), Quintos (1995) et d'autres.

Ils s'appuient sur un examen d'une relation de long terme entre les dépenses et les recettes publiques. Il s'agit plus précisément d'étudier s'il existe ou non une combinaison de ces deux variables qui soit stationnaire, c'est-à-dire stable en moyenne. Une telle relation de long terme est appelée relation de cointégration.

En reprenant la contrainte budgétaire de l'État, la variation de la dette s'écrit en part de PIB comme la différence entre les dépenses totales en part de PIB et les recettes totales de l'État. Soit GGt la somme des dépenses budgétaires et de la charge de la dette :

(7)

Le type de relation de long terme auquel on s'intéresse s'écrit :

(8)

åt est un terme aléatoire de moyenne nulle qui ne présente pas de persistance.

On est amené à distinguer trois cas de figure :

* Si cette relation de long terme existe avec =1, alors le déficit public ÄBt=GGt -Rt est égale à. Dans ce cas, la différence entre recettes et dépenses est stationnaire, c'est-à-dire fluctue autour d'un niveau moyen constant. Le ratio dette/PIB suit alors une marche aléatoire (éventuellement autour d'une tendance linéaire).

Le cas où le coefficient â de cointégration entre ces deux variables (régression des recettes sur les dépenses) est unitaire. Quintos le qualifie néanmoins de « Soutenabilité forte ».

* S'il existe une relation de long terme avec â] 0 ,1 [, alors les dépenses publiques croissent plus vite que les recettes. Dans ce cas, on a :

ÄBt= (1- â)GGt - á - åt, La variation de la dette en part de PIB suit un processus d'évolution de même nature que les dépenses publiques totales GGt. Quintos propose d'appeler cette situation «Soutenabilité faible ».

* Enfin, s'il n'y a pas de relation de long terme ou si â ? 0, on ne peut pas conclure en ce qui concerne la Soutenabilité faible.

Les testes économétrique de la cointégration sont très sophistiqués. Les testes ci-dessus sont basés sur les testes de racine d'unité (unit root) tels que Dickey et Fuller (1979), Phillips et Perron (1988), et Perron (1989). Ces testes de racine d'unité exigent de grands échantillons, et ne garantissent pas des résultats robustes dans de petits échantillons, Toutefois, le résultat du test n'est pas robuste quand nous ne pouvons pas obtenir des données pour plusieurs de décennies. En second lieu, l'implication de politique obtenue par les tests est également ambiguë. La condition de Soutenabilité proposé par les testes ne nous indique pas quelle politique devrait être pratiquer.

CONCLUSION :

Si, à politique budgétaire inchangée, la dette actuelle peut être couverte par la somme actualisée des surplus primaires futurs, la politique budgétaire mise en oeuvre est soutenable. Cette condition se résume à une condition dite « de transversalité », correspondant à la nullité de la valeur actualisée de la dette à l'infini. En première approximation, il est naturel de considérer qu'une politique budgétaire est soutenable lorsque le ratio d'endettement est stable en moyenne. Une telle condition garantirait bien la vérification de la condition de transversalité. Mais le niveau auquel on entend stabiliser le taux d'endettement n'est pas indifférent : plus il est élevé, plus sa stabilisation exigera que le solde primaire augmente vite et fort face à une hausse du taux d'intérêt ou à une baisse du taux de croissance. La maîtrise du taux d'endettement face aux aléas de l'écart entre le taux d'intérêt et le taux de croissance suppose donc de choisir un plafond pas trop élevé. C'est ce type de condition qu'impose le pacte de stabilité et de croissance qui encadre la pratique des politiques budgétaires en Europe, et en particulier le seuil de 3 points de PIB pour les déficits et le plafond de 60 points de PIB pour la dette. Ces contraintes sont cohérentes avec une croissance potentielle de 3 % et une inflation de 2 %. Sous ces conditions, la règle des 3 % garantit la stabilité du ratio de dette publique en part de PIB.

Marquons que l'augmentation de la dette publique entraîne une augmentation de la charge de la dette, qui réduit les marges de manoeuvre futures de la politique budgétaire et sa capacité à maintenir une influence contracyclique à court terme. Une dette excessive risque de conduire à une éviction de l'investissement privé, à une hausse des taux d'intérêt, à un surcroît d'inflation et, dans des cas extrêmes, à un défaut de paiement de l'État.

Notons que le manque de données fiables sur les finances publiques contribue à la difficulté d'analyser la soutenabilité de la dette dans les pays émergents. Les problèmes rencontrés sont de plusieurs ordres :

Disponibilité des données : de manière générale, les informations sur la dette externe sont plus nombreuses et détaillées que celles sur la dette publique ; de nombreux pays ont des séries de dette limitées dans le temps ; la décomposition de la dette publique entre court et long termes ou par devises d'émission est rarement disponible.

Couverture des données : les données disponibles sur les pays émergents n'incluent que rarement les emprunts garantis par l'État, les dettes des collectivités locales ou celles des entreprises publiques.

Homogénéité des données : les comparaisons entre différents pays sont souvent complexes en raison de différences dans les définitions retenues.

Annexe 1 : La contrainte de financement et la dynamique des finances publiques

Pour comprendre la dynamique des finances publiques, il est nécessaire de considérer la contrainte de financement à laquelle le gouvernement fait face à chaque période. De manière comptable, le déficit budgétaire, qui correspond à l'écart entre l'ensemble des recettes et des dépenses, est égal à la variation de la dette ?Bt. Le déficit budgétaire est lui-même égal à la différence entre les recettes totales Rt et les dépenses totales (somme des dépenses primaires Gt et du service de la dette ñ Bt -1). On suppose que les deux hypothèses suivantes sont vérifiées:

ü Absence du financement monétaire (pas de seigneuriage)

ü les arriérés de paiement des intérêts sont nuls

On peut réécrire le déficit budgétaire comme la somme du déficit primaire et de la charge de la dette, d'où :

?Bt =B t - Bt-1 = (Gt - Rt) + ñ t Bt-1 (1)

Cette équation peut se lire de 3 façons :


· En valeur nominale : ñ t = i représente le taux d'intérêt nominal,


· En valeur réelle : ñ t=r représente le taux d'intérêt réel,


· En parts de PIB : ñ t= (r - g) représente le taux d'intérêt réel(r) moins le taux de croissance réel du PIB (g)

Notre objectif c'est de démontrer comment passer de la contrainte budgétaire exprimée en valeur nominale à une contrainte budgétaire exprimée en part de PIB. En effet, il paraît naturel de rapporter la dette à la capacité contributive de la nation mesurée par le PIB.

D'après l'équation (1) on a : ?Bt =B t - Bt-1 = (Gt - Rt) + i t Bt-1

Afin d'éliminer l'effet des prix on divise tout les termes de cette équation par le niveau générale des prix (P t).nous obtenons:

(2)

Cependant il faut pondérer le stock de la dette à l'instant (t-1) par le niveau des prix de la même instant, d'autres parts on sait que par définition le taux d'inflation p  est égale à:

(3)

On remplace (3) dans (2) :

Or, d'après la relation de FISCHER, on a :

Donc : (4)

Ainsi l'équation (4) exprime la contrainte budgétaire en terme réel. Afin de simplifier l'écriture on note : , , ,

On aura alors : (4')

Pour exprimer cette dernière équation en part de PIB, on divise tous ses termes par le PIB réel :

(5)

Par définition le taux de croissance réel gt est égale à :

Ainsi l'équation (5) devient :

(6)

On note : , ,

L'équation (6) devienne :

(7)

On soustrait Bt-1 de chaque membre de l'équation (7) :

(8)

Notons que,

Ainsi l'équation (8) devienne :

(9)

Cette dernière équation exprime la contrainte budgétaire en terme réel et en part de PIB.

Bibliographie :

- Aristomène Varoudakis « la politique macroéconomique». Dunod paris. 1994.

- F E M I S E R E S E A R C H P R O G R A M M E « Dépenses publiques, croissance et soutenabilité des déficits et de la dette extérieure Etude de cas pour six pays riverains de la Méditerranée : Tunisie, Maroc, Turquie, Liban, Israël, Egypte - Rapport de synthèse » 2002-2004

- Natalya Selitska IERPC, Kiev, Ukraine and Lúcio Vinhas de Souza Kiel Institute for World Economics (IfW), Germany «Debt Sustainability in the Wider Eastern European Region: the Long Shadow of the EU».

- Takero Doi «To Establish Sustainability of Government Deficits: Methodology and Application» March 2004

- Marc RAFFINOT « Soutenabilité de la dette extérieure De la théorie aux modèles d'évaluation pour les pays à faible revenu » DT/98/01

- Norbert GAILLARD «L'IRRÉSISTIBLE DETTE BRÉSILIENNE » Flash Eco n° 2004-06

- Nilss Olekalnsa and Paul Cashinb «An Examination of the Sustainability of Indian Fiscal Policy» University of Melbourne Research Department, International Monetary Fund

- Alberto Bagnai «KEYNESIAN AND NEOCLASSICAL FISCAL SUSTAINABILITY INDICATORS, WITH APPLICATIONSTO EMU MEMBER COUNTRIES» (University of Rome I, Department of Public Economics)

- William J. Crowder «The U.S. Federal Intertemporal Budget Constraint: Restoring Equilibrium Through Increased Revenues or Decreased Spending? » University of Texas.

- Emek GÜNAYDIN «Analysing the Sustainability of Fiscal Deficits in Turkey»

- Viviane Luporini « Sustainability of the Brazilian fiscal policy and central bank independence» Abrilde 1999

- O. Cevdet Akçay, C. Emre Alper and Süleyman Özmucur «Budget Deficit, Inflation and Debt Sustainability:Evidence from Turkey (1970-2000)»·Bogazici University

* 1Le jeu de Ponzi tient son nom de Charles Ponzi qui monta une escroquerie de grande envergure à Boston au début du siècle dernier. Il proposait des investissements pour lesquels il promettait un rendement de 40 % en à peine 90 jours. Cette affaire reposait sur un système de vente pyramidale : les investissements des nouveaux entrants servaient à payer les premiers investisseurs.

* 2 Pour plus de détail voir annexe1






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