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La gestion du personnel dans les services public au Zaire: Cas du Département Régional de l'O. ZA. C siège de Kisangani de 1990 à  1996

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par Jean Paulin Makasi Iteke Moles'sya
Université de Kisangani - Graduat en Sciences Politiques et Administratives 1997
  

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II. 1. 2. LA PROMOTION A L'O.ZA.C KISANGANI

L'O.ZA.C Kisangani a instauré un système de cotation pour tous les agents de service public soumis au statut des personnels de carrière.

Ce système permet d'éclaircir l'Office sur les compétences professionnelles aussi que sur l'intégrité et le sens civique et social de l'agent dans l'emploi qu'il occupe au cours de l'exercice.

« La promotion en grade au sein de l'administration publique, conformément à l'article 66 du statut du 17 Juillet 1973, ne devait se faire que dans les limites des cadres organiques. Les candidats à la promotion devaient remplir un certain nombre des critères parmi lesquels : avoir accompli trois ans d'ancienneté au moins dans le grade immédiatement inférieur au grade de promotion ; avoir obtenu au moins l'appréciation « Bon » lors des trois dernières cotations ; avoir participé avec succès et être classé en ordre utile à un concours organisé pour le passage d'une catégorie à une autre ». (2)

De toutes ces considérations, il ressort que trois facteurs clés entrent en ligne de compte pour qu'un agent de carrière des services publics de l'Etat, particulièrement de l'O.ZA.C aspire à une promotion : le concours ; la cotation (l'appréciation) et l'ancienneté (l'expérience).

Ici, on entend par ancienneté, le temps pendant lequel l'agent a été occupé de façon ininterrompue au service de l'Office.

(1) Lire article 25 des statuts de l'O.ZA.C précités.

(2) IBULA MWANA KATANGA, La consolidation du Management public au Zaïre, Kin, P.U.Z 1987. P. 36

Ne sont interruptifs de l'ancienneté, les absences pour congés annuels, de circonstance, de maternité, les absences motivées et celle dues aux accidents du travail ainsi que le temps passé en détachement syndical. (1)

II. 1. 3. LE BULLETIN DE SIGNALEMENT

A l'O.ZA.C, le signalement était semestriel et obligatoire pour tout agent qui comptait douze mois de service continu. Il avait pour but d'éclairer l'Office sur la valeur, les aptitudes, les capacités, le rendement et les mérites de l'agent.

Il constituait l'une des bases de la détermination des chances de l'employé à l'avancement.

Ainsi le comité de gestion approuvait les modalités relatives à l'établissement du signalement qui lui étaient proposées par le service ayant la gestion des ressources humaines dans ses attributions.

Le signalement était établi à trois échelons pour les emplois d'exécution, de maîtrise et de collaboration.

Au premier (niveau) échelon, ce travail s'accomplissait par le Chef hiérarchique direct de l'employé.

Au deuxième échelon, il se faisait par le Chef de division et enfin au troisième échelon, c'était la tâche du Chef de département.

Par contre pour les Fondés de pouvoir, les fondés de pouvoir principaux, les sous-directeurs, les chefs d'agences, les chefs de division et leurs adjoints, le signalement s'établissait à deux niveaux :

- Au premier niveau par le chef de département ;

- Au deuxième niveau par le président délégué général agissant par délégation du pouvoir du conseil d'administration.

S'agissant du directeur, du directeur adjoint et du chef de département, le signalement était établi à un seul échelon. Et c'était le comité de gestion agissant par délégation du conseil d'administration qui s'en occupait.

A l'O.ZA.C, les autorités chargées de remplir le bulletin de signalement des agents devaient justifier leur cotation par un commentaire clair et précis expliquant pourquoi l'agent progressait, reculait ou était stationnaire.

Et, c'est à ce niveau où intervenait la subjectivité qui tirait son origine du sentiment, du manque de la maîtrise dans l'évaluation et la non amélioration du système de cotation des agents. L'irrégularité, la paresse, le désintéressement des responsables de l'O.ZA.C ne permettaient pas un meilleur contrôle de la prestation de leurs agents.

(1) SERGE.A.VIEUX, Le statut de la fonction publique, décret-loi du 20 Mars 1965, O.N.R.D, 1er Janvier 1970. P ; 519.

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