REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
UNIVERSITAIRE INSTITUT NATIONAL DU BATIMENT ET DES TRAVAUX
PUBLICS
I.N.B.T.B/NGALIEMA
B.P: 4731 KINSHASA/NGALIEMA SECTION:
Bâtiment et Travaux Publics OPTION : Bâtiment et Travaux
Publics
MAKANDA MOTOKOMO Christophe
JVlérna.ice
Présenté et défendu en vue de
l'obtention du titre d'ingénieur en Bâtivvent et Travaux
Publics
Directeur: Prof. Doc. Ir. PHANZU DIDIANE
Evariste
Année Académique
2016-2017
Christophe MAKANDA MOTOKOMO
+243
|
81
|
56
|
12
|
385
|
+243
|
85
|
28
|
30
|
887
|
Skype : christophe .makanda
E-mail :
ir.makandachristophe@gmail.com
« Pour connaître la route devant toi,
demande à ceux qui en reviennent. »
Monique Moreau
« L'herbe ne pousse jamais sur la route o
ù tout le monde passe. »
Proverbe Chinois
République démocratique du
Congo
Par
Mémoire
Présenté et défendu en vue de
l'obtention du titre d'ingénieur en Bâtiment et Travaux
Publics
Directeur : Prof. Dr. Evariste PHANZU
DIDIANA
Mars 2018
MARS
2018
Mémoire présenté et défendu
en vue de l'obtention du titre d'Ingénieur BTP
Institut National du Bâtiment et des Travaux
Publics
ETUDE PATHOLOGIQUE ET GEOTECHNIQUE PORTANT SUR LA
RN31 TRONÇON PUNIA - ULINDI DANS LA PROVINCE DE
MANIEMA
ETUDE PATHOLOGIQUE ET GEOTECHNIQUE PORTANT SUR
LA RN31 TRONÇON PUNIA - ULINDI DANS LA PROVINCE DE
MANIEMA
TRAVAIL DE FIN D'ETUDES PRESENTE PAR l'Ingénieur
Technicien en Bâtiment et Travaux
Publics
MAKANDA MOTOKOMO Christophe
Pour le titre d'Ingénieur en Bâtiment et Travaux
Publics
DIRIGE PAR LE PROF. Dr. Evariste PHANZU DIDIANA
Page vierge laissée intentionnellement
TFE - Page | i
EPIGRAPHE
« L'herbe ne pousse jamais sur la route
où tout le monde passe. »
Proverbe Chinois
« Pour connaître la route devant toi,
demande à ceux qui en reviennent. »
Monique Moreau
TFE - Page | ii
A notre grand-mère TUANGALIYE Apauline, pour
son amour indéfectible et sa prière sans relâche qui
nous fait vivifier le jour au jour jusqu'à la réalisation de ce
travail. Ainsi qu'à notre frère KITOKO Guylain pour son
accompagnement matériel à l'achèvement de notre projet
d'étude universitaire.
Nous dédions ce travail.
TFE - Page | iii
REMERCIEMENTS
Au terme de nos études du second cycle à
l'Institut National du Bâtiment et des Travaux publics (INBTP), nos vifs
remerciements vont premièrement à notre Dieu, Maître de
l'univers et Parole créatrice, source de toute sagesse et intelligence,
pour nous avoir soutenu et accompagné jusqu'au terme de ce
travail.
Nous remercions le professeur Evariste PHANZU DIDIANA,
non seulement pour avoir accepté la direction de notre travail, mais
aussi pour toutes ses orientations et conseils nécessaires à
l'achèvement intégral de ce travail.
Nous sommes reconnaissants à tous nos
enseignants qui durant notre formation ont fait preuve de disponibilité
et dévouement dans l'accomplissement de leurs tâches.
A mes parents, papa KITOKO Claude et maman ASIMANI
Mamie, pour leur affection, conseil et soutien jusqu'au terme de ce travail
surtout pour la naissance qu'ils nous ont donné, qui est l'origine de
tous nos parcours sur terre, qu'ils trouvent ici notre profonde reconnaissance.
Notre gratitude s'adresse à nos frères et soeurs KITOKO Guylain,
LOFANGA Fiston et TUANGALIYA Apauline, KITOKO Bellevue, pour leurs
encouragement, amour fraternel, aide matériel et prière que nous
avons toujours été bénéficiaire.
A notre très chère tante chérie
KITOKO Lucie pour son accueil et surtout pour nous avoir toujours donné
ce qu'elle a, preuve de la plus belle femme du monde, qu'elle trouve ici dans
ce travail, notre reconnaissance suprême. Nous pensons d'une part,
spécialement à notre cousine ILONGA Déborah, pour non
seulement sa politesse envers nous mais également son amour qui ne cesse
de manifester envers nous, qu'elle trouve ici l'expression de notre
gratitude.
Puissent tous les camarades et compagnons de lutte de
la Deuxième Epreuve d'Ingénieur en générale et ceux
du département Bâtiment et Travaux Publics en particulier dont le
destin a bien voulu que nous puissions être ensemble par le biais des
études ainsi que tous les amis intimes, qu'ils trouvent ici, notre
expression de reconnaissance pour leur amour, attachement et bon sens de
collaboration. Nous citons à titre illustratif : NDOMATEZO Renick,
BOKWALA Gérard, KUNDENGA Jules, BOSUANDOLE Servais, SANA Valeur, KASONGO
Victor, KITAPINDU Odon, SEKALAYA LIMENGO, Olivier GALE, MBUYI Junior, YAFUNGA
Matthieu, BALEKELAYI Patcheli Yebela, etc.
TFE - Page | iv
Enfin, que tous ceux qui ont contribué à
la réussite de parcours de nos études au sein de l'INBTP se
réjouissent en voyant ce travail car c'est grâce à leur
soutien que nous sommes arrivé à ce niveau. Aussi, nous tenons
à rassurer tous ceux qui ne sont pas cités nommément ici
suite à certaines contingences de ne pas se sentir complètement
oubliés. Leurs bienfaits sont jalousement gardés au fond de notre
coeur et cela pour toujours.
MAKANDA MOTOKOMO Christophe
TFE - Page | v
SIGLES, ABREVIATIONS ET SYMBOLE UTILISES
AFNOR : Association Française de la
Normalisation
AMECO : América Construction
CBR : Californian Bearing Ratio
D : Diamètre de grains
DVDA : Direction des Voies de Desserte
Agricole
e : Epaisseur minimale de la
chaussée
ech : Epaisseur totale de la
chaussée
EIE : Etude d'Impact Environnementale
ff : Forfaitaire
GLA : Perte annuelle moyenne de gravier en
mm
HIMO : Haute Intensité des Mains
d'OEuvre
IP : Indice de Plasticité
INBTP : Institut National du Bâtiment et des
Travaux Publics
kg : Kilogramme
km : Kilomètre
km2 : Kilomètre
carré
km/h : Kilomètre par heure
Log : Logarithme
m2 : Mètre carré
ml : Mètre linéaire
mm : Millimètre
n : Nombre d'années avant premier
rechargement
N : Nombre de poids lourds de plus de 3 T par
jour
OR : Office des Routes
OVD : Office des Voirie et Drainage
OPM : Optimum Proctor Modifié
ONG : Organisation Non Gouvernementale
P : Poids de la roue
PST : Partie Supérieure de
Terrassement
PGEP : Plan de Gestion Environnemental du
Projet
PGES : Plan de Gestion Environnemental,
social
RDC : République Démocratique du
Congo
RE : Pluviométrie annuelle
RN31 : Route National n°31
: Trafic annuel dans les deux sens de direction en
milieu de
TA véhicules
TFE - Page | vi
TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée
T/m3 : Tonne par mètre
cube
TRRL : Transportation Road Research
Laboratory
Vc : Pente
VRU : Voie Rapide Urbaine
W : Teneur en eau naturelle
WHH/AAA : Welthungerhilfe / Agro Action
Allemande
WL : Limites de Liquidité
Wopt : Teneur en eau optimale
WP : Limites de Plasticité
Ø : Diamètre des aciers
f : 0,94 pour graveleux latéritique
°C : Degré Celsius
ãd : Densité sèche
ãdmax : Densité sèche
maximale
: Micro mètre
TFE - Page | vii
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1-1 : Répartition du réseau en
charge de l'Office des routes par
Province
Tableau 1-2 : Répartition du réseau en
charge de l'Office des Routes par types
Tableau 1-3 : Répartition du réseau des
voiries par Province
Tableau 1-4 : Répartition du réseau des
voiries par type
Tableau 2-1 : degré de dégradation et
nature des travaux
Tableau 2-2 : Définition des classes de dimensions
selon la norme AFNOR
Tableau 3-1 : Usure sous le trafic
Tableau 4-1 : les composantes affectées selon la
nature des travaux
Tableau 4-2 : Impacts probables sur l'environnement dudit
projet
Tableau 4-3 : liste indicative des mesures
d'atténuation des impacts négatifs
du projet
Tableau 5-1 : Synthèse du devis
TFE - Page | viii
LISTES DES FIGURES
Figure 1-1 : schéma théorique de la
structure du corps de chaussée
Figure 1-2 : Profil en travers
Photo 2-1 : bourbiers et envahissement de la route par
des bambous
Photo 2-2 : Inondation de la route
Photo 2-3 : les ornières
Photo 2-4 : les flaches
Photo 2-5 : la tôle ondulée
Photo 2-6 : les déformations dans un
virage
Photo 2-7 : le ravinement
Photo 2-8 : les nids de poule
Photo 2-9 : les bourbiers
Photo 2-10 : Tamis de l'analyse
granulométrique
Figure 2-11 : Coupelle de Casagrande
Figure 2-12 : Etuve de 250 litres
Figure 2-13 : Presse CBR
Figure 2-14 : Appareillage de densitomètre
à membrane
Figure 2-15 : Détermination de la
densité sèche in situ par la méthode de
cône
à sable
Figure 2-16 : Essai à la plaque
Figure 3-1 : Abaque du RRL
Figure 3-2 : Structure proposée
TFE - Page | ix
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE i
REMERCIEMENTS iii
SIGLES, ABREVIATIONS ET SYMBOLE UTILISES v
LISTE DES TABLEAUX vii
LISTES DES FIGURES viii
TABLE DES MATIERES ix
INTRODUCTION 1
0.1. PROBLEMATIQUE 1
0.2. HYPOTHESES DE LA RECHERCHE 2
0.3. OBJECTIF DU TRAVAIL 2
0.4. DELIMITATION DU TRAVAIL 3
0.4.1. Délimitation du sujet 3
0.4.2. Délimitation topologique 3
0.4.3. Délimitation tempologique 3
0.5. CHOIX DU SUJET 3
0.6. INTERET DU SUJET 4
0.7. METHODES ET TECHNIQUES 4
0.7.1. Méthodes 4
0.7.2. Techniques 4
0.8. DIFFICULTES RENCONTREES 5
0.9. DIVISION DU TRAVAIL 5
Chapitre premier : GENERERALITES SUR LA ROUTE
6
1.1. INTRODUCTION 6
1.1.1. Etymologie et historique 6
1.1.2. Définitions de la route 6
1.2. IMPORTANCE ET AVANTAGE DE LA ROUTE 7
1.2.1. Sur le plan social 7
1.2.2. Sur le plan économique 7
TFE - Page | x
1.2.3. Sur le plan politico-administratif 7
1.2.4. Avantages de la route 7
1.3. EVOLUTION DE ROUTE EN TERRE 7
1.3.1. Piste saisonnière 7
1.3.2. Piste améliorée 8
1.3.3. Route en terre proprement dite 8
1.4. ROUTE REVETUE 8
1.5. AUTOROUTE 9
1.6. STRUCTURE DE LA CHAUSSEE 9
1.6.1. Chaussées revêtues 9
1.6.2. Chaussées en terre 9
1.7. REHABILITATION ET RECONSTRUCTION D'UNE ROUTE
10
1.7.1. Réhabilitation 10
1.7.2. Reconstruction 10
1.8. AMELIORATION DES CARACTERISTIQUES TECHNIQUES
10
1.9. TRAVAUX D'ENTRETIEN D'UNE ROUTE 10
1.9.1. Entretien courant 11
1.9.2. Entretien d'urgence 11
1.9.3. Entretien périodique 11
1.9.4. Types d'entretien 11
1.9.5. Entretien préventif 11
1.9.6. Entretien curatif 11
1.10. MAINTENANCE ROUTIERE 12
1.11. TERMINOLOGIE ROUTIERE 12
1.12. GENERALITES SUR LE RESEAU ROUTIER CONGOLAIS
13
1.12.1. Office des Route (OR) 13
1.12.2. Office des voirie et Drainage (O.V.D.)
14
1.12.3. Direction des Voies de Dessertes Agricole (DVDA)
14
1.13. GESTION DU RESEAU ROUTIER CONGOLAIS 14
1.13.1. Réseau en charge de l'Office des Routes
14
1.13.1.1. Linéaire global 14
1.13.1.2. Linéaire Prioritaire (Ring National)
15
1.13.1.3. Répartition du réseau routier par
Province 15
TFE - Page | xi
1.13.1.4. Répartition du réseau routier
congolais 15
1.13.2. Réseau en charge de l'Office des Voiries
et Drainage 16
1.13.2.1. Linéaire Global 16
1.13.2.2. Répartition du réseau des voiries
par Province 16
1.13.2.3. Répartition du réseau des voiries
par type 16
1.13.3. Réseau en charge de la Direction des voies
de Desserte
Agricole .16
1.14. NOTION DE CLASSIFICATION DES ROUTES CONGOLAISES
17
1.14.1. Critère technique 17
1.14.2. Critère administratif et juridique
17
1.14.3. Critère fonctionnelle 17
1.15. CARACTERISTIQUES DU RESEAU ROUTIER CONGOLAIS
18
1.16. CONTRAINTES RELATIVES AU RESEAU ROUTIER CONGOLAIS
18
1.16.1. Contraintes Techniques 18
1.16.2. Contraintes financières 18
1.16.3. Contraintes Sociales 19
1.16.4. Contrainte Politique 19
1.17. CONCLUSION 19
Chapitre deuxième : PRESENTATION DU SITE,
IDENTIFICATION DES DEGRADATIONS OBSERVEES ET PRISE EN COMPTE DES
CARACTERISTIQUES GEOTECHNIQUES 20
2.1 PRESENTATION DU SITE D'ETUDE 20
2.1.1 Situation géographique 20
2.1.2 Coordonnées géographiques
20
2.1.3 Climat 20
2.1.4 Hydrographie 21
2.1.5 Végétation 21
2.1.6 Sol 21
2.2 DESCRIPTION DU MILIEU D'ETUDE 21
2.3 SITUATION ACTUELLE 22
2.4 IDENTIFICATION DES DEGRADATIONS OBSERVEES
23
2.4.1 Types des dégradations 23
TFE - Page | xii
2.4.1.1 Ornières 23
2.4.1.2 Flaches 24
2.4.1.3 Tôle ondulée 25
2.4.1.4 Déformation dans les virages
26
2.4.1.5 Arrachement avec frayée en « W »
27
2.4.1.6 Ravinement 27
2.4.1.7 Nids de poule 28
2.4.1.8 Usure de la couche de roulement 29
2.4.1.9 Bourbiers 30
2.4.2 Regroupement des dégradations
31
2.4.2.1 Déformations 31
2.4.2.2 Arrachements 31
2.4.2.3 Usures superficielles 31
2.4.3 Lien entre degré de gravité et nature
des travaux 31
2.5 CARACTERISTIQUES GEOTECHNIQUES RETENUES
32
2.5.1 Géotechnique 32
2.5.1.1 Généralités 32
2.5.2 Etudes géotechniques routières
33
2.5.3 Sols d'emprunts et les gites de matériaux
33
2.5.4 Essais géotechniques routières
33
2.5.5 Essais d'identification 34
2.5.5.1 Analyse granulométrique par tamisage
34
2.5.5.2 Limites d'Atterberg 36
2.5.5.3 Teneur en eau 37
2.5.6 Essai de compactage 38
2.5.6.1 Essai Proctor 40
2.5.7 Essai de portance 41
2.5.7.1 Essai CBR (Californian Bearing Ratio)
41
2.5.8 Essais de compacité 43
2.5.8.1 Densitomètre à membrane
43
2.5.8.2 Densitomètre à sable 44
2.5.8.3 Essai à la plaque 45
2.6 CONCLUSION 45
TFE - Page | xiii
Chapitre troisième : DIMENSIONNEMENT DE LA
STRUCTURE DE
CHAUSSEE EN TERRE 47
3.1 CHOIX DE MATERIAUX 47
3.2 DIMENSIONNEMENT DES STRUCTURES DES CHAUSSEE EN TERRE
47
3.2.1 Généralité 47
3.2.2 Paramètres de base 48
3.2.2.1 Portance 48
3.2.2.2 Trafic 48
3.2.3 Dimensionnement d`Assise 49
3.2.4 Méthode de dimensionnement 49
3.2.4.1 Méthode CBR 49
3.2.4.2 Calcul de l'usure sous le trafic 50
3.2.4.3 Epaisseur totale de la chaussée
51
3.2.4.4 Illustration par rapport à notre travail
51
3.2.4.5 Méthode des abaques TRRL (Transportation
Road Research
Laboratory).... 51
Chapitre quatrième : ETUDE D'IMPACTS
ENVIRONNEMENTAUX 53
4.1 ETUDE D'IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX 53
4.1.1 Principaux problèmes environnementaux
liés au projet 53
4.1.2 Description des composantes pertinentes de
l'environnement
(milieu récepteur) 54 4.1.3 Identification
des principaux impacts sur l'environnement de
projet 57
4.1.4 Mesures d'atténuation des impacts dans le
projet 60
4.1.5 Quelques critères d'évaluation des
impacts 65
4.1.5.1 Nature de l'impact 65
4.1.5.2 Valeur de la composante touchée par
l'impact 65
4.1.5.3 Intensité de la perturbation
65
4.1.5.4 Etendue de l'impact 66
4.1.5.5 Durée de l'impact 66
4.1.6 Importance de l'impact 66
Chapitre cinquième : EVALUATION DU PROJET
67
TFE - Page | xiv
5.1. DEFINITION DE QUELQUES TERMES CLES 67
5.1.1. Devis 67
5.1.2. Métré . 67
5.1.3. Unité de mesure 67
5.1.4. Quantité à évaluer
67
5.1.5. Prix unitaires 67
5.1.6. Coût de travaux 67
5.1.7. Total partiel et général
67
5.2. Estimation des quantités 68
5.2.1. Métré de la chaussée non
revêtue 68
5.2.1.1. Travaux préparatoires 68
5.2.1.2. Travaux des terrassements 68
5.2.1.3. Assainissement et ouvrages 70
5.2.1.4. Travaux sur les ponts 71
5.2.1.5. Signalisation et équipements
72
5.2.2. Autres postes 72
5.2.2.1. Installation et repli du chantier 72
5.2.2.2. Frais d'études 72
5.2.2.3. Contrôle et surveillance 72
5.2.2.4. Imprévus 72
5.2.2.5. Impacts environnementaux 72
5.2.2.6. TVA 72
5.3. CONCLUSION 75
CONCLUSION GENERALE 76
TFE - Page | 1
INTRODUCTION
La province du Maniema est l'une des provinces de la
république démocratique du Congo qui n'a pas subi le
démembrement. Cette dernière est butée à plusieurs
défis dont le plus important est celui lié aux infrastructures
devant abriter les différents territoires de la province, les routes
pour la bonne circulation, l'eau et l'électricité pour la
viabilité de ces chefs-lieux, ... en plaçant une attention
particulière sur la configuration du réseau routier de cette
ancienne province. Nous avons remarqué que la plupart de tronçons
sur différents axes nécessitent d'être renforcés ou
carrément réhabilités. Les routes dans leur ensemble sont
à réhabiliter ou à revêtir, certaines routes sont
interrompues par des cours d'eau saisonnières ou permanentes suite au
manque d'ouvrages d'assainissement, et autres.
Au regard de tous ces défis et vu que nous ne
pouvons les affronter au même moment, la présente étude se
propose de traiter le problème de la route reliant la province de la
Tshopo et celles du Maniema qui est interrompue au niveau de Punia
jusqu'à la rivière Ulindi. Ainsi, la solution que nous
envisageons face à cette difficulté fait l'objet de cette
étude de la réhabilitation de cette route en terre en vue de
rendre plus viable, le trafic sur cet axe routier Kisangani -
Kindu.
0.1. PROBLEMATIQUE
Le tronçon routier Punia - Kindu fait partie du
réseau des routes nationales de la République Démocratique
du Congo en général et de la route nationale n°31 en
particulier.
Jadis la ville de Kindu était totalement
enclavée, et commence actuellement à se désenclaver
grâce aux différents projets de développement et de
réhabilitation de certaines routes telle que la nationale n°31
tronçon Lubutu - Punia qui relie la ville de Kindu en passant par les
cités de Punia et Ulindi. Il s'agit d'une infrastructure de très
grande importance car elle se connecte à la route nationale n°3 et
permet ainsi d'assurer la communication entre Kisangani et Kindu. Cependant, ce
tronçon n'est praticable que jusqu'à Punia et à partir de
là jusqu'à la rivière Ulindi (78 km), la circulation est
pratiquement inexistante.
Au cours des années antérieures, ce
tronçon a bénéficié des travaux HIMO
réalisés par l'entreprise AMECO, qui n'ont pas été
à la satisfaction des automobilistes et les motocyclistes ont pris leur
place mais ne répondent malheureusement pas aux besoins
actuels.
Considérant quelques signes de faiblesses
à supporter le trafic, il s'observe sur la route, les bourbiers, les
flaques d'eau, les ravinements
etc. et le
risque
TFE - Page | 2
d'accidents est permanant sur la voie. D'où le
vélo et le déplacement à pieds restent les seuls moyens
d'évacuation de produits manufacturés ainsi que les produits
agricoles. Ces moyens de déplacement et de transport ne permettent pas
à la route de bien remplir son rôle qui est la mobilité des
personnes et leurs biens.
Grâce à la réhabilitation faite
par l'ONG Welthungerhilfe Agro Action Allemande WHH-AAA en sigle avec le
financement des Banques Allemande KFW et BMZ, nous affirmons que le
tronçon précédent Lubutu-Punia a
bénéficié d'une réhabilitation digne de son nom,
alors que beaucoup reste à faire sur le tronçon Punia - Ulindi
faisant l'objet de la présente étude et devant assurer la liaison
entre Kindu et la RN3 au niveau de Lubutu.
Considérant la nature des dégradations
évoquées ci - dessus, nous cherchons à focaliser notre
attention sur les données géotechniques susceptibles d'enrichir
notre réflexion dans la proposition thérapeutique que nous
voulons faire pour améliorer les conditions de circulation sur la RN31
en étude.
0.2. HYPOTHESES DE LA RECHERCHE
En réponse à l'interrogation qui guide
notre étude, nous retenons comme hypothèse de recherche que, pour
garantir le trafic Kisangani - Punia - Ulindi ou vice versa et de diminuer le
coût de transport ainsi que l'évacuation rapide des produits de
premières nécessités, il faudrait tout d'abord analyser
les différentes dégradations en suite dimensionner une structure
de chaussée en terre. Alors pour ne pas retourner si tôt à
la même ruine, il serait mieux de pouvoir connaitre les
propriétés géotechniques de sol avant de dimensionner
notre route.
Nous pensons que l'ouvrage projeté pourrait
avoir des impacts environnementaux positifs sur le milieu humain, et d'autre
par la perturbation de l'écosystème sur le milieu physique sera
de moindre importance car les mesures d'atténuations seront prises. Sur
le plan humain, ce projet permettrait aux populations riveraines d'avoir de
l'emploi temporaire (pendant la période de réhabilitation de
route) et définitif (entretien et surveillance de la route) ainsi que
l'intégration économique de toute la zone d'influence du
projet.
0.3. OBJECTIF DU TRAVAIL
L'objectif principal poursuivi dans ce travail est de
dimensionner une route en terre facilitant le trafic pendant toutes les saisons
dans le territoire de Punia dans la perspective d'interconnecter la province du
Maniema et la nouvelle province de la Tshopo issue du démembrement de
l'ex-Province Orientale.
Comme objectifs spécifiques, nous voulons
:
TFE - Page | 3
- Etudier le détail de la solution
envisagée pour prévenir et remédier les
dégradations d'une route en terre ;
- Savoir le rôle ou l'importance de chaque essai
géotechnique de la route en terre ;
- Avoir une épaisseur de chaussée minimum
la plus possible ;
- Etudier l'impact du projet en étude sur les
milieux tant humain que physique ;
- Donner le coût estimatif de la solution
retenue.
0.4. DELIMITATION DU TRAVAIL
0.4.1. Délimitation du sujet
Pour ne pas être encyclopédique, le
travail scientifique est toujours limité dans l'espace et dans le temps.
Ainsi, nous n'avons pas la prétention, dans ce présent Travail de
Fin d'Etudes (T.F.E.), d'aborder toutes sortes des routes vues au cours de
notre formation d'Ingénieur constructeur. Voilà pourquoi, dans
cette étude nous allons plus nous focaliser sur l'étude des
différentes dégradations de route en terre, le calcul de
l'épaisseur de la couche de revêtement primaire et les essais
appropriés pour une route en terre. La conception de la route, les
dégradations de route revêtue, le mode opératoire des
essais géotechniques, ... ne feront pas l'objet d'attention dans la
présente étude. Toutefois, cette étude tiendra compte des
réalités sociales, économiques et environnementales du
territoire de Punia.
0.4.2. Délimitation topologique
La République Démocratique du Congo
comprend plusieurs routes qui peuvent bien faire l'objet d'étude.
Cependant, la présente étude est effectuée dans la
province du Maniema, Territoire de Punia. Cette province est couverte par la
route nationale n°4. C'est donc le tronçon routier Lubutu - Kindu
qui est concerné d'une manière générale et
particulièrement le tronçon Punia - Ulindi soit 78
km.
0.4.3. Délimitation tempologique
Quant à la période d'étude, nous
menons une étude qui est en même temps rétrospective et
prospective. Elle est rétrospective pour autant que la structure
routière projetée, devra être réalisée sur un
sol dons nous devons interroger le passé ; et prospective parce que
l'ouvrage proposé sera étudié pour durer le plus longtemps
possible. Et donc, nous devons prédire son choix et intérêt
du sujet
0.5. Choix du sujet
L'objet de notre étude indique
déjà en particulier la motivation portée sur le choix de
notre sujet. Ainsi le choix de ce sujet se justifie par le souci d'apporter
notre modeste contribution à cette problématique des
infrastructures
TFE - Page | 4
routières dans la province du Maniema. Il
s'agit d'une réponse concrète à un problème
réel qui a toujours constitué un frein à la
fluidité du trafic sur cet axe routier et cela aujourd'hui plus
qu'hier.
0.6. Intérêt du sujet
Cette étude nous a semblé très
utile dans la société, dans le point de vue de sa
considération scientifique et socio-économique.
- D'une manière scientifique, ce travail
renforce notre capacité intellectuelle en matière de certaines
notions telles que : les maladies de route, le dimensionnement de structure de
la chaussée, la géotechnique des sols, étude d'impacts
environnementaux pour ne citer que ceux-là. Enfin, les futurs chercheurs
pouvaient aussi s'y ressourcer pour leur étude qui cadrera à la
nôtre.
- D'une manière socio-économique : une
fois que ce projet serait concrétisé sur terrain, il contribuera
au développement des usagers de ce tronçon routier. Il y aura
donc l'abondance et la permanence des moyens de transports qui entraineront
l'évacuation rapide des marchandises en grande quantité dans un
temps record. Et la réduction de coût de transport. En bref, la
réalisation de cette route permettra le désenclavement et le
développement des entités se trouvant dans sa zone d'influence et
ainsi que l'intégration régionale de notre pays.
0.7. METHODES ET TECHNIQUES
0.7.1. Méthodes
Comme tout travail scientifique nécessite
l'emploi de méthodes pour atteindre les objectifs poursuivis. Dans notre
étude nous utiliserons la méthode d'analyse structurale. Cette
dernière nous aidera à comprendre non seulement le fonctionnement
d'une route en terre mais aussi l'agent causal de maladie routière.
Enfin, toujours par cette méthode nous allons disséquer les
paramètres nécessaires pour dimensionner une structure de
chaussée en terre.
0.7.2. Techniques
Pour bien récolter les données
nécessaires, pouvant nous aider à réaliser notre
étude, nous avons jugé bon d'utiliser les techniques suivantes
:
- La technique d'observation directe qui nous donnera
l'opportunité d'être dans le lieu de la dite recherche pour palper
du doigt les réalités locales ;
- La technique documentaire nous permettra de
consulter les documents et les ouvrages. Celle-ci nous aidera aussi à
connaitre la situation géographique, climatique, et hydrologique du site
grâce aux différents documents ;
- La technique d'interview, celle-ci nous a aidera
à avoir les données in situ en travers les riverains de la route
en étude ;
TFE - P a g e | 5
- La technique statistique : quant à elle,
toutes les formules mathématiques possibles pouvant nous aider à
posséder les données fiables à notre étude
;
- La technique web-graphique qui sera
régulière pour pouvoir consulter l'internet afin de voir ce que
les autres ont fait ou ce que les autres pensent à-propos de notre
étude.
0.8. DIFFICULTES RENCONTREES
Envisager une réhabilitation d'une route telle
que la RN31 est un travail titanesque qui ne peut être entreprise que
lorsque l'on dispose de l'ensemble des données nécessaires
à la réhabilitation. Ainsi, la première difficulté
à laquelle nous avons fait face est celle liée à
l'obtention des données relatives au problème
d'impraticabilité ou de la dégradation de route en étude ;
en occurrence les données topographiques, géologiques,
géotechniques, hydrologiques, etc. Faute de tous cela ainsi que de
moyens pour amener les échantillons au laboratoire, nous nous sommes
contentés des données obtenues par
télédétection fournies par Google earth et les rapports de
WHH-AAA, qui a réhabilité le tronçon
précédent.
0.9. DIVISION DU TRAVAIL
Hormis les parties, introductive et conclusive, notre
travail s'articule sur cinq chapitres. Le premier porte sur les
généralités ; le deuxième chapitre est
consacré à la présentation du milieu récepteur de
l'ouvrage et études des dégradations et géotechniques ; le
troisième chapitre donnera le dimensionnement de la structure de
chassée en terre ; ensuite le quatrième chapitre parlera sur les
études environnementales. En fin le dernier chapitre fera un état
évaluation ou l'estimation de l'enveloppe du projet.
Ce point met fin à cette première partie
du travail et nous permet d'annoncer le premier chapitre consacré aux
généralités des routes.
TFE - Page | 6
Chapitre premier
GENERERALITES SUR LA ROUTE
1.1. INTRODUCTION
La route constitue une infrastructure de grande
importance dans le développement socio-économique du monde
moderne, et de notre pays en particulier. Elle peut être en terre ou
revêtue, elle favorise les échanges interprovinciaux, le
désenclavement, les tourismes attachés au développement de
l'humanité, les civilisations et aux progrès de la
société. L'objectif de ce chapitre est de faire, une
synthèse sur le type des routes en passant par son évolution
ensuite la composition structurale et enfin la composition de structure de
chaussée d'une route. La seconde partie de ce chapitre traitera à
travers les informations reçues, une présentation sommaire du
réseau routier congolais. Nous décrirons le réseau
à travers sa classification et sa composition.
1.1.1. Etymologie et historique
« Le terme route dérive du substantif
latin via « rupta » qui signifie « voie taillée »
après plusieurs passages d'hommes dans des roches avec plusieurs efforts
possibles.
Elle est née des passages
répétés des hommes et des animaux empruntant le même
itinéraire1. Ayant d'abord l'aspect de sentier, en suite
d'une piste saisonnière et enfin de la route en terre »
1.1.2. Définitions de la route
· La route est une infrastructure de grande
importance construite dans le but d'assurer la circulation des véhicules
dans les conditions suffisantes de confort et de sécurité durant
les années d'exploitations et au cours desquelles elle devra
résister à l'agressivité du trafic et à la
perturbation provoquées par les agents atmosphérique (l'eau de
pluie, le vent, etc.).
· Une route est un ouvrage bâti sur la
surface du sol comprenant aussi bien des couches de terre stabilisées
(structure de la route) que des dispositifs de drainage et franchissement qui
permet aux véhicules d'y circuler en toute aisance de
sécurité
Mais être bien ou mal construite, elle finit
toujours à se dégrader. Les processus de dégradation
étant bien entendu très importants lorsque certaines faiblesses
sont signalées, beaucoup d'étapes de conception
géométrique et construction.
1 PHANZU DIDIANA E., Cours de routes, Inédit
2è graduat BTP, INBTP, 2012
TFE - Page | 7
1.2. IMPORTANCE ET AVANTAGE DE LA ROUTE
Une route est une infrastructure de base aux
développements économiques, sociaux et culturels des nations, des
pays, des régions etc. La route favorise le désenclavement
interne et externe d'une région ou d'une zone. En bon état, elle
améliore donc les conditions de circulation dans la région.
L'importance de la route se situe sur plusieurs plans :
1.2.1. Sur le plan social
Dans ce que nous connaissons, sur le plan social, la
route facilite :
· La communication et la fréquentation entre
les hommes ;
· L'implantation et l'accessibilité des
infrastructures communautaires (écoles, hôpitaux, dispensaires,
marchés...).
1.2.2. Sur le plan économique Ici, la route
permet :
· L'évacuation des produits agricoles vers
les centres de consommation ;
· L'approvisionnement des campagnes en produit
manufacturés.
1.2.3. Sur le plan politico-administratif Elle facilite
:
· Le contact entre les autorités politico
administratives et leurs administrés.
1.2.4. Avantages de la route
Notons bien qu'un bon réseau routier assure les
avantages suivants :
· Amélioration du niveau de vie de campagnes
;
· Baisse de prix des produits manufacturés
ou échangés ;
· Divers contacts et échanges entre les
populations ;
· Réduction de l'exode rural.
1.3. EVOLUTION DE ROUTE EN TERRE
Hormis le sentier qui est le plus sommaire dont le
tracé est réalisé à partir d'un passage
répété des piétons et des animaux sans un
quelconque aménagement, la filiation de la route en terre procède
3 niveaux principaux de l'évolution ; il s'agit de :
· La piste saisonnière ;
· La piste améliorée ;
· La route en terre proprement dite.
1.3.1. Piste saisonnière
C'est une voie dont la largeur permet le passage d'un
véhicule et son tracé dépend de la topographie du
terrain.
TFE - Page | 8
Sur une piste saisonnière, les cours d'eau
ainsi que les talwegs sont franchis à l'aide des ouvrages d'art
très simples, souvent en bois de brousse. Aussi, l'assainissement ne
peut-il pas exister ou sommairement implanté.
En fin, il est admis que la piste saisonnière
peut supporter un trafic estimé à 25 véhicules par jour
pour une vitesse moyenne de circulation de 25 à 50 km/h. En saison des
pluies, sa praticabilité n'est pas toujours exigée pour assurer
l'évacuation des produits de la récolte.
1.3.2. Piste améliorée
Le second niveau dans l'évolution de la route
est la piste améliorée qui, contrairement à la
précédente, est utilisée en toutes saisons. Sur le plan
technique, une attention sera accordée au tracé, à
l'assainissement et à la construction des ouvrages d'art plus solides et
capables de résister aux crues. L'attention sera également
accordée à la mise en oeuvre d'une couche d'amélioration
en vue de corriger certains points faibles.
Cette évolution technique améliore les
conditions de circulation. On n'admet qu'un trafic journalier de 50
véhicules dont le tonnage maximum admis est de 5 tonnes, est à
mesure d'emprunter cette voie. Enfin, on estime que la vitesse de circulation
sur la piste améliorée peut varier de 50 à 60
km/h.
1.3.3. Route en terre proprement dite
La route en terre est la voie sur laquelle la
circulation est rendue plus rapide et plus sûre de par le fait d'avoir
résolu l'ensemble des problèmes techniques dont la performance
n'a pas souvent été au rendez-vous dans les niveaux
précédents. La vitesse de circulation admise est de l'ordre de 80
à 100 km/h et un trafic supérieur à 250 véhicules
par jour peut emprunter cette voie.
Il est important de retenir, par ailleurs que la
capacité d'une route en terre dépend du nombre maximal des
véhicules qui peuvent l'emprunter sans que l'entretien ne devienne
anormalement lourd. Pour cela, il faut :
· S'assurer de la qualité de sa surface,
plus précisément de la qualité des matériaux et de
leur mise en oeuvre ;
· Veiller aux conditions climatiques
;
· Veiller à la qualité des travaux
d'entretien.
1.4. ROUTE REVETUE
C'est une route dont la couche de roulement est en
bitume ou goudron (chaussée souple) ou encore en béton
(chaussée rigide). Considérant que les poids des véhicules
exercent sur la chaussée des efforts verticaux et horizontaux (ou
tangentiels dus à la rotation des roues) ; il est tout à fait
évident que la structure de la chaussée puisse résister
à ces deux efforts sans déformation permanente.
TFE - Page | 9
1.5. AUTOROUTE
Une autoroute est une chaussée souple ou
rigide dont les caractéristiques topologiques sont très
sévères. Son débit est élevé et peut
atteindre 1000 à 1500véh/h/voie à de vitesse de
circulation allant de 100 à 120km/h. Aucun carrefour à niveau ne
peut être construit sur une autoroute pour éviter des
accidents.
1.6. STRUCTURE DE LA CHAUSSEE
On distingue deux types principaux de
chaussées : la chaussée revêtue et la chaussée en
terre. Cette dernière a pris un essor important à partir des
années 1950, alors que le développement de chaussée
revêtue est plus récent.2
1.6.1. Chaussées
revêtues3
Les chaussées revêtues sont soit du type
chaussées rigides, soit du type chaussées souples. Toutes ces
chaussées n'entrent pas dans le cadre du présent
travail.
1.6.2. Chaussées en
terre4
Les chaussées en terre peuvent être
constituées par une ou plusieurs couches de matériaux. On peut
trouver de bas en haut, au-dessus des terrassements
:
· la couche de forme,
· la sous-couche,
· la couche de fondation,
· la couche de base.
Ces différentes couches, à l'exception
de la couche de base, jouent respectivement le même rôle que dans
les chaussées revêtues. Par contre la couche de base supporte ici
directement le trafic et n'est pas protégée contre les
intempéries; ses propriétés sont donc différentes
de celles d'une couche de base classique.
Toutefois, les chaussées en terre multicouches
sont rares. Le corps de chaussée est généralement
constitué par une seule couche parfois appelée couche
d'amélioration ou encore couche de roulement.
Une couche d'amélioration idéale devrait
:
· avoir des caractéristiques
mécaniques excellentes et durables afin de pouvoir supporter longtemps
des contraintes élevées (en particulier de cisaillement) et de
résister à l'usure;
· ne pas former de tôle
ondulée;
2 ANONYME, Règles techniques pour la
construction routière dans les pays africains de la zone intertropicale,
Pg.118
3 Idem
4 Idem
L'entretien d'une route consiste essentiellement
à une remise en état du système de drainage de la route ou
d'un tronçon de route dont la chaussée a
TFE - Page | 10
· présenter une surface toujours
unie;
· dégager peu de poussière sous
l'action du trafic;
· ne pas être glissante en saison des
pluies;
· être résistante à
l'érosion.
Ces exigences font évidemment appel à des
propriétés parfois opposées. On se contentera donc en
général de mettre en oeuvre des matériaux dont les
caractéristiques correspondent aux principales qualités
recherchées.
Figure 1-1 : schéma théorique de la
structure du corps de chaussée
1.7. REHABILITATION ET RECONSTRUCTION D'UNE
ROUTE
1.7.1. Réhabilitation
La réhabilitation c'est lorsque la route ou un
tronçon de route présente des dégradations importantes de
la chaussée et la couche adjacente nécessitant des rechargements
important des matériaux d'apport (ces matériaux doivent avoir les
mêmes caractéristiques que ceux de la route en
dégradation).
1.7.2. Reconstruction
Il s'agit des grands travaux d'amélioration,
voir de reconstruction d'une route dont la structure est l'objet des
désordres graves. A ne pas confondre avec l'entretien.
1.8. AMELIORATION DES CARACTERISTIQUES
TECHNIQUES
C'est la réhabilitation d'une route en vue
d'améliorer les caractéristiques structurales.
1.9. TRAVAUX D'ENTRETIEN D'UNE ROUTE
Il s'agit de relever les nombres de
dégradations, les nommés, les localiser et les quantifier afin de
déterminer leur niveau, leur degré de
sévérité et leur étendue. L'entretien des routes
comprend une gamme d'opération ayant pour objet la réparation
rapide des dégradations déjà citées.
TFE - Page | 11
déjà la carrure exigée, avec une
amélioration de la forme par bouchages des trous. On distingue trois
types d'entretiens des routes :
· L'entretien courant ou permanent, ou (de
routine)
· L'entretien d'urgence
· L'entretien périodique
1.9.1. Entretien courant
C'est l'entretien continuellement nécessaire
sur toute l'étendue du réseau routier, compte tenu de
caractéristiques spécifiques de différentes routes et du
volume de trafic de celle-ci. C'est aussi l'ensemble de petits travaux
d'entretien réalisés tout au long de l'année. Ce type
d'entretien inclus le reprofilage, remise à niveau de la couche de
roulement, le curage de fossés, le désherbage,
etc.5
1.9.2. Entretien d'urgence
C'est l'entretien nécessaire en cas d'urgence
et des problèmes exigent une intervention immédiate en vue
d'assurer la circulation en toute
sécurité.6
1.9.3. Entretien périodique
Il s'agit de l'entretien qui doit intervenir
après une période définie d'utilisation de la route. Il
dépend essentiellement de l'environnement et du volume de trafic
supporté par route concernée. Ce qui aboutit au renouvellement de
la couche de roulement.7
1.9.4. Types d'entretien
Il existe deux types fondamentaux
d'entretiens8
· L'entretien préventif
· L'entretien curatif
1.9.5. Entretien préventif
Nous définissons l'entretien préventif
comme étant l'ensemble des tâches entreprises pour prévenir
les dégradations possibles qui peuvent apparaitre sur la chaussée
et ses origines.
1.9.6. Entretien curatif
On l'appelle aussi « entretien au jour le jour
» il est défini comme étant l'ensemble des opérations
à réaliser pour corriger les défauts apparents sur la
route et ses dépendances. Certains traitements curatifs sont toujours
nécessaires car même pour une route en bonne états, des
défauts localisés peuvent apparaitre ou être
décelés.
5 La stratégie Nationale de l'entretien Routier
(version définitive-mai 2009) international
6 Idem
7 Idem
8 Idem
TFE - Page | 12
1.10. MAINTENANCE ROUTIERE
C'est le processus par lequel on sauvegarde le
patrimoine routier en le conservant le plus longtemps possible par
l'organisation de l'entretien, dans un bon état de
fonctionnement.
· La construction routière est la mise en
place des moyens nécessaires (humains, matériaux,
matériels) afin de permettre la circulation des véhicules dans
les conditions de confort et de sécurité
· Considérant que les poids des
véhicules exercent sur la chaussée des efforts verticaux et
horizontaux (ou tangentiels dus à la rotation des rues), il est
évident que la structure de la chaussée puisse résister
à ces deux efforts sans déformation permanente.
1.11. TERMINOLOGIE ROUTIERE9
BERME
TALUS DU
REMBLAIS ACCOT.
PLATE - FORME
ASSIETTE
EMPRISE
CHAUSSE
ACCOT.
FOSSE
Figure 1-2 : Profil en travers
· Terrain : c'est un support sur lequel on
construit la route, il est soit naturel ou en sol d'apport.
· Emprise de la route : c'est la partie du
terrain qui appartient à la collectivité et affectée
à la route ainsi qu'à ses dépendances.
· Assiette de la route : Surface du terrain
réellement occupée par route (y compris les talus) c'est
-à-dire dans les limites des terrassements
9 ANONYME, Cours-route-c5-IUT, Pg10.
TFE - Page | 13
· Plate-forme : c'est la partie comprise entre
les fossés ou les crêtes de talus en remblai. Elle comprend la
chaussée et les accotements et éventuellement un terre-plein
central et des voies à sens unique.
· Chaussée : surface
aménagée de la route sur laquelle circulent les véhicules.
Elle est constituée d'une ou plusieurs voies de circulation. C'est aussi
la surface aménagée de la route.
· Varie : c'est une subdivision
(matérialisé) de la chaussée ayant une longueur suffisante
pour permettre la circulation d'une file de véhicules.
· Voie : est une bande de la chaussée
correspondant à une largeur de véhicule et circulée dans
un seul sens
· Terre-plein : dispositif physique ou sol,
d'une certaine longueur, destiné à délimiter diverses
parties de la plate-forme affectées à des usages
différents : circulation générale, transport en commun. Il
est généralement infranchissable par les automobiles, mais
franchissable par les piétons.
· Accotements : Zones latérales de la
plate-forme qui bordent extérieurement la chaussée. L'accotement
est constitué de la berme et de la bande dérasée. Elles
sont utilisées par les piétons, les cyclistes servent aussi de
stationnement et les véhicules en panne ou en arrêt.
· Trottoirs : sont des accotements
spécialement séparés de la chaussée par les
bordures surélevés.
· Banquète : c'est une
surélévation aménagée à la limite
extérieure de l'accotement en vue de la sécurité des
usages. Elle est plus souvent remplacée par une glissière de
sécurité dans la conception des routes modernes.
· Les fossés sont creusés dans le
terrain pour l'écoulement des eaux
· Une saignée est une petite
tranchée creusée dans les accotements surélevés
pour conduire l'eau de ruissellement de la chaussée au
fossé.
1.12. GENERALITES SUR LE RESEAU ROUTIER
CONGOLAIS
L'ordonnance Présidentielle n°72/335 du
30/08/1978 ayant modifié l'ordonnance n°71/078 du 23/03/1971 et
l'arrêté Ministériel n°72/BCE/
TP.AT/06/004/79
du 28/02/1972 à définit la classification du réseau
routier de la manière suivante :
Le réseau routier Congolais est très
vaste. Il totalise 152,129 Km de route et réparti en différentes
catégories distinctes dont la gestion est confiée à 3
organismes gouvernementaux. Il s'agit de :
1.12.1. Office des Route (OR)
Pour 58.129Km des routes d'intérêt
général (routes nationales et Provinciales). Office des routes
créé par l'ordonnance loi n°71/023 du 23 mars 1971 a
été transformée comme entreprise Publique en
établissement publics régi par la loi n°08/009 du 7 juillet
2008 portant dispositions générales
TFE - Page | 14
applicables aux établissements publics et par
les décrets n°09/47 du 03/12/2009 fixant les statuts d'un
établissement public dénommé « Office des Routes
» ;
1.12.2. Office des voirie et Drainage
(O.V.D.)
Pour environ 7.400Km des voiries urbaines a
été créé sur ordonnance Présidentielle
n°87-33 du 26 septembre 1987, il a été transformé en
établissement public à caractère technique le 3
décembre 2009 sur décret n°09/48, c'est une structure qui
évolue sous la tutelle du Ministre ayant en charge des travaux Publics
;
1.12.3. Direction des Voies de Dessertes Agricole
(DVDA)
Pour les 87.000Km des routes d'intérêt
local appelé communément « Routes de desserte Agricoles ou
pistes rurales » a été créé en Janvier 1987
par l'arrêté Ministériel n°87/002 sous la
dénomination de « National des Routes des desserte Agricole, «
SNRD » en sigle. Devenue Direction des voies de desserte Agricole, «
DVDA » en 1998 c'est un service technique du gouvernement placée
sous l'autorité de tutelle du Ministère de l'Agriculture et du
Développement Rural.
1.13. GESTION DU RESEAU ROUTIER CONGOLAIS
Notre Pays a hérité des colonisateurs
145000Km des routes à l'indépendance et actuellement, il en
dispose 152 400Km. Donc, nous pouvons dire que dans 57 ans notre Pays n'a
construit que 7400Km de routes.
Les différentes études menées
aboutissent à la conclusion selon laquelle le réseau routier
Congolais est détruit à 90% environ et se trouve ainsi dans un de
grave délabrement.
Signalons l'état du réseau des voiries
et drainage qui se trouve également dans un état de
délabrement très avancé connait une amélioration
progressive suite à l'option prise par le gouvernement de RDC, de
construire le Pays dans le cadre du programme de cinq chantier couple de la
dynamique de la révolution de la modernité.
1.13.1. Réseau en charge de l'Office des Routes
1.13.1.1. Linéaire global
La linéaire global du réseau en charge
de l'Office des routes est de 58 129 Km dont :
· Routes Nationales : 20683 Km
· Routes Provinciales prioritaires :
20201Km
· Routes Provinciales secondaires :
17245Km
TFE - Page | 15
1.13.1.2. Linéaire Prioritaire (Ring
National)
Le linéaire Prioritaire du réseau en
charge de l'Office des Routes est de 30788Km dont :
· Routes reliant les chefs - lieux des provinces :
11584Km
· Routes reliant les principaux Pools
Socio-économiques : 19204Km
1.13.1.3. Répartition du réseau routier
par Province
Tableau 1-1 : Répartition du réseau en
charge de l'Office des routes par Province
Province
|
Routes Nation
|
Routes Provinciales
|
Longueur total (Km)
|
% Total
|
|
Secondaire
|
|
1370
|
891
|
869
|
3130
|
515
|
Bandundu
|
2177
|
3505
|
3160
|
8842
|
15,12
|
Equateur
|
3939
|
2707
|
3158
|
8804
|
15,1
|
Orientale
|
3612
|
3578
|
3075
|
10265
|
17,7
|
Sud - Kivu
|
1023
|
893
|
-
|
1916
|
3,3
|
Katanga
|
4064
|
4024
|
2958
|
11046
|
19,0
|
Kasaï-Occidental
|
1909
|
1230
|
859
|
3998
|
6,9
|
Kasaï oriental
|
1457
|
1627
|
1234
|
4318
|
7,4
|
Nord-Kivu
|
252
|
-
|
-
|
252
|
0,4
|
Maniema
|
823
|
534
|
389
|
1746
|
3,0
|
Kinshasa
|
1057
|
1212
|
1543
|
3812
|
6,6
|
Total
|
20683
|
20201
|
17245
|
58129
|
100
|
|
1.13.1.4. Répartition du réseau routier
congolais
Tableau 1-2 : Répartition du réseau en
charge de l'Office des Routes
ar types
DESIGNATION
|
Routes Nationales
|
Routes Provinciales
|
Longueur (km)
|
|
Secondaires
|
|
Longueur (km)
|
17501
|
20201
|
17245
|
54947
|
|
84,62
|
100
|
100
|
94,53
|
Route revêtue
|
Longueur (km)
|
3182
|
0
|
0
|
3182
|
|
15, 38
|
0
|
0
|
5,47
|
TOTAL
|
Longueur (km)
|
20683
|
20201
|
17245
|
56129
|
|
35,6
|
34,7
|
29,7
|
100
|
|
10 Document OVD
TFE - Page | 16
1.13.2. Réseau en charge de l'Office des Voiries
et Drainage 1.13.2.1. Linéaire Global
Le réseau que gère l'Office des Voiries et
Drainages est environ 7400km dont :
· Voiries revêtues : 1517Km
· Voiries non revêtues : 5915Km
· Collecteurs : 490Km
1.13.2.2. Répartition du réseau des voiries
par Province10 Tableau 1-3 : Répartition du réseau des
voiries par Province
N°
|
Province
|
Chef - Lieu
|
Type
|
Total
|
Voirie
revêtue (Km)
|
Voirie non revêtue
|
1.
|
Bas-Congo
|
Matadi
|
47,87
|
194,09
|
241,996
|
2.
|
Bandundu
|
Bandundu
|
29,66
|
136,20
|
165,86
|
3.
|
Equateur
|
Mbandaka
|
73,04
|
176,10
|
249,14
|
4.
|
Orientale
|
Kisangani
|
66,19
|
138,88
|
205,07
|
5.
|
Sud - Kivu
|
Bukavu
|
64,84
|
167
|
231,84
|
6.
|
Katanga
|
Lubumbashi
|
444,000
|
1238, 00
|
1682,00
|
7.
|
Kasaï - Occid.
|
Kananga
|
73,00
|
246,31
|
319,31
|
8.
|
Kasaï orientale
|
Mbuji-Mayi
|
25,35
|
91,75
|
117,00
|
9.
|
Kinshasa
|
Kinshasa
|
679,00
|
2985,00
|
3365,00
|
10.
|
Nord - Kivu
|
Goma
|
8,56
|
448,14
|
457,00
|
11.
|
Maniema
|
Kindu
|
4,00
|
396,00
|
400,00
|
|
Total (km)
|
1517,71
|
5915,47
|
7433,18
|
1.13.2.3. Répartition du réseau des voiries
par type Tableau 1-4 : Répartition du réseau des voiries par
type
Désignation
|
|
Longueur (Km)
|
Route en terre
|
Longueur (Km)
|
5915,47
|
%
|
79,57
|
Route revêtue
|
Longueur (Km)
|
1517,71
|
%
|
20,43
|
Total
|
Longueur (Km)
|
77433,18
|
%
|
100
|
1.13.3. Réseau en charge de la Direction des
voies de Desserte Agricole
La Direction des Voies et Desserte Agricole est une
Direction Nationale oeuvrant au sein du Ministère de l'agriculture. Elle
a pour mission de gérer des
11 PHANZU DIDIANA E., Cours de routes
construction, Inédit 2è graduat BTP, INBTP, 2012,
Page7
TFE - Page | 17
routes d'intérêt local qui est de
87.000Km soit 60% du réseau routier de la République
Démocratique du Congo.
1.14. NOTION DE CLASSIFICATION DES ROUTES
CONGOLAISES11
Les routes sont classées selon trois
critères importants à savoir :
· Critère technique ;
· Critère administratif et juridique
;
· Critère fonctionnel.
1.14.1. Critère technique
Permet de distinguer les autoroutes, les voies
express et les voies dites classiques.
1.14.2. Critère administratif et
juridique
S'agissant du critère administratif et
juridique, on considère pour l'ensemble du réseau routier
congolais, les routes nationales et régionales gérées par
l'Office des Routes (OR) ; les voiries urbaines administrées par
l'Office des Voiries et Drainage (OVD) et les routes de desserte agricole
dépendant de la Direction des Voies de Desserte Agricole
(DVDA).
1.14.3. Critère fonctionnelle
La classification fonctionnelle quant à elle
permet, en ce qui concerne la voirie par exemple, de faire intervenir deux
fonctions principales, à savoir, la circulation et la desserte. C'est
ainsi qu'on retient la classification suivante : Voirie artérielle
(voirie primaire) où la priorité est accordée non pas
à la desserte, mais à la circulation. C'est dans cette classe que
sont regroupés le boulevard lorsque le parcours est
périphérique, sous forme de racade et les avenues
supposées être radiales.
Etant entendu que la fonction principale sur cette
voirie est la circulation, on devra y interdire le stationnement, limiter
l'accès, organiser et faciliter le trafic ;
· voirie rapide urbaine (V.R.U)
Dans le cadre de la politique de modernisation de la
voirie de Kinshasa, il est possible aujourd'hui de prendre en compte la voirie
urbaine de la capitale congolaise devant comprendre à partir de
l'aéroport de Kinshasa jusqu'au rond-point Safricas dans la commune de
la Gombe en passant par Kingabwa - Limete, une autoroute urbaine et une voie
express (celle - ci admet des carrefours à niveau) ;
· voirie de distribution
TFE - Page | 18
Elle se situe entre la voirie de desserte et la
voirie artérielle et privilège à la fois la circulation et
la desserte.
1.15. CARACTERISTIQUES DU RESEAU ROUTIER
CONGOLAIS
Le réseau routier Congolais a
été construit pour compléter et prolonger les voies
ferrées et fluviales, conférant de ce fait aux routes un
rôle indéterminable moins important celui de deux modes
précités.
La plupart ou la quasi - totalité des routes
que possèdent actuellement notre pays sont des routes qui ont
été construites à l'époque coloniale avec les
caractéristiques suivantes :
· Aujourd'hui 152.400Km de
réseau
· Les races des routes étaient
fixées attentivement aux moindres coûts avec des pentes
exagérées et les rayons de courbure très courts
;
· Les ouvrages d'art sont provisoires,
insuffisant ou même inexistant ;
· Le climat tropical à une action trop
prononcée sur les routes qui sont saisonnière, inutilisables et
elles souffrent des pluies et des érosions
1.16. CONTRAINTES RELATIVES AU RESEAU ROUTIER
CONGOLAIS
Au primo son importance, son rôle et son impact
dans de processus de développement, nos réseaux routiers
connaissent tant des difficultés aux problèmes qui ne lui
permettent pas vraiment de jouer efficacement au progrès de processus de
développer notre Pays.
Voici les contraintes surgissant dans notre pays face au
réseau routier :
1.16.1. Contraintes Techniques
Techniquement, le réseau routier Congolais bute
aux difficultés suivantes :
· Structure incidentaire de la chaussée
ne correspond pas à l'évolution du trafic de plus en plus dense
et dont le tonnage est disproportionnelle par rapport à la charge
à l'essieu ;
· Non - respect des normes à
l'importation caractérisé par l'introduction dans le pays des
véhicules à tonnage élevé et non adapté
à la structure de la chaussée ;
· Disparition ou réduction du cartonnage
manuel
· Mauvais contrôle et suivit dans les
projets de construction ou de réhabilitation ;
· Inachèvement des travaux suite aux
manques de diagnostics.
1.16.2. Contraintes financières
Les différentes contraintes financières
liées au réseau routier Congolais sont les suivantes
:
· Modicité du budget de l'état
à louer dans ce secteur
· Mauvaise affectation des ressources
TFE - Page | 19
· Hausse généralisée des
prix entrainant la perte du pouvoir d'achat des crédits prévus,
etc.
1.16.3. Contraintes Sociales
Les contraintes d'ordre social sont :
· Difficulté d'assurer la
continuité de l'entretien par cartonnage manuel dû au non payement
des salaires de cette catégorie d'agent ;
· Modicité des salaires alloués
aux agents d'entretien courant des routes
· Manque de motivation
1.16.4. Contrainte Politique
Aujourd'hui, la politique devient un instrument de la
détermination de l'économie congolais.
Les contraintes à ce niveau sont les suivantes
:
· Influence politique dans la gestion des biens
publics et même dans la technique ;
· Mauvaise gestion et détournements de
fonds alloués dans ce secteur suite au manque de contrôle
d'évaluation et de la présence des bouviers des familles
politiques ;
· En gros modo, ce sont les multiples
problèmes que connait le réseau routier congolais et qui ne
permettent pas de contribuer efficacement au processus de développement
de notre Pays.
1.17. CONCLUSION
Ce chapitre des généralités nous
a permis de faire un aperçu général sur l'évolution
de la route. Ensuite une présentation du réseau routier congolais
à travers le territoire et les établissements qui la
gèrent. Les opérations d'entretien passent nécessairement
par une maitrise des phénomènes de dégradations auxquels
les chaussées sont soumises.
Dans un second temps, nous avons
procédé à une description de la composition structurale
d'une chaussée à travers ses différentes couches et leur
rôle. Nous avons terminé ce chapitre par une brève
présentation des différentes contraintes que connaît notre
réseau routier.
Dans le prochain chapitre, nous ferons un état
de lieu de notre site d'étude, et une description du processus de
dégradation observées, les facteurs favorisants puis le
remède ainsi que la géotechnique routière.
TFE - Page | 20
Chapitre deuxième
PRESENTATION DU SITE, IDENTIFICATION
DES DEGRADATIONS OBSERVEES ET PRISE EN COMPTE DES CARACTERISTIQUES
GEOTECHNIQUES
Cette partie du travail sera consacrée
à la prise de connaissance des limites géographiques de notre
site d'étude d'une manière particulière, les aspects
historiques, géographiques, géologiques, ainsi qu'aux aspects
liés au relief, à la topologie, à la climatologie,
à l'hydrologie, ainsi qu'au sol et à la végétation
sur le site en étude. La seconde partie, toujours dans ce chapitre, nous
allons étaler les différentes pathologies de route en terre
où à la fin nous donnerons la thérapie appropriée
à chaque type de dégradation.
2.1 PRESENTATION DU SITE D'ETUDE
2.1.1 Situation
géographique12
Le territoire de Punia est une entité
déconcentrée de la province de Maniema, crée par
l'ordonnance n°21 /58 du 28 février 1958 du gouverneur
général. Punia faisait partie de la province orientale sous la
dépendance du territoire de Lubutu, puis l'une de partie de l'ancienne
province de Kivu, aujourd'hui avec le découpage de 1987, c'est l'un de
sept territoires ruraux de la province du Maniema. Il est localisé
:
au Nord, le territoire de Lubutu qui le sépare
par la rivière Lowa ;
au Sud, le territoire de Kailo dont la rivière
Ulindi constitue la limite naturelle ;
à l'Ouest, la rivière Lowa et le fleuve
Lualaba le délimitent avec le territoire d'Ubundu de la
Province-Orientale ;
à l'Est, le territoire de Walikale dont la
limite est la rivière Kyasa, et le territoire de Shabunda dont la
rivière Lugulu constitue la frontière naturelle.
2.1.2 Coordonnées
géographiques13
Situé au Nord de la province du Maniema entre
la longitude 26°27' Est et la latitude 1°28' Sud. Le territoire de
Punia couvre une aire de 19.805 km2. L'altitude moyenne du
territoire est de 500m, le chef-lieu du territoire est à une altitude de
534m.
2.1.3 Climat14
Le territoire est caractérisé par un
climat semi Equatorial. Les saisons ne sont pas très variées, les
pluies tombent presque toute l'année avec des petites
12 OMASOMBO TSHONDA J., MANIEMA Espace et vies, LE CRI,
Pg.14
13 ANONYME, Cellule d'Analyses des Indicateurs de
Développement - rapport annuel 2016 de l'Administration du territoire de
Punia
14 Idem
TFE - Page | 21
interruptions au mois de Juin, Juillet et Août.
La température varie entre 23°C et 32°C. La moyenne des
précipitations a voisine 1800mm d'eau des pluies.
2.1.4 Hydrographie15
Le territoire a un réseau hydrographique
abondant. Il est entouré par des grands cours d'eaux, le fleuve Congo
à l'Ouest, la rivière Lowa au nord, les rivières Ulindi et
Lugulu au Sud et la rivière Kyasa à l'Est. L'intérieur du
territoire est drainé par plusieurs rivières secondaires ainsi
que des multiples petites rivières et des ruisseaux.
2.1.5 Végétation16
Le territoire de Punia est couvert d'une forêt
dense constituée des différentes essences au stade primaire. On y
trouve des bois d'oeuvre exploités par les scieurs de long d'une
manière artisanale.
2.1.6 Sol17
Le sol est Argilo-Sablonneux ; le Relief est
dominé par les plateaux, les montagnes se trouvent sur la bande Nord-est
et surtout le long de la rivière Lowa.
2.2 DESCRIPTION DU MILIEU D'ETUDE
Le tronçon Punia - Ulindi, fait partie de la
route nationale n°31 qui prend son origine à Kindu et se termine
à Lubutu où elle croise la route nationale n°3. Cet axe
routier entièrement en terre battue 78km, a une chaussée dont la
largeur varie entre 6 et 8 m. La plateforme est constituée en grande
partie de l'argile sableuse.
La route est dans un état de
délabrement très avancé sur les 78 kilomètres. Le
tronçon est caractérisé par excès des bourbiers,
pas de soleil, pas d'ouvrages d'assainissement, des ponts cassés, les
inondations des routes par des rivières, des végétations
qui envahissent la route etc. (voir la photo 2-1 a & b). Le
développement du territoire de Punia passe au premier plan par la
réhabilitation des infrastructures
routières.18
15 Op. cit.
16 Idem
17 Idem
18 Idem
19 Op.cit.
TFE - Page | 22
Photo 2-1 : bourbiers et envahissement de la route
par des bambous 2.3 SITUATION ACTUELLE
Photo 2-2 : Inondation de la route
Le projet de réhabilitation des infrastructures
routières et la construction de Bac Yumbi a permis de relier Punia
à Kisangani en passant par Lubutu. Le territoire est traversé par
la route nationale n°31 et mesure 113 km de long. Cette dernière
permet de relier Punia à son chef-lieu de province au sud, et au nord
Punia à Kisangani passant par le territoire de Lubutu. D'une
manière générale, cette route est en mauvais état
et est limité de tous le deux sens par deux grandes rivières dont
la rivière Lowa au nord (le bac Yumbi permet les traversées des
biens et des personnes, il est en très bonnes état) et la
rivière Ulindi au sud (sur laquelle est construit le pont Ulindi
actuellement coupé et les traversés se font par pirogues non
motorisées rendant cet axe impraticable). Plusieurs petits ponts en
mauvais état sont à signaler sur cette
route.19
TFE - Page | 23
2.4 IDENTIFICATION DES DEGRADATIONS
OBSERVEES
Après l'observation menée le long de ce
tronçon, nous avons constaté les variétés de
dégradations suite au non entretien du tronçon très
longtemps que possible.
L'inexistence de ces éléments
caractéristiques routières, conduit à un
délabrement très avancé de la route. Qui ne permet pas
même le vélo d'y pratiqué et n'en parlons pas pour les
motos et les véhicules.
2.4.1 Types des dégradations
Dans ce paragraphe nous restons dans le cadrage de
notre étude, sur la route
en terre autrement route non revêtue. Nous avons
donc :
Les ornières ;
Les flaches ;
La tôle ondulée ;
La déformation dans les virages ;
L'arrachement avec frayée ;
Le ravinement ;
Les nids de poule ;
L'usure de la couche de roulement ;
L'usure accotements
Les bourbiers
2.4.1.1 Ornières
Description
Les ornières sont des affaissements
localisés apparaissant sous le passage des véhicules, et pouvant
affecter entièrement la couche de roulement20.
Photo 2-3 : les ornières
Causes principales
Les causes probables des ornières sont entre
autres : > Le sous dimensionnement de la chaussée
;
20 M. Ouédraogo, Dégradations de
gradations de surface des routes non revêtues, Pg.6
21 https:/
fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Flache&oldid=97212186,
le 22/11/2017 à 1h35'
TFE - Page | 24
> Le compactage insuffisant ;
> L'humidité importante dans les couches
inférieures de la chaussée ; > L'absence ou
insuffisance de drainage.
Évolution
Les ornières peuvent être à
l'origine de ravinements longitudinaux et de nids de poule lorsque la couche de
roulement présente des points faibles.
Remèdes
La première solution proposée pour
lutter contre les ornières est le reprofilage par une remise à
niveau du profil avec les matériaux rencontrés sur place. Il est
indispensable pour redonner à la route un bombement correct, afin de
permettre un écoulement rapide des eaux. On distingue ainsi le
reprofilage mécanisé du reprofilage manuel. L'autre solution
consiste à un rechargement.
2.4.1.2 Flaches
Description
C'est une dépression localisée de la
chaussée avec ou sans fissuration. Elle est caractérisée
par sa surface et sa profondeur.
Les flaches peuvent être rencontrées sur
les chaussées souples ou semi-rigides, revêtues ou non
revêtues, mais pas sur les chaussées rigides comme les
chaussées en béton21.
Photo 2-4 : les flaches
Causes principales
Pour les flaches les causes principales sont les
suivantes :
> La portance insuffisante du sol support
;
> Le mauvais drainage ;
> Le tassement du matériau ayant servi
à boucher un nid de poule.
TFE - Page | 25
Évolution
Pour les flaches, l'évolution se fait par
l'aggravation en surface ou en profondeur de la couche de roulement
(approfondissement rapide des affaissements pendant la saison des
pluies).
Remèdes22
Le Cantonnage mensuel et bouchage des trous. Le
comportement des structures de chaussée étant maintenant connu,
il est clair qu'un comblement de la dépression, comme on le faisait
auparavant, ne règle pas le problème de portance ou de mauvais
matériaux constituant la chaussée. Il est
préférable d'enlever les matériaux
déficients.
2.4.1.3 Tôle ondulée
Description
C'est une série de Suites d'ondulations de
faible longueur d'onde perpendiculaires à l'axe de la
route23.
C'est l'une des pathologies les plus
fréquentes sur les routes en terre surtout quand celles-ci sont en
latérites. Elle consiste en une organisation des matériaux libres
de la chaussée en bandes perpendiculaires à l'axe de la route,
qui affecte toute la largeur de la plate-forme et même ses parties les
moins circulées. La surface de la route prend un aspect ondulé,
et les ondes sont très régulières tant en espacement qu'en
amplitude qui dépendent d'ailleurs du matériau de surface et de
l'intensité de circulation.
Photo 2-5 : la tôle
ondulée
Causes principales
Les causes principales de tôle ondulée
seraient :
> Le manque de stabilité de la couche de
roulement; > La cohésion insuffisante des
matériaux;
22 https:/ /fr
.wikipedia.org/w/index.php?title=Flache&oldid=97212186
23 M. Ouédraogo, Dégradations de
gradations de surface des routes non revêtues, Pg.8
24 ALBTP et CTGA, Règles techniques pour la
construction routière dans les pays africains de la zone intertropicale,
(Études, conception, construction, entretien), Pg.91
TFE - Page | 26
> La pression trop élevée de pneus des
véhicules.
Évolution
La tôle ondulée commence par des
arrachements des matériaux entraînant la formation de
nids-de-poule à la suite des premières pluies.
Remèdes
Pour pallier aux problèmes des ondulations de
la route, le reprofilage léger en remblai ou en déblai suivant la
période est nécessaire.
2.4.1.4 Déformation dans les virages
Description24
Les virages à court rayon constituent des
zones soumises à des efforts tangentiels particulièrement
importants. Il arrive très fréquemment que les matériaux
chassés vers l'extérieur y constituent un bourrelet qui vient
s'installer sur la surlargeur, en interdit l'utilisation et augmente la pente
du devers. Le phénomène est encore accusé par les petites
ravines transversales qui sont la maladie commune de tous les
virages.
Photo 2-6 : les déformations dans un
virage
Causes principales
Aux virages les déformations sont causées
suite :
> Au à faible rayon de courbure ;
> Au compactage insuffisant ;
> A l'insuffisance de résistance du corps de
la chaussée ;
> A la circulation rapide des véhicules,
quantité de trafic et la charge de
celui-ci.
25 Ibidem, Pg. 9
TFE - Page | 27
Évolution
Ce sont les érosions transversales dans la
courbe qui s'accélèrent jusqu'à devenir des
déformations proprement dite dans les virages.
Remèdes
Pour remédier aux déformations qui se
présentent dans les virages, il faut : > Faire le
reprofilage lourd sans apport des matériaux.
> Eviter de créer des contre-devers, et
pour cela de modifier aussi souvent que nécessaire l'inclinaison de la
lame de leurs engins.
2.4.1.5 Arrachement avec frayée en « W
» Description
Déformation permanente longitudinale qui se
crée sous l'action du passage des roues. Les frayées profondes
sont les ornières.
Cause principale
Les arrachements avec frayée sont
généralement causés par la faible cohésion des
matériaux constitutifs de la couche de roulement.
Évolution
L'évolution des arrachements avec frayée
se présentent comme suit :
> L'accentuation du processus conduisant à un
profil en « W » ;
> La compromission rapide de l'assainissement
;
> Le ravinement, et dans les terrains sableux,
chaussée en dessous du
terrain naturel ;
> La stagnation des eaux pendant la saison des pluies
et imbibition des
couches inférieures ;
> La formation de bourbiers, fluage de
remblai.
Remèdes
Reprofilage léger en remblai ou en
déblai suivant la période, est important pour le remède
des arrachements avec frayée en « W ».
2.4.1.6 Ravinement
Description
Ce sont des saignées ou ravines de plus ou
moins grandes dimensions, longitudinales ou
transversales.25
26 M. Ouédraogo, Dégradations de
gradations de surface des routes non revêtues, Pg.8
TFE - Page | 28
Photo 2-7 : le ravinement
Causes principales
La cause probable de ravinement n'est autre que
l'érosion de la surface de roulement par les eaux de
ruissellement.
Évolution
La maladie se présente sous la forme des
petites ravines qui, s'approfondissent de façon continue,
évoluant jusqu'à de véritables tranchées
infranchissables par la circulation automobile.
Remèdes
Les ravinements sont remédiés par la
réfection locale et le reprofilage (point-à-temps route en
terre).
2.4.1.7 Nids de poule
Description
Le nid de poule est une cavité de forme
arrondie à bords plus ou moins francs à la surface de la couche
de roulement26. Ils sont caractérisés par une
éjection de quantités importantes de matériaux de la
couche de roulement et ont souvent tendance à s'agrandir rapidement et
à se propager en chapelets.
Photo 2-8 : les nids de poule
TFE - Page | 29
Causes principales
Les nids de poule sont causés par :
> Les arrachements localisés de
matériaux ;
> Le sol de plateforme de qualité insuffisante
;
> L'irrégularité et mauvais compactage
du matériau de surface ;
> Les mauvaises conditions de drainage et
d'assainissement.
Évolution
Le défaut croit avec le débit du trafic et
avec l'agressivité des véhicules
entrainant :
> L'approfondissement et élargissement des
trous ;
> L'accumulation des eaux pendant la saison des
pluies ;
> La fragilisation du corps de la
chaussée.
Remèdes
Les nids de poule sont traités par la
réfection locale (point-à-temps route en terre) ou au
rechargement pour corriger les nids de poule.
2.4.1.8 Usure de la couche de roulement
Description
Usure ou perte de la couche de roulement sous l'effet
conjugué du trafic et de l'entretien (Reprofilage en
déblai).
Causes principales
Les usures de la couche de roulement sont causés
par :
> L'intensité et composition du trafic
;
> La déperdition accentuée par
abondance des précipitations ;
> Les pentes trop fortes en profil en long et en
travers ;
> Les matériaux susceptibles à
l'érosion ;
> L'insuffisance de drainage ;
> La dessiccation des matériaux en
période de sécheresse
Évolution
Cette maladie ou dégradation évolue par
:
> L'usure de la couche de roulement ;
> L'apparition de signes de fatigue (flaches
importantes, poinçonnement
localisés, nids-de-poule plus
nombreux)
> La disparition brutale sur plusieurs
kilomètres de la couche de
roulement, à la faveur de pluies
fortes.
Remèdes
On remédie les usures de la couche de roulement
par le rechargement. En plus ne jamais laisser la couche de roulement descendre
en dessous d'une épaisseur de 5 centimètres.
27 Saliou LO et Massamba NDIAYE, ELABORATION D'UN
CATALOGUE DES DEGRADATIONS DES CHAUSSEES AU SENEGAL, Juillet 2009, Pg
59
TFE - Page | 30
2.4.1.9 Bourbiers27
Description
Ce sont des destructions localisées, sous
forme de plastification du matériau du corps de la chaussée sous
l'effet conjugué du trafic et de l'eau (de ruissellement ou
interne).
Photo 2-9 : les bourbiers
Causes principales
> Assainissement défectueux : ouvrages
d'art en mauvais états ou inexistants se traduisant par la
présence de flaques d'eau sur la couche de roulement ;
> Utilisation de matériaux à
prédominance argileuse : l'imbibition de la chaussée par la
présence d'eau rend la couche de roulement plastique. La surface
commence à devenir glissante et les roues des véhicules la
marquent de plus en plus profondément permettant ainsi à l'eau de
stagner et de pénétrer plus amplement.
Evolution
Si aucune opération d'entretien n'est
effectuée dès l'apparition des bourbiers, on assiste à une
destruction progressive de la chaussée provoquant l'enlisement des
véhicules.
Remèdes
Un bourbier de quelques mètres de longueur
(cas le plus fréquent) se réparera par la technique du point
à temps ou la pose d'une buse alors qu'un bourbier établi sur de
longues distances nécessitera probablement une modification du niveau de
la route par rapport au terrain naturel ou un changement de la nature des
matériaux.
TFE - Page | 31
Notes : Le point à temps est une technique de
réparation des dégradations localisées avant qu'elles ne
deviennent dangereuses pour la circulation ou risque de compromettre
l'assainissement.
2.4.2 Regroupement des dégradations
De tout ce qui précède, toujours dans
le cadre de route non revêtue si nous essayons de regroupes les
différentes typologies de dégradation, on aura donc les
déformations, les arrachements et les usures superficielles.
2.4.2.1 Déformations
Les déformations sont des dépressions
ou ondulations de la route qui prennent généralement naissance
dans le corps de chaussée ou dans le sol support et qui se manifestent
sur la couche de roulement. On les différencie suivant leur forme et
leur localisation.
Vu les différentes descriptions de
dégradations énoncées dans les pages
précédentes, les déformations sont bien constituées
des ornières, des flaches, des tôles ondulées ainsi que des
déformations dans les virages.
2.4.2.2 Arrachements
Ce sont des phénomènes de rupture
d'adhésion entre éléments ou parties de la route suivie
généralement de leur disparition. Ce type de dégradations
n'affecte que la couche de roulement au début de son apparition mais
peut s'aggraver en affectant les couches sous-jacentes au
revêtement.
Parmi les arrachements nous avons : les ravinements,
les nids de poule, et les arrachements avec frayée en W.
2.4.2.3 Usures superficielles
En dehors des dégradations dues au
vieillissement et à la fatigue du corps de chaussée qui affectent
la couche de roulement. Il existe même l'usure de cette couche de
roulement par frottement caractérisée par une perte de
matériaux. Dans notre cas, pour ce groupe de dégradation nous
avons les usures de couche de roulement et les usures des
accotements.
2.4.3 Lien entre degré de gravité et
nature des travaux
En fin Chaque dégradation est définie
par son nom et son niveau de gravité, ce dernier étant lié
à l'importance des travaux qu'il engendre.
Tableau 2-1 : degré de dégradation et
nature des travaux28
TFE - Page | 32
Niveau de
gravité
|
Caractérisation du niveau de
gravité
|
Nature des travaux
d'entretien
|
Niveau 0
|
Absence de dégradation
|
Entretien de routine
|
Niveau 1
|
Légère dégradation peu sensible
à l'usager
|
Reprofilage léger avec ou sans point à
temps
|
Niveau 2
|
Dégradation soutenue et
sensible à l'usager
|
Reprofilage lourd avec ou
sans apport des matériaux
|
Niveau 3
|
Dégradation très forte
|
Rechargement ou reconstruction
|
|
2.5 CARACTERISTIQUES GEOTECHNIQUES RETENUES 2.5.1
Géotechnique
2.5.1.1 Généralités
La Géotechnique est l'ensemble des
activités liées aux applications de la Mécanique des Sols,
de la Mécanique des Roches et de la Géologie de
l'Ingénieur. La Mécanique des Sols étudie plus
particulièrement le comportement des sols sous leurs aspects
résistance et déformabilité.29
A partir d'essais de laboratoires et in situ de plus
en plus perfectionnés, la Mécanique des Sols fournit aux
constructeurs les données nécessaires pour étudier les
ouvrages de génie civil et de bâtiment, et assurer leur
stabilité en fonction des sols sur lesquels ils doivent être
fondés, ou avec lesquels ils seront construits (barrages en remblais);
ceci tant durant la progression des travaux (grands terrassements)
qu'après mise en service des ouvrages.30
Les études géotechniques ont pour
principal objectif les études de sol pour la constrution d'ouvrages
(pavillons, immeubles, voiries, ouvrages d'art ...), et notamment la
définition de fondation. Elles traitent également les phenomenes
de mouvement de sol (glissement, affaissement et autres), de déformation
(tassements sous charges) et résistance mécanique.
L'hydrologie, qui étudie les nappes
acquifères souterraines en vue de leur exploitation, est
généralement considerée comme une discipline independante,
n'entrant pas dans le cadre de la géotechnique. Cependant on doit tenir
compte des effets de la présence et de la circulation de l'eau
dans
28 Saliou LO et Massamba NDIAYE, ELABORATION D'UN
CATALOGUE DES DEGRADATIONS DES CHAUSSEES AU SENEGAL, Juillet 2009, Pg
69
29 INSTITUT NATIONAL DES SCIENCES APPLIQUEES DE
TOULOUSE, Département de Sciences et Technologies Pour
l'Ingénieur, 3ème année - Ingénierie de
la Construction, Cours de géotechnique I, 2005-2006
30 Idem
TFE - Page | 33
le sols qui sont pratiqument à l'origine de
tous les accidents dûs à des ruptures de sols ou de
roches.
2.5.2 Etudes géotechniques
routières
Une étude géotechnique routière
vise à reconnaitre au droit d'un
aménagement existant ou à construire
:
y' La nature et la réparartition des terrains
;
y' Les caractéristiques et comportements des
matériaux ;
y' Les caractéristiques hydrauliques du site
(présence d'eau, nature des
écoulements, etc.) ;
y' Les terrains constitutifs du sous-sol étant
non homogènes et non
isotropes, avec une repartition spatiale de type
aléatoire.
La modélisation et l'étude du
comportement des terrains s'appuieront sur une reconnaissance qui sera donc
toujours partielle. Cette étude géotechnique levera un maximum
d'incertitudes sur le sous-sol pour la conception ou le confortement du dit
projet.
Nous signalons que dans ce chapitre, nous nous
limiterons sur les descriptions et les objectifs des essais jugés
importants pour la réalisation d'une route en terre.
2.5.3 Sols d'emprunts et les gites de
matériaux
Les études de sols d'emprunts pour
matériaux de remblai, de couche de forme et les études de gites
à matériaux pour corps de chaussée, sont bien souvent
négligées, laissant au niveau ou de l'appel d'offres jouer la
concurrence en ce qui concerne la fourniture et le transport des
matériaux.31
En ce qui concerne les disponibilités en
matériau de corps de chaussée et éventuellement de
remblai. Dans le cas où ceux-ci s'avéreraient incompatibles avec
le niveau de trafic ou trop éloignés du site, une étude
sommaire de matériaux utilisables, basée sur les données
géologiques, sera entreprise32.
2.5.4 Essais géotechniques
routières
L'essai géotechnique routière est tout
simplement l'application de la géotechnique au domaine
routier.
Elle concerne :
· Les travaux de terrassement (utilisation du
sol comme matériaux de construction de constrution en
déblai/remblai) ;
· Les soutènements et la stabilisation de
talus ;
31 Royaume du Maroc : Ministère des travaux
Publics, de la formation Professionnelle et de la formation des Cades, Guide
pour les études de géotechnique routière relatif aux
plates-formes et aux Chaussées, Pg.7
32 Idem
TFE - Page | 34
· Les fondations des ouvrages d'art.
Parmi les différents essais
géotechniques routières relatives au plate-forme et couche de
roulement, nous leurs catégorisons en 4 groupes :
> Les essais d'identification : l'analyse
granulometrique et la
sedimentometrie, limites d'Atterberg, Equivalent de
sable, indice des
vides maximum et minimum, classification des sols et
correlations ; > L'esssai de compactage : le Proctor
(normal et modifié) ;
> L'essai de portance : le CBR (Californian Bearing
Ratio) ;
> Les essais de compacité : le
densitomètre à sable et à membrane, plaque suisse,
pénétromètre dynamique.
2.5.5 Essais d'identification
Identifier un sol en géotechnique consiste
classiquement à exécuter la série d'essais suivant
:
- Teneur en eau ;
- Poids volumique apparent, poids volumique des grains
;
- Granulometrie, avec ou sans analyse des fines par
sédimentométrie ; - Limites d'Atterberg : limite
de liquidité WL, limite de plasticité WP.
Les essais d'identification permettent en principe de
classer les sols rencontrés au cours d'une campagne de reconnaissance
géotechnique en familles pour lesquelles les propriétés
mécaniques sont voisines.33
2.5.5.1 Analyse granulométrique par
tamisage
Description de l'essai
L'analyse granulométrique est le
procédé par lequel on détermine la proportion des
différents constituants solides d'un sol en fonction de leur grosseur
à l'aide de tamis.
La granulométrie se fait par tamisage
jusqu'aux grains de 80 um de diamètre. Tandis que la
sédimentométrie se fait sur la fraction inférieure
à 80 um par densimétrie. Elle devrait être
réservée aux sols fins et posant des problèmes
particuliers34.
33 Y. ATLAN, Catalogue des essais
géotechniques exécutés au laboratoire géotechnique
d'Orléans, Pg.9
34 Y. ATLAN, Catalogue des essais
géotechniques exécutés au laboratoire géotechnique
d'Orléans, Pg.11
TFE - Page | 35
Photo 2-10 : Tamis de l'analyse
granulométrique
Objectif poursuivi
L'analyse granulométrique a pour objectif de
déterminer les proportions pondérales des grains de
différentes dimensions qui constituent le sol. Les pourcentages ainsi
obtenus sont exprimés sous forme d'un graphique appelé courbe
granulométrique. Ainsi en fonction de la dimension des grains, on
distingue35 :
Tableau 2-2 : Définition des classes de
dimensions selon la norme AFNOR
- les cailloux & pierres
- les gravillons grossiers
Moyens
Fins
- les sables grossiers
Moyens
Fins
- Les Fillers
25 mm < D
20 mm < D < 25 mm 12,5 mm < D < 16 mm 8 mm
< D < 10 mm 2,5 mm < D < 5 mm 0,63 um < D < 1,25 mm 80 um
< D < 315 um D < 80 um
Résultat d'analyse granulométrique
obtenu
Après le prélèvement des
échantillons pour l'analyse dans quatre différents emprunts, nous
avons trouvé une granulométrie continue dans toutes les
carrières. Et les résultats obtenus se présentent de la
manière suivante :
· Carrière de AMANGWANGWA :
- Granulométrie max (mm) AFNOR = 31,5 - Fines en
(%) = 11
· Carrière de AMANGOBO : -
Granulométrie max (mm) AFNOR = 31,5
35 ECOLE INTER-ETATS DES TECHNICIENS SUPERIEURS DE
L'HYDRAULIQUE ET DE L'EQUIPEMENT RURAL, COURS DE TECHNOLOGIE de Construction
Tome III, Les matériaux de construction, Pg.10
TFE - Page | 36
- Fines en (%) = 19
· Carrière de MABEKA : -
Granulométrie max (mm) AFNOR = 16 - Fines en (%) = 34
· Carrière de AMANGOBO : -
Granulométrie max (mm) AFNOR = 20 - Fines en (%) = 26
2.5.5.2 Limites d'Atterberg
Description de l'essai
Les limites d'Atterberg sont les teneurs en eau
pondérales correspondantes à des états particuliers d'un
sol36.
C'est l'un des essais d'identification les plus
importants. Ces limites sont mesurées, avec un appareillage
normalisé, sur le mortier, c'est - à - dire la fraction de sol
qui passe au tamis de 0,40 mm.37
La limite de liquidité (WL) est la teneur en
eau d'un sol remanié au point de transition entre les états
liquide et plastique, on recherche la teneur en eau pour laquelle une rainure
pratiquée dans un sol remanié placé dans une coupelle doit
se refermer sur à peu près un centimètre sous l'effet
d'environ 25 chocs répétés.
La limite de plasticité (WP) est teneur en eau
d'un sol remanié au point de transition entre les états plastique
et solide, on recherche la teneur en eau pour laquelle un rouleau de sol, de
dimension fixée et confectionné manuellement se
fissure
Figure 2-11 : Coupelles de Casagrande Objectif
poursuivi
36 Anonyme, CONTROLE QUALITE EN CONSTRUCTION ROUTIERE,
Pg.4
37 Jacques Lérau, INSTITUT NATIONAL DES
SCIENCES APPLIQUEES DE TOULOUSE, Département de Sciences et Technologies
Pour l'Ingénieur, Cours de géotechnique 1, Pg. 10
38 Mehrez KHEMAKHEM, Les Essais de la
Géotechnique Routière - ÉTUDE COMPARATIVE ENTRE LES
NORMES, Pg.36
TFE - Page | 37
L'essai de limites d'Atterberg a pour objet d'identifier
un sol et caractériser sa nature et son état au moyen de son
indice de consistance38.
Résultat de limites d'Atterberg
obtenu
Pour les limites d'Atterberg, nous avons pris les
échantillons du sol support de la route pour permettre aussi de classer
notre sol support. En fin, les limites se présentent de la
manière suivante :
· Pour la première
carrière
WL=
|
33,4
|
WP=
|
25,2
|
IP =
|
8,2
|
|
· Pour la seconde carrière
WL =
|
32,7
|
WP =
|
25,5
|
IP =
|
7,1
|
|
· Pour la première
carrière
WL
|
=
|
30,6
|
WP
|
=
|
25,6
|
IP
|
=
|
5
|
|
· Pour la quatrième ou le sol
support
|
WL =
|
32,7
|
WP=
|
25,5
|
IP =
|
7,1
|
|
2.5.5.3 Teneur en eau
Description de l'essai
Il s'agit de déterminer la proportion
pondérale de l'eau contenue dans un échantillon de
sol.
La teneur en eau du matériau est le rapport en
pourcentage entre la masse d'eau et la masse de matériau
sec.
L'essai de teneur en eau naturelle est un essai qui
intervient dans la réalisation de plusieurs d'autres essais. Donc on
peut trouver la teneur en eau dans l'essai de Proctor, de CBR, etc.
39 Idem, Pg.8
TFE - Page | 38
Figure 2-12 : Etuve de 250 litres
Objectif poursuivi
La prise d'essai humide est pesée puis
séchée à l'étuve à 105 °C en
laboratoire ou au réchaud à gaz sur chantier jusqu'à masse
constante.
En route l'essai teneur en eau in situ permet de
vérifier aussi la compaction ou le degré de
compactage.
Résultat de teneur en eau obtenu
Signalons que la teneur en eau que nous avons est celle
obtenue à partir de l'essai Proctor. Voir le point suivant
2.5.6 Essai de compactage39
Le compactage se définit comme un
procédé permettant d'augmenter la densité et la
capacité de charge d'un matériau grâce à
l'application de forces extérieures statiques ou dynamiques.
Dans les domaines de la construction, la
capacité de charge et la stabilité d'un empierrement, d'un sol,
leur imperméabilité et leur aptitude à supporter les
charges dépendent de la qualité du compactage auquel le
matériau est soumis.
A titre d'exemple, une augmentation de 1% de la
densité équivaut normalement à une augmentation d'au moins
10 à 15% de la capacité de charge.
Si un compactage est mal exécuté ou
impropre, des affaissements ou autres défauts sont à craindre,
avec pour conséquence des travaux de rénovation et/ou d'entretien
très importants.
TFE - Page | 39
+ Objectifs du compactage
Compacter un sol, un remblai, une plate-forme, une
couche de forme, un corps de chaussée en terre, c'est réduire le
volume des vides entre les grains. Le compactage est, d'une manière
générale, l'ensemble des mesures prises afin de densifier le sol
pour améliorer ses propriétés
mécaniques.
+ Amélioration des qualités d'un sol a
pour objet
· pour un remblai, d'éviter des tassements
et des possibilités de glissement;
· pour une couche de fondation de
chaussée d'améliorer la force portante et la
rigidité;
· lors de la réalisation d'une piste ou
d'une route en terre, d'adapter les qualités du sol en place ou de la
couche d'amélioration;
· dans tous les cas, de réduire la
perméabilité et la susceptibilité à l'absorption de
l'eau.
+ Facteurs qui influencent le compactage
Teneur en eau :
- si sol trop sec : difficulté de compactage on
doit arroser le sol
- si sol avec bonne teneur en eau : facilité de
compactage
- si sol trop humide : difficulté de compactage
le mélanger avec un sol
sec ou l'assécher par aération ou par
scarification.
Nombre de passes du compacteur
La masse volumique du sol augmente avec une
augmentation du nombre de passes, est atteint un maximum. Un trop grand nombre
de passes peut avoir pour effet de briser les particules, donc de produire des
fines susceptibles d'augmenter la capillarité des matériaux. Ceci
a également pour effet de faire augmenter les coûts du
compactage.
Vitesse du compacteur
Avec les compacteurs vibrants pour un nombre de
passes données, la masse volumique sera plus grande avec une faible
vitesse. Par contre, si cette vitesse est trop faible, ceci a pour effet de
faire augmenter les coûts du compactage.
Epaisseur de la couche compactée
Etant donné que la masse volumique dans une
couche compactée de grande épaisseur décroît
normalement du haut vers le bas, elle doit être plus élevée
en surface que celle exigée dans les spécifications pour obtenir
à la base de cette couche la masse volumique désirée. En
réduisant l'épaisseur des couches, le surplus de compactage dans
la partie supérieure peut être évité ; cette
différence est plus appréciable dans les sols cohérents
que granulaires. Pour ces raisons, plusieurs organismes limitent
l'épaisseur des couches à 30 cm même avec de compacteurs
très puissants.
40 Anonyme, CONTROLE QUALITE EN CONSTRUCTION ROUTIERE,
Pg.5
TFE - Page | 40
2.5.6.1 Essai Proctor
Description de l'essai
Il consiste à déterminer pour des
teneurs en eau croissantes w les masses volumiques apparentes sèches
obtenues en compactant chaque fois le matériau dans les mêmes
conditions40.
L'essai Proctor, complètement
normalisé, consiste à placer dans un moule de dimensions
déterminées, un échantillon humidifié de
manière homogène à une teneur en eau donnée, peu
élevée au début, et à compacter cet
échantillon par couches au moyen d'une dame de poids standardisé
tombant d'une hauteur standardisée.
Pour chacune des teneurs en eau
considérée, on détermine le poids volumique sec du sol et
on établit la courbe des variations de ce poids volumique en fonction de
la teneur en eau.
Figure 2-11 : Moules Proctor, disques, embase et
dame
Objectif poursuivi de l'essai Proctor
Dans l'essai Proctor, nous attendons deux
résultats caractéristiques de compactage dont la densité
sèche maximale (Yd) et la teneur en eau optimale
(w0).
Figure 2-12 : Diagramme de
compactage
TFE - Page | 41
Résultats obtenus
Comme nous l'avons annoncé au début de
ce point, dans le Proctor nous avons donc deux résultats qui sont la
teneur en eau et la densité sèche.
· Première carrière - la teneur en
eau optimale (wopt) : 8 % - Densité sèche (T/m3) :
2,13
· Deuxième carrière - la teneur en
eau optimale (wopt) : 12 % - Densité sèche (T/m3) :
2,05
· Troisième carrière - la teneur en
eau optimale (wopt) : 20 % - Densité sèche (T/m3) :
1,83
· Quatrième carrière - la teneur en
eau optimale (wopt) : 20 % - Densité sèche (T/m3) :
2,01
2.5.7 Essai de portance
Il est très important de connaitre la portance
du sol support de la chaussée enfin de pouvoir bien dimensionner. Comme
nous avons cité au paragraphe précèdent que pour la
détermination de portance du sol, nous avons l'essai CBR.
2.5.7.1 Essai CBR (Californian Bearing
Ratio)
Description de l'essai
L'essai CBR est un essai qui caractérise la
portance d'un sol du point de vue routier41.
L'Indice Portant Californien est un nombre sans
dimension exprimant en pourcentage le rapport entre les pressions produisant un
enfoncement donné dans le matériau à étudier d'une
part (avec ou sans immersion au préalable) et dans un matériau
type d'autre part. Il caractérise implicitement la tenue au
poinçonnement d'un sol42.
Cet essai donne une mesure de la portance relative
des sols par rapport à un sol type, constitué par des pierrailles
concassées et compactées, extraites d'une carrière de
Californie.
Les initiales CBR sont l'abréviation de
California Bearing Ratio. L'indice portant californien CBR est le rapport,
exprimé en % de la pression produisant un enfoncement donné au
moyen d'un poinçon cylindrique normalisé (de section 19.32
cm2) se déplaçant à une vitesse
déterminée (1.27 mm/min) et de la pression nécessaire pour
enfoncer le même poinçon dans les mêmes conditions, dans un
matériau type.
41 Y. ATLAN, Catalogue des essais
géotechniques exécutés au laboratoire géotechnique
d'Orléans, Pg.14
42 Institut International d'Ingénierie de
l'eau et de l'environnement, Cours de mécanique des sols Tome I,
Propriétés des sols, Pg.42
43 Idem
TFE - Page | 42
Figure 2-13 : Presse CBR
Importance de l'essai CBR en construction des
routes
Déterminer un indice permettant de calculer
grâce à des abaques l'épaisseur des couches de fondation
d'une route nécessaires à la constitution d'une chaussée
en fonction du sol sous-jacent, du trafic et des charges par essieu
prévus et des conditions hydriques futures que subira cette route. Il
est déterminé pour des sols à vocation routière de
manière purement empirique43.
Résultats
· Pour la première
carrière
- Densité sèche à 95% de l'OPM
(T/m3) = 2,02
- CBR à 95% de l'OPM = 65
· Pour la deuxième
carrière
- Densité sèche à 95% de l'OPM
(T/m3) = 1,94
- CBR à 95% de l'OPM = 39
· Pour la troisième
carrière
- Densité sèche à 95% de l'OPM
(T/m3) = 1,74 - CBR à 95% de l'OPM = 43
· Pour la troisième
carrière
- Densité sèche à 95% de l'OPM
(T/m3) = 1,74 - CBR à 95% de l'OPM = 43
NB. Pour le sol support de notre structure, CBR pris en
compte pour le dimensionnement de notre structure de la
chaussée
- Densité sèche à 95% de l'OPM
(T/m3) = 1,85
- CBR à 95% de l'OPM = 8
TFE - Page | 43
2.5.8 Essais de compacité
Les essais de compacités sont des essais qui
se déroulent dans le chantier (in situ), et qui déterminent
souvent le degré de compacité de la route. Donc il s'agit bien le
compactage en chantier.
L'équipement de compactage ainsi que le
principe de compactage peut différer
si nous sommes en présence d'un sol grenu ou d'un
sol fin.
C'est alors que le contrôle de compactage des sols
in situ peut être déterminé
par :
- L'essai de densitomètre à sable
;
- L'essai de densitomètre à membrane
;
- L'essai de plaque suisse, etc.
NB. Pour les résultats de compacité pour
ces différents essais ci-dessous ne sont pas prêts car ceux
derniers interviendront après la mise en oeuvre des matériaux ou
de la couche de revêtement primaire.
2.5.8.1 Densitomètre à
membrane
Description
La méthode du densitomètre à
membrane, le principe de cette méthode est la mesure du volume d'un
trou, de 1 à 3 litres, creusé dans le sol et connaissant le poids
du matériau extrait, on détermine la masse volumique en place du
matériau étudié
A la fin de cette opération, la densité
sèche trouvée sur chantier nous aidera à déterminer
le degré de compactage :
Figure 2-14 : Appareillage de densitomètre
à membrane
Objectif poursuivi de l'essai de densitomètre
à membrane
Mesurer les masses ou poids volumiques apparents des
sols (humide y, ou sec Yd ) en place avant foisonnement, ou
encore après tassement ou compactage.
TFE - Page | 44
yd ~h~n~i~r
D~g~é d ~~mp~~~~g~ (%) = x
100
yd laboratoire
Le degré de compacité est l'un des
critères sur lesquels on s'appuie pour accepter ou refuser un
compactage.
2.5.8.2 Densitomètre à sable
Description
Méthode du cône de sable autrement dit
densitomètre à sable est l'une des méthodes de
vérification de compactage, de la couche de base (pour la
chaussée revêtue) ou couche de roulement (pour la chaussée
non revêtue). L'essai consiste à creuser une cavité,
à recueillir et peser la totalité du matériau extrait,
puis à déterminer le volume de la cavité en la remplissant
d'un sable sec de masse volumique connue, dans des conditions de mise en place
définies. Le matériau de la cavité est séché
afin de déterminer son poids sec44.
Figure 2-15 : Détermination de la
densité sèche in situ par la méthode de cône
à sable
Objectif poursuivi de l'essai de densitomètre
à sable
Cet essai est similaire à celui de
densitomètre à membrane. Il consiste à déterminer
la densité sèche ad in situ (du chantier) grâce
aux sables et la teneur en eau.
Pour les deux méthodes
précédemment, le degré de compactage se calcule par
rapport à une valeur de référence donnée par les
essais de laboratoire (essai Proctor).
C'est ainsi que :
yd ~h~n~i~r
D~g~é d ~~mp~~~~g~ (%) = x
100
yd laboratoire
44 Anonyme, CONTROLE QUALITE EN CONSTRUCTION ROUTIERE,
Pg.16
TFE - Page | 45
2.5.8.3 Essai à la plaque
Description
Cet essai consiste à mesurer les tassements
d'une plaque circulaire sous l'action d'une charge croissante et de
définir des modules de déformation pour des cycles de
chargement-déchargement.
Pour une application de contrôle de compactage,
l'essai permet de déterminer le « module de déformation
statique à la plaque » d'une plate-forme.
L'essai consiste à charger une plaque
circulaire rigide à l'aide d'un vérin qui,
généralement, prend réaction sur un véhicule
lesté. L'enfoncement de la plaque est mesuré par trois
comparateurs non influencés par le mouvement du sol.
L'essai à la plaque ne s'effectue pas sur la
couche revêtue ou enrobés. Donc pour l'enrobé on fait
l'essai de déflexion en utilisant la poutre Benkelman.
Figure 2-16 : Essai à la
plaque
Objectif poursuivi de l'essai à la
plaque
Dans l'essai à la plaque, le degré de
compactage est déterminé par le module d'enfoncement
trouvé à partir des différents enfoncements ou tassement,
résultat de pression.
2.6 CONCLUSION
Nous avons à travers ce chapitre pu
décrire notre site d'étude à son état actuel. Par
la suite nous avons étudié les différents types de
dégradation de chaussée, les causes et évolutions.
Après, nous avons proposé des remèdes et nous avons
constaté que les chaussées non revêtues sont soumises
à de nombreux phénomènes de
dégradations.
Les remèdes que nous venons de proposer pour
les différentes maladies de route en terre sont d'ordre curatif.
Cependant, des remèdes d'ordre préventif peuvent être
entrepris. Notamment:
TFE - Page | 46
V' Le respect des barrières de pluie et leur
positionnement à des points focaux ;
V' Une surveillance permanente de la chaussée
et de ses dépendances en mettant l'accent sur l'aspect
drainage.
Il est vrai que La géotechnique soit
définie comme l'ensemble des activités liées aux
applications de la mécanique des Sols, pour rester dans un contexte bien
limité nous avons étalé les différents essais
souvent jugés utiles dans les travaux de terrassement routier. Pour ne
pas aller en dehors de notre cadre d'étude, la route en
terre.
Signalons que pour chaqu'un des essai nous avons
jugé bon de le décrire et de présenter son objectif ou son
importnce dans la route. La partie mode opératoire nous l'avons
laissé aux d'autres ingénieurs de pouvoir le faire. Ceci nous
permettra au chapitre suivant de pouvoir bien faire le choix de matériau
de mis en oeuvre et de dimensionner la couche de revêtement
primaire.
TFE - Page | 47
Chapitre troisième
DIMENSIONNEMENT DE LA STRUCTURE DE CHAUSSEE
EN
TERRE
3.1 CHOIX DE MATERIAUX45
Avant de passer au dimensionnement de chaussée
en terre, il est bon de faire un choix judicieux de matériaux dans la
réalisation de la couche de revêtement primaire, le choix est fait
sur le sol dit de bonne qualité routière. Mais, que faudrait-il
entendre par sol routier de bonne qualité ?
De nombreux auteurs définissent les
qualités routières d'un sol en fessant observé
:
· Qu'il s'agit d'un sol qui oppose une
résistance au poinçonnement sous l'action des roues des
véhicules, autrement dit, les roues ne doivent pas laisser des traces
d'ornières ;
· Qu'il s'agit d'un sol qui oppose une
résistance à l'usure superficielle ;
· Le coefficient de frottement de la roue sur le
sol doit être suffisant pour que le véhicule ne dérape pas
et que les roues motrices ne patinent pas ;
· Que le sol puisse conserver sa triple
résistance au poinçonnement, à l'érosion ou au
dérapage à n'importe quelle saison de l'année
;
· Les qualités ainsi
énumérées répondent à des exigences
sévères et contradictoires qui apparaissent fort heureusement
dans des sols mixtes associant une argile à un sable et que l'on doit
par conséquent identifier. L'expérience en cette matière
reste le seul juge.
Un bon sol routier ne doit pas non plus contenir des
matières organiques ou d'humus. Dans les pays tropicaux, les principaux
sols routiers rencontrés sont les latérites et les sables
argileux.
Sur base de données géotechnique de
l'office de route, le Maniema dans l`ensemble a deux sortes de sol à
savoir le sable argileux et la graveleuse latérite. Notre choix s'est
attelé pour la graveleuse latérite que nous allons utiliser pour
la couche de revêtement primaire
3.2 DIMENSIONNEMENT DES STRUCTURES DES CHAUSSEE EN
TERRE
3.2.1
Généralité46
Une structure routière étant un
ensemble des couches constituées des matériaux, on doit au
préalable déterminer l'épaisseur de chacune de
ces
45 Cours de construction de route GT2, Prof PHANZU, 2011
- 2012
46 Cours de dimensionnement de route GT2, Prof PHANZU,
2011 - 2012
TFE - Page | 48
couches. C'est ce qu'on entend par dimensionnement de
structure qui du reste est une question très délicate à
résoudre.
Les principes généraux de
dimensionnement ne diffèrent pas fondamentalement de ceux
utilisés dans d'autres domaines de génie civil à savoir ;
vérifier que les contraintes et déformations engendrées
par les sollicitations ne dépassent pas les valeurs admises pour les
différents matériaux constitutifs.
Dans l'étude de dimensionnement des
chaussées, la prise en compte des
facteurs déterminants cités ci -
dessous est l'élément primordial à
considérer.
Il s'agit :
- Trafic (charge par roue, répartition, nombre de
passages) ;
- Conditions locales climatiques et hydrologiques
;
- Portance du sol ;
- Propriétés mécaniques des
matériaux.
3.2.2 Paramètres de base47
La méthode de dimensionnement usuellement
utilisée en R.D.C prend en compte 2 paramètres d'entrée
dans la détermination des épaisseurs des couches.
Il s'agit :
- la portance du sol de plateforme
- le trafic
3.2.2.1 Portance
La portance est la capacité qu'a un sol de
résister aux charges qui lui sont soumises.
Ce paramètre est très important dans la
construction de la chaussée car elle permet d'affirmer ou de
déterminer, à l'aide de l'essai CBR, la qualité d'un sol,
à supporter une structure routière sans qu'il se produise les
phénomènes de tassement excessif.
Dans le cadre de notre travail, d'après les
informations reçues dans le rapport des essais géotechniques
réalisés par l'Office des routes, le sol du territoire de Punia a
un CBR égale à 8.
3.2.2.2 Trafic
Le trafic est une fréquence ou une
répétition des véhicules roulant sur un itinéraire.
Le trafic constitue même la base dans la technique de dimensionnement
d'une chausse.
47 Cours de construction de route GT2, Prof PHANZU, 2011
- 2012
TFE - Page | 49
Il est identifié par :
- Le nombre des véhicules par jour ;
- Le nombre cumulé des poids lourds ;
Pour le cas de ce présent travail et avec la
projection du futur, nous avons alors un trafic qui aurait varié de 30
à 100 véhicules par jour.
3.2.3 Dimensionnement d`Assise
Le dimensionnement d'une route en terre
nécessite un calcul de l'épaisseur minimal des matériaux
sélectionnés pour que le sol de plateforme résiste au
poinçonnement d'une part et une détermination de la
surépaisseur utile pour remédier à l'usure des
matériaux sous le trafic d'autre part, en tenant compte de la
fréquence prévue de rechargement lors de l'entretien.
L'épaisseur totale de la chaussée est
la somme de l'épaisseur minimal calculée à partir de la
méthode adoptée, et l'épaisseur du rechargement dans le
cadre de notre travail nous avons adopté la fréquence
prévue pour le rechargement de 5 ans. Le dimensionnement de la
chaussée consiste à :
- Déterminer les épaisseurs des
différentes couches ;
- Déterminer les matériaux
adaptés ayant des caractéristiques souhaités. Ceci dans le
but :
> D'éviter le poinçonnement de la
plateforme ;
> De permettre à la chaussée de
supporter le trafic.
Notre chaussée étant une route en terre
alors son corps est composé d'une couche d'amélioration ou d'une
couche de roulement ou revêtement primaire
- Couche de roulement48 : couche de
roulement ou couche d'amélioration ou revêtement primaire, il
s'agit toujours de la couche de matériaux dotés de
qualités routières dont on revêt la plateforme, cette
couche de roulement ne prétend pas avoir les qualités d'une
chaussée revêtue : on lui demande seulement d'offrir les
meilleures qualités routières possibles, compte tenu des
matériaux disponibles et du climat.
3.2.4 Méthode de dimensionnement
3.2.4.1 Méthode CBR49
Dans cette méthode, l'épaisseur
dépend du CBR du sol de la plateforme et du trafic prévu
étant donné que certaine plastification de sol est admise, on
prend en compte pour ce dimensionnement un CBR supérieur à celui
habituellement retenue.
48 Gérard MELLIER, La route en terre structure et
entretien, p.33
49 ALBTP et CTGA, Règles techniques pour la
construction routière dans les pays africains de la zone intertropicale,
(Études, conception, construction, entretien), p. 162
50 ALBTP et CTGA, Règles techniques pour la
construction routière dans les pays africains de la zone intertropicale,
(Études, conception, construction, entretien), p. 164
TFE - Page | 50
Pour ce faire, on exploite le diagramme de l'essai
CBR, on trace l'asymptote au courbe effort - déformation qui fournit la
charge de rupture, le CBR est calculé par un enfoncement de 2,5 mm,
à partir de la pression égale à la moitié de la
contrainte de rupture on obtient ainsi le CBR corrigé utilisé
pour la détermination de l'épaisseur de la chaussée par la
formule de Peltier :
100 + *75 + 50Log N 100 vp
345 + 5
e =
(Source : Règles techniques pour la
construction routière dans les pays africains de la zone
intertropicale)
Avec :
- e : épaisseur en cm ;
- N : nombre de poids lourds de plus de 3 T par jour
;
- P : poids de la roue maximale de roue(ou de deux roue
jumelés).
3.2.4.2 Calcul de l'usure sous le
trafic50
L'estimation de l'épaisseur correspondant
à l'usure annuelle des routes en terre est calculée de deux
façons dans le guide de dimensionnement du CEBTP :
- L'estimation partant sur l'observation de routes
d'Afriques tropical
Tableau 3-1 : Usure sous le trafic
Trafic
(véhicule/ jour)
|
Usure annuelle (cm/ans)
|
10
|
- 30
|
1
|
30
|
- 100
|
2
|
100 - 300
|
3
|
|
- Etude de la commission économique de nations
unies pour l'Afrique
6-7 = 8 9 T27
T2A ) 50< (4,2 + 0,092 TA + 3,50
R2E + 1,88 Vc)
Avec :
- GLA : Perte annuelle moyenne de gravier en
mm
- f : 0,94 pour graveleux latérite
- TA : trafic annuel dans les deux sens de direction en
milliers de véhicules
- RE : pluviométrie annuelle en
mètres
TFE - Page | 51
- VC : pente (en m/km)
Selon l'expérience pour corriger un CBR, on
prend la valeur du CBR on le divise par 0,7 d'où pour notre cas, le CBR
égale à 8 nous aurons un CBR corrigé de 11
8
3.2.4.3 Epaisseur totale de la
chaussée
Epaisseur est obtenue de la manière suivante
:
eCh = e + (GLA X n)
Avec :
- e : l'épaisseur minimale de la
chaussée
- GLA : l'épaisseur de l'usure
annuelle
- n : nombre d'année avant le premier
rechargement, pour ce travail on a
choisi une période de 5 ans
3.2.4.4 Illustration par rapport à notre
travail
Poids maximale pour une roue en RDC est de 6,5T, pour un
trafic de 30 - 100 nous aurons 75 véhicules poids lourds de plus de 3 T
ou le 30% du trafic général.
100 + *75 + 50Log 75
100 f6,5
e =
11 + 5
= 25,17 25 cm
51 ALBTP et CTGA, Règles techniques
pour la construction routière dans les pays africains de la zone
intertropicale (Études, conception, construction, entretien), Pg.
163
Sachant que notre route a un trafic de 30 - 100
véhicules par jour selon le tableau du guide du CEBTP nous aurons une
usure annuelle de 2 cm/ans.
D'où l'épaisseur totale sera égale
a :
eCh = 20 + (2 X 5) = 25 + 10 = 35 cm
Donc e = 25 cm
eCh = 35 cm
3.2.4.5 Méthode des abaques TRRL (Transportation
Road Research
Laboratory)51
Cette méthode permet également de
calculer l'épaisseur minimale pour une route en terre, elle est fonction
du CBR du sol de plateforme et du trafic de véhicule de plus de 3 T
(poids lourds). Cet abaque nous donne pour une classe
TFE - Page | 52
de trafic et un indice de CBR corrigé
donné, l'épaisseur minimale de la chaussée en cm, dans le
cadre de notre travail nous avons un CBR corrigé de 11 et un trafic C,
nous aurons une épaisseur minimale de 20 cm.
Epaisseur des couches de chaussée (en
cm)
Dimensionnement des chaussées en terre
Figure 3-1 : Abaque du RRL
Compte tenu de l'usure sous le trafic de 2 cm/ ans
pour le graveleux naturel pour un trafic allant de 30 à 100
véhicule par jour, nous dirons que notre épaisseur totale de la
chaussée sera égale à 25 + 10 = 35 cm.
Comme je l'avais énoncé au début
de ce point (structure de la route), que la méthode que nous avons
utilisé pour ce travail est la norme de dimensionnement de route en
terre suivant la méthode congolaise de l'office de route, qui
prévoit pour un CBR corrigé de 11% une couche de roulement de 25
cm.
Notre route est dimensionnée de la manière
suivante : Couche de revêtement primaire :
couche d'amélioration de 15 cm en graveleux
latérite couche de roulement de 20 cm en graveleux
latérite
Remblais ou Sol support
Plate-forme
Arase
1 m
Partie supérieure des terrassements
(PST)
Couche d'amélioration
Couche de forme
Figure 3-2 : Structure
proposée
TFE - Page | 53
Chapitre quatrième
ETUDE D'IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX
4.1 ETUDE D'IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX
L'adoption et la promulgation de la loi portant
principes fondamentaux relatifs à la protection de l'environnement
implique une obligation pour les projets d'investissements publics ou
privés susceptibles de porter atteinte à l'environnement
d'être soumis soit à une étude d'impact environnemental
(EIE), soit à un programme d'engagement environnemental, selon la nature
technique, l'ampleur de ces projets et la sensibilité de leurs milieux
d'implantation.
Il est question dans ce présent chapitre de
dégager les principaux impacts environnementaux et de présenter
leurs mesures d'atténuations, en précisant l'importance de chaque
impact.
Pour notre cas, il s'agit d'observer dans la
perspective un Projet d'études «pathologique et géotechnique
relatives à la plate-forme et à la couche de roulement»,
situé dans le territoire de Punia.
Conformément au projet de construction et de
réhabilitation de route non revêtue exige une étude
d'impact environnemental (EIE) et un plan de gestion environnementale du projet
(PGEP).
4.1.1 Principaux problèmes environnementaux
liés au projet
La réhabilitation de cette route RN31,
tronçon Punia-Ulindi engendre plusieurs problèmes
environnementaux, dont les plus fréquents sont les suivants
:
· Modification du système de
ruissellement et d'infiltration, rabattement des niveaux de la nappe
phréatique, tarissement de la source dû au dérangement du
système d'écoulement souterrain, assèchement des zones
humides ;
· Amorçage des nouveaux types
d'érosion et déstabilisation du sol (éboulement)
;
· Réduction des ressources
économiques végétales et augmentation du degré
d'exploitation ;
· Disparition des espèces
végétales rares, menacés ou en voie d'extinction
;
· Fragmentation de la couverture
forestière et entrave à la régénération
naturelle ;
· Destruction ou modification d'habitat
faunistique ;
· Perturbation des mouvements migratoires ou des
déplacements de la faune ;
· Risque de disparition ou diminution des
espèces faunistiques ;
TFE - Page | 54
· Maladies respiratoires irréversibles
dues à la pollution de l'air et bruits incohérents
provoqués par les marteaux et burins des casseurs de pierres
;
· Nuisances causées par les explosions,
l'augmentation du bruit et de poussière aux abords des lieux de
construction et de l'infrastructure, dues au passage des camions.
· Menaces sur la stabilité des
habitations et tombeaux avoisinants ;
· Risque d'accident par chute due aux
excavations entaillées dans la zone de carrière, aux
éclats de roche aux chutes de blocs instables, et aux passages
fréquents des camions chargés ou non des matériaux
;
· Interruption de services publics lors de la
construction ;
· Augmentation des risques de transmission de
maladies d'une communauté à l'autre à cause de
l'augmentation des échanges ;
· Augmentation du risque d'accidents
associés à l'augmentation du trafic et des véhicules
;
· Accroissement de l'utilisation et
l'exploitation de secteur adjacent causé par la présence de
nouveaux accès ;
· Perturbation ou disparition des sites
historiques, sacrées, culturelles ;
· Perturbation des activités culturelles
et aux us et coutumes locale ou régionale.
4.1.2 Description des composantes pertinentes de
l'environnement (milieu récepteur)
Dans cette section de l'étude d'impact, nous
avons plus des exigences de la directive générale
d'élaboration d'étude d'impact, la description des composantes
pertinentes des milieux naturels et humain intéressés par le
projet.
La description est axée sur les composantes
pertinentes par rapport aux enjeux et impacts du projet. C'est l'étude
qui précise les raisons et le critère qui justifient le choix des
composantes à prendre en considération.
En plus du cadrage climatique et hydrologique,
géomorphologique, géologique
et pédologique, les principales composantes du
milieu indispensables sont : Les milieux aquatiques et/ou semi-aquatiques, les
milieux humides et les zones inondables pour chacun des emplacements où
une traversée ou un empiétement est prévu :
· La qualité physico-chimique et
bactériologique des eaux de surface,
· La nature de substrat du lit des cours
d'eau,
· L'exploitation des cours d'eau et des autres
plans d'eau,
· La bathymétrie et les conditions
hydrodynamiques (courants en surface et au fond),
· Le régime sédiment logique (zones
d'érosion et d'accumulation).
TFE - Page | 55
La nature des sols et des dépôts de
surface, lieux potentiellement contaminés (en fonction de leurs usages
actuels ou passés), la lithologie, les pentes, les aires d'extraction ;
les zones sensibles à l'érosion et aux mouvements de terrain, le
potentiel agricole.
L'air ambiant : émissions et concentrations
résultant de la circulation routière en relation avec les autres
sources de pollution (selon les informations disponibles).
Le bruit, en fournissant sous forme de tableaux et de
graphiques les intensités sonores aux points de relevé dans la
mesure du possible.
Une carte isophonique pour toute la zone
d'étude ainsi qu'une présentation des pointes de bruits dans la
mesure du possible.
La végétation
La faune
Le milieu humain et social : la démographie,
le système foncier, les activités économiques, la
qualité de la vie, l'organisation et structuration communautaire, le
patrimoine.
Lorsque le projet est situé en territoire
public, l'utilisation actuelle est prévue du territoire en se
référant aux outils de planification liés à
l'affectation des terres publiques et au développement local et
régional, éventuellement national.
Tableau 4-1 : les composantes affectées selon la
nature des travaux
PHASE PREPARATOIRE
|
Nature des travaux
|
Composantes affectées
|
Choix du tracé
Recrutement des ouvriers
|
Végétation, Population
|
Acquisition des terrains Expropriation
|
Utilisation du sol, population, patrimoine
et
archéologique
|
Installation de chantier
(signalisation, base vie, arpentage, aire de
dépôt)
|
Végétation
|
Transport et circulation des
engins, machines et
des équipements
|
Circulation et sécurité
routière, végétation, habitats faunistiques et
population
|
PHASE DE CONSTRUCTION
|
Nature des travaux
|
Composantes affectées
|
Terrassement
|
Sols, eaux de surface, sédimentation,
air,
végétation, habitats faunistiques,
utilisation du sol,
|
|
TFE - Page | 56
Déboisement, décapage,
dessouchage
|
paysage, activités humaines, économie,
emploi,
patrimoine culturel
|
Déblai, remblai
|
Sols, eaux de surface, sédimentation,
air,
végétation, habitats faunistiques,
utilisation du sol,
paysage, activités humaines, économie,
emploi, patrimoine culturel
|
Construction de la chaussée Réglage et
régalage
|
Sols, eaux de surface, sédimentation,
air,
végétation, habitats faunistiques,
utilisation du sol,
paysage, activités humaines, économie,
emploi, patrimoine culturel
|
Engazonnement
|
Sols, végétation, habitats faunistiques,
activités
humaines
|
Travaux d'assainissement (construction de dalots et
buses)
|
Sols, eaux de surface, sédimentation,
végétation,
usage de l'eau, bruit, habitats
faunistiques, utilisation du sol
|
Ouvrages de franchissement
(construction de ponts)
|
Sols, eaux de surface, sédimentation,
végétation,
usage de l'eau, bruit, habitats
faunistiques, utilisation du sol
|
Déviations
|
Sols, végétation, habitats faunistiques,
utilisation
du sol, sécurité
routière
|
ZONES D'EMPRUNTS ET CARRIERES
|
Nature des travaux
|
Composantes affectées
|
Exploitation de carrière (tirs à
l'explosif, concassage, stockage)
|
Sols, eaux de surface et souterraines, air,
bruit,
végétation, cultures, habitats
faunistiques, patrimoine et archéologique, activités
humaines,
habitations et tombeaux, population,
santé publique, sécurité routière
|
Travaux d'emprunt : Décapage, Buttage,
Extraction, Excavation
|
Sols, eaux de surface et souterraines, air,
bruit,
végétation, cultures, habitats
faunistiques, patrimoine et archéologique, activités
humaines,
habitations et tombeaux, population,
santé publique, sécurité routière
|
Transport de matériaux ou Approvisionnement en
matériaux
|
Route empruntée, air, bruit,
végétation, activités
humaines, population, santé publique,
sécurité routière
|
Dépôt de déchets
|
Sols, eaux de surface et souterraines,
végétation,
habitats faunistiques, utilisation du sol,
santé publique
|
Fermeture du chantier
|
Paysage
|
PHASE D'EXPLOITATION
|
|
TFE - Page | 57
Nature des travaux
|
|
Composantes affectées
|
Transport et circulation
|
|
Air, bruit, circulation et sécurité
routière, population
|
Présence des infrastructures
|
|
Ruissellement et infiltration des eaux de surface,
sédiment, air, bruit axes de circulation, activités humaines,
population
|
|
PHASE D'ENTRETIEN
|
Nature des travaux
|
|
Composantes affectées
|
Entretien et réparation
|
|
Eaux, sols, air, bruit, santé publique,
population, circulation et sécurité routière
|
Interventions mécaniques
|
|
Végétation, habitats faunistiques,
population
|
Interventions chimiques
|
|
Eaux de surface, eaux souterraines, sol,
air,
végétation, habitats faunistiques,
santé publique, population
|
|
4.1.3 Identification des principaux impacts sur
l'environnement de
projet
Dans ce paragraphe, nous identifions les impacts de
la variante sélectionnée, pendant les différentes phases
du projet et nous évaluons l'importance de ces impacts en utilisant une
méthodologie et critères appropriés. Les impacts positifs
et négatifs, directs et indirects sur l'environnement et aussi, les
impacts cumulatifs, synergiques et/ou irréversibles liés à
la réalisation du projet doivent être
considérés.
Le tableau ci-après propose une liste non
exhaustive des impacts probables de ce projet d'étude de la
route.
Tableau 4-2 : Impacts probables sur l'environnement
dudit projet
MILIEU PHYSIQUE
|
Composantes
|
Impacts
|
Eaux de surface
|
· Affouillement de la base de l'ouvrage et des
berges
· Modification des caractéristiques et la
disponibilité des eaux de surface et souterraines
· Contamination de la nappe phréatique et
des eaux de surface
· Modification de l'écoulement et du
drainage des eaux de surface et souterraines
· Saturation de la nappe du bas-fond
· Rabattement de la nappe
|
|
TFE - Page | 58
Sol
|
· Erosion et déstabilisation du sol
(érosion régressive et éboulement des talus)
· Amorçage d'érosion
· Modification de la nature du sol ou des
sédiments
· Modification de profil
pédologique
· Ravinement et instabilité des
talus
· Accélération du
ruissellement
· Compactages des sols au niveau des
déviations
· Pollution du sol due aux éclats et
débris rocheux
|
Air
|
· Altération de la qualité de l'air
par la poussière et les émissions des gaz nocifs
· Pollution due à l'émanation de
poussières
|
|
· Modification de la topographie et destruction de
l'esthétique du paysage,
· Assèchement des zones humides
|
MILIEU BIOLOGIQUE
|
Composantes
|
Impacts
|
Ecologie
|
· Destruction ou modification de la
couverture végétale
· Augmentation des pressions sur les
ressources environnantes
· Disparition des espèces
végétales rares, menacées ou en voie
d'extinction
· Diminution de la productivité des
écosystèmes terrestres et aquatiques
· Réduction du nombre d'espèces (de
la biodiversité)
|
Faune
|
· Destruction ou modification d'habitat
faunistique
· Perturbation d'habitats des zones de
reproduction en milieu aquatique
· Perturbation des mouvements migratoires ou des
déplacements de la faune
· Disparition ou diminution des espèces
faunistique
· Migration forcée à la suite de
la perturbation de l'habitat.
|
MILIEU HUMAIN
|
composantes Impacts
|
|
TFE - Page | 59
|
· Augmentation des risques de transmission
de maladies d'une communauté à l'autre à cause de
l'augmentation des échanges
· Augmentation du risque d'accidents
routiers
associés à l'augmentation du trafic et
des
véhicules : transport des matériaux et
des personnes
|
|
· Dommages causés aux routes du
réseau menant au site de construction
|
|
· Gêne à la circulation des
véhicules
|
Population
|
· Maladies pulmonaires irréversibles dues
aux poussières de carrière
|
|
· Nuisance causées par les travaux de
préparation, de
construction, d'exploitation et d'entretien
|
|
(augmentation du bruit et de la poussière
aux
abords des lieux de construction et
de l'infrastructure)
|
|
· Nuisances sonores dues au passage fréquent
de camions
|
|
· Risque de perturbation passagère des
activités
habituelles (déviation provisoire du cours
d'eau, déviation provisoire de la route)
|
|
· Pression accrue sur l'exploitation de
certaines ressources naturelles
|
|
· Apparition d'activités non agricoles
(hôtellerie, maintenance de véhicules, commerce et
service)
|
|
· Développement du secteur
informel
|
Economique
|
· Emploi et achat des biens et des services lors
de la construction, de l'exploitation et de l'entretien du tronçon
routier
|
|
· Entrave à la production
|
|
· Fluctuation des taxes et des
impôts
|
|
· Reconversion d'activité
|
|
· Risque d'enfouissement de plantations
|
|
· Risque de perturbation ou disparition des
sites historiques, sacrés, culturels
|
|
· Impacts visuels aux sites et monuments
historiques
|
Culturel
|
reconnus
|
|
· Risque de perturbation des activités
culturelles et aux us et coutumes locales ou régionales
|
|
· Risque de destruction de tombeaux et
d'habitations due à l'abattage à l'explosif
(dynamitage)
|
|
TFE - Page | 60
4.1.4 Mesures d'atténuation des impacts dans
le projet
Les mesures d'atténuation se
définissent comme l'ensemble des moyens envisagés pour
éviter, réduire les impacts négatifs sur l'environnement.
Nous donnons, dans le paragraphe suivant la liste des actions, ouvrages,
dispositifs, correctifs ou modes de gestion alternatifs qui seront
appliqués pour atténuer ou éliminer les impacts
négatifs du projet. Les mesures destinées à maximiser les
retombées positives pourront aussi être mises en
évidence.
Les mesures peuvent être
générales ou spécifiques. Les mesures
générales seront destinées à atténuer les
effets négatifs d'un projet pris dans son ensemble. Les mesures
spécifiques viseront l'atténuation des impacts sur une composante
de l'environnement en particulier.
Tableau 4-3 : liste indicative des mesures
d'atténuation des impacts négatifs du projet
MILIEU PHYSIQUE
|
Impacts
|
Mesures d'atténuations
|
Altération de la qualité de
l'air et de l'ambiance sonore
|
· Eviter la circulation des véhicules
lourds et la réalisation des travaux bruyants en dehors des heures
normales de travail à proximité des zones
habitées
· Maintenir les véhicules de transport et
la machinerie en
bon état de fonctionnement afin de minimiser
les émissions gazeuses et le bruit
· Utiliser des abat-poussière et des
unités de récupération de poussières
· Mettre en place des murs antibruit, lorsque
requis
|
Modification de
la qualité des eaux de surface (contamination
et pollution)
|
Protection de la qualité des eaux
· Contrôler la circulation pour
éviter les fuites et les
déversements des matières dangereuses
(produits chimiques, hydrocarbures, ...)
· Evier de circuler avec la machinerie à
proximité des prises d'eau potable
· Interdire le ravitaillement de la machinerie
à proximité des cours d'eau
· Prévoir des mesures en cas de
contamination accidentelle
· Prendre toutes les précautions possibles
lors du
ravitaillement des véhicules de transport et de
la
machinerie sur le site des travaux afin
d'éviter les déversements accidentels
|
|
· Respecter le réseau d'écoulement
existant ;
· Aménager des bassins tampons
accompagnés de stations de pompage ;
· Lorsque la traversée d'un cours d'eau
est nécessaire :
- Prendre toutes les dispositions nécessaires
(grillage, filet, panneau protecteur, etc.) pour éviter des
matériaux de construction, des rebuts ou des débris ligneux
tombent dans le cours d'eau ;
- Mettre en place des bermes filtrantes et des
trappes à sédiments dans les fossés drainant les aires de
travail ;
- Effectuer la traversée à angle droit
aux endroits où les berges sont stables et le cours d'eau étroit
;
- Favoriser les ouvrages existants ou prévoir
l'installation d'un ponceau dont la capacité portante est suffisante
pour la machinerie employée ;
- Enlever toute installation temporaire ayant servi
à franchir des cours d'eau à la fin des travaux ; rétablir
s'il y a lieu, l'écoulement normal des cours d'eau et remettre à
leur état original le lit et les berges.
Protection de la nappe phréatique
· Sceller adéquatement les puits et
forages avant leur abandon ;
· Etablir des pratiques de forages
adéquats
· Conserver la végétation à
des bords des cours d'eau et des zones humides et
marécageuses
· Un périmètre de
sécurité doit être déterminé et
indiqué sur le terrain en le balisant ou en le clôturant selon les
mesures requises
· Planifier les périodes d'intervention
dans les zones sujettes aux inondations ou présentant un fort
ruissellement en dehors des saisons de crues ou de fortes pluies;
· Mettre en place des ouvrages provisoires de
franchissement dès le début de la construction des ponts ou de
ponceux permanents ;
· Ne pas entraver le drainage des eaux de
surface et prévoir des mesures de rétablissement ;
· Respecter le drainage superficiel en tout
temps, éviter d'obstruer les cours d'eau, les fossés ou tout
autre canal, enlever tout débris qui entrave l'écoulement normal
des eaux de surface ;
TFE - Page | 61
Modifications des régimes hydriques et
hydrologiques l'écoulement des eaux de
surface
|
TFE - Page | 62
|
· Prévoir des aménagements pour la
circulation des véhicules chaque fois qu'il y a risque de compactage
ou d'altération de la surface ;
· Orienter les eaux de ruissellement et de drainage
de façon à ce qu'elles contournent le site des travaux et les
diriger vers les zones de végétation qui
permettraient
une bonne infiltration sans risque de
prolifération d'érosion ;
· Installer les dispositifs pour capter les
sédiments
|
Erosion et dégradation de
sol
|
· Stabiliser le sol mécaniquement pour
réduire le potentiel d'érosion ;
· Eviter la construction sur les sols de forte
pente et de créer des ruptures de pentes ;
· Installer au besoin des ballots de paille ou
tapisser les parois et le fond des fossés avec des membranes
géotextiles et des matériaux granulaires stables pour contrer
l'érosion des fossés ;
· Construire des remblais dont la masse est
adaptée à la capacité portante des sols ;
· Obtenir les autorisations nécessaires
pour les travaux en zone humide ;
· Prévoir le réaménagement du
site après les travaux ;
· A la fin des travaux, niveler les sols
remaniés et procéder rapidement à l'engazonnement et
à la plantation d'arbres ou d'arbustes pour afin de contrôler
l'érosion des sols ;
· Prévoir des fossés
latéraux et les revêtir pour éviter
l'accélération du ruissellement
|
Destruction ou
modification de la végétation
|
· Eviter le déboisement et la destruction
de la végétation riveraine ;
· Eloigner les équipements de la
végétation ;
· Protéger les arbres de la machinerie en
bordures des emprises ;
· Restaurer la végétation
après la fin des travaux ;
· Ne jamais creuser de tranchée à
moins d'un mètre d'un arbre
|
Destruction ou
modification des habitats de la faune
|
· Obtenir les autorisations spéciales
pour effectuer des travaux dans les réserves fauniques et
écologiques ;
· Protéger les habitats productifs, les
zones humides et les zones frayères reconnues ;
· Eviter de restreindre les déplacements
des poissons en respectant la dimension des eaux et le niveau à
l'étiage ;
· Eviter les zones sensibles
|
|
TFE - Page | 63
Perturbation des sites culturels
et archéologiques reconnus ou potentiels
|
· Prévoir des installations s'harmonisant
au patrimoine architecturale ;
· Optimiser la localisation et l'architecture
des équipements de manière à les intégrer au
paysage
|
Perturbation
des coutumes et traditions
|
· Pour protéger les intérêts
des populations traditionnelles et s'assurer leur dignité, leur droit
et leur particularisme, prévoir les procédures de consultation et
de participation
· Prévoir des mesures adéquates
(horaire de travail,
programme de communication pour informer la
population des travaux en cours pour réduire
les nuisances par les travaux
|
Déplacement de la population (expropriation,
délogement)
|
· Tenir compte de la justice et équitable
indemnisation des propriétaires concernant le droit d'expropriation pour
le pouvoir public
· S'entendre avec la population sur les
modalités relatives à la relocalisation et respecter les
engagements de cette entente ;
· Assurer l'accès aux
propriétés privées sécurité
des résidents et passants lors des travaux, en appliquant des mesures
appropriés (clôture, ...)
· Reloger les expropriés (zones de
recasement)
|
Interruption
des services lors des travaux
|
· Avertir les instances concernées et
prendre les mesures appropriées pour réduire les interruptions
au minimum pour les résidents du secteur touché, lors
d'interruption de services
|
Effet de coupure
des voies traditionnelles de déplacement
et de communication
|
· Limiter dès le stade de la conception
du projet les mouvements locaux
· Améliorer le franchissement et/ou
créer des routes d'accès aux feux de signalisation carrefours,
tunnels pour piétons
|
Perturbation des
activités économiques
|
· Vérifier avec les agriculteurs
l'utilisation prévue de leurs terroirs avant les travaux
;
· Effectuer les travaux de façon à
nuire le moins possible
aux cultures et aux pratiques culturales
existantes (durée, période étendue) ;
|
|
TFE - Page | 64
|
· Installer les équipements autant que
possible sur les limites des lots ou des espaces cultivés, ou les
répartir de façon à occuper le moins d'espaces
cultivés possibles ;
· Favoriser la création d'emploi et la
reconversion d'activités ;
· Travailler en dehors des heures de
repos
|
Risque
d'entrave à la circulation
routière, aux
activités de la population
|
· Ajuste l'horaire des travaux afin de ne pas
perturber la
circulation. Définir une signalisation et un
réseau de contournement adéquat ;
· Avertir la population de la tenue des travaux :
envergure, durée, emplacement ;
· Nettoyer pour garder propres et libres les
rues
empruntées par les véhicules de transport
ou la machinerie en milieu urbanisé
|
Nuisances causées par la présence
d'équipement
|
· Privilégier les endroits où les
équipements seront le moins en évidence ;
· Eviter l'accumulation de tout type de
déchets hors er sur
les sites des travaux, les évacuer vers les
milieux d'élimination prévus à cet effet
· S'assurer d'une gestion adéquate des
produits chimiques (manipulation, entreposage, élimination,
etc.)
|
Dommages
causés aux
routes, risques
d'accidents et
trafic lié aux
travaux de construction
|
· Eviter d'obstruer les accès publics
;
· Respecter la capacité portante des routes
et réparer les dégâts causés aux routes à la
fin des travaux ;
· Contourner les lieux de rassemblement
|
Insécurité des
travailleurs et
gestion des
matières dangereuses
|
· Prévoir des aires d'entreposage de
produits contaminants
et les équiper avec une protection contre
tout déversement accidentel ;
· Renforcer la sécurité des
travailleurs par l'établissement d'un plan d'intervention d'urgence
;
· S'assurer de l'adhésion de tout le
personnel au plan de sécurité ;
· Informer les conducteurs et les
opérateurs de machines des normes de sécurité à
respecter en tout temps ;
· Octroyer l'équipement et
matériels adéquats pour le personnel
|
Nuisances, risques
d'accidents et
|
· Installer des panneaux d'interdiction
d'accès et clôture signalant l'excavation,
|
|
TFE - Page | 65
de maladie,
pollution et
dégât
matériaux dues aux travaux de
carrière et d'emprunts
|
· Choisir des carrières loin des lieux
des passages fréquents ;
· Eviter les endroits surplombant les zones
habitées ;
· Exiger le port d'équipement adéquat
pour le personnel ;
· Indemniser les dégâts causés
par aux cultures, maisons ;
· Restaurer la couverture végétale
;
· Limiter la vitesse dans les endroits à
dense affluence (près écoles) ;
· Dommage les victimes
|
|
4.1.5 Quelques critères d'évaluation des
impacts
L'analyse des impacts reposent sur un certain
degré de perturbation que subit une composante de l'environnement suite
à une activité donnée du projet. Cette
caractérisation porte sur cinq critères essentiels suivants
:
La nature de l'impact ;
La valeur de la composante touchée par l'impact
;
L'intensité de la perturbation ;
L'étendue de la perturbation ;
Durée de l'impact.
4.1.5.1 Nature de l'impact
La nature d'un impact peut être positive,
négative ou indéterminée :
· Un impact positif engendre une
amélioration de la composante du milieu touchée par le projet
;
· Un impact négatif contribue à sa
détérioration.
4.1.5.2 Valeur de la composante touchée par
l'impact
Chaque composante du milieu récepteur
possède une valeur qui lui est propre résultant d'une valeur
intrinsèque et d'une valeur extrinsèque qui contribuent à
la valeur globale ou intégrée. La valeur intrinsèque
s'établit à partir des caractéristiques inhérentes
de la composante du milieu, en faisant référence à sa
rareté, son unicité, de même qu'à sa
sensibilité. Tandis que la valeur extrinsèque d'une composante du
milieu est plutôt évaluée à partir de la perception
ou de la valorisation attribuée par la population ou la
société en général.
4.1.5.3 Intensité de la perturbation
L'intensité de la perturbation est fonction de
l'ampleur des modifications observées sur la composante du milieu
touché par une activité du projet ou encore des perturbations qui
en découleront. Une faible intensité par exemple, est
associée à un impact ne provoquant que de faibles modifications
à la
TFE - Page | 66
composante visée, ne remettant pas en cause
son utilisation, ses caractéristiques et sa qualité. Un impact de
moyenne intensité engendre des perturbations de la composante du milieu
touchée qui modifient son utilisation, ses caractéristiques ou sa
qualité. Enfin, une forte intensité est associée à
un impact qui résulte de modifications importantes de la composante du
milieu, qui se traduisent par des différences également
importantes au niveau de son utilisation, de ses caractéristiques ou de
sa qualité.
4.1.5.4 Etendue de l'impact
L'étendue de l'impact fait
référence au rayon d'action ou à sa portée, c'est -
à-dire, à la distribution spatiale de la répercussion. Un
impact peut être d'étendue ponctuelle, lorsque ses effets sont
très localisés dans l'espace, soit qu'ils se limitent à
une zone bien circonscrite et de superficie restreinte. Un impact ayant une
étendue locale touchera une zone ou une population plus étendue.
Finalement, un impact est d'étendue régionale s'il se
répercute dans l'ensemble de la zone d'étude et parfois
au-delà sur le territoire national. Pour notre cas, l'étendue est
locale ciblée, mais aussi dans la perspective de répercuter dans
l'ensemble du territoire national.
4.1.5.5 Durée de l'impact
Un impact peut être qualifié de temporaire
ou de permanent :
· Un impact temporaire peut s'échelonner
sur quelques jours, semaines ou mois, mais doit être associé
à la notion de réversibilité ;
· Un impact permanent à un
caractère d'irréversibilité et est observé de
manière définitive ou à très long
terme.
Au regard des critères sus
évoqués, l'importance d'un impact, qu'elle soit de nature
positive ou négative, est déterminée d'après
l'évaluation faite à partir des critères
énoncés précédemment. Ainsi, l'importance de
l'impact est fonction de la valeur accordée à la composante
touchée, de son intensité, de son étendue, mais
également de sa durée.
4.1.6 Importance de l'impact
L'importance est en fait proportionnelle à ces
cinq critères spécifiques définis plus haut.
Elle sera qualifiée de :
· Faible quand la composante est
légèrement affectée ;
· Moyenne lorsque la composante affectée
est modifiée sans que son existence ou son intégrité soit
menacé ;
· Forte lorsque la composante environnementale
touchée risque d'être détruite ou fortement
modifiée.
TFE - Page | 67
Chapitre cinquième
EVALUATION DU PROJET
Cette section vise, sans être exhaustive, de
donner une estimation du prix pourrait coûter la route en étude.
Le résumé des résultats obtenus est présenté
dans le tableau ci-dessous.
5.1. DEFINITION DE QUELQUES TERMES CLES 5.1.1.
Devis
Le devis est l'estimation du prix demandé pour
la construction. Ils sont donc les actes qui sont établis
préalablement à la réalisation des travaux.
5.1.2. Métré
C'est la description détaillé d'un
ouvrage de construction en classant les différents travaux à
exécuter suivant leur nature, leur coût, etc. Son but est
d'évaluer des éléments d'ouvrages en partant de leur
mesure, c'est à la fois une science, une technique et un
art.
5.1.3. Unité de mesure
Ce sont les unités qu'on utilise pour faire le
métré. 5.1.4. Quantité à évaluer
Correspond à la somme des produits des
différentes opérations effectuées par leurs prix unitaires
respectifs. Il constitue le coût partiel ou sous total du
projet.
5.1.5. Prix unitaires
C'est l'élément de base de facturation
représentant la valeur d'un ouvrage
élémentaire.
5.1.6. Coût de travaux
Qui donne les détails et le
résumé complet des ouvrages nécessaires à
l'exécution du travail projeté, sans application des valeurs
à ces quantités.
5.1.7. Total partiel et
général
C'est le produit du prix unitaire par la
quantité.
TFE - Page | 68
5.2. Estimation des quantités
5.2.1. Métré de la chaussée non
revêtue La voie à étudier est caractérisée
par :
· Longueur = 78 000 m ;
· Epaisseur : Couche de roulement = 25 m
;
· Largeur chaussée = 7 m ;
· Accotements = 1 x 2 = 2 m ;
· Largeur de plate-forme = 9 m ;
· Largeur de l'emprise à déboiser =
15 x 2 = 30 m
5.2.1.1. Travaux préparatoires
· Débroussaillage et déboisement L =
78 000 m
l= 30 m
S = L x l = 2 340 000 m2
· Abattage arbre avec essouchement
Pour chiffrer le nombre d'arbres à abattre avec
essouchement, nous prenons un forfait de 10 arbres/km
Nbre Arbres = 10 x 78 = 780
Unités
· Abattage arbre sans essouchement
Ceux-ci sont plus nombreux que les arbres abattus et
essouchés. Alors on le prend forfaitaire le double de
précèdent.
Nbre Arbre sans essouchement = 780 x 2 = 1 560
unités
· Décapage du terrain naturel
On décape le terrain pour avoir la plate-forme
dont la largeur égale 9 m S = L x l = 78 00 x 9 = 702 000 m2
5.2.1.2. Travaux des terrassements
· Reprofilage compactage avec apport des
matériaux
Vue l'état de dégradation très
avancé de la route, le reprofilage doit se faire sur toute la route.
Soit 78 km
· Déblai/Remblai meuble
Référence : Rapport
WHH
Avec le déblai de la plate-forme + le
déblai de talus, nous estimons à 60000m3.
Vue le dénivellement du terrain naturel, la
quantité remblayée reste le 1/10 de déblai. Donc on a
alors le remblai de R = 6000 m3.
TFE - Page | 69
· Déblai meuble mis en
dépôt
Sont les matériaux extraits dans des emprunts.
Ils sont équivalents au
volume avant compactage, soit le 1,3 du volume
compacté. On a donc :
L = 78 000 m
l = 7 m
e = 0,35
V = L x l x e = 191100 m3
Volume réel Vréel = 1,3V =1,3 x 191100
= 248430 m3
· Déblais rocheux mis en
dépôt
Ce sont des moellons extraits aux carrières
pour la maçonnerie de buses et certains ponts.
Référence : Rapport WHH
Pour le 35 km de travaux il avait au moins 681 m3
de moellons consommés. Alors pour notre étude, nous
estimons le double de cette dernière.
Soit D. rocheux = 681 x 2 = 1362 m3 1500
m3.
· Déblais marécageux
Pour les endroits marécageux appelés
à faire le déblai n'est pas volumineux, nous prenons un forfait
de 5 000 m3 pour tout le tronçon.
· Remblais d'emprunt
Sont complétement les matériaux
provenant des différents emprunts pour la mise en forme de la route. Le
remblai n'est pas sur tout le tronçon, nous estimons par rapport au
rapport de WHH, R = 90000 x 2 = 180 000 m3
· Purge de bourbier
Référence : Rapport WHH
Purge = 5500 m3 x 2 = 11 000
m3
· Réglage et compactage de la
plate-forme
Nous savons la surface de notre plate-forme S = 78000
x 7 = 546000 m2
· Remblai d'érosion
La région n'a pas des érosions comme
telle, pour les travaux quand bien même l'angle de talus de déblai
sera respecté. Pour rester en sécurité nous estimons
à 500 m3
· Transport des matériaux d'emprunt
destiné au remblai et celui d'érosion
Nous avons :
V = 180 000 m3 + 500 m3 = 180
500 m3
Distance = 78 km
Transport = 180 500 m3 x 78 km = 14 079
000 m3 x km
TFE - Page | 70
· Rechargement de la couche de roulement en
graveleux latéritique
V = 1,3 Vcompacté = 248 430 m3
· Transport de matériaux couche de
roulement
Transport = Vmax chargement x distance (km) = 248 430
m3 x 78 km Transport = 19 377 540 m3 x km
5.2.1.3. Assainissement et ouvrages
· Fouille en terrain meuble pour
ouvrages
NB. Les fossés sont estimés à 35%
sur la distance totale en étude. Soit 27,3km Pour les deux
côtés, on a : 27,3 x 2 = 54,6 km
Dimension
50
|
|
S1 = 30 x 30 = 900 Cm2
S2 = ((30 x 10)/2) x 2 = 300 Cm2 St = S1 + S2
= 1200 Cm2 = 0,12 m2 Volume Vt = 0,12 x 54600 = 6 552 m3 Vt = 6 552
m3
|
|
30
|
|
|
|
· Béton dosé à 150
kg/m3
Ceci utilisé pour le béton de
propreté et mortier utilisé pour la maçonnerie
Référence : Rapport WHH
V = 100 m3
· Béton dosé à 300 kg/ m3
Référence : Rapport WHH V = 300 m3
· Acier à haute adhérence
Référence : Rapport WHH V = 2000 kg
· Maçonnerie en moellons
Référence : Rapport WHH V = 1500 m3
· Maçonnerie en blocs pleins et béton
de 20x20x40 Référence : Rapport WHH
V = 100 m3
· Enduit au mortier de ciment dosé à
400 kg/m3 Référence : Rapport WHH
V = 100 m3
TFE - Page | 71
· Curage de filets d'eau
Référence : Rapport WHH V = 45 m3
· Pose buse de 0 900
Référence : Rapport WHH Longueur
L = 400 ml
· Pose buse de 0 1200
Référence : Rapport WHH Longueur L = 160 ml
· Pose buse de 0 1500
Référence : Rapport WHH Longueur L = 160 ml
5.2.1.4. Travaux sur les ponts
Dans la quantification des travaux sur les ponts, toutes
les valeurs que nous donnons sont issues à partir de rapport de travaux
effectués par WHH, que nous ramenons sur notre site en fonction de
l'actuelle réalité.
· Batardeau et épuisement en sac plein de
terre Référence : Rapport WHH
S = 500 m2
· Batardeau et épuisement en
éléments métalliques (palplanches)
Référence : Rapport WHH
S = 500 m2
· Pose poutrelle métallique
Référence : Rapport WHH Longueur L = 56 ml
· Platelage en bois de 4 m de longueur
Référence : Rapport WHH
Longueur L = 300 ml
· Chasse roue métallique
Référence : Rapport WHH Longueur L = 80 ml
· Garde - corps métallique
Référence : Rapport WHH Longueur L = 44 ml
TFE - Page | 72
5.2.1.5. Signalisation et équipements
Ici nous faisons des estimations toujours par rapport
aux travaux faits par WHH. Ainsi nous avons donc :
· Panneau de direction ; Nombre Nbre P.D. (ff)= 4
unités
· Panneau d'agglomération ; Nombre Nbre P.A.
(ff)= 15 unités
· Panneau de signalisation ; Nombre Nbre P.S. (ff)
= 20 unité
· Borne kilomètre ; Nombre borne Nbre B
(ff)= 8 unités
· Dos d'âne ; Quantité V (ff)= 20
m3
5.2.2. Autres postes
5.2.2.1. Installation et repli du chantier
Une opération qui consiste à
aménager sur chantier les baraquements pour abriter les personnels en
cas d'intempéries. Il comprend également l'état et les
abords du chantier. Il est le 5% du coût partiel ou du coût de
travaux.
5.2.2.2. Frais d'études
C'est une somme d'argent que l'on verse pour les
études préalables à faire (5% du coût partiel du
projet).
5.2.2.3. Contrôle et surveillance
Les essais et contrôles des ouvrages lorsqu'ils
sont définis dans le marché, sont à la charge de
l'entrepreneur. Si le maître d'oeuvre prescrit pour les ouvrages,
d'autres essais ou contrôle, ils sont à la charge du maitre
d'ouvrage. Il est le 6% du coût partiel.
5.2.2.4. Imprévus
Tout travaux non explicitement
détaillés dans les présents prescriptions et aux plans,
mais qui sont nécessaires à l'exécution des travaux
conformément aux règles de l'art. Ils sont pris de 10 % du cout
partiel.
5.2.2.5. Impacts environnementaux
C'est l'ensemble des composantes et des conditions
d'habitat dans la biosphère. On peut le définir aussi comme
l'ensemble des éléments naturels et culturels dans lesquels les
êtres vivants se trouvent il est pris de 6%.
5.2.2.6. TVA
C'est la taxe sur la valeur ajoutée ;
l'impôt général sur la consommation qui est directement
facture aux clients sur les biens qu'il consomme ou le service qu'il utilise il
est pris de 16%.
TFE - Page | 73
5.2.3. Tableau synthèse du devis
N°
|
DESIGNATION
|
UNITE
|
QUANTITE
|
PRIX UNITAIRE (USD)
|
PRIX TOTAL
(USD)
|
I
|
MOBILISATION GENERALE
|
|
|
|
|
1
|
Installation et repli de chantier 5 % de
B
|
ff
|
|
|
1807685,936
|
2
|
Installation de la mission de contrôle &
surveillance 6 % de B
|
ff
|
|
|
2169223,123
|
3
|
Etude 5% de B
|
ff
|
|
|
1807685,936
|
4
|
Impacts environnementaux 6 % de B
|
ff
|
|
|
2169223,123
|
5
|
Imprévus 10 % de B
|
ff
|
|
|
3615371,871
|
|
Sous - total
|
|
|
|
11 569 189,99
|
|
Total A
|
|
|
|
11 569 189,99
|
II
|
TRAVAUX PREPARATOIRES
|
|
|
|
|
1
|
Débroussaillage, déboisement et nettoyage
hors de l'assiette
|
m2
|
1560000
|
0,03
|
46800
|
2
|
Abatage arbre avec essouchement
|
u
|
780
|
46,00
|
35880
|
3
|
Abatage arbre sans essouchement
|
u
|
1560
|
20,02
|
31231,2
|
4
|
Décapage du terrain naturel
|
m2
|
546000
|
1,20
|
655200
|
|
Sous - total
|
|
|
|
769 111,20
|
III
|
TRAVAUX DE TERRASSEMENTS
|
|
|
|
|
1
|
Reprofilage
|
|
|
|
|
1.1
|
Reprofilage compactage avec apport de
matériaux (latérite)
|
km
|
78
|
5025,56
|
391993,68
|
2
|
Déblais
|
|
|
|
|
2.1
|
Déblais/Remblai meuble
|
m3
|
6000
|
3,11
|
18660
|
2.2
|
Déblais meuble mise en
dépôt
|
m3
|
177450
|
9,04
|
1604148
|
2.3
|
Déblais rocheux mis en
dépôt
|
m3
|
1500
|
16,66
|
24990
|
2.4
|
Déblais marécageux
|
m3
|
10000
|
11,64
|
116400
|
2.5
|
Purge de bourbier
|
m3
|
11000
|
8,63
|
94930
|
3
|
Réglage et compactage de la
plateforme
|
m2
|
546000
|
0,33
|
180180
|
4
|
Remblais
|
|
|
|
|
4.1
|
Remblai d'emprunt
|
m3
|
180000
|
8,74
|
1573200
|
4.2
|
Remblai d'érosion
|
m3
|
500
|
7,69
|
3845
|
5
|
Plus-value pour transport aux prix 4.1 et
4.2
|
m3xkm
|
14079000
|
1,03
|
14501370
|
6
|
Rechargement route en terre
|
|
|
|
|
6.1
|
Couche de roulement en matériaux
sélectionnés (graveleux
latéritique)
|
m3
|
177450
|
6,14
|
1089543
|
6.2
|
Plus-value pour transport des déblais
aux prix 6.1
|
m3xkm
|
13841100
|
1,03
|
14256333
|
|
Sous - total
|
|
|
|
33 855 592,68
|
IV
|
ASSAINISSEMENT ET OUVRAGES
|
|
|
|
|
1
|
Fouille en terrain meuble pour ouvrages
|
m3
|
6552
|
15
|
98280
|
2
|
Béton
|
|
|
|
|
2.1
|
Béton dosé à 150 kg/m3
|
m3
|
100
|
242,53
|
24253
|
|
TFE - Page | 74
2.2
|
Béton dosé à 300 kg/m3
|
m3
|
300
|
388,51
|
116553
|
3
|
Acier à haute adhérence
|
kg
|
2000
|
2,38
|
4760
|
4
|
Maçonnerie
|
|
|
|
|
4.1
|
Maçonnerie en moellons
|
m3
|
1500
|
184,46
|
276690
|
4.2
|
Maçonnerie en blocs pleins et béton de
20x20x40
|
m3
|
100
|
352,36
|
35236
|
5
|
Enduit au mortier de ciment dosé à 400
kg/m3
|
m2
|
100
|
9,09
|
909
|
6
|
Curage
|
|
|
|
|
6.1
|
Curage des filets d'eau
|
m3
|
45
|
14,16
|
637,2
|
7
|
Fourniture et pose de buse métallique
|
|
|
|
|
7.1
|
Diamètre 0 900
|
ml
|
400
|
487,37
|
194948
|
7.2
|
Diamètre 0 1200
|
ml
|
160
|
613,22
|
98115,2
|
7.3
|
Diamètre 0 1500
|
ml
|
160
|
776,26
|
124201,6
|
|
Sous - total
|
|
|
|
974 583,00
|
V
|
Ponts
|
|
|
|
|
1
|
Batardeau et épuisement
|
|
|
|
|
1.1
|
Batardeau et épuisement en sacs plein de
terre
|
m2
|
500
|
146,92
|
73460
|
1.2
|
Batardeau et épuisement en éléments
métalliques (palplanches)
|
m2
|
500
|
494,82
|
247410
|
2
|
Platelage en bois de 4 m de longueur
|
ml
|
300
|
189,24
|
56772
|
3
|
Chasse roue métallique
|
ml
|
80
|
4,88
|
390,4
|
4
|
Pose poutre en fer
|
u
|
48
|
3018,83
|
144903,84
|
5
|
Garde - corps métallique
|
ml
|
44
|
87,7
|
3858,8
|
|
Sous - total
|
|
|
|
526 795,04
|
VI
|
Signalisation et équipements
|
|
|
|
|
1
|
Panneau de direction
|
u
|
4
|
371,29
|
1485,16
|
2
|
Panneau d'agglomération
|
u
|
15
|
371,29
|
5569,35
|
3
|
Panneau de signalisation
|
u
|
20
|
363,57
|
7271,4
|
4
|
Borne kilomètre
|
u
|
8
|
80,96
|
647,68
|
5
|
Dos d'âne
|
m3
|
20
|
633,16
|
12663,2
|
|
Sous - total
|
|
|
|
27 636,79
|
|
Total B
|
|
36 153 718,71
|
|
|
Total général = Total A + Total
B
|
|
|
47 722 908,70
|
|
TVA = 16 % du total général
|
|
|
7 635 665,39
|
|
Total général + TVA
|
|
|
55 358 574,09
|
|
TFE - Page | 75
5.3. CONCLUSION
Nous venons à travers ce cinquième
chapitre de notre travail de passer en revue, d'une manière sommaire les
principaux impacts environnementaux que notre projet pourrait avoir sur
l'environnement. Face aux impacts négatifs, nous avons prévu des
mesures d'atténuation et des bonifications qui permettraient, dans le
cas où elles seraient de stricte application, de réduire
significativement les impacts négatifs de notre route sur
l'environnement.
Pour ce qui est du coût, la valeur
trouvée n'est qu'un aperçu de l'importance de l'investissement
qu'il faudra engager et ne fait que confirmer le fait que la construction d'une
route est un engagement que l'on doit prendre en connaissance de causé.
Toutefois, ce coût ne représente rien face aux multiples avantages
attendus de cette route.
TFE - Page | 76
CONCLUSION GENERALE
La République Démocratique du Congo
sans un réseau de communication terrestre en bon état ne peut
espérer à aucun progrès. De ce fait, il serait illusoire
de vouloir rapprocher les dirigés des dirigeants, tel que soutenu par la
théorie de la décentralisation, sans songer à l'avance
à la mise en place d'un réseau routier praticable en toute
saison. C'est donc dans cette perspective qu'au cours de ce travail nous
abordons la question de l'étude pathologique et géotechnique de
la route en terre sur la RN31 où le tronçon Punia - Ulindi pose
un obstacle pour ceux qui veulent se rendre à Kindu.
Rappelons dès lors que cette étude a
été structurée de cinq chapitres dont le premier a
parlé sur les généralités de route en terre ; le
deuxième a présenté le site d'étude, étude
pathologique et géotechnique ; le troisième s'est occupé
de dimensionnement de structure de la route ; tandis que le quatrième a
porté sur les études d'impacts environnementaux. Enfin, le
cinquième chapitre s'est appesanti sur l'évaluation du
projet.
La préoccupation majeure de cette étude
était de faire connaissance géotechnique de matériau
d'apport avant son utilisation pour contraindre en amont les
dégradations matinales de la route dans l'optique d'amoindrir
l'épaisseur de la chaussée pendant la réhabilitation, mais
également rendre possible l'interconnexion de la province de la Tshopo
et du Maniema en vue d'un développement harmonieux de ces
derniers.
La vérification des hypothèses
sous-entendues et donc l'atteinte des objectifs assignés à cette
étude ont été rendues possibles grâce à la
méthode analytique. Cette dernière, accompagnée des
techniques documentaire, d'observation directe, d'interview non
structurée, nous a permis de définir la couche de roulement
(revêtement primaire) de notre route en fonction des rapports entre les
charges transmises par la roue et le CBR du sol en place.
Les dégradations fréquentes de la route
en terre étant connues, nous osons croire que les différents
remèdes préconisés dans le chapitre 2 sont suffisants pour
prévenir et remettre la route à son bon état. Les
dégradations courantes observées et retenues sont les suivantes
:
· Les ornières ;
· Les flaches ;
· La tôle ondulée ;
· La déformation dans les virages
;
· L'arrachement avec frayée ;
· Le ravinement ;
· Les nids de poule ;
· L'usure couche de roulement ; et
TFE - Page | 77
· L'usure accotements.
La route étant déjà d'une
largeur de chaussée 7m, nous avons donc maintenu la même largeur.
La partie que nous nous sommes focalisés dans le dimensionnement de
cette route est plus l'épaisseur de ladite couche d'amélioration
où nous avons trouvé 25 cm. Cette épaisseur a
été déterminée grâce au CBR du sol en place
qui était de 8 et le l'essieu de 13 tonnes, utilisé par l'Office
des Routes pour le dimensionnement des routes en terre. Pour arriver ce
résultat, nous sommes passés par la méthode de CBR puis
comparée par celle des abaques TRRL.
Comme nous avons annoncé au paragraphe
précédent, pour les connaissances géotechniques, nous
n'avons pas touché sur tous les aspects mais pour être bref et
limité, nous nous sommes focalisés plus sur les différents
essais pour avoir une bonne route en terre. Le mode opératoire ne fait
pas intégral de cette étude. Ceci toujours pour renforcer la
sécurité contre les dégradations. Les différents
essais étudiés sont :
· L'analyse granulométrique ;
· La teneur en eau ;
· Les limites d'Atterberg ;
· L'équivalent de sable ;
· Le Proctor (normal et modifié)
;
· Le CBR (Californian Bearing Ratio) ;
· Le densitomètre à sable et à
membrane ;
· L'essai de plaque suisse.
Pour finir, nous avons pensé aux impacts
environnementaux que notre projet de route pourrait surgir. Nous avons trouvons
donc les impacts positives et négatifs. Comme les impacts
négatifs sont en défaveur de l'environnement, vu la
nécessité du projet, nous avons proposé des mesures
d'atténuations pour les différents impacts négatifs. Et
pour clore avec le projet, nous avons estimé le projet en termes de
l'enveloppe soit 55 358 574,09 $
TFE - Page | 78
BIBLIOGRAPHIE
A. Ouvrages
1. Association Africaine des Laboratoires du
Bâtiment et des Travaux Publics (ALBTP) - Comité Transnational des
Géotechniciens d'Afrique (CTGA), Règles techniques pour la
construction routière dans les pays africains de la zone
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NORMES, p. 128.
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SERVICE D'ETUDES TEHNIQUES DES ROUTES ET AUTOROUTES, Conception de
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SERVICE D'ETUDES TECHNIQUES DES ROUTES ET AUTOROUTES CENTRE DE LA SECURITE ET
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Construction, INSTITUT NATIONAL DES SCIENCES APPLIQUEES DE TOULOUSE,
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techniciens supérieurs de l'hydraulique et de l'équipement rural,
COURS DE TECHNOLOGIE de Construction Tome III - Les matériaux
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Département de génie civil, 2009.
TFE - Page | 79
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Mécanique des Sols - Tome 1 propriétés des sols, Institut
International de l'Ingénierie de l'Eau et de l'Environnement, 2004, p.
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Fin d'Etudes, inédit, Spécialité Génie Civil, INSA
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LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DE LA FORMATION DES CADES, Guide pour les
études de géotechnique routière relatif aux plates-formes
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routier et implantation du système de gestion des chaussées,
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Développement (CAID),
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https://caid.cd/index.php/territoire-de-punia,
Consulté à Kinshasa, le 23 Août 2017 à
0h27'
2. Guide pour l'élaboration d'une étude
d'impact environnemental d'un projet de construction et de
réhabilitation de route, [en
ligne],
TFE - Page | 80
disponible sur
https://fr.slideshare.net/smemanager/guide-de-projet-de-constructions-et-de-rehabilitations-de-route,
Consulté à Kinshasa, le 8 Novembre 2017 à
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3. Limites d'Atterberg, [en
ligne], disponible sur
https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Limites-d%27Atterberg&oldid=121013984,
Consulté à Kinshasa, le 18 Décembre 2017 à
2h15'
4. Wikipedia, « Flache », [en
ligne], disponible sur
https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Flache&oldid=97212186,
consulté à Kinshasa, le 22 Novembre 2017 à
1h35'
Annexe I page 1
REPUBLIQUE DE O RAT1QUE DU CONGO 4
DIRECTION PROVINCIALE 1000 ANTENNE LABORATOIRE 1095
NORD-KIVUJGOMA
i
i
OFFICE DES ROUTES
i 4
6..._ 4
RESULTAT DES ESSAIS DES EMPRUNTS
PROVENANT DE AMAN&W AN W A, 4
AMANGOBO, MABEKA ET KALIMASI SUR
4
L'AXE YL!MBI - PU NIA EN PROVINCE CE DU
ii
MA NIEMA
1
4
AVRIL 2016 4
Annexe I page 2
nü erldri eréOW C! f
LABORATA
MCES - VERBAL DES ESSAIS COMPLEMENTAIRES DE WIUNIGI
: N° 02312014
Gien! AGRO ACTION ALLEMANDE
CONTRAT N°01f201A N INAAA SERVICE DU #1 AVRIL
2414
Daie des guais : re 19 Avr# 2011
Eroveerarti, · AXE YUMBI - PUNIA
k
IleaPzra M 4s. Grantiorn4frictuo fA
Proctor modifié, Can.
|
1. des email'
ithes des resutIats en annexe.
|
01,
|
NATUREDES MATERIAUX
|
SOL GRAVELEUX
|
SOL GRAVELEUX -"--SO4
|
GRAVELEUX
|
SOL GRAVELEUX
|
02
|
PROVENANCE
|
AMANGWANGWA PK 1
|
AMANGOBO P1i 10
|
MAIRKA 2 PK23
|
KALIAIASI PK 29
|
2.
|
|
|
|
|
|
|
MAX jmm} AFNOR
FINES(%
|
31.5
11
|
31.5
19
|
18
34
|
20
2G
|
3.
|
COMPACTAGE;
|
|
|
|
|
|
|
· Teneuw en eau optimaia
|
a9~
|
12%
|
20%
|
|
|
-Densite Sitha(Tim3a
|
7.13
|
2.05
|
t.83
|
2.01
|
04.
|
PORTANCE
|
|
|
|
|
|
· Derm&te séehw a 95% de
l'4PMITlm
|
2.02
|
194
|
1.74
|
1.110
|
|
|
-C BR 2 95% l'OPM -
|
65
|
39
|
df
|
38
|
2. CBSEFFVATION
IO rOXG "Ss Germain
Chef
trilo
VUE ET APRRQU
Pour lo Direct
Jean-rai
Fait i Go = 24 Avrrl 2014
Chef i'Ainorwri
L'Otorpretaiion des résultats est
laissée dux tiorls sorn5 du Client qui possrsde Fe
cahier des prescnptions techniques du marcha
Annexe I page 3
|
|
DIRECTION PROVINCIALE ANTENNE L,AEIORATOIRri
GDMA
|
CLIENT AGIO ACTION ALLEMANDE
DOSSIER H° · 023/2014
AXE : YUMRI PUNIA PRESCRIPTION = SOL GRAVELEUX EMPRUNT
DE AMANGWANGWA PI{ f
|
ANALYSE GRANULOMETRIQUE
P.A V.1.A 1 8000 g POS/T/ON ; DROI TE
POIDS SEC : 5922 (CJ PROFONDEUR ' 1.53m à 2 ni
POIDS ECHANTILA,ON SEC APRES LAVAGE SUR TAMIS
N°200
fr TAMIS ASTN1
3"
|
|
OUVERTURE en man
|
REFUS
|
TAMISE
|
REMAROUE
|
AFNOR
|
AST 1
|
AFNOR
|
Cumulas
|
6
|
En %
|
|
50
|
76.2
|
803
|
|
|
|
|
21/2" -
|
49
|
63.5
|
53
|
|
|
|
|
2"
|
48
|
50.8
|
50
|
|
|
|
|
11/2"
|
47
|
38.1
|
40
|
|
|
|
|
11/4"
|
A8
|
31.7
|
315
|
|
|
100
|
|
1"
|
45
|
25,4
|
25
|
73
|
1
|
99
|
|
314"
|
44
|
19.f
|
20
|
218
|
3
|
97
|
|
213"
|
43
|
16.9
|
16
|
580
|
7
|
93
|
|
112"
|
42
|
12,7
|
12.5
|
1066
|
13
|
87
|
|
318"
|
41
|
, 9.52
|
10
|
1860
|
23
|
77
|
|
113"
|
40
|
7.93
|
0
|
3005
|
38
|
· 62
|
|
1/4"
|
39
|
6.35
|
6.3
|
4061
|
51
|
49
|
|
3116"
|
36
|
4.76
|
5
|
47
|
60
|
40
|
|
5
|
31y
|
4
|
4
|
537'
|
|
6733
|
|
6
|
36
|
3.36
|
3.15
|
5627
|
70
|
30
|
|
8
|
35
|
2.38
|
2.5
|
5065
|
75
|
25
|
|
10
|
34
|
2
|
2
|
6263
|
78
|
22
|
|
12
|
33
|
1,68
|
1.6
|
6433
|
80
|
20
|
|
- 16
|
32
|
1.19
|
1.25
|
6560
|
82
|
18
|
|
18
|
31
|
1
|
1
|
6644
|
83
|
/7
|
|
- 20
|
30
|
0.84
|
0.8
|
8704
|
84
|
16
|
|
30
|
29
|
059
|
0.63
|
6767
|
85
|
15
|
|
35
|
28
|
0.5
|
0.5
|
6823
|
85
|
15
|
|
40
|
27
|
0.4
|
0.4
|
6882
|
88
|
14
|
|
50
|
26
|
0.315
|
0,315
|
6946
|
87
|
13
|
|
60
|
25
|
0,25
|
0.25
|
6998
|
87
|
13
|
|
70
|
24
|
0.2
|
02
|
7087
|
80
|
11
|
|
100
|
23
|
0,16
|
0.16
|
7089
|
89
|
11
|
|
128
|
22
|
0,125
|
0.125
|
7105
|
89
|
/f
|
|
140
|
21
|
0,1
|
0.1
|
7113
|
89
|
11
|
|
200
|
20
|
0.08
|
0.08
|
7126
|
89
|
11
|
|
|
Fait à Goma /u ,2310412O14
Annexe I page 4
-I4zt I
DOSSIER NO3/201-0 '
OFFICE DES ROUTES EMPRUNT DE AMnlGwA+tGwA
LABORATOIRE ATOIRE NATIONA L PK I
DES TRAVAUX P013(.1CS Pcfsniera
DrSQPrE I
ANTENP DE GCNTA NORD . KIVV
|
Chan/Fer: YUIY14FPUNIA
Sondage: SL ET 52'
EchantiUon: SOL GRAVELEUX
Peafi drur; 3-53 2m
|
Limites d'Atterber,tINf !M' Ail) 05-l) Vil . v4P
: IP
|
Cfa55ïfitatian
|
|
ANALYSE G RAN U1.OMETRIQUE (NF P 98 - OUI
|
|
100
90 ao
.111 50
I, 30 ·
20
10
|
|
|
|
100 10 1 04 0,01
OuverIpIU@Stàt11i6 jlrll)
|
55..101.1 PROCTOR
|
. Correct.
|
5-Ai CBR IN P 98 - 9781
|
CBR 4 9S% de l'afro
|
CNf P 98 - 0931
|
en glml
|
Nbre cps
|
yd{tlrn
|
CBR
|
|
ç
|
.1
|
|
|
|
|
|
|
a
|
v
|
Vamaa{tlm I:
|
2,13
|
-
|
5S L]
|
7j
|
e
|
|
|
wuo- I`hl'
|
8
|
-
|
25 2.Q2
|
y4
|
|
|
|
|
19 1.92
|
2
|
|
|
|
2,15
|
|
|
|
11111111111111/111111
|
1111
|
|
|
|
|
_ :
|
r^'
|
,
|
1
|
10111Pi11p1 10i1
111111I11IIIi1
11111 11111111111
|
11111111111111111/11111111112,04
|
11:_
11
11
|
|
ri
|
-
,.
|
|
i
|
|
|
|
E
2 1,96
u.
|
|
|
|
1111111111
|
|
|
'
|
r 1,`?
1,88
|
|
|
|
111111IU
|
V
|
|
..,
|
|
_
|
|
|
|
INI1111111
|
|
1211
|
|
, , .
:tem .. _ ....:I
|
|
|
|
I
6 1 10 12 14
TENEUR EN EAU(%)
|
1,84
|
.
32 36 40 44 48 $2 56 64 64
CU MI
|
|
|
|
|
Annexe I page 6
DIRECTION PROVINCIALE
ANTENNE ORAT IRA+ ja# KM)
Dossier N° 023/2014 Date : €e
24/04/2014
EMPRUNT DE AMAN WAN WA
Chantier : YUMBI-PUNIA
Opérateur : KITOKO
AMIS!
Nature de l'échantillon : SOL
GRAVELEUX
C.P.M Densité sèche : 2,13 T1m3
Teneur en eau de compactage
demandée:8%
MOULAGE
|
5X55
|
5X25
|
5X10
|
Poids total humide
|
11172
|
11036
|
10081
|
Tare
|
6392
|
6353
|
6329
|
Poids humide
|
4780
|
4683
|
3752
|
Volume --
|
2122
|
2122
|
2122
|
W°
|
8%
|
8%
|
8%
|
Densité humide
|
2,25
|
2,21
|
1.77
|
Densité sèche
|
2.13
|
2,02
|
1.92
|
Lecture initiale
|
0.00
|
0,00
|
0.00 _1
|
Lecture finale
|
0.00
|
0.00
|
0.00
|
Gonflement
|
0
|
0
|
0
|
W% après immersion
|
8.10%
|
9.7%
|
14.9%
|
Poids total après immersion
|
11278
|
. 11053
|
11007
|
Poids sec
|
4520
|
4286
|
4074
|
Poids humide
|
4886
|
4700 -
|
4678
|
Volume après immersion
|
2122
|
2122
|
2122.
|
Densité humide
|
2.30
|
2.22
|
2.21
|
Densité sèche
.. suration .Mat
|
8%
|
2.132.02
- -
11%
|
1.52
|
|
Degré de saturation
|
1
|
1
|
1
|
Résultat de poinçonnement
|
100%
|
95%
|
90%
|
Bas 2.5 mm
|
46
|
46
|
44
|
Bas 5mm
|
71
|
64
|
52
|
|
Exèctité pa : INDANI ET KITOKO Fait
â Goma le 24/04/2014
4
Annexe I page 7
UIiECTION PROVINCIALE
AKENNg 6N +IQIRF.f ##PR>}M
Dossier n° 023/2014
ESSAI CBR
EMPRUNT IYAMANGWANGWA
Poinçonnement : 24/04/2014
Opérateur : kitoko
|
5 X55
|
5x25
|
5x10
|
|
Lecture
cor ée
|
Kg'cm
|
Lecture 11100mm
|
Lecture corrigee
|
KWcm2
|
Lecture 1f100mm
|
Lecture
c9Mxt
|
kgk
|
0.2
|
15
|
|
|
6
|
|
|
3
|
|
25
|
|
|
14
|
|
|
7
|
|
|
0.6
|
43
|
|
|
21
|
|
|
17
|
|
|
0.8
|
65
|
|
|
32
|
|
|
24
|
|
|
1
|
90
|
|
|
45
|
|
|
32
|
|
J
|
1.5
|
163
|
|
|
78
|
|
|
51
|
|
|
2
|
235
|
..
|
|
230
|
|
|
194
|
|
|
2,5
|
294
|
390
|
62
|
290
|
350
|
56
|
281 300
|
49
|
3
|
366
|
|
|
357
|
|
|
305
|
|
|
3.5
|
445
|
|
|
440
|
|
|
391
|
|
|
4
|
525
|
,
|
|
495
|
|
|
407
|
|
|
4.5
|
7
_5
|
|
|
545
|
|
|
_ 483
|
|
|
|
660
|
710
|
82
|
588
|
600
|
65
|
480
|
550
|
59
|
6
|
810 --
|
|
|
733.~
|
|
67537
|
|
651~
|
|
7
|
940 --
|
|
|
|
|
|
8
|
1062
|
|
|
799
|
|
|
682
|
|
|
9
|
1197
|
|
|
835
|
|
|
753
|
|
|
1O
|
1271
|
|
|
899
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Annexe I page 8
R
IR
a
w
1
rt
1
r
e 1r N
M1
IP
CT CT
M M1
2
ri
Y
n
R
q'
2
g
Q
â
#
z
W
a
e
.11Arki H3 33WYii453N
Annexe I page 9
|
|
DIRECTION PROVINCIALE ANTENNE LA8ORATOIRE1
GOMA
|
CLIENT AGRO ACTION ALLEMANDE
DOSSIER rr .02312014
AXE · _ YUM81 ·PUNIA PRESCRIPTION ;
SOL GRAVELEUX EMPRUNT DE AMANGOBO
PK 10
|
|
ANALYSE GRANULOMETRIQUE
P. V.LAV=8U00 g POSITION :
DROITE
PO/DS SEC: 6465 (G) PROFONDEUR 0,5m 4
1m
POIDS ECHANTILLON SEC APRES LAVAGE SUR TAMIS
N6200
H" TAMIS ASTM
|
AFNOR
|
OUVERTURE(en ASTM
|
mm)
|
REFUS
|
TAMISE
|
REMARQU -
|
|
Curnules
12)
|
i.
|
En %
|
-
|
--- 3"
|
50
|
762
|
90
|
|
|
|
|
2112'
|
4I
|
63.5
|
63
|
|
|
|
|
2"
|
46
|
50.8
|
50
|
|
|
|
|
1112'
|
47
|
381
|
40
|
|
|
|
|
11/4"
|
46
|
31.7
|
31,5
|
|
|
100
|
|
1"
|
45
|
25.4
|
25
|
110
|
4
|
99
|
|
Y4"
|
44
|
19.1
|
29
|
244
|
3
|
97
|
|
|
_ ..43
|
16.9
|
16
|
533
|
7
|
93
|
|
112"
|
47
|
12.7
|
12.5
|
1013
|
13
|
87
|
|
31,8"
|
41 2.52
|
10
|
1573
|
20
|
|
i~
|
1/3"
|
40 7.93
|
8
|
2244
|
26
|
72
|
|
39 6.36
|
6.3
|
3071
|
38
|
52
|
|
3}16"
|
36 4.76
|
5
|
3731
|
47
|
53
|
|
5
|
37 4
|
4
|
4412
|
55
|
46
|
|
6
|
36 3.36
|
3.15
|
4805
|
60
|
40
|
|
_ 8
|
35 2,38
|
2.5
|
5137
|
64
|
· 36
|
|
|
10
|
34 2
|
2
|
5455
|
68
|
32
|
|
12
|
33 1.66
|
1.6
|
5579
|
70
|
30
|
|
46
|
32 1.19
|
1.25
|
5720
|
72
|
28
|
|
18
|
31 j 1
|
1
|
5839
|
73
|
27
|
|
20
|
30 0.94
|
0.8
|
50445
|
74
|
26
|
|
30
|
29 050
|
0.63
|
5991
|
75
|
25
|
|
35
|
28 0.5
|
0.5
|
6049
|
76
|
24
|
|
4U
|
27 0.4
|
0,4
|
6098
|
76
|
24
|
|
50
|
0,315
|
0.315
|
6148
|
77
|
23
|
|
S4
|
25 0.25
|
025
|
6197
|
77
|
23
|
|
_ 70 _
|
24 0.2
|
0.2
|
6359
|
79
|
21
|
|
100
|
23 0.16
|
0.16
|
6361
|
80
|
20
|
|
120
|
22 0125
|
0.12$
|
6397
|
80
|
20
|
|
140
|
21 0.1
|
0.1
|
0418
|
Ps
|
20
|
|
200
|
20 O.06
|
0.06
|
6448
|
81
|
19
|
|
Fait â Goma le , 23 4 /2014
Annexe I page 10
OP
OFFICE DES ROUTES LABORATOIRE NATIONAL DES TRAVAUX
PUBLICS ANTENr DE COMA
NORD - KI4+U
OOSSI%R t+FIx3l203d
F MPRUHT pt' AtSANGQ9cents I Iç iv
I
a051'I IOM f(AtIÇH
|
|
|
|
Chantier- Sondage: E[haritIlan-
Rrorondeur-
|
YUMBI-PINTA 51 ET 52
SOL G RANEE UX 0.50 à 1m
|
11ifitte5 F'Attethe.
|
(PUF
|
-' 5J.}
|
Ct ssificatipi1
|
WL : wP
|
|
.1-1R-13.; NRC -
-
|
100 10 1 0,1 0,01
Ouvertures Units (marl)
1O 90 80 70
V 60
a so
40 34 20 10 o
ANALY4E GRANl1LOM€TRIQUJF iN_FP
98.OM)
E5SAIPROC
Correct.
ESSAJCBR INF P98-018
CDR 695% de l'DPM
rn
H
[NF P
virvaxTflin-V - 2,0S
12
en F(rni. Nhre CPS
55
25
1
ydlt/rrm31' CBR
0
â
m
2,0 5
2,01
1,9]
1,93
8 10 12 14 145 18
TENEUR EN EAU(%
2,04
2
2 1,95
1,92
1,38
184 -
32 36 40
44 48 52 56 60 64
COR {%}
kC
Annexe I page 11
IIRECT ON PROMMCIALE
ANTENNE u19DRAJ9Jf3
-fJeuKniu
Dossier N° 023/2014 Date : le 24/0412014
EMPRUNT DAMANGOBO Chantier ; YUMBI-PUNIA Opérateur KITOKO
AMIS I
Nature de l'échantillon :
D.P.M Densité sèche : .05T/m,
Teneur en eau de compactage demandée; '2%
MOULAGE
|
5X55 -
|
5X25 5X10
|
Poids total humide
|
11178
|
10969
|
10801
|
Tare
|
6346
|
6285
|
6230
|
Poids humide
|
4832
|
4684
|
4571
|
Volume
|
2122
|
2122
|
2122
|
|
12%
|
12%
|
12%
|
Densité humide
|
2,28
|
2.21
|
2,15
|
Densité sèche
|
2,05
|
1,95
|
1.85
|
Lecture initiale
|
0,00
|
0.00
|
0.00
|
Lecture finale
|
0.02
|
0.02 ·
|
0,03
|
Gonflement
|
01
_
|
0.1
|
0,1
|
W% après immersion
|
12.3%
|
15.5%
|
18.3%
|
Poids total après immersion
|
11229
|
11062
|
10871
|
Poids sec
|
4350
|
4138 -
|
. 3926
|
Poids humide
|
4883
|
4777
|
4641
|
Volume après immersion
|
2122
|
2122
|
2122
|
Densité humide
|
2,30
|
2.25
|
2,19
|
Densité sèche
|
2-05
|
1,95
|
1.85
|
W% saturation
|
9%
|
11%
|
14%
|
Degré de saturation
|
1.37
|
1.41
|
1.31
|
Résultat de poinçonnement
|
100%
|
95%
|
90%
|
Bas 2.5 mm
|
34
|
34
|
30
|
Bas 5mm
|
64
|
39
|
33
|
Exécute par :SIN DANT ET KI TOKC
|
Fait à Goma le 24/04/2014
|
Annexe I page 12
U ECTYN PRa9INC!ALE
PJrTr LA?LIr r+oRa
ivu
Dossier n° 02312014
PK 10
ESSAI CBR
EMPRUNT DE AMANGOBO
Sondage n° 01 Poinçonnement :
22104/2014
pérateur : kitoko Profondeur ; 50 Cm
|
Date : 14/04'2014
|
|
5 X55
|
5 x25
|
5 x 10
|
Lecture tJ10Qmm
|
Flkg
|
Kgfcrn2
|
Led= 1Ji00mm
|
p/kg
|
pfkg
|
Leeture 11100mm
|
p/kg
|
P kg1ei
|
0,2
|
22
|
|
|
11
|
|
|
7
|
|
|
0.4
|
41
|
|
|
21
|
|
|
11
|
|
|
0.6
|
57
|
|
|
30
|
|
|
18
|
|
|
0.8
|
76
|
|
|
46
|
|
|
23
|
|
|
1
|
95
|
|
|
59
|
|
|
37
|
|
|
1.5
|
138
|
|
|
109
|
|
72
|
|
|
2
|
170
|
|
|
154
|
|
|
103
|
|
|
2.5
|
205
|
4
|
|
205
|
4
|
|
189
|
30
|
|
a
|
250
|
|
|
235
|
|
|
192
|
|
|
3.5
|
290
|
|
|
265
|
|
|
215
|
|
|
4
|
328
|
|
|
295
|
|
|
232
|
|
|
45
|
360
|
|
|
329
|
|
|
. 267
|
|
|
5
|
395
|
4
|
|
360
|
39
|
|
310
|
33
|
|
6
|
456
|
|
|
430
|
|
|
337
|
|
|
7
|
506
|
|
|
487
|
|
|
372
|
|
|
8
|
554
|
|
|
548
|
|
|
422
|
|
|
9
|
625
|
|
|
599
|
|
|
457
|
|
|
10
|
675
|
|
|
648
|
|
|
493
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Annexe I page 13
EN
S N
4 ~
.IIOJe'2 N3 301w1th63k
3 01
W .1 O
nrn
Annexe I page 14
4
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
I
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
a
A
|
|
|
|
|
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|
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|
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|
|
|
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|
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|
F
|
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|
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|
CLfaNT : AGROACTION ALLE#IARDE
DATE : LE 19ra4i2014
ESSAI PROCTOR -MODIFIE -GRAND MODULE
w
E- H
2
8
Annexe I page 15
I
OEil:LUTON PRovirïctA E
MwrENRE LABORATO f Er >Cep n
Dossier N° 02312014 Date : le 24/04/2014
EMPRUNT DE MABEKA 2 Chantier : YUMv1B1-PLINIA Opérateur :
KITOKO AMI&1
Nature de l'échantillon : SOL GRAVELEUX C.P.M
Densité sèche : 1,83T1m3
Teneur en eau de oompactage demandée: 0°,%0
MOULAGE
|
5X55
|
Poids total humide
|
10882
|
Tare
|
6236
|
POids humide
|
4519
|
Volume
|
2122
|
W%
|
20%
|
Densité humide
|
2.13
|
Densité sèche
|
1,83
|
Lecture initiale
|
0,00
|
Lecture finale
|
0.09
|
Gonflement
|
0.00
|
W% après immersion
|
22%
|
Poids total après immersion
|
10975
|
Poids sec
|
3883
|
Poids humide
|
4739
|
Volume après immersion
|
2122
|
Densité humide
|
2,23
|
Densité sèche
|
1.83
|
W% saturation
|
15%
|
Degré de saturation
|
1.5
|
Résultat de poinçonnement
|
|
Bas 2,5 mm
|
51
|
Bas 5mm
|
42
|
5X10
|
10202
|
6060
|
4142
|
2122
|
20%
|
1.95
|
1.65
|
0.00
|
0.14
|
0.1
|
30%
|
10606
|
3501
|
4546
|
2126
|
2.14
|
1.65
|
21%
|
1.14
|
|
90
|
27
|
5X25
10610
6224
4386
2122
20%
2.07
1.74
0.00
0..12
0.00
28%
10941
3692
4579
2124
2,16
1.74
18%
1.6
43
39
Exécuté par : SINDANi T KJTOKO Fait
à Coma le 24/10412014
Annexe I page 16
CDinlo
DIRECTION PROVINCIALE
Dossier n° 023/2014
ESSAI CBR
EMPRUNT DE MABEKA 2
Poin onnement : 24/04/2014
Operateur : kitoko
|
5
|
|
5x2541
|
|
x10
.L corrigée
|
__
-- liliiii
|
Lecture 1/10Omm
|
Lecture corrigée
|
kg'Crr2
|
Le[ re
1/1L mrn
7
|
Lecture
corrigée
|
liVar12
|
LectJre 1/100rnm
|
0,2
|
9
|
|
|
0.4
|
36
|
|
|
32
|
|
|
15
|
|
|
0$$
|
68
|
|
|
65
|
|
|
33
|
|
|
0.8
|
110
|
|
|
102
|
|
|
47
|
|
|
1
|
150
|
|
|
135
|
|
|
6
|
|
|
1.5
|
235
|
|
192
|
|
|
86
|
|
|
2
|
266
|
|
|
235
|
|
|
202
|
|
|
721-
|
317
|
|
51
|
270
|
|
43
|
213
|
|
34
|
3
|
340
|
|
|
295
|
|
|
221
|
|
|
3.5
|
356
|
|
|
314
|
|
|
230
|
|
|
4
|
371
|
|
|
325
|
|
|
235
|
|
|
4,5
|
378
|
|
|
340
|
|
|
|
240
|
27
|
5
|
385
|
|
42
|
356
|
|
39
|
. 247
|
|
6
|
403
|
|
|
370
|
|
|
253
|
|
|
7
|
415
|
|
|
385
|
|
|
262
|
|
|
8
|
431
|
|
|
396
|
|
|
266
|
|
|
9
|
445
|
|
|
405
|
|
|
271
|
|
|
10
|
457
|
|
|
413
|
|
|
275
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Annexe I page 18
C>11Zb
DIRECTION PROVINCIALE ANTENNE LABORARNRE1
GOMA
|
CLIENT : AGRO ACTION ALLEMANDE
DOSSIER N' ; 02312014
AXE YUMBI-PUNIA
PRESCRIPTION SOL GRAVELEUX EMPRUNT DE
KAUMASI
P11 29
|
ANALYSE GRANULOMETRIQUE
P,A V.LAY-6000 9 POS)T10N
. DROUTE
POOOS SEC ; 5922 (G) PROFONDEUR : 0.50cm à 1m
POIDS ECHANTILLON SEC APRES LAVAGE SUR TAMIS
N°200
N° TAMIS
|
mOUVERTURE en nun
|
REFUS Cumules
)
|
|
TAMISE
|
REMARQUE
|
ASTM
|
AMR
|
ASTM
|
AFNOR
|
*k
|
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|
|
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|
50
|
76.2
|
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|
|
|
|
|
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|
|
63.
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|
833
|
|
|
|
|
|
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|
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|
50
|
|
|
|
|
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|
47
|
38.1
|
40
|
|
|
|
|
11/4"
|
48
|
31,7
|
31.5
|
|
|
|
|
V,
|
45
|
25.4
|
25
|
|
|
|
|
3/4 '
|
44
|
19.1
|
20
|
|
|
100
|
|
213"
|
43
|
t6.9
|
16
|
24
|
0
|
100
|
|
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|
42
|
12.7
|
12.5
|
330
|
4
|
96
|
|
1'
|
41
|
; 9.52
|
10
|
1104
|
14
|
86
|
|
1/31'
|
40
|
7.93
|
8
|
2064
|
26
|
- 74
|
|
1/41'
|
39
|
6.35
|
8.3
|
3166
|
40
|
60
|
|
3118"
|
38
|
4.76
|
5
|
3971
|
50
|
50
|
|
5
|
37
|
4
|
4
|
4610
|
58
|
42
|
|
6
|
36
|
3.36
|
3.15
|
4904
|
81
|
39
|
|
0
|
35
|
2.38
|
2.5
|
5152
|
64
|
38
|
|
10
|
34
|
2
|
2
|
5297
|
66
|
34
|
|
12
|
33
|
1,68
|
1.6
|
5455
|
68
|
32
|
|
16
|
32
|
1,t9
1
|
1.25
1
|
5523
5583
|
69
|
31
|
|
48
|
31
|
70
|
30
|
|
24
|
30
|
0.84
|
0.0
|
5827
|
70
|
30
|
|
30
|
29
|
059
|
0.03
|
5673
|
71
|
29
|
|
35
|
28
|
0.5
|
0.5
|
5705
|
71
|
29
|
|
40
|
27
|
0.4
|
0,4
|
5734
|
72
|
28
|
|
50
|
28
|
0.315
|
0.315
|
5763
|
72
|
28
|
|
_BO
|
25
|
0.25
|
0.25
|
5791
|
72
|
28
|
|
70
|
24
|
0.2
|
0.2
|
5869
|
73
|
27
|
|
/00
|
23
|
0.16
|
0.16
|
5871
|
73
|
27
|
|
120
|
22
|
0.125
|
0.125
|
5891
|
74
|
26
|
|
140
|
21
|
0.1
|
0.1
|
5901
|
~74
|
26
|
|
200
|
20
|
0.08
|
0,08
|
5914
|
74
|
26
|
|
Fait à Gama l. ,2310412014
Annexe I page 19
U059EF H'023f2014 FMPRWFt OC KALIMAS: PK 29
P051T1061 r?ROITE
DFFrCE DES ROUTES LABORATO]RE NATIONAL DES
TRAVAUX PUBLICS
I.
_ . ;
ANTEt1 OE GOM A
NORO- KrVu
|
|
|
antler Sondage=
|
YLIMBI ·PUNIA 51 ET 52
|
I
|
e.s. d'Atterber&1rIF P 98 - 05~}
|
WL
|
:
|
chanbllon:
|
SOI. GRAVELEUX
|
WP _
|
|
Pfofondeor;
|
0,50tm 1m
|
IP
|
|
AMUR GRANUIOMEfRIQU E (NF P 915- MI
100
40
70
64
50
20
10
90
go
D
4,4r 1911:
10 1
Oriuortuves tamis (nun)
MA( PROCTQR Correct.
INF P$$-Q93I
en hjrn
140
E5SAI CPR (NF
|
P 58 - 0781
|
CBR à 95% de I'OPM I
|
|
TT
|
|
Nbre
|
|
|
|
|
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Cri
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1,84
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10 12 14 16 113 20 22 24 26 TENEUR EN
€AU(%)
Densité séche (T{ms}
1,81
1,88
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32
air
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44
1
I
Class1ficatiufl NRC ;
HBS ; ·
I1jL~I' ii .'g7 i1llr li r
·
Annexe I page 20
g
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
cr
|
|
|
|
|
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|
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|
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|
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|
|
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|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
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|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
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|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1.81 2.02 2.05 Z a
dS. 45 _45.99 45.89 42.71 I48.03 42.74
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ESSAI PROCTOR ·MODIFIE -GRAND MODULE
Annexe I page 21
icap
INECTKPIPROVICilk tiginalanaffaNDAW
Dossier N° 023/2014 Date : le 2410412014
EMPRUNT DE KALIMASI
Chantier : YUMBI-PUNIA
Opérateur : K1TOKO AMI51
Nature de l'échantillon : SOL GRAVELEUX
C,P.M Densité sache : 2,01 Tire
Teneur en eau de compactage demandée: 20%
MOULAGE
|
5X55
|
5X25
|
5X10
|
Poids Iota! hurnde
|
11072
|
10782
|
10672
|
Tare
|
6334
|
6308
|
6303
|
Poids humide
|
4738
|
4474
|
4369
|
Volume
|
2122
|
2122
|
2122
|
w%
|
20',
|
20%
|
20%
|
Densitéhumlde
|
2.23
|
2.11
|
2.06
|
Densité sécha
|
2.01
|
1.91
|
1.81
|
Lecture Initiale
|
0.00
|
0,00
|
0.00
|
Lecture finale
|
0.15
|
0.16
|
0.18
|
Gonflement
|
0.2
|
0.2 `
|
0.2
|
W%aprésimmersion
|
20.5%
|
20.7%
|
20.9%
|
Poids total après immersion
|
11473
|
11200
|
10947
|
Poids sec
|
4265
|
4053
|
3841
|
Poids humide
|
5139
|
4892 '
|
4644
|
Volume après immersion
|
2125
|
2125
|
2125
|
Densité humide
|
2.42
|
2.30
|
2.19
|
Densité sèche
|
2.01
|
1.91
|
1.81
|
W% saturation
|
4%
|
6%
|
9%
|
Degré de saturation
|
5
|
3.45
|
2.32
|
Résultat de poinçonnement
|
100%
|
95%
|
90%
|
Bas 2.5 mm
|
40
|
38
|
34
|
Bas 5mm
|
44
|
35
|
31
|
Exécute par : SINDANI ET KROKO
Fait â Goma le 20/04/2014
1
orrEcrnwprorecunE MMELAMALOBELMEIM
Dossier n' 021,2011
ESSAI CBR
EMPRUNT DE KALIMASf
Poinçonnement : 24/04/2014 Opérateur : kitoko
|
|
5 X55
|
|
5 x25
|
5 x 10
|
Incur N70emm
|
Lacune ranr5Ne
|
K kmr
|
Lecke 1Heer=
|
Lacmre aanigee
|
Kglun'
|
Lean 1110emm
|
Ladin canota
|
kidogn=
|
0.2
|
19
|
|
|
10
|
|
|
7
|
|
|
0.4
|
25
|
|
|
15
|
|
|
11
|
|
|
0.6
|
45
|
|
|
40
|
|
|
19
|
|
|
0.8
|
66
|
|
|
53
|
|
|
29
|
|
|
1
|
99
|
|
|
67
|
|
|
37
|
|
|
1.5
|
184
|
|
|
132
|
|
|
84
|
|
|
2
|
220
|
|
|
200
|
|
|
109
|
|
|
2.5
|
252
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