CENTRE DE FORMATION CONTINUE
MÉMOIRE PRÉSENTÉ POUR L'OBTENTION DU
DIPLÔME DE :
(Année académique : 2019 -
2020)
Thème :
Évaluation de la gestion environnementale dans
les
unités de transformation du bois en Côte d'Ivoire
en vue
de la certification OLB :
cas de la scierie INDUSBOIS.
Présenté par :
N'DA N'Dri Marius
N° Carte Etudiant : CI0219055447
Date de soutenance : 11/02/2021
Membres du jury :
- Président du jury : Dr N'GO Yao Alexis,
Maître de Conférences à l'UNA
- Superviseur scientifique : Dr OUATTARA
Pétémangnan Jean-Marie, Maître de Conférences
à l'UNA - Encadreur scientifique : Dr ABOUA Kouassi
Narcisse, Maître-Assistant à l'UNA
- Examinateur : Dr AKPO Kouakou Sylvain,
Maître-Assistant à l'UNA
- Examinateur : Dr MESSOU Aman,
Maître-Assistant à l'UNA.
CHAPITRE 2 : MATÉRIEL ET MÉTHODES
28
TABLE DES MATIÈRES
TABLE DES MATIÈRES i
LISTE DES ABREVIATIONS i
LISTE DES TABLEAUX ii
LISTE DES FIGURES ii
LISTE DES ANNEXES iii
AVANT-PROPOS iv
REMERCIEMEMENTS v
RÉSUMÉ vi
ABSTRACT vii
INTRODUCTION 1
CHAPITRE 1 : GÉNÉRALITÉS
3
1.1. CONTEXTE GÉNÉRAL DE LA CÔTE
D'IVOIRE 4
1.2. ÉVOLUTION DE LA FORÊT EN CÔTE
D'IVOIRE 4
1.3. ÉVOLUTION DU CODE FORESTIER 5
1.3.1. 1965 : la loi n° 65-425 du 20
décembre 1965, portant Code Forestier 5
1.3.2. 2014 : la loi n°2014-427 du 14 juillet
2014, portant Code Forestier 6
1.3.3. 2019 : la loi n°2019-675 du 23 juillet
2019, portant Code Forestier 8
1.4. INDUSTRIE DU BOIS EN CÔTE D'IVOIRE
14
1.4.1. Évolution de l'industrie du bois en
Côte d'Ivoire depuis 1918 14
1.4.2. Présentation D'INDUSBOIS 15
1.4.2.1. Consommation d'eau et
d'électricité 19
1.4.2.2. Procédure de fabrication de placage
déroulé 20
1.4.2.3. Procédure de fabrication de
contreplaqué 22
1.4.2.4. Sciage 22
1.4.2.5. Menuiserie 23
1.4.2.6. Processus de transformation du bois à
INDUSBOIS 24
1.4.3. Certification OLB 25
1.5. SYSTÈME DE GESTION DE L'ENVIRONNEMENT
27
2.1. MATÉRIEL 29
2.2. MÉTHODES 29
2.2.1. Recueil des exigences environnementales
29
2.2.2. Observations 30
2.2.3. Niveau d'engagement du personnel et de la
Direction 30
2.2.4. Évaluation des non-conformités
30
2.2.5. Élaboration du plan d'actions
30
CHAPITRE 3 : RÉSULTATS 31
3.1. EXIGENCES ENVIRONNEMENTALES DU
RÉFÉRENTIEL DE CHAÎNE DE CONTRÔLE - PROGRAMME DE
VÉRIFICATION OLB - RF03 OLB CDC V3.5
32
3.2. EXIGENCES DES LOIS ET RÈGLEMENTS
NATIONAUX EN MATIÈRE
ENVIRONNEMENTALE 33
3.3. CLASSEMENT D'INDUSBOIS SELON
LA NOMENCLATURE IVOIRIENNE DES INSTALLATIONS CLASSÉES POUR LA PROTECTION
DE
L'ENVIRONNEMENT 45
3.4. CONSTATS EFFECTUÉS 47
3.4.1. Points forts de la gestion environnementale
d'INDUSBOIS 47
3.4.2. Non-conformités relatives au texte
normatif RF03 OLB CdC v3.5 48
3.4.3. Non-conformités relatives aux normes et
règlements 48
CHAPITRE 4 : RECOMMANDATIONS ET PLAN D'ACTIONS
51
4.1. RECOMMANDATIONS 52
4.1.1. Recommandations administratives 52
4.1.2. Recommandations managériales
52
4.1.3. Recommandations techniques 52
4.2. PAN D'ACTIONS 54
CONCLUSION ET PERSPECTIVES 56
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES 57
ANNEXES 59
LISTE DES ABREVIATIONS
AFD : Agence Française de
Développement
ANDE : Agence Nationale de l'Environnement
APV : Accord de Partenariat Volontaire
D : Contrat de Désendettement et de
Développement
CA : Chiffre d'Affaire
CECAF International : Cabinet d'Etudes
Contrôle de travaux, Assistance-conseil Formation
Fourniture et Prestation diverses
CFC : Centre de Formation Continue
CIAPOL : Centre Ivoirien Antipollution
CIE : Compagnie Ivoirienne
d'Electricité
CITES : Convention sur le commerce
international des espèces de faune et de
flore sauvages menacées d'extinction
CNPS : Caisse Nationale de Prévoyance
Sociale
CSST : Comité de Santé et
Sécurité au Travail
DPIF : Direction de la Production et de
l'Industrie Forestière
EPI : Equipement de Protection
Individuelle
FAO : Organisation des Nations Unies pour
l'agriculture et l'alimentation
FLEGT : Application des
Réglementations Forestières, Gouvernance et
Echanges Commerciaux
ICPE : Installation Classée pour la
Protection de l'Environnement
INTERPOL : International Criminal Police
Organization (Organisation
Internationale de la Police criminelle)
MINEF : Ministère des Eaux et
Forêts
OLB : Origine et Légalité du
Bois
PGE-A : Plan de Gestion Environnemental -
Audit
POI : Plan d'Opération Interne
PPREF : Politique de Préservation, de
Réhabilitation et d'Extension des Forêts
RBUE : Règlement Bois de l'Union
Européenne
SCAF : Compagnie des Scieries Africaines
SDIIC : Sous-Direction de l'Inspection des
Installations Classées
SEP-REDD+ : Secrétariat
Exécutif et Permanent de la REDD+
SME : Système de Management de
l'Environnement
II
SODECI : Société de
Distribution d'Eau de Côte d'Ivoire
SPREF : Stratégie de
Préservation, de Réhabilitation et d'Extension des
Forêts
UE : Union Européenne
UNA : Université NANGUI ABROGOUA
LISTE DES TABLEAUX
Tableau I : Innovations des trois (03) Codes
forestiers depuis 1965 11
Tableau II : Caractérisation d'INDUSBOIS
17
Tableau III : Consommation d'eau et
d'électricité d'INDUSBOIS 19
Tableau IV : Grille d'évaluation du
niveau des non-conformités ..30
Tableau V : Exigences environnementales du
référentiel RF03 OLB CdC v3.5 32
Tableau VI : Exigences environnementales des
lois et règlements nationaux 34
Tableau VII : Classement des activités et
installations d'INDUSBOIS selon la nomenclature des ICPE (source :
arrête n° 0462/MLCVE/SIIC du 13 mai 1999, modifiant la
nomenclature des établissements dangereux, insalubres
ou incommodes) 46
Tableau VIII : Non-conformités relatives
au texte normatif RF03 OLB CdC v3.5 48
Tableau IX : Non-conformités relatives
aux normes et règlements 49
Tableau X : Plans d'actions correctives 54
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Localisation du site de l'usine
INDUSBOI à Yopougon-Kouté (source PGE-A,
2014) 16
Figure 2 : Organigramme d'INDUSBOIS (Source :
INDUSBOIS) 18
Figure 3 : Consommation d'eau et
d'électricité d'INDUSBOIS, de 2017 à 2019 19
Figure 4 : Bateau fixe abritant l'unité
déroulage 20
Figure 5 : Hangar de stockage des colis de
placages déroulés 22
Figure 6 : Unité de sciage du coeur des
billes déroulées 23
Figure 7 : Processus de transformation du bois
à INDUSBOIS 24
Figure 8 : Déversement de déchets
divers 50
Figure 9 : Rejet atmosphérique de
fumées issues d'une chaudière à incinération 53
Figure 10 : Point de lavage des pièces
mécaniques, souillé par les huiles, hydrocarbures et
produits chimiques 53
III
LISTE DES ANNEXES
Annexe 1 : Arrêté n°
803/MINEF/DGEF/DPIF du 29 décembre 2017 portant autorisation de
transfert de code usine de la société « ALPI COTE D'IVOIRE
» au
profit de la société « INDUSBOIS »
60
Annexe 2 : Référentiel de chaîne de
contrôle RF03 OLB CdC v3.5 du vendredi 10
décembre 2010 65
Annexe 3 :
Détection de l'appropriation des pratiques environnementales
par la Direction et
le personnel d'INDUSBOIS par trois (03) questionnaires
81
Annexe 4 : Autorisation n° 356
MPEER/DGH/DARD/SD-STD/SI du 04 mai 2020 portant création et exploitation
d'un dépôt d'hydrocarbure liquide de 3ème
classe
par la société INDUSBOIS à Yopougon 88
Annexe 5 : Plan d'occupation du sol par
INDUSBOIS 90
iv
AVANT-PROPOS
L'avènement du développement durable, couplé
aux besoins croissant des clients en matière de normalisation, contraint
de plus en plus les entreprises à disposer de personnel qualifié
dans le Management de la Qualité, de l'Hygiène, de
l'Environnement et de la Sécurité au travail.
Pour ce faire, ces entreprises visent les objectifs suivants :
- le respect des lois, règlements, normes, conventions
internationales... ;
- la protection de l'environnement ;
- la santé et sécurité des travailleurs et
clients ;
- la satisfaction des clients et partenaires.
Les cadres appelés à gérer ces visions
doivent nécessairement être polyvalents pour le
management de la Qualité, l'hygiène, la
Sécurité et l'Environnement. Ils doivent avoir de
solides connaissances des aspects juridiques et normatifs de
l'environnement en général.
Face à ces défis énormes, la Côte
d'Ivoire s'est engagée dans la formation de managers en la
matière, à travers son système
Universitaire.
Au nombre des établissements enseignant ces
spécialités, figure la prestigieuse Université NANGUI
ABROGOUA - UNA -.
Elle dispose en son sein, d'un « Centre de Formation
Continue (CFC) », formant la première promotion de Master dans la
spécialité au titre de l'année académique
2019-2020.
Le présent mémoire entre dans le cadre de la
validation dudit diplôme., par la soutenance publique.
V
REMERCIEMEMENTS
Je remercie tous ceux qui ont pris une part active à
l'élaboration de ce mémoire, fruit de durs labeurs.
Précisément :
- le Directeur du Centre de Formation Continue (CFC) pour la
formation de qualité et de haut niveau dont il nous a fait
bénéficier ;
- le Superviseur scientifique, Docteur OUATTARA
Pétémangnan Jean-Marie, Maître de Conférences
à l'UNA pour la prise en main totale du processus d'élaboration
du présent mémoire ;
- l'Encadreur scientifique, Docteur ABOUA Narcisse, enseignant
chercheur à l'UFR des Sciences de la Gestion de l'Environnement à
l'Université NANGUI ABROGOUA pour l'encadrement, les conseils et la
disponibilité depuis les cours théoriques et pratiques
jusqu'à la soutenance ;
- tous les enseignants de la spécialité QSE,
années académiques 2018, 2019, 2020 pour la qualité de
l'enseignement ;
- mon épouse, Madame N'DA née GNAGNA
Wakéno Généviève, Secrétaire de Direction,
pour son soutien indéfectible ;
- la Direction de la Production et de l'Industrie
Forestière (DPIF), pour son encadrement ; - le Secrétariat
Technique Permanent de l'APV-FLEGT en Côte d'Ivoire pour son implication
dans la collecte des données relatives à l'Origine et la
Légalité de Bois.
vi
RÉSUMÉ
Le marché européen du bois est de plus en plus
soucieux de l'origine et de la légalité de cette matière
première. Mieux, il impose la conformité aux lois et
règlements nationaux, en l'occurrence ceux relatifs à la
protection de l'environnement. Ainsi, pour mieux vendre leurs produits ligneux,
les opérateurs nationaux de ce secteur ont d'énormes défis
à relever, amplifiés par le fait que la Côte d'Ivoire est
un pays sous-développé. Dans le souci de les y aider, la
présente étude s'est proposée, dans un premier temps, de
relever les exigences contenues dans le texte normatif Chaîne de
Contrôle - Programme de vérification OLB - RF03 OLB CdC v3.5
et, celles contenues dans quelques lois, règlements et les
recommandations du PGE-A de 2014 élaboré par l'agence CECAF
International. Ensuite, mettre en évidence les
non-conformités vis-à-vis des exigences contenues dans ces
textes. Enfin, faire des recommandations et proposer un plan d'actions
correctives. Pour cela, une revue documentaire, trois questionnaires, des
entretiens avec quelques salariés et des observations ont
été réalisés. Il en ressort que l'entreprise
faisant l'objet de l'étude tente sans grand succès de
préserver l'environnement, surtout en faveur d'une éventuelle
certification OLB par Bureau Véritas Certification. Cependant, ses
difficultés majeures sont (1) l'absence de la pleine implication de la
Direction, (2) le manque de formation et de sensibilisation du personnel, (3)
la non-intégration de la gestion de l'environnement dans les
activités quotidiennes de l'entreprise. Ce processus de certification
est une réelle occasion pour les unités de transformation du bois
de se conformer aux lois et règlements en faveur de la protection de
l'environnement. Cette étude a donc permis de comprendre que
malgré l'intérêt que ces unités portent à la
bonne gestion de l'environnement en vue de la certification OLB, elles ont du
mal à mettre en place une gestion efficace et efficiente de cet
environnement. De ce fait, elles ont impérativement besoins d'être
encadrées. Aussi, la mise en oeuvre du plan d'actions proposé
serait-elle une opportunité non seulement pour la certification OLB mais
également pour le respect de l'environnement au profit de ces
scieries.
Mots-clés : Origine et
Légalité du Bois, Système de Management de
l'Environnement, Certification OLB, Code Forestier, Lagune Ebrié,
Exploitation Forestière.
vii
ABSTRACT
The European timber market is increasingly concerned about the
origin and legality of this raw material. Better still, it requires compliance
with national laws and regulations, in this case those relating to
environmental protection. Thus, to better sell their wood products, national
operators in this sector have enormous challenges to overcome, amplified by the
fact that the Ivory Coast is a poor and underdeveloped country. In order to
help them do so, this study has initially set out to identify the requirements
contained in the OLB normative text, some laws and regulations and the PGE-A.
Then, highlight the non-conformities vis-à-vis the requirements
contained in these texts. Finally, make recommendations and propose a
corrective action plan. For this, it was necessary to do a documentary review,
several visits to the studied site, a survey based on a questionnaire, shots
and work sessions with a few employees. It emerges that the company being the
subject of the study is clumsily trying to preserve the environment, especially
in favor of a possible OLB certification by Bureau Véritas
Certification. However, its major difficulties are (1) the lack of full
management involvement, (2) the lack of training and awareness of staff, (3)
the integration of environmental management into daily activities. of the
company. This certification process is a real opportunity for wood processing
units to comply with laws and regulations in favor of environmental protection.
This study therefore made it possible to understand that despite the interest
that these units have in good environmental management for the benefit of OLB
certification, they definitely need supervision.
Keywords: Origin and Legality of Wood,
Environmental Management System, OLB Certification, Forest Code, Ebrié
Lagoon, Forestry.
1
INTRODUCTION
Longtemps estimées inépuisables, les ressources
naturelles se trouvent de nos jours très dégradées pour
certaines et rares pour d'autres (Wagner et al., 2014). Le bois a
été la ressource naturelle pionnière du
développement de la Côte d'Ivoire. Initialement, les billes de
bois étaient entièrement exportées du pays à
l'état brut, sans subir aucune transformation. Pour créer de
l'emploi et améliorer les recettes du pays, les premières
industries ont vu le jour (Verdeaux, 1997 ; N'Guessan, 2010). Progressivement,
les acteurs du secteur bois aussi bien que les acteurs politiques se sont
rendus compte de la raréfaction de la matière première
(Verdeaux, 1997 ; N'Guessan, 2010).
Dès lors, le concept de la gestion durable desdites
ressources ou du moins le développement durable va s'emparer de
l'ensemble des continents. Des traités, des accords internationaux, des
standards de bonnes pratiques vont voir le jour. Quasiment, tous les secteurs
d'activité doivent revoir ou adapter le fonctionnement de leurs
processus afin de favoriser la variabilité et la durabilité de la
vie sur terre (DPIF, 2009).
Ainsi, la normalisation, la réglementation et la
conformité à des référentiels constituent le socle
à partir duquel les différentes parties intéressées
s'accordent à reconnaitre que tel bien ou service est respectueux de
l'environnement.
A cet égard, le domaine de l'industrie
forestière ne reste pas en marge. En effet, la déforestation
demeure l'aspect négatif visible, parlant de dérèglement
climatique. En Afrique particulièrement, l'exploitation et l'exportation
frauduleuses des ressources forestières sont identifiées comme
l'une des causes principales de cette dégradation des forêts. Par
conséquent, l'on se préoccupe de l'Origine et la
Légalité du bois, au regard de la conformité aux textes
législatifs et réglementaires nationaux. Alors, en réponse
aux interrogations de l'opinion publique concernant l'origine et la
légalité des approvisionnements des produits forestiers, des
systèmes de certification des forêts et de leur gestion ont
été mis en place dès les années 1990. Ils
constituent un mécanisme d'évaluation par lequel une tierce
partie indépendante atteste qu'un produit, un processus ou un service,
est conforme à des exigences prédéfinies dans une norme ou
un référentiel (Traoré, 2018).
Dans ce cadre, le référentiel OLB (Origine
et Légalité du Bois) a été créé
en 2004 et mis à jour respectivement par Eurocertifor et Bureau Veritas,
organismes de certification basés à Paris en
2
France. Pour être certifié, l'organisme candidat
doit satisfaire aux exigences légales nationales dans chaque domaine en
relation avec les activités forestières, en l'occurrence
l'environnement.
INDUSBOIS est une unité de transformation du bois
installée à Abidjan, en Côte d'Ivoire en bordure de la
lagune Ebrié en pleine agglomération. Son environnement est
jugé très sensible, compte-tenu de ce qu'elle est une
Installation Classée pour la Protection de l'Environnement (ICPE)
impactant négativement un écosystème très sensible
qui est la lagune Ebrié (CECAF International, 2014). En début
d'année 2020, elle s'est engagée dans le processus de
certification OLB, dont le pré-audit de certification n'a pas
été concluant principalement à causes des écarts
environnementaux. C'est à juste titre que le présent travail
adopte le thème : « Evaluation de la gestion
environnementale dans les unités de transformation du bois en Côte
d'Ivoire en vue de la certification OLB : cas de la scierie INDUSBOIS
».
En clair, l'objectif principal de cette étude est
d'améliorer la gestion des aspects environnementaux au sein d'INDUSBOIS.
Les objectifs spécifiques qui en découlent sont : (1)
impliquer pleinement la Direction et les salariés à la
gestion environnementale, (2) sensibiliser et former les
salariés à la protection des ressources naturelles et (3)
intégrer les bonnes pratiques environnementales dans les
activités quotidiennes de l'entreprise.
Pour cela, il est opportun d'exposer d'abord les
généralités des aspects englobant ce
thème. Ensuite, présenter le matériel et
la méthode employés. Enfin, aborder les
résultats obtenus, qui aboutirons à la
proposition d'un plan d'actions.
CHAPITRE 1 : GÉNÉRALITÉS
4
1.1. CONTEXTE GÉNÉRAL DE LA CÔTE
D'IVOIRE
La Côte d'Ivoire s'étend sur une superficie de
322 463 km2 soit, environ, 1% du continent
africain. Ses frontières dessinent approximativement un carré
s'inscrivant entre les coordonnées de 2°30' et 8°30' de
longitude ouest, 4°30' et 10°30' de latitude nord avec, au sud une
façade littorale de 500 kilomètres (Lauginie, 2007).
Ses climats font la transition entre les climats
équatoriaux humides et les climats tropicaux secs. L'uniformité
des températures moyennes annuelles sur l'ensemble du territoire (24
à 27°C) est à souligner, de même que les faibles
variations des températures moyennes mensuelles, d'une saison à
l'autre. Sur l'ensemble du territoire, les apports météoriques
sont d'environ 460 milliards de m3 par an, correspondant à
une hauteur moyenne de précipitations d'environ 1400 mm. En
considérant que les nappes souterraines sont stables « en moyenne
», le déficit hydrique, est estimé à 420 milliards
m3 par an, soit 91% par an du total (Riezebos, 1994).
Les sols appartiennent, dans leur quasi-totalité, au
type ferrallitiques fortement ou moyennement désaturés, les
autres sols (sur roches basiques, ferrugineux tropicaux et hydromorphes)
n'occupant qu'une faible portion du territoire (Monnier, 1978a).
Quant à la végétation ; un domaine
guinéen, au paysage forestier, et un domaine soudanais, avec un paysage
de savane, se partageant très schématiquement le territoire.
Mais, ces deux domaines offrent, en fait, une grande diversité de
formations végétales (Lauginie, 2007).
1.2. ÉVOLUTION DE LA FORÊT EN CÔTE
D'IVOIRE
Selon une cartographie récente des forêts en
Côte d'Ivoire, la couverture forestière est passée de 7,85
millions d'hectares en 1986 à 5,09 millions d'hectares en 2000, puis
à 3,4 millions d'hectares en 2015. Ceci correspond à des taux de
perte annuels respectifs de 3,04% (238 812 hectares) et 2,66 % (135 392
hectares) (SEP-REDD + et FAO, 2017).
Le rythme de la déforestation a ralenti entre 2000 et
2015 mais, il reste toujours largement supérieur aux capacités de
régénération de la forêt naturelle. Les forêts
restantes sont soumises à de fortes pressions.
Les moteurs directs les plus importants de la
déforestation et de la dégradation des forêts sont : -
l'expansion de l'agriculture notamment pour la mise en place des cultures de
rente
(cacao, hévéa, palmier à huile) et les
cultures vivrières itinérantes (riz, igname); - l'exploitation du
bois-énergie;
- l'exploitation anarchique des sols au-delà de leurs
capacités de régénération;
5
- et les feux de brousse incontrôlés.
Les moteurs indirects de la déforestation et de la
dégradation des forêts sont :
- la faiblesse de la gouvernance;
- le manque de coordination entre la politique
forestière et les autres politiques sectorielles utilisatrices de
l'espace;
- le manque de sécurisation foncière et la
pression démographique (migrations et accroissement);
- ainsi que les crises sociopolitiques et l'instabilité
politique de 2002 et 2010. (SEP-REDD+ et FAO, 2017).
En dehors de l'Inventaire Forestier National
réalisé entre 1974 et 1976, dont les résultats n'ont pas
été officiellement publiés, le pays ne dispose pas
à ce jour de données actualisées complètes. Un
autre inventaire est prévu avec l'appui de l'Agence Française de
Développement (AFD) à travers le Contrat de Désendettement
et de Développement (D), pour inventorier les ressources
forestières et fauniques en 2018 . L'étude de faisabilité
de cet inventaire est en cours et la méthodologie et les
différents paramètres à mesurer seront identifiés
lors de cette étude de faisabilité (SEP-REDD+ et FAO, 2017).
1.3. ÉVOLUTION DU CODE FORESTIER
La prise conscience de la dégradation avancée sa
forêt a suscité la réaction de la Côte d'Ivoire. Cela
se justifie par la succession de trois (03) codes forestiers, de 1965 à
2019.
1.3.1. 1965 : la loi n° 65-425 du 20 décembre
1965, portant Code Forestier
Cette réaction se traduit par l'adoption de deux (2)
importantes lois : la loi n° 65-255 du 4 août 1965, relative
à la protection de la faune et à l'exercice de la chasse et la
loi n° 65-425 du 20 décembre 1965, portant code
forestier.
Cette dernière loi définit le domaine forestier
de l'Etat, les aires de protection et de reboisement ainsi que les
catégories de droits qui existent dans le domaine forestier. Le code
forestier de 1965 prévoit également la constitution de
réserves et de forêts classées. Elle réglemente
même l'exercice des droits coutumiers et la délivrance des
concessions d'exploitation forestière dans les forêts du domaine
de l'Etat.
Par la suite de nombreux textes d'application viendront
préciser l'esprit de protection de la forêt ivoirienne en
dégradation continue. On peut citer l'un des plus importants qui est le
décret n° 78-231 du 15 mars 1978 fixant les modalités de
gestion du domaine forestier de l'État, qui subdivise le domaine
forestier de l'Etat en deux. D'une part le domaine forestier permanent de
6
l'Etat qui renferme les forêts classées et les
sites écologiques protégés et le domaine forestier
rural de l'Etat qui initialement constituait une réserve
de terres pour les opérations agricoles.
À partir de 1994, un certain nombre de mesures sont prises
telles que :
- l'interdiction de l'exploitation forestière au-dessus du
8ème parallèle ;
- le gel de l'exploitation forestière dans les
périmètres à cheval sur la zone rurale et les
forêts classées ;
- l'intensification du reboisement villageois.
Malheureusement, ces réformes restaient dans le respect
des trois objectifs globaux de la loi de
1965 portant Code forestier à savoir :
- l'exploitation forestière ;
- le développement agricole ;
- la conservation de la biodiversité pour la
préservation de la flore et de la faune de Côte
d'Ivoire et pour les besoins écologiques et de
santé des populations.
La dégradation de la forêt ivoirienne a
continué.
1.3.2. 2014 : la loi n°2014-427 du 14 juillet 2014,
portant Code Forestier
Au regard des évolutions de la politique internationale
de protection de l'environnement en général, et des ressources
forestières en particulier, les prémices d'un nouveau code
forestier se mette en place. Elles sont renforcées par la
Déclaration de Rio de Janeiro de Juin 1992 adoptée à la
2ème Conférence des Nations-Unis sur l'Environnement et le
Développement.
Elles mettent à nue les lacunes de la Loi n°65-425
du 20 décembre 1965 portant Code Forestier vis-à-vis de ces
exigences de renforcer les mesures de gestion durable des ressources
forestières. Ces insuffisances concernent notamment :
- l'inadéquation de définitions, d'objectifs et
de principes fondamentaux relatifs au secteur forestier ;
- l'absence de dispositions juridiques relatives au statut des
forêts et bois sacrés en dépit de leur grand nombre ;
- l'inexistence d'un mécanisme de financement durable de
la forêt ;
- l'absence de référence à la gouvernance
forestière, notamment la certification, la traçabilité en
matière forestière et la valorisation des services
environnementaux de la forêt dans la lutte contre les changements
climatiques et la promotion de la recherche forestière ;
- la nécessité de renforcer la fonction de
Police Judiciaire des Agents assermentés des Eaux et Forêts ;
7
- l'absence d'un plan d'aménagement simplifié des
forêts du domaine rural ;
- la faiblesse des sanctions pénales et pécuniaires
;
- la faible implication des collectivités territoriales
et des privés dans la création et la gestion des forêts
;
- la création de plantations forestières
uniquement pour la production de bois d'oeuvre et d'ébénisterie
et non pour des raisons écologiques.
La persistance de ces insuffisances ne pouvait que
contribuer à la dégradation des ressources
forestières.
Dès lors, l'édiction d'une nouvelle loi, alliant
à la fois les dispositions pertinentes de la loi de 1965, encore utiles
et les nouvelles préoccupations, s'imposait comme la voie
appropriée.
Ainsi, le nouveau code forestier de 2014 prévoit des
règles et des principes qui permettent notamment :
- de maintenir le potentiel exploitable de la forêt
naturelle ;
- de restaurer le couvert végétal, en
priorité en zones pré-forestières et de savane ; - de
poursuivre le reboisement et l'aménagement des forêts
classées ;
- de contribuer à la lutte contre les changements
climatiques ;
- de promouvoir la recherche forestière ;
- d'instituer un mécanisme de financement durable des
forêts ainsi qu'un taux de couverture forestière plus important
;
- d'améliorer la transformation et de règlementer
la commercialisation du bois.
Le nouveau code forestier introduit de nouvelles règles
à travers :
- une nouvelle définition de la forêt (article 1)
qui désormais se définit comme étant« toute terre
constituant un milieu dynamique et hétérogène à
l'exclusion des formations végétales résultant
d'activités agricoles, d'une superficie minimum de 0,1 ha portant des
arbres dont le houppier couvre au moins 30% de la surface et qui peuvent
atteindre à maturité une hauteur minimale de 5 mètres
» alors que le code de 1965 définissait la forêt comme un
« ensemble des formations végétales dont les fruits
exclusifs ou principaux sont les bois d'ébénisterie , d'industrie
et de service, les bois de chauffage et à charbon et qui ,accessoirement
, peuvent produire d'autres matières telles que bambou, écorces,
latex, résines gommes graines et fruits » ;
- la prise en compte de l'arbre hors forêt comme
élément constitutif de la couverture forestière ;
8
- la prise en compte de toutes les dimensions
socio-économique, éducative, touristique, scientifique et
environnementale des forêts à travers une classification
fondée, d'une part, sur le domaine forestier classé et, d'autre
part, sur le domaine forestier protégé ;
- l'évolution des missions des Agents de
l'Administration Forestière qui deviennent désormais des Agents
de Police Judiciaire ;
- la prise en compte des principes fondamentaux de gestion de
la forêt tels que définis à travers les instruments
juridiques internationaux (Convention de Rio de Janeiro sur la Diversité
biologique, Convention CITES sur le commerce international des espèces
de faune et de flore sauvages menacées d'extinction...) ;
- la détermination d'un taux minimum de couverture
forestière (20%) ;
- l'harmonisation de la gestion forestière avec les
autres secteurs tels que l'agriculture, la pêche, l'élevage...)
;
- l'apparition de la notion de domaine forestier public de
l'Etat et de domaine forestier propre des collectivités territoriales
(forêts de protection, forêts d'expérimentation,
forêts de récréation), d'une part, et le domaine forestier
privé (forêts classées de production, forêts
protégées), d'autre part ;
- l'introduction de la notion de plantation forestière
au même titre que tout autre plantation agricole ;
- la reconnaissance de la mise en valeur écologique au
même titre que la mise en valeur agricole ;
- l'institution d'un plan d'aménagement, instrument de
gestion durable des forêts ;
(MINEF, 2015).
1.3.3. 2019 : la loi n°2019-675 du 23 juillet 2019,
portant Code Forestier
Face à l'accélération persistante de la
dégradation des forêts et aux nouveaux enjeux de la gestion
durable de ces ressources, il était plus qu'urgent de renforcer le code
forestier de 2014.
Ce nouveau code devrait permettre, en effet, de lever les
ambiguïtés introduites dans la classification des forêts
telles qu'exposées dans le Code de 2014. Il définit un cadre
favorable pour permettre à l'Etat dans une approche participative et
multi acteurs de gérer de manière durable les forêts
ivoiriennes et mettre en oeuvre la Politique de Préservation, de
Réhabilitation et d'Extension des Forêts. Cette loi prend en
compte les engagements internationaux en matière de préservation
de l'environnement, de lutte contre le changement climatique ainsi que la
nécessité de poursuivre le développement
socioéconomique du pays, à travers les secteurs de
9
l'agriculture et de l'industrie du bois. Pour sa
concrétisation, cette politique forestière a été
traduite en une Stratégie de Préservation, de
Réhabilitation et d'Extension des Forêts (SPREF), assortie d'un
plan d'actions opérationnelles. Elle a été
élaborée avec la participation des principaux acteurs et parties
prenantes.
Cette nouvelle loi forestière en vigueur permet une
bonne mise en oeuvre de la Politique de Préservation, de
Réhabilitation et d'Extension des Forêts (PPREF). Elle apporte
également des clarifications sur des notions comme la «
propriété de l'arbre », « agro forêts »,
« concessions forestières », etc.
En son article 2, elle fixe les règles relatives
à la gestion durable des forêts. Elle vise notamment à :
- renforcer, au profit des générations
présentes et futures, la contribution du secteur forestier au
développement durable par la promotion des fonctions environnementales,
socio-économiques et culturelles des ressources forestières ;
- préserver et valoriser la diversité biologique
et contribuer à l'équilibre des écosystèmes
forestiers et autres écosystèmes associés ;
- promouvoir la participation active des populations locales,
des Organisations Non Gouvernementales et des associations à la gestion
durable des ressources forestières pour l'amélioration de leurs
revenus et de leurs conditions de vie, par la prise en compte, en
matière forestière de leurs droits individuels et collectifs qui
découlent des coutumes, de la loi portant Code foncier rural, de la
présente loi ainsi que par la vulgarisation de la politique
forestière ;
- promouvoir la création des forêts
communautaires, des forêts des collectivités territoriales, des
forêts des personnes physiques et des personnes morales de droit
privé ;
- valoriser les ressources forestières par une
transformation plus poussée du bois et une meilleure rentabilité
des produits forestiers ;
- favoriser la constitution d'un taux de couverture
forestière représentant au moins 20% de la superficie du
territoire national ;
- promouvoir une culture écocitoyenne.
Les autres innovations
Par ailleurs, cette nouvelle loi :
- consacre l'érection de certaines forêts
classées bien conservées en Parc ou Réserve ;
10
- ouvre la gestion de certaines forêts du domaine
privé de l'Etat aux privés à travers des conventions de
concession ;
- autorise la pratique de l'agriculture, la commercialisation
des produits qui en sont issus, ainsi que la création
d'établissements humains dans les Agro-Forêts qui sont
également des forêts du domaine privé de l'Etat ;
- consacre l'amélioration de la Gouvernance
forestière par l'institution de l'Observation Indépendante ;
- supprime le déclassement de forêts dans le
paysage forestier national ;
- ramène le classement de forêts et la
redéfinition des limites au niveau de décret pris en Conseil des
Ministres ; ce qui rend ces procédures plus flexibles en lieu et place
de la voie législative imposée par l'ancien code ;
- arrime l'exercice des droits d'usage dans les forêts
classées et les Agro-Forêts aux modalités prévues
dans les plans d'aménagement ;
- élargit la qualité d'Officier de Police
judiciaire à l'ensemble des Officiers des Eaux et Forêts et
lève l'ambiguïté liée à la prestation de
serment ;
- exclue la possibilité de transaction pour certaines
infractions et renforce les sanctions en matière de défrichement
et d'exploitation frauduleuse ;
- dissocie la propriété de l'arbre et de la
forêt de celle du sol.
Telle est la présentation du dernier code forestier
(MINEF, 2020).
Le tableau ci-dessous résume les innovations de chacun
des Codes forestiers, depuis le 20 décembre 1965.
11
Tableau I : Innovations des trois (03) Codes forestiers
depuis 1965.
Codes Forestiers
1965 : la loi n° 65-425 du 20
décembre 1965, portant Code Forestier
|
2014 : la loi n°2014-427 du 14 juillet
2014, portant Code Forestier
|
2019 : la loi n°2019-675 du 23 juillet
2019, portant Code Forestier
|
Validité
Du 20 décembre 1965 au 13 juillet 2014
- Définition du domaine forestier de l'Etat, des aires de
protection et de reboisement ainsi que les catégories de droits qui
existent dans le domaine forestier.
- Prévision de la constitution de réserves et de
forêts classées. - Réglementation de l'exercice des droits
coutumiers et la délivrance des concessions d'exploitation
forestière dans les forêts du domaine de l'Etat.
- Interdiction de l'exploitation forestière au-dessus du
8ème parallèle.
- Gel de l'exploitation forestière dans les
périmètres à cheval sur la zone rurale et les forêts
classées ;
|
Du 13 juillet 2014 au 23 juillet 2019
- Nouvelle définition de la forêt.
- Prise en compte de l'arbre hors forêt comme
élément constitutif de la couverture forestière.
- Prise en compte de toutes les dimensions
socio-économique, éducative, touristique, scientifique et
environnementale des forêts.
- Evolution des missions des Agents de l'Administration
Forestière qui deviennent désormais des Agents de Police
Judiciaire.
- Prise en compte des principes fondamentaux de gestion de la
forêt.
|
Depuis le 23 juillet 2019
- Renforcement du développement
durable des ressources forestières. -
Préservation et valorisation de la
diversité biologique.
- Participation active des
populations locales, des
Organisations Non Gouvernementales et des associations
à la gestion durable des ressources forestières.
- Création des forêts communautaires, des
collectivités territoriales, des personnes physiques et morales.
- Valorisation des ressources forestières par une
transformation plus poussée du bois et une meilleure rentabilité
des produits forestiers.
|
12
Tableau I (suite)
Codes Forestiers
1965 : la loi n° 65-425 du 20
décembre 1965, portant Code Forestier
|
2014 : la loi n°2014-427 du 14 juillet
2014, portant Code Forestier
|
2019 : la loi n°2019-675 du 23 juillet
2019, portant Code Forestier
|
Validité
Du 20 décembre 1965 au 13 juillet 2014
- Intensification du reboisement villageois.
|
Du 13 juillet 2014 au 23 juillet 2019
- Détermination d'un taux
minimum de couverture forestière (20%).
- Harmonisation de la gestion forestière avec les
autres secteurs tels que l'agriculture, la pêche,
l'élevage...).
- Apparition de la notion de domaine forestier public de
l'Etat
et de domaine forestier propre des collectivités
territoriales et le domaine forestier privé.
- Introduction de la notion de plantation forestière au
même titre que tout autre plantation agricole.
- Reconnaissance de la mise en valeur écologique au
même titre que la mise en valeur agricole.
|
Depuis le 23 juillet 2019
- Favorisation de la constitution d'un taux de couverture
forestière représentant au moins 20% de la superficie du
territoire national.
- Promotion d'une culture écocitoyenne, Erection de
certaines forêts classées bien conservées en Parc ou
Réserve ;
- Ouverture de la gestion de certaines forêts du domaine
privé de l'Etat aux privés, Autorisation de la pratique de
l'agriculture dans les Agro-Forêts.
- Amélioration de la Gouvernance forestière par
l'institution de l'Observation Indépendante.
- Dissociation de la propriété de l'arbre et de
la forêt de celle du sol
|
13
Tableau I (suite)
Codes Forestiers
1965 : la loi n° 65-425 du 20
décembre 1965, portant Code Forestier
|
Validité
Innovations
Du 20 décembre 1965 au 13 juillet 2014
2014 : la loi n°2014-427 du 14 juillet
2014, portant Code Forestier
|
Du 13 juillet 2014 au 23 juillet 2019
- Institution d'un plan
d'aménagement, instrument de gestion durable des
forêts.
|
2019 : la loi n°2019-675 du 23 juillet
2019, portant Code Forestier
|
Depuis le 23 juillet 2019
- Suppression du déclassement de forêts dans le
paysage forestier national.
- Classement de forêts et redéfinition des
limites par décret pris en Conseil des Ministres.
- Arrimage l'exercice des droits d'usage dans les forêts
classées et les Agro-Forêts aux modalités prévues
dans les plans d'aménagement.
- Elargissement de la qualité d'Officier de Police
Judiciaire à l'ensemble des Officiers des Eaux et Forêts,
Exclusion de la possibilité de transaction pour
certaines infractions et renforcement des sanctions en
matière de défrichement et d'exploitation frauduleuse.
|
14
1.4. INDUSTRIE DU BOIS EN CÔTE D'IVOIRE
1.4.1. Évolution de l'industrie du bois en
Côte d'Ivoire depuis 1918
En ce qui concerne l'industrie forestière dont la
première unité de sciage (dénommée SCAF) a
été installée en 1918 à Grand Bassam, une
régression est observée.
Depuis cette période, l'implantation de l'industrie
primaire du bois a connu une évolution rapide. Et une proportion plus ou
moins importante de grumes exploitées se transformait sur place au fil
des années : 18% en 1930 ; 38% en 1937 ; 86% en 1945 ; 41% en 1950 ; 20
à 41% entre 1960 (année de l'indépendance de la Côte
d'Ivoire) et 1984.
L'industrialisation de la filière bois en Côte
d'Ivoire a été encouragée par le gouvernement à
travers les différentes politiques mises en place depuis 1960.
Suite aux différentes mesures de contingentement sur
les bois bruts à l'exportation, les livraisons de bois en grumes aux
usines locales sont passées de 58% en 1985 à 100% en 1998, le
gouvernement ayant décidé en 1995 l'interdiction totale de
l'exportation des bois bruts, équarris et plots (ONUDI, 2012).
Par ailleurs, pour inciter les entreprises à une
transformation plus poussée du bois, les quotas à l'exportation
ont été imposés sur les sciages verts à partir de
1998. Au cours des dernières années, l'industrie du bois,
autrefois troisième secteur exportateur du pays, a vu diminuer son poids
dans la croissance économique du pays en raison de la demande de terres
agricoles, en particulier pour le cacao et le café. La
raréfaction du bois a entraîné la perte d'emploi et de
revenus, en grande partie du fait de la restructuration et de la fermeture de
plusieurs usines de transformation, et un déclin général
du secteur y compris dans la coupe, la transformation, le transport, la
commercialisation, etc. En 2012, l'industrie du bois représentait
environ 12 000 emplois formels directs, 50 000 en ajoutant les emplois
indirects et 400 000 en prenant en compte les activités liées au
bois-énergie (République de Côte d'Ivoire, 2016). Le volume
de sciage a diminué de 32 600 m3 en 2004 à 5 300
m3 en 2010, suite à la pénurie de grumes de
qualité. L'outillage de la transformation, maintenant obsolète
pour la plupart, n'est plus adapté aux petites dimensions des essences
qui sont actuellement récoltées (DPIF, 2011).
Cela affaiblit les rendements de la transformation, qui
à leur tour diminuent le retour sur investissement. L'industrie du bois
est confrontée à la rareté de la ressource bois, pour
cause de dégradation très avancé du couvert forestier. De
2004 à 2019, on a noté une augmentation des
15
unités de bois agréées, allant de 131
à 194. Cette manifestation d'intérêt pour l'activité
industrielle signifie que malgré ce problème, les conditions sont
réunies pour exercer efficacement cette activité. (DPIF,
2020).
Le marché Européen représente 80% de la
destination des produits ivoiriens. Les autres marchés des bois
transformés sont les États-Unis, le Japon, Hong Kong, l'Australie
et le Liban. Malgré les prix compétitifs de ces derniers
marchés, ils demeurent faibles à cause de l'éloignement,
et ils ne sont pas aussi accessibles comme l'Europe (République de
Côte d'Ivoire, 2016).
1.4.2. Présentation D'INDUSBOIS
INDUSBOIS est une unité de transformation de bois en
grumes. Elle est agréée par le Ministère des Eaux et
Forêts pour le sciage, le déroulage, la menuiserie ainsi que la
production de contreplaqués. Cette unité est située dans
la commune de Yopougon en bordure de lagune Ebrié, à
Yopougon-Kouté quartier « Carrière », sur la route de
Béago. La Figure 1 présente la localisation de ce site. Le plan
d'occupation de ce site est contenu dans l'annexe 5.
Les coordonnées géographiques relevées
près du parc à bois sont : 5°18'1.7'' Nord et
4°04'31.8» Ouest.
Site usine INDUSBOIS
16
Figure 1 : Localisation du site de l'usine INDUSBOIS à
Yopougon-Kouté (source PGE-A, 2014).
Les caractéristiques de cette usine sont
présentées dans le Tableau II.
17
Tableau II : Caractérisation d'INDUSBOIS.
Dénomination
|
: INDUSBOIS
|
Code industriel
|
: 17
|
Boîte postale
|
: 01BP8631 Abidjan 01
|
Situation géographique
|
: Yopougon-Kouté à Abidjan, coordonnées
géographiques 5°18'1.7'' Nord et 4°04'31.8» Ouest
|
Compte contribuable
|
: 8606196F
|
Capacité maximale annuelle de transformation
|
: 40000 m3 de grumes
|
Stock maximal de grumes
|
: 13333,33 m3
|
Salariés
|
: 245
|
Superficie
|
: 3 ha 79 a 89 ca
|
La société INDUSBOIS est née du transfert
de code industriel de l'ex société ALPI-CI (agréée
en qualité d'industrie de transformation du bois d'oeuvre et
d'ébénisterie par l'arrêté n°0022/MINAGREF/DPIF
du 13 septembre 1990), sur le même site et avec le même
équipement et personnel. Ledit transfert est formalisé par
l'arrêté n°00803/MINEF/DGEF/DEIF du 29 décembre 2017
portant autorisation de transfert de code usine de la société
« INDUSBOIS », voir l'annexe 1.
L'organisation de cette industrie se compose d'une Direction
Générale structurée en quatre (03) services (Figure 2),
qui sont :
- le service production divisé en sept (07)
sous-services et chargé de transformer le bois en grumes en produits
finis ;
- le service administratif reparti en onze (11) sous-services
dont la mission essentielle est de gérer l'aspect administratif de
l'usine ;
- le service technique regroupant neuf (09) sous-services
ayant pour vocation d'assurer le bon fonctionnement des outils de
production.
18
Figure 2 : Organigramme d'INDUSBOIS (Source :
INDUSBOIS).
1.4.2.1. Consommation d'eau et
d'électricité
L'eau et l'électricité sont très importante
dans le fonctionnement de la scierie. Le tableau suivant montre leur
consommation au sein de l'entreprise.
Tableau III : Consommation d'eau et
d'électricité d'INDUSBOIS.
EAU
|
Source
|
SODECI, Forage
|
Mode de stockage
|
Château pour le forage
|
Consommation (SODECI, en m3)
|
2017
2018
2019
|
: 2391
:1563
: 547
|
|
|
|
|
ELECTRICITE
|
Source
|
CIE
|
|
Mode de stockage
|
Pas de stockage
|
Consommation (en KWh)
|
2017
2018
2019
|
: 1 699500
: 1701500
: 1710000
|
L'eau consommée est issue de deux (02) sources (le
forage et la SODECI). Quant à l'électricité, elle provient
uniquement de la CIE.
La Figure 3 montre deux histogrammes élaborés
à partir du logiciel Microsoft Excell 2016.
3000
2500
2000
1500
1000
500
0
2017 2018 2019
1702000
1701000
1700000
1699000
1698000
2017 2018 2019
19
a : Consommation d'eau (m3) b : Consommation
d'électricite (kWh)
Figure 3 : Consommation d'eau et
d'électricité d'INDUSBOIS, de 2017 à 2019.
20
INDUSBOIS procède couramment à la confection de
(1.4.2.2) placages déroulés, (1.4.2.3)
contre-plaqués, (1.4.2.4) bois
débités et (1.4.2.5) de palettes. La Figure 7
ci-après livre ces processus de confection.
1.4.2.2. Procédure de fabrication de placage
déroulé
- Arrivée du bois à l'usine
Les grumes en provenance des périmètres forestiers
de Côte d'Ivoire arrivent à l'usine sur des grumiers. Elles sont
réceptionnées puis déchargées au niveau du parc
à grumes et classées à l'aide de chariots
élévateurs.
- Tronçonnage et
écorçage
Les manutentionnaires du parc reprennent le bois à l'aide
de chariots élévateurs. Ils procèdent au
tronçonnage des grumes en billes de bois, qui sont ensuite
écorcées puis acheminées vers la section
déroulage.
- Déroulage
Le déroulage des billes se fait dans un bateau fixe
posé au bord de la lagune Ébrié, comme le montre la Figure
4.
a : Bateau, vu par l'arrière. b : Bateau, vu de profil
gauche.
Figure 4 : Bateau fixe abritant l'unité
déroulage.
Le bateau est composé de deux niveaux :
· un niveau inférieur qui renferme la section
déroulage et une partie du séchoir ;
· un niveau supérieur où est logé
l'autre partie du séchoir.
21
Le bateau fait l'objet de contrôles réguliers
chaque semestre. Il est relié à la partie terrestre du site par
des passerelles.
Le déroulage se fait de la façon suivante : la
bille de bois après l'écorchage est acheminée dans le
bateau. Elle est alors placée entre deux griffes, à la
façon d'un tour à bois. Un moteur fait tourner la bille de bois
en continu alors qu'une lame placée parallèlement à l'axe
se rapproche régulièrement du centre de la bille. La bille est
donc déroulée. Un énorme massicot coupe la feuille qui
vient d'être déroulée en plusieurs dimensions selon la
commande du client.
- Séchage
Les feuilles de placage issues du déroulage sont
séchées avant leur stockage pour éviter la
dégradation du bois par les champignons et insectes.
La chaleur de décharge du séchoir est fournie
par l'incinération des déchets de bois (sciure) dans une
chaudière. La chaleur produite permet de chauffer de l'huile thermique
qui est renvoyée par un circuit vers les parois des salles de
séchage où elle y cède sa chaleur.
Cette huile se refroidit et revient à la
chaudière par un autre circuit pour récupérer la chaleur
et recommencer le cycle.
Ainsi, à travers la circulation de l'huile chaude, les
salles de séchage se réchauffent progressivement ainsi que leur
contenu qui est ici le bois. En se réchauffant, le bois perd son eau et
se sèche.
L'huile thermique est surtout utilisée en raison de sa
particularité à pouvoir être chauffée à des
températures plus élevées que l'eau (plus de 250°C)
et ce, à la pression atmosphérique.
- Emballage, stockage et exportation
Après être séchées, les feuilles de
placage sont emballées en fonction des dimensions demandées par
les clients et stockées sous hangar sur le site (Figure 5) avant leur
exportation.
22
Figure 5 : Hangar de stockage des colis de placages
déroulés.
1.4.2.3. Procédure de fabrication de
contreplaqué
- Arrivée du placage
déroulé
Une partie du placage obtenu arrive à l'unité de
fabrication de contreplaqué.
- Composition du contreplaqué
Les feuilles de placage sont assemblées, à l'aide
de colle, pour avoir des épaisseurs qui varient entre 4 et 18 mm. Ces
épaisseurs sont déterminées par les commandes des
clients.
- Pressage
Cet assemblage ainsi obtenu est passé en presse à
chaud pour assurer la prise de la colle. La chaleur de l'opération,
variant autour de 160°C, permet aussi de débarrasser le bois des
éventuelles organismes vivants et de l'humidité.
- Équarrissage et ponçage
Ces feuilles de contreplaqué sont délignées
et sciées aux dimensions finales.
1.4.2.4. Sciage
- Le tronçonnage sur parc à
grumes
L'opération de tronçonnage consiste à
supprimer, dans une grume, les parties impropres au sciage (fourches, creux...)
et à atténuer les malformations, notamment les effets de
courbures et des décroissances trop prononcées.
23
Cette étape ne doit donc pas être
négligée. L'emplacement des découpes
réalisées peut impacter fortement sur le rendement
(matière finale de l'opération). Le cubage qui permet de
connaître les volumes de la grume est essentiel pour bien réaliser
le tronçonnage. Les billons ainsi obtenus sont alors
écorcés et triés selon leur qualité
(diamètre, nodosité.). Ces opérations sont
réalisées grâce à des machines spécifiques
adaptées en fonction du diamètre, du volume journalier
transformé par l'entreprise...
- Le débit, le sciage
La scie de tête est utilisée pour éliminer
les parties impropres à la réalisation de bois sciés
provenant notamment de la périphérie de la bille appelées
« dosses ». Cette opération permet de préparer les
ébauches qui seront débitées pour atteindre le
résultat final souhaité (frises, planches, chevrons...). Le
matériel utilisé permet d'optimiser les découpes des
grumes en fonction de leur diamètre et de leur qualité. Il existe
plusieurs types de matériel pour ces opérations : les scies
à lame ruban, les scies à lames alternatives, les scies à
lames circulaires et enfin les canters.
1.4.2.5. Menuiserie
L'activité essentielle de cette unité est de
fabriquer des palettes. Ces dernières sont faites à partir des
noyaux de déroulage (le coeur de la bille déroulée),
sciés en planches. La Figure 6 suivante en montre une unité de
sciage.
Figure 6 : Unité de sciage du coeur des billes
déroulées.
24
1.4.2.6. Processus de transformation du bois à
INDUSBOIS
ARRIVEE DU BOIS SUR PARC
Confection de plaquage
déroulé
- Emballage - Stockage - Export
Séchage
- Tronçonnage - Écorçage
Déroulage
- Équarrissage - Ponçage
- Stockage - Vente
Composition du contreplaqué
Pressage
Confection de Confection de palettes Confection de
bois débités
contreplaqué
Sciage du coeur de la bille déroulée
Palettes
Menuiserie
- Débit - Sciage
- Stockage - Vente
Tronçonnage
Figure 7 : Processus de transformation du bois à
INDUSBOIS.
25
Quatre (04) processus de transformation sont ainsi
identifiés, suivant les produits finis : placage déroulés,
contreplaqués, bois débités et palettes.
1.4.3. Certification OLB
Près de la moitié de la couverture
forestière initiale de la Terre a été convertie pour
d'autres utilisations des sols. Bien que les taux estimés de perte nette
semblent indiquer un ralentissement, la superficie totale des forêts
continue de diminuer ; aujourd'hui les forêts s'étendent sur
environ 30% de la superficie totale des terres. L'exploitation
forestière est dite « illégale » lorsque le bois est
récolté, transporté, transformé, acheté ou
vendu en violation des lois nationales ou internationales. Selon INTERPOL,
l'exploitation illégale représenterait 50 à 90% du volume
des activités forestières dans les pays tropicaux. Les
organisations criminelles sont largement responsables de l'exploitation
forestière illégale dans de nombreux pays (Nellemann, 2012). La
demande de bois et de produits à base de papier d'origine légale
sur les marchés mondiaux a augmenté, en raison de
l'évolution des politiques de marchés publics et privés et
des réglementations du commerce (Noguerón et Cheung, 2014).
En réponse aux interrogations de l'opinion publique
concernant l'origine et la légalité des approvisionnements de
produits forestiers, des systèmes de certification des forêts et
de leur gestion ont été mis en place dans les années 1990.
La certification est un processus d'évaluation par lequel une tierce
partie indépendante atteste qu'un produit, un processus ou un service,
est conforme à des exigences prédéfinies dans une norme ou
un référentiel.
L'objectif de la certification « Origine et
Légalité du Bois (OLB) » est de démontrer que la
gestion est conforme avec les exigences nationales et les exigences
légales requises du pays où la forêt est située et
l'entreprise enregistrée. L'objectif général de cette
certification est de vérifier que la gestion forestière est
légale et de contrôler l'origine des produits forestiers, et ainsi
garantir le transfert du certificat tout au long de la chaîne
d'approvisionnement y compris toutes les étapes du processus de
transformation jusqu'au consommateur final. Cet état du produit
forestier ne peut être garanti que si tous les maillons de la
chaîne d'approvisionnement (de la forêt au distributeur) sont
certifiés, chaque maillon de la chaîne étant défini
par un transfert de propriété. C'est le processus de
certification de la Chaîne de Contrôle (Bureau Veritas
Certification, 2013).
Le référentiel OLB a été
créé en 2004 par Eurocertifor, un organisme de certification
basé à Paris en France. Ce référentiel a
été développé pour répondre aux
interrogations de l'opinion publique et fournir aux entreprises
forestières un moyen indépendant pour démontrer la
légalité
26
de leurs activités sur les produits forestiers,
principalement les régions tropicales (Bureau Veritas Certification,
2013).
Eurocertifor a développé la première
version de ce référentiel OLB basé sur son
expérience en Afrique Centrale et ses connaissances sur les exigences en
matière de gestion forestière et de légalité dans
cette région. Puis ce référentiel a été
maintenu, révisé et mis à jour en utilisant
l'expérience globale et le réseau de Bureau Veritas (Bureau
Veritas Certification, 2013).
Le référentiel OLB de Bureau Veritas est
à présent applicable au niveau international. En décembre
2010, le référentiel OLB a été mis à jour
(annexe 2) dans le but de répondre aux nouvelles exigences nationales et
internationales sur les achats de bois (Bureau Veritas Certification, 2013).
L'Accord de Partenariat Volontaire (APV), du processus
d'Application des Réglementations Forestières, Gouvernance et
Echanges Commerciaux (FLEGT), est un accord commercial bilatéral entre
l'Union Européenne (UE) et un pays producteur et exportateur de bois. Il
a pour but d'améliorer la gouvernance forestière de ce pays et de
s'assurer que le bois et (ou) le produit bois importé dans l'UE remplit
toutes les exigences réglementaires du pays partenaire (APV-FLEGT,
2010).
Le pays producteur de bois adhère librement au
processus FLEGT en s'engageant dans des négociations en vue de la
conclusion d'un APV. Une fois conclu, l'APV engage légalement les deux
parties (pays producteur et UE) à ne commercer que des bois et produits
dérivés dont la légalité est
vérifiée. Dans le cadre de cet accord, le pays producteur et
exportateur développe un dispositif de vérification de la
légalité des activités de récolte, de transport et
de transformation de son bois (MINEF, 2015).
Selon le processus FLEGT dans le Bassin du Congo, Bureau
Veritas Certification a décidé en mars 2013 de créer une
liste de vérification spécifique pour les auditeurs OLB afin de
vérifier les documents de légalité demandés par le
pays selon son propre processus FLEGT ; ce document, par pays, sera mis
à jour en liaison avec la législation du pays et les exigences
FLEGT de ce pays (Bureau Veritas Certification, 2013). En Côte d'Ivoire,
ce processus n'est pas encore à terme.
Le processus FLEGT représente une première
réponse au problème mondial de l'exploitation illégale des
forêts (FAO, 2014).
27
Pour inciter et encourager les efforts de bonne gouvernance et
de lutte contre l'exploitation illégale du bois, le Règlement
Bois de l'Union Européenne (RBUE) a été adopté en
2010 (FAO, 2014). Par ailleurs, l'Union européenne n'est pas la seule
à avoir adopté des mesures pour lutter contre l'exploitation
illégale et le commerce de bois qui y est associé. En effet,
d'autres pays, tels que les Etats Unis avec le Lacey Act en 2008, ou
encore l'Australie avec l'Illegal Logging Prohibition Act en 2012, ont
opté pour une approche similaire (FAO, 2014).
1.5. SYSTÈME DE GESTION DE L'ENVIRONNEMENT
Le management environnemental, aussi appelé gestion
environnementale, ou éco-management, désigne les méthodes
de gestion d'une entité (entreprise, service...) visant à prendre
en compte l'impact environnemental de ses activités.
Le management environnemental s'inscrit dans une perspective de
développement durable.
Il existe plusieurs moyens utilisés dans
l'élaboration du système de management environnemental :
- possibilité d'effectuer un écobilan annuel de
l'activité de l'entreprise (action principale du SME) ;
- prévoir une éco-conception de ses produits :
il s'agit de trouver des alternatives moins nuisibles aux composants
jugés nocifs afin de fabriquer des produits plus respectueux de
l'environnement ;
- prévenir la pollution : l'installation de filtres,
notamment, permet d'éviter la pollution de l'air ou de l'eau ;
- diminuer la consommation d'énergie : c'est aussi une
manière de préserver l'environnement, qui peut s'appliquer
à toutes les entreprises, quelle que soit leur activité ;
- réduire les déchets : ces déchets
chimiques, voire toxiques, ont des effets néfastes sur
l'écosystème ;
- fournir une éducation environnementale à ses
employés ;
- obtenir une certification environnementale conforme aux
réglementations en vigueur.
- initier ses fournisseurs et ses sous-traitants à
l'adoption d'un système de management environnemental.
Cependant, cette étude s'intéresse à la
conformité d'INDUSBOIS aux prescriptions légales et
règlementaires en vigueur en Côte d'Ivoire.
CHAPITRE 2 : MATÉRIEL ET MÉTHODES
29
2.1. MATÉRIEL
Dans le but de contribuer à l'amélioration de la
gestion de l'environnement au sein de la société
INDUSBOIS, le texte normatif OLB de Bureau Véritas, des
textes législatifs et réglementaires
nationaux en vigueur ont servi dans le but de relever les
exigences. Ces textes sont :
- le référentiel de Chaîne de Contrôle
- Programme de Vérification OLB - RF03 OLB
CdC v3.5 du vendredi 10 décembre 2010 ;
- la loi n° 96-766 du 3 octobre 1996 portant code de
l'environnement ;
- la loi n°98-755 du 23 décembre 1998 portant code de
l'eau ;
- la loi n° 2015-532 du 20 juillet 2015 portant code du
travail ;
- la loi n° 2016-886 du 8 novembre 2016 portant Constitution
de la République de Côte
d'Ivoire ;
- le décret n° 96-206 du 7 mars 1996 relatif au
comité d'hygiène, de sécurité et des
conditions de travail ;
- le décret n°96-894 du 08 novembre 1996
déterminant les règles et procédures
applicables aux études relatives à l'impact
environnemental des projets de
développement ;
- le décret n°98-43 du 28 janvier 1998 relatif aux
installations classées pour la protection
de l'environnement ;
- le décret n°2005-03 du 6 janvier 2005 portant audit
environnemental ;
- et l'arrêté n°00973 du 14 novembre 2007
relatif à l'application du décret n°2005-03 du
6 janvier 2005 portant audit environnemental ;
Le matériel suivant a également été
employé :
- trois (03) questionnaires pour appréhender la culture
environnementale des salariés et
de la Direction de l'entreprise ;
- un appareil photo numérique ;
- un cahier de note ;
- le Plan de Gestion Environnemental - Audit (PGE-A)
effectué en avril 2014 par le
cabinet CECAF International pour le compte cette entreprise.
2.2. MÉTHODES
La démarche qui a été employée pour
effectuer ces travaux se résume en quatre (4) étapes.
2.2.1. Recueil des exigences environnementales
En premier lieu, il s'est agi de faire la compilation des
exigences environnementales contenues dans le texte normatif, les lois et
règlements énumérés ci-dessus. A ce niveau,
l'accent est mis
sur les articles les plus représentatifs. Ils
énoncent les idées générales
développées éventuellement par d'autres articles.
2.2.2. Observations
Deuxièmement, plusieurs visites du site, des prises de
notes et de vues ont permis de relever les pratiques et aspects
environnementaux au sein d'INDUSBOIS.
2.2.3. Niveau d'engagement du personnel et de la
Direction
En troisième lieu, trois (3) questionnaires (annexe 3) ont
été dressés afin de mettre en évidence le niveau de
culture environnementale et d'engagement des salariés et celui de la
Direction.
2.2.4. Évaluation des non-conformités
Les exigences recueillies ont été comparées
aux pratiques quotidiennes des activités au sein de
cette scierie, ainsi qu'au niveau d'engagement de la Direction et
des salariés. Des non-
conformités en ont donc été
identifiées et évaluées.
Cette évaluation a pour objectif de déterminer un
niveau (fort, moyen ou faible) à chacune des
non-conformités. Elle a été faite sur la
base des critères suivants :
- Importance des aspects environnementaux
inhérents aux non-conformités ;
- Persistance non-conformité aux
différentes exigences ;
À chacun des critères, sont affectées des
notes :
- 1 pour une faible importance ou persistance
;
- 2 pour une importance ou persistance moyenne
;
- 3 pour une importance ou persistance forte.
Le Tableau IV est obtenu en effectuant les produits des notes.
Tableau IV : Grille d'évaluation du
niveau des non-conformités.
|
Persistance
|
1
|
2
|
3
|
Importance
|
1
|
1
|
2
|
3
|
2
|
2
|
4
|
6
|
3
|
3
|
6
|
9
|
Légende de couleur (niveau de
non-conformité) : Faible
|
; Moyen
|
; Fort
|
30
2.2.5. Élaboration du plan d'actions
Les non-conformités sont regroupées par idée
maîtresse. Des actions correctives en sont dégagées. Un
calendrier d'exécution, un responsable et les moyens y afférents
sont proposés.
CHAPITRE 3 : RÉSULTATS
32
3.1. EXIGENCES ENVIRONNEMENTALES DU
RÉFÉRENTIEL DE CHAÎNE DE CONTRÔLE - PROGRAMME DE
VÉRIFICATION OLB - RF03 OLB CDC V3.5
Ce texte normatif contient des exigences auxquelles le candidat
à la certification devra se conformer. Le Tableau V expose ces
exigences.
Tableau V : Exigences environnementales du
référentiel RF03 OLB CdC v3.5.
TEXTE
NORMATIF
|
DISPOSITION IDENTIFIÉE
|
OBLIGATION GÉNÉRÉE
|
|
1.1.1 - L'entreprise doit fournir la preuve
|
INDUSBOIS doit
|
|
qu'elle respecte pleinement les lois nationales
|
identifier les
|
|
et les obligations découlant des traités
|
exigences juridiques
|
|
internationaux (comme la sécurité,
l'environnement et le cadre juridique).
|
environnementales et
prouver sa conformité vis-à-vis
d'elles, de façon documentée.
|
|
1.1.2 - L'entreprise doit être
légalement
|
INDUSBOIS doit
|
Référentiel de
|
établie selon la réglementation locale en
|
démontrer, par des
|
Chaîne de Contrôle -
|
vigueur, tout en respectant les exigences
|
documents légaux,
|
Programme de
|
spécifiques de son (ses) secteur (s) d'activité.
|
son existence légale,
|
Vérification OLB -
|
- L'entreprise doit disposer d'une copie des
|
le paiement des taxes
|
RF03 OLB CdC v3.5
|
documents officiels et valides démontrant
|
et autres.
|
|
son existence légale (document
|
Un registre doit être
|
|
d'immatriculation ou d'enregistrement) à la
|
tenu au profit de
|
|
fois généraux et spécifiques à son
activité (ou
|
toute cette
|
|
activités). - L'entreprise respecte les
exigences juridiques du (des) secteur (s) d'activité dans
le(s)quel(s) elle exerce (le cas
échéant, les exigences juridiques
ou contractuelles définies dans les conventions collectives ou par un
syndicat par exemple).
|
documentation.
|
33
Tableau V (suite).
TEXTE
NORMATIF
|
DISPOSITION IDENTIFIÉE
|
OBLIGATION GÉNÉRÉE
|
|
- L'entreprise doit avoir payé toutes les taxes, droits
ou autres redevances applicables et prévus par la loi. - L'entreprise ne
participe pas à une activité ou ne se livre pas à une
pratique susceptible de donner lieu à des
|
|
Référentiel de
|
controverses et l'empêcher de respecter les
|
|
Chaîne de Contrôle -
|
exigences juridiques.
|
|
Programme de
|
Note 1 : L'entreprise devra détenir une copie
|
|
Vérification OLB -
|
de tous ces documents et un registre faisant
|
|
RF03 OLB CdC v3.5
|
référence à l'ensemble de ces
textes.
|
|
|
1.2.1 - L'entreprise doit nommer un membre
|
INDUSBOIS doit
|
|
du personnel ayant suffisamment de
|
identifier un
|
|
compétences, de responsabilité et
d'autorité
|
responsable de la
|
|
pour la mise en place et le suivi du système
|
certification OLB
|
|
de Chaîne de contrôle OLB.
|
parmi ses salariés.
|
De ce texte normatif, il ressort que INDUSBOIS doit :
- identifier les exigences juridiques environnementales ;
- prouver sa conformité vis-à-vis desdites
exigences de façon documentée ;
- démontrer également par des documents
légaux son existence légale, le paiement des
taxes et autres redevances ;
- tenir un registre prouvant la conformité auxdites
exigences ;
- identifier parmi ses salariés un responsable de la
certification OLB et lui octroyer le
pouvoir nécessaire.
3.2. EXIGENCES DES LOIS ET RÈGLEMENTS NATIONAUX
EN MATIÈRE ENVIRONNEMENTALE
Les textes législatifs et réglementaires
nationaux énumérés au Chapitre 2 prescrivent des exigences
en vue de la protection de l'environnement et du cadre de vie (Tableau VI).
34
Tableau VI : Exigences environnementales des lois et
règlements nationaux.
LOI OU
RÈGLEMENT
|
DISPOSITION IDENTIFIÉE
|
OBLIGATION GÉNÉRÉE
|
Loi n° 2016-886 du 8 novembre 2016 portant Constitution de
la République de Côte d'Ivoire
|
Article 27. - Le droit à un
environnement sain est reconnu à tous sur l'ensemble du territoire
national.
Le transit, l'importation ou le stockage illégal et le
déversement de déchets toxiques sur le
territoire national constituent des
crimes imprescriptibles.
|
Les activités
d'INDUSBOIS ne
doivent pas impacter
négativement le
cadre de vie des
parties prenantes intéressées.
|
Article 40. - La protection de
l'environnement et la promotion de la qualité de la vie
sont un devoir pour la communauté et pour chaque personne physique ou
morale. L'Etat s 'engage à protéger son espace maritime, ses
cours d'eau, ses parcs naturels ainsi que ses sites et monuments historiques
contre toutes formes de dégradation.
L'Etat et les collectivités publiques prennent les
mesures nécessaires pour sauvegarder la faune et la flore.
En cas de risque de dommages pouvant affecter de
manière grave et irréversible
l'environnement, l'Etat et les collectivités
publiques s'obligent, par application du principe de
précaution, à les évaluer et à adopter des mesures
nécessaires visant à parer à leur réalisation.
|
INDUSBOIS a
l'obligation de
protéger
l'environnement et le
cadre de vie des
populations locales, des visiteurs et de ses travailleurs.
|
Loi n° 96-766 du 3 octobre 1996 portant code de
l'environnement
|
Article 12. Tout projet d'aménagement
et d'affectation du sol à des fins agricoles,
industrielles ou urbaines, tout projet de recherche ou
d'exploitation des matières premières du sous-sol sont soumis
à
|
L'entreprise doit
avoir les
autorisations nécessaires
|
35
Tableau VI (suite).
LOI OU
RÈGLEMENT
|
DISPOSITION IDENTIFIÉE
|
OBLIGATION GÉNÉRÉE
|
Loi n° 96-766 du 3 octobre 1996 portant code de
l'environnement
|
autorisation préalable dans les conditions
fixées par décret.
|
pour exercer toutes ses activités.
|
Article 20. Les immeubles, les installations
classées, les véhicules et engins à moteur, les
activités industrielles, commerciales, artisanales ou agricoles,
détenus ou exercées par toute personne physique ou morale doivent
être conçus et exploités conformément aux normes
techniques en vigueur en matière de préservation de
l'atmosphère.
|
INDUSBOIS doit
identifier les normes
techniques pour la préservation de l'air
et disposer d'un registre contenant les
caractéristiques de
ses émissions
polluantes dans
l'atmosphère.
|
Article 35
35.3 - Préservation de la diversité
biologique
Toute action doit éviter d'avoir un effet
préjudiciable notable sur la diversité biologique.
35.5 - Principe "Pollueur-Payeur"
Toute personne physique ou morale dont les agissements et/ou les
activités causent ou sont susceptibles de causer des dommages à
l'environnement est soumise une taxe et/ou à une redevance. Elle assume
en outre toutes les mesures de remise en état.
35.6 - Information.
Toute personne a le droit d'être informée de
l'état de l'environnement et de participer aux procédures
préalables à la prise de décisions
|
INDUSBOIS doit
éviter les effets
néfastes aux écosystèmes. Il doit
s'acquitter de ses taxes
environnementales.
|
36
Tableau VI (suite).
LOI OU
RÈGLEMENT
|
DISPOSITION IDENTIFIÉE
|
OBLIGATION GÉNÉRÉE
|
Loi n° 96-766 du 3 octobre 1996 portant code de
l'environnement
|
susceptibles d'avoir des effets préjudiciables à
l'environnement.
|
Il doit communiquer continuellement aux structures de
l'État le
dommage qu'il
occasionne sur
l'environnement.
|
Article 39. Tout projet important susceptible
d'avoir un impact sur l'environnement doit faire l'objet d'une étude
d'impact préalable. Il en est de même des programmes, plans et
politiques pouvant affecter l'environnement. Un décret en
précisera la liste complète. Tout projet fait l'objet d'un
contrôle et d'un suivi pour vérifier la pertinence des
prévisions et adopter les mesures correctives nécessaires.
|
Une Etude d'Impacts
doit être faite. La
pertinence des
mesures correctives
doit être prouvées.
|
Article 43. Sont soumises à
autorisation, les installations qui présentent des dangers ou
inconvénients visés à l'article 6 du présent
code.
Elles ne peuvent être ouvertes sans une autorisation
préalable délivrée dans les conditions fixées par
décret sur demande de l'exploitant. Sont soumises à
déclaration, les installations qui, bien que ne présentant pas de
tels dangers ou inconvénients, doivent néanmoins respecter les
prescriptions générales édictées par
l'autorité compétente en vue d'assurer la protection des
intérêts visés à l'article 6. Les installations
soumises
|
INDUSBOIS est
soumis à l'obtention
d'une autorisation
pour mener ses
activités impactant négativement
l'environnement
|
37
Tableau VI (suite).
LOI OU
RÈGLEMENT
|
DISPOSITION IDENTIFIÉE
|
OBLIGATION GÉNÉRÉE
|
Loi n° 96-766 du 3 octobre 1996 portant
code de l'environnement
|
à autorisation, qui occasionnent des risques majeurs
(incendies, explosions, émanations
toxiques, etc.) font l'objet d'une réglementation
spécifique visant notamment
à maîtriser 1'urbanisation dans
leur environnement immédiat.
|
.
|
Article 75. Sont interdits : les
déversements, les rejets de tous corps solides, de toutes substances
liquides, gazeuses, dans les cours et plans d'eaux et leurs abords ; toute
activité susceptible de nuire à la qualité de l'air et des
eaux tant de surface que souterraines.
|
INDUSBOIS doit
traiter ses polluants à l'égard de la lagune,
des ressources en eau et de l'air.
|
Article 77. Il est interdit de rejeter dans
les eaux maritimes et lagunaires des eaux usées, à moins de les
avoir préalablement traitées conformément aux normes en
vigueur ; des déchets de toutes sortes non préalablement
traités et nuisibles.
|
INDUSBOIS doit
traiter ses polluants
susceptibles d'être rejetés dans la lagune
|
Article 79. Sont interdits :
- tous déversements, écoulements, rejets ou
dépôts de toutes natures susceptibles de provoquer ou
d'accroître la pollution des eaux continentales, lagunaires et maritimes
dans les limites territoriales ;
- toute exploitation illégale, dégradante et/ou
non réglementée ;
- toute émission dans l'atmosphère de gaz
toxiques, fumée, suie,
poussière ou toutes autres substances chimiques non conformes
à la réglementation en vigueur.
|
INDUSBOIS doit
traiter ses polluants à l'égard de la lagune,
des ressources en eau et de l'air.
|
38
Tableau VI (suite).
LOI OU
RÈGLEMENT
|
DISPOSITION IDENTIFIÉE
|
OBLIGATION GÉNÉRÉE
|
Loi n° 98-755 du 23
décembre 1998 portant code de l'eau
|
Article 12. Les prélèvements dans
les eaux
du domaine public hydraulique et la réalisation
d'aménagements ou d'ouvrages hydrauliques sont soumis, selon les cas,
à autorisation ou à déclaration préalable.
|
INDUSBOIS doit
être autorisé pour l'exploitation de son
forage.
|
Article 29. Les aménagements et
ouvrages
hydrauliques soumis au régime
d'autorisation font l'objet d'une étude d'impact
environnemental préalable.
|
Une étude d'impact doit être faite pour
l'exploitation du forage.
|
Article 45. Tout gaspillage de l'eau est
interdit.
L'autorité peut, par voie
réglementaire, déterminer les conditions à imposer
aux
particuliers, aux réseaux et installations
publiques et privées afin d'éviter
ce gaspillage.
|
INDUSBOIS doit
éviter de gaspiller
l'eau : assurer
l'étanchéité du
réseau de la SODECI et du forage.
|
Article 51. Il est interdit de
déverser dans la mer, les cours d'eau, les lacs, les lagunes, les
étangs, les canaux, les eaux souterraines, sur leur rive et dans les
nappes alluviales, toute
matière usée, tout résidu fermentescible
d'origine végétale ou animale, toute
substance solide ou liquide, toxique ou inflammable
susceptibles de constituer un
danger ou une cause d'insalubrité, de provoquer un
incendie ou une explosion.
|
INDUSBOIS doit
protéger la lagune
évitant d'y rejeter tout déchet.
|
Article 78. L'eau destinée à la
consommation humaine doit être conforme aux normes de potabilité
fixées par arrêté conjoint
|
INDUSBOIS doit
s'assurer de la qualité de l'eau du forage
|
39
Tableau VI (suite).
LOI OU
RÈGLEMENT
|
DISPOSITION IDENTIFIÉE
|
OBLIGATION GÉNÉRÉE
|
Loi n° 98-755 du 23
décembre 1998 portant code de l'eau
|
de l'Autorité chargée de l'eau et du Ministre
chargé de la Santé.
|
conformément aux
normes nationales.
|
Article 100. Toute personne physique ou
morale utilisant les eaux du domaine public hydraulique est soumise au paiement
d'une redevance, dans les conditions fixées par la présente loi
portant Code de l'Eau et ses textes d'application.
L'Etat fixe les redevances.
Il peut allouer des primes pour toutes les activités
tendant à une meilleure exploitation des eaux, des aménagements
et ouvrages hydrauliques.
|
INDUSBOIS doit
payer des redevances dues à l'exploitation de son
forage.
|
Loi n° 2015-532 du
20 juillet 2015
portant code du travail
|
Article 41.3. Tout employeur est tenu
d'organiser une formation en
matière d'hygiène et de sécurité au
bénéfice des salariés nouvellement embauchés, de
ceux qui changent de poste de travail ou de technique.
Cette formation doit être actualisée au profit du
personnel concerné en cas de changement de la législation au de
la réglementation.
|
INDUSBOIS doit
former ses
travailleurs en
matière d'hygiène et de sécurité.
|
Article 41.7. L'employeur ou son
représentant doit organiser le
contrôle permanent du respect des règles d'hygiène et de
sécurité.
Les salariés, de leur côté, doivent
respecter les consignes qui leur sont données, utiliser correctement les
dispositifs de salubrité et de
|
INDUSBOIS doit
veiller au respect des
dispositifs de
d'hygiène et de sécurité.
|
40
Tableau VI (suite).
LOI OU
RÈGLEMENT
|
DISPOSITION IDENTIFIÉE
|
OBLIGATION GÉNÉRÉE
|
Loi n° 2015-532 du
|
sécurité et s'abstenir de les enlever ou de les
|
|
20 juillet 2015
portant code du travail
|
modifier sans autorisation de l'employeur.
|
|
|
Article 2. Le Comité de Santé et
Sécurité au
|
Le Comité de Santé
|
|
Travail a pour mission de : - contribuer à la
|
et Sécurité au Travail
|
|
protection de la santé et de la sécurité de
tous
|
doit s'impliquer dans
|
|
les travailleurs de l'entreprise ainsi qu'à
|
l'instauration d'un
|
|
l'amélioration des conditions de travail ; -
|
cadre de vie et de
|
|
procéder à l'analyse des risques
professionnels auxquels peuvent être exposés
les travailleurs, ainsi qu'à l'analyse
des conditions de travail ; - procéder ou participer
à des inspections de l'entreprise dans
|
travail sain.
|
Décret n° 96-206 du
|
l'exercice de sa mission en vue de s'assurer de
|
|
7 mars 1996 relatif au comité d'hygiène, de
sécurité et des conditions de travail
|
l'application des prescriptions législatives,
réglementaires et des consignes concernant l'hygiène, la
sécurité et les conditions de
travail, notamment du respect des
prescriptions réglementaires pour
la vérification des machines, des outils, des
installations, des appareils et des équipements de
protection ; - susciter toute
initiative relative à la promotion de la
prévention des risques professionnels, notamment sur
les méthodes et procédés de travail les plus sûrs,
le choix et l'adaptation du matériel, de l'appareillage et de
l'outillage
|
|
41
Tableau VI (suite).
LOI OU
RÈGLEMENT
|
DISPOSITION IDENTIFIÉE
|
OBLIGATION GÉNÉRÉE
|
|
nécessaires aux travaux exécutés,
l'aménagement des postes de travail et du temps de
travail...
|
|
|
Article 8. Le comité d'hygiène de
sécurité et
|
Le comité d'hygiène
|
|
des conditions de travail se réunit au moins
|
de sécurité et des
|
|
une fois par trimestre, à l'initiative de son
|
conditions de travail
|
|
président. Le secrétaire communique l'ordre
|
doit se réunir
|
|
du jour au moins quinze jours avant la tenue
|
régulièrement et le
|
|
des réunions aux membres du comité et aux
|
prouver par les
|
|
éventuels invités.
|
procès-verbaux des
|
|
Le comité se réunit également à la
suite de
|
séances et les
|
|
tout accident grave ou qui aurait pu l'être, ou
|
rapports.
|
Décret n° 96-206 du
|
à la demande motivée de deux de ses
|
|
7 mars 1996 relatif au comité d'hygiène, de
|
membres représentants du personnel.
|
|
sécurité et des
conditions de travail
|
Les réunions ont lieu dans l'établissement et
pendant les heures de travail.
|
|
|
Les procès-verbaux des séances et les
rapports établis par les soins du secrétaire
sont transmis à l'Inspection médicale du
|
|
|
Travail, à l'Inspection du Travail et à la
|
|
|
Caisse nationale de Prévoyance sociale.
|
|
|
Au cours des réunions ordinaires, le président
donne lecture des observations et mises en demeure faites par l'inspecteur du
Travail et
des lois sociales, les contrôleurs en
prévention de la Caisse nationale de
|
|
|
Prévoyance sociale et le médecin inspecteur du
Travail.
|
|
42
Tableau VI (suite).
LOI OU
RÈGLEMENT
|
DISPOSITION IDENTIFIÉE
|
OBLIGATION GÉNÉRÉE
|
Décret n° 2005-03 du
6 janvier 2005
portant audit environnemental
|
Article 19. Tenue de registres
Toute personne physique ou morale qui gère une
installation ou un ouvrage constituant
une menace pour l'environnement est astreinte à la
tenue systématique de registres contribuant à donner la preuve
d'une gestion saine de ses activités.
|
INDUSBOIS doit
tenir des registres relatifs à la gestion de
l'environnement.
|
Article 20. Registres visés
Les registres visés à l'article 19 portent sur :
- les rejets des eaux industrielles ;
- les émissions atmosphériques ;
- la gestion des déchets solides, liquides et
dangereux ;
- la gestion des produits chimiques.
Cette liste n'est pas exhaustive et les registres
peuvent être adaptés par
l'entreprise concernée selon les activités de celle-ci.
|
INDUSBOIS doit
tenir autant de
registre qu'il faut
pour la gestion environnementale.
|
Arrêté n° 00973 du 14 novembre 2007 relatif
à l'application du décret n°2005-03 du 6 janvier 2005
portant audit environnemental
|
Article 6. L'organisme doit identifier et
hiérarchiser tous les dangers et inconvénients liés
à son fonctionnement tels que définis dans les articles 1 et 2 du
décret n°98-43 du
28 janvier 1998 relatif aux installations
classés pour la protection de l'environnement.
|
INDUSBOIS doit
faire une étude
exhaustive des dangers environnementaux liés à
ses activités.
|
43
Tableau VI (suite).
LOI OU
RÈGLEMENT
|
DISPOSITION IDENTIFIÉE
|
OBLIGATION GÉNÉRÉE
|
Arrêté n° 00973 du 14 novembre 2007 relatif
à l'application du décret n°2005-03 du 6 janvier 2005
portant audit environnemental
|
Article 7. L'organisme doit rendre
prioritaire
l'internalisation des exigences
environnementales et de développement durable dans
la conduite de ses activités pendant toute la durée de son
exploitation. L'ensemble de ces exigences est inscrit dans le permis
environnemental d'exploiter ou plan de gestion environnementale.
|
INDUSBOIS doit
instaurer une culture
de bonne gestion environnementale
lors de son fonctionnement.
|
Article 9. L'ouverture et la poursuite des
activités d'un organisme dont les aspects et impacts environnementaux
susceptibles de
nuire à l'environnement doivent
être conditionnées par l'obtention préalable du permis
environnemental d'exploiter.
L'organisme qui exerce sans permis
environnemental d'exploiter est déclaré
clandestin et dangereux pour l'environnement. Il n'est donc
pas autorisé à poursuivre ses activités sur tout le
territoire national.
|
INDUSBOIS doit
disposer d'un permis environnemental d'exploiter.
|
Article 19. Le permis environnemental
d'exploiter doit être
systématiquement renouvelé : tous les deux (2) ans ; ou
lorsque
l'organisme change d'exploitant ; ou lorsqu'il y a
modification des procédés ou
ajout de nouveaux matériels ayant des
aspects et impacts environnementaux susceptibles
d'être à l'origine de risques environnementaux non pris en compte
dans
|
INDUSBOIS doit
renouveler son
permis
environnemental
d'exploiter lorsque cela est nécessaire.
|
44
Tableau VI (suite).
LOI OU
RÈGLEMENT
|
DISPOSITION IDENTIFIÉE
|
OBLIGATION GÉNÉRÉE
|
Arrêté n° 00973 du 14 novembre 2007 relatif
à l'application du décret n°2005-03 du 6 janvier 2005
portant audit environnemental
|
le permis environnemental d'exploiter en cours de
validité.
|
|
Article 20. L'organisme doit réaliser,
au
début de chaque année, un audit environnemental,
et six (6) mois plus tard, un (1) bilan écologique.
|
INDUSBOIS doit
réaliser un audit
environnemental et un bilan écologique
conformément à l'article 20.
|
Article26. L'organisme doit faire valider son
plan d'urgence et enregistrer périodiquement,
à l'ANDE, les résultats des tests
de simulation y afférents pour l'évaluation et le suivi de ses
performances écologiques.
|
INDUSBOIS doit
faire valider son plan
d'urgence et enregistrer
périodiquement, à l'ANDE, les
résultats
des tests de
simulation y afférents.
|
Article 57. Il est interdit à tout
organisme d'exercer sans le permis environnemental
d'exploiter. L'absence du permis environnemental
d'exploiter est un crime écologique puni par la peine maximale des
dispositions de l'article 92 de la loi n°96-766
du 03 octobre, portant Code de l'Environnement.
|
INDUSBOIS doit
disposer d'un permis environnemental d'exploiter.
|
Les lois et règlements parcourus permettent de retenir
qu'en matière environnementale, cette scierie doit :
- éviter d'impacter négativement le cadre de vie
des populations locales ;
- protéger l'environnement et le cadre de vie des
populations locales, des visiteurs et de ses travailleurs ;
45
- avoir les autorisations nécessaires pour exercer toutes
ses activités ;
- identifier les normes techniques pour la préservation de
l'air et disposer d'un registre contenant les caractéristiques de ses
émissions polluantes dans l'atmosphère ;
- s'acquitter de ses taxes environnementales et communiquer
continuellement aux structures compétentes de l'état les dommages
qu'elle occasionne sur l'environnement ; - faire une Etude d'Impacts ;
- prouver la pertinence des mesures correctives retenues ;
- traiter les polluants qu'elle génère à
l'égard de la lagune, des ressources en eau et de l'air ;
- Être autorisée pour l'exploitation de son forage
et réaliser une étude d'impact pour l'exploitation dudit forage
;
- éviter de gaspiller l'eau et s'assurer de la
qualité de l'eau du forage conformément aux normes nationales
;
- former ses travailleurs en matière d'hygiène et
de sécurité et veiller au respect des dispositifs en faveur de
l'hygiène et de la sécurité ;
- impliquer le Comité de Santé et
Sécurité au Travail dans l'instauration d'un cadre de vie et de
travail sain ;
- contraindre ledit comité à se réunir
régulièrement et en fournir les preuves documentées ;
- tenir autant de registre qu'il faut pour prouver la gestion
environnementale, faire une étude exhaustive des dangers
environnementaux liés à ses activités ;
- instaurer une culture de bonne gestion environnementale lors de
son fonctionnement ;
- disposer d'un permis environnemental d'exploiter et le
renouveler lorsque cela est nécessaire ;
- réaliser des audits environnementaux et un bilan
écologique ;
- faire valider son plan d'urgence et enregistrer
périodiquement, à l'ANDE, les résultats des tests de
simulation y afférents.
3.3. CLASSEMENT D'INDUSBOIS SELON LA NOMENCLATURE
IVOIRIENNE DES INSTALLATIONS CLASSÉES POUR LA PROTECTION DE
L'ENVIRONNEMENT
Au sein d'INDUSBOIS, les substances utilisées et les
activités exercées pour leur manipulation, confèrent
à ce site industriel un niveau de dangerosité. Ainsi, dans le but
de protéger
46
l'environnement contre les éventuels effets
néfastes de cette industrie, elle est classée conformément
à l'arrête n° 0462/MLCVE/SIIC du 13 mai 1999, modifiant la
nomenclature des établissements dangereux, insalubres ou incommodes.
Tableau VII : Classement des activités et
installations d'INDUSBOIS selon la nomenclature des ICPE (source : arrête
n° 0462/MLCVE/SIIC du 13 mai 1999, modifiant la nomenclature des
établissements dangereux, insalubres ou incommodes).
N° de la rubrique
|
Nomenclature des installations
classées
|
A, D
(1)
|
Rayon (2)
|
Désignation de la rubrique
|
01-29/IV
|
Liquides inflammables (dépôt de)
Dépôts aériens de liquides inflammables de la
catégorie de référence (coefficient 1) :
1) représentant une capacité nominale totale
supérieure à 100
m3
2) représentant une capacité nominale totale
supérieure à 10 m3
mais inférieure ou égale à 100 m3
|
A
D
|
1
|
01-33
|
Entrepôts couverts (stockage de
matières, produits ou
substances combustibles) à l'exclusion des
dépôts utilisées au stockage de catégories de
matières, produits ou substances relevant par ailleurs de la
présente nomenclature, des bâtiments destinés exclusivement
au remisage de véhicules à moteur et de leur remorque et des
établissements recevant du public.
Le volume des entrepôts étant :
1) supérieur ou égal à 30 000 m3
2 inférieur ou égale à 30 000 m3
|
A
D
|
1
|
01-34
|
Houille, coke, lignite, charbon de bois, goudron,
asphalte ; bois et matières bitumineuses (dépôts
de)
La quantité totale susceptible d'être
présente dans l'installation étant :
1) supérieure ou égal à 500 t
2) inférieure à 500 t
|
A
D
|
1
|
02-50
|
Ateliers où l'on travaille le bois ou
matériaux combustibles analogues.
La puissance installée pour alimenter l'ensemble des
machines étant :
3) supérieure à 100 kW
4) inférieure ou égale à 100 kW
|
A
D
|
1
|
|
02-76
|
Métaux et alliages (travail
mécanique des)
La puissance installée de l'ensemble des machines fixes
concourant au fonctionnement de l'installation étant :
7) supérieure à 100 kW
8) inférieure ou égale à 100 kW
|
A
D
|
2
|
02-102
|
Déchets industriels provenant d'installations
classées (installations d'élimination, à
l'exception des installations traitant simultanément et principalement
des ordures ménagères) :
a) stations de transit
b) décharge
c) Traitement ou incinération
|
A A A
|
1
2
2
|
(1) A : Autorisation, D : Déclaration (2) Rayon
d'affichage; en km
47
Les activités d'INDUSBOIS ont un rayon d'impact de deux
(02) km. Les activités et substances soumises à autorisation dans
cette industrie sont ;
- le traitement des déchets industriels et leur
incinération ;
- le travail mécanique des métaux et alliages,
dont la puissance installée de l'ensemble des machines fixes concourant
au fonctionnement de l'installation est supérieure à 100 kW ;
- les ateliers où le bois est travaillé, dont
puissance installée pour alimenter l'ensemble des machines est
supérieure à 100 kW ;
- le stockage de bois, dont quantité totale susceptible
d'être présente dans l'installation à 500 t ;
- le dépôt aérien de liquide inflammable
de la catégorie de référence (coefficient 1), d'une
capacité nominale totale supérieure à 100 m3
(voir annexe 4 relatif à l'autorisation de stockage dudit liquide).
3.4. CONSTATS EFFECTUÉS
3.4.1. Points forts de la gestion environnementale
d'INDUSBOIS
Les points forts d'INDUSBOIS en matière de protection de
l'environnement sont énumérés
comme suit :
- l'engagement de la Direction de cette industrie à son
plus haut niveau à intégrer la
gestion de l'environnement dans ses activités quotidiennes
;
- le site est clôturé, avec un gardiennage
assuré en permanence ;
- le recrutement d'un responsable HSE et de la certification ;
- le site est bien aéré ;
- certains ateliers sont imperméables ;
- le projet est pourvoyeur d'emploi ;
- l'existence d'une infirmerie au sein de l'entreprise ;
- l'affichage de consignes de sécurité ;
- l'existence et l'utilisation d'EPI ;
- l'existence d'extincteurs en nombre suffisant ;
- la maintenance préventive du matériel ;
- la valorisation des déchets de déroulage (sciage
du coeur de la bille déroulée,
récupération des rondins de bois sous la forme de
bois de chauffe, alimentation de la
chaudière avec les résidus de sciage) ;
- la baisse de la consommation d'eau de 2017 à 2019
(Figure 3) ;
48
- la baisse de la consommation d'électricité de
2018 à 2019 (Figure 3).
3.4.2. Non-conformités relatives au texte normatif
RF03 OLB CdC v3.5
Les données recueillies ont permis de mettre en
évidence des écarts (Tableau VIII). Tableau VIII :
Non-conformités relatives au texte normatif RF03 OLB CdC v3.5.
Non-conformités
|
Niveau
|
Faible
|
Moyen
|
Élevé
|
Le membre du personnel nommé pour la mise en place et
le suivi du système de Chaîne de contrôle OLB n'a pas
suffisamment de compétence et de responsabilité.
|
|
|
|
Les preuves que l'entreprise respecte pleinement les lois
nationales ne sont pas fournies.
|
|
|
|
Tous les droits, taxes ou autres redevances applicables et
prévus par la loi ne sont pas payées par l'entreprise.
|
|
|
|
Légende de couleur : Faible ; Moyen ;
Fort
66,66% des non-conformités de niveau fort et 33,33% sont
de niveau moyen.
3.4.3. Non-conformités relatives aux normes et
règlements
De manière générale, toutes les
non-conformités relevées sont d'un niveau élevé.
Elles concernent tous les aspects de l'environnement : les informations
documentées, les ressources en eau, le sol, les nuisances sonores, les
écosystèmes de la lagune, l'atmosphère et les personnes
humaines.
49
Tableau IX : Non-conformités relatives aux normes et
règlements.
Non-conformités
|
Niveau
|
Faible
|
Moyen
|
Élevé
|
Pas de politique environnementale documentée
|
|
|
|
Pas de plan d'actions environnementales
|
|
|
|
Pas de POI actualisé et déployé
|
|
|
|
Gestion environnementale non documentée
|
|
|
|
Pas de registre de gestion des aspects environnementaux
|
|
|
|
Étude d'impact environnemental et social non
réalisée
|
|
|
|
Aucune donnée sur les caractéristiques des
émissions
atmosphériques
|
|
|
|
Aucune donnée sur les caractéristiques des
émissions de bruit
|
|
|
|
Aucune donnée sur les caractéristiques des eaux
usées rejetées dans le milieu naturel ; la lagune
|
|
|
|
- Mauvaise utilisation des poubelles par les employés ;
- Déversement des déchets au sol et dans la lagune
;
- Brûlage à l'air libre
|
|
|
|
Le port des EPI n'est pas effectif
|
|
|
|
Déversement d'huile usagée sur le sol
|
|
|
|
Déversement d'hydrocarbure sur le sol
|
|
|
|
Non traitement des eaux usées avant leur
déversement dans le milieu naturel
|
|
|
|
Exploitation de forage et château d'eau sans
autorisation
|
|
|
|
Non-paiement des taxes et redevances lors de l'utilisation en
grande quantité de l'eau issue du domaine public de l'Etat
|
|
|
|
Gaspillage d'eau de forage ; issue du domaine public de l'Etat
|
|
|
|
Pas d'analyse de l'eau du forage attestant de sa pureté
|
|
|
|
Salariés non formés en matière
d'hygiène et de sécurité
|
|
|
|
Non implication du Comité de Santé et
Sécurité au Travail (CSST) dans le processus de certification OLB
et en matière d'environnement
|
|
|
|
Pas de réunion régulière du CSST
|
|
|
|
Pas de permis environnemental d'exploiter
|
|
|
|
Le CSST n'est pas connu des salariés
|
|
|
|
Légende de couleur : Faible ; Moyen ;
Fort
78,26% des non-conformités sont de niveau fort et 21,74%
sont de niveau moyen.
Points sensibles de la gestion de l'environnement
relevés
La lagune est fortement impactée par les
activités d'INDUSBOIS. Elle reçoit les déchets et
polluants de tout genre. La Figures 8 présente des déchets divers
abandonnés et maintenus en permanence en bordure de la lagune
Ebrié.
a : Déversement de cendres et déchets divers en
bordure de lagune, hors-site.
b : Déversement de cendres et déchets divers en
bordure de lagune, sur site.
50
c : Déversement de de résidus de
déroulage en permanence dans l'usine.
Figure 8 : Déversement de déchets
divers.
CHAPITRE 4 : RECOMMANDATIONS ET
PLAN D'ACTIONS
52
4.1. RECOMMANDATIONS
A l'issue des travaux effectués, les directives
suivantes permettront à l'unité de transformation de bois en
grumes INDUSBOIS d'améliorer sa gestion environnementale.
4.1.1. Recommandations administratives La
scierie doit :
- absolument documenter sa gestion environnementale ;
- exploiter le forage conformément aux lois et
règlements.
4.1.2. Recommandations managériales La
Direction de l'entreprise doit :
- s'engager pleinement à la gestion de l'environnement et
à la certification OLB ;
- rédiger sa politique et ses objectifs environnementaux
et les approuver ;
- s'impliquer pour le fonctionnement réglementaire du
Comité de Sécurité et du Cadre du
Travail ;
- rattacher directement le service en charge de l'environnement
et de la certification à
elle-même et lui conférer l'autorité et la
formation nécessaires ;
- mettre en place un système de management de
l'environnement.
4.1.3. Recommandations techniques L'entreprise INDUSBOIS
doit :
- élaborer, actualiser et tester ses plans d'urgence.
- impliquer les salariés en s'appuyant sur la
sensibilisation, la formation et la responsabilisation ;
- disposer des données techniques
régulièrement actualisées des rejets atmosphériques
(Figure 9), des bruits émis, et des eaux usagées (Figure 10).
53
Figure 9 : Rejet atmosphérique de fumées
issues d'une chaudière à incinération.
Figure 10: Point de lavage des pièces
mécaniques, souillé par les huiles, hydrocarbures et produits
chimiques.
54
4.2. PAN D'ACTIONS
Le plan d'action a été élaboré
afin d'aider la scierie à avancer réellement dans la gestion de
ses impacts négatifs sur l'environnement. A chacune des activités
en faveur de la gestion environnementale, sont associés un calendrier
précis d'exécution, un responsable et des moyens qui lui sont
indispensables. Le Tableau X présente le plan d'actions correctives
élaboré.
Tableau VII : Plan d'actions correctives.
N°
|
ACTIVITES
|
CALENDRIER (début / fin)
|
RESPONSABLE
|
MOYENS
|
1
|
Sensibilisation du personnel à la gestion environnementale
et à certification OLG
|
Une fois par trimestre
|
Chef de service environnement
|
Documentation ; Projection de vidéos ; Affichage
|
2
|
Rédaction de la politique et des objectifs
environnementaux, approuvés par la Direction.
|
1er au 20 février 2021
|
Directeur Général
|
Remue-méninges
|
3
|
Indentification et évaluation des aspects
environnementaux
|
1er au 20 mars 2021
|
Chef de service environnement
|
Remue-méninges Evaluation Documentation
|
4
|
Conception des registres de suivi environnemental
|
1er au 20 mars 2021
|
Chef de service environnement
|
Remue-méninges Evaluation Documentation
|
5
|
Définition des processus environnementaux
|
21 mars au 30 mars
|
Chef de service environnement
|
Remue-méninges Evaluation Documentation
|
6
|
Recueil des données techniques relatives aux rejets
atmosphériques, bruits émis, et eaux usagées
|
1er au 30 avril 2021
|
Directeur Général
|
Observations Tests
Analyses
|
7
|
Obtention de l'autorisation d'exploitation du forage
|
1er février au 1er mai 2021
|
Directeur général
|
Démarches après des services compétents
|
8
|
Evaluation et paiement des taxes relatives à l'utilisation
de l'eau issue du domaine publique de l'état
|
Chaque trimestre
|
Chef de service environnement
|
Démarches après des services compétents
|
55
Tableau X (suite).
N°
|
ACTIVITES
|
- CALENDRIER (début / fin)
|
RESPONSABLE
|
MOYENS
|
9
|
Actualisation et test de plan d'urgence
|
- 1er février au 1er juin 2021 ;
- Mise à jour chaque année.
|
Directeur général
|
Démarches après des services compétents
|
10
|
Elaboration de système de management de l'environnement
|
- 1er février au 1er juin 2021 ;
- Mise à jour a chaque année.
|
Directeur général
|
Démarches auprès des services compétents
|
56
CONCLUSION ET PERSPECTIVES
Pour accéder au marché Européen du bois,
les industriels de ce secteur doivent prouver l'Origine et la
Légalité de cette ressource qui devient de plus en plus rare. La
légalité couvre plusieurs aspects, dont l'environnement. L'un des
mécanismes mis en oeuvre pour apporter cette preuve est la certification
OLB, développée par Bureau Véritas Certification.
La scierie INDUSBOIS est située à Abidjan, dans
la commune de Yopougon, en bordure de la lagune Ébrié. Son
unité de déroulage est installée au sein d'un bateau,
abritant aussi un séchoir pour le placage déroulé à
partir des billes de bois. Elle est candidate à cette certification,
à laquelle son pré-audit a relevé un échec à
la gestion de l'environnement. Les causes essentielles sont la mauvaise gestion
ou la gestion inadéquate de l'environnement.
Cette étude s'est proposée de contribuer
à l'amélioration de son management de l'environnement. Pour y
arriver, une revue documentaire, des observations, des prises de notes et de
vues, des entretiens avec le personnel et trois (3) questionnaires ont
été réalisés.
Les exigences environnementales ont été
relevées à partir des documents normatif, réglementaires
et législatifs. Elles ont été comparées aux
pratiques quotidiennes au sein de la scierie. Ainsi, les non-conformités
ont été clairement identifiées. Les plus importantes
demeurent l'implication insuffisante de la Direction, du Comité de
Santé et Sécurité au Travail et l'ensemble des
salariés ; le manque de formation et de sensibilisation ; l'absence de
la documentation de la gestion environnementale ; l'absence de mise en place de
système de gestion environnementale ; l'absence de politique
environnementale approuvée et le manque de pouvoirs et de
compétences nécessaires pour le compte du responsable de
l'environnement.
Dans l'optique de maîtriser et d'éliminer ces
non-conformités, un plan d'actions correctives a été
proposé. Sa mise en oeuvre effective conduira sans équivoque une
meilleure prise en compte de l'environnement dans les processus de
production.
57
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Andrea Wagner, Philipp Röser, Rebekka Rufer, Simon
Hilber, Michel Gressot, Mathis Wackernagel, 2014. La disponibilité des
ressources mondiales et sa portée pour la compétitivité de
la suisse. Rapport final. BAKBASEL. 116 p.
Nicole Grunewald, Global Footprint NetworkAPV-FLEGT (UE).,
2010. Promouvoir ensemble le commerce de bois légal et une bonne gestion
du secteur forestier - République du Congo. Note d'information. 12 p.
Bureau Veritas Certification, 2013. Description du processus
de certification OLB Entreprise Forestières. Référence :
GP01 OLB EF. Version 1.3. 26 p.
CECAF International, 2014. Plan de gestion environnementale
-audit (PGE-A) de l'usine de déroulage du bois. ALPICI. Rapport
provisoire. 95 p.
Direction de la Production et de l'Industrie Forestière
(DPIF), 2011. Rapport d'activités. 98 p. Direction de la Production et
de l'Industrie Forestière (DPIF), 2016. Rapport d'activités. 98
p. Direction de la Production et de l'Industrie Forestière (DPIF), 2020.
Rapport d'activité. 79 p.
Direction de la Production et de l'Industrie Forestière
(DPIF), 2009. Rapport d'achèvement. Atelier international sur les
innovations dans l'industrie des forêts tropicales et des produits
forestiers qui en sont issus. PD 268/04 REV.3 (I). 42 p.
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(APV) dans les pays d'Afrique centrale et de l'Ouest : de la théorie
à la pratique. Rome. 57 p.
François Verdeaux, 1997. La filière bois
à travers ses âges : une coupe longitudinale dans
l'économie politique de la zone forestière ivoirienne. Paris :
Karthala ; Orston, 265-290. (Hommes et sociétés). Le
modèle Ivoirien en question : Crises, Ajustements, Recompositions :
Colloque, Abidjan (CIV), 1994/11/28. ISBN 2-86537-748-2.
E. P. Riezebos, A. P. Vooren, Jean louis Guillaumet, 1994. Le
Parc National de Taï, Côte d'Ivoire. La fondation Trophenbos. 322
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Lauginie F., 2007. Conservation de la nature et aires
protégées en Côte d'Ivoire. NEI/Hachette Afrique Nature,
Abidjan. 668 p.
Madron L. D., Gbalet P. E. et Balou B. T., 2015. Rapport pour
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ressources en eau. Gestion durable des ressources forestières. Abidjan,
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Ministre des Eaux et Forêts (MINEF), Mathieu Babaud
Darret, 2015. Le nouveau code forestier : enjeux et perspectives pour une
gestion durable du patrimoine forestier ivoirien. Propos liminaires. Les
rendez-vous du gouvernement. 16 p.
58
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Côte d'Ivoire adopte un nouveau Code forestier. Magazine d'information du
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VENNETIER, P et LACLAVERE, G. (éds). Atlas de la Côte d'Ivoire.
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N'Guessan S.A., 2010. Évaluation de la politique de
protection forestière domaniale de la Côte d'Ivoire à
partir d'outils géomatiques : cas du parc national de la
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République de Côte d'Ivoire (RCI), 2016. Plan
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SEP-REDD+ et FAO, 2017. Inventaire de la biomasse
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Données forestières de base pour la REDD+ en Côte d'Ivoire.
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Traoré K., 2018. Le couvert forestier en Côte
d'Ivoire : une analyse critique de la situation de la gestion des forêts
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de la revue internationale des sciences 5 (02) : 4387-8397. 11 p.
Ruth Noguerón, Loretta Cheung, (World Resources
Institut), 2014. Approvisionnement en bois produit légalement : guide
pour les entreprises. Forest legality alliance.28 p.
ANNEXES
Annexe 1 : Arrêté n°
803/MINEF/DGEF/DPIF
du 29 décembre 2017 portant
autorisation
de transfert de code usine de la
société
« ALPI COTE D'IVOIRE » au profit de
la
société « INDUSBOIS »
61
MINISTERE DES EAUX ET FORETS REPUBLIQUE DE COTE D'IVOIRE
Union-Discipline-Travail
re'
ARRETE N U _ 3 fM1NEF/DGEF/DEIF du 4Di:C
2017
Portant autorisation de transfert de code usine de la
société
« ALPI COTE D'IVOIRE» au
profit de la société « INDUSBOIS »
LE
MINISTRE DES EAUX ET FORETS
Vu la Constitution;
Vu fa loi n°2014-427 du 14 juillet 2014 portant Code
Forestier et la réglementation
subséquente ;
le décret n°66-420 du 15 septembre 1966 portant
réglementation des Industries du Bois ;
Vu le décret n°73-490 du 11 octobre 1973 portant
obligation aux entreprises de première
transformation du bois d'assurer l'approvisionnement du
marché local en produits semi-finis ;
Vu le décret n°94-368 du 1 Juillet 1994 modifiant le
décret n°66-421 du 15 septembre
1966 réglementant l'exploitation de bois d'oeuvre et
d'ébénisterie, de service de feu et â charbon ;
Vu le décret n°95-682 du 06 septembre 1995 portant
interdiction de l'exportation des bois
bruts, équarris et en plots ;
Vu le décret n°2013-508 du 25 juillet 2013 portant
interdiction de l'exploitation, de la coupe,
du transport, de la commercialisation et de l'exportation du
Pterocarpus spp appelé communément cc bois de vêne
» ;
Vu le décret n°2013-815 du 26 novembre 2013 portant
interdiction du sciage â façon
Vu le décret n° 2014-179 du 09 avril 2014 abrogeant
l'article 2 du décret n°95-682 du 06
septembre 1995 portant interdiction de l'exportation des bois
bruts, équarris et en plots;
Vu le décret n°2014-521 du 15 septembre 2014 portant
organisation du Ministère des
Eaux et Forêts;
Vu le décret n°2017-14 du 11 janvier 2017 portant
nomination des membres du
Gouvernement tel que modifié par le décret n°
2017-475 du 19 juillet 2017 ;
Vu le décret n°2017-45 du 25 janvier 2017 portant
attribution des membres du
Gouvernement ;
Vu le décret n°2017-474 du 19 juillet 2017 portant
nomination du Premier Ministre, Ministre
du Budget et du Portefeuille de rEtat, Chef du Gouvernement ;
62
Vu l'arrêté n°1577 AGRI du 5
décembre 1966 fixant les modalités d'application du
décret
n° 66-420 du 15 septembre 1966, portant
réglementation des industries du bois;
Vu l'arrêté n°243 du ler mars
1967 rectifiant l'arrêté n°1577 AGRI du 5 décembre
1966,
fixant les modalités d'application du décret
n°66-420 du 15 septembre 1966 portant réglementation des
industries bois ;
Vu l'arrêté n° 164/SER du 12
octobre 1973 portant réglementation du stockage des bois en
grumes sur les parcs des usines de première transformation
du bois ;
Vu l'arrêté
N°0022IMINAGREF/DPIF du 13 septembre 1990
portant
société ALPI-CI en qualité d'industrie de
transformation du bois d'oeuvre et d'ébénisterie ;
Vu la demande de transfert de code usine de la
société « INDUSBOIS » en date du 17
août 2017 et enregistrée sous le numéro 02110
du 18 septembre 2017;
Vu le procès-verbal de constations du
site -d'implantation de l'usine de la société
« INDUSBOIS » en date du 31 octobre
2017, enregistré sous le numéro N°
062453/MINEFIDGEF/DEIF/SDIPS du 06 décembre 2017;
Sur proposition du Directeur Général des Eaux et
Forêts.
ARRETE
Article 1~r : La
société « INDUSBOIS », est
autorisée à poursuivre le fonctionnement de l'ex-
usine de transformation de bois de la société
« ALPI COTE D'IVOIRE».
Article 2 : La société ci-dessous
désignée est agréée en qualité d'industrie
de
transformation de bois pour le sciage, le
déroulage, la menuiserie ainsi que la production de contreplaqués
:
« INDUSBOIS »
01 B_P 8631 ABIDJAN 01,
Sise à ABIDJAN (YOPOUGON KOUT-E) CC : 8606196
f
RCCM : Cl-ABJ-2017-M-15612
4rti~ : Le code
industriel N°17, retiré à la
société « ALPI COTE D'IVOIRE», est
affecté à
la société « INDUSBOIS ». Il
devra être rappelé dans toutes les correspondances et
tous les documents officiels relatifs à l'usine.
\rticle 4 : La liste du matériel de
transformation de la société «INDIJSBOIS »
autorisé est annexée au présent
arrêté.
Lrticle 5 : Le présent
arrêté fait obligation à la société «
INDUSBOIS » de :
1°/ transformer annuellement un maximum de 40 000 m3
de grumes et tenir un stock grumes de 13 333,33 m3 au
maximum. Ces volumes ne devront jamais être
dépassés, sauf après une
autorisation spéciale délivrée par le Ministre en charge
des forêts ;
63
2°! assurer en priorité et conformément aux
dispositions du décret n° 73-490 du 11 octobre 1973,
l'approvisionnement du marché local en bois transformés.
Article 6 : Nonobstant les
prescriptions de la réglementation forestière en vigueur,
l'entreprise ci-dessus désignée devra fournir aux Directions
chargées des statistiques et des Industries Forestières :
1°/ mensuellement et avant le 15 du mois suivant, les
documents statistiques relatifs à son activité ;
20/ les déclarations et quittances de
paiement des taxes d'abattage relativement aux dispositions fiscales ; -
30/ annuellement et avant le 30 juin de
l'année en cours, une copie du bilan de l'exercice fiscal de
l'année écoulée telle que déposée au fisc et
comportant la fiche signalétique de la société et les
tableaux des statistiques sur les achats et la production remplis en
quantité et en valeur.
Article 7 : Le présent
arrêté ne fait nullement obligation à l'Etat de Côte
d'Ivoire d'attribuer des concessions d'exploitation forestière â
le société « INDUSBOIS ».
Article 8 : Le présent
arrêté abroge toutes dispositions contraires notamment
l'arrêté N°0022/M1NAGREF/DPIF du 13 septembre 1990 portant
agrément de la société ALPI-CI en qualité
d'industrie de transformation du bois d'oeuvre et
d'ébénisterie.
Article 9 : Toute infraction aux
dispositions du présent arrêté entraînera des
sanctions allant de la simple mise en garde au retrait définitif de
l'agrément industriel, sans préjudice des peines prévues
par la réglementation en vigueur.
Article 10 : Le Directeur
Général des Eaux et Forêts est chargé de
l'application du présent arrêté, qui sera publié au
Journal Officiel de la République de Côte d'ivoire et partout
où besoin sera.
AMPLIATIONS:
SEPMBPE 1
MEF 1
MINSEDD 1
MINAGRI 1
MINI 1
MIS/ DISTRICT D'ABIDJAN 1
MINEF/CAB 1
MINEF/IGEF 1
MINEFIDGEF 1
MINEF/DAFP 1
MINEF/DGEFIDIGE 1
MINEF!DGEFIDEIF 1
MNEFIDGEFJDPFR 1
MINEF!DGEFIDFRC 1
MINEF! DIRECTIONS
REGIONALES DES EAUX ET FORETS 12
INTERESSE 1
CHRONO 1
J.O.R.C.I 1
|
|
64
ANNEXE DE L'ARRETE N° !'
/MINEF/DGEFIDEIF du 2 DE017
Portant autorisation de transfert de code usine de la
société
« ALPI COTE D'IVOIRE» au profit de
la société « INDUSBOIS »
Le matériel de transformation de la société
« INDUSBOIS » autorisé est composé
de:
> pour l'unité de sciage et de menuiserie
:
· 01 scie LINCK ;
· 01 scie de tête CD10;
· 01 déligneuse monolame;
· 01 ébouteuse SOCOLEST ;
· 01 machine à raboter ;
· 01 mortaiseuse MINGANT 16 ;
· 01 raboteuse WEING ;
· 01 multilame A COSTA ;
· 01 ponceuse MAKOR OCASS ;
· 01 raboteuse PAOLETTI CUT.
> pour l'unité de déroulage et
de production de contreplaqués:
· 01 dérouleuse CREMONA ;
· 01 massicot CREMONA pour arrondir ;
· 01 massicot CREMONA automatique ;
· 01 massicot utilisé pour le
jointage ;
· 01 déligneuse SCHWABEDISEN ;
· 01 monolame SCM ;
· 02 encolleuses dont une grande et une petite ;
· 01 ponceuse IMEAS ;
· 01 presse;
· -01 mélangeuse ;
· 03 jointeuses à fil ;
· 01 séchoir ;
· 02 chaudières dont une à huile et une
à eau.
Annexe 2 : Référentiel de chaîne de
contrôle
RF03 OLB CdC v3.5 du vendredi 10
décembre 2010
66
,136f6rariGerde &lake de CanmAle - Pregramme de
44dr7ca!Yon OLB - RFO3 0111 CdC v15
Bureau Veritas Certification
Programme de Vérification OL
"Origin& et Légalité des
Bols''
(ORIGIN AND LEGALITY OF Forest Products)
Odpine rl Legelte des Bols
Line marque d6pus6c r Strew Verfms
Cedlrlmtlon G
3013#
REFERENTIEL EI TIEL DE CHAINE DE
CO TF OLE
BUREAU
VERITRS
Réf.: RFO3 OLB CdC v3.5
vendredi 10 décembre 2010
0 BwrraoVersta: Cerlikation - décembre Efl10 -
édité 2€11,O&- 1 Page i
sw15
67
Peref2n2reJde Chau* de C.x!re,e- Programme
de VPrtlfeaax O LB-RFA3 OLB CdC v15
Table des matiEres
-PROPOS 3
A - LNZROPT (TION 4
B - DDIiL- T D' APPLIC TION 4
C - X1YIA D'APPLIC:ATION 4
D - DE FINITIONS à
E - REFEREIÇCES..._ 7
F - PRI C IPE GENERAL DE LA I13AC BIIATE
7
Cf - EXIGENCES DE LA C fL- L" E DE CONTROLS OLB
9
1- EKE GENUSGENERALESRELATI ESÀL'L'TREPRESE
9
1.1 - RESPECT DES EXEGENCES ILTmIQUES 9
1.2 - EMGENCES RELkTTVES AL SYSIEME_.. 9
1.3 - - DEF./1=0N DUN GROUPE DE PRODUiTS
10
1.4- GESTION DES ENTREE.SETDESSORTIES.. 10
2 - SNSTE1f5 DE TRACABU. TE 12
2.1 - ElaGENCES GEhERALES .. 12
2.2 - SEPARATION PHYSIQUE .. 12
23 - SYSTEMS DE CREDIT 13
3 - SOUS-TRAITANEI .. 13
3.1 - SOUS-TRAITANTS _ 13
3.2 - E.1mGENCES REL&TWES AUX SOUS-TRAITANTS
13
H - AI 1 EXE 15
Bureau Verikas CeriitCdtion -dEcembre2010 - édM le
ZEIAG11 Page 2116
68
RerEvergreJ de Chaîne de C. rr!*&e --
P. 1^ Tr'm? de W'rnrca5orr 4BB - RFA3 431 11 v15
Arra nt-propos
Le prisent Référentiel a
été élaboré par le Département Forêt -
Bois de Bureau Ventas Certification France spécialisé dans la
filière forêt- bois. Bureau Veritas Certification France est un
organisme de certification indépendant, filiale de Bureau Veritas
Certification Holding_ Pour de plus amples informations, vous pouvez visiter
notre site www_cerGrFcation.bureauveritas_ir_
Ce document a été élaboré
en crue de définir les conditions d'utilisation de la marque
déposée OLB après la première vente des produits
forestiers certifies OLB. Il s'agit ici d'un document A caractère
normatif qui précise toutes les exigences auxquelles les entreprises
doivent se conformer pour se voir délivrer un certificat de chaîne
de contrôle OLB et pour pouvoir utiliser la marque OLB sur leurs produits
forestiers.
NB: Il s'applique également aux entreprises de
gestion I d'exploitation forestière dotées d'une unité de
transformation.
Bureau Veri u Cerli .cn -dccembre Z414 - èditi
28105411 Page 3J'16
69
élEventreJde Ctafne de Cao!reW-- Prui
ramme de 4+BrkrItgiarr Od.6-RFU3 OL.S CdC v3.5
A - Introduction
Le présent Référentiel est un
document public qui énonce les exigences applicables aux entreprises de
la filière bois (fabrication, négoce et tout autre type de
société de transformation/commercialisation) qui veulent obtenir
un certificat de chaîne de contrôle OLB et ainsi valoriser leurs
produits forestiers.
C'est la propriété de Bureau Veritas
Certification. Il ne peut être reproduit, même partiellement, saris
autorisation préalable de ses auteurs_ II ne peut pas être
utilisé par d'autres organismes concurrents.
L'objectif de la certification Chaine de
Contrôle est de fournir aux clients une garantie que les produits
forestiers marqués OLB ont été contrôlés
quant â leur origine et leur légalité, conformément
aux exigences du Référentiel RFd30LB FC de Bureau
Veritas.
En plus de la certification OLE, rapplication des
exigences OLB+ (Référentiel RFO3 OLB+ CdC) permet é
l'entreprise de prouver qu'elle respecte les exigences supplémentaires
d'ordre social et environnemental comme le demandent de plus en plus le grand
public, les organismes chargés de la passation des marchés
publics et les organisations internationales.
NB 1: le respect des exigences OLB+ n'est qu'une
étape supplémentaire_ Il est facultatif, et non pas obligatoire
pour l'obtention du certificat OLE.
NB 2: la certification OLB + a été
élaborée aux fins de promouvoir les bonnes pratiques d'une
entreprise. Elle ne concerne pas la labellisatian des produits
forestiers.
B Domaine d'application
Le présent Référentiel s'applique
ô toute entreprise de la filière bois qui fournit, utilise et
transforme des produits certifiés OLB et qui a l'intention d'apposer le
logo OLB sur ses produits finis_
Il est applicable é tout type d'activité de
négoce 'transformation du bois_
La responsabilité de l'entreprise en ce qui
concerne la traçabilité de ses produits forestiers commence avec
rachat de matières premières OLB jusqu'a la vente des produits
OLB.
C - Niveaux d'application
Dans le cadre de la mise en application de ce
Référentiel, Bureau Ventas distingue deux cas de figure
différents, selon que l'entreprise dispose déjà' d'un
certificat de chaîne de contrôle dans un autre système de
certification pour lequel le Bureau Veritas est accrédité'
:
o r seri reprrse dispose d'un certrfrcat vahde
de Charne de contrôle tell que défini ci-
dessus_
Les exigences OLB en matière
d'évaluation de la Chaîne de Contrôle sont les
suivantes:
- Sur site pour l'audit initial
- A travers une étude documentaire pour les
audits de surveillance, sur la base des rapports d'audit de l'autre processus
de certification et des procédures relatives é la
VKIlex le VIE Inierne1 de eireau veitas CerillErzem
iNverr.twreauwedtas..cmi
in Bureau Veritez Certification. -dicembre 2010 -
édité Ie 2114015.41 Page4115
70
Refe2rttreJde Cha e de Carrd'e-- Pwamme de V
rJrcadorr OLB-RF4 3 Od.6 CdC v3..5
chaîne de contrôle OLB qui ont
été mises en oeuvre par l'entreprise pour répondre aux
exigences du présent Référentiel--
NB: Certaines entreposes qui satisfont les conditions
pour faire l'objet dun audit documentaire peuvent acheter des produits
forestiers non vérifiés pour les mêmes «groupes de
produits» que ceux couverts par leur certificat CdC OLB. Ces entreprises
peuvent faire l'objet d'un audit sur site, en fonction du niveau de
traçabilité observé lors de l'audit initial.
Si ['entreprise ire dispose pas d'an
certficat valide die Chaîne de
contrô1 tuf grue défini ci-dess11s:
L'évaluation de la chaîne de
contrôle OLB exige la réalisation d'audits sur site pour tout le
processus de certification, y compris les audits de
surveillance.
NB: Les entreprises commerciales qui rie prennent pas
matériellement possession des biens feront systématiquement
l'objet d'une étude de documents_
D - Définitions
Entreprise: Dans ce document, le terme "entreprise
° renvoie a la personne morale auditëe et ses responsables et sera
considère comme toute entité juridique, société ou
organisation ayant une (des) activité (s) liée (s) a
l'exploitation forestière.
Évaluation de la conformité (Guide
ISOICEI 2): Toute activité visant é déterminer,
directement ou indirectement, si les exigences applicables sont satisfaites.
Examen systématique du degré de satisfaction d'un produit, d'un
processus ou d'un service, par rapport aux exigences
énoncées.
Activité portant â controverse: toute
activité qui a été portée é la connaissance
de Bureau Ventas ou de l'équipe d'audit par quelque moyen que ce soit
(communication publique ou confidentielle, fait de notoriété
publique, connaissance du terrain, etc.) et qui n'est pas en conformité
avec les exigences juridiques.
Système documenté : Ensemble de
procédures écrites
Surface forestière évaluée: la
surface forestière totale qui rentre dans le champ d'application du
certificat.
Site forestier: Un site responsable d'une
activité forestière spécifique. Massifforestier:
Forét.formant une unité géographique (non
morcelée).
Origine géographique : l'origine
géographique forestière (lieu de provenance) du bois_ Elle peut
comporter différents niveaux de détail, de l'unité
forestière d'aménagement jusqu'A l'appellation publique de la
zone concernée (parc naturel )0X, ou forêt YYY, par exemple), avec
tous les niveaux intermédiaires d'identification
géographique.
Bille (NF EN 844): bois rond qui n'a pas
été scié_
Suivi: aptitude 6 maintenir un certain niveau de
contrôle dans un processus industriel afin de connaître, notamment
les entrées de matières premières et les sorties de
produits finis sur une période donnée. Toutefois, Je suivi ne
garantit pas une traçabilité complète.
Document normatif (Guide ISO EI 2): document qui
établit des règles, directives ou caractéristiques pour
des activités ou leurs résultats_
Bois OLB: Bois rond certifié OLB.
Pm-autant quererrtreprlré dspase d'u7
CertMcai'aide de Chalne de Carrrele
Bureau Verna: Certification -décembre 2014 -
édité le 241,416,11 Page 5/15
ReNverr7eJde Orlafne de Coptittie- Rn:par me de
Ventant? CCE-RFN OLE CdC v3.5
Origine: synonyme de l'origine géographique
forestière avec différents niveaux de détail, de la
sous-unité forestière d'aménagement jusqu'â
l'appellation publique de la zone concernée (parc naturel XXX, ou
forêt YYY, par exemple), avec tous les niveaux intermédiaires
d'identification géographique_
Gamme de produits: Une gamme de produits couverts par
le certificat OLB_ La gamme sera définie par l'entreprise et se doit
d'être homogène quant aux espèces et â la
nature.
Bois de trituration: renvoie au bois â
pâte, rondins et quartiers, selon la terminologie forestière
établie par la FAQ dans les Questionnaire Commun sur le Secteur
Forestier --Définitions :0, décembre 2004
(littp:ffwww_fao_orglforestry/269Bafen!)
Bois rond industriel k Questionnaire Commun sur le
Secteur Forestier-- Définitions D): Tous bois ronds sauf le bois de
chauffage. Il s'agit d'un agrégat comprenant les grumes de sciage et de
placage, le bois de trituration (rondins et quartiers) et les autres bois ronds
industriels.
Grumes de sciage et de placage (R Questionnaire
Commun sur le Secteur Forestier --Définitions 8): Bois rond scié
(ou fendu) longitudinalement pour la fabrication de sciages ou de traverses de
chemins de fer ou pour la production de placages (essentiellement par
déroulage ou tranchage). Il comprend le bois rond (grossièrement
équarris ou non) utilisé é ces fins, les billots pour
bardeaux et douves, les bûches destinées â la fabrication
des allumettes et d'autres types spéciaux de bois rond telles que les
loupes, les racines, etc., utilisées dans la fabrication des
placages_
Bois de trituration, rondins et quartiers (a
Questionnaire Commun sur le Secteur Forestier -- Définitions o-): Bois
rond destiné é la fabrication de pète, de panneaux de
particules ou de panneaux de fibres. Il comprend le bois rond (avec ou sans
écorce) destiné â être utilisé â cette
fin sous forme de rondins, de quartiers ou de plaquettes provenant directement
(en forêt) de bois rond.
Autre bois rond industriel (g Questionnaire Commun
sur le Secteur Forestier -- Définitions D): Bois ronds industriels (bois
brut) autres que les grumes de sciage et de placage ettou le bois de
trituration. Il comprend les bois ronds utilisés pour la fabrication de
poteaux, pilotis, piquets, palissades et bois de mine, et pour la tannerie, la
distillation, les tiges d'allumettes, etc.
Enregistrement (ISQ 9000): Document faisant
état des résultats obtenus ou apportant la preuve de la
réalisation d'une activité_
Il peut également renvoyer â faction qui
consiste â conserver des données afin d'assurer la
fiabilité d'un système, par exemple la fiabilité de la
traçabilité d'un produit. Ces informations sont appelées
«enregistrements a pour désigner les données et supports
(documents, données numériques, classeurs, etc_) qui peuvent
concerner, dans le cas mentionné, et selon qu'il sera approprié:
des inventaires forestiers (cartographie, état des volumes sur pied,
etc.); l'exploitation (bordereaux d'abattage, liste des coupes et des
chantiers, stocks des grumes, etc_); la transformation
(bordereauxldonnèes de production, ordres de fabrication, liste des
encours de production, etc_); les ventes (contrats, factures, bons de
livraison, stocks de produits finis, etc_)_
Référentiel: Document de
référence regroupant l'ensemble de critères,
règles, caractéristiques et directives auquel un produit, un
processus, un service ou une organisation doit se conformer_
Exigences (Guide ISDfCEI 2): Expression figurant dans
un document normatif qui exprime les critères â
respecter.
Bois rond: (s Questionnaire Commun sur le Secteur
Forestier -- Définitions w): Tous bois ronds abattus ou
récoltés autrement_ Cette catégorie comprend tous les bois
provenant des quantités enlevées en forêt ou provenant
d'arbres poussant hors forêt, y compris le volume
récupéré sur les déchets naturels et les
déchets d'abattage et de transport
Bureau Venta: Geriikatim -décembre 2010 -
édité le 28.'6.11 Page 6115
71
72
iliÉr entreJde Ciafne de
C?rr!We-- P.nagrarprve de VArMad i? 003-RFü3 OLB
CdC v3.5
pendant la période envisagée
(année civile ou forestière). Elle comprend aussi tous les bois
enlevés avec ou saris écorce, ronds ou fendus,
grossièrement équarris ou sous une autre forme, par exemple
branches, racines, souches et loupes (quand elles sont
récoltées), ou dégrossis ou taillés en pointe. Il
s'agit d'un agrégat comprenant le bois de chauffage, y compris le bois
de carbonisation et le bois rond industriel (bois brut).
Grumes de sciage: (NF EN 844, voir également
bille): bois rond scié. Billon: Sous-élément de la bille,
généralement tronçonné a langueur fixe.
Standardinorme(Guide ISOICEI 2): Document
élaboré par consensus et approuvé par un organisme reconnu
qui fournit, pour des usages communs et répétés, des
règles, des directives ou des caractéristiques pour des
activités et leurs résultats, afin de garantir un degré
optimal d'ordre dans un contexte donné.
Bois d'oeuvre: renvoie au bois brut industriel,
hormis le bois de trituration, rondins et quartiers, selon la par la FAO dans
le « Questionnaire Commun sur le Secteur Forestier -- Définitions
a, décembre 2004 (httpllwynw.fao.orq
forestrvi26980/enl).
Bois provenant de sources acceptables: Tout bois qui
est couvert par un programme de vérificationfcertification figurant
parmi les «programmes de vérificationiicertificatian OLB». La
liste actualisée est disponible sur notre site
www_certification.bureauveritas.fr
Bois provenant de sources inacceptables: Tout bois
qui n'est ni certifié OLB, ni couvert par un programme de
vérification reconnu par le système OLB (consulter la liste sur
notre site www. bureaweritas. cam )
Traçabilité (ISO 9000): Capacité
de retracer l'historique, Ja mise en oeuvre ou l'emplacement de ce qui est en
cours d'examen.
E Références
Guide ISO{CEI 2, Normalisation et activités
connexes - Vocabulaire général
ISO 9000, Systèmes de gestion de la
qualité - Principes essentiels et vocabulaire, octobre 2005
NF EN M4, Terminologie, Termes généraux
communs aux bois ronds et bois de sciage, niai 1995
F - Principe général de la tra
abilitë
Le présent Référentiel
a été élaboré pour
spécifier des exigences de traçabilité pour les
entreprises de la iiiliére bois qui souhaitent obtenir
une certification OLB pour leurs produits, du premier point de vente ou de la
première unité de transformation (à l'instar des
entreprises d'exploitationlgestion forestière disposant d'une
unité de transformation) jusqu'à l'utilisateur final du produit
forestier certifié 0L5 .
Dans le cadre de la certification OLB, les produits sont
classés en trois catégories:
- Bois OLB
- Bois provenant de sources acceptables
- Bois provenant de sources inacceptables
En ce qui concerne le suivi des produits forestiers,
l'objectif général de la certification OLB est d'assurer une
trarçabilité réelle (a) des grumes OLB jusqu'aux
premières activités de transformation qui peuvent étre
menées par l'entreprise forestière elleanëme ou par d'autres
entreprises intervenant après la première vente des
bois.
Bureau Verity Cerbifiratiur -dccembre 2010 -
édité Se 28JS6.911 Page 7115
73
ROffirendralde CBafiie de Carebt:e-- Pwairme de
4+esrJJtcaüorr Ot6-J7FD3 Q[.S CdC v15
A partir de la première transformation. le
suivi du bois 1b1 vérifié quant é son origine et sa
légalité (ci-après désigné
Hbais OLE D) peut se Faire suivant 2 procédures
différentes.
(a) Dans le cas du négoce des matières
premières avant la première transformation (par exemple, les
grumes), la traçabilité des produits forestiers OLB doit
être basée sur le marquage permanent et l'identification de chaque
bille et de chaque bois de sciage, tout en maintenant la correspondance entre
ces deux références.
(h) Après la première transformation, un
système de Chaine de Contrôle des bois OLB devra être mis en
place en vue d'assurer la traçabilité des produits forestiers.
Deux méthodologies de traçabilité différentes
peuvent être utilisées:
Séparation physique (1)
-S'assurer que les produits OLS sont arrrrquement
fabriqués partir de matières
premières qui vitt été
certifiées OLB après vérification de leur origine
et de leur Mgalité conformément aux exigences
relatives ea certification OLB (bois OLB).
11 existe diverses méthodes permettant de
répondre 6 cette exigence de
trarabiiité
· Séparation temporaire;
· Séparation physique;
Identification unitaire des pièces.
Les entreprises souhaitant mettre en peace
ce système de tragabilite doivent choisir urne de ces trois
méthodes ou définir des procédures combinatoires,
tout en tenant compte de leur propres processus et
procédures.
NB: dens un tel cas de figure, la matiere
première et (Ou ces bois acceptables et les bois inacceptables ne
doivent lamais être rrrélangés aux bois
OLB.
c. Système de crédit (21
Il consiste 6 assurer urne équivalence antre
le volume de matières premières OLB achetées et
les volumes de produits OLE vendus.
Avec un tel système_ eeitreprise peut
vendre une proportion des produits frappés du logo 0.1E1
correspondant aux quart tés de bois ou de matieres premières OLB
qui ont été achetés. Les entrées OL8
peuvent égaiement être accumulées sous forme de
crédits OLB sur un compte de crédit. Lors de la
production des gammes de produits - L% les bois OL8 et materes prermeres
acceptables peuvent être artieisés.
Par exempte : Une entreprise ac
tête 1 000 m3 de buars OLB en juin et transforme la
matière première avec un facteur de conversion de
50% pour les espèces zanrem es au cours des 12 derniers
rirais (de
jwAet â u r'an=reprtse peu'.
^
·
· vendre f41tivatenide 5019zn de produits
runes OLE en juillet
Note 1: La méthode de séparation
physique est recommandée pour tout type d'entreprise, par contre, elle
est obligatoire pour les sociétés de négoce.
Note 2: Dans le cadre du système de
crédit, les bois inacceptables ne devront jamais être
mélangés aux deux autres catégories de bois (c.-4-d, les
produits forestiers OLE et les produits provenant de sources
acceptables).
QUFe-âo V rik.as Cerkincatio-n -dccembre 2010 -
édité k 28.Wo-rlrll Page-B/15
74
RerefeRffel Cbable t CCred,!-- PF6Vrlfime de YArfl ett4i
C.L&-RF 3 OL.9 CL1C v15
G - Exigences de la ch aine de contrôle OLB
1 - Exigences gênera les relatives â
l'entreprise 1.1 - Respect des exigences
juridiques
1.1.1 - L'entreprise doit fournir la preuve qu'elle
respecte pleinement les lois nationales et les obligations découlant des
traités internationaux (comme la sécurité, l'environnement
et le cadre juridique)_
1.1.2 - L'entreprise doit être légalement
établie selon la réglementation locale en vigueur, tout en
respectant les exigences spécifiques de son (ses) secteur (s)
d'activité_
L'entreprise doit disposer d'une copie des documents
officiels et valides démontrant son existence légale (document
d'immatriculation ou d'enregistrement) ai la fois généraux et
spécifiques â son activité (ou
activités).
- L'entreprise respecte les exigences juridiques du
(des) secteur (s) d'activité dans le(s)quel(s) elle exerce (le cas
échéant, les exigences juridiques ou contractuelles
définies dans les conventions collectives ou par un syndicat par
exemple)_
- L'entreprise doit avoir payé toutes les
taxes, droits ou autres redevances applicables et prévus parla
loi.
L'entreprise ne participe pas A une activité
ou ne se livre pas A une pratique susceptible de donner lieu é des
controverses et l'empêcher de respecter les exigences
juridiques.
Note 1: L'entreprise devra
détenir acre copie de taus ces documents et wi registre Faisant
référeric7e A l'ensemble de ces textes.
1.2 - Exigences relatives au système
Organisation et responsabilités
1.2.1 - L'entreprise doit nommer un membre du personnel
ayant suffisamment de
compétences, de responsabilité et
d'autorité pour la mise en place et le suivi du système de
Chaîne de contrôle QLB.
1.2.2 - L'entreprise doit mettre en place une
organisation oir les responsabilités sont
clairement identifiées.
1.2.3 - Chaque membre du personnel connaît et
comprend ses propres
responsabilités relatives au maintien du
système de traçabilité.
1.2.4 - L'entreprise doit s'assurer que les
employés intervenant dans la mise en
oeuvre des procédures de
traçabilité sont formés_
Les membres du personnel participant au maintien et
au suivi des procédures de traçabilité sont suffisamment
qualifiés pour exécuter les tâches qui leur sont
assignées.
e Ouiu%rerii L'.erüri®6m-déoenbre21011
- &litéle 21106411 Dz. .get.9.i
ROrLtreR7e4 de Oies* de Cark le -- Programme de. VOrMad
m d415 - RFJ3 OLS CC vas
- Les intervenants, les membres du personnel et les
sous-traitants concernés ont été sensibilisés et
formés é la mise en oeuvre de la chaîne de
contrôle.
Système documenté
1.2.5 - L'entreprise doit élaborer et mettre en
oeuvre un système documenté qui
répond aux exigences du présent
Référentiel.
Enregistrement
1.2.6 - L'entreprise doit établir et mettre en
oeuvre des procédures adaptées é
l'importance et a la complexité de ses
activités pour identifier, classer et sauvegarder les enregistrements
qui sont nécessaires pour apporter la preuve du respect de la
légalité et de la traçabilité de l'ensemble des
bois é commercialiser_
Les données de production sont
enregistrées et conservées. Elles présentent des
synthèses périodiques par essence et par type de prod
uik_
- Les enregistrements sont clairs et accessibles. -
Les enregistrements mentionnent systématiquement le volume et la
référence des bois ou lots de bois et permettent d'identifier
l'origine géographique du bois avant transformation.
NB: Il est recommandé que les enregistrements
permettent d'établir la correspondance entre hes entrées de
matières premieres et l'es sailles de produits
frriis.
1.2/ - L'entreprise doit conserver ces enregistrements
au minimum pendant 5 ans.
Les enregistrements sont misé disposition sur
demande.
1.3 - - définition d'un groupe de
produits
1.3.1 - L'entreprise doit définir des groupes de
produits dont chacun correspond ô
une gamme de produits homogènes en termes de
nature et d'essence.
1.3.2 - La liste des groupes de produits OLB doit
être mise ri jour et disponible sur
demande_
1.3.3 - L'entreprise dort préciser pour chaque
groupe de produits finis:
- Le type de matières
premières (nature et essence);
- Le système de traçabilité
utilisé.
1.3.4 - Pour chaque groupe de produits, l'entreprise
calcule le facteur de conversion
entre les entrées de matières
premières et les sorties de produits.
1.4 - Gestion des entrées et des
sorties
Entrees: approvisionnement en matières
premières
1.4.1 - Agrément du fournisseur de bois
OLE
BurrauVeritze. -dite-mixe 2019 - &Mile ZEI405411
Page10J15
75
76
ROWerxtfeJUe Caafrie d2 Cd72 l,1e-- Pr4gvamme de Vertrlcatkxr
C.L6-RF03 OL.6 CdC v.35
L'entreprise doit vérifier sur le site Internet
de DVC si son fournisseur est titulaire d'un certificat OLD valide et que les
produits approvisionnés rentrent dans le champ d'application du
certificat OLB.
1.4.2 - Vérification des matières
premières OLD è la réception
L'entreprise doit s'assurer que les matières
livrées correspondent é la description figurant sur le bon de
commande et les documents de transport:
nature et l'essence des produits;
statut OLD des produits figurant dans leur
désignation;
- volumes concernés;
numéro et période de validité du
certificat GLD.
1.4.3- L'organisme doit s'assurer que les entrées
utilisées pour le groupe de produits
OLD restent clairement identifiables et
distinctes.
Sorties: produits certifiés
OLB
1.4A - L'entreprise doit clairement identifier tous les
produits OLD qui sont vendus en
tant que tels.
Les factures de vente de produits OLD doivent
mentionner_ la nature et l'essence des produits;
- la nature des produits OLB figure dans leur
désignation; les quantités concernées (volume ou autre
unité);
- le numéro et la période de
validité du certificat OLD_
- le lien avec la référence des
articles
- le (s) pays d'origine du bois.
1.4.5- Chaque vente de produit OLD doit être
accompagnée d'un bordereau spécifique de suivi OLD mentionnant
uniquement les produits OLD et précisant:
- la nature et l'essence des produits;
les quantités concernées (volume ou autre
unité); le numéro et la période de validité du
certificat OLD.
- le lien avec la référence des articles
Je (s) pays d'origine du bois.
1.4.6 - L'entreprise doit apposer sur ses produits la
marque OLB conformément aux
exigences relatives é l'utilisation des marques
(voir Chapitre 12 du GP81 CdC OLD)_
Suivi des quantités de
matières
1.41 - L'entreprise doit établir un
système de comptabilité matière avec des
registres
clairs, y compris les quantités et d'autres
informations (références, type) sur les entrées et les
sorties (certifiées et non certifiées).
1.4.8 - Un registre des quantités de
matières doit être tenu.
1.4.9 - L'entreprise doit tenir et mettre è
disposition des registres des quantités des
entrées et des sorties incluant les informations
suivantes:
- les entrées réceptionnées et
approuvées;
Bureau Ver*.as Cerrifcatia, -décembre 2010 -
édité le 28.'I)& 11
|
Page 11!15
|
|
77
.9'ePreratfel Crlaihe de co e- PragaTme de
Verffitatkori Ci_r3-RF03 QLe CtC v.15
- les entrées ayant servi dans la
production (utilisées)
- les entrcoo encore en stock les sorties
vendues
- les sorties encore en stock
2 - Systèmes de
traçabilité
Il existe deux systèmes de
traçabilité possible, ::t savoir.
o Séparation physique
o Système de crédit
Pour chaque groupe de produits, l'entreprise doit
choisir fun des deux systèmes et le mettre en oeuvre_
2.1 - Exigences générales
2.11 - L'entreprise doit avoir défini
remplacemeritisite initial et final où les
marchandises sont physiquement transfé
rées.
2.1 _2 - Chaque point de contrôle critique dans la
chaîne d'approvisionnement et le
processus de transformation, y compris la zone de
stockage des produits certifiés, doit être
identifié.
NB: L'achat, la r6-cepiion, la transformation et la
praduttion, la vente, l'expéditon et la livraison constituent
gén°ralernent des points de cantrx}le critiques.
2.1.3 - Les activités de contrôle, et plus
particulièrement des points critiques, doivent
être documentées et enregistres.
2.2 - Séparation physique Identification
2.2.1 - Les produits certifiés,
indépendamment de leur niveau de transformation, sont
identifiés de façon unitaire.
2.2-2 - A chaque fois que c'est possible, cette
identification doit permettre de partir du
produit et remonter jusqu'a l'origine de la
matière première certifiée_
2.2_3 - A chaque fois que c'est possible, les
approvisionnements, la production en
cours et les produits finis certifiés font robjet
d'un marquage physique.
Séparation
2.2A - Les approvisionnements certifiés sont
stockés séparément des
approvisionnements non certifiés.
2.2.5 - L'en-cours utilisant des matières
premières certifiées est séparé des
autres
en-cours, dans l'espace ou dans le temps_
2.2.6 - Les produits finis certifiés sont
stockés séparément des autres produits finis.
NB: Ces deux méthodes d'identification ou de
séparation physique peuvent être utilisées de façon
conjointe.
Bureaa Veritas Gertificatic -dccemhreZOO - kW! le
28.416011 Paige 12l16
78
ReffirettreJ CiiafIe de Cdrbt,'e-- Prnpa'ure de Verilfeatbrr
oLe-RFJ3 OLB COC v3.5
2.3 - Système de crédit
Achat de matières non certifiées
OLB
2.3.1 - Lors de l'achat de bois non certifié
devant être intégré dans une production
OLB, l'entreprise doit acheter uniquement du bois
provenant de sources acceptables.
2.3.2 - Le bois provenant de sources acceptables doivent
etre soit:
- couverts par le aprogramme dévaluation
fournisseurs»: voir Annexe 1
- couverts par l'un des programmes de
vérification reconnus par l'OLB$
2.3.3 - Pour le bois qui ne peut pas être
classé comme provenant de « sources
acceptable», l'entreprise doit mettre en place
un système de traçabilité de manière é
s'assurer qu'il n'est pas mélangé au bois acceptable ou au bois
DLE.
Compte de crédit
2.3.4 - Les approvisionnements OLB qui entrent dans la
production sont partes au
crédit.
2.3.5 - L'entreprise déduit du compte les
quantités de produits qui sont vendus en
tant que produits OLB_
2.3.6 - L'entreprise doit fixer un délai pour la
gestion de ses comptes de crédit (3
mois au maximum)
2.3.7 - - L'entrepose doit créditer le compte de
crédit OLB après avoir réceptionné la
matière et avant qu'elle n'entre dans le
processus de production.
2.3.8 - Le crédit: la production OLB qui n'est
pas utilisé pendant la période de crédit
peut ensuite être reporté sur les mois
suivants, dans un délai maximum de 11 mois.
2.3.9 - A la fin du 11° mais, tout
crédit ô la production OLB qui n'est pas utilisé
est
perdu.
3 - Sous-traitance 3.1 - Sous-traitants
3.1.1 - L'entreprise doit avoir une liste h jour des
sous-traitants rentrant dans le
champ d'application du certificat de Chaîne de
contrôle.
3.1.2 - L'entreprise doit mettre é la disposition
de Bureau Veritas Certification la liste
de tous les sous-traitants intervenant dans le champ
d'application de la certification OLB_ Elle doit être mise r$ jour, au
plus tard un mois après toute modification.
3.2 - Exigences relatives aux sous-traitants
' 3 La Ilste setdlsparible sir le site de 9rrs-31.
Ver:as. CerUTh. n jwww. bureau weritas_com , lien certlilcatIcei
ioresterlej
O 9urrauVeriLaa Cerbificatian -dccembre 2014 -
édite le 2&1€111 Page 13115
79
ReIr9rem2reJ de Chee de C-0rrtdge -- Pra'ramme de
VérVitetbrr 4d B - RFA? OL6 CdC v3.5
3.2.1 - L'entreprise peut sous-traiter le:
opérations de manutention ou de
transformation de ses produits DLB, 6
condition que les exigences de traçabilitë (marquage ou
séparation physique) soient reprises dans le contrat avec ses
sous-traitants.
3.2.2 - Bureau Veritas Certification se réserve
le droit d'auditer sur site les entreprises.
sous-traitantes lorsque son équipe d'audit estime
que des points de contrdle critiques doivent être
vérifiés.
$1 Bureau Ventas Certification -ticsembre 2010 - edit k
26,4€11 Page 14J15
80
Reriaren2falde Chaîne de Cdri7d5tie--
Privamrme de 4`Prfl ettri ct5-RF9.3 OL6 COC v.3.5
H - Annexe
Annexe 1 : Programme d'èvaiivation des
fournisseurs
Cette annexe s'applique aux bois
achetés pour être utilisés dans la producfion
d'une gamme de produits certifiés OLS, mais qui ne sont ni des bois
CLB, ni couverts par Iurr des programmes de vérification reconnus
par te systeme CILS (voir la liste sur notre site wwww.
certification.buresuveritas_fr)
A. Définition du Programme d'évaluation des
fournisseurs
L'entreprise doit définir un processus en vue
de l'évaluation régulière et de l'audit des fournisseurs
de bois non certifiés dans les conditions suivantes:
- Chaque fournisseur doit être aud ité sur
le site au moins une fois par an;
- Les audits sont réalisés par des
employés compétents et maitnsant les techniques
d'audit;
- Une (des) liste (s) de conte le doi
(ven.) t être élaborée (s) selon les exigences
pertinentes de cette annexe;
- L'entreprise doit identifier et conserver des
enregistrements qui attestent la conformité des fournisseurs
évalués;
- L'entreprise doit établir et conserver des
rapports de ces évaluations_
B. Exigences a vérifier
Lors des évaluations des fournisseurs,
l'entreprise doit vérifier les exigences suivantes:
- Le fournisseur doit être une
société exploitation forestière légalement
établie;
- Le fournisseur doit s'être acquitté de
toutes ses obligations fiscales en tant que société
d'exploitation forestière;
- Le fournisseur doit apporter la preuve que la zone
forestière exploitée est légalement classée comme
forêt de production, et qu'il a reçu les autorisations
nécessaires pour exercer des activités
forestières;
- Le fournisseur doit élaborer et mettre en
oeuvre un document de planification de ses opérations forestières
ou un plan d'aménagement forestier (lorsque laréglementation
locale l'exige);
Si la réglementation locale exige un plan
d'aménagement forestier, celui-ci doit être approuvé par
l'autorité compétente;
Les prescriptions en matière d'exploitation
sont respectées. - Cela s'applique aux prescriptions tirées du
document de planification des opérations forestières ou du plan
d'aménagement forestier approuvé par les autorités
(volumes, diamètres minimum, essences, CITES, marquage, utilisation de
documents de transport obligatoires, etc_);
Les limites de la zone de production forestière
sont matérialisées;
Le fournisseur doit apporter la preuve que les bois
évalués proviennent dyne zone forestière légalement
exploitable.
C. Exigences relatives 1a chaine d'approvisionnement
â vérifier
Lorsqu'il existe un ou plusieurs intermédiaire
(s) entre la forêt d'origine des bois évalués et
l'entreprise, un système de traça bilité doit être
mis en place afin de prouver que ces bois n'ont pas été
mélangés avec des bois venant d'autres sources.
eurea Wahl, Cerfrr.®6m -d8aembie miro - le
28'€e11 Page 15115
Annexe 3 : Détection de l'appropriation des
pratiques environnementales par la
Direction et le personnel d'INDUSBOIS par
trois (03) questionnaires
82
QUESTIONNAIRE (personnel n° .)
Afin de favoriser la certification OLB, une
enquête est diligentée. Votre apport nous aidera à
consolider les acquis de la scierie INDUSBOIS en vue de cette certification.
I) LA CERTIFICATION OLB
1) Avez-vous déjà entendu parier de certification
OLB ? OUI j NON O
2) Les responsables d'INDUSBOIS vous ont-ils expliqué la
certification OLB ? OUI NON O
3) Qu'est-ce que l'OLB ? Z,g i(LQt.
4) Qu'est- ce que la certification OLB ?-i:'-. 1 . 3....jfG?_
a ' .. .. .3.44Z.44.'eA4,,
5) Quels sont les avantages de 1 certification OLB ,pour IN
U513915 ?..s..i~ .t1,'.sa Gt~ ,i ....yrDe t(°
T..,.4.1.1,---, coi... ,. ..h.
/,....ka, aw . ~lf -- ....91 44 -c
k~ X...~,:1....fct.J c~ I2.lxc5. . YL'
`" e. j..F,..%..,a..... La 9
6) Depuis le début de la démarche de certification
OLB, avez-vous remarqué une amélioration
dans votre travail ? OUI NONQ
7) Quels sont les avantages ou inconvénients
engendrés depuis le début de a démarche de
certification OLB ? ?Ii/l..O.Y. . L..f 1k .~
? ~,.. Qr ...jW.3..-a dormte_, .
8) Doit-on mettre fin à la démarche de
certification OLB ? OUIO NON
9) Pourquoi doit-on mettre fin à la démarche de
certification OLB ?,/
Il) FORMATION (en matière de protection de
l'environnement)tt~
1) Quelle fonction occupez-vous à INDUSBOIS ? ,.-.....
{3i..A 4'
2) Quel est votre niveau scolaire ou universitaire ?
3) Avez-vous reçu une formation en gestion de
l'environnement pour le compte d'INDUSBOIS ? OUZO NON
4) Si oui, cette formation a-t-elle comblée vos attent
? OUZO NONO
5) Si non, quelles sont vos attentes
Ill) LES EXIGENCES JURIDIQUES (en matière
environnementale)
1) Doit-on respecter la loi ? OUI5 NON CD
2) Quels sont les domaines de l'environnement qui sont
régis par la loi ? eauÇ air5V sol cadre de
vieç
3) Que risque-t-on lorsqu'on ne respecte pas la loi en
matière d'environnement ? sanction& prison rienO
4) Quelles sont les structures en charge du respect de la loi
par les scieries, en matière d'environnement ? CIAPOL S ANDEZ
MAIRIE Eaux et Forêts aucune idéeO
5) Quels sont les domaines de l'environnement impactés
négativement par la scierie
INDUSBOIS ? lagune sol j cadre de vie eauc l'air
rien CD
IV) L'impact d'INDUSBOIS sur l'environnement
1) Les activités d'INDUSBOIS nuisent-elles à la
population locale ? OUI NON CD
2) Y a-t-il gaspillage d'eau à INDUSBOIS ? OUFcents
NONQ
3) Y a-t-il infiltration d'eau usée ou autres
déchets liquides susceptibles de polluer la nappe
phréatique ? OUI NON Q
4) Y a-t-il un forage à INDUSBOIS ? OUI 25 NON
O
5) L'eau issue de ce forage est-elle destinée â la
consommation humaine, animale ou à la
production végétale ? OUI
0 NON
6) L'eau issue de ce forage est-elle traitée ? QUIO
NON
7) L'eau issue de ce forage est-elle analysée ? OUIO
NON
Page 1 sur 2
8) Le forage est-il à proximité des fosses
septiques ? OUI 0 NON O
9) A quelle distance estimez-vous le forage des fosses ? 0
à 50m0 plus de 50 m ej
10) La lagune reçoit-elle des polluants provenant des
activités d'INDUSBOIS ? OUIÇ NON
11) Quelles sont ces polluants ? eau uséeCe
résidus de sciage hydrocarbure ] autres
12) INDUSBOIS a-t-elle une autorisation pour l'exploitation de
la berge ? OUI O NON ÿs
13)
sont les effets visibl de la ol tia d'IND OIS sur la I une
?--.-.aa:
·v`-4. ca-
fQuels
·°--s ?ZIL--. E? i.e;.. ...t f i La .-
-...,lzCdr.- ---A.. i.
eic2C-ten 5--fe Cjetlii
4 ,-(-C42.4Z0/ '- ,,I. .62_ C--k
Kle-
14) Des actions pratiques sont-elles menées afin de
protéger les ressources en eaux ?
OUI NON CD r-1 sJ ~'t2
(,C (
15) Quelles solutions proposez-vous contre la pollutiopollution
des ressources en au ? .. --...- . {4r.:-.a l
.. kaF
·. ..t4,n Ait le.Gi.+^L!...?si!1r.....
4 (
Le sol
1) Le sol est-il pollué par les activités
d'INDUSBOIS ? OUI O NON 0
2) Le sol est-il pollué par les hydrocarbures ?
OUI q5 NONO
3) Le sol est-il pollué par les huiles ? OUI
ÇS5 NON
4) Le sol est-il pollué par le lixiviat des
déchets ? OUI NON
5) Des déchets solides issus des activités
d'INDUSBOIS demeurent-ils en permanence sur le sol ?
OUlç NONO
L'air
1) L'air est-il pollué par les activités
d'INDUSBOIS ? UIÇ NON CM>n.
2) Quels sont les oll nts de l'air ' INDUSBOIS
.r..~~+=mot'(....-s-----~--.....,~,d~:~~
3) Des mesures sont-elles prises pour résoudre la
pollution de l'air ? OUIO NONÇ$2
4) La pollution de l'air affecte-t-elle la santé des
travailleurs d'INDUSBOIS ou celles des
populations riveraines ? OUIO NONOc 71.E ç
ik.
Les déchets
hhets énér"s par INDU
....
BOIS ? °cR.~s ~s:~P..
1) Quels sont lel différents .G- .s
-----.- --
2) Les déchets sont-ils collectés ?
OUI4à5 NON CID
3) Quels sont les déchets difficiles à
gérer ? 41Z~? ... ...........................
4) Que proposez-vous pour mieux les gérer ?...c~.
,..-..fis i r
i
5) Que faites-vous des ordures que vous produisez
vous-même ? RIEN s D POUBELLE
6) Que faire pour impliquer le personnel à la gestion des
ordures ? les former
les sensibiliser *5 faire régulièrement
des réunion 0 sanctionner les fautifs O
7) Que proposez-vous pour le tri des ordures ?
réadapter la couleur des poubelles (je.
Installer plus de poubelles0 embaucher des
salariés pour gérer les ordures 0
8) Le comité de santé sécurité au
travail existe-t-il ? OUI0 NONÇ 5
9) Que fait ce comité pour vous ?
réunions 0 sensibilisations0 formation 0
rien
10) Votre cadre de travail est-il propre ? OUKO
NON
j
Nous vous remercions pour votre disponibilité, ce
jour. ...... ...... aLiin.........
83
Page 2 sur 2
QUESTIONNAIRE (à l'endroit de
·
Afin de favoriser la certification OLB, une
enquête est diligentée.
Votre apport nous aidera à consolider les acquis de la
scierie INDUSBOIS en vue de cette certification.
I- Les aspects environnementaux
1) Quels sont les aspects o ables de vos activités
industrielles sur l'environnement ?
- AIR.......P . . L.1.Éi:Ci.L...Cie.....Q
"meg^
.
...........................,.1.._....j`j
EAU......Lf .``1.........l1.....rl~.~l`d.c. .::.. h.r2
- SOL .......J...
- Cadre de vie
uel sont les dj ére ts types de déchets
générés ?
. c -- - .-.
3) Quelles sonies difficultés~ rencontrées lors de
la gestion des déchets ?
non-implication du personnel collecteurs insuffisantsas de
sanction des contrevenants,
4) INDUSBOIS est-elle agréée pour la
transformation du bois ? OUlge NON O
5) INDUSBOIS est-elle une autorisation en qualité d'ICPE
? OUI e NON O
6) Le voisinage est-il informé des dangers liés
à INDUSBOIS ? OUI NON D
7) INDUSBOIS a-t-elle l'autorisation de stocker une grande
quantité d'hydrocarbure ? OUI0p NON CD
8) Quelfest le rayon d'impact, en Km, des dangers liés
à INDUSBOIS 0-1(1-20 2 et +n
9) Existe-t-il d'autres autorisations dcentstenues par INDUSBOIS
? OUI NON Q
10) Les quelles . &
c { :QlC. a ..
i kf3 YS. e-÷ 1(..5.... .w+
-t . . S.Q d....C. .111 -
11) L'installation du forage a-t-elle été
autorisée par un acte réglementaire ? OUI O NON
tçli
12) Quelles sont les étapes de la gestion
environnementale ? ./
Quelles ont les sanctions déjà subies, à
l'occasion de la gestion environnementale ?
.Ll.GLU1L' Q ................
84
Page 1 sur 2
II~ L'implication de l'employeur et des
salariés
13) Y a-t-il une politique et des objectifs environnementaux ?
OUI NON O
14) Y a-t-il des salariés clairement identifiés
pour la gestion de l'environnement ?
OUI NON O
15) Y a-t-il des salariés clairement identifiés
pour la gestion de la certification OLB ? OUI [ . NONQ
16) Les salariés sont-ils conscients des enjeux de la
certification et de la gestion
environnementale ? OUI NON O
17) Les risques environnementaux sont-ils identifiés et
évalués ? OUI C NONO
18) Y a-t-il des revues de direction dans le cadre de la gestion
de l'environnement et de la
certification OLB ? OUI O NON
19) La population locale est-elle informée des dangers
liés à l'exploitation de l'usine ? OU15? NONO
PREUVES documentées pour la gestion de
l'environnement : autorisation, agrément, autres...
Nom du document
(pour : les hydrocarbures, la berge lagunaire, le sciage, le
déroulage, le
forage, le POI, le PGE-A )
|
N° et date de signature
|
Validité
|
)iltdeVi2+IC014 Lac 045 du
P Aç Q nk P r -P',iT i~
0
|
r~ 11 I; t w Z~~ p
-} w Fç
'1.t ~Q \ Q-' ci C i LL1 4u; t
Ci-M-`
|
C~3/) af
~ph te u~~1
L.h--G -- Y t.
|
L)0lh1 -0'1ti d f .Ce .t, k Di,`.
t-w`k,.w IQR.,tû~
|
V) L- Le-- 6 -- centsq y-
.0 € o ~ 1~--t r
|
r
c_ 4l dt ,4
|
PO I. /ICA (cuti c{âchaç--
|
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20) Le comité santé et sécurité au
travail fonctionne-t-il correctement ? OUI NON O
Nous vous remercions pour votre disponibilité,
ce jour .1...1.Q
85
Page 2 sur 2
8) Le forage est-il à proximité des fosses
septiques ? OUI O NON
9) A quelle distance estimez-vous le forage des fosses ? 0
à 50mQ plus de 50 m
10) La lagune reçoit-elle des polluants provenant des
activités d'INDUSBOIS ? OUl NONQ
11) Quelles sont ces polluants ? eau uséeQ
résidus de sciage: hydrocarbures autres S
12) INDUSBOIS a-t-elle une autorisation pour l'exploitation
de la berge ? OUI NON CD
13) Quels sont les effets visibles de la pollution
d'INDUSBOIS sur la lagune ?..... ~..
14) Des actions pratiques sont-elles menées afin de
protéger les ressources en eaux ?
OUIÇ NON CD
15) Quelles solutions proposez-vous contre la Ilution
des ressources en eau ?
soi
1) Le sol est-il pollué par les activités
d'INDUSBOIS ? OUI Ç NON
C--)
2) Le sol est-il pollué par les hydrocarbures ?
OUI O NON
3) Le sol est-il pollué par les huiles ?
OUI CD NON
4) Le sol est-il pollué par le lixiviat des
déchets ? OUI O NON
5) Des déchets solides issus des activités
d'INDUSBOIS demeurent-ils en permanence sur le sol ? OUIQ NON Z
'air
1) L'air est-il pollué par les activités
d'INDUSBOIS ? OUIÇ NONE)
2) Quels sont les polluants de l'air à INDUSBOIS
?....`~,~'?
3) Des mesures sont-elles prises pour résoudre la
pollution de l'air ? OUIc NONQ
4) La pollution de l'air affecte-t-elle la santé des
travailleurs d'INDUSBOIS ou celles des
populations riveraines ? OUIcD NONC
es
déchets
1) Quels sont les différents types de déchets
générés ar INDUSBOIS ?
aire-4 \-elad`k
· 4.54.t,d:I..:. i.[.... :~,L?r!} -- ,..& t..l..k.0 e
2) Les déchets sont-ils collectés ? OUI
vii NON CD
3) Quels sont les déchets difficiles à
gérer ?
4) Que proposez-vous pour mieux les gérer ? ...,1
5) Que faites-vous des ordures que vous produisez
vous-même ? RIEN C--> POUBELLE
6) Que faire pour impliquer le personnel à la gestion des
ordures ? les former0
es sensibiliser faire régulièrement des
réunion D sanctionner les fautifs CZ
7) Que proposez-vous pour le tri des ordures ?
réadapter la couleur des poubelles
Installer plus de poubelles embaucher des
salariés pour gérer les ordures
8) Le comité de santé sécurité au
travail existe-t-il ? OUI NON Q
9) Que fait ce comité pour vous ? réunions
c sensibilisationsc formation (1D rien n
10) Votre cadre de travail est-il propre ? OUIC ZS NON
O
bous vous remercions pour votre disponibilité, ce
jour........ (~... G?.~~~. ~.L21L ...........
86
Page 2 sur 2
87
QUESTIONNAIRE (personnel n°
.)
Afin de favoriser la certification OLB, une
enquête est diligentée. Votre apport nous aidera à
consolider les acquis de la scierie INDUSBOIS en vue de cette certification.
I) LA CERTIFICATION OLB
1) Avez-vous déjà entendu parler de certification
OLB ? OUI CiD NON O
2) Les responsables d'INDUSBOIS vous ont-ils
expliqué la certification OLB ? OUICg9 NON
Q
3) Qu'est-ce que l'OLB
4) Qu'est- ce que la certification ÔLB
5) Quels sont les avantages de la certification obiLB pour
INDUSBOIS ? 1--
..................)bq,:Lik.uA.ï t,4....
6) Depuis le début de la demarche de certification OLB,
avez-vous remarqué une amélioration dans votre travail ?
OUI (§§ NON Q
7) Quels sont les avantages ou in onvénients
engendrés depuis le début de la démarche de
certification OLB ? ? ...... '.L.a.l:i.i ~ t
·i .:: k...
.4t'~ T la~l~ l .
8) Doit-on mettre fin à la démarche de
certification OLB ? OUIQ NON (;5Z5
9) Pourquoi doit-on mettre fin à la démarche de
certification OLB ?
II) FORMATION (en matière de
protection de l'environnement) 1
1) Quelle fo ction occupez-vous à INDUSBOIS ?
' J.~.tîty ft .... 21~1 Lm&
CLa,li g:C 0.1.1.3
2) Quel est votre niveau scolaire ou universitaire ? ..~
3) Avez-vous reçu une formation en gestion de
l'environnement pour le compte d'INDUSBOIS ? OUIQ
NON4e
4) Si oui, cette formation a-t-elle
comblée vos attentes ? OUIO NONO
5) Si non, quelles sont vos attentes ?
III) LES EXIGENCES JURIDIQUES (en
matière environnementale)
1) Doit-on respecter la loi ? OUIS NON CD
2) Quels sont ies domaines de l'environnement qui sont
régis par la loi ? eauc airc, soK cadre de vies
3) Que risque-t-on lorsqu'on ne respecte pas la loi en
matière d'environnement ? sanction prisonCD rient
4) Quelles sont les structures en charge du respect de la loi
par les scieries, en matière d'environnement ? CIAPOLq? ANDEO
MAIRIEn Eaux et Forêtsc aucune idées)
5) Quels sont les domaines de l'environnement impactés
négativement par la scierie
INDUSBOIS ? lagune: sole cadre de vieCD eauCD rien
c
IV) L'impact d'INDUSBOIS sur l'environnement
1) Les activités d'INDUSBOIS nuisent-elles à la
population locale ? OUIO NON9t
2) Y a-t-il gaspillage d'eau à INDUSBOIS ? OUIO
NON(X)
3) Y a-t-il infiltration d'eau usée ou autres
déchets liquides susceptibles de polluer la nappe phréatique ?
OUI Q NON c
4) Y a-t-il un forage à INDUSBOIS ? OUI NON
O
5) L'eau issue de ce forage est-elle des inée à
la consommation humaine, animale ou à la production
végétale ? OUI Q NON O
6) L'eau issue de ce forage est-elle traitée ? OUIQ
NON
7) L'eau issue de ce forage est-elle analysée ?
OUI NON 9g5
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Annexe 4 : Autorisation n° 356
MPEER/DGH/DARD/SD-STD/SI du 04 mai
2020 portant création et exploitation
d'un
dépôt d'hydrocarbure liquide de
3ème classe
par la société INDUSBOIS à
Yopougon
MINISTERE DU PETROLE,
DE L'ENERGIE ET DES ENERGIES RENOUVELABLES
REPUBLIQUE DE COTE D'IVOIRE
Union-Discipline-Travail
89
4DGH
...
Autorisation n° ...:~...5 0..~,4...MAJ
Z.tZQ
...Q MPEER/DGH/DARD/SD-STD/Sl du ....
portant création et exploitation d'un
dépôt d'hydrocarbures liquides de 3e classe par
la société Indusbois à Yopougon.
Le Directeur Général des
Hydrocarbures,
Vu La loi n° 92-469 du 30 juillet 1992, portant
répression des fraudes en matière de
produits
pétroliers et des violations aux prescriptions techniques de
sécurité ;
Vu Le décret n° 92-470 du 30 juillet 1992,
portant définition de la procédure de constatation et
de
répression des fraudes et des violations aux prescriptions
techniques de sécurité en matière de produits
pétroliers ;
Vu La demande de la société Indusbois,
enregistrée sous le n°000777 du 06 avril 2020 et le
dossier
joint.
AUTORISE:
Article premier : La création
et l'exploitation d'un dépôt d'hydrocarbures liquides de 3e
classe, sur le site de la société Indusbois,
identifiant DGH 1DSTE0992, sise à Yopougon
kouté, en vue d'approvisionner les chargeuses des grumes de ladite
société.
Le dépôt est constitué d'un
réservoir aérien de 15 000 litres,
destiné au stockage de gasoil et de canalisations reliant le
réservoir au distributeur.
Le dépôt est approvisionné par la
société Simam Cl.
Article 2 : Les dépôts devront satisfaire
aux prescriptions techniques et de sécurité en vigueur, notamment
disposer d'extincteurs portatifs, de bacs à sable, de consignes de
sécurité bien visibles et d'une clôture entourant
l'ensemble des installations d'hydrocarbures
Article 3 : Le dépôt est
soumis à la surveillance de l'Administration en charge des Hydrocarbures
et au paiement d'une taxe de contrôle et de vérification
semestrielle de 26 500 francs CFA, correspondant à la
superficie de 50 m2 de sa cuvette de rétention. Cette taxe
est recouvrable pour tout semestre commencé et peut être
modifiée par la Loi de Finances.
Article 4 : L'usage du
dépôt d'hydrocarbures à des fins autres que
l'approvisionnement des engins de la société Indusbois
est strictement interdit, notamment la vente au public.
Article 5 : La présente
autorisation est nominative. Elle n'est ni cessible, ni transmissible.
Article 6 : Le non-respect des
dispositions réglementaires et légales en vigueur peut
entraîner la suspension ou le retrait de la présente autorisation,
valable pour une période de trois (03) ans renouvelable à
compter de la date de sa signature.
Articlg 7 : Le Directeur de
l'Approvisionnement, du Raffinage et \de la Distribution et le
Directeur du Suivi et de la Réglementation des Hydrocarbures sont
chargés de l'aiplication de la présente
autorisation. ~er9?e etdes dPs
ae~k~.
a.."
" C9 ,5-
.iC l-al K. AK
d,ds,4lw a~`0~
Plateau, Immeuble Sciam, 5' étage - BP V 42 Abidjan -
Té! : (+225) 2021-4246 ; (+225) 2021-3772 ; (+225) 20213817 / Fax :
(+225) 2021-4129
Annexe 5 : Plan d'occupation du sol par
INDUSBOIS
91
RÉSUMÉ
Le marché européen du bois est de plus en plus
soucieux de l'origine et de la légalité de cette matière
première. Mieux, il impose la conformité aux lois et
règlements nationaux, en l'occurrence ceux relatifs à la
protection de l'environnement. Ainsi, pour mieux vendre leurs produits ligneux,
les opérateurs nationaux de ce secteur ont d'énormes défis
à relever, amplifiés par le fait que la Côte d'Ivoire est
un pays sous-développé. Dans le souci de les y aider, la
présente étude s'est proposée, dans un premier temps, de
relever les exigences contenues dans le texte normatif Chaîne de
Contrôle - Programme de vérification OLB - RF03 OLB CdC v3.5
et, celles contenues dans quelques lois, règlements et les
recommandations du PGE-A de 2014 élaboré par l'agence CECAF
International. Ensuite, mettre en évidence les
non-conformités vis-à-vis des exigences contenues dans ces
textes. Enfin, faire des recommandations et proposer un plan d'actions
correctives. Pour cela, une revue documentaire, trois questionnaires, des
entretiens avec quelques salariés et des observations ont
été réalisés. Il en ressort que l'entreprise
faisant l'objet de l'étude tente sans grand succès de
préserver l'environnement, surtout en faveur d'une éventuelle
certification OLB par Bureau Véritas Certification. Cependant, ses
difficultés majeures sont (1) l'absence de la pleine implication de la
Direction, (2) le manque de formation et de sensibilisation du personnel, (3)
la non-intégration de la gestion de l'environnement dans les
activités quotidiennes de l'entreprise. Ce processus de certification
est une réelle occasion pour les unités de transformation du bois
de se conformer aux lois et règlements en faveur de la protection de
l'environnement. Cette étude a donc permis de comprendre que
malgré l'intérêt que ces unités portent à la
bonne gestion de l'environnement en vue de la certification OLB, elles ont du
mal à mettre en place une gestion efficace et efficiente de cet
environnement. De ce fait, elles ont impérativement besoins d'être
encadrées. Aussi, la mise en oeuvre du plan d'actions proposé
serait-elle une opportunité non seulement pour la certification OLB mais
également pour le respect de l'environnement au profit de ces
scieries.
Mots-clés : Origine et
Légalité du Bois, Système de Management de
l'Environnement, Certification OLB, Code Forestier, Lagune Ebrié,
Exploitation Forestière.
ABSTRACT
The European timber market is increasingly concerned about the
origin and legality of this raw material. Better still, it requires compliance
with national laws and regulations, in this case those relating to
environmental protection. Thus, to better sell their wood products, national
operators in this sector have enormous challenges to overcome, amplified by the
fact that the Ivory Coast is a poor and underdeveloped country. In order to
help them do so, this study has initially set out to identify the requirements
contained in the OLB normative text, some laws and regulations and the PGE-A.
Then, highlight the non-conformities vis-à-vis the requirements
contained in these texts. Finally, make recommendations and propose a
corrective action plan. For this, it was necessary to do a documentary review,
several visits to the studied site, a survey based on a questionnaire, shots
and work sessions with a few employees. It emerges that the company being the
subject of the study is clumsily trying to preserve the environment, especially
in favor of a possible OLB certification by Bureau Véritas
Certification. However, its major difficulties are (1) the lack of full
management involvement, (2) the lack of training and awareness of staff, (3)
the integration of environmental management into daily activities. of the
company. This certification process is a real opportunity for wood processing
units to comply with laws and regulations in favor of environmental protection.
This study therefore made it possible to understand that despite the interest
that these units have in good environmental management for the benefit of OLB
certification, they definitely need supervision.
Keywords: Origin and Legality of Wood,
Environmental Management System, OLB Certification, Forest Code, Ebrié
Lagoon, Forestry.