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Etude de l’efficacité des biopesticides à  base de graine de neem et virus mavi npv sur les insectes ravageurs du niébé. Cas de maruca vitrata et clavigralla tomentosicollis à  la station de cerra/maradi.


par Souleymane LAMINOU ADAMOU
Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi-Niger - Licence en Agronomie Générale 2015
  

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Extinction Rebellion

CHAPITRE III :RESULTATS

ET DISCUSSIONS

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3-1 Résultats

3-1-1 Evolution de la densité des insectes ravageurs en fonction des traitements

? Maruca vitrata :

Il ressort de cette étude qu'avant traitement, l'infestation de M.vitrata a variée de 12 à 40 individus selon les parcelles avec une moyenne de 22,33 #177; 9,7 individus (Figure 3).

Après traitement, l'effectif de la population du ravageur a connu une baisse de 22,33 à 7 individus selon les traitements utilisés. C'est particulièrement le traitement Neem + Virus qui a eu plus d'effet sur la population des ravageurs par contre le faible taux de diminution a été obtenu avec le traitement Capt88Ec. Dans le temoin une baisse de 12 à 2 individus de l'effectif de M.vitrata a été observée.

Figure 3 : Effet des traitements sur la population de M.vitrata

? Clavigralla tomentosicollis

Analyse de la courbe de l'évolution de C.tomentosicollis (Figure 4) montre que la population des C.tomentosicollis est quasi absente jusqu'a 46 JAS.

C'est à partir du 58 JAS (3jours après le premier traitement) que C. tomentosicollis a fait son apparution dans presque toute les parcelles, exceptée la parcelle traitée au Néem + Virus où c'est au 62 JAS que C. tomentosicollis a été observée et la croissance de la population s'est poursuivie jusqu'à la fin de l'expérimentation. Le deuxième traitement intervenu au 63 JAS, a occasionné la chute instantanée de l'effectif de la population dans les parcelles traitées à l'extrait d'huile de néem et graine de néem. Par contre dans les parcelles traitées au pesticide chimique et virus, la chute de la population a débuté 3 jours après le deuxième traitement et leur neutalisation totale est observée au 70ème JAS.

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Figure n°4 : Evolution de la population de C.tomentosicollis en fonction des observations

3-1-2 Dégâts sur les gousses

Sur l'ensemble des gousses (14 229), 38,2% (soit 5438 gousses) sont attaquées par les deux ravageurs (M vitrata et C. tomentosicollis) (Annexe I pour les résultas détaillés). C'est surtout la punaise qui a occasionné plus de dégâts 67,6% (soit 3676 gousses) contre 32,4% (soit 1762 gousses) pour M.vitrata (Figure 5).

Les dégats occasionnés par M. vitrata sur les gousses ont varié de 9,45% au niveau des temoin à 16,3% au niveau des parcelles traitées à l'extrait d'huile de Neem (Figure 6). Mais test statistique n'a montré aucune différence significative entre les traitements (DF= 5 ; F=1.60 ; P= 0.1569).

Il ressort de l'analyse des proportions de gousses infestées par C. tomentosicollus que le taux a varié de 23,2% à 29,66%, (Figure 7). C'est particulièrement le témoin qui présente le plus faible taux d'infestation 23,2% et l'huile de Neem a été le moins efficace 29,66% (DF=5 ; F=0.81 P= 0.5450).

Figure n°5 : Proportion des attaques des insectes sur les gousses

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Figure 6 : Proportion des dégâts de M.vitrata sur les gousses en fonction des traitements.

Figure 7 : Proportion des dégâts de C.tomentosicollis sur les gousses en fonction des traitements

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