ABSTRACT
The fashion of financing and growth of the SME of the province
of the South-Kivu in general and of the city of Bukavu in particular. This
work, analyze the tie between the fashion of financing and the factors
encouraging the growth of the P.M.E of the city of Bukavu because of
his/her/its interest to make itself/themselves grow and to develop
itself/themselves in a renewed theoretical context where the survey of the
process of value growth is frequently assimilated to a strategic intention of
the behavior of the enterprise.
To reach this objective, the survey resorted to several
methods and techniques of which between other: the analytic, descriptive,
statistical method and the qualitative method as well as the documentary
technique, of interview and especially to the questionnaire of investigation.
The found results showed that:
On 88 SME investigated, 1 either a proportion of 1,2% proves
that the fashion of financing that it uses influence to 45%; 2 on 88
investigated, either 2,4% prove that the fashion of financing that they use
influences to 50%; 7 on 88 investigated, either 8,3% prove that the fashion of
financing to which they make resorts influence to 55%; 23 on 88 investigated,
either 27,4% prove that the fashion of financing to which they make resorts
influence to 60%; 17 on 88 investigated, either 20,2% say that the fashion of
financing to which they make resorts influence to 65%; 15 on 88 investigated
either 17,9% prove that the fashion of financing to which they make resorts
influence to 70%; 18 on 88 investigated, either 21,4% say that the fashion of
financing to which they make resorts influence to 75% and 1 on 88 investigated,
either 1,2% prove that the fashion of financing to which he/it makes resorts
influence to 80%.
3 on 88 investigated, either 33,3% say that the fashion of
financing to which they make resorts doesn't influence their growths because of
the interest paid at the time of the repayment of the credit, 3 on 88
investigated, either 33,3% say that the fashion of financing to which they make
resorts doesn't influence their growth because of interest rate that he/it
supports at the time of the repayment; 2 on 88 investigated, either 22,2% say
that the fashion of financing to which they make resorts doesn't influence
their growths because of the deadline of the payment of the credit and 1 on 88
investigated, either 1,1% said that the fashion of financing to which he/it
makes resorts doesn't influence their growth because of the
deficit that appears from the day on the day.
1
INTRODUCTION
Dès les années 60 l'industrialisation a
été inscrite parmi les objectifs de développement, mais
l'option pour les grandes unités industrielles n'a pas répondu
aux attentes prévues comme était prévue. Il devient donc
nécessaire de développer des PME capables de promouvoir
l'économie nationale et de donner une nouvelle poussée en
avant.
La PME fait l'objet actuellement d'une étude
particulière dans la mesure où elle participe au
développement économique et social du pays, c'est l'outil le plus
efficace pour mobiliser la volonté et les capacités
créatrices humaines.
L'importance de la PME vient du fait qu'elle est dotée
d'un certain nombre d'outils irremplaçable. Cette catégorie
d'entreprise peu capitaliste, mais dont la contribution à l'emploi est
intéressante, surtout dans un pays comme la RD Congo où le
problème du chômage tend à s'intensifier chaque
année, elle permet de décentraliser les investissements, de
mobiliser l'épargne privée, par conséquent favoriser la
régionalisation et enfin, rationaliser la production par la diminution
des coûts qui permet l'amélioration de la concurrence de
l'économie sur les marchés étrangers.
Le secteur des Petites, et moyennes entreprises (PME) a
été identifié comme un secteur stratégique
important dans les objectifs généraux du gouvernement de la RDC
avec notamment la création en 2014 du Ministère des PME. Ce
secteur est considéré comme un facteur de changement pour la
croissance économique inclusive, le développement
régional, la création d'emplois et la réduction de la
pauvreté et qu'il joue un rôle essentiel dans le
développement durable, l'égalité des sexes et la
viabilité environnementale (Dominique Séran. Stratégie
nationale des PME)
Aucune activité ne peut commencer sans la
disponibilité des fonds, c'est-à-dire pour qu'une activité
entre dans son exploitation, on doit mobiliser des moyens financiers.Ces moyens
peuvent provenir de l'intérieur ou de l'extérieur de
l'organisation, tout comme ils peuvent provenir de deux cotés à
la fois (intérieur et extérieur à la fois) ; en d'autres
termes, il s'agit d'un financement interne ou externe.
Que le financement soit interne ou externe ; l'homme rationnel
ne doit pas l'utiliser comme il veut, c'est-à-dire ne pas affecter les
capitaux comme bon lui semble, car on ne commence pas une activité pour
l'arrêter mais pour la pérenniser. C'est pourquoi l'homme
rationnel et possédant toutes ses facultés, doit être
à mesure de savoir d'où il vient, où il est et où
il va. (TFC de KulondwaNtole Roger portant sur la structure
financière d'une PME : cas des établissements UMOJA SHOP de
Goma.2015 p.1).
2
Depuis sa création, l'entreprise, tout au long de son
développement a besoin de ressources financières. En effet, quel
que soit sa taille, dans la plupart des cas, l'entreprise ne peut pas se
contenter de ses ressources propres pour satisfaire continuellement tous ses
besoins de financement. De ce fait, elle devrait recourir aux ressources
externes qui sont principalement le marché financier et la banque. Cela
est d'autant plus valable dans une économie d'endettement, telle que
l'économie congolaise, que la banque entant que source de financement a
toujours occupé une place primordiale dans le financement des
entreprises congolaises. Ajoutons, pour dire que les entreprises congolaises,
pour diverses raisons (incertitude du marché, forte concurrence, crise
financière,...) font recours aux financements personnels. La politique
mise en oeuvre par les banques était construite sur une allocation
administrative des ressources financières. Ce qui fait que les
entreprises étaient soumises à l'acte d'investir dans les
intérêts réciproques, autrement dit, les entreprises
n'avaient pas le pouvoir de décision leur permettant de choisir les
investissements appropriés ainsi que leur mode de financement, et aussi,
elles ne pouvaient choisir leurs clients, elles finançaient les projets
des banques sans avoir le pouvoir de refuser une demande émanant de ces
dernières.
De plus les crédits octroyés pour le financement
appropriés pour le financement des entreprises ont été
accordé à des taux complétements déconnectés
du marché. Ainsi cette planification financière a réduit
les entreprises à des simples exécuteurs des plans
préétablis par les banques. Ce qui engendrait le plus souvent des
surcouts et une rentabilité très faibles, voire inexistante
(percherons.Economie des entreprises, Masson, Paris, 1985,
pp.76-77)
Plus d'une décennie, l'économie congolaise est
caractérisée par une prévalence d'une crise aigüe qui
a contraint la plupart des petites et moyennes entreprises à mettre la
clé sous le paillasson.
L'instabilité politique, les pillages ainsi que les
différentes guerres d'agression en sont les causes. Cette crise a
conduit à la fragilisation du système financier congolais.
(Rapport de la banque africaine de développement sur le micro
finance 2004, P.9).
Vers les années septante, il a
étédémontré que les petites et moyennes entreprises
sont les vecteurs principaux du développement des nations. Qu'il
s'agisse des pays industrialisés ou des économies
émergentes et en développement, elles constituent les sources
essentielles de la croissance économique, de dynamisme et de
flexibilité de l'économie de ces pays.
3
L'environnement dans lequel évolue ces petites et
moyennes entreprises est devenu très compétitif, et oblige qu'une
attention toute particulière soit accordée à celles-ci
pour leur promotion ainsi que leur épanouissement. Dans cet
environnement instable, les entreprises sont amenées à concevoir
des produits nouveaux ou à modifier ceux existants afin de donner
satisfaction aux attentes et besoins même les plus latents de leurs
clients, et investir dans des nouveaux sites de production afin
d'étendre leurs activités. (Freddy KatengaMenda.
problématique de financement de petites et moyennes entreprises par les
institutions financières en RDC : cas de la ville de Kinshasa.
P.1).
Le secteur des PME doit contribuer à transformer la RDC
d'une région en retard à une région émergente et
prospère.
Les PME sont l'épine dorsale de l'économie.
Elles constituent la plus grande partie du tissu économique et
représentent plus de 90 pour cent de toutes les entreprises. Elles sont
la source la plus importante d'emploi dans tous les secteurs économiques
et dans les zones rurales et urbaines et contribuent à la
réduction des écarts de développement. Elles favorisent un
développement équitable sur une large base et offrent plus de
possibilités pour les femmes et la participation des jeunes dans le
développement économique du pays. Avec la mondialisation, le
secteur des PME est non seulement considéré comme un secteur de
"protection et de promotion», mais, aussi comme une force pour "la
croissance et le développement".
Le secteur des PME, cependant, est confronté en RDC
à un large éventail de défis institutionnel, financiers et
autres parmi lesquels un accès limité aux finances, aux
technologies et aux marchés. S'y ajoutent aussi la question de l'esprit
d'entreprise, et les compétences de gestion au sein des PME. Ces
problèmes sont aggravés par le manque d'information, la
capacité inadéquate de mise en conformité avec les normes
et la certification, et l'absence d'un environnement politique et des affaires
favorable. Quant aux nouvelles tendances de la conduite des affaires, utilisant
les nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) avec
des liens en ligne avec la chaîne de valeur ainsi que les
stratégies d'externalisation et de réseautage, les PME en sont
absentes. Tout cela nécessite que les PME et le gouvernement
entreprennent, de façon proactive, le renforcement des capacités
en prenant des mesures pour assurer et soutenir la participation des PME dans
les réseaux d'approvisionnement et affuter leur
compétitivité, leur flexibilité et donc la
durabilité de leurs affaires. (Dominique Séran.
Stratégie nationale des PME)
4
Plusieurs Etats du monde y compris la RDC, connaissent des
problèmes d'ordre économique affectant directement le
déroulement des activités dans d'autres secteurs. Il s'agit
nomment des cas tels que le chômage, allusion faite au social, la
paralysie des activités au niveau du secteur ou du système
éducatif, sécuritaire, etc.
Tout ceci étant perçu comme des
conséquences liées au disfonctionnement du système
économique et financier qui est censé allouer des moyens
nécessaires aux autres secteurs de la vie.
Le Sud-Kivu et plus précisément la ville de
Bukavu notre cible, n'est pas épargnée face à ce
problème étant donné le taux de chômage qui ne fait
que s'accroitre alors que les industries ainsi que les grandes entreprises
devant employer la main d'oeuvre disponible semblent ne plus progresser.
Pour faire face à ce fléau "chômage" et
couvrir ainsi les besoins vitaux et économiques au quotidien, les
citoyens congolais en générale et ceux de la ville de Bukavu en
particulier ont songé depuis un temps pour ceux qui en ont la
possibilité, à entreprendre des activités
économiques quelques petites qu'elles soient, sous forme de production,
de petit commerce ou vente des services en vue de se procurer des revenus leurs
permettant de survivre.D'où la création des entreprises
dénommées ?petites et moyennes
entreprises??PME? en sigle qui aussi
font face à des problèmes généralement financiers
dans l'exercice de leurs activités.
Néanmoins, malgré l'importance de ce genre
d'entreprises, force est de constater que les efforts en terme de financement
des PME n'ont souvent pas donné les résultats escomptés.
Elles ont toujours des difficultés d'accès au financement pouvant
stimuler leur croissance. Les PME en Afrique en général et celles
de la RDC en particulier souffrent d'un accès limité au
financement qui contraint ainsi leur croissance et leur développement
ultérieur. La croissance d'une PME nécessite des ressources,
notamment financières et une gouvernance qui oriente vers la
création de la valeur. Cependant, étant rationnés suite
aux différences d'informations entre les intervenants, les PME adoptent
un comportement de financement axé sur l'autofinancement et la finance
informelle souvent limitée qui ne facilite pas leur croissance suite aux
exigences et le montant souvent non satisfaisant. Cet aspect rend presque
impossible le financement des nouveaux projets et bloquent la mise en place des
nouvelles idées. Le PME de la RD Congo en général et
celles de la ville de Bukavu en particulier ne sont pas exemptées de
cette réalité. Une observation faite sur le
5
fonctionnement de ces entreprises, fait présumer
qu'elles sont confrontées à de nombreux problèmes dont le
problème financier apparait être le plus important.
Se focalisant dans la ville de Bukavu, notre démarche a
pour question suivante: Quel est le mode de financement des PME ? De cette
question principale découle trois autres questions secondaires :
- Quels sont les moyens auxquels recouvrent les PME pour financer
leurs activités ?
- Quelle est la source de financement la plus utilisée
par les PME de la ville de Bukavu ? et pourquoi ?
- Le mode de financement influence-t-il leurs niveaux de
croissance ?
0.1 HYPOTHESES
Nous pensons que avant d'apporter des solutions aux questions
soulevées dans la problématique, nous pensons à priori que
:
? Pour le financement de leurs activités, les PME de la
ville de Bukavu feraient principalement recours à l'épargne
disponible et aux emprunts.
? La source de financement la plus utilisée par les PME de
la ville de Bukavu serait l'autofinancement.
? Le mode de financement influence leurs niveaux de
croissance.
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