CONCLUSION GENERALE
Au terme de notre travail de fin de cycle de graduat portant
sur le mode de financement et croissance des PME de la ville de Bukavu,
il nous a été amené de constater que le mode de
financement des PME de Bukavu est beaucoup plus interne qu'externe et qu'en
conséquence, ces entreprises devraient penser recourir à
l'endettement à long et à moyen terme jusqu'à un niveau
raisonnable pour combiner efficacement le mode de financement interne au mode
externe et espérer ainsi améliorer leur croissance.
L'objet de ce travail ayant été d'analyser le
mode de financement et son influence sur la croissance de l'entreprise, nous
sommes partis d'une problématique consistant à savoir si le choix
de financement des PME de la ville de Bukavu est-il adéquat, les
facteurs déterminants le choix de financement des PME de la ville de
Bukavu.
En guise d'hypothèses, nous avons estimé que
l'adoption d'un tel ou tel autre mode de financement ou la combinaison de modes
de financement aurait un impact positif sur la croissance des PME de la ville
de Bukavu.
· Pour le financement de leurs activités, les PME de
la ville de Bukavu feraient principalement recours à l'épargne
disponible et aux emprunts.
· La source de financement la plus utilisée par les
PME de la ville de Bukavu serait l'autofinancement.
· Le mode de financement influence leurs niveaux de
croissance.
Pour tester ces hypothèses, nous avions fait usage de 4
méthodes : statistique, analytique, descriptive et qualitative
appuyées par trois techniques à savoir la technique documentaire,
la technique d'interview et questionnaire d'enquête.
Outre l'introduction et la conclusion générale,
notre présent travail était subdivisé en trois chapitres :
le premier consacré à la revue de la littérature
théorique et empirique, le second décrit le milieu d'étude
et la méthodologie d'étude alors que le dernier porte sur la
présentation et analyse des résultats. Dans ce dernier, nous
sommes arrivés aux résultats suivants :
Il a été remarqué que la commune de
Ibanda est celle qui possède plus de PME enregistrées que les
autres communes, soit 46 PME sur 88 enquêtées soit une proportion
de 52,3 %, suivie de la celle de Kadutu avec 27 PME sur 88
enquêtées, soit une proportion de 30,7 %, et enfin la commune de
Bagira qui a 15 PME sur 88 enquêtées, soit une proportion de
17,0%.
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femmes de la ville de Bukavu à entreprendre
étant donné que leur proportion est faible par rapport à
celle des hommes.
73 PME sur les 88 enquêtées oeuvrent dans le
secteur commercial, soit une proportion de 82,95 % ; 1,14 % des PME oeuvrent
dans l'artisanat, concernant le secteur industriel sur 88
enquêtées oeuvrent dans ce secteur industriel représentant
ainsi un pourcentage de 6,82 % et 8 PME sur 88 enquêtées, soit une
proportion de 9,09 % de pharmacie.
51 PME sur 88 enquêtées soit une proportion de
58,0% ont une ancienneté de 1 à 8ans et qui représentent
l'effectif le plus élevé selon nos enquêtes, 17 PME sur 88
enquêtées soit une proportion de 19,3% ont une ancienneté
qui varie de de 9 à 13ans, 8 PME sur 88 enquêtées soit une
proportion de 9,1% ont une ancienneté moins d'un an et 12 PME sur 88
enquêtées soit une proportion 13,6% ont une ancienneté de
plus de 14ans.
Parlant du nombre de salarié d'entreprise, il a
été remarqué que sur 88 enquêtés, 34 PME ont
moins de 8 salariés soit une proportion de 38,6%, 23 PME ont 8 à
15 salariés soit une proportion de 26,1%, 19 PME ont de 24 à 31
salariés soit une proportion de 21,6%, 7 PME ont de 24 à 31
salariés soit une proportion de 8,0%, 4 PME ont de 32 à 39
salariés soit une proportion de 4,5% et 1 PME à 40 et plus
salariés soit une proportion de 1,1%.
Partant de la forme juridique de l'entreprise, 53 PME sur les
88 enquêtées sont de la forme individuelle et représentant
une proportion de 60,2 %, suivies de 10 sur les 88, soit une proportion de 11,4
% qui sont de la forme établissement; les sociétés quant
à elles représentent une proportion de 28,4 %, soit 25 PME sur
les 88 enquêtées.
Parlant de la source de financement de l'entreprise, il a
été remarqué que 38 sur 88 enquêtés, soit une
proportion de 43,2 % ont comme source de financement de leurs activités
uniquement les fonds propres, donc ne recourent pas aux fonds empruntés
ou venant de l'extérieur, elles s'autofinancent ; 5
enquêtés sur un total de 88, soit une proportion de 5,7% recourent
aux fonds empruntés ; 45 sur 88 enquêtées, soit une
proportion de 51,1% ont comme source de financement de leurs activités
la source de financement mixte, donc le fonds propre et l'emprunt.
27 enquêtés sur un total de 88, soit une
proportion de 54,0 % recourent aux crédits à court terme ; 23
enquêtés sur un total de 88, soit une proportion de 46,0 %
recourent aux crédits à moyen terme et 30 n'ont jamais
empruntés de l'argent pour financer leurs activités.
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87 enquêtés sur 88, soit une proportion de 98,9 %
affirment être motivé par la rentabilité de leurs
activités et qui fait à ce qu'ils désirent s'y
pérenniser ; 1 enquêté sur 88, soit 1,1 % affirme qu'il
désire se pérenniser dans ce secteur, car celui-ci est
déjà pour elle une habitude et il risquerait peut-être
selon elle, d'avoir des difficultés s'ils pouvaient embrasser un autre
secteur d'activité.
54 enquêtés sur un total de 88, soit une
proportion de 61,4 % désirent le financement par capitaux propres comme
mode de financement de leurs affaires ; 3 enquêtés sur 88, soit
3,4 % préfèrent recourir au financement par emprunt pour financer
leurs activités ; 31 enquêtés sur 88, soit 35,2 % souhaite
le financement mixte pour financer ses activités.
1 sur 88 enquêtés, soit 1,1% prouve que le
degré de préférence de la source de financement
préférée est assez faible ; 80 sur 88
enquêtés, soit 90,9% prouvent que le degré de
préférence de la source de financement
préférée est élevé et 7 sur 88
enquêtés, soit 8,0 disent que le degré de
préférence du mode de financement préféré
est faible.
58 enquêtés sur 88, soit une proportion de 65,9%
apprécient bien la clientèle ; 1 enquêtés sur un
total de 88, soit une proportion de 1,1% n'apprécie pas du tout bien la
clientèle et 29 enquêtés sur un total de 88, soit une
proportion de 33,0% apprécient très bien la clientèle.
Parlant de l'influence du mode de financement utilisé,
il a été remarqué que 1 sur 88 enquêtés soit
une proportion de 1,2% prouve que le mode de financement qu'il utilise
influence à 45% ;
2 sur 88 enquêtés, soit 2,4% prouvent que le mode
de financement qu'ils utilisent influencent à 50 % ; 7 sur 88
enquêtés, soit 8,3% prouvent que le mode de financement auquel ils
font recourt influence à 55% ; 23 sur 88 enquêtés, soit
27,4% prouvent que le mode de financement auquel ils font recourt influence
à 60% ; 17 sur 88 enquêtés, soit 20,2% disent que le mode
de financement auquel ils font recourt influence à 65% ; 15 sur 88
enquêtés soit 17,9% prouvent que le mode de financement auquel ils
font recourt influence à 70% ; 18 sur 88 enquêtés, soit
21,4% disent que le mode de financement auquel ils font recourt influence
à 75% et 1 sur 88 enquêtés, soit 1,2% prouve que le mode de
financement auquel il fait recourt influence à 80%.
3 sur 88 enquêtés, soit 33,3% disent que le mode
de financement auquel ils font recourt n'influence pas leurs croissances
à cause des intérêt payés lors du remboursement du
crédit, 3 sur 88 enquêtés, soit 33,3% disent que le mode de
financement auquel ils font recourt n'influence pas leurs croissance à
cause de taux d'intérêt qu'il supportent lors du remboursement ; 2
sur 88 enquêtés, soit 22,2% disent que le mode de financement
auquel ils
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font recourt n'influence pas leurs croissances à cause
de l'échéance du payement du crédit et 1 sur 88
enquêtés, soit 1,1% dit que le mode de financement auquel il fait
recourt n'influence pas leur croissance à cause du déficit qui se
manifeste du jour au jour.
Ainsi, nous proposons en termes de suggestions aux PME de
Bukavu : de respecter la logique que nous propose la théorie des
structures financières dans le cadre de la réalisation de leurs
activités au quotidien ; d'augmenter de plus en plus leurs capitaux, car
plus ces derniers augmentent, plus l'entreprise crée de la richesse et
enfin d'adresser leur demande de financement au FPI qui accorde des dettes
à long terme qui ne sont pas exigibles à tout moment.
Nous ne pouvons pas nous prévaloir d'avoir
épuisé tout le contour de l'étude du choix de financement
des PME, mais nous pensons toutefois avoir apporté quelques pistes
à tout chercheur qui voudrait approfondir ses investigations dans ce
domaine et, qui, par suite de sa capacité intellectuelle pourrait
l'améliorer en comblant toutes nos insuffisances et lacunes sur le choix
de financement et la performance financière, et pour
l'intérêt général du monde scientifique.
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