WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Mode de financement et croissance des PME dans la ville de Bukavu.


par Rodrigue MATENDO GIYE
Institut supérieur pédagogique de Bukavu - Licence 2019
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CONCLUSION GENERALE

Au terme de notre travail de fin de cycle de graduat portant sur le mode de financement et croissance des PME de la ville de Bukavu, il nous a été amené de constater que le mode de financement des PME de Bukavu est beaucoup plus interne qu'externe et qu'en conséquence, ces entreprises devraient penser recourir à l'endettement à long et à moyen terme jusqu'à un niveau raisonnable pour combiner efficacement le mode de financement interne au mode externe et espérer ainsi améliorer leur croissance.

L'objet de ce travail ayant été d'analyser le mode de financement et son influence sur la croissance de l'entreprise, nous sommes partis d'une problématique consistant à savoir si le choix de financement des PME de la ville de Bukavu est-il adéquat, les facteurs déterminants le choix de financement des PME de la ville de Bukavu.

En guise d'hypothèses, nous avons estimé que l'adoption d'un tel ou tel autre mode de financement ou la combinaison de modes de financement aurait un impact positif sur la croissance des PME de la ville de Bukavu.

· Pour le financement de leurs activités, les PME de la ville de Bukavu feraient principalement recours à l'épargne disponible et aux emprunts.

· La source de financement la plus utilisée par les PME de la ville de Bukavu serait l'autofinancement.

· Le mode de financement influence leurs niveaux de croissance.

Pour tester ces hypothèses, nous avions fait usage de 4 méthodes : statistique, analytique, descriptive et qualitative appuyées par trois techniques à savoir la technique documentaire, la technique d'interview et questionnaire d'enquête.

Outre l'introduction et la conclusion générale, notre présent travail était subdivisé en trois chapitres : le premier consacré à la revue de la littérature théorique et empirique, le second décrit le milieu d'étude et la méthodologie d'étude alors que le dernier porte sur la présentation et analyse des résultats. Dans ce dernier, nous sommes arrivés aux résultats suivants :

Il a été remarqué que la commune de Ibanda est celle qui possède plus de PME enregistrées que les autres communes, soit 46 PME sur 88 enquêtées soit une proportion de 52,3 %, suivie de la celle de Kadutu avec 27 PME sur 88 enquêtées, soit une proportion de 30,7 %, et enfin la commune de Bagira qui a 15 PME sur 88 enquêtées, soit une proportion de 17,0%.

45

femmes de la ville de Bukavu à entreprendre étant donné que leur proportion est faible par rapport à celle des hommes.

73 PME sur les 88 enquêtées oeuvrent dans le secteur commercial, soit une proportion de 82,95 % ; 1,14 % des PME oeuvrent dans l'artisanat, concernant le secteur industriel sur 88 enquêtées oeuvrent dans ce secteur industriel représentant ainsi un pourcentage de 6,82 % et 8 PME sur 88 enquêtées, soit une proportion de 9,09 % de pharmacie.

51 PME sur 88 enquêtées soit une proportion de 58,0% ont une ancienneté de 1 à 8ans et qui représentent l'effectif le plus élevé selon nos enquêtes, 17 PME sur 88 enquêtées soit une proportion de 19,3% ont une ancienneté qui varie de de 9 à 13ans, 8 PME sur 88 enquêtées soit une proportion de 9,1% ont une ancienneté moins d'un an et 12 PME sur 88 enquêtées soit une proportion 13,6% ont une ancienneté de plus de 14ans.

Parlant du nombre de salarié d'entreprise, il a été remarqué que sur 88 enquêtés, 34 PME ont moins de 8 salariés soit une proportion de 38,6%, 23 PME ont 8 à 15 salariés soit une proportion de 26,1%, 19 PME ont de 24 à 31 salariés soit une proportion de 21,6%, 7 PME ont de 24 à 31 salariés soit une proportion de 8,0%, 4 PME ont de 32 à 39 salariés soit une proportion de 4,5% et 1 PME à 40 et plus salariés soit une proportion de 1,1%.

Partant de la forme juridique de l'entreprise, 53 PME sur les 88 enquêtées sont de la forme individuelle et représentant une proportion de 60,2 %, suivies de 10 sur les 88, soit une proportion de 11,4 % qui sont de la forme établissement; les sociétés quant à elles représentent une proportion de 28,4 %, soit 25 PME sur les 88 enquêtées.

Parlant de la source de financement de l'entreprise, il a été remarqué que 38 sur 88 enquêtés, soit une proportion de 43,2 % ont comme source de financement de leurs activités uniquement les fonds propres, donc ne recourent pas aux fonds empruntés ou venant de l'extérieur, elles s'autofinancent ; 5 enquêtés sur un total de 88, soit une proportion de 5,7% recourent aux fonds empruntés ; 45 sur 88 enquêtées, soit une proportion de 51,1% ont comme source de financement de leurs activités la source de financement mixte, donc le fonds propre et l'emprunt.

27 enquêtés sur un total de 88, soit une proportion de 54,0 % recourent aux crédits à court terme ; 23 enquêtés sur un total de 88, soit une proportion de 46,0 % recourent aux crédits à moyen terme et 30 n'ont jamais empruntés de l'argent pour financer leurs activités.

46

87 enquêtés sur 88, soit une proportion de 98,9 % affirment être motivé par la rentabilité de leurs activités et qui fait à ce qu'ils désirent s'y pérenniser ; 1 enquêté sur 88, soit 1,1 % affirme qu'il désire se pérenniser dans ce secteur, car celui-ci est déjà pour elle une habitude et il risquerait peut-être selon elle, d'avoir des difficultés s'ils pouvaient embrasser un autre secteur d'activité.

54 enquêtés sur un total de 88, soit une proportion de 61,4 % désirent le financement par capitaux propres comme mode de financement de leurs affaires ; 3 enquêtés sur 88, soit 3,4 % préfèrent recourir au financement par emprunt pour financer leurs activités ; 31 enquêtés sur 88, soit 35,2 % souhaite le financement mixte pour financer ses activités.

1 sur 88 enquêtés, soit 1,1% prouve que le degré de préférence de la source de financement préférée est assez faible ; 80 sur 88 enquêtés, soit 90,9% prouvent que le degré de préférence de la source de financement préférée est élevé et 7 sur 88 enquêtés, soit 8,0 disent que le degré de préférence du mode de financement préféré est faible.

58 enquêtés sur 88, soit une proportion de 65,9% apprécient bien la clientèle ; 1 enquêtés sur un total de 88, soit une proportion de 1,1% n'apprécie pas du tout bien la clientèle et 29 enquêtés sur un total de 88, soit une proportion de 33,0% apprécient très bien la clientèle.

Parlant de l'influence du mode de financement utilisé, il a été remarqué que 1 sur 88 enquêtés soit une proportion de 1,2% prouve que le mode de financement qu'il utilise influence à 45% ;

2 sur 88 enquêtés, soit 2,4% prouvent que le mode de financement qu'ils utilisent influencent à 50 % ; 7 sur 88 enquêtés, soit 8,3% prouvent que le mode de financement auquel ils font recourt influence à 55% ; 23 sur 88 enquêtés, soit 27,4% prouvent que le mode de financement auquel ils font recourt influence à 60% ; 17 sur 88 enquêtés, soit 20,2% disent que le mode de financement auquel ils font recourt influence à 65% ; 15 sur 88 enquêtés soit 17,9% prouvent que le mode de financement auquel ils font recourt influence à 70% ; 18 sur 88 enquêtés, soit 21,4% disent que le mode de financement auquel ils font recourt influence à 75% et 1 sur 88 enquêtés, soit 1,2% prouve que le mode de financement auquel il fait recourt influence à 80%.

3 sur 88 enquêtés, soit 33,3% disent que le mode de financement auquel ils font recourt n'influence pas leurs croissances à cause des intérêt payés lors du remboursement du crédit, 3 sur 88 enquêtés, soit 33,3% disent que le mode de financement auquel ils font recourt n'influence pas leurs croissance à cause de taux d'intérêt qu'il supportent lors du remboursement ; 2 sur 88 enquêtés, soit 22,2% disent que le mode de financement auquel ils

47

font recourt n'influence pas leurs croissances à cause de l'échéance du payement du crédit et 1 sur 88 enquêtés, soit 1,1% dit que le mode de financement auquel il fait recourt n'influence pas leur croissance à cause du déficit qui se manifeste du jour au jour.

Ainsi, nous proposons en termes de suggestions aux PME de Bukavu : de respecter la logique que nous propose la théorie des structures financières dans le cadre de la réalisation de leurs activités au quotidien ; d'augmenter de plus en plus leurs capitaux, car plus ces derniers augmentent, plus l'entreprise crée de la richesse et enfin d'adresser leur demande de financement au FPI qui accorde des dettes à long terme qui ne sont pas exigibles à tout moment.

Nous ne pouvons pas nous prévaloir d'avoir épuisé tout le contour de l'étude du choix de financement des PME, mais nous pensons toutefois avoir apporté quelques pistes à tout chercheur qui voudrait approfondir ses investigations dans ce domaine et, qui, par suite de sa capacité intellectuelle pourrait l'améliorer en comblant toutes nos insuffisances et lacunes sur le choix de financement et la performance financière, et pour l'intérêt général du monde scientifique.

48

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote