B. Le « Docteur de la Mort », ou la tentative
d'extermination des Noirs
Le Projet Coast était un programme qui alliaient des
armes bactériologiques et chimiques, classé
secret-défense, du gouvernement d'Afrique du Sud durant la
période de l'Apartheid .
30
Ce programme avait pour horrible objectif de contrôler
la démographie de la population noire d'Afrique du Sud en créant
des poisons bactériologiques ne s'attaquant qu'à la population
noire.
27
Lors du siège de Fort Pitt, les colons de l'ouest de la
Pennsylvanie recherchèrent la sécurité du Fort Pitt
après le début de la guerre : près de 550 personnes
s'entassèrent à l'intérieur du pont, et le 22 juin 1763
Fort Pitt fut attaquée par des Delawares.
28
Anderson 2000, p 809n; Grenier 2008 p 144
29 Tels que Francis Jennings
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L'Apartheid (signifiant « séparation, mise à
part ») était une politique de « développement
séparé,
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Ce programme était alors dirigé par Wouter
Basson, surnommé à juste titre le « Docteur de la Mort
». Ce dernier avait mis en place plusieurs stratégies entre 1970 et
1990: du poison a été retrouvé sur des tshirts, de la
nourriture, enveloppes, cigarettes ou encore du whisky, ainsi que d'autres
produits destinés à être en contact avec les noirs.
Dans un documentaire « Marchands d'Anthrax: vers une
guerre bactériologique? » Wouter Basson affirme que « la bombe
Noire, visant à infecter uniquement la population Noire, a
été un projet génial, le plus amusant de sa vie
»31.
C'est en 1983 qu'un poison capable de tuer seulement les noirs
est terminé, et déclaré opérationnel. A ce moment
là, de grandes réserves de ce poison sont faites. Un second
poison capable de stériliser les femmes noires avait également
été mis au point.
Le 22 avril 2002, au bout de 30 mois de procès, 46
chefs d'accusation, 153 témoins et plus de 40 000 documents sur les
méthodes employées, Wouter Basson fut acquitté par le juge
Hartzenberg qui lui accorde l'amnistie. Face à une telle
décision, l'Etat sud-Africain interjette appel devant la Cour
Suprême, qui refuse un nouveau procès...
C'est en septembre 2005 que la Cour Constitutionnelle juge que
le docteur Basson peut être rejugés pour crimes contre
l'humanité, mais à ce jour aucune procédure judiciaire en
ce sens n'a été engagée.
L'utilisation d'armes biologiques dans un but d'extermination
d'une ethnie n'est plus à prouver, l'histoire l'illustre parfaitement,
et laisse craindre pour l'avenir, de nouvelles attaques.
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