2.2.3. L'instrument de
recherche : le questionnaire écrit
Muke (2011, p.113), estime que le questionnaire doit tenir
compte des meilleures dispositions des répondants pour ne leur proposer
que des questions nécessaires, cela veut dire celles auxquelles personne
d'autre, ni aucune institution ne peut répondre. Dans notre
enquête, comme déjà signalé ci-haut, nous avons fait
recourt au questionnaire qui est une liste de questions auxquelles on doit
répondre. C'est un document très utile sur lequel sont
notés les résultats des répondants. Comme le note
Albarello (2007, p.100), le questionnaire est un outil aujourd'hui ayant comme
avantage la possibilité d'atteindre un grand nombre d'individus. Un
questionnaire repose sur trois principes :
v Le répondant est capable de lire et de comprendre les
questions ;
v Le répondant possède les informations pour
répondre aux questions ;
v Le répondant est disposé à y
répondre honnêtement.
II.2.3. Elaboration du
questionnaire
Pour notre étude, nous avons fait recours aux questions
ouvertes. De façon générale, notre instrument
d'enquête comprend deux parties à savoir : les données
d'identification de l'enquêté ou informations
sociodémographiques et la partie portant sur le questionnaire
proprement-dit. Cette dernière partie est composée de 17
questions ouvertes.
Les différentes questions sont élaborées
autour de 4 thèmes comme on peut le voir dans le tableau de
spécification ci-dessous :
Tableau 2.4. La spécification des questions
par thème
N°
|
Thèmes
|
Questions
|
Total
|
1
|
Information sur la famille
|
1ère à 4ème
question
|
4
|
2
|
Base et temps de la violence
|
5ème, 7ème,
8ème et 9ème
|
4
|
3
|
Formes de violences subies
|
6ème question
|
1
|
4
|
Conséquences de la violence sur les enfants
|
10ème à 17ème
|
8
|
Total
|
|
|
17
|
Commentaire : de ce tableau
nous remarquons que les conséquences de la violence conjugale sur les
enfants ont été à l'aide de huit questions, information
sur la famille et la base et temps de la violence à l'aide de quatre
questions chacun et les formes des violences subies à l'aide d'une
question.
2.2.3. Administration du
questionnaire
Pour cette recherche, l'enquêté
notait ses réponses sur le questionnaire pour celles qui le pouvaient
(administration directe) et pour celles qui ne pouvaient pas savoir lire ou
écrire, nous même nous le faisions pour elles mais d'une
manière fidèle à leurs réponses (administration
indirecte). C'est donc une enquête sur un questionnaire d'administration
directe et indirecte. Dans chaque ménage, nous nous présentions
auprès d'un du parent, après cette présentation nous
exposions le motif de notre recherche ; pour celles qui se sentaient
intéressés nous donnions directement le questionnaire qu'elles
pouvaient directement répondre sur place si le temps le permet de le
faire et pour cellesqui pouvaient répondre après, nous passions
pour récupérer le questionnaire dument répondu mais la
plupart nous disaient carrément qu'ils ne pouvaient pas le faire pour ne
pas exposer leurs secrets conjugaux. Pour celles qui éprouvaient des
difficultés, nous expliquions de quoi il s'agissait pour avoir des
réponses. Signalons que l'enquêtée avait le choix de
répondre soit en français ou en kiswahili.
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