RESUME
La situation en République Centrafricaine (RCA), depuis
le 10 décembre 2012, date marquant le début de l'insurrection de
la coalition rebelle « SELEKA », a été
considérée comme une menace contre la paix et la
sécurité internationales. Pour cette raison, différents
acteurs se sont résolus à y mettre un terme, dans le respect du
droit international pertinent en vigueur.
Il y a eu l'intervention, d'une part, de la Communauté
Economique des Etats de l'Afrique Centrale(CEEAC) d'abord et celle de l'Union
Africaine (UA) ensuite, conformément au Chapitre VIII de la Charte des
Nations Unies ; et d'autre part, l'intervention de l'Organisation des
Nations Unies (ONU).
Ainsi, l'enjeu principal dans le cadre de cette étude
est de déterminer la relation qui existe entre CEEA-UA et ONU dans le
cadre du maintien de la paix et de la sécurité en RCA.
Il ressort de nos analyses que la relation entre ces acteurs
est duale. Dès lors, notre point de vue se décline en deux
parties principales : d'une part, CEEAC-UA, sous-traitants de l'ONU dans
le cadre du maintien de la paix et de la sécurité en RCA et
d'autre part, CEEAC-UA, partenaires de l'ONU dans le cadre du maintien de la
paix et de la sécurité en RCA.
Au demeurant, la prise en charge d'un conflit armé
interne comme celui de la RCA ne devrait forcément pas connaître
l'intervention de l'ONU ; celle-ci pouvant se limiter au niveau de la
CEEAC, le cas échéant, l'UA. Et pour y parvenir, un renforcement
et une rationalisation des ressources de ces organismes régionaux
(ressources humaines, matérielles...) s'avèrent importants.
Mots clés : Maintien de la paix
et de la sécurité - Organismes régionaux - ONU -
Sous-traitance - Partenariat - Conflit en RCA.
ABSTRACT
The situation in the Central African Republic
(CAR) since December 10th 2012, marking the start of insurgency of the rebel
« SELEKA » coalition, has been seen as a threat to
international peace and security. For this reason, different actors have come
together to put an end to it, in accordance with the relevant international law
in force.
There was the intervention, on the one hand, of the Economic
Community of Central African States or ECCAS and then the African Union or AU,
in accordance with Chapter VIII of the United Nations (UN) Charter; and on the
other hand, the intervention of the UN.
Thus, the main issue in this study is to determine the
relationship between ECCAS-AU and United Nations peacekeeping and security in
CAR.
Our analyzes show that the relationship between these actors
is dual. Therefore, our opinion is divided into two main parts: on the one
hand, ECCAS-AU, subcontractors of the UN in the framework of peacekeeping and
security in CAR and on the other hand, ECCAS-AU, partners of the UN in the
framework of peacekeeping and security in CAR.
Moreover, the handling of an internal armed conflict such as
the case of CAR should not necessarily have the intervention of the UN ; this
can be limited at the level of ECCAS, where appropriate, the AU. And to achieve
this, strengthening and rationalizing the resources of these organizations
(human resources, material resources...) is important.
Key words : Peacekeeping and security -
Regional organizations - UN - Subcontracting - Partnership - Conflict in CAR.
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