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étude de la perception de l'actionnariat et l'ouverture du capital dans les entreprises de la ville de Lubumbashi.


par Nyamulula AKSANTI
Université Nouveaux Horizons (UNH) - Licence en Sciences de Gestion 2020
  

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2. Discussion des études empiriques

Comme déjà annoncé ci haut, cette seconde partie de la littérature ouvre le débat, en affrontant idées et résultats des études antérieures sur des sujets ayant des traits communs avec le nôtre. Elle s'élargit sur deux points. Le premier porte sur le mode de financement des entreprises et le second explique les types d'actionnariats appliqués dans des entreprises pour acquérir des capitaux.

2.1. Mode de financement des entreprises

Il existe déjà plusieurs débats controversés portant sur les modes de financement et la structure financière des entreprises. La nature et l'objet de notre étude ne nécessitent pas que nous y entrons. Toutefois, Nous tentons à faire un petit passage en revue de ces modes de financement et montrer les avantages et inconvénients que présente l'ouverture du capital qui, l'augmenter via l'entrée de nouveaux actionnaires ou associés souhaitant participer au financement des activités de la société dans le but de percevoir en retour une partie des dividendes.

L'entreprise peut être considérée comme une rencontre entre les sources de financement et des projets d'investissement. C'est ainsi que, de manière générale, l'entreprise devra se trouver des fonds nécessaires pour le financement de ses investissements nécessaires (Dayan, 2004). Ainsi,

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pour couvrir ses besoins en fonds de roulement ou d'investissent, l'entreprise dispose de plusieurs ressources provenant de différentes sources. Généralement, une entreprise peut se financer via des ressources internes et/ou externes.

(Ogien, 2008), préconise que le gestionnaire financier de l'entreprise doit faire une analyse minutieuse avant de faire le choix quant à la source de financement à laquelle il faudra recourir. Cette analyse est donc dans l'objectif de se trouver des financements les moins couteux pour l'entreprise. Comme mentionné précédemment, le gestionnaire trouve devant lui plusieurs possibilités auxquelles il peut recourir pour financer les besoins de l'entreprise. Cependant, chaque option a ses critères d'accès. Il en résulte l'inaccessibilité à certaines possibilités de financement pour certaines entreprises. En outre, les possibilités accessibles à l'entreprise présentent quant à elles voir des avantages et des inconvénients selon la situation d'une entreprise à une autre. Néanmoins, pour qu'une source de financement contribue efficacement au développement de l'entreprise, il est impérieux que celle-ci soit stable et de longue durée. Afin de faire face à ces défis (accessibilité, inaccessibilité, avantages et inconvénients), les responsables de l'entreprise sont appelés à mettre en place un plan stratégique de financement. La planification financière permet ainsi de traduire la conséquence monétaire de l'ensemble des choix possibles. Elle devra conduire à raisonner dans le cadre de rentabilité-risque, qui sous-tend l'objectif de création de valeur (Gérard, 2000)

a) L'autofinancement

Le financement par des sources internes se limite à l'autofinancement, tandis que les sources externes présentent plusieurs autres possibilités dont nous pouvons citer : la sécession d'actifs, le recours à l'endettement, l'augmentation du capital par appel aux actionnaires ou associés (anciens et /ou nouveaux), le crédit-bail, etc. (Rivet, 2003) (Bussenault & Martine Pretet, 2002); (Bruslerie, 2010) définissent la capacité d'autofinancement comme le surplus monétaire laissé à l'entreprise par l'ensemble de ses activités pour une période donnée. L'autofinancement est quant à ce, la différence entre la capacité d'autofinancement et les dividendes distribués au cours de l'exercice (Fadoua, & Radi, 2017). Dans la mesure où la valeur stratégique de flexibilité de l'entreprise reste fonction de la taille des flux de ressources internes générées par l'entreprise, (Bruslerie, 2010) qualifie l'autofinancement de « garant de la réactivité » de l'entreprise et le considère comme un facteur de création de valeur grâce au rendement des réinvestissements.

L'autofinancement est la source fondamentale de financement de l'entreprise car toutes les autres sources restent subordonnées à celle-ci. C'est-à-dire, que les chances de bénéficier des financements des sources externes de l'entreprise, dépendent des perspectives d'avenir ou de la capacité d'autofinancement que cette entreprise dégage car elle est pour l'investisseur l'indicateur de performance ou de capacité de rémunérer ou de rembourser le capital qu'il compte investir dans l'entreprise. Contrairement à ce que croient certains gestionnaires d'entreprises, selon (Bruslerie, 2010), bien que n'entrainant aucune obligation de remboursement ni de paiement d'intérêts à des tiers, l'autofinancement n'est pas une source dont le cout est nul.

L'autofinancement présente un cout d'opportunité pour l'entreprise et un cout en capital pour les actionnaires dans la mesure où ces derniers auraient pu percevoir plus de dividendes. De même, à la place d'un réinvestissement, l'entreprise aurait prêté ses fonds et percevoir des intérêts ; ou encore ces fonds serviraient au payement des dettes. Certes, dans la plupart des cas, s'en tenir à l'autofinancement est synonyme de renoncer à des occasions d'investissement voir se

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condamner à la stagnation et limiter son développement (Choinel, 2000). D'où il convient de dire que le recours exclusif à l'autofinancement présente des limites qui affectent l'entreprise.

Vu les limites que présente l'autofinancement, les responsables de l'entreprise sont appelés à chercher des ressources dont ils ont besoin à l'extérieur de l'entreprise. Comme nous l'avons vu précédemment, ils peuvent recourir soit à l'endettement auprès des banques commerciales, à l'augmentation du capital, au crédit-bail, etc. Dans notre discussion nous nous focaliserons seulement au recours à la dette et à l'augmentation du capital.

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