WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Regroupements politiques et processus électoral en RDC. Enjeux et défis.


par Elie BANZA MUKANDA Bamu
UNILU - Licence 2019
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

II. DELIMITATION DU SUJET

Pour éviter de tomber dans les généralisations vagues et erronées, une localisation de notre sujet d'étude dans le temps et dans l'espace s'avère indispensable.

II.1. DELIMITATION TEMPORELLE

Dans le temps, notre étude couvre la période allant de 2006 à 2018. Le choix opéré pour cette ère se justifie par le fait que, les années deux-mille six, onze et dix-huit correspondent respectivement : à l'organisation des premières, deuxième et troisième élections en République Démocratique du Congo dites démocratiques, libres et transparentes lesquelles ont conduit à la formation soit des alliances et coalitions politiques ou soit aux plateformes politiques.

II.2. DELIMITATION SPATIALE

Sans l'intention de mener une quête générale sur un autre environnement, nous avons limité notre champ d'investigation à la République Démocratique du Congo. Le choix de ce cadre est lié à la maîtrise de l'espace et la facilité pour nous en tant que chercheur à recenser les données.

III. CHOIX ET INTERET DU SUJET

III.1. CHOIX DU SUJET

C'est l'intérêt qui inspire le sujet et en motive le choix, la raison majeure qui nous pousse au choix de ce sujet est le constat observé depuis la décennie deux milles lors de la tenue des élections générales, législatives et présidentielles qui ont conduit à la formation des regroupements : alliances, coalitions et plateformes politiques autour particulièrement des candidats Joseph Kabila et Jean Pierre Bemba (2006), entre Joseph Kabila et Etienne Tshisekedi (2011) et en fin entre : Emmanuel Ramazani shadary, Martin Fayulu Madidi et Félix Tshilombo Antoine dit Fatshi (2018).

Les raisons à la base de cette pratique n'auront pas été celles relatives aux objectifs de consolidation de la démocratie, de la gouvernabilité de l'Etat ou de la cohésion nationale. Seule la volonté de réunir le plus grand nombre de suffrages et de conquérir le pouvoir présidentiel aura été une véritable motivation. Les conséquences en fut la paralysie de la démocratie

3

parlementaire, la fragilisation de la cohésion nationale, le dédoublement des alliances et partis politiques, la pratique de la transhumance politique pré et post-électorale et la cohabitation politique.

Cette dernière est une configuration politique historiquement exceptionnelle en RDC. Il y' a eu que deux épisodes de bipolarité du pouvoir exécutif depuis l'indépendance : entre Patrice Lumumba et Joseph Kasavubu (1960-1961) et entre Mobutu et Etienne Tshisekedi qui fût trois fois éphémère premier ministre (1991,1992-1993,1997). Dans les deux cas, cela correspondait à des crises politiques graves, l'expérience a été de courte durée et s'est achevée par la fin brutale du leadership (assassinat de Lumumba, révocation de Tshisekedi par Mobutu en 1991 et 1993, la prise du pouvoir par Laurent-Désiré Kabila en 1997)1.

De ce fait ; les alliances et coalitions dans ce cas n'ont pas été un facteur du développement institutionnel, du parlementarisme congolais. La pratique congolaise constituerait en soi un faux modèle qui n'invalide cependant pas Les théories des alliances et coalitions mais exigé des améliorations.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand