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Investissements et croissance économique. Cas des secteurs de l’énergie et de l’eau au Bénin.


par Mahougnon Raymonde Marie Claire HOUANGNI
Ecole nationale d'économie appliquée et de management - Diplôme d'Ingénieur Statisticien Economiste 2017
  

Disponible en mode multipage

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    REPUBLIQUE DU BENIN

    N

    ********

    MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

    (M.E.S.R.S.)

    ********

    UNIVERSITE D'ABOMEY-CALAVI

    (U.A.C.)

    ********

     

    ECOLE NATIONALE D'ECONOMIE APPLIQUEE ET DE MANAGEMENT

    (E.N.E.A.M.)

    ****

     
     

    Filière :Statistique AppliquéeDiplôme :Master

    INVESTISSEMENTS ET CROISSANCE ECONOMIQUE: Cas des secteurs de l'énergie et de l'eau au Bénin

    THEME

    0

    Réalisé et présenté par :Mahougnon Raymonde M. C. HOUANGNI

    Sous la supervision de :

    Maître de stage :

    Maître de Mémoire

    Mr Aristide MEDENOU, en service à la Direction Générale de l'Analyse Economique

    Dr Barthélemy SENOU, enseignant à l'Ecole Nationale d'Economie Appliquée et de Management

    SOMMAIRE

    SOMMAIRE 2

    DEDICACE 3

    REMERCIEMENTS 4

    LISTE DES TABLEAUX 5

    LISTE DES GRAPHIQUES 6

    SIGLES ET ABREVIATIONS 7

    RESUME 9

    INTRODUCTION 10

    CHAPITRE 1: CADRE THEORIQUE ET ANALYTIQUE DE L'ETUDE 14

    1. PROBLEMATIQUE, OBJECTIFS, HYPOTHESES ET REVUE DE LITTERATURE 14

    1.1. Problématique de l'étude 14

    1.2. Objectifs et hypothèses de recherche 15

    2. REVUE DE LITTERATURE ET METHODOLOGIE 16

    2.1. Revue de littérature 16

    2.2. Méthodologie de l'étude et Présentations des données 41 _Toc448995411

    CHAPITRE 2: ANALYSE DESCRIPTIVE ET ECONOMETRIQUE DES INVESTISSEMENTS PUBLICS DANS LES SECTEURS DE L'ENERGIE ET DE L'EAU, ET LA CROISSANCE ECONOMIQUE AU BENIN 3

    1. ANALYSE DESCRIPTIVE DES INVESTISSEMENTS DANS LES SECTEURS DE L'ENERGIE ET DE L'EAU, ET LA CROISSANCE ECONOMIQUE AU BENIN 52

    1.1. Analyse de l'évolution des dépenses d'investissements publics dans les secteurs de l'énergie et de l'eau par rapport au Secteur Productif 52

    1.2. Analyse de l'évolution des dépenses d'investissements publics dans les secteurs de l'énergie et de l'eau par rapport aux dépenses d'investissements nationales 53

    2. ANALYSE ECONOMETRIQUE DES INVESTISSEMENTS DANS LES SECTEURS DE L'ENERGIE ET DE L'EAU, ET LA CROISSANCE ECONOMIQUE AU BENIN 54

    2.1. Analyse de causalité entre investissement et croissance 54

    2.2. Analyse économétrique des investissements dans les secteurs de l'Energie et de l'eau, et croissance économique 57

    CONCLUSION 71

    REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 72

    ANNEXES 76

    TABLE DES MATIERES 103

    DEDICACE

    A celui qui est, qui était et qui vit éternellement !

    REMERCIEMENTS

    J'adresse mes sincères remerciements :

    - A mon Mari Albérick N. BOCOVO, qui m'a encouragée à faire cette formation ;

    - A Monsieur Aristide MEDENOU en service à la Direction Générale de l'Analyse Economique ;

    - Au Docteur Barthélemy SENOU, enseignant à l'Ecole Nationale d'Economie Appliquée et de Management;

    - A Monsieur François ANAGO, en service à la Caisse Autonome d'Amortissement ;

    - A tous ceux qui ont contribué à l'avènement de ce jour.

    LISTE DES TABLEAUX

    Tableau n°1 : Présentation des variables 3

    Tableau n°2 : Stationnarité des variables 55

    Tableau n°3 : Estimation du modèle avec les dépenses d'investissements publics gouvernementales globales (INVG) 58

    Tableau n°4 : Estimation du modèle avec les dépenses d'investissements publics dans le secteur de l'eau (INVG_EAU) 61

    Tableau n°5 : Estimation du modèle avec les dépenses d'investissements publics dans le secteur de l'énergie (INVG_ENERGIE) 63

    LISTE DES GRAPHIQUES

    Graphique n°1 : Evolution des dépenses d'investissements publics dans les secteurs de l'énergie et de l'eau par rapport au Secteur Productif 3

    Graphique n°2 : Evolution des dépenses d'investissements publics dans les secteurs de l'énergie et de l'eau par rapport aux dépenses d'investissements nationales 53

    SIGLES ET ABREVIATIONS

    ABERME

    :

    Agence Béninoise de l'Electrification Rurale et de la Maîtrise d'Energie

    ADF

    :

    Dickey-Fuller Augmenté

    AIE

    :

    Agence Internationale de l'Energie

    AR

    :

    AutoRegressive

    BiPEN

    :

    Bilan et Perspectives à court et moyen termes de l'EconomieNationale

    BPO

    :

    Budget Programme par Objectifs

    CEB

    :

    Communauté Electrique du Bénin

    CEREG

    :

    Centre d'Etudes et de Recherche en Economie et Gestion

    DG Eau

    :

    Direction Générale de l'Eau

    DGAE

    :

    Direction générale de l'Analyse Economique

    DPC

    :

    Direction de la Prévision et de la Conjoncture

    DS

    :

    Differency Stationnary

    FBCF

    :

    Formation Brute de Capital Fixe

    HD

    :

    Harrod et Domar

    INSAE

    :

    Institut National de la Statistique et de l'Analyse Economique

    MCO

    :

    Moindres Carrés Ordinaires

    MDAEP

    :

    Ministère du Développement de l'Analyse Economique et de la Prospective

    MDMCS

    :

    Méthode des Doubles Moindres Carrés en Système

    MEFPD

    :

    Ministère de l'Economie, des Finances et des Programmes de Dénationalisation

    MERPMEDER

    :

    Ministère de l'Energie, des Recherches Pétrolières et Minières de l'Eau et du Développement des Energies Renouvelables

    MMG

    :

    Méthode des Moments Généralisés

    MMG

    :

    Méthode des Moments Généralisés

    OMD

    :

    Objectifs du Millénaire pour le Développement

    OSD

    :

    Orientations Stratégiques de Développement

    PIB

    :

    Produit Intérieur Brut

    PNB

    :

    Produit National Brut

    PTF

    :

    Partenaires Techniques et Financiers

    RDC

    :

    République Démocratique du Congo

    RNBD

    :

    Revenu National Brut Disponible

    SBEE

    :

    Société Béninoise d'Energie Electrique

    SCRP

    :

    Stratégie de Croissance pour la Réduction de la Pauvreté

    SONEB

    :

    Société Nationale des Eaux du Bénin

    SS

    :

    Services Statistiques

    SUR

    :

    Seemingly Unrelated Regression

    TS

    :

    Trend Stationnary

    UEMOA

    :

    Union Economique et Monétaire Ouest Afraicain

    USA

    :

    United States of America

    USD

    :

    United States Dollar

    VAR

    :

    Vector AutoRegressive

    RESUME

    Les secteurs de l'énergie et de l'eau sont deux secteurs très importants pour la prospérité d'une nation. Le secteur de l'énergie, parce qu'il propulse la production des institutions, entreprises et ménages. Quant au secteur de l'eau, il contribue à la bonne santé du capital humain pour développement économique, participe au développement des entreprises agricoles, pastorales et alimentaires. C'est dans ce contexte que nous avons étudié le thème : « Investissements et la croissance économique : cas des secteurs de l'énergie et de l'eau au Bénin ». Cette étude analyse l'effet de l'investissement en énergie et en eau sur la croissance économique au Bénin, à l'aide d'un modèle économétrique par la méthode des moments généralisés. Il en ressort que : les investissements dans les secteurs Energie et Eau favorisent la croissance économique.

    A cet effet, il est important que le gouvernement mette en place des dispositifs nécessaires afin attirer les investissements dans les secteurs de l'Energie et de l'Eau.

    INTRODUCTION

    L'investissement est l'emploi de capitaux visant à accroître la production d'une institution ou à améliorer sa rentabilité. Selon François Perroux, la croissance économique correspond à « l'augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues du produit global net en termes réels » (F. Perroux, La pensée économique de Joseph Schumpeter)1(*). De même, Pierre Maillet ; identifie plusieurs types de déterminants à la croissance : les richesses naturelles, l'environnement extérieur, la population, l'innovation, l'investissement, la connaissance, la cohérence du développement(Pierre Maillet, La croissance économique)2(*).

    Les théories de la croissance endogène ont revalorisé le rôle de l'Etat dans les secteurs de la santé, de l'éducation et des infrastructures. Etant donné qu'elles produisent des externalités positives , et qu'elles remplissent au moins partiellement les caractéristiques de non exclusion et de non rivalité, les infrastructures publiques (routes, chemins de fer, ports, aéroports, barrages hydroélectriques, centrales thermiques, télécommunications etc.) sont considérées comme des biens publics dont le financement ne peut être assuré de manière optimale par des agents privés individuels. Elles constituent donc le secteur par excellence de l'intervention de l'Etat dans l'économie, et les dépenses publiques qui y sont engagées sont généralement classées au rang des dépenses productives (Barro, 1991)3(*).

    A la suite de la Conférence nationale des forces vives de février 1990, le Bénin a renoué avec la démocratie et le libéralisme économique. Depuis lors, les indicateurs macroéconomiques demeurent instables. En effet, le taux de croissance économique s'est établi en moyenne à 4,7% sur la période 1991-2002 puis à 3,4% en moyenne sur la période 2003-2005. Il est remonté à 3,8% en 2006 et à 5% en 2008, et se situe au-delà de 5% depuis 2012, 5,6% en 2013, 5,4% en 2014 et 5,6% en 2015 (DGAE 2016).

    En raison de la dynamique démographique importante, ce rythme de la croissance économique est encore insuffisant pour améliorer le bien-être des populations béninoises et faire reculer les frontières de la pauvreté. En conséquence, l'accélération de la croissance économique nécessite une impulsion significative du taux d'investissement aussi bien privé que public.

    Le secteur de l'énergie est un des secteurs clé du développement. Au Bénin, il est constitué à 59,4% de la biomasse énergie (bois de feu et charbon de bois), à 38,4% des produits pétroliers et à 2,2% de l'énergie électrique (en 2006). 80% de l'énergie électrique et 100% des hydrocarbures utilisés au Bénin proviennent de l'extérieur (en 2006). Cette forte dépendance extérieure est à la base des différentes crises énergétiques de 1984, 1994, 1998, 2006- 2007(BiPEN, 2007).

    Actuellement, l'énergie électrique consommée est importée et transportée par la Communauté Electrique du Bénin (CEB), pendant que sa distribution est assurée par la Société Béninoise d'Energie Electrique (SBEE). Par ailleurs, l'Agence Béninoise de l'Electrification Rurale et de la Maîtrise d'Energie (ABERME) s'occupe du raccordement des zones rurales au réseau conventionnel de la SBEE et de la maitrise de l'énergie.

    Par ailleurs, d'après le rapport d'avancement 2012 de la Stratégie de Croissance pour la Réduction de la Pauvreté (SCRP), le Gouvernement béninois s'est engagé à garantir la disponibilité permanente et suffisante des ressources en eau en tant que facteur de production, et l'accès à l'eau potable aux populations. En effet, l'eau est une denrée nécessaire au renforcement et au développement du capital humain. Sans l'eau potable, le capital humain est vulnérable et exposé aux maladies hydriques. Par contre avec l'eau potable, des économies sont faites en termes de dépenses sanitaires et revenus épargnés peuvent servir pour le financement des secteurs productifs.

    Il semble donc important, que le Bénin accroisse ses investissements publics dans les infrastructures afin d'améliorer son niveau de développement. C'est dans cette logique que nous nous proposons de travailler sur le thème : « Investissements et la croissance économique : cas des secteurs de l'énergie et de l'eau au Bénin ».

    La présente étude s'articule autour de deux chapitres. Le premier chapitre présente le cadre théorique et analytique de l'étude. Le deuxième chapitre fait : une analyse descriptive et économétrique des investissements dans les secteursde l'énergie et de l'eau, et la croissance économique au Bénin. Cette dernière partie est soutenue par la formulation de limites et suggestions.

    CHAPITRE 1: CADRE THEORIQUE ET ANALYTIQUE DE L'ETUDE

    CHAPITRE 1: CADRE THEORIQUE ET ANALYTIQUE DE L'ETUDE

    1. PROBLEMATIQUE, OBJECTIFS, HYPOTHESES ET REVUE DE LITTERATURE

    1.1. Problématique de l'étude

    L'énergie électrique est utilisée par les agents économiques pour leurs activités de production ainsi que pour leurs besoins quotidiens. Ainsi elle occupe une place importante dans le processus de développement de toute nation. Le rôle que joue l'énergie électrique dans la croissance économique n'est plus à démontrer. En effet, elle a été d'une grande utilité dans le processus de développement des pays industrialisés. Selon les statistiques de l'Agence Internationale de l'Energie (AIE) publiées en 2009, il existe une forte corrélation entre la consommation d'électricité et la richesse d'un pays. Des études empiriques établissent aussi que le service de l'électricité semble être l'un des services les plus importants pour améliorer le bien-être de l'individu pauvre (AIE 2002). De même, la production de l'eau potable nécessite l'utilisation de l'énergie électrique ; donc de consommation d'électricité. Or cette dernière ne serait possible sans la production de l'énergie électrique. Par ailleurs, d'après A.Direr, l'investissement dépend du coût du capital et des variations de la demande souvent matérialisée par la consommation(A. Direr, Note de macroéconomie, 2009).

    Des études empiriques établissent aussi que le service de l'électricité semble être l'un des services les plus importants pour améliorer le bien-être de l'individu pauvre (AIE 2002). De même, la production de l'eau potable nécessite l'utilisation de l'énergie électrique ; donc de consommation d'électricité. Or cette dernière ne serait possible sans la production de l'énergie électrique. Par ailleurs, d'après A.Direr, l'investissement dépend du coût du capital et des variations de la demande souvent matérialisée par la consommation (A. Direr, Note de macroéconomie, 2009).

    Il s'agit pour le Bénin de porter la proportion de la population ayant accès à l'eau potable de 35% en 2002 à 67,3% en 2015. Ce taux s'est établi à 65,6% en 2013 (Rapport d'exécution BPO gestion 2013 du MERPMEDER). De même, l'une des Orientations Stratégiques de Développement (OSD) est le renforcement du capital humain. Ceci, en facilitant la satisfaction des besoins essentiels de la population et en réduisant la pauvreté de façon durable. L'exécution de cette orientation stratégique se fait en partie par le Ministère en charge de l'énergie et de l'eau. D'après le rapport BPO de la Direction Générale de l'Eau (DG Eau) de ce département ministériel, les activités du secteur de l'eau sont financées à plus de 86% par les Partenaires Techniques et Financiers (PTF). Or pendant la décennie écoulée, ces derniers ont diminué,voire annulé leur intervention dans le secteur. Pour atteindre les objectifs fixés dans le secteur de l'eau, le Gouvernement béninois se doit de combler le vide financier laissé par les PTF.

    Par ailleurs, le Bénin connaît des problèmes structurels en matière d'énergie électrique. Il s'agit : d'une forte dépendance de l'extérieur pour son approvisionnement, d'une production nationale peu compétitive, des délestages électriques récurrents et d'un service aux consommateurs peu performant.

    Ces derniers ont des conséquences sur l'économie nationale et la croissance économique (BIPEN 2007 ; Impact de la crise de l'énergie électrique sur l'économie béninoise). Ce niveau de croissance est loin des objectifs de développement. Depuis 20134(*), le taux de croissance économique du Bénin tourne autour de 5% (DGAE 2014). Afin d'améliorer le bien-être des populations béninoises et faire reculer les frontières de la pauvreté, il est nécessaire d'investir dans les secteurs de l'Energie et de l'Eau.

    Au regard de tout ce qui précède, il est opportun de réaliser une étude afin d'analyser les Investissements et la croissance économique : cas des secteurs de l'énergie et de l'eau au Bénin.

    1.2. Objectifs et hypothèses de recherche

    1.2.1. Objectif général

    Cette étude vise à analyser la relation qui existe entre les investissements dans les secteurs de l'énergie et de l'eau, et la croissance économique.

    1.2.2. Objectifs spécifiques

    De façon spécifique, il s'agira :

    § d'analyser l'évolution des investissements dans les secteurs de l'énergie électrique et de l'eau et la croissance économique au Bénin ;

    § d'analyserla relation de causalité entre les investissements dans les secteurs de l'énergie électrique et de l'eau et la croissance économique au Bénin ;

    § d'évaluer l'impact sur la croissance économique des investissements dans les secteurs de l'énergie électrique et de l'eau.

    1.2.3. Hypothèses

    Pour cette étude nous posons les hypothèses ci-après :

    § Hypothèse 1 : les investissements dans les secteurs de l'énergie électrique et de l'eau et la croissance économique au Bénin ont une tendance croissante ;

    § Hypothèse 2 : il existe une causalité positive réciproque entre les investissements dans les secteurs de l'énergie électrique et de l'eau et la croissance économique.

    § Hypothèse 3 : les investissements dans les secteurs de l'énergie et de l'eau affectent positivement la croissance économique.

    2. REVUE DE LITTERATURE ET METHODOLOGIE

    2.1. Revue de littérature

    L'analyse des relations entre les investissements dans les secteurs de l'énergie et de l'eau et la croissance économique exige une revue de littérature sur les différents théories et travaux empiriques sur le sujet. Cette dernière nous permettra de prendre connaissance des travaux déjà effectués dans le domaine afin de déterminer la méthodologie adéquate pour l'atteinte des objectifs de la présente étude.

    Les relations de causalité entre l'investissement dans les secteurs de l'énergie et de l'eau et la croissance économique n'ont pas fait l'objet d'étude statistique à notre connaissance. Le sujet le plus abordé s'appariant à cette étude est l'analyse de la relation de causalité entre la consommation de l'énergie électrique et la croissance économique. Toutefois, les résultats de nos recherches sont présentés selon une approche théorique et une approche empirique.

    2.1.1. Approche théorique

    2.1.1.1. Approche théorique de l'investissement public
    2.1.1.1.1. Fondement de l'Action Publique

    Dans la Théorie générale, Keynes (1936) met l'accent sur le rôle des dépenses publiques dans la relance économique par un processus multiplicateur. A la fin des années 1960 et au début des années 1970, alors que se dissipe l'euphorie liée à la croissance économique, le monde assiste à un retour en force de thèses libérales qui s'attaquent à la macro-économie keynésienne. Ainsi, l'apparition de la stagflation - développement simultané de l'inflation et du chômage- remet en cause la loi de Phillips5(*) (1958). On a alors expliqué les difficultés croissantes des années 1970 par les effets secondaires des politiques keynésiennes. Avec Friedman6(*) (1968), le monétarisme est devenu le premier grand courant anti-keynésien. En allant au-delà de ses premières critiques du keynésianisme concernant la réalité du mécanisme du multiplicateur budgétaire, Friedman a déstabilisé la macro-économie standard en réinterprétant la loi de Phillips. Son raisonnement a permis de mettre en cause toute la logique du keynésianisme. Cependant, les études économétriques ne permettent pas de trancher nettement ce débat entre keynésiens et monétaristes. Selon que les auteurs des modèles sont ou non partisans de l'«effet d'éviction», leurs résultats confirment (Spencer et Yoke, 7(*)1970) ou infirment (Blinder et Solow,8(*) 1973) cette thèse. Force est de conclure que le débat sur l'efficacité à court terme de la politique budgétaire n'a pas été tranché par les tests économétriques (Aftalion et Ponvet, 9(*)1981). Cette conclusion se trouve renforcée par l'école des anticipations rationnelles (Muth10(*), 1961; Lucas11(*), 1972) qui, en cherchant à donner un fondement micro-économique aux recommandations macro- économiques des monétaristes, conduit à une position «radicale»: l'inefficacité totale des politiques de régulation conjoncturelle, qu'elles soient budgétaires ou monétaires (Sargent et Wallace,12(*) 1975). Ainsi, les dépenses publiques ont fait l'objet de différentes interprétations selon les courants de la pensée économique, principalement à travers les modèles de croissance qui ont révélé des répercussions très différenciées des différentes composantes des dépenses sur les variables macro-économiques et sur le bien-être. Dès lors, une kyrielle de travaux aussi bien théoriques qu'empiriques se sont penchés sur la question pour justifier le bien fondé des dépenses publiques en capital humain.

    2.1.1.1.2. Infrastructures publiques

    Les infrastructures sont le plus souvent définies comme des biens collectifs mixtes à la base de l'activité productive. Deux notions sous-tendent cette définition : celle de bien collectif ou de bien public, et celle de facteur productif. La notion de bien collectif, définie par Samuelson13(*)(1954) et Musgrave 14(*)(1959), repose sur les critères de non rivalité et de non exclusion. Un bien est qualifié de non rival si son utilisation par un agent ne réduit pas la quantité disponible pour les autres agents. La « non rivalité » s'accompagne, en fait, de l'indivisibilité d'usage, c'est-à-dire d'une consommation en totalité de ce bien qui ne pourra être partagé entre divers utilisateurs. Les exemples traditionnels sont ceux de la justice, de la sécurité ou de l'éclairage public. La non-exclusion par les mécanismes de marché caractérise, de son côté, des biens dont aucun agent ne peut être exclu des bénéfices. Celle-ci découle également de l'impossibilité de fractionner le service entre divers consommateurs, c'est à dire de l'indivisibilité. Ainsi, les caractéristiques intrinsèques de ces biens, en entraînant une impossibilité de reposer sur les mécanismes de marché, justifient l'intervention de l'Etat dans leur production ou leur réglementation. Dans la réalité, les biens publics purs sont l'exception et l'on a plutôt à faire à des biens publics mixtes, c'est à dire partiellement rivaux. Le relâchement partiel de l'hypothèse de « non rivalité » recoupe, notamment, les problèmes de congestion des services publics qui peuvent apparaître au-delà d'un certain seuil d'utilisation (voir l'exemple des transports modélisé par Aschaue15(*)r, 1990c), et celui de l'hypothèse de « non exclusion » la possibilité de relever les droits d'utilisation. Un classement des infrastructures selon ces critères établi par Eden et Mc Millan16(*) (1991) comme la boite de Musgrave-Samuelson est repris plus récemment par la Banque mondiale en (1994). Le caractère productif des infrastructures relève de son côté de plusieurs logiques. La production de services publics constitue, en tant que telle, une activité économique à part entière. Mais une caractéristique propre de ces biens réside surtout dans le facteur de potentialité qu'ils constituent. A la suite de Hirschman17(*) (1958), on peut définir les infrastructures comme les biens et les services qui rendent possible l'activité économique. Cette définition, particulièrement large, est reprise par Hansen18(*) (1965) qui est le premier à proposer une classification précise. Il distingue : les infrastructures sociales, dont la fonction est d'entretenir et de développer le capital humain (comme l'éducation, les services sociaux et de santé) et les infrastructures économiques, dont la caractéristique est de participer au processus productif.

    Selon Meade19(*) (1952), ce facteur de potentialité est tout d'abord direct, le rôle productif des infrastructures passant par la fourniture de biens et de services intermédiaires qui participent au processus de production. Mais surtout, la particularité des infrastructures réside dans la faculté d'améliorer l'utilisation des autres facteurs de production. Il s'agit ici d'un effet indirect d'augmentation de la productivité des autres facteurs de production. Cet effet indirect consiste, tout d'abord, en une diminution des coûts de production et un accroissement de la rentabilité des activités. Certains travaux soulignent que la pénurie chronique d'infrastructures d'un grand nombre de pays en développement explique des coûts de production élevés et une compétitivité dégradée voire l'impossibilité de développement de certaines activités ou régions (Wheeler et Mody20(*), 1993). Mais cette rentabilité passe également par la réduction des coûts de transport permise par le développement des infrastructures (Banque mondiale21(*), 1994). Ces améliorations sont également liées à l'accroissement de la taille du marché permis par le développement des infrastructures, et par l'intensification des échanges qui lui est consécutif. Ces caractéristiques conduisent à la possibilité d'économies d'échelle et de diffusion du progrès technique, de même qu'à une division du travail accrue. Celle-ci, en rendant possible l'apparition de synergies et de complémentarités entre entreprises, régions ou activités, contribue encore d'une autre façon au caractère productif des infrastructures. En stimulant de la sorte l'apparition d'externalités de type marshallien, les infrastructures trouvent ici une autre justification économique à l'intervention de l'Etat dans la fourniture ou la réglementation de certaines d'entre- elles.

    2.1.1.2. Théorie de la croissance

    Depuis Adam Smith et sa « richesse des nations », la croissance occupe l'esprit de nombreux économistes. De nos jours, deux (02) analyses tendent à être privilégiées :

    § la première et la plus ancienne repose sur le modèle néo-classique développé par Ramsey22(*) (1928), Solow23(*) (1956), Swan24(*) (1956), Cass25(*) (1965) et Koopmans26(*) (1965) ; avec Solow (Prix Nobel 1987), la figure pensante. Cette théorie des années 60, a été enrichie durant les années 80 afin de tenir compte d'un certain nombre de critiques ;

    § la seconde, la croissance endogène, semblerait ouvrir de nouvelles perspectives.

    2.1.1.2.1. Analyse néoclassique de la croissance : modèle de Solow

    A la suite d'une réflexion critique sur le modèle keynésien de croissance développé par Harrod et Domar (HD)27(*), Robert Solow a construit un modèle qui s'inscrit ainsi dans une perspective néo-classique et est à la base des théories de la croissance endogène apparues dans les années 1980.

    Le modèle HD distingue trois (03) taux de croissance différents : (i) le taux de croissance naturel (taux de croissance de la population active, exogène), (ii) le taux de croissance effective (taux de croissance observé) et (iii) le taux de croissance garanti (celui qui assure l'équilibre sur le marché des biens). La stabilité de la croissance est garantie par l'égalité entre le taux de croissance effective et le taux de croissance garanti; ce qui est rarement le cas, même sur le long terme. Le modèle HD décrit donc une croissance fondamentalement instable qualifiée d'être sur le « fil du rasoir », (ou encore en anglais « on a knife-edge of equilibrium growth »). C'est sur ce résultat que Solow va formuler sa principale critique à l'encontre du modèle HD.

    Pour remédier à l'opposition entre taux de croissance naturel et taux de croissance garanti, Solow se débarrasse du postulat des proportions fixes, c'est-à-dire de la non-substituabilité des facteurs de production capital et travail. Le modèle de Solow se fonde sur l'hypothèse que les facteurs de production connaissent séparément des rendements décroissants : une même augmentation du volume d'un des facteurs de production répétée plusieurs fois entraîne une augmentation de moins en moins grande de la production. Par contre, les rendements d'échelle sont supposés constants. Il pose également comme hypothèse que les facteurs de production sont utilisés de manière efficace par tous les pays. En posant que la population connaît un taux de croissance qu'il qualifie de « naturel » (non influencé par l'économie), le modèle déduit trois (03) prédictions :

    § augmenter la quantité de capital (c'est-à-dire investir) aura pour effet d'augmenter la croissance : en effet, avec un capital plus important, la main d'oeuvre augmente sa productivité apparente ;

    § les pays pauvres auront un taux de croissance plus élevé que les pays riches. Ils ont en effet accumulé moins de capital, et connaissent donc des rendements plus faiblement décroissants, c'est-à-dire que toute augmentation de capital y engendre une augmentation de la production proportionnellement plus forte que dans les pays riches ;

    § en raison des rendements décroissants des facteurs de production, les économies vont atteindre un point où toute augmentation des facteurs de production n'engendrera plus d'augmentation de la production par tête. Ce point correspond à l'état stationnaire. Solow note toutefois que cette troisième prédiction est irréaliste : en fait, les économies n'atteignent jamais ce stade, en raison du progrès technique qui accroît la productivité des facteurs. Autrement dit, pour Solow, sur le long terme, la croissance provient du progrès technique. Toutefois, ce progrès technique est exogène au modèle, c'est-à-dire qu'il ne l'explique pas mais le considère comme donné (telle une « manne tombée du ciel »).

    Ce modèle, développé dans un environnement de concurrence pure et parfaite, utilise une fonction de production néo-classique à rendements factoriels décroissants et à rendements d'échelle constants avec substituabilité des facteurs de production28(*) On se situe en économie fermée dans laquelle l'entreprise produit un bien unique à partir de la combinaison de trois (03) facteurs : le travail (L), le capital (K) et les connaissances (A), c'est-à-dire l'efficacité du facteur travail ou encore le progrès technique. Le modèle postule en outre que les niveaux initiaux du capital, du travail et du progrès technique sont fixés, et que L et A croissent à un taux exogène constant.

    Partant de ces hypothèses, le modèle de croissance néo-classique implique l'épuisement à terme de la croissance du capital par tête et par conséquent celle de la croissance du revenu par tête. Un épuisement qui s'explique par les rendements marginaux décroissants du facteur accumulable, le capital. Comme les facteurs sont rémunérés à leurs productivités marginales, la décroissance des rendements a pour effet une diminution de l'incitation à investir.

    Du fait de l'épuisement du revenu par tête, la croissance de long terme n'est expliquée que de manière exogène par la croissance de la population et la nécessité de couvrir la dépréciation du capital. Seule(s) la croissance de la population et/ou l'introduction d'un progrès technique exogène permettraient d'augmenter la productivité des facteurs. La mise en évidence de l'existence d'un facteur résiduel représentant le niveau de la technologie ne permet pas de pallier les faiblesses du modèle de croissance néoclassique dans la mesure où le progrès technique reste exogène.

    Aussi, l'une des implications du modèle de Solow est qu'en considérant que le progrès technique est universellement partagé, deux (02) pays l'un développé et l'autre moins développé, mais ayant le même taux d'épargne vont tendre vers un même PIB par tête. Ce principe connu sous le nom de « Principe de convergence » n'est en réalité vérifié que pour peu de pays, ce qui constitue l'une des critiques majeures à l'encontre du modèle de Solow.

    Dès lors, le modèle de Solow qui ajoute un investissement en capital humain à l'investissement en capital technique, permet à la fois d'expliquer la convergence de certains pays et l'accentuation des inégalités mondiales entre pays pauvres et pays riches. La convergence provient des efforts d'investissement en capital humain et en capital technique de pays qui comblent ainsi leur retard (ils peuvent transférer chez eux les techniques de production des pays les plus en avance, grâce à une main d'oeuvre mieux formée).Le modèle de Solow s'est cependant écarté de la réalité en considérant que la croissance économique par tête devait peu à peu diminuer et finir par cesser de progresser : ainsi en l'absence d'innovations technologiques continues, la croissance du produit/habitant cesse (application de l'hypothèse des rendements décroissants et d'une croissance limitée : Ricardo et Malthus). Les observations ont montré que la croissance économique progressait même à un rythme ralenti et demeurait un fait majeur de toutes les économies développées.

    En outre, dans le modèle de Solow, l'Etat ne peut jouer aucun rôle particulier dans le processus de croissance, puisque ce dernier relève des facteurs exogènes. Les tenants de la croissance endogène vont montrer au contraire qu'une intervention de l'Etat peut stimuler la croissance en incitant les agents à investir davantage dans le progrès technique. Pour inciter à investir en capital humain, l'Etat peut aussi favoriser l'accès à l'éducation. On assiste ainsi à une réhabilitation des dépenses publiques, non pas dans une perspective de régulation conjoncturelle, mais dans une perspective structurelle de croissance à long terme (effets d'apprentissage de Romer (1986)29(*), l'accumulation du capital humain par Becker ( 1962 )30(*), gains de productivité de Barro(1997 )31(*)).

    2.1.1.2.2. Croissance endogène

    L'arrivée des théories sur la Recherche-Développement (des objectifs volontaires en matière de recherche développement), la diffusion progressive des innovations technologiques, et plus précisément les travaux de Romer (1986, 1987, 1990) sont à l'origine des théories de la croissance endogène. Cette dernière est assimilée à un phénomène auto-entretenu par accumulation de quatre (04) facteurs principaux : le capital physique, la technologie, le capital humain et le capital public. Le rythme d'accumulation de ces variables dépend de choix économiques, c'est pourquoi on parle de théories de la croissance endogène

    2.1.1.2.2.1. Capital physique

    C'est l'équipement dans lequel investit une entreprise pour la production de biens et de services. Romer (1986) a cependant renouvelé l'analyse en proposant un modèle qui repose sur les phénomènes d'externalités entre les firmes : en investissant dans de nouveaux équipements, une firme se donne les moyens d'accroître sa propre production mais également celles des autres firmes concurrentes ou non.

    2.1.1.2.2.2. Technologie

    Cette théorie repose sur l'analyse des conditions économiques qui favorisent le changement technique. Chaque changement technique provient d'une idée mise en forme et testée. Cependant, entre l'émergence d'une idée nouvelle et sa mise en oeuvre concrète, il peut y avoir un très long chemin (test, essais-erreurs...) qui nécessite le concours de plusieurs personnes.

    D'un point de vue économique, cette théorie porte atteinte au cadre concurrentiel et permet l'incorporation d'éléments de concurrence imparfaite qui rendent possibles l'apparition de produits nouveaux et de nouvelles idées. Si au travail et au capital utilisé, on ajoute des idées nouvelles génératrices de changement technique, tout sera modifié. Car contrairement au capital dont les rendements sont décroissants et au travail dont les rendements sont constants (si on effectue sans cesse un investissement humain supplémentaire), les idées ont un rendement croissant : plus on s'appuie sur un stock d'idées importantes, plus on aura de nouvelles idées. Chaque idée ouvre le champ à d'autres idées potentielles. Par conséquent, en l'absence de progrès technique, le modèle de Solow s'applique à long terme, la croissance ne dépend pas du taux d'investissement. Le progrès existe, et est d'autant plus intense que le nombre de chercheurs est élevé et le stock de connaissances important. Le nombre de chercheurs dépend de la capacité du système économique à leur offrir des rentes de monopole en cas de réussite.

    2.1.1.2.2.3. Capital humain

    Il a été mis en évidence par deux (02) économistes de l'Ecole de Chicago, TheodorSchultz et Gary Becker, et est au centre des études menées par R.E Lucas (Prix Nobel en 1995). Le capital humain désigne l'ensemble des capacités apprises par les individus et qui accroissent leur efficacité productive. Chaque individu est en effet, propriétaire d'un certain nombre de compétences, qu'il valorise en les vendant sur le marché du travail.

    Cette vision n'épuise pas l'analyse des processus de détermination du salaire individuel sur le marché du travail, mais elle est très puissante lorsqu'il s'agit d'analyser des processus plus globaux et de long terme. Dans ce schéma, l'éducation, est un investissement dont l'individu attend un certain retour. Il est alors naturel de souligner que la tendance plus que séculaire dans les pays occidentaux à un allongement de la durée moyenne de la scolarité est une cause non négligeable de la croissance.

    2.1.1.2.2.4. Capital public

    En théorie, le capital public n'est qu'une forme de capital physique. Il résulte des investissements opérés par l'Etat et les collectivités locales. En mettant en avant le capital public, cette nouvelle théorie de la croissance souligne les imperfections du marché. Outre l'existence de situations de monopole, ces imperfections tiennent aux problèmes de l'appropriation de l'innovation. Du fait de l'existence d'externalités entre les firmes, une innovation, comme il a été dit précédemment, se diffuse d'une façon ou d'une autre dans la société. La moindre rentabilité de l'innovation qui en résulte, dissuade l'agent économique d'investir dans la recherche-développement. Dans ce contexte, il pourra incomber à l'Etat de créer des structures institutionnelles qui soutiennent la rentabilité des investissements privés et de subventionner les activités insuffisamment rentables pour les agents économiques et pourtant indispensables à la société.

    Par ailleurs, les auteurs ont mis en évidence plusieurs facteurs dont la prise en compte dans les fonctions de production favorise la croissance endogène. Ainsi, Riadh Ben Jelili (2000) a isolé quatre (04) facteurs de la croissance endogène présentés comme suit : (i) rendements croissants des facteurs, (ii) investissements en recherches et développement, (iii) accumulation du capital humain, (iv) capital public à travers l'implantation des infrastructures.

    Le modèle de Solow n'expliquait pas tous les facteurs qui concourent à la croissance, il signalait simplement que grâce au progrès technique, la croissance peut perdurer. Pour les tenants de la théorie de la croissance endogène, le progrès technique ne tombe pas du ciel. La croissance est ainsi assimilée à un phénomène auto-entretenu par accumulation de quatre facteurs principaux: (i) la technologie, (ii) le capital physique, (iii) le capital humain et (iv) le capital public. Le rythme d'accumulation de ces variables dépend de choix économiques, c'est pourquoi on parle de théories de la croissance endogène. L'opinion considère Paul Romer (1986) comme le chef de file d'une nouvelle vague d'auteurs qui ont profondément renouvelé la théorie de la croissance. Dans la file nous retrouvons des noms aussi prestigieux que Frankel, Lucas, Barro, Howitt, Aghion, Mankiw, etc. C'est Frankel qui, avec le modèle AK, a esquissé en 1962 l'épure de la croissance endogène mais c'est Lucas qui l'a popularisée en 1988.

    Pour sortir de l'impasse de l'exogénéité des déterminants de la croissance, ces auteurs ont introduit de nouvelles hypothèses et apporté de nouveaux éléments dans l'analyse.

    Ils poussent l'audace jusqu'à quitter le cadre d'analyse néo-classique en remettant en cause de façon radicale deux (02) de ses postulats de base : les rendements décroissants et le marché de concurrence pure et parfaite pour leursubstituer les postulats de rendements croissants et de concurrence monopolistique.

    Les théoriciens de la croissance endogène vont reprendre cette idée et l'élargir. Si l'on peut parler de croissance endogène c'est parce que les facteurs qui expliquent la croissance trouvent leurs origines dans les décisions endogènes des agents économiques.

    Ces modèles ont porté un nouvel éclairage sur les raisons du progrès technique, mettant en avant le rôle primordial joué par les innovations dans la croissance économique. Ils ont également réhabilité les politiques économiques comme facteurs influents de la croissance économique. Les théories de la croissance endogène tentent ainsi d'apporter une solution aux problèmes suivants : peut-on expliquer la croissance par des éléments propres au système ?

    Par conséquent, il résulte du fonctionnement même de l'économie. C'est cette idée que Paul Romer a développé dans les années 80-90.

    Aussi, d'après Dominique Guellec, le coeur de la croissance endogène réside dans l'hypothèse que la productivité marginale du capital ne s'annule pas lorsque le stock de capital devient grand.

    Les modèles récents de croissance (pour l'essentiel, les modèles dits de croissance endogène) estiment pour la plupart qu'en dehors de la prise en compte des effets externes, l'Etat exerce une influence directe sur l'efficacité du secteur privé: les investissements publics concourent à la productivité privée. Ainsi, sans routes, quelle serait la productivité d'une entreprise de transport ? C'est dans cette optique que Barro (1990, 1991) présente un modèle de croissance où les dépenses publiques jouent un rôle moteur (Agenor, 2000).

    2.1.1.3. Théories économiques sur le rôle de l'énergie dans la croissance économique

    La relation entre la croissance économique et l'énergie électrique est très ancienne. En effet, l'utilité de l'énergie dans le processus de développement s'estfait ressentir depuis 1780 avec la révolution industrielle. Durant cette période, le souci d'apporter un nouveau souffle à une économie anglaise basée sur l'utilisation de techniques rudimentaires a permis à certains pionniers de l'époque (James Watt, 1763)32(*) de découvrir de nouvelles sources d'énergie et des machines utilisant de façon abondante l'énergie. Ces découvertes ont ainsi permis une véritable mutation de l'activité économique.

    C'est en effet à partir de la fin du XVIIIème siècle que de nombreuses découvertes eurent lieu, tant en chimie qu'en innovations techniques et mécaniques. Ce processus d'industrialisation a provoqué un changement des habitudes, de la nature de la production et une redynamisation de l'économie provoquant un exode rural vers les villes qui se développèrent autour des nouveaux sites de production. L'agriculture fut ainsi mécanisée ; les paysans passèrent ainsi d'une agriculture manuelle traditionnelle à une révolution agricole basée sur des machines et des produits chimiques. Ces innovations techniques n'auraient pas été possible sans le fruit des nouvelles inventions qui nécessitaient une utilisation massive de l'énergie pour fabriquer des machines à vapeur, tout d'abord, puis électriques par la suite.

    Le rôle de l'énergie dans le processus de croissance d'une nation a connu une évolution particulière dans la théorie économique. En dépit de l'importance du rôle qu'elle a joué pendant la révolution industrielle, les auteurs classiques et néo-classiques n'intègrent pas directement l'énergie comme facteur de production dans la détermination du produit global. Adam Smith, avec sa théorie de la valeur33(*) montre que la valeur d'un bien dépend uniquement de la quantité de travail nécessaire à sa production. La valeur d'un bien est donc déterminée par le seul facteur travail utilisé dans le processus de production. Tenir compte de cette conception de la valeur revient implicitement à occulter le rôle joué par l'énergie dans une période marquée par l'utilisation à grande échelle de machines durant la révolution industrielle. Pour pallier à cette insuffisance, Adam Smith va donc considérer que les plus-values tirées de l'utilisation des machines se diluent sous formes de profits et salaires. A l'instar d'Adam Smith, les théories de Jean Baptiste Say et de Ricardo n'intègrent pas l'énergie comme facteur de production. Cependant, c'est avec les travaux de Stanley Jevons en 1865 sur l'impact de la limitation de la production du charbon sur le développement industriel en Royaume Uni que l'introduction de l'énergie comme facteur de production va connaitre un essor. Malgré l'avertissement de Jevons sur l'utilité de l'énergie dans la croissance économique anglaise, les économistes classiques ne vont pas faire de l'énergie un facteur essentiel dans la détermination de la production nationale. Avec l'avènement des nouvelles théories de la croissance économique, le rôle que joue l'énergie dans la production sera également occulté. Ces auteurs (Solow, Barro, Becker, Romer) à l'instar de leurs prédécesseurs expliquent les performances des nations à partir d'autres facteurs (le progrès technique, l'innovation, les dépenses publiques, le capital humain et l'apprentissage par la pratique) autres que l'énergie. Les théoriciens de la croissance endogène ont retenu quatre (04) sources principales : l'accumulation de la connaissance, l'accumulation du capital humain, l'accumulation du capital technologique et les dépenses d'infrastructures publiques. Cette situation va perdurer jusqu'à l'avènement de la crise pétrolière en 1973.

    C'est à la suite des crises pétrolières et de ses impacts sur les économies que l'intérêt pour l'énergie comme facteur de production s'est fait ressentir dans les recherches économiques.

    Dans les années 1970, la nécessité de comprendre les liens entre les évolutions des ressources naturelles, en l'occurrence énergétique et l'économie a conduit à la reconnaissance de l'énergie, puis des matières premières, en tant que facteur de production. Cette prise de conscience a permis l'apparition des fonctions de production intégrant l'énergie et les matières premières comme facteur de production. Il s'agit des fonctions de production KLE (capital, travail, énergie)ou Klem (capital, travail, énergie, matière)34(*). Ces nouvelles fonctions de production se proposent d'étudier la croissance économique en intégrant un nouveau facteur de production qui est l'énergie. Cependant, la question relative aux hypothèses concernant la substituabilité se pose dans la formulation des fonctions de production (Percebois, 1989)35(*).

    La plupart des modèles macro-énergétiques ont longtemps utilisé des fonctions de production de type Cobb Douglas admettant une substituabilité parfaite entre ces facteurs de production. Elle suppose que quel que soit le niveau de production et la proportion des facteurs, l'élasticité de substitution est toujours égale à l'unité et la part relative en valeur des facteurs toujours constante (Gregory, Griffin 1976)36(*).

    Berndt et Wood (1979) soutiennent par contre l'existence d'une complémentarité entre le capital et l'énergie. Cette controverse pose le problème de «substituabilité technique brute» et de «complémentarité économique nette» entre l'énergie et le capital dans les processus de production.

    Par ailleurs, la compréhension de la dynamique de la relation entre l'énergie et la croissance économique doit tenir compte des autres facteurs de production.

    A l'instar des théories économiques sur le rôle de l'énergie dans la croissance économique, plusieurs études empiriques ont été menées dans le but de comprendre cette relation.

    2.1.2. Approche empirique

    A notre connaissance, il n'y a pas de travaux empiriques ayant étudié la causalité entre l'investissement dans les secteurs de l'énergie et de l'eau, et la croissance économique.

    Néanmoins, plusieurs études ont traité de « L'analyse de la causalité entre la consommation d'énergie électrique et la croissance économique ». Cependant, les conclusions de ces études conduisent à des résultats antagonistes.

    2.1.2.1. Absence de relation de causalité entre la croissance et la consommation d'énergie

    Pour Akarca et Long (1980), les résultats auxquels sont parvenues Kraft and Kraft sont biaisés dans la mesure où la période choisie pour les études est jugée instable car elle incluait le premier choc pétrolier. Ainsi, en écourtant la période d'étude de 1950 à 1968, ces auteurs montrent une absence de relation de causalité entre le PIB et la consommation d'énergie.

    Au même moment, Yu et Choi (1985) étudient l'existence de relation entre la consommation d'énergie et le PNB sur un panel de pays composé du Brésil, des USA, du Royaume Uni, de la Pologne, des Philippines et de la Corée du Sud. Ils parviennent à la conclusion qu'il n'existe aucune relation de causalité entre la consommation totale d'énergie et le PNB pour les USA, le Royaume Uni et la Pologne.

    Wolde Rufael (2004) à la question de savoir les relations entre la consommation d'électricité et la croissance a utilisé les nouvelles techniques de Pesaran, Shin et Smith (2001) sur quinze (15) pays africains. Wolde Rufael montre en utilisant le PIB comme variable explicative qu'il existe une relation de long terme pour quatre (04) pays (Gabon, Côte d'Ivoire, Nigéria, et le Soudan). Par contre, lorsque la consommation d'électricité est utilisée comme variable endogène, il obtient une relation de cointégration pour quatre (04) pays (Algérie, RDC, Ghana). Pour les onze (11) autres pays de l'étude, les tests de cointégration indiquent une absence de cointégration quelque soit la variable utilisée comme endogène.

    2.1.2.2. Présence de relation unidirectionnelle allant de la croissance vers la consommation d'énergie

    En effet, c'est à Kraft and Kraft 37(*)(1978) que l'on doit les premières études sur les relations de causalité entre la consommation d'énergie et le produit national brut. Dans le but de mettre en évidence l'existence d'un lien entre le PNB et la demande d'énergie aux USA, Kraft and Kraft partent d'une analyse sur la consommation d'énergie et le PNB des Etats Unis sur la période 1947-1974 pour parvenir à la conclusion qu'il existe une relation unidirectionnelle allant du Produit National Brut vers la consommation d'énergie. Ainsi, les conclusions des travaux impliquent alors que toute action visant à promouvoir et redynamiser le secteur de l'énergie n'aurait aucune influence sur l'évolution du Produit National Brut.

    Yu et Choi (1985) étudient l'existence de relation entre la consommation d'énergie et le PNB sur un panel de pays composé du Brésil, des USA, du Royaume Uni, de la Pologne, des Philippines et de la Corée du Sud. Ils parviennent à la conclusion qu'il n'existe aucune relation de causalité entre la consommation totale d'énergie et le PNB pour les USA, le Royaume Uni et la Pologne.

    2.1.2.3. Présence de relation unidirectionnelle allant de la consommation d'énergie vers la croissance

    Yu et Choi (1985) étudient l'existence de relation entre la consommation d'énergie et le PNB sur un panel de pays composé du Brésil, des USA, du Royaume Uni, de la Pologne, des Philippines et de la Corée du Sud. Ils détectent un lien causal allant de la consommation d'énergie au PNB pour les Philippines.

    En Chine, Shiu et Lam (2004) ont eu recours au test de causalité de Granger pour mettre en évidence le lien causal entre la consommation d'électricité et le PIB réel sur la période 1971- 2000. Ils aboutissent au fait que la consommation d'électricité cause le PIB au sens de Granger. De tout ce qui précède, on pourrait penser que les initiatives et innovations dans le domaine de l'électricité contribuent à l'amélioration de l'activité économique.

    Par ailleurs, en Turquie, Galip Altinay et al (2005) ont eu recours à deux (02) tests à savoir le test de Dolado-lukepohl38(*) dans un VAR à niveau et celui de Granger selon la procédure de Toda-Yamamoto39(*) (1995) pour mettre en évidence les relations entre la consommation d'électricité et le PIB réel sur la période 1950-2000. Après estimation, les deux (02) tests utilisés pour leur modélisation ont donné une preuve solide de la présence d'une causalité unidirectionnelle allant de la consommation d'électricité au revenu. Au vu de ces résultats, Galip Altinay et al encouragent des politiques visant à améliorer les services de fourniture d'électricité car elles sont d'une importance vitale pour une augmentation de la consommation d'électricité qui permettrait de soutenir la croissance économique.

    Sur les îles Fidji, pays dépendant de l'énergie pour son développement, P. Narayan et Singh (2006) ont réalisé une étude sur les liens entre la consommation d'électricité et le Produit Intérieur Brut. Ces auteurs utilisent dans leurs analyses les nouvelles techniques de cointégrationdéveloppée par Pesaran, Shin et al (2001)40(*) et la causalité de Granger. Les tests économétriques appliqués pour ce pays révèlent qu'il existe une relation de causalité de long terme allant de la consommation d'électricité vers le PIB. Narayan et Singh proposent d'engager des politiques visant à faciliter l'accès à l'électricité dans la mesure où les actions ayant pour but de conserver l'énergie auront un impact négatif sur la croissance économique.

    Toujours dans cette même optique, Yoo et Kwak (2010) étudient la consommation d'électricité et le PIB réel sur un panel de sept (07) pays de l'Amérique du Sud à savoir : l'Argentine, le Brésil, le Chili, la Colombie, l'Equateur, le Pérou et le Venezuela sur la période 1975-2006. Yoo et Kwak parviennent à la conclusion qu'il existe une relation de causalité unidirectionnelle de la consommation d'électricité vers le PIB pour l'Argentine, le Brésil, le Chili, la Colombie et l'Equateur. Cela veut dire que toute action ou politique visant à améliorer les performances du secteur de l'énergie électrique affecte directement la croissance économique de ces pays. Pour le Venezuela par contre, les résultats montrent qu'il y a une causalité bidirectionnelle entre la consommation d'électricité et la croissance économique. Cela implique qu'une augmentation de la consommation d'électricité affecte directement la croissance économique et cette croissance économique stimule aussi la consommation d'électricité dans ce pays. Concernant le Pérou, les conclusions de l'étude de Yoo et Kwak indiquent une absence de lien de causalité entre la consommation d'électricité et la croissance économique.

    2.1.2.4. Présence de relation bidirectionnelle entre la consommation d'énergie vers la croissance

    En Afrique, peu d'études se sont consacrées au lien entre le niveau de richesse d'un pays et sa consommation d'électricité (Jumbe, 2004). Cependant, il existe certains auteurs qui ont essayé de mettre en évidence ces relations soit sur des pays pris individuellement ou sur des groupes de pays. Tout comme dans le cas des pays industrialisés, les études sur les relations entre la consommation d'électricité et la croissance en Afrique indiquent une absence de consensus sur le sens de causalité.

    Jumbe (2004) a abordé la question dans ces travaux sur le Malawi. Il a montré qu'il existe une relation de causalité unidirectionnelle du PIB vers la consommation d'électricité sur la période de 1970 à 1999 dans ce pays.

    2.1.2.5. Autres résultats

    Idrissa Ouedraogo (2010) utilise les techniques de cointégration aux bornes de Pesaran et al pour mettre en évidence la relation entre la consommation d'électricité et la croissance économique au Burkina Faso sur la période 1968-2003. Il intègre dans sa modélisation certaines variables à savoir ; la Formation Brute de Capital Fixe (FBCF), le PIB et la consommation d'énergie électrique. Après application de la méthode de Pesaran, l'auteur aboutit au fait qu'il existe une relation de long terme bidirectionnelle entre la consommation d'énergie et l'investissement. Les travaux de Ouédraogo révèlent également l'existence d'une relation rétroactive positive entre les investissements et le Produit Intérieur Brut.

    En ce qui concerne les études empiriques sur l'analyse des relations existantes entre les investissements dans les secteurs l'énergie et de l'eau, et la croissance économique, les résultats sont similaires.

    Ainsi, Global Water Partnerships Central Africa a travaillé sur le « Développement d'une stratégie de financement du secteur de l'eau en Afrique centrale : Etude nationale sur le financement du secteur de l'eau» ; en Juin 2010. L'approche méthodologique utilisée est composée : de recherche documentaire ; des enquêtes enrichies des observations ; des échanges et des estimations et extrapolations statistiques. Au cours de cette étude les investissements dans l'hydraulique urbaine de 2004 à 2007 ; les ressources exploitables pour l'hydroélectricité et les enjeux majeurs dans le secteur de l'eau ont été présentés. Par ailleurs, les auteurs ont fait le diagnostic du financement du secteur de l'eau en s'intéressant aux financements et aux besoins en investissements des sous-secteurs de l'eau ; par une analyse descriptive. Comme résultats, cette étude a permis de : dresser l'état des lieux général du secteur de l'eau et de faire un diagnostic de son financement ; et présenter une analyse prospective dudit financement.

    Par ailleurs, Ongono Patrice du Centre d'Etudes et de Recherche en Economie et Gestion (CEREG) Université de Yaoundé II Cameroun  a étudié les « Investissements en Infrastructures Publiques et Performances Economiques au Cameroun » pour évaluer l'impact de l'investissement public routier, de l'investissement public en énergie, et de l'investissement public en télécommunications sur la croissance du PIB par tête et l'investissement privé. Pour cette étude, il a été défini : une équation de croissance qui s'inspire du modèle de Solow augmenté (Mankiw, Romer et Weil41(*) 1992) ; et une équation d'investissement. L'étude a porté sur la période 1970 à 2008. Les méthodes utilisées sont les suivantes : la Méthode des Moindres Carrés ordinaires, la Méthode des Variables Instrumentales proposée par Arellano & Bond (1991) et la Méthode des Moments Généralisés (MMG). L'estimation de l'équation de la croissance a révélé que : seuls l'investissement routier a des effets sur la croissance économique ; les investissements en énergie sont actuellement insuffisants pour que les effets bénéfiques soient ressentis sur la croissance du PIB par tête ; et les investissements en télécommunications ne sont pas alloués dans les secteurs productifs. De même, l'estimation de l'équation d'investissement montre que : l'investissement public routier et l'investissement public en énergie sont respectivement complémentaires de l'investissement privé ; et l'investissement public dans le secteur des télécommunications évince l'investissement privé.

    De même, « l'Unité de Coordination de la Formulation du 2ième programme et suivi des réformes du MCA-Bénin » et « le Millenium Challenge Corporation » ont commandité en juillet 2012 une étude sur le thème : « Analyse des contraintes à l'investissement privé et à la croissance économique au Bénin », afin d'identifier les obstacles à l'investissement privé en vue de les lever pour favoriser : le développement du secteur privé, l'éclosion d'une masse critique d'entrepreneurs, la création d'emplois durables et la réalisation d'une croissance forte et soutenue dans le temps. La méthode utilisée est celle de l'arbre de diagnostic de la croissance proposé par Hausman, Rodrik et Velasco (2005). Pour établir le caractère actif (ou majeur) des contraintes, chaque contrainte a été soumise à la série des quatre (04) tests proposés par Hausmann, Klinger et Wagner dans leur manuel de diagnostic de la croissance. L'analyse approfondie des contraintes potentielles a permis de faire ressortir celles qui ont un impact déterminant sur le niveau de l'investissement privé et de la croissance économique. Il s'agit : de la défaillance de la coordination dans la formation ; du déficit en infrastructures d'énergie électrique ; du déficit en infrastructures routières dans les zones rurales ; de la corruption le long des principaux corridors commerciaux ; du déficit en infrastructures de transport ferroviaire ; de l'inadéquation de l'environnement des affaires.

    Aussi, les Nations Unies dans leur 3è Rapport mondial des sur la mise en valeur des ressources en eau ont-elles rédigé un article sur « l'eau dans un monde qui change ». Dans ce document, il a été rappelé que : les investissements dans l'eau potable et l'assainissement contribuent à la croissance économique et la pauvreté reste élevée en Afrique subsaharienne. Ainsi, près de 50 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté absolue d'1,25 USD. De même, Il existe une relation forte entre les investissements dans l'eau et la croissance. Par ailleurs, il est financièrement difficile pour les ménages d'investir dans l'amélioration de leur accès à l'assainissement. Selon le type d'opération, chaque dollar investi dans l'amélioration de l'approvisionnement en eau et de l'assainissement a en moyenne un gain de rendement de 4 USD à 12 USD. Près d'un dixième de la morbidité mondiale pourrait être évité par une amélioration de l'approvisionnement en eau, de l'assainissement, de l'hygiène et de la gestion des ressources en eau. L'hydroélectricité fournit environ 20% de l'électricité mondiale, une part qui est restée stable depuis les années 90.

    Parmi ces rares études, on peut aussi énumérer celui de Kane (2009). Cet auteur analyse l'intensité énergétique du PIB dans la zone UEMOA en utilisant les données de panels hétérogènes non stationnaires et les tests de cointégration basés sur les données de panel. Il met en évidence un modèle économétrique en prenant en compte quatre (04) variables : l'investissement, la structure productive, le PIB par tête, et le taux d'urbanisation. Les résultats de sa modélisation révèlent que l'intensité énergétique42(*) du PIB au sein de l'UEMOA dépend largement du niveau d'investissement, de la structure des économies et du taux d'urbanisation. Il montre également que la consommation d'énergie est dominée par le secteur industriel.

    Au Nigéria, ce sont les travaux d'Akinlo (2009) qui ont été les premiers à s'intéresser à cette problématique. En effet, pour faire ressortir le lien entre la consommation d'électricité et la croissance du PIB, l'auteur décompose les séries sur la consommation d'électricité et le taux de croissance réelle en utilisant le filtre de Hodrick-PrescottEn appliquant ce filtre, il parvient à décomposer chaque série en sa composante saisonnière, cyclique et sa tendance. Les résultats des estimations montrent qu'il y a cointégration entre la tendance et les composantes cycliques des deux (02) séries, ce qui semble suggérer que la causalité de Granger est probablement liée au cycle économique. L'auteur suggère donc d'investir davantage dans le secteur de l'électricité afin de réduire l'inefficacité dans la fourniture et dans l'utilisation de l'électricité pour stimuler la croissance économique au Nigéria.

    2.2.Méthodologie de l'étude et Présentations des données

    2.2.1. Méthodologie

    L'analyse des investissements dans les secteurs de l'énergie et de l'eau débutera par une analyse descriptive de l'évolution des investissements dans les secteurs l'énergie et de l'eau, et la croissance économique au Bénin. Ensuite, nous ferons une analyse de causalité au sens de Granger et l'étude de la stationnarité des variables. Pour finir, nous procéderons à l'élaboration d'un modèle économétrique pour appréhender l'impact de l'investissement dans les secteurs de l'énergie et de l'eau sur la croissance économique..

    2.2.1.1. Analyse descriptive

    Avec le logiciel Excel nous analyseronsl'évolution des séries :

    · des investissements dans les secteurs de l'Energie et de l'Eau par rapport au secteur productifs ;

    · des investissements dans les secteurs de l'Energie et de l'Eau par rapport aux investissements publics en général.

    2.2.1.2. Analyse de causalité au sens de Granger

    En économétrie, la causalité entre deux (02) chroniques est généralement étudiée en termes d'amélioration de la prévision selon la caractérisation de Granger, ou en termes d'analyse impulsionnelle, selon les principes de Sims. Au sens de Granger, une série « cause » une autre série si la connaissance du passé de la première améliore la prévision de la seconde. Selon Sims, une série peut être reconnue comme causale pour une autre série, si les innovations de la première contribuent à la variance d'erreur de prévision de la seconde. Entre ces deux (02) principaux modes de caractérisation statistique de la causalité, l'approche de Granger est certainement celle qui a eu le plus d'échos chez les économètres ; elle sera donc retenue dans le cadre de notre recherche.

    Le fondement de la définition de Granger est la relation dynamique entre les variables. Comme indiqué ci-dessus, elle est énoncée en termes d'amélioration de la prédictibilité d'une variable. Chez Granger, la succession temporelle est centrale et on ne peut discuter de la causalité sans prendre en considération le temps. On peut formaliser la causalité au sens de Granger comme suit : si l'on note par et deux (02) séries stationnaires ; en effectuant la régression linéaire de sur les valeurs passées , s < t, et sur les valeurs passées , s < t ; si l'on obtient des coefficients significatifs, alors la connaissance de leurs valeurs peut améliorer la révision de : on dit que cause unidirectionnellement. Il y a causalité instantanée lorsque la valeur courante apparaît comme une variable explicative supplémentaire dans la régression précédente.

    Une version du test de Granger issue directement de la représentation autorégressive précédente, propose d'estimer par la méthode des moindres carrés les deux équations suivantes :

    (1)

    (2)

    représente le produit intérieur brut au temps t et les dépenses d'investissements publics dans le secteur de l'énergie au temps t.

    En utilisant cette représentation autorégressive (équations (1) et (2)), ne cause pas au sens de Granger si i =0 ; ne cause pas si =0

    2.2.1.3. Analyse de stationnarité des variables

    Les caractéristiques stochastiques d'une série chronologique ne peuvent être observées que si elle stationnaire c'est-à-dire lorsque son espérance mathématique, sa variance sont des constantes finies et que sa covariance est une fonction finie indépendante du facteur temporel.

    Pour ce faire, il est nécessaire d'étudier la stationnarité des différentes séries à travers l'étude des fonctions d'autocorrélation et des tests de racine unitaire. Les fonctions d'autocorrélation permettront de détecter une éventuelle tendance ou une saisonnalité dans le processus stochastique. En ce qui concerne les tests de racine unitaire, ils renseigneront sur le type de non stationnarité de la série qui peut être de type déterministe TS ( Trend Stationnary ) ou de type aléatoire DS (Differency Stationnary ). Quelque soit leurs natures, les séries sont stationnarisées par écart à la tendance et par le filtre aux différences dont le nombre permet de déterminer l'ordre d'intégration de la variable (Bourbonnais, 2005).

    Pour étudier la stationnarité des variables nous avons utilisé le test de Dickey-Fuller Augmenté (ADF).

    2.2.1.4. Le modèle économétrique

    Nous allons nous inspirer du modèle de Solow tel que spécifié par Mankiw, Romer &Weil (1992). Dans ce modèle, le capital humain est traité comme facteur de production additionnel au capital physique, à la population, et à la technologie comme dans l'équation ci-dessous :

    (1)

    Y, K, H, A et L représentant respectivement le niveau de la production, le capital physique, le capital humain, la technologie et la force de travail.

    En dissociant le capital privé du capital public, nous obtenons la fonction de production définie par l'équation (2) ci-après :

    (2)

    Dans cette équation nous avons fait une distinction entre le capital privé et le capital public . Les fonctions d'accumulation du capital privé et du capital public sont données par les équations 3 et 4 respectivement :

    (3)

    (4)

    , , représentant respectivement la production, le capital physique et le capital humain par unité de travail effectif. et sont les taux de croissance de la population et de la technologie. Nous avons supposé que le capital privé et le capital public se déprécient au même taux. et sont les parts de la production investies dans le capital privé et dans le capital public. En combinant la fonction de production et les équations d'accumulation, on a :

    De même

    Posons , on a :

    Or

    Ainsi

    Alors

    Comme nous sommes dans un modèle de Solow, A(t) étant exogène, le capital ne se déprécie pas ( .

    De plus, on considère le fait que dans la réalité, la population ne croît pas à un taux constant et on obtient l'équation 5 ci-après :

    (5)

    L'équation 5 montre que le PIB par tête dépend à chaque période de la technologie, de l'investissement privé, de l'investissement public et de la croissance démographique. L'équation à estimer peut alors se présenter de la manière suivante:

    (6)

    Avec « L » désignant le logarithme de la variable concerné ; PIB le Produit Intérieur Brut par tête, la formation brut de capital fixe du secteur privé en pourcentage du PIB, la formation brut de capital fixe du secteur public en pourcentage du PIB, et le taux de croissance de la population.

    En considérant que l'investissement privé et l'investissement public dans l'équation 6 sont des variables endogènes, on peut également définir deux équations d'investissement.

    En 2001, Kamgnia & Touna Mama ont défini une fonction d'investissement pour le Cameroun où la variable dépendante, l'investissement privé, dépend du PIB réel, du crédit au secteur privé, de l'investissement public, du taux de change, du déficit budgétaire, et de la dette extérieure. Cette analyse ne fait cependant pas de distinction entre les secteurs (transport, énergie, télécommunication), et ne prend pas en compte l'impact de la maintenance. En s'inspirant de ce travail, nous définissons deux fonctions d'investissement telle que spécifiées dans les équations 7 et 8 ci-après :

    (7)

    (8)

    En effet, l'investissement Privé est influencé par la production de l'année antérieure, le crédit à l'économie, l'investissement public, la dette extérieure et les recettes fiscales.

    De même, l'action gouvernementale en investissement est soumise à des pressions sociales liées à la demande en énergie et en eau ; ici respectivement matérialisée par la consommation en énergie de la SBEE et la vente d'eau de la SONEB.

    CRED représente le crédit au secteur privé en pourcentage du PIB, TAXE représente le pourcentage des recettes fiscales dans le PIB. DET représente la dette extérieure en pourcentage du revenu national, CONS désigne la consommation en énergie ou en eau. Sur la base des équations 6, 7 et 8, nous définissons un système :

    (9)

    2.2.2. Présentation des données

    2.2.2.1. Description des variables

    § Le Produit Intérieur Brut

    Le Produit Intérieur Brut est l'indicateur économique principal qui mesure la production économique réalisée à l'intérieur d'un pays en une année donnée. Il reflète l'activité économique interne d'un pays. Le Produit Intérieur Brut divisé par la population est appelé le PIB par habitant. Il mesure le niveau de vie et, de façon approximative, celui du pouvoir d'achat. Dans le cadre cette étude, le Produit Intérieur Brut par habitant est désigné par la variable PIB_TETE ou par sa valeur loguée libellée LPIB.

    § La Formation Brute de Capital Fixe

    La Formation Brute de Capital Fixe est l'agrégat qui mesure en comptabilité nationale l'investissement en capital fixe des différents agents économiques résidents. Elle est mise en pourcentage du PIB et représente la variable INVG

    § Le Crédit à l'économie

    Le Crédit à l'économie est l'ensemble des ressources financières mise à disposition du secteur privé, sous forme de prêt. Il est mis en pourcentage du PIB et représente la variable CRED.

    § Le Revenu National Brut Disponible

    Le Revenu National Brut Disponible (RNBD) est l'ensemble des revenus perçus par les différents secteurs institutionnels, utilisés pour la consommation et l'épargne.

    § Encours

    L'encours est le solde comptable d'un compte d'épargne, de prêt, de stock, après comptabilisation des entrées et sorties. C'est la situation de la dette extérieure. Il est mis en pourcentage du RNBD et représente la variable DET.

    § Les Recettes Fiscales

    Les Recettes Fiscales constituent l'ensemble des impôts et taxes perçus par l'Etat. Elle est mise en pourcentage du PIB et représente la variable TAXE

    § La Consommation totale d'électricité

    La Consommation totale d'électricité est la quantité totale d'énergie électrique en kwh vendue par la SBEE. Elle représente la variable CONSENERGIE.

    § Les Ventes d'eau de la SONEB

    Les ventes d'eau de la SONEB sont la quantité totale d'eau potable en vendue par la SONEB à la population. Elle représente la variable VENTE_EAU.

    § L'Investissement Public

    Le Programme d'Investissement Public est l'ensemble des dépenses d'investissements de l'Etat pour un secteur au cours d'une année. Il représente la variable INVG.

    § L'Investissement Privé

    L'Investissement Privé est l'ensemble des dépenses d'investissements effectuées par le secteur privé sur une période donnée. Il est mis en pourcentage du PIB et représente la variable INVP.

    § Le Taux de croissance démographique

    Le taux de croissance démographique est l'évolution de la population d'un pays d'une année sur l'autre. Il permet de voir la progression annuelle de la population en prenant en compte les mouvements migratoires et la croissance naturelle. Il représente le capital humain par la variable N.

    § Le Secteur Productif

    Le Secteur Productif est l'ensemble des dépenses d'investissements de l'Etat dans les secteurs générateurs de revenu à savoir :le Rural, l'Industrie, l'Artisanat, l'Eau, l'Electricité, les Infrastructures, le Commerce, le Service et le Tourisme. Il est mis en pourcentage du PIB et représente la variable SECTEUR PRODUCTIF.

    Tableau n°1 : Présentation des variables

    Variable

    Unité de valeur

    Effet attendu sur la croissance économique

    1

    Produit Intérieur Brut (PIB ou PIB_TETE)

    ratio

    Positif

    2

    Formation Brute de Capital Fixe (INVG)

    Milliers de FCFA

    Positif

    3

    Crédit à l'économie (CRED)

    Milliers de FCFA

    Positif

    4

    Revenu National Brut Disponible (RNBD)

    Milliers de FCFA

    Positif

    5

    Encours (DET)

    Milliers de FCFA

    Positif

    6

    Recettes Fiscales (TAXE)

    Milliers de FCFA

    Négatif

    7

    Consommation totale d'électricité (CONSENERGIE)

    1000 kwh

    Positif

    8

    Ventes d'eau de la SONEB (VENTE_EAU)

     

    Positif

    9

    Investissement Public (INVP)

    Milliers de FCFA

    Positif

    10

    Taux de croissance de l'économie (N)

    %

    Positif

    11

    Secteur Productif

    Milliers de FCFA

    Positif

    2.2.2.2. Source des données

    Les données utilisées ont été pour la plupart collectées à la Direction de la Prévision et de la Conjoncture de la Direction Générale de l'Analyse Economique (DPC/DGAE) du Ministère de l'Economie, des Finances et des Programmes de Dénationalisation (MEFPD) et à l'Institut National de la Statistique et de l'Analyse Economique (INSAE) du Ministère du Développement de l'Analyse Economique et de la Prospective (MDAEP). Ceci à l'exception de la Consommation d'électricité, de la Vente d'eau potable, des Dépenses d'Investissements Publics dans le domaine de l'eau et de l'énergie, qui ont été collectées auprès des Services Statistiques (SS) de la Société Béninoise de l'Energie Electrique (SBEE), de la Société Nationale des Eaux du Bénin. Les données recueillies couvrent la période de 1982 à 2013. Toutefois, il convient de notifier que nous avons eu recourt à des techniques d'extrapolation, afin de compléter la série de certaines variables.

    CHAPITRE 2:

    ANALYSE DESCRIPTIVE ET ECONOMETRIQUE DES INVESTISSEMENTS PUBLICS DANS LES SECTEURS DE L'ENERGIE ET DE L'EAU, ET LA CROISSANCE ECONOMIQUE AU BENIN 

    CHAPITRE 2: ANALYSE DESCRIPTIVE ET ECONOMETRIQUE DES INVESTISSEMENTS PUBLICS DANS LES SECTEURS DE L'ENERGIE ET DE L'EAU, ET LA CROISSANCE ECONOMIQUEAU BENIN 

    1. ANALYSE DESCRIPTIVE DES INVESTISSEMENTS DANS LES SECTEURS DE L'ENERGIE ET DE L'EAU, ET LA CROISSANCE ECONOMIQUE AU BENIN

    L'analyse descriptive se fera respectivement par le biais : d'un graphique en aires empilées pour observer la relation entre les investissements publics dans le secteur énergie, le secteur eau et le secteur productif ; et d'un histogramme empilé pour comparer les investissements publics dans les secteurs énergie et eau et l'ensemble des dépenses d'investissements de l'Etat.

    1.1. Analyse de l'évolution des dépenses d'investissements publics dans les secteurs de l'énergie et de l'eau par rapport au Secteur Productif

    De 1982 à 2000, la part des investissements publics dans les secteurs énergie et eau, dans les investissements du secteur productif a une tendance globalement haussière ; avec sa plus grande valeurs atteinte de 89.707.230FCFAen l'an 2000.De 2002 à 2004, cette performance a régressé jusqu'à 81.928.169 FCFA en 2004. De 2006 à 2008, la part des investissements publics dans les secteurs énergie et eau, dans les investissements du secteur productif s'est accrue jusqu'à atteindre la valeur maximale de 118.409.677 FCFA.De 2009 à 2013, cette proportion a repris une tendance baissière.

    Toutefois, il convient de remarquer que, à partir de 2001, les investissements dans le secteur de l'énergie, sont plus importants que ceux du secteur de l'eau. En particulier, les investissements publics dans le domaine de l'énergie semblent représenter le double des investissements publics dans le domaine de l'eau.

    Graphique n°1 : Evolution des dépenses d'investissements publics dans les secteurs de l'énergie et de l'eau par rapport au Secteur Productif

    Source : DPP/MERPMEDER et DPP/MEFPD

    1.2. Analyse de l'évolution des dépenses d'investissements publics dans les secteurs de l'énergie et de l'eau par rapport aux dépenses d'investissements nationales

    De 1982 à 1994, les dépenses d'investissement publiques nationales ont augmenté progressivement, pendant que les investissements publics dans les secteurs eau et énergie sont quasi inexistantes. Mais en 1995 et 1996, les dépenses d'investissement publiques nationales ont chuté, tandis que les investissements publics dans les secteurs eau et énergie sont demeurés stables. A partir de 1997, les dépenses d'investissement publiques nationales et les investissements publics dans les secteurs eau et énergie se sont accrus jusqu'à atteindre leur valeur maximale respective en 2009 pour commencer par décroître de 2010 à 2011, avant de reprendre leur ascension en 2012.

    Graphique n°2 : Evolution des dépenses d'investissements publics dans les secteurs de l'énergie et de l'eau par rapport aux dépenses d'investissements nationales

    Source : DPP/MERPMEDER et

    DGAE/MEFPD

    2. ANALYSE ECONOMETRIQUE DES INVESTISSEMENTS DANS LES SECTEURS DE L'ENERGIE ET DE L'EAU, ET LA CROISSANCE ECONOMIQUE AU BENIN

    2.1. Analyse de causalité entre investissement et croissance

    2.1.1. Analyse de causalité entre les investissements publics, dans les secteurs de l'énergie et de l'eau, et la croissance économique

    L'analyse de causalité au sens de Granger, révèle que :

    · Les investissements dans le secteur de l'énergie (INVG_ ENERGIE) causent le niveau de la croissance économique  (PIB_TETE) ; « P= 0.0028». De même, la croissance économique  (PIB_TETE) cause le niveau des investissements dans le secteur de l'énergie (INVG_ ENERGIE), « P= 0.0000» ; 

    · Les investissements dans le secteur de l'eau (INVG_EAU) causent le niveau de la croissance économique  (PIB_TETE), « P= 0.0020». De même, la croissance économique  (PIB_TETE) cause le niveau des investissements dans le secteur de l'eau (INVG_ EAU), « P= 0.0000» ;

    ·  Les investissements dans le secteur de l'énergie (INVG_ ENERGIE) causent l'accélération de la croissance économique  (LPIB), « P= 0.0057». Réciproquement, la croissance économique  (LPIB) cause les investissements dans le secteur de l'énergie (INVG_ ENERGIE), « P= 0.0000».

    Les résultats ci-dessus se justifient par les théories sur l'utilité des infrastructures publiques pour le développement en particulier : les travaux de Meade (1952), Wheeler et Mody (1993), de Romer (1986) et de Barro (1997).

    De même, les résultats implicites obtenus sont les suivants :

    ·  L'accroissement des investissements dans le secteur de l'énergie (LINVG_ ENERGIE) et l'accroissement des investissements dans le secteur de l'eau (LINVG_ EAU) causent l'accroissement de la croissance économique  (LPIB), respectivement de probabilité « P= 0.0000» pour l'énergie et de « P= 0.0000» pour l'eau. Réciproquement, l'accroissement de la croissance économique  (LPIB) cause l'accroissement des investissements dans le secteur de l'énergie (LINVG_ ENERGIE) et l'accroissement des investissements dans le secteur de l'eau (LINVG_ EAU) respectivement de probabilité « P= 0.0000» pour l'énergie et de « P= 0.0000» pour l'eau ;

    · L'accroissement des investissements dans le secteur de l'énergie (LINVG_ ENERGIE) et l'accroissement des investissements dans le secteur de l'eau (LINVG_ EAU) causent le niveau de la croissance économique  (PIB_TETE), respectivement de probabilité « P= 0.0000» pour l'énergie et de « P= 0.0000» pour l'eau. Réciproquement, la croissance économique  (PIB_TETE) cause l'accroissement des investissements dans le secteur de l'énergie (LINVG_ ENERGIE) et l'accroissement des investissements dans le secteur de l'eau (LINVG_ EAU) respectivement de probabilité « P= 0.0000» pour l'énergie et de « P= 0.0000» pour l'eau.

     

    2.1.2. Analyse de causalité de Granger entre les investissements publics dans le secteur de l'énergie électrique et dans le secteur de l'eau

    Le test de causalité de Granger a permis d'observer que :

    · Les investissements publics dans le secteur de l'énergie (INVG_ENERGIE) causent le niveau des investissements publics dans le secteur de l'eau (INVG_EAU), « P= 0,0000 » ;

    · Les investissements publics dans le secteur de l'eau (INVG_ EAU) causent le niveau des investissements publics dans le secteur de l'énergie (INVG_ ENERGIE), « P= 0,0000 » ;

    Ces résultats s'expliquent par le fait que la construction des barrages hydroélectriques nécessite des cours d'eau à fort débit d'eau afin de les faire tourner. Il faut donc aménager ces cours d'eau en investissant. De plus, les pompes qui assurent le refoulement dans les châteaux d'eau sont alimentées par l'électricité.

    De même, les résultats implicites obtenus sont les suivants :

    · Les investissements publics dans le secteur de l'énergie (INVG_ENERGIE) causent l'accroissement des investissements publics dans le secteur de l'eau (LINVG_EAU), « P= 0,0000 » ;

    · Les investissements publics dans le secteur de l'eau (INVG_ EAU) causent l'accroissement des investissements publics dans le secteur de l'énergie (LINVG_ ENERGIE), « P= 0,0000 » ;

    · L'accroissement des investissements dans le secteur de l'énergie (LINVG_ ENERGIE) cause le niveau des investissements publics dans le secteur de l'eau (INVG_EAU), « P= 0,0000 » ;

    · L'accroissement des investissements dans le secteur de l'énergie (LINVG_ ENERGIE) cause l'accroissement des investissements publics dans le secteur de l'eau (LINVG_ EAU), « P= 0,0000 » ;

    · L'accroissement des investissements dans le secteur de l'eau(LINVG_ EAU) cause l'accroissement des investissements publics dans le secteur de l'énergie (LINVG_ ENERGIE), « P= 0,0000 .

    2.2. Analyse économétrique des investissements dans les secteurs de l'Energie et de l'eau, et croissance économique

    2.2.1. Analyse de la stationnarité des variables

    Pour étudier la stationnarité des variables nous avons utilisé le test de Dickey-Fuller Augmenté (ADF). Les résultats obtenus sont les suivantes :

    Tableau n°2 : Stationnarité des variables

    VARIABLE

    ADF

    NIVEAU
    D'INTEGRATION

    Prob critique

    Lag

    Max lag

    1

    VENTE_EAU

    0,0165

    6

    7

    I(0)

    2

    LINVG

    0,0357

    1

    7

    I(0)

    3

    LINVG_EAU

    0,0001

    2

    7

    I(0)

    4

    TAXE

    0,0201

    0

    7

    I(0)

    5

    LINVG_ENERGIE

    0,0001

    4

    7

    I(0)

     

    6

    LINVP

    0,0002

    0

    6

    I(1)

    7

    LN

    0,0001

    0

    6

    I(1)

    8

    CONSENERGIE

    0,0003

    0

    6

    I(1)

    9

    CRED

    0,0135

    0

    6

    I(1)

    10

    DET

    0,0228

    0

    6

    I(1)

    11

    INVG

    -

    0

    6

    I(1)

    12

    INVP

    0,0003

    0

    6

    I(1)

    13

    LPIB

    0,0002

    0

    6

    I(1)

    14

    INVG_EAU

    0,0004

    3

    4

    I(1)

    15

    INVG_ENERGIE

    0,0001

    1

    4

    I(1)

    Source : Nous même

    Le tableau ci-dessus indique que les variables VENTE_EAU, LINVG, LINV LN G_EAU, TAXE et LINVG_ENERGIE sont stationnaires à niveau. Tandis que les variables : LINVP, LN, CONSENERGIE, CRED, DET, INVG, INVP, LPIB, INVG_EAU et INVG_ENERGIE sont stationnaires en première différence. Dans la suite du travail, toutes les variables ont été rendues stationnaires au regard de la méthodologie retenue.

    2.2.2. Estimation du modèle

    L'estimation du système 9 par les Moindres Carrés Ordinaires (MCO) pose un problème d'endogéneité des variables. En effet, une des conditions pour l'estimation par les MCO est que toutes les variables explicatives soient exogènes, c'est-à-dire qu'elles ne soient pas corrélées avec le terme d'erreur. Si cette condition est violée, les estimateurs des MCO sont biaisés et ne sont plus convergents. Pour notre étude (système 9), la variable LINVP qui est une variable explicative pour l'équation du LPIB (1ière équation), se retrouve comme variable expliquée par d'autres variables au niveau de la seconde équation ; sous la forme INVP. De même, la variable INVG qui est une variable explicative dans la première et la deuxième équation, constitue une variable expliquée par d'autres variables au niveau de la troisième équation. De plus, la variable LPIB qui est expliquée dans la première équation, explique à son tour la variable INVP dans l'équation suivante. Pour remédier à ce problème, il est conseillé d'utiliser la méthode des variables instrumentales qui consiste à trouver des variables qui sont fortement corrélée avec les variables explicatives endogènes (INVP, INVG et LPIB) mais qui ne sont pas corrélée au terme d'erreur.

    Dans notre système, seules les variables : LN, CRED, DET, TAXE, CONS et VENTE_EAU sont purement exogènes. Par contre, les variables INVP, LINVP, INVG et LPIB sont source d'endogénéité. Quant aux autres variables, les valeurs retardées ont été utilisées comme des instruments conformément à la méthode proposée par Arellano & Bond (1991).

    Par ailleurs, une des conditions pour utiliser la méthode des variables instrumentales est que le nombre d'instruments soit au moins égal au nombre de variables endogènes dans chaque équation (Johnston & Dinardo, 1997). Les variables exogènes au sens strict peuvent être utilisées comme des instruments pour elles-mêmes.

    Dans le cadre des systèmes d'équations, trois (03) principales méthodes permettent l'usage des instruments. La première est la Méthode des Doubles Moindres Carrés en Système (MDMCS) qui est la version système des doubles moindres carrés appliqués à une seule équation. Cette méthode est appropriée lorsque certaines variables explicatives sont corrélées au terme d'erreur et qu'il n'existe pas de problème d'hétéroscédasticité ou de corrélation contemporaine entre les résidus. La deuxième est la méthode des triples moindres carrés est la version doubles des moindres carrées des modèles SUR (Seemingly Unrelated Regression). Les modèles SUR sont des régressions multivariées qui prennent en compte l'hétéroscédasticité et la corrélation contemporaine des erreurs entre les équations. Cette technique est donc appropriée lorsque les variables explicatives sont corrélées au terme d'erreur et qu'il y a à la fois hétéroscédasticité et autocorrélation entre les erreurs contemporaines des équations. La troisième est la Méthode des Moments Généralisés (MMG). Elle permet d'obtenir des estimateurs robustes puisqu'elle ne requiert pas d'information sur la distribution exacte des erreurs. Cette méthode est donc robuste même lorsque l'hétéroscédasticité et l'autocorrélation sont de forme inconnue. Cette méthode apparait donc être la plus appropriée pour l'utilisation des variables instrumentales, et c'est elle qui a été retenue pour les estimations de la présente étude.

    De façon empirique, nous ferons trois (03) estimations avec le système d'équation 9 :

    § la première serait avec la variable INVG, afin d'apprécier l'effet des investissements publics gouvernementales de façon globale ;

    § la deuxième serait avec la variable INVG_EAU, afin d'apprécier l'effet des investissements publics dans le secteur de l'eau ;

    § la troisième serait avec la variable INVG_ENERGIE, afin d'apprécier l'effet des investissements publics dans le secteur de l'énergie.

    2.2.3. Résultats, limites et suggestions

    2.2.2.1. Estimation du modèle avec les dépenses d'investissements publics gouvernementales globales (INVG)
    2.2.2.1.1. Résultats de l'estimation du modèle avec les dépenses d'investissements publics gouvernementales globales

    Le système d'équations estimé est présenté dans le tableau suivant :

    Tableau n°3 : Estimation du modèle avec les dépenses d'investissements publics gouvernementales globales (INVG)

    System: SYST1 (dépenses d'investissements publics gouvernementales globales)

    Estimation Method: Generalized Method of Moments

    Included observations: 31

    Var endogène

    Var exogène

    Coefficient

    Std. Error

    LPIB

    C(1)

    12.53050

    0.132221

    LINVP

    0.058838

    0.015027

    LINVG

    0.280288

    0.016902

    LN 

    0.096343

    0.054199

    Adjusted R-squared

    0.904002

    Durbin-Watson stat

    1.055643

    INVP

    C(5)

    4.385246

    0.897401

    LPIB(-1)

    -0.366396

    0.078247

    CRED

    0.121815

    0.011153

    INVG

    0.390505

    0.373874

    DET

    0.040047

    0.004077

    TAXE

    -5.243205

    0.420268

    Adjusted R-squared

    0.722956

    Durbin-Watson stat

    1.291036 

    INVG

    C(11)

    -0.055147

    0.007176

    TAXE

    0.456286

    0.054111

    DET

    0.000815

    0.000504

    CONSENERGIE(-1)

    0.471431

    0.017973

    VENTE_EAU(-1) 

    0.024623

    0.002707

    Adjusted R-squared

    0.882518

    Durbin-Watson stat

    1.172121

     

    Determinant residual covariance

    1.32E-12

     

    J-statistic

    0.259817


    Source
     :
    Nous même

    2.2.2.1.2. Test de normalité des résidus de Cholesky (Lutkepohl) de l'estimation du modèle avec les dépenses d'investissements publics gouvernementales globales

    Afin de nous assurer que les termes d'erreur sont normaux, nous allons procéder au test de normalité des résidus. Il en ressort que :

    la probabilité « joint Skewness » est égale à 0,1119 >0,05 ; le coefficient d'asymétrie des résidus n'est pas celui d'une loi normale ;

    la probabilité « joint Kurtosis » est égale à 0,8158 >0,05 ; le coefficient d'aplatissement n'est pas celui de la loi centrée réduite ;

    la probabilité « joint Jarque-Berra » est égale à 0,3271 >0,05 ; les résidus sont donc normaux.

    2.2.2.1.3. Commentaires de l'estimation du modèle avec les dépenses d'investissements publics gouvernementales globales

    L'équation du LPIB est globalement significative avec le et le .Cette valeur du stipule que les variables dans leur ensemble contribue à expliquer plus de 90% des variations du Produit Intérieur Brut par tête. De façon individuelle, les variables impactent différemment sur le PIB par tête.

    Ainsi, un accroissement de 1% de l'Investissement Privé (INVP) entraine un accroissement de 0,06% de la croissance économique. Une augmentation de 1% de l'Investissement Public Global (INVG) entraine une augmentation de 0,28% de la croissance économique. Par contre, le taux de croissance de la population a un impact positif non significatif sur la croissance économique au seuil de 5%.

    En ce qui concerne l'équation de l'Investissement Privé (INVP), elle est globalement significative avec le et le .Cette valeur du stipule que les variables dans leur ensemble contribue à expliquer plus de 72% des variations de l'Investissement Privé (INVP). Ainsi, une augmentation de 1 point du Produit Intérieur Brut par tête (LPIB) de l'année t-1 et des recettes fiscales (TAXE) cause la diminution de l'Investissement Privé (INVP) respectivement de 0,37 point et de 5,24 %. Une augmentation de 1% du Crédit à l'Economie et de la Dette Extérieure favorise l'augmentation de l'Investissement Privé (INVP) respectivement de 0,12 point et de 0,04 point. Cependant, l'Investissement Public Global (INVG) a un impact positif non significatif sur l'Investissement Privé (INVP).

    Quant à l'équation de l'Investissement Public Global (INVG) elle est globalement significative avec le et le .Cette valeur du stipule que les variables dans leur ensemble contribue à expliquer plus de 88% des variations d de l'Investissement Privé (INVP).

    De façon particulière, les variables Recettes fiscales (TAXE), Consommation de l'énergie électrique (CONSENERGIE) et Consommation de l'Eau (VENTE_EAU(-1) ) ont un effet positif sur l'Investissement Public Global (INVG) dans des proportions différentes. Ainsi, un accroissement de 1% de chacune de ces variables entraine respectivement l'accroissement de l'Investissement Public Global (INVG) de 0,46 point, de 0,47 point et de 0,02 point. La pression sociale liée au besoin en énergie a un effet plus important sur l'investissement public que celle de l'eau.

    2.2.2.2. Estimation du modèle avec les dépenses d'investissements publics dans le secteur de l'eau (INVG_EAU)
    2.2.2.2.1. Résultats de l'estimation du modèle avec les dépenses d'investissements publics dans le secteur de l'eau

    Le système d'équations estimé est présenté dans le tableau le suivant :

    Tableau n°4 : Estimation du modèle avec les dépenses d'investissements publics dans le secteur de l'eau (INVG_EAU)

    System: SYST2 (dépenses d'investissements publics secteur eau)

    Estimation Method: Generalized Method of Moments

    Included observations: 31

    Var endogène

    Var exogène

    Coefficient

    Std. Error

    LPIB

    C(1)

    11.95342

    0.111139

    LINVP

    0.042907

    0.007184

    LINVG_EAU

    0.065111

    0.005886

    LN

    0.160893

    0.065109

    Adjusted R-squared

    0.936582    

    Durbin-Watson stat

    0.468798

    INVP

    C(5)

    1.889943

    0.312125

    LPIB(-1)

    -0.151185

    0.026651

    CRED

    0.138374

    0.005155

    LINVG_EAU

    -1.619628

    0.200913

    DET

    0.026751

    0.003458

    TAXE

    -4.141386

    0.282805

    Adjusted R-squared

    0.806297

    Durbin-Watson stat

    1.734317

    INVG_EAU

    C(11)

    -0.098959

    0.013780

    TAXE

    0.082155

    0.178161

    DET

    -0.007364

    0.000392

    VENTE_EAU(-1) 

    0.036366

    0.003599

    Adjusted R-squared

    0.504682

    Durbin-Watson stat

    0.837783 

     

    Determinant residual covariance

    8.46E-13

     

    J-statistic

    0.241671

    Source : Nous même


    2.2.2.2.2. Test de normalité des résidus de (Doornik-Hansen) de l'estimation du modèle avec les dépenses d'investissements publics dans le secteur de l'eau

    Pour nous assurer de la qualité du modèle, nous faire recourt au test de normalité des résidus. Il en ressort que :

    la probabilité « joint Skewness » est égale à 0,0003< 0,05 ; le coefficient d'asymétrie des résidus est celui d'une loi normale ;

    la probabilité « joint Kurtosis » est égale à 0,4473 >0,05 ; le coefficient d'aplatissement n'est pas celui de la loi centrée réduite ;

    la probabilité « joint Jarque-Berra » est égale à 0,6666> 0,05 ; les résidus sont donc normaux

    2.2.2.2.3. Commentaires de l'estimation du modèle avec les dépenses d'investissements publics dans le secteur de l'eau

    L'équation du Produit Intérieur Brut (LPIB) est globalement significatif avec le et le . Ainsi, les variables dans leur ensemble contribue à expliquer environ 94% des variations du Produit Intérieur Brut béninois. Les variables de cette équation contribuent toutes positivement et significativement à l'évolution de la variable endogène. En effet, une augmentation de 1% des variables Investissement Privé (LINVP), Investissement public dans le secteur Eau (LINVG_EAU) et Taux de croissance de la population (LN) entraine respectivement l'accroissement du Produit Intérieur Brut (LPIB) de 0,04%, de 0,07% et de 0,16%.

    L'équation de l'Investissement Privé (INVP) est aussi globalement significatif avec le et le . Les variables exogènes de cette équation, dans leur ensemble, permettent d'expliquer environ 81% des variations du Produit Intérieur Brut béninois. De plus, un accroissement de 1% du Produit Intérieur Brut (LPIB) de l'année t-1, de l'Investissement Public en Eau (LINVG_EAU) et des Recettes Fiscales (TAXE) cause la diminution de l'Investissement Privé (INVP) respectivement de 0,15 point, de 1,62 point et de 4,14 point.

    De même, l'équation de l'Investissement Public en Eau (INVG_EAU) est globalement peu significatif avec le et le . Une augmentation de 1% des Recettes fiscales (TAXE) et de la Consommation en Eau (VENTE_EAU) induit respectivement une augmentation de 0,08 point et de 0,04 point de l'Investissement Public en Eau (INVG_EAU). Par contre un accroissement de 1% de la Dette extérieure (DETTE) entraine une diminution de 0,007 point de l'Investissement Public en Eau (INVG_EAU). L'effet de l'eau sur l'eau est beaucoup plus important que l'effet de l'eau sur le global.

    2.2.2.3. Estimation du modèle avec les dépenses d'investissements publics dans le secteur de l'énergie (INVG_ENERGIE)
    2.2.2.3.1. Résultats de l'estimation du modèle avec les dépenses d'investissements publics dans le secteur de l'énergie

    Le système d'équations estimé est présenté dans le tableau le suivant :

    Tableau n°5 : Estimation du modèle avec les dépenses d'investissements publics dans le secteur de l'énergie (INVG_ENERGIE)

    System: SYST3 (dépenses d'investissements publics secteur énergie)

    Estimation Method: Generalized Method of Moments

    Included observations: 31

    Var endogène

    Var exogène

    Coefficient

    Std. Error

    LPIB

    C(1)

    11.88070

    0.032370

    LINVP

    -0.016299

    0.003327

    LINVG_ENERGIE

    0.024937

    0.000603

    LN

    -0.012690

    0.025063

    Adjusted R-squared

    0.960679

     

    Durbin-Watson stat

    0.714530

     

    INVP

    C(5)

    2.585659

    0.191796

    LPIB(-1)

    -0.211374

    0.016068

    CRED

    0.204610

    0.003405

    LINVG_ENERGIE

    -2.477182

    0.166818

    DET

    0.027955

    0.002022

    TAXE

    -4.914213

    0.306585

    Adjusted R-squared

    0.656991

     

    Durbin-Watson stat

    1.152078

     

    LINVG_ENERGIE

    C(11)

    -0.020320

    0.001031

    TAXE

    0.285237

    0.042793

    DET

    -0.008447

    0.000346

    CONSENERGIE(-1)

    0.417217

    0.013152

    Adjusted R-squared

    0.585209

     

    Durbin-Watson stat

    0.735471

     

     

    Determinant residual covariance

    3.72E-13

     

    J-statistic

    0.214709

    Source : Nous même

    Nous obtenons un effet négatif de l'investissement sur la croissance économique.Ce qui n'est pas conforme à la théorie économique. Pour tenir compte du fait que dans la réalité économique les chocs que subissent certaines variables n'ont pas d'effets instantanés sur la croissance économique dont notamment l'investissement (Catherine B. et Olivier B., 1998), nous introduisons dans le modèle en lieu et place de la variable LINVP, sa valeur retardée de deux années ; à savoir LINVP(-2).

    Les résultats obtenus avec la variable LINVP(-2), se présentent ci-contre :

    System: SYST31 (dépenses d'investissements publics secteur énergie)

    Estimation Method: Generalized Method of Moments

    Included observations: 31

    Var endogène

    Var exogène

    Coefficient

    Std. Error

    LPIB

    C(1)

    11.96806

    0.076172

    LINVP (-2)

    0.056300

    0.023105

    LINVG_ENERGIE

    0.021425

    0.00109

    LN

    0.033996

    0.037252

    Adjusted R-squared

    0.960679

     

    Durbin-Watson stat

    0.622164

     

    INVP

    C(5)

    2.461003

    0.282366

    LPIB(-1)

    -0.200745

    0.023731

    CRED

    0.203724

    0.004610

    LINVG_ENERGIE

    -2.554160

    0.177535

    DET

    0.027227

    0.002511

    TAXE

    -4.803093

    0.407870

    Adjusted R-squared

    0.633848

     

    Durbin-Watson stat

    1.113533

     

    LINVG_ENERGIE

    C(11)

    -0.020996

    0.001031

    TAXE

    0.318050

    0.038263

    DET

    -0.008144

    0.000985

    CONSENERGIE(-1)

    0.416044

    0.027967

    Adjusted R-squared

    0.584657

     

    Durbin-Watson stat

    0.732457

     

     

    Determinant residual covariance

    3.86E-13

     

    J-statistic

    0.218840

    Nous nous apercevons que le remplacement de la variable LINVP par la variable LINVP(-2) améliore non seulement la significativité des coefficients mais aussi l'effet de l'investissement sur la croissance ; qui est désormais positif .

    2.2.2.3.2. Test de normalité des résidus de Cholesky (Lutkepohl ) de l'estimation du modèle avec les dépenses d'investissements publics dans le secteur de l'énergie

    Avant d'interpréter les résultats du modèle, il est important de vérifier la normalité des résidus. Le test de normalité des résidus montre que :

    la probabilité « joint Skewness » est égale à  0.1908>0,05 ; le coefficient d'asymétrie des résidus n'est pas celui d'une loi normale ;

    la probabilité « joint Kurtosis » est égale à  0.0919 >0,05 ; le coefficient d'aplatissement n'est pas celui de la loi centrée réduite ;

    la probabilité « joint Jarque-Berra » est égale à  0.0825 >0,05 ; les résidus sont donc normaux.

    2.2.2.3.3. Commentaires de l'estimation du modèle avec les dépenses d'investissements publics dans le secteur de l'énergie

    L'équation décrivant le PIB (LPIB) par tête est globalement significative avec le et le .Cette valeur du stipule que les variables dans leur ensemble contribue à expliquer plus de 96% des variations du LPIB.

    En effet, un accroissement de 1% de l'Investissement Privé (INVP) et du taux de croissance de la population (LN) fait chuter le PIB par tête, respectivement de 0,02% et de 0,01%. Toutefois, une augmentation de 1% de l'Investissement Public en Energie (INVG_ENERGIE) entraine une augmentation de 0,25% de la croissance économique.

    Pour l'équation de l'Investissement Privé (INVP), le et le  ; le modèle est globalement significatif. La valeur du renseigne que les variables dans leur ensemble contribue à des variations de l'Investissement Privé (INVP) à près de 66%. Une hausse de 1 % du Produit Intérieur Brut par tête (LPIB), de l'Investissement Public en Energie (LINVG_ENERGIE) et des recettes fiscales (TAXE) entraine la baisse de l'Investissement Privé (INVP) respectivement de 0,21 point, de 2,48 point et de 4,91 point. Par contre une hausse de 1% du Crédit à l'Economie et de la Dette Extérieure entraine l'augmentation l'Investissement Privé (INVP) respectivement de 0,20 point et de 0,02 point.

    En ce qui concerne l'équation de l'Investissement Public en Energie (INVG_ENERGIE) elle est globalement significative avec le et le . Alors les variables dans leur ensemble contribue à expliquer environ 59% des variations de l'Investissement Public en Energie (INVG_ENERGIE). L'effet de l'énergie sur l'énergie est moins important que l'effet de l'énergie sur le global car l'énergie joue un rôle sur l'eau, l'énergie et l'économie.

    Individuellement, les variables Recettes fiscales (TAXE) et Consommation de l'énergie électrique (CONSENERGIE) ont un effet positif sur l'Investissement Public en Energie (INVG_ENERGIE). En effet, un accroissement de 1% de chacune de ces variables entraine respectivement l'accroissement de l'Investissement Public en Energie (INVG_ENERGIE) de 0,28 point et de 0,41 point. Cependant, une augmentation de 1% de la Dette Extérieure (DETTE) cause la diminution de l'Investissement Public en Energie (INVG_ENERGIE) de 0,008 point.

    2.2.2.4. Limites et suggestions de l'étude

    Dans le cadre de cette étude les limites que nous avons observées sont les suivantes :

    · la variable VENTE_EAU utilisée pour quantifier la consommation d'eau potable de la population est réduite à la quantité d'eau vendue par la SONEB et ne comporte pas l'eau fournie par les forages cnstruites par la DG Eau ;

    · la variable CONSENERGIE utilisée pour quantifier la consommation d'énergie électrique n'est pas représentative de la quantité réelle d'énergie consommée par la population ;

    · les problèmes internes à la gestion des secteurs de l'énergie et de l'eau ne sont pas examinés.

    Ces deux variables ne captent pas l'effet de la pression sociale dans son entièreté.

    Eu égard à tout ce qui précède nous suggérons que:

    o le Ministère en charge de l'énergie et de l'eau en collaboration avec l'INSAE initie des études afin de quantifier les consommations réelles de la population en énergie électrique et en eau potable ;

    o la gestion au sein des secteurs de l'énergie et de l'eau soit assainie ;

    o L'Etat investisse d'avantage dans les secteurs de l'énergie et de l'eau pour réduire la dépendance énergétique du Bénin vis-à-vis de l'extérieur et , à long terme , le rendre autonome.

    CONCLUSION

    Leprésent travail de recherche a permis d'étudier les Investissements dans les secteursde l'Energie et de l'Eau, et la croissance économique  au Bénin. Cette étude a révélé que de 1960 à 2009, la croissance économique et les investissements publics dans les secteurs de l'Energie et de l'Eau ont une évolution tendanciellement ascendante. Elle a aussi montré que : la croissance économique cause l'investissement dans le secteur de l'Eau ; l'Investissement dans le secteur de l'Energie électrique cause l'Investissement dans le secteur de l'Eau ; et l'Investissement dans le secteur de l'Eau cause dans le secteur de l'Energie électrique. L'analyse économétrique nous a permis de spécifier trois (03) modèles dans les trois (03) situations ci-après : le secteur public global ; le secteur Eau et le secteur Energie électrique. Les résultats de ces estimations témoignent que : les investissements dans les secteurs Energie et Eau favorise légèrement la croissance économique.

    Somme toute, cette étude a permis de confirmer la première hypothèse «  il existe une faible corrélation entre les investissements et la croissance économique ». Par contre, en ce qui concerne la deuxième hypothèse « il existe une causalité réciproque entre l'investissement et la croissance économique »,  elle n'est pas confirmée. En effet seul la croissance économique cause les investissements uniquement dans le secteur de l'eau. La troisième hypothèse « l'investissement a un effet positif sur la croissance économique » est aussi confirmé dans le secteur de l'eau, le secteur de l'énergie et dans le public en général.

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    ANNEXES

    ANNEXE 1 : Séries des variables

    Année

    PIB

    INVP

    INVG

    INVG_EAU

    INVG_ENERGIE

    1982

    98277,7858

    25417,6213

    12246,2956

    203,614002

    0,023886959

    1983

    99638,1502

    27431,3713

    13179,091

    241,155141

    0,042344234

    1984

    101017,345

    29604,6636

    14182,9369

    285,617891

    0,075063308

    1985

    102415,63

    31950,1384

    15263,2455

    338,278419

    0,133064167

    1986

    103833,271

    34481,437

    16425,8406

    400,648183

    0,235881857

    1987

    105270,534

    37213,2815

    17676,9902

    474,517312

    0,418146013

    1988

    106727,693

    40161,5607

    19023,4393

    562,005992

    0,741244324

    1989

    108205,021

    46612,3578

    18399,6267

    665,625315

    1,313998295

    1990

    109702,798

    50976,1022

    18274,8203

    788,349352

    2,329314996

    1991

    110860,995

    52073,0092

    22927,0178

    933,700517

    4,129159353

    1992

    110550,351

    45733,4235

    27752,5678

    1105,85067

    7,319730047

    1993

    113369,21

    53560,7938

    31256,7734

    1309,74083

    12,97563096

    1994

    112071,698

    53969,4395

    32164,3006

    1551,22306

    23,00180441

    1995

    115166,326

    65533,7988

    27782,9367

    1837,22834

    40,77512745

    1996

    116394,503

    70694,2059

    26588,5894

    2175,96558

    72,28176489

    1997

    119203,038

    74072,0417

    30481,7141

    2577,15717

    128,1333465

    1998

    120008,069

    72590,1763

    40327,88

    3052,31809

    227,1410295

    1999

    122398,78

    76362,3408

    45024,5697

    3615,08634

    402,6512122

    2000

    124244,001

    79731,1941

    50759,7346

    4281,61447

    713,7768063

    2001

    127759,501

    87372,9567

    54862,1556

    5071,03308

    1265,306831

    2002

    129089,283

    84173,3453

    60337,5289

    6006

    2243

    2003

    129734,113

    88126,1897

    62165,1194

    7465,153

    1273

    2004

    129398,906

    93136,2115

    64669,663

    6123,382

    2317,727

    2005

    128719,858

    99351,3033

    67922,9237

    10050,322

    620,203

    2006

    129122,195

    107597,462

    73560,5264

    13126,864

    3599,649

    2007

    130590,631

    96484,8774

    89473,7971

    30210,368

    10658,15086

    2008

    132543,61

    99030,1902

    75956,9226

    28278,9877

    35575,524

    2009

    131475,103

    101115,409

    83370,931

    36097,284

    48895,495

    2010

    130254,369

    107947,505

    84958,2878

    23603,367

    37527,366

    2011

    130164,707

    188697,312

    90960,1834

    19576,054

    20727,5275

    2012

    132526,972

    203647,146

    97888,5834

    16775,5289

    19688,84843

    2013

    133379,218

    219781,402

    105344,717

    19515,5361

    21597,20439

    ANNEXE 2 : Séries des variables (suite)

    Année

    CRED

    TAXE

    DET

    CONSENERGIE

    VENTE_EAU

    SP

    1982

    77136,5463

    10008,0989

    -11920,348

    109304,57

    9898886,61

    16436,7575

    1983

    84928,0337

    10195,2383

    -9394,9668

    117527,672

    10294554,1

    18071,132

    1984

    93506,5316

    10385,8769

    -7404,5990

    126369,407

    10706036,7

    19868,0191

    1985

    102951,535

    10580,0803

    -5835,9

    135876,316

    11133966,7

    21843,578

    1986

    113350,569

    10777,9151

    -5531

    146098,439

    11579001,4

    24015,5749

    1987

    124800

    10979,4491

    -15438

    157089,584

    12041824,6

    26403,5425

    1988

    137840

    10167,5229

    7011

    168907,605

    12523147,2

    29028,9554

    1989

    103428,7

    7396,25887

    -16782,8

    181614,708

    13023708,7

    31915,424

    1990

    102070,9

    7420,72473

    11168,3

    195277,781

    13544278,2

    30897,733

    1991

    85853,6

    8424,29309

    -559

    209968,742

    14085655,2

    29156,068

    1992

    69394

    9604,44812

    13341

    225764,919

    14648671,6

    28069,947

    1993

    67720,6

    10169,8994

    321350

    242749,461

    15234192,3

    34530,897

    1994

    76021,5

    10232,1388

    628430

    261011,767

    15843116,7

    68970,972

    1995

    81447,1

    11359,4385

    703070

    280647,967

    16476380,4

    76842,126

    1996

    102395,9

    11806,5905

    757160

    301761,42

    17134956,3

    66879,122

    1997

    71700

    11994,8637

    748220

    324463,261

    17819856

    57188,011

    1998

    100130

    12607,8851

    771500

    348872,987

    18532131,8

    58344,864

    1999

    154637

    13105,3387

    847700

    375119,082

    19272877,8

    63020,778

    2000

    194030

    13937,5095

    910470

    403339,7

    20043232,2

    89707,23

    2001

    192837

    13496,2777

    974366,787

    460448,63

    20844378,3

    97219,422

    2002

    222228

    14436,0678

    941640

    551544,91

    21677547

    71664,629

    2003

    293849

    14858,7906

    832600

    572832,3

    22544018,2

    80029,659

    2004

    312052

    14551,313

    826250

    606411,4

    23445123

    81928,169

    2005

    375102

    14530,2944

    919452,832

    641025,8

    25689675

    44790,6918

    2006

    415821

    15400,7688

    519765

    669801,2

    24899032

    66804,09

    2007

    527641

    16928,1245

    299733

    726466,774

    24256657

    88692,626

    2008

    624476

    17241,6023

    415090

    798232,612

    27882157

    122237,88

    2009

    698548

    16095,2392

    463310,434

    843367,389

    28070545

    108592,25

    2010

    757818

    16181,9874

    582884,602

    915930,445

    28789460

    63437,6546

    2011

    844960

    15544,6384

    613652,545

    900744,585

    31949723

    97960

    2012

    924440

    15531,9367

    638883,878

    955864,497

    32580517

    107700,566

    2013

    1022600

    16278,8186

    834777,966

    1021628,68

    32881269

    118409,677

    ANNEXE 3: Test ADF

    Null Hypothesis: LINVG has a unit root

     

    Exogenous: None

     
     

    Lag Length: 3 (Automatic - based on t-statistic, lagpval=0.1, maxlag=7)

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    t-Statistic

      Prob.*

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller test statistic

    -2.289360

     0.0237

    Test critical values:

    1% level

     

    -2.650145

     
     

    5% level

     

    -1.953381

     
     

    10% level

     

    -1.609798

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    *MacKinnon (1996) one-sided p-values.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

     

    Dependent Variable: D(LINVG)

     
     

    Method: Least Squares

     
     

    Date: 03/14/15 Time: 10:08

     
     

    Sample (adjusted): 1986 2013

     
     

    Included observations: 28 after adjustments

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.  

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    LINVG(-1)

    -0.014860

    0.006491

    -2.289360

    0.0312

    D(LINVG(-1))

    0.036379

    0.182049

    0.199832

    0.8433

    D(LINVG(-2))

    -0.135615

    0.180223

    -0.752486

    0.4591

    D(LINVG(-3))

    -0.430452

    0.182206

    -2.362442

    0.0266

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    R-squared

    0.233960

        Mean dependent var

    0.027488

    Adjusted R-squared

    0.138205

        S.D. dependent var

    0.097681

    S.E. of regression

    0.090680

        Akaike info criterion

    -1.831401

    Sum squared resid

    0.197348

        Schwarz criterion

    -1.641086

    Log likelihood

    29.63962

        Hannan-Quinn criter.

    -1.773220

    Durbin-Watson stat

    2.240796

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     


    Null Hypothesis: LINVG has a unit root

     

    Exogenous: None

     
     

    Lag Length: 3 (Automatic - based on t-statistic, lagpval=0.1, maxlag=7)

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    t-Statistic

      Prob.*

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller test statistic

    -2.289360

     0.0237

    Test critical values:

    1% level

     

    -2.650145

     
     

    5% level

     

    -1.953381

     
     

    10% level

     

    -1.609798

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    *MacKinnon (1996) one-sided p-values.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

     

    Dependent Variable: D(LINVG)

     
     

    Method: Least Squares

     
     

    Date: 03/14/15 Time: 10:11

     
     

    Sample (adjusted): 1986 2013

     
     

    Included observations: 28 after adjustments

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.  

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    LINVG(-1)

    -0.014860

    0.006491

    -2.289360

    0.0312

    D(LINVG(-1))

    0.036379

    0.182049

    0.199832

    0.8433

    D(LINVG(-2))

    -0.135615

    0.180223

    -0.752486

    0.4591

    D(LINVG(-3))

    -0.430452

    0.182206

    -2.362442

    0.0266

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    R-squared

    0.233960

        Mean dependent var

    0.027488

    Adjusted R-squared

    0.138205

        S.D. dependent var

    0.097681

    S.E. of regression

    0.090680

        Akaike info criterion

    -1.831401

    Sum squared resid

    0.197348

        Schwarz criterion

    -1.641086

    Log likelihood

    29.63962

        Hannan-Quinn criter.

    -1.773220

    Durbin-Watson stat

    2.240796

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     


    Date: 03/14/15 Time: 10:37

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Sample: 1982 2013

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Included observations: 32

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Autocorrelation

    Partial Correlation

     

    AC 

     PAC

     Q-Stat

     Prob

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

         . |******|

         . |******|

    1

    0.816

    0.816

    23.385

    0.000

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

         . |***** |

         . | . |

    2

    0.686

    0.058

    40.430

    0.000

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

         . |***** |

         . |* . |

    3

    0.641

    0.199

    55.826

    0.000

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

         . |**** |

         . *| . |

    4

    0.520

    -0.195

    66.339

    0.000

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

         . |*** |

         . | . |

    5

    0.437

    0.056

    74.032

    0.000

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

         . |*** |

         . | . |

    6

    0.389

    -0.005

    80.377

    0.000

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

         . |*** |

         . |* . |

    7

    0.353

    0.096

    85.792

    0.000

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

         . |**. |

         . *| . |

    8

    0.277

    -0.146

    89.272

    0.000

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

         . |* . |

         . *| . |

    9

    0.176

    -0.135

    90.737

    0.000

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

         . |* . |

         . | . |

    10

    0.108

    -0.055

    91.315

    0.000

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

         . | . |

         . | . |

    11

    0.043

    -0.018

    91.410

    0.000

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

         . | . |

         . | . |

    12

    -0.019

    -0.006

    91.430

    0.000

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

         . *| . |

         . *| . |

    13

    -0.077

    -0.087

    91.771

    0.000

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

         . *| . |

         . *| . |

    14

    -0.131

    -0.067

    92.802

    0.000

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

         . *| . |

         . | . |

    15

    -0.180

    -0.059

    94.873

    0.000

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

         .**| . |

         . | . |

    16

    -0.225

    -0.005

    98.323

    0.000

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Null Hypothesis: VENTE_EAU has a unit root

     

    Exogenous: Constant

     
     

    Lag Length: 6 (Automatic - based on SIC, maxlag=7)

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    t-Statistic

      Prob.*

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller test statistic

    -3.503698

     0.0165

    Test critical values:

    1% level

     

    -3.724070

     
     

    5% level

     

    -2.986225

     
     

    10% level

     

    -2.632604

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    *MacKinnon (1996) one-sided p-values.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

     

    Dependent Variable: D(VENTE_EAU)

     

    Method: Least Squares

     
     

    Date: 03/14/15 Time: 10:51

     
     

    Sample (adjusted): 1989 2013

     
     

    Included observations: 25 after adjustments

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.  

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    VENTE_EAU(-1)

    -0.369450

    0.105446

    -3.503698

    0.0027

    D(VENTE_EAU(-1))

    -0.429563

    0.176851

    -2.428958

    0.0265

    D(VENTE_EAU(-2))

    -1.315453

    0.221755

    -5.932005

    0.0000

    D(VENTE_EAU(-3))

    -0.610754

    0.268575

    -2.274056

    0.0362

    D(VENTE_EAU(-4))

    -1.639922

    0.363150

    -4.515820

    0.0003

    D(VENTE_EAU(-5))

    -0.850218

    0.261002

    -3.257510

    0.0046

    D(VENTE_EAU(-6))

    -1.466231

    0.380437

    -3.854070

    0.0013

    C

    1.286396

    0.340052

    3.782936

    0.0015

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    R-squared

    0.820861

        Mean dependent var

    0.018269

    Adjusted R-squared

    0.747098

        S.D. dependent var

    0.110492

    S.E. of regression

    0.055566

        Akaike info criterion

    -2.688162

    Sum squared resid

    0.052488

        Schwarz criterion

    -2.298122

    Log likelihood

    41.60203

        Hannan-Quinn criter.

    -2.579981

    F-statistic

    11.12833

        Durbin-Watson stat

    1.916537

    Prob(F-statistic)

    0.000029

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     


    Null Hypothesis: LINVG has a unit root

     

    Exogenous: Constant, Linear Trend

     

    Lag Length: 1 (Automatic - based on SIC, maxlag=7)

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    t-Statistic

      Prob.*

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller test statistic

    -3.728543

     0.0357

    Test critical values:

    1% level

     

    -4.296729

     
     

    5% level

     

    -3.568379

     
     

    10% level

     

    -3.218382

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    *MacKinnon (1996) one-sided p-values.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

     

    Dependent Variable: D(LINVG)

     
     

    Method: Least Squares

     
     

    Date: 03/14/15 Time: 10:57

     
     

    Sample (adjusted): 1984 2013

     
     

    Included observations: 30 after adjustments

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.  

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    LINVG(-1)

    -0.643053

    0.172468

    -3.728543

    0.0009

    D(LINVG(-1))

    0.427067

    0.181022

    2.359199

    0.0261

    C

    -2.197424

    0.598908

    -3.669049

    0.0011

    @TREND(1982)

    0.019574

    0.005628

    3.478105

    0.0018

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    R-squared

    0.355692

        Mean dependent var

    0.027779

    Adjusted R-squared

    0.281349

        S.D. dependent var

    0.094259

    S.E. of regression

    0.079906

        Akaike info criterion

    -2.092361

    Sum squared resid

    0.166010

        Schwarz criterion

    -1.905535

    Log likelihood

    35.38542

        Hannan-Quinn criter.

    -2.032594

    F-statistic

    4.784460

        Durbin-Watson stat

    2.215236

    Prob(F-statistic)

    0.008735

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     


    Null Hypothesis: LINVG_EAU has a unit root

     

    Exogenous: Constant, Linear Trend

     

    Lag Length: 2 (Automatic - based on SIC, maxlag=7)

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    t-Statistic

      Prob.*

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller test statistic

    -6.251435

     0.0001

    Test critical values:

    1% level

     

    -4.309824

     
     

    5% level

     

    -3.574244

     
     

    10% level

     

    -3.221728

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    *MacKinnon (1996) one-sided p-values.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

     

    Dependent Variable: D(LINVG_EAU)

     

    Method: Least Squares

     
     

    Date: 03/14/15 Time: 10:57

     
     

    Sample (adjusted): 1985 2013

     
     

    Included observations: 29 after adjustments

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.  

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    LINVG_EAU(-1)

    -0.920844

    0.147301

    -6.251435

    0.0000

    D(LINVG_EAU(-1))

    0.648468

    0.156140

    4.153116

    0.0004

    D(LINVG_EAU(-2))

    0.981641

    0.147273

    6.665442

    0.0000

    C

    -7.140680

    1.162948

    -6.140152

    0.0000

    @TREND(1982)

    0.120287

    0.020054

    5.998144

    0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    R-squared

    0.697438

        Mean dependent var

    0.104160

    Adjusted R-squared

    0.647011

        S.D. dependent var

    0.216535

    S.E. of regression

    0.128650

        Akaike info criterion

    -1.107861

    Sum squared resid

    0.397218

        Schwarz criterion

    -0.872120

    Log likelihood

    21.06398

        Hannan-Quinn criter.

    -1.034030

    F-statistic

    13.83064

        Durbin-Watson stat

    2.181326

    Prob(F-statistic)

    0.000006

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     


    Null Hypothesis: TAXE has a unit root

     

    Exogenous: None

     
     

    Lag Length: 0 (Automatic - based on SIC, maxlag=7)

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    t-Statistic

      Prob.*

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller test statistic

    -2.355232

     0.0201

    Test critical values:

    1% level

     

    -2.641672

     
     

    5% level

     

    -1.952066

     
     

    10% level

     

    -1.610400

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    *MacKinnon (1996) one-sided p-values.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

     

    Dependent Variable: D(TAXE)

     
     

    Method: Least Squares

     
     

    Date: 03/14/15 Time: 11:02

     
     

    Sample (adjusted): 1983 2013

     
     

    Included observations: 31 after adjustments

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.  

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    TAXE(-1)

    -0.031139

    0.013221

    -2.355232

    0.0252

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    R-squared

    0.051074

        Mean dependent var

    -0.000479

    Adjusted R-squared

    0.051074

        S.D. dependent var

    0.001381

    S.E. of regression

    0.001345

        Akaike info criterion

    -10.35298

    Sum squared resid

    5.43E-05

        Schwarz criterion

    -10.30672

    Log likelihood

    161.4712

        Hannan-Quinn criter.

    -10.33790

    Durbin-Watson stat

    1.364688

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     


    Null Hypothesis: LINVG_ENERGIE has a unit root

    Exogenous: None

     
     

    Lag Length: 4 (Automatic - based on SIC, maxlag=7)

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    t-Statistic

      Prob.*

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller test statistic

    -4.482267

     0.0001

    Test critical values:

    1% level

     

    -2.653401

     
     

    5% level

     

    -1.953858

     
     

    10% level

     

    -1.609571

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    *MacKinnon (1996) one-sided p-values.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

     

    Dependent Variable: D(LINVG_ENERGIE)

     

    Method: Least Squares

     
     

    Date: 03/14/15 Time: 11:04

     
     

    Sample (adjusted): 1987 2013

     
     

    Included observations: 27 after adjustments

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.  

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    LINVG_ENERGIE(-1)

    -0.085918

    0.019168

    -4.482267

    0.0002

    D(LINVG_ENERGIE(-1))

    -0.120258

    0.178441

    -0.673937

    0.5074

    D(LINVG_ENERGIE(-2))

    0.300489

    0.160607

    1.870951

    0.0747

    D(LINVG_ENERGIE(-3))

    -0.458546

    0.165237

    -2.775084

    0.0110

    D(LINVG_ENERGIE(-4))

    -0.466936

    0.190369

    -2.452799

    0.0226

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    R-squared

    0.485638

        Mean dependent var

    0.381636

    Adjusted R-squared

    0.392117

        S.D. dependent var

    0.588063

    S.E. of regression

    0.458494

        Akaike info criterion

    1.443838

    Sum squared resid

    4.624775

        Schwarz criterion

    1.683808

    Log likelihood

    -14.49182

        Hannan-Quinn criter.

    1.515194

    Durbin-Watson stat

    2.064935

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     


    Null Hypothesis: LINVG_EAU has a unit root

     

    Exogenous: None

     
     

    Lag Length: 4 (Automatic - based on SIC, maxlag=7)

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    t-Statistic

      Prob.*

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller test statistic

    -3.433706

     0.0013

    Test critical values:

    1% level

     

    -2.653401

     
     

    5% level

     

    -1.953858

     
     

    10% level

     

    -1.609571

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    *MacKinnon (1996) one-sided p-values.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

     

    Dependent Variable: D(LINVG_EAU)

     

    Method: Least Squares

     
     

    Date: 03/14/15 Time: 11:05

     
     

    Sample (adjusted): 1987 2013

     
     

    Included observations: 27 after adjustments

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.  

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    LINVG_EAU(-1)

    -0.033877

    0.009866

    -3.433706

    0.0024

    D(LINVG_EAU(-1))

    0.057854

    0.198032

    0.292143

    0.7729

    D(LINVG_EAU(-2))

    0.547584

    0.166522

    3.288365

    0.0034

    D(LINVG_EAU(-3))

    -0.633283

    0.167891

    -3.771983

    0.0011

    D(LINVG_EAU(-4))

    -0.455337

    0.247754

    -1.837860

    0.0796

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    R-squared

    0.576997

        Mean dependent var

    0.102419

    Adjusted R-squared

    0.500088

        S.D. dependent var

    0.224608

    S.E. of regression

    0.158808

        Akaike info criterion

    -0.676671

    Sum squared resid

    0.554837

        Schwarz criterion

    -0.436701

    Log likelihood

    14.13506

        Hannan-Quinn criter.

    -0.605315

    Durbin-Watson stat

    1.964500

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     


    ANNEXE 4 : Tests de causalité de Granger

    VAR Granger Causality/Block Exogeneity Wald Tests

    Date: 03/09/16 Time: 14:00

     

    Sample: 1982 2013

     
     

    Included observations: 25

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Dependent variable: LPIB

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Excluded

    Chi-sq

    df

    Prob.

     
     
     
     
     
     
     
     

    INVG_ENERGIE

     19.95735

    7

     0.0057

    INVG_EAU

     20.90530

    7

     0.0039

     
     
     
     
     
     
     
     

    All

     34.00754

    14

     0.0021

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Dependent variable: INVG_ENERGIE

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Excluded

    Chi-sq

    df

    Prob.

     
     
     
     
     
     
     
     

    LPIB

     97.78135

    7

     0.0000

    INVG_EAU

     801.2399

    7

     0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     

    All

     1636.650

    14

     0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Dependent variable: INVG_EAU

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Excluded

    Chi-sq

    df

    Prob.

     
     
     
     
     
     
     
     

    LPIB

     1040.107

    7

     0.0000

    INVG_ENERGIE

     53599.41

    7

     0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     

    All

     405464.4

    14

     0.0000

    VAR Granger Causality/Block Exogeneity Wald Tests

    Date: 03/09/16 Time: 13:39

     

    Sample: 1982 2013

     
     

    Included observations: 25

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Dependent variable: PIB_TETE

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Excluded

    Chi-sq

    df

    Prob.

     
     
     
     
     
     
     
     

    INVG_ENERGIE

     21.74814

    7

     0.0028

    INVG_EAU

     22.63209

    7

     0.0020

     
     
     
     
     
     
     
     

    All

     37.84423

    14

     0.0005

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Dependent variable: INVG_ENERGIE

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Excluded

    Chi-sq

    df

    Prob.

     
     
     
     
     
     
     
     

    PIB_TETE

     97.48514

    7

     0.0000

    INVG_EAU

     747.4835

    7

     0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     

    All

     1631.831

    14

     0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Dependent variable: INVG_EAU

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Excluded

    Chi-sq

    df

    Prob.

     
     
     
     
     
     
     
     

    PIB_TETE

     1165.521

    7

     0.0000

    INVG_ENERGIE

     51038.34

    7

     0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     

    All

     454214.5

    14

     0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     

    VAR Granger Causality/Block Exogeneity Wald Tests

    Date: 03/09/16 Time: 17:56

     

    Sample: 1982 2013

     
     

    Included observations: 28

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Dependent variable: INVG_EAU

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Excluded

    Chi-sq

    df

    Prob.

     
     
     
     
     
     
     
     

    INVG_ENERGIE

     246946.0

    4

     0.0000

    LINVG_EAU

     53425.97

    4

     0.0000

    LINVG_ENERGIE

     22172.12

    4

     0.0000

    LPIB

     13432.50

    4

     0.0000

    PIB_TETE

     14360.59

    4

     0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     

    All

     4.89E+08

    20

     0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Dependent variable: INVG_ENERGIE

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Excluded

    Chi-sq

    df

    Prob.

     
     
     
     
     
     
     
     

    INVG_EAU

     49592.41

    4

     0.0000

    LINVG_EAU

     25355.92

    4

     0.0000

    LINVG_ENERGIE

     24260.11

    4

     0.0000

    LPIB

     98075.49

    4

     0.0000

    PIB_TETE

     119192.9

    4

     0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     

    All

     1.33E+08

    20

     0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Dependent variable: LINVG_EAU

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Excluded

    Chi-sq

    df

    Prob.

     
     
     
     
     
     
     
     

    INVG_EAU

     55527.46

    4

     0.0000

    INVG_ENERGIE

     65417.59

    4

     0.0000

    LINVG_ENERGIE

     60905.38

    4

     0.0000

    LPIB

     43828.44

    4

     0.0000

    PIB_TETE

     45705.22

    4

     0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     

    All

     1.26E+08

    20

     0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Dependent variable: LINVG_ENERGIE

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Excluded

    Chi-sq

    df

    Prob.

     
     
     
     
     
     
     
     

    INVG_EAU

     30181.91

    4

     0.0000

    INVG_ENERGIE

     96028.79

    4

     0.0000

    LINVG_EAU

     21173.25

    4

     0.0000

    LPIB

     42850.84

    4

     0.0000

    PIB_TETE

     51729.93

    4

     0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     

    All

     6106794.

    20

     0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Dependent variable: LPIB

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Excluded

    Chi-sq

    df

    Prob.

     
     
     
     
     
     
     
     

    INVG_EAU

     429.6642

    4

     0.0000

    INVG_ENERGIE

     369.1419

    4

     0.0000

    LINVG_EAU

     638.2744

    4

     0.0000

    LINVG_ENERGIE

     542.1127

    4

     0.0000

    PIB_TETE

     250.2691

    4

     0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     

    All

     4191.993

    20

     0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Dependent variable: PIB_TETE

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Excluded

    Chi-sq

    df

    Prob.

     
     
     
     
     
     
     
     

    INVG_EAU

     439.5930

    4

     0.0000

    INVG_ENERGIE

     360.8051

    4

     0.0000

    LINVG_EAU

     651.9976

    4

     0.0000

    LINVG_ENERGIE

     540.5400

    4

     0.0000

    LPIB

     370.9961

    4

     0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     

    All

     5082.092

    20

     0.0000

     Vector Autoregression Estimates

     
     
     
     

     Date: 03/09/16 Time: 17:45

     
     
     
     

     Sample (adjusted): 1986 2013

     
     
     
     

     Included observations: 28 after adjustments

     
     
     

     Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    INVG_EAU

    INVG_ENERGIE

    LINVG_EAU

    LINVG_ENERGIE

    LPIB

    PIB_TETE

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    INVG_EAU(-1)

     1.119259

    -7.548870

     125.3474

    -3380.591

    -86.22501

    -9730268.

     

     (0.03471)

     (0.08439)

     (3.26998)

     (45.0735)

     (33.7313)

     (3745570)

     

    [ 32.2472]

    [-89.4559]

    [ 38.3328]

    [-75.0018]

    [-2.55623]

    [-2.59781]

     
     
     
     
     
     
     

    INVG_EAU(-2)

    -8.556350

     15.17003

    -1272.455

     5215.429

     850.3604

     96768970

     

     (0.10856)

     (0.26395)

     (10.2279)

     (140.982)

     (105.506)

     (1.2E+07)

     

    [-78.8149]

    [ 57.4740]

    [-124.410]

    [ 36.9936]

    [ 8.05986]

    [ 8.25992]

     
     
     
     
     
     
     

    INVG_EAU(-3)

     3.604295

     7.754199

     703.8456

     4302.769

    -659.6048

    -73844302

     

     (0.08496)

     (0.20656)

     (8.00431)

     (110.332)

     (82.5680)

     (9168463)

     

    [ 42.4232]

    [ 37.5392]

    [ 87.9333]

    [ 38.9985]

    [-7.98863]

    [-8.05416]

     
     
     
     
     
     
     

    INVG_EAU(-4)

     7.706079

    -15.26753

     753.7551

    -5581.114

    -279.2164

    -33108752

     

     (0.09147)

     (0.22238)

     (8.61721)

     (118.780)

     (88.8903)

     (9870498)

     

    [ 84.2508]

    [-68.6554]

    [ 87.4709]

    [-46.9871]

    [-3.14114]

    [-3.35431]

     
     
     
     
     
     
     

    INVG_ENERGIE(-1)

     4.008724

    -5.010438

     484.5387

    -2502.051

    -235.4617

    -27050188

     

     (0.03771)

     (0.09169)

     (3.55281)

     (48.9720)

     (36.6488)

     (4069538)

     

    [ 106.302]

    [-54.6482]

    [ 136.382]

    [-51.0914]

    [-6.42481]

    [-6.64699]

     
     
     
     
     
     
     

    INVG_ENERGIE(-2)

    -7.416046

     9.352842

    -857.4442

     3830.174

     430.7465

     49427814

     

     (0.07164)

     (0.17417)

     (6.74916)

     (93.0305)

     (69.6206)

     (7730764)

     

    [-103.521]

    [ 53.6990]

    [-127.045]

    [ 41.1711]

    [ 6.18706]

    [ 6.39365]

     
     
     
     
     
     
     

    INVG_ENERGIE(-3)

     5.201903

    -10.47298

     557.8797

    -4766.420

    -223.4408

    -25984806

     

     (0.04207)

     (0.10227)

     (3.96314)

     (54.6280)

     (40.8816)

     (4539544)

     

    [ 123.660]

    [-102.401]

    [ 140.767]

    [-87.2523]

    [-5.46557]

    [-5.72410]

     
     
     
     
     
     
     

    INVG_ENERGIE(-4)

    -6.533936

     10.44506

    -795.2436

     3917.134

     411.0884

     47136895

     

     (0.06574)

     (0.15984)

     (6.19371)

     (85.3742)

     (63.8908)

     (7094526)

     

    [-99.3874]

    [ 65.3481]

    [-128.395]

    [ 45.8820]

    [ 6.43423]

    [ 6.64412]

     
     
     
     
     
     
     

    LINVG_EAU(-1)

    -0.000831

     0.035125

    -3.544785

     10.57981

     4.478161

     499058.9

     

     (0.00035)

     (0.00086)

     (0.03316)

     (0.45707)

     (0.34205)

     (37982.2)

     

    [-2.35981]

    [ 41.0473]

    [-106.901]

    [ 23.1470]

    [ 13.0919]

    [ 13.1393]

     
     
     
     
     
     
     

    LINVG_EAU(-2)

     0.046099

     0.048515

     10.79319

     29.75469

    -10.58201

    -1190703.

     

     (0.00121)

     (0.00294)

     (0.11403)

     (1.57176)

     (1.17625)

     (130612.)

     

    [ 38.0882]

    [ 16.4868]

    [ 94.6539]

    [ 18.9308]

    [-8.99640]

    [-9.11631]

     
     
     
     
     
     
     

    LINVG_EAU(-3)

    -0.003052

    -0.208431

    -5.421741

    -90.61683

     8.321437

     917850.1

     

     (0.00090)

     (0.00220)

     (0.08508)

     (1.17273)

     (0.87763)

     (97453.3)

     

    [-3.37924]

    [-94.9318]

    [-63.7257]

    [-77.2697]

    [ 9.48171]

    [ 9.41836]

     
     
     
     
     
     
     

    LINVG_EAU(-4)

     0.001744

     0.080082

     5.735815

     44.21204

    -7.260576

    -799947.2

     

     (0.00051)

     (0.00124)

     (0.04787)

     (0.65986)

     (0.49382)

     (54834.1)

     

    [ 3.43242]

    [ 64.8229]

    [ 119.817]

    [ 67.0019]

    [-14.7030]

    [-14.5885]

     
     
     
     
     
     
     

    LINVG_ENERGIE(-1)

    -0.007126

     0.008092

    -0.985313

     3.545118

     0.802021

     91394.74

     

     (0.00011)

     (0.00027)

     (0.01033)

     (0.14243)

     (0.10659)

     (11835.9)

     

    [-64.9702]

    [ 30.3452]

    [-95.3553]

    [ 24.8901]

    [ 7.52435]

    [ 7.72182]

     
     
     
     
     
     
     

    LINVG_ENERGIE(-2)

     0.006275

    -0.002369

     1.894722

     1.053511

    -1.951971

    -218586.0

     

     (0.00019)

     (0.00046)

     (0.01784)

     (0.24591)

     (0.18403)

     (20435.1)

     

    [ 33.1389]

    [-5.14641]

    [ 106.204]

    [ 4.28410]

    [-10.6067]

    [-10.6966]

     
     
     
     
     
     
     

    LINVG_ENERGIE(-3)

    -0.004039

    -0.044793

    -2.362182

    -20.07406

     2.582373

     287617.3

     

     (0.00025)

     (0.00060)

     (0.02344)

     (0.32314)

     (0.24182)

     (26852.5)

     

    [-16.2326]

    [-74.0412]

    [-100.763]

    [-62.1224]

    [ 10.6787]

    [ 10.7110]

     
     
     
     
     
     
     

    LINVG_ENERGIE(-4)

    -0.006461

     0.049139

    -0.273671

     17.36785

    -0.094346

    -8454.654

     

     (0.00014)

     (0.00033)

     (0.01281)

     (0.17652)

     (0.13210)

     (14668.3)

     

    [-47.5304]

    [ 148.693]

    [-21.3709]

    [ 98.3930]

    [-0.71422]

    [-0.57639]

     
     
     
     
     
     
     

    LPIB(-1)

     0.066640

    -0.623074

     8.120464

    -223.0022

     4.338246

     396554.2

     

     (0.00107)

     (0.00260)

     (0.10081)

     (1.38956)

     (1.03989)

     (115471.)

     

    [ 62.2792]

    [-239.503]

    [ 80.5528]

    [-160.484]

    [ 4.17182]

    [ 3.43423]

     
     
     
     
     
     
     

    LPIB(-2)

     0.100774

    -0.137504

     19.14090

    -36.62380

    -13.77810

    -1438286.

     

     (0.00339)

     (0.00823)

     (0.31895)

     (4.39647)

     (3.29015)

     (365343.)

     

    [ 29.7666]

    [-16.7056]

    [ 60.0115]

    [-8.33028]

    [-4.18768]

    [-3.93681]

     
     
     
     
     
     
     

    LPIB(-3)

    -0.186221

     0.395220

    -38.23456

     121.6921

     30.82067

     3562175.

     

     (0.00207)

     (0.00504)

     (0.19546)

     (2.69421)

     (2.01625)

     (223887.)

     

    [-89.7597]

    [ 78.3530]

    [-195.614]

    [ 45.1680]

    [ 15.2862]

    [ 15.9106]

     
     
     
     
     
     
     

    LPIB(-4)

     0.091630

     0.506212

     22.11596

     220.6689

    -25.61946

    -3104818.

     

     (0.00332)

     (0.00808)

     (0.31301)

     (4.31451)

     (3.22882)

     (358532.)

     

    [ 27.5796]

    [ 62.6686]

    [ 70.6562]

    [ 51.1458]

    [-7.93463]

    [-8.65981]

     
     
     
     
     
     
     

    PIB_TETE(-1)

    -6.57E-07

     5.65E-06

    -0.000108

     0.001994

     4.10E-06

     1.257448

     

     (7.3E-09)

     (1.8E-08)

     (6.8E-07)

     (9.4E-06)

     (7.1E-06)

     (0.78422)

     

    [-90.3465]

    [ 320.001]

    [-157.049]

    [ 211.335]

    [ 0.58037]

    [ 1.60344]

     
     
     
     
     
     
     

    PIB_TETE(-2)

    -6.65E-07

     1.88E-06

    -8.99E-05

     0.000677

     3.33E-05

     2.823076

     

     (2.6E-08)

     (6.3E-08)

     (2.5E-06)

     (3.4E-05)

     (2.5E-05)

     (2.80866)

     

    [-25.5352]

    [ 29.7624]

    [-36.6642]

    [ 20.0251]

    [ 1.31699]

    [ 1.00513]

     
     
     
     
     
     
     

    PIB_TETE(-3)

     1.63E-06

    -5.53E-06

     0.000282

    -0.001951

    -0.000189

    -22.30357

     

     (1.6E-08)

     (3.8E-08)

     (1.5E-06)

     (2.1E-05)

     (1.5E-05)

     (1.70714)

     

    [ 103.010]

    [-143.710]

    [ 188.924]

    [-94.9701]

    [-12.3210]

    [-13.0649]

     
     
     
     
     
     
     

    PIB_TETE(-4)

    -7.55E-07

    -3.49E-06

    -0.000141

    -0.001469

     0.000161

     20.28348

     

     (2.8E-08)

     (6.9E-08)

     (2.7E-06)

     (3.7E-05)

     (2.8E-05)

     (3.05676)

     

    [-26.6704]

    [-50.6991]

    [-52.7353]

    [-39.9339]

    [ 5.84950]

    [ 6.63562]

     
     
     
     
     
     
     

    C

    -0.656353

    -1.626504

    -101.3093

    -901.8811

     42.98881

     4752360.

     

     (0.03602)

     (0.08757)

     (3.39339)

     (46.7745)

     (35.0043)

     (3886927)

     

    [-18.2226]

    [-18.5735]

    [-29.8549]

    [-19.2815]

    [ 1.22810]

    [ 1.22265]

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

     R-squared

     1.000000

     1.000000

     1.000000

     1.000000

     0.999991

     0.999992

     Adj. R-squared

     1.000000

     1.000000

     1.000000

     1.000000

     0.999921

     0.999932

     Sum sq. resids

     1.72E-12

     1.02E-11

     1.52E-08

     2.90E-06

     1.62E-06

     20006.27

     S.E. equation

     7.57E-07

     1.84E-06

     7.13E-05

     0.000983

     0.000735

     81.66245

     F-statistic

     1.47E+08

     44136716

     2.49E+08

     14183802

     14302.76

     16447.51

     Log likelihood

     386.1792

     361.3035

     258.9038

     185.4455

     193.5618

    -131.7326

     Akaike AIC

    -25.79851

    -24.02168

    -16.70741

    -11.46039

    -12.04013

     11.19519

     Schwarz SC

    -24.60904

    -22.83221

    -15.51794

    -10.27093

    -10.85066

     12.38466

     Mean dependent

     0.008464

     0.006365

    -5.281414

    -8.072018

     11.70167

     121170.2

     S.D. dependent

     0.008659

     0.011524

     1.060373

     3.489358

     0.082923

     9874.109

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

     Determinant resid covariance (dof adj.)

     2.70E-73

     
     
     
     

     Determinant resid covariance

     4.09E-79

     
     
     
     

     Log likelihood

     2288.566

     
     
     
     

     Akaike information criterion

    -152.7547

     
     
     
     

     Schwarz criterion

    -145.6179

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     


    VAR Granger Causality/Block Exogeneity Wald Tests

    Date: 03/09/16 Time: 17:56

     

    Sample: 1982 2013

     
     

    Included observations: 28

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Dependent variable: INVG_EAU

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Excluded

    Chi-sq

    df

    Prob.

     
     
     
     
     
     
     
     

    INVG_ENERGIE

     246946.0

    4

     0.0000

    LINVG_EAU

     53425.97

    4

     0.0000

    LINVG_ENERGIE

     22172.12

    4

     0.0000

    LPIB

     13432.50

    4

     0.0000

    PIB_TETE

     14360.59

    4

     0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     

    All

     4.89E+08

    20

     0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Dependent variable: INVG_ENERGIE

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Excluded

    Chi-sq

    df

    Prob.

     
     
     
     
     
     
     
     

    INVG_EAU

     49592.41

    4

     0.0000

    LINVG_EAU

     25355.92

    4

     0.0000

    LINVG_ENERGIE

     24260.11

    4

     0.0000

    LPIB

     98075.49

    4

     0.0000

    PIB_TETE

     119192.9

    4

     0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     

    All

     1.33E+08

    20

     0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Dependent variable: LINVG_EAU

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Excluded

    Chi-sq

    df

    Prob.

     
     
     
     
     
     
     
     

    INVG_EAU

     55527.46

    4

     0.0000

    INVG_ENERGIE

     65417.59

    4

     0.0000

    LINVG_ENERGIE

     60905.38

    4

     0.0000

    LPIB

     43828.44

    4

     0.0000

    PIB_TETE

     45705.22

    4

     0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     

    All

     1.26E+08

    20

     0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Dependent variable: LINVG_ENERGIE

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Excluded

    Chi-sq

    df

    Prob.

     
     
     
     
     
     
     
     

    INVG_EAU

     30181.91

    4

     0.0000

    INVG_ENERGIE

     96028.79

    4

     0.0000

    LINVG_EAU

     21173.25

    4

     0.0000

    LPIB

     42850.84

    4

     0.0000

    PIB_TETE

     51729.93

    4

     0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     

    All

     6106794.

    20

     0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Dependent variable: LPIB

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Excluded

    Chi-sq

    df

    Prob.

     
     
     
     
     
     
     
     

    INVG_EAU

     429.6642

    4

     0.0000

    INVG_ENERGIE

     369.1419

    4

     0.0000

    LINVG_EAU

     638.2744

    4

     0.0000

    LINVG_ENERGIE

     542.1127

    4

     0.0000

    PIB_TETE

     250.2691

    4

     0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     

    All

     4191.993

    20

     0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Dependent variable: PIB_TETE

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Excluded

    Chi-sq

    df

    Prob.

     
     
     
     
     
     
     
     

    INVG_EAU

     439.5930

    4

     0.0000

    INVG_ENERGIE

     360.8051

    4

     0.0000

    LINVG_EAU

     651.9976

    4

     0.0000

    LINVG_ENERGIE

     540.5400

    4

     0.0000

    LPIB

     370.9961

    4

     0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     

    All

     5082.092

    20

     0.0000


     Vector Autoregression Estimates

     
     

     Date: 03/09/16 Time: 18:05

     
     

     Sample (adjusted): 1987 2013

     
     

     Included observations: 27 after adjustments

     

     Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    LINVG_EAU

    LINVG_ENERGIE

    INVG_EAU

    INVG_ENERGIE

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    LINVG_EAU(-1)

     0.249228

    -15.91418

     0.001907

    -0.039946

     

     (0.57441)

     (5.25815)

     (0.00217)

     (0.01433)

     

    [ 0.43388]

    [-3.02658]

    [ 0.87840]

    [-2.78752]

     
     
     
     
     

    LINVG_EAU(-2)

     3.103490

    -14.81887

     0.020478

    -0.041949

     

     (1.10412)

     (10.1071)

     (0.00417)

     (0.02755)

     

    [ 2.81082]

    [-1.46619]

    [ 4.90642]

    [-1.52291]

     
     
     
     
     

    LINVG_EAU(-3)

    -8.137393

     68.50680

    -0.036963

     0.207891

     

     (4.24502)

     (38.8588)

     (0.01605)

     (0.10590)

     

    [-1.91693]

    [ 1.76297]

    [-2.30351]

    [ 1.96301]

     
     
     
     
     

    LINVG_EAU(-4)

    -3.178201

     31.35771

    -0.012361

     0.079624

     

     (1.75030)

     (16.0222)

     (0.00662)

     (0.04367)

     

    [-1.81580]

    [ 1.95714]

    [-1.86828]

    [ 1.82347]

     
     
     
     
     

    LINVG_EAU(-5)

     6.894626

    -77.09660

     0.026558

    -0.216709

     

     (3.38414)

     (30.9783)

     (0.01279)

     (0.08443)

     

    [ 2.03733]

    [-2.48873]

    [ 2.07610]

    [-2.56682]

     
     
     
     
     

    LINVG_ENERGIE(-1)

    -1.590760

     20.87588

    -0.008076

     0.053884

     

     (0.75041)

     (6.86925)

     (0.00284)

     (0.01872)

     

    [-2.11985]

    [ 3.03904]

    [-2.84708]

    [ 2.87825]

     
     
     
     
     

    LINVG_ENERGIE(-2)

     1.246151

    -20.78323

     0.003367

    -0.058182

     

     (0.80385)

     (7.35838)

     (0.00304)

     (0.02005)

     

    [ 1.55023]

    [-2.82443]

    [ 1.10818]

    [-2.90122]

     
     
     
     
     

    LINVG_ENERGIE(-3)

     3.020359

    -23.39009

     0.014982

    -0.068276

     

     (1.77977)

     (16.2920)

     (0.00673)

     (0.04440)

     

    [ 1.69705]

    [-1.43568]

    [ 2.22701]

    [-1.53770]

     
     
     
     
     

    LINVG_ENERGIE(-4)

    -2.039492

     1.952857

    -0.013650

     0.017622

     

     (1.05242)

     (9.63382)

     (0.00398)

     (0.02626)

     

    [-1.93791]

    [ 0.20271]

    [-3.43111]

    [ 0.67119]

     
     
     
     
     

    LINVG_ENERGIE(-5)

    -0.135873

     24.32515

     0.003469

     0.057796

     

     (0.44014)

     (4.02902)

     (0.00166)

     (0.01098)

     

    [-0.30870]

    [ 6.03748]

    [ 2.08484]

    [ 5.26346]

     
     
     
     
     

    INVG_EAU(-1)

     813.0458

    -5774.726

     4.361761

    -16.32337

     

     (410.579)

     (3758.43)

     (1.55200)

     (10.2430)

     

    [ 1.98024]

    [-1.53647]

    [ 2.81041]

    [-1.59360]

     
     
     
     
     

    INVG_EAU(-2)

    -1671.411

     14820.35

    -9.175640

     41.66988

     

     (684.904)

     (6269.59)

     (2.58896)

     (17.0869)

     

    [-2.44036]

    [ 2.36385]

    [-3.54414]

    [ 2.43871]

     
     
     
     
     

    INVG_EAU(-3)

     1612.942

    -15256.69

     7.161701

    -47.06755

     

     (835.048)

     (7644.00)

     (3.15651)

     (20.8326)

     

    [ 1.93156]

    [-1.99590]

    [ 2.26887]

    [-2.25932]

     
     
     
     
     

    INVG_EAU(-4)

     2148.676

    -16029.00

     11.96578

    -45.23051

     

     (984.380)

     (9010.99)

     (3.72099)

     (24.5581)

     

    [ 2.18277]

    [-1.77883]

    [ 3.21575]

    [-1.84177]

     
     
     
     
     

    INVG_EAU(-5)

    -3433.233

     25553.05

    -14.77250

     77.54015

     

     (1719.86)

     (15743.6)

     (6.50114)

     (42.9068)

     

    [-1.99623]

    [ 1.62308]

    [-2.27230]

    [ 1.80718]

     
     
     
     
     

    INVG_ENERGIE(-1)

     860.6510

    -9337.757

     4.767891

    -23.46538

     

     (338.495)

     (3098.57)

     (1.27952)

     (8.44471)

     

    [ 2.54258]

    [-3.01357]

    [ 3.72630]

    [-2.77871]

     
     
     
     
     

    INVG_ENERGIE(-2)

    -2192.888

     24261.53

    -10.80427

     66.40600

     

     (1013.54)

     (9277.95)

     (3.83123)

     (25.2857)

     

    [-2.16358]

    [ 2.61497]

    [-2.82005]

    [ 2.62623]

     
     
     
     
     

    INVG_ENERGIE(-3)

     1375.666

    -20394.47

     6.030291

    -55.11402

     

     (783.568)

     (7172.75)

     (2.96191)

     (19.5483)

     

    [ 1.75564]

    [-2.84333]

    [ 2.03594]

    [-2.81938]

     
     
     
     
     

    INVG_ENERGIE(-4)

     758.4344

     6562.156

     3.446275

     14.55468

     

     (804.319)

     (7362.71)

     (3.04035)

     (20.0660)

     

    [ 0.94295]

    [ 0.89127]

    [ 1.13351]

    [ 0.72534]

     
     
     
     
     

    INVG_ENERGIE(-5)

    -1526.395

     2878.184

    -8.478241

     9.583156

     

     (955.667)

     (8748.14)

     (3.61245)

     (23.8418)

     

    [-1.59721]

    [ 0.32901]

    [-2.34695]

    [ 0.40195]

     
     
     
     
     

    C

    -6.166127

    -19.36448

     0.004008

    -0.021232

     

     (6.79835)

     (62.2319)

     (0.02570)

     (0.16960)

     

    [-0.90700]

    [-0.31117]

    [ 0.15598]

    [-0.12518]

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

     R-squared

     0.999989

     0.999909

     0.999998

     0.999946

     Adj. R-squared

     0.999951

     0.999607

     0.999990

     0.999764

     Sum sq. resids

     0.000310

     0.026001

     4.43E-09

     1.93E-07

     S.E. equation

     0.007191

     0.065829

     2.72E-05

     0.000179

     F-statistic

     26398.52

     3308.307

     132996.8

     5504.469

     Log likelihood

     115.2356

     55.45251

     265.8422

     214.8917

     Akaike AIC

    -6.980412

    -2.552038

    -18.13646

    -14.36235

     Schwarz SC

    -5.972539

    -1.544165

    -17.12858

    -13.35448

     Mean dependent

    -5.217852

    -7.836348

     0.008743

     0.006601

     S.D. dependent

     1.024773

     3.320989

     0.008695

     0.011674

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

     Determinant resid covariance (dof adj.)

     1.24E-30

     
     

     Determinant resid covariance

     3.03E-33

     
     

     Log likelihood

     857.6048

     
     

     Akaike information criterion

    -57.30406

     
     

     Schwarz criterion

    -53.27257

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     


     Vector Autoregression Estimates

     
     

     Date: 03/09/16 Time: 18:05

     
     

     Sample (adjusted): 1987 2013

     
     

     Included observations: 27 after adjustments

     

     Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    LINVG_EAU

    LINVG_ENERGIE

    INVG_EAU

    INVG_ENERGIE

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    LINVG_EAU(-1)

     0.249228

    -15.91418

     0.001907

    -0.039946

     

     (0.57441)

     (5.25815)

     (0.00217)

     (0.01433)

     

    [ 0.43388]

    [-3.02658]

    [ 0.87840]

    [-2.78752]

     
     
     
     
     

    LINVG_EAU(-2)

     3.103490

    -14.81887

     0.020478

    -0.041949

     

     (1.10412)

     (10.1071)

     (0.00417)

     (0.02755)

     

    [ 2.81082]

    [-1.46619]

    [ 4.90642]

    [-1.52291]

     
     
     
     
     

    LINVG_EAU(-3)

    -8.137393

     68.50680

    -0.036963

     0.207891

     

     (4.24502)

     (38.8588)

     (0.01605)

     (0.10590)

     

    [-1.91693]

    [ 1.76297]

    [-2.30351]

    [ 1.96301]

     
     
     
     
     

    LINVG_EAU(-4)

    -3.178201

     31.35771

    -0.012361

     0.079624

     

     (1.75030)

     (16.0222)

     (0.00662)

     (0.04367)

     

    [-1.81580]

    [ 1.95714]

    [-1.86828]

    [ 1.82347]

     
     
     
     
     

    LINVG_EAU(-5)

     6.894626

    -77.09660

     0.026558

    -0.216709

     

     (3.38414)

     (30.9783)

     (0.01279)

     (0.08443)

     

    [ 2.03733]

    [-2.48873]

    [ 2.07610]

    [-2.56682]

     
     
     
     
     

    LINVG_ENERGIE(-1)

    -1.590760

     20.87588

    -0.008076

     0.053884

     

     (0.75041)

     (6.86925)

     (0.00284)

     (0.01872)

     

    [-2.11985]

    [ 3.03904]

    [-2.84708]

    [ 2.87825]

     
     
     
     
     

    LINVG_ENERGIE(-2)

     1.246151

    -20.78323

     0.003367

    -0.058182

     

     (0.80385)

     (7.35838)

     (0.00304)

     (0.02005)

     

    [ 1.55023]

    [-2.82443]

    [ 1.10818]

    [-2.90122]

     
     
     
     
     

    LINVG_ENERGIE(-3)

     3.020359

    -23.39009

     0.014982

    -0.068276

     

     (1.77977)

     (16.2920)

     (0.00673)

     (0.04440)

     

    [ 1.69705]

    [-1.43568]

    [ 2.22701]

    [-1.53770]

     
     
     
     
     

    LINVG_ENERGIE(-4)

    -2.039492

     1.952857

    -0.013650

     0.017622

     

     (1.05242)

     (9.63382)

     (0.00398)

     (0.02626)

     

    [-1.93791]

    [ 0.20271]

    [-3.43111]

    [ 0.67119]

     
     
     
     
     

    LINVG_ENERGIE(-5)

    -0.135873

     24.32515

     0.003469

     0.057796

     

     (0.44014)

     (4.02902)

     (0.00166)

     (0.01098)

     

    [-0.30870]

    [ 6.03748]

    [ 2.08484]

    [ 5.26346]

     
     
     
     
     

    INVG_EAU(-1)

     813.0458

    -5774.726

     4.361761

    -16.32337

     

     (410.579)

     (3758.43)

     (1.55200)

     (10.2430)

     

    [ 1.98024]

    [-1.53647]

    [ 2.81041]

    [-1.59360]

     
     
     
     
     

    INVG_EAU(-2)

    -1671.411

     14820.35

    -9.175640

     41.66988

     

     (684.904)

     (6269.59)

     (2.58896)

     (17.0869)

     

    [-2.44036]

    [ 2.36385]

    [-3.54414]

    [ 2.43871]

     
     
     
     
     

    INVG_EAU(-3)

     1612.942

    -15256.69

     7.161701

    -47.06755

     

     (835.048)

     (7644.00)

     (3.15651)

     (20.8326)

     

    [ 1.93156]

    [-1.99590]

    [ 2.26887]

    [-2.25932]

     
     
     
     
     

    INVG_EAU(-4)

     2148.676

    -16029.00

     11.96578

    -45.23051

     

     (984.380)

     (9010.99)

     (3.72099)

     (24.5581)

     

    [ 2.18277]

    [-1.77883]

    [ 3.21575]

    [-1.84177]

     
     
     
     
     

    INVG_EAU(-5)

    -3433.233

     25553.05

    -14.77250

     77.54015

     

     (1719.86)

     (15743.6)

     (6.50114)

     (42.9068)

     

    [-1.99623]

    [ 1.62308]

    [-2.27230]

    [ 1.80718]

     
     
     
     
     

    INVG_ENERGIE(-1)

     860.6510

    -9337.757

     4.767891

    -23.46538

     

     (338.495)

     (3098.57)

     (1.27952)

     (8.44471)

     

    [ 2.54258]

    [-3.01357]

    [ 3.72630]

    [-2.77871]

     
     
     
     
     

    INVG_ENERGIE(-2)

    -2192.888

     24261.53

    -10.80427

     66.40600

     

     (1013.54)

     (9277.95)

     (3.83123)

     (25.2857)

     

    [-2.16358]

    [ 2.61497]

    [-2.82005]

    [ 2.62623]

     
     
     
     
     

    INVG_ENERGIE(-3)

     1375.666

    -20394.47

     6.030291

    -55.11402

     

     (783.568)

     (7172.75)

     (2.96191)

     (19.5483)

     

    [ 1.75564]

    [-2.84333]

    [ 2.03594]

    [-2.81938]

     
     
     
     
     

    INVG_ENERGIE(-4)

     758.4344

     6562.156

     3.446275

     14.55468

     

     (804.319)

     (7362.71)

     (3.04035)

     (20.0660)

     

    [ 0.94295]

    [ 0.89127]

    [ 1.13351]

    [ 0.72534]

     
     
     
     
     

    INVG_ENERGIE(-5)

    -1526.395

     2878.184

    -8.478241

     9.583156

     

     (955.667)

     (8748.14)

     (3.61245)

     (23.8418)

     

    [-1.59721]

    [ 0.32901]

    [-2.34695]

    [ 0.40195]

     
     
     
     
     

    C

    -6.166127

    -19.36448

     0.004008

    -0.021232

     

     (6.79835)

     (62.2319)

     (0.02570)

     (0.16960)

     

    [-0.90700]

    [-0.31117]

    [ 0.15598]

    [-0.12518]

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

     R-squared

     0.999989

     0.999909

     0.999998

     0.999946

     Adj. R-squared

     0.999951

     0.999607

     0.999990

     0.999764

     Sum sq. resids

     0.000310

     0.026001

     4.43E-09

     1.93E-07

     S.E. equation

     0.007191

     0.065829

     2.72E-05

     0.000179

     F-statistic

     26398.52

     3308.307

     132996.8

     5504.469

     Log likelihood

     115.2356

     55.45251

     265.8422

     214.8917

     Akaike AIC

    -6.980412

    -2.552038

    -18.13646

    -14.36235

     Schwarz SC

    -5.972539

    -1.544165

    -17.12858

    -13.35448

     Mean dependent

    -5.217852

    -7.836348

     0.008743

     0.006601

     S.D. dependent

     1.024773

     3.320989

     0.008695

     0.011674

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

     Determinant resid covariance (dof adj.)

     1.24E-30

     
     

     Determinant resid covariance

     3.03E-33

     
     

     Log likelihood

     857.6048

     
     

     Akaike information criterion

    -57.30406

     
     

     Schwarz criterion

    -53.27257

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     


    VAR Granger Causality/Block Exogeneity Wald Tests

    Date: 03/09/16 Time: 18:07

     

    Sample: 1982 2013

     
     

    Included observations: 27

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Dependent variable: LINVG_EAU

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Excluded

    Chi-sq

    df

    Prob.

     
     
     
     
     
     
     
     

    LINVG_ENERGIE

     83.87515

    5

     0.0000

    INVG_EAU

     56.63411

    5

     0.0000

    INVG_ENERGIE

     48.09128

    5

     0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     

    All

     10599.98

    15

     0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Dependent variable: LINVG_ENERGIE

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Excluded

    Chi-sq

    df

    Prob.

     
     
     
     
     
     
     
     

    LINVG_EAU

     27.73492

    5

     0.0000

    INVG_EAU

     64.03684

    5

     0.0000

    INVG_ENERGIE

     132.6841

    5

     0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     

    All

     959.2716

    15

     0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Dependent variable: INVG_EAU

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Excluded

    Chi-sq

    df

    Prob.

     
     
     
     
     
     
     
     

    LINVG_EAU

     196.3591

    5

     0.0000

    LINVG_ENERGIE

     664.8819

    5

     0.0000

    INVG_ENERGIE

     181.7997

    5

     0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     

    All

     256242.7

    15

     0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Dependent variable: INVG_ENERGIE

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Excluded

    Chi-sq

    df

    Prob.

     
     
     
     
     
     
     
     

    LINVG_EAU

     25.13038

    5

     0.0001

    LINVG_ENERGIE

     31.26578

    5

     0.0000

    INVG_EAU

     68.55523

    5

     0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     

    All

     12679.48

    15

     0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     


    ANNEXE 5 : Estimations économétriques

    System: SYST1

     
     
     

    Estimation Method: Generalized Method of Moments

    Date: 01/27/15 Time: 22:32

     
     

    Sample: 1983 2013

     
     

    Included observations: 31

     
     

    Total system (balanced) observations 93

     

    Kernel: Bartlett, Bandwidth: Fixed (4), No prewhitening

    Linear estimation after one-step weighting matrix

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.  

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    C(1)

    12.53050

    0.132221

    94.76924

    0.0000

    C(2)

    0.058838

    0.015027

    3.915588

    0.0002

    C(3)

    0.280288

    0.016902

    16.58329

    0.0000

    C(4)

    0.096343

    0.054199

    1.777576

    0.0794

    C(5)

    4.385246

    0.897401

    4.886610

    0.0000

    C(6)

    -0.366396

    0.078247

    -4.682555

    0.0000

    C(7)

    0.121815

    0.011153

    10.92166

    0.0000

    C(8)

    0.390505

    0.373874

    1.044483

    0.2995

    C(9)

    0.040047

    0.004077

    9.822384

    0.0000

    C(10)

    -5.243205

    0.420268

    -12.47587

    0.0000

    C(11)

    -0.055147

    0.007176

    -7.685347

    0.0000

    C(12)

    0.456286

    0.054111

    8.432428

    0.0000

    C(13)

    0.000815

    0.000504

    1.619002

    0.1095

    C(14)

    0.471431

    0.017973

    26.22954

    0.0000

    C(15)

    0.024623

    0.002707

    9.097295

    0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Determinant residual covariance

    1.32E-12

     
     

    J-statistic

    0.259817

     
     
     
     
     
     
     

    Equation: LPIB= C(1) + C(2)*LINVP+C(3)*LINVG+ C(4)*LN 

    Instruments: LPIB(-1) LINVP(-1) DET LN INVP(-1) CRED TAXE

            CONSENERGIE(-1) VENTE_EAU(-1) C

     

    Observations: 31

     
     

    R-squared

    0.913601

        Mean dependent var

    11.68439

    Adjusted R-squared

    0.904002

        S.D. dependent var

    0.095305

    S.E. of regression

    0.029529

        Sum squared resid

    0.023543

    Durbin-Watson stat

    1.055643

     
     
     
     
     
     
     
     

    Equation: INVP=C(5)+ C(6)*LPIB(-1)+ C(7)*CRED+C(8)*INVG+C(9)*DET

            +C(10)*TAXE 

     
     

    Instruments: LPIB(-1) LINVP(-1) DET LN INVP(-1) CRED TAXE

            CONSENERGIE(-1) VENTE_EAU(-1) C

     

    Observations: 31

     
     

    R-squared

    0.769130

        Mean dependent var

    0.098647

    Adjusted R-squared

    0.722956

        S.D. dependent var

    0.022096

    S.E. of regression

    0.011630

        Sum squared resid

    0.003382

    Durbin-Watson stat

    1.291036

     
     
     
     
     
     
     
     

    Equation: INVG=C(11)+C(12)*TAXE+C(13)*DET+C(14)*CONSENERGIE(-1)

            +C(15)*VENTE_EAU(-1) 

     
     

    Instruments: LPIB(-1) LINVP(-1) DET LN INVP(-1) CRED TAXE

            CONSENERGIE(-1) VENTE_EAU(-1) C

     

    Observations: 31

     
     

    R-squared

    0.898182

        Mean dependent var

    0.055764

    Adjusted R-squared

    0.882518

        S.D. dependent var

    0.015677

    S.E. of regression

    0.005373

        Sum squared resid

    0.000751

    Durbin-Watson stat

    1.172121

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    System: SYST2

     
     
     

    Estimation Method: Generalized Method of Moments

    Date: 01/27/15 Time: 22:47

     
     

    Sample: 1983 2013

     
     

    Included observations: 31

     
     

    Total system (balanced) observations 93

     

    Kernel: Bartlett, Bandwidth: Fixed (4), No prewhitening

    Linear estimation after one-step weighting matrix

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.  

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    C(1)

    11.95342

    0.111139

    107.5542

    0.0000

    C(2)

    0.042907

    0.007184

    5.972154

    0.0000

    C(3)

    0.065111

    0.005886

    11.06121

    0.0000

    C(4)

    0.160893

    0.065109

    2.471145

    0.0156

    C(5)

    1.889943

    0.312125

    6.055085

    0.0000

    C(6)

    -0.151185

    0.026651

    -5.672673

    0.0000

    C(7)

    0.138374

    0.005155

    26.84472

    0.0000

    C(8)

    -1.619628

    0.200913

    -8.061341

    0.0000

    C(9)

    0.026751

    0.003458

    7.736023

    0.0000

    C(10)

    -4.141386

    0.282805

    -14.64399

    0.0000

    C(11)

    -0.098959

    0.013780

    -7.181547

    0.0000

    C(12)

    0.082155

    0.178161

    0.461127

    0.6460

    C(13)

    -0.007364

    0.000392

    -18.78086

    0.0000

    C(14)

    0.036366

    0.003599

    10.10576

    0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Determinant residual covariance

    8.46E-13

     
     

    J-statistic

    0.241671

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Equation: LPIB= C(1) + C(2)*LINVP+C(3)*LINVG_EAU+ C(4)*LN 

    Instruments: LPIB(-1) LINVP(-1) DET LN INVP(-1) CRED TAXE

            VENTE_EAU(-1) C

     
     

    Observations: 31

     
     

    R-squared

    0.942923

        Mean dependent var

    11.68439

    Adjusted R-squared

    0.936582

        S.D. dependent var

    0.095305

    S.E. of regression

    0.024001

        Sum squared resid

    0.015553

    Durbin-Watson stat

    0.468798

     
     
     
     
     
     
     
     

    Equation: INVP=C(5)+ C(6)*LPIB(-1)+ C(7)*CRED+C(8)*INVG_EAU+C(9)

            *DET+C(10)*TAXE 

     
     

    Instruments: LPIB(-1) LINVP(-1) DET LN INVP(-1) CRED TAXE

            VENTE_EAU(-1) C

     
     

    Observations: 31

     
     

    R-squared

    0.838581

        Mean dependent var

    0.098647

    Adjusted R-squared

    0.806297

        S.D. dependent var

    0.022096

    S.E. of regression

    0.009725

        Sum squared resid

    0.002364

    Durbin-Watson stat

    1.734317

     
     
     
     
     
     
     
     

    Equation: INVG_EAU=C(11)+C(12)*TAXE+C(13)*DET+C(14)*VENTE_EAU(

            -1) 

     
     
     

    Instruments: LPIB(-1) LINVP(-1) DET LN INVP(-1) CRED TAXE

            VENTE_EAU(-1) C

     
     

    Observations: 31

     
     

    R-squared

    0.554213

        Mean dependent var

    0.007714

    Adjusted R-squared

    0.504682

        S.D. dependent var

    0.008539

    S.E. of regression

    0.006010

        Sum squared resid

    0.000975

    Durbin-Watson stat

    0.837783

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    System: SYST3

     
     
     

    Estimation Method: Generalized Method of Moments

    Date: 01/29/15 Time: 19:46

     
     

    Sample: 1983 2013

     
     

    Included observations: 31

     
     

    Total system (balanced) observations 93

     

    Kernel: Bartlett, Bandwidth: Fixed (4), No prewhitening

    Linear estimation after one-step weighting matrix

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.  

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    C(1)

    11.88070

    0.032370

    367.0244

    0.0000

    C(2)

    -0.016299

    0.003327

    -4.899542

    0.0000

    C(3)

    0.024937

    0.000603

    41.38790

    0.0000

    C(4)

    -0.012690

    0.025063

    -0.506334

    0.6140

    C(5)

    2.585659

    0.191796

    13.48128

    0.0000

    C(6)

    -0.211374

    0.016068

    -13.15467

    0.0000

    C(7)

    0.204610

    0.003405

    60.09367

    0.0000

    C(8)

    -2.477182

    0.166818

    -14.84965

    0.0000

    C(9)

    0.027955

    0.002022

    13.82228

    0.0000

    C(10)

    -4.914213

    0.306585

    -16.02885

    0.0000

    C(11)

    -0.020320

    0.001031

    -19.70896

    0.0000

    C(12)

    0.285237

    0.042793

    6.665424

    0.0000

    C(13)

    -0.008447

    0.000346

    -24.44386

    0.0000

    C(14)

    0.417217

    0.013152

    31.72267

    0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Determinant residual covariance

    3.72E-13

     
     

    J-statistic

    0.214709

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Equation: LPIB= C(1) + C(2)*LINVP+C(3)*LINVG_ENERGIE+ C(4)*LN 

    Instruments: LPIB(-1) LINVP(-1) DET LN INVP(-1) CRED TAXE

            CONSENERGIE(-1) C

     
     

    Observations: 31

     
     

    R-squared

    0.964611

        Mean dependent var

    11.68439

    Adjusted R-squared

    0.960679

        S.D. dependent var

    0.095305

    S.E. of regression

    0.018899

        Sum squared resid

    0.009643

    Durbin-Watson stat

    0.714530

     
     
     
     
     
     
     
     

    Equation: INVP=C(5)+ C(6)*LPIB(-1)+ C(7)*CRED+C(8)*INVG_ENERGIE

            +C(9)*DET+C(10)*TAXE 

     
     

    Instruments: LPIB(-1) LINVP(-1) DET LN INVP(-1) CRED TAXE

            CONSENERGIE(-1) C

     
     

    Observations: 31

     
     

    R-squared

    0.714159

        Mean dependent var

    0.098647

    Adjusted R-squared

    0.656991

        S.D. dependent var

    0.022096

    S.E. of regression

    0.012941

        Sum squared resid

    0.004187

    Durbin-Watson stat

    1.152078

     
     
     
     
     
     
     
     

    Equation: INVG_ENERGIE=C(11)+C(12)*TAXE+C(13)*DET+C(14)

            *CONSENERGIE(-1) 

     
     

    Instruments: LPIB(-1) LINVP(-1) DET LN INVP(-1) CRED TAXE

            CONSENERGIE(-1) C

     
     

    Observations: 31

     
     

    R-squared

    0.626688

        Mean dependent var

    0.005749

    Adjusted R-squared

    0.585209

        S.D. dependent var

    0.011099

    S.E. of regression

    0.007148

        Sum squared resid

    0.001380

    Durbin-Watson stat

    0.735471

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    System: SYST31

     
     
     

    Estimation Method: Generalized Method of Moments

    Date: 03/07/16 Time: 13:48

     
     

    Sample: 1983 2013

     
     

    Included observations: 31

     
     

    Total system (unbalanced) observations 92

     

    Kernel: Bartlett, Bandwidth: Fixed (4), No prewhitening

    Linear estimation after one-step weighting matrix

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.  

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    C(1)

    11.96806

    0.076172

    157.1191

    0.0000

    C(2)

    0.056300

    0.023105

    2.436732

    0.0171

    C(3)

    0.021425

    0.001090

    19.65404

    0.0000

    C(4)

    0.033996

    0.037252

    0.912606

    0.3643

    C(5)

    2.461003

    0.282366

    8.715655

    0.0000

    C(6)

    -0.200745

    0.023731

    -8.459047

    0.0000

    C(7)

    0.203724

    0.004610

    44.19210

    0.0000

    C(8)

    -2.554160

    0.177535

    -14.38681

    0.0000

    C(9)

    0.027227

    0.002511

    10.84393

    0.0000

    C(10)

    -4.803093

    0.407870

    -11.77604

    0.0000

    C(11)

    -0.020996

    0.001375

    -15.27168

    0.0000

    C(12)

    0.318050

    0.038263

    8.312165

    0.0000

    C(13)

    -0.008144

    0.000985

    -8.269467

    0.0000

    C(14)

    0.416044

    0.027967

    14.87646

    0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Determinant residual covariance

    3.86E-13

     
     

    J-statistic

    0.218840

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Equation: LPIB= C(1) + C(2)*LINVP(-2)+C(3)*LINVG_ENERGIE+ C(4)*LN 

    Instruments: LPIB(-1) LINVP(-1) DET LN INVP(-1) CRED TAXE

            CONSENERGIE(-1) C

     
     

    Observations: 30

     
     

    R-squared

    0.968217

        Mean dependent var

    11.69022

    Adjusted R-squared

    0.964550

        S.D. dependent var

    0.091126

    S.E. of regression

    0.017157

        Sum squared resid

    0.007654

    Durbin-Watson stat

    0.622164

     
     
     
     
     
     
     
     

    Equation: INVP=C(5)+ C(6)*LPIB(-1)+ C(7)*CRED+C(8)*INVG_ENERGIE

            +C(9)*DET+C(10)*TAXE 

     
     

    Instruments: LPIB(-1) LINVP(-1) DET LN INVP(-1) CRED TAXE

            CONSENERGIE(-1) C

     
     

    Observations: 31

     
     

    R-squared

    0.694873

        Mean dependent var

    0.098647

    Adjusted R-squared

    0.633848

        S.D. dependent var

    0.022096

    S.E. of regression

    0.013371

        Sum squared resid

    0.004469

    Durbin-Watson stat

    1.113533

     
     
     
     
     
     
     
     

    Equation: INVG_ENERGIE=C(11)+C(12)*TAXE+C(13)*DET+C(14)

            *CONSENERGIE(-1) 

     
     

    Instruments: LPIB(-1) LINVP(-1) DET LN INVP(-1) CRED TAXE

            CONSENERGIE(-1) C

     
     

    Observations: 31

     
     

    R-squared

    0.626191

        Mean dependent var

    0.005749

    Adjusted R-squared

    0.584657

        S.D. dependent var

    0.011099

    S.E. of regression

    0.007153

        Sum squared resid

    0.001381

    Durbin-Watson stat

    0.732457

     
     
     
     
     
     
     
     


    ANNEXE 6 : Test de normalité

    Système1

    System Residual Normality Tests

     
     

    Orthogonalization: Cholesky (Lutkepohl)

     

    Null Hypothesis: residuals are multivariate normal

     

    Date: 03/15/15 Time: 16:06

     
     

    Sample: 1983 2013

     
     
     

    Included observations: 31

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Component

    Skewness

    Chi-sq

    df

    Prob.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    1

     0.221869

     0.254335

    1

     0.6140

    2

    -0.838857

     3.635686

    1

     0.0566

    3

     0.638083

     2.103605

    1

     0.1470

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Joint

     

     5.993626

    3

     0.1119

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Component

    Kurtosis

    Chi-sq

    df

    Prob.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    1

     2.567931

     0.241133

    1

     0.6234

    2

     3.717638

     0.665214

    1

     0.4147

    3

     2.839331

     0.033344

    1

     0.8551

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Joint

     

     0.939691

    3

     0.8158

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Component

    Jarque-Bera

    df

    Prob.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    1

     0.495468

    2

     0.7806

     

    2

     4.300900

    2

     0.1164

     

    3

     2.136949

    2

     0.3435

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Joint

     6.933317

    6

     0.3271

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     


    Système2

    System Residual Normality Tests

     
     

    Orthogonalization: Cholesky (Lutkepohl)

     

    Null Hypothesis: residuals are multivariate normal

     

    Date: 03/15/15 Time: 16:09

     
     

    Sample: 1983 2013

     
     
     

    Included observations: 31

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Component

    Skewness

    Chi-sq

    df

    Prob.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    1

     0.628812

     2.042925

    1

     0.1529

    2

    -1.156694

     6.912696

    1

     0.0086

    3

     1.194837

     7.376117

    1

     0.0066

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Joint

     

     16.33174

    3

     0.0010

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Component

    Kurtosis

    Chi-sq

    df

    Prob.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    1

     3.117686

     0.017890

    1

     0.8936

    2

     5.843421

     10.44318

    1

     0.0012

    3

     5.014845

     5.243650

    1

     0.0220

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Joint

     

     15.70472

    3

     0.0013

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Component

    Jarque-Bera

    df

    Prob.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    1

     2.060814

    2

     0.3569

     

    2

     17.35588

    2

     0.0002

     

    3

     12.61977

    2

     0.0018

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Joint

     32.03646

    6

     0.0000

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     


    Système3

    System Residual Normality Tests

     
     

    Orthogonalization: Cholesky (Lutkepohl)

     

    Null Hypothesis: residuals are multivariate normal

     

    Date: 03/15/15 Time: 16:10

     
     

    Sample: 1983 2013

     
     
     

    Included observations: 31

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Component

    Skewness

    Chi-sq

    df

    Prob.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    1

    -0.026836

     0.003721

    1

     0.9514

    2

    -0.127228

     0.083632

    1

     0.7724

    3

    -0.501149

     1.297609

    1

     0.2547

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Joint

     

     1.384962

    3

     0.7091

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Component

    Kurtosis

    Chi-sq

    df

    Prob.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    1

     4.133088

     1.658356

    1

     0.1978

    2

     3.121899

     0.019193

    1

     0.8898

    3

     3.152818

     0.030165

    1

     0.8621

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Joint

     

     1.707714

    3

     0.6352

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Component

    Jarque-Bera

    df

    Prob.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    1

     1.662077

    2

     0.4356

     

    2

     0.102826

    2

     0.9499

     

    3

     1.327774

    2

     0.5148

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Joint

     3.092676

    6

     0.7971

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Système31

    System Residual Normality Tests

    System 31

     

    Orthogonalization: Cholesky (Lutkepohl)

     

    Null Hypothesis: residuals are multivariate normal

     

    Date: 03/07/16 Time: 14:34

     
     

    Sample: 1983 2013

     
     
     

    Included observations: 31

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Component

    Skewness

    Chi-sq

    df

    Prob.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    1

     0.770997

     3.071255

    1

     0.0797

    2

    -0.189188

     0.184925

    1

     0.6672

    3

     0.538253

     1.496869

    1

     0.2212

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Joint

     

     4.753049

    3

     0.1908

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Component

    Kurtosis

    Chi-sq

    df

    Prob.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    1

     3.404160

     0.210988

    1

     0.6460

    2

     5.073502

     5.553405

    1

     0.0184

    3

     3.725190

     0.679288

    1

     0.4098

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Joint

     

     6.443681

    3

     0.0919

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Component

    Jarque-Bera

    df

    Prob.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    1

     3.282242

    2

     0.1938

     

    2

     5.738331

    2

     0.0567

     

    3

     2.176157

    2

     0.3369

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Joint

     11.19673

    6

     0.0825

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    TABLE DES MATIERES

    SOMMAIRE 2

    DEDICACE 3

    REMERCIEMENTS 4

    LISTE DES TABLEAUX 5

    LISTE DES GRAPHIQUES 6

    SIGLES ET ABREVIATIONS 7

    RESUME 9

    INTRODUCTION 10

    CHAPITRE 1: CADRE THEORIQUE ET ANALYTIQUE DE L'ETUDE 14

    1. PROBLEMATIQUE, OBJECTIFS ET HYPOTHESES ET REVUE DE LITTERATURE 14

    1.1. Problématique de l'étude 14

    1.2. Objectifs et hypothèses de recherche 15

    1.2.1. Objectif général 15

    1.2.2. Objectifs spécifiques 16

    1.2.3. Hypothèses 16

    2. REVUE DE LITTERATURE ET METHODOLOGIE 16

    2.1. Revue de littérature 16

    2.1.1. Approche théorique 17

    2.1.1.1. Approche théorique de l'investissement public 17

    2.1.1.1.1. Fondement de l'Action Publique 17

    2.1.1.1.2. Infrastructures publiques 18

    2.1.1.2. Théorie de la croissance 21

    2.1.1.2.1. Analyse néoclassique de la croissance : modèle de Solow 21

    2.1.1.2.2. Croissance endogène 25

    2.1.1.3. Théories économiques sur le rôle de l'énergie dans la croissance économique 29

    2.1.2. Approche empirique 32

    2.1.2.1. Absence de relation de causalité entre la croissance et la consommation d'énergie 32

    2.1.2.2. Présence de relation unidirectionnelle allant de la croissance vers la consommation d'énergie 33

    2.1.2.3. Présence de relation unidirectionnelle allant de la consommation d'énergie vers la croissance 34

    2.1.2.4. Présence de relation bidirectionnelle entre la consommation d'énergie vers la croissance 36

    2.1.2.5. Autres résultats 37

    2.2. Méthodologie de l'étude et Présentations des données 41

    2.2.1. Méthodologie 41

    2.2.1.1. Analyse descriptive 41

    2.2.1.2. Analyse de causalité au sens de Granger 41

    2.2.1.3. Analyse de stationnarité des variables 42

    2.2.1.4. Le modèle économétrique 43

    2.2.2. Présentation des données 47

    2.2.2.1. Description des variables 47 _Toc443306021

    2.2.2.2. Source des données 3

    CHAPITRE 2: LES INVESTISSEMENTS DANS LES SECTEURS DE L'ENERGIE ET DE L'EAU, ET LA CROISSANCE ECONOMIQUE AU BENIN : UNE ANALYSE DESCRIPTIVE ET ECONOMETRIQUE 52

    1. ANALYSE DESCRIPTIVE DES INVESTISSEMENTS DANS LES SECTEURS DE L'ENERGIE ET DE L'EAU, ET LA CROISSANCE ECONOMIQUE AU BENIN 52

    1.1. Analyse de l'évolution des dépenses d'investissements publics dans les secteurs de l'énergie et de l'eau par rapport au Secteur Productif 52

    1.2. Analyse de l'évolution des dépenses d'investissements publics dans les secteurs de l'énergie et de l'eau par rapport aux dépenses d'investissements nationales 53

    2. ANALYSE ECONOMETRIQUE DES INVESTISSEMENTS DANS LES SECTEURS DE L'ENERGIE ET DE L'EAU, ET LA CROISSANCE ECONOMIQUE AU BENIN 54

    2.1. Analyse de causalité entre investissement et croissance 54

    2.1.1. Analyse de causalité entre les investissements publics dans les secteurs de l'énergie et de l'eau et la croissance économique 54

    2.1.2. Analyse de causalité de Granger entre les investissements publics dans le secteur de l'énergie électrique et dans le secteur de l'eau 56

    2.2. Analyse économétrique des investissements dans les secteurs de l'Energie et de l'eau, et croissance économique 57

    2.2.1. Analyse de la stationnarité des variables 57

    2.2.2. Estimation du modèle 58

    2.2.3. Résultats, limites et suggestions 60

    2.2.2.1. Estimation du modèle avec les dépenses d'investissements publics gouvernementales globales (INVG) 60

    2.2.2.1.1. Résultats de l'estimation du modèle avec les dépenses d'investissements publics gouvernementales globales 60

    2.2.2.1.2. Test de normalité des résidus de l'estimation du modèle avec les dépenses d'investissements publics gouvernementales globales 61

    2.2.2.1.3. Commentaires de l'estimation du modèle avec les dépenses d'investissements publics gouvernementales globales 61

    2.2.2.2. Estimation du modèle avec les dépenses d'investissements publics dans le secteur de l'eau (INVG_EAU) 63

    2.2.2.2.1. Résultats de l'estimation du modèle avec les dépenses d'investissements publics dans le secteur de l'eau 63

    2.2.2.2.2. Test de normalité des résidus de l'estimation du modèle avec les dépenses d'investissements publics dans le secteur de l'eau 64

    2.2.2.2.3. Commentaires de l'estimation du modèle avec les dépenses d'investissements publics dans le secteur de l'eau 64

    2.2.2.3. Estimation du modèle avec les dépenses d'investissements publics dans le secteur de l'énergie (INVG_ENERGIE) 65

    2.2.2.3.1. Résultats de l'estimation du modèle avec les dépenses d'investissements publics dans le secteur de l'énergie 65

    2.2.2.3.2. Test de normalité des résidus de l'estimation du modèle avec les dépenses d'investissements publics dans le secteur de l'énergie 67

    2.2.2.3.3. Commentaires de l'estimation du modèle avec les dépenses d'investissements publics dans le secteur de l'énergie 68

    2.2.2.4. Limites et suggestions de l'étude 69

    CONCLUSION 71

    REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 72

    ANNEXES 76

    TABLE DES MATIERES 103

    * 1F. Perroux, La pensée économique de Joseph Schumpeter. Les dynamiques du capitalisme, Librairie Droz, Genève 1965, p 1935

    * 2Pierre Maillet, La croissance économique, 1967

    * 3 Barro R.J : Economic Growth in a Cross Section of Countries. Quartely Journal 1 of Economies Volume 2, N°106, May. p 407-444.

    * 4 Le taux de croissance est 5,6% en2013 et de 5,4% en 2014.

    * 5 Relationship between unemployment and the rate of change of money wages in the UK 1891-1957, A.W.H. Phillips, Ecomica, 1958

    * 6The role of monetary policy, Milton Friedman, the American Ecomic Review, 1968

    * 7The crowding out of private expenditure by fiscal policy actions, Spencer R. and W. Yoke

    * 8 Cité dans Documentation économique volume 39, p51

    * 9 Le monétarisme, Florin Aflalion et Fabrice Poncet, 1981

    * 10Rational Expectations and the Theory of Price Movements, John Muth, Econometrica, 1961

    * 11Expectations and the neutrality of money, Robert Lucas, journal of economy, 1972

    * 12Rational, expectations and the theory of economic policy, Thomas Sargent and neil Wallace

    * 13The pure theorh of public expenditure, Paul Samuelson, 1954

    * 14The theory of public finance, Richard Musgrave, 1959

    * 15Highway capacity and economic growth, David Alan Aschauer, 1990

    * 16Local public goods shup revised, Eden Lorraine and L. McMillan, 1991

    * 17The strategy of economic development, Albert Hirschman, 1958

    * 18The dollar and the international monetary system, Alvin hausen 1965

    * 19The theory of international economic policy_the balance of payments, 1951

    * 20International investissement location decisions: the case of US firms, Wheeler D et A. Mody 1992

    * 21 Rapport sur le developpement dans le monde 1994: une infrastructure pour le développement, 1984

    * 22Mathematical theory of saving (economic journal), Ramsey, 1928

    * 23« A contribution to the thery of economic growth», Quarterly Journal of Economics, 1956

    * 24 Economic growth and capital accumulation, Swan, 1956

    * 25 Optinium growth in an aggregative mode of capital accumulation

    * 26 On the concept of optimal economic growth, Koopmans, 1965

    * 27« Expansion et Emploi », (Domar, 1947) et « Théorèmes Dynamiques Fondamentaux » (Harrod, 1948)

    * 28Une fonction de production Y = F(K,L) est dite néoclassique quand les propriétés suivantes sont satisfaites :


    ·


    · les conditions d'Inada (1963) :

    * 29 D'après P. Romer, 1986, Le progrès technique est issu de l'apprentissage par la pratique.Audrey Reynier (2008), Progrès technique et innovation - Page 26

    * 30Alain Chamak, ?Céline Fromage (2006), Le capital humain - Page 21

    * 31Jean-Didier Lecaillon, ?Jean-Marie Le Page, ?Christian Ottavj (2008), Économie contemporaine: Analyse et diagnostics - Page 242

    * 32 Paul Dukes (2011), Minutes to Midnight: History and the Anthropocene Era from 1763 - Page 11

    * 33 Gérard Jorland (1995), Paradoxes du capital - Page 40

    * 34 Reiner Kümmel (2011), The Second Law of Economics: Energy, Entropy, and the Origins of Wealth, Page 180

    * 35Mavor Michel Agbodan, ?Fulbert Gero Amoussouga (1995), Les facteurs de performance de l'entreprise - Page 207

    * 36 Anil Markandya, ?Suzette Pedroso-Galinato (2005), How Substitutable is Natural Capital? - Page 12

    * 37Note and comments: on the relationship between Energy and GNP, Kraft J. and kraft A. , (1978)

    * 38Association pour le développement de la recherche en économie et en statistique, 2001, Annales d'économie et de statistique, Numéros 61 à 64 (test de Dolado-lukepohl)

    * 39 A recent procedure proposed by Toda and Yamamoto (1995) bypasses the need for potentially biased pre-tests for unit. The Toda and Yamamoto (1995) procedure for testing Granger causality is performed directly on the least squares estimators of the coefficients of the levels VAR

    * 40 The Pesaran and Shin (1999) test consists of adding, in the first differenced version of Equation (7.5), lags of first . Pesaran et al. (2001), tabulate the relevant critical bounds for I(0) and I(1).

    * 41 A contribution as the empirics of economic growth, Mankiw, Romer et Weil, 1992

    * 42 L'intensité énergétique (IE) est une mesure de l'efficacité énergétique d'une économie. C'est la consommation d'énergie par unité de PIB ; en 2000 elle de 301,1 tep/M$ au Bénin et 154 tep/M$ au Japon






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