CHAPITRE 1. INTRODUCTION GENERALE
1.1. INTRODUCTION
Les conditions actuelles de la compétitive ne sont pas
seulement caractérisés par la mondialisation des marchés
et multiplication des acteurs, mais par les transformations technologiques
incluant la disponibilité des technologies de l'information et de la
communication (TIC), l'exigence de nouvelles compétences et l'excellence
logique (Just in time) des entreprises. La compétitivité
ajoutée à la maitrise des couts, la capacité à
innover et à diversifier. Ce dernier point suppose une maitrise de la
vitesse, du temps et une transformation de la nature du couple
produit/service.
Ce contexte explique la transformation du milieu des
années 70 et de manière croissante depuis lors, de nouvelles
formes de partenariat ou alliances entre firme. Ces nouvelles alliances
modèlent les facteurs de la compétitive de l'entreprise, à
travers la technologie, la maitrise des couts et le marketing (Gouia, 2003).
Notre intérêt se porte sur un type de coopération: la
relation de sous-traitance industrielle. Cette relation est passée d'une
relation simple de court terme à une relation complexe de long terme,
fondée sur les complémentarités et les opportunités
stratégiques en termes des compétences autant que de
marché. La sous-traitance complexe se présente comme une relation
dynamique, fondée sur la durée, la complémentarité
et l'enrichissement des compétences. Le sous-traitant preneur
d'ordre(PO) ne se limite plus à organiser le travail d'une main
d'oeuvres dociles et travailleuses, il apprend de son donneur d'ordre (DO) et
acquiert une certaine autonomie dans une relation bilatérale qui se
renforce dans le temps. Dans la relation de sous-traitance simple le DO
achète un produit dont il a déterminé toutes les
spécialités. Dans la relation de sous-traitance complexe, le
produit est Co-déterminé entre PO et DO. Il s'agit d'un
résultat de l'apprentissage entre partenaires qui procure un avantage
Parlant de la sous-traitance dans le secteur minier la base
légale est fondée sur Deux textes qui gèrent la
sous-traitance des activités minières dont:
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concurrentiel spécifique (Bertrand, 2004).
Avec la monté grandissante de la mondialisation des
marchés de biens et services, la relation fournisseurs et clients
à connue une évolution aussi considérable que dans le
passé. La notion de sous-traitance en matière économique
et des gestions de nos jours est répandue dans toutes les organisations
de n'importe quel domaine d'activité que se soient, qui peut être
retrouvé dans plusieurs entreprises extérieures pour la
réalisation de différentes tâches ou les exécutions
des services.
Dans un contexte de concurrence accrue, conjugué
à la mondialisation des échanges, à inciter les grandes
entreprises à se recentrer sur leur coeur de métier, à
restructurer et à confier à d'autres certaines activités,
les logiques de diminution des coûts d'externalisation des risques ont
transformées en profondeur le paysage productif en seulement trois
décennies, et l'adage « on n'est jamais si bien servi que par
soi-même » à céder du terrain « on a toujours
besoin d'un plus petit que soi ». Ainsi ce taux de recours à la
sous-traitance a augmenté considérablement (altersohn, 1997).
Depuis la libération du secteur minier en RDC par
l'Etat en 2002, la province du grand Katanga qui est exceptionnellement riche
en minerais a connu une venue nombreuse des investisseurs à son temps
dans le domaine minier du grand Katanga en général et dans la
ville Lubumbashi en particulier, qui a vu l'implantation de plusieurs
Entreprises minières multinationales ou entreprises privées sur
son espace. Dans le seul but de l'exploitation de ces ressources
minières dont-elle dispose dans son sous-sol tel que: le cuivre, le
cobalt, zinc, manganèse, plomb etc.
En RDC, il y a eu l'instauration de la loi sur la
sous-traitance qui est d'application dans le secteur privé de la vie
économique. La loi fixant les règles applicables à la
sous-traitance dans le secteur privé n 17/001 du 08/02/2017
promulguée par le chef de l'État congolais.
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? L'arrête ministériel
n°0114/CAMIN/MINES/01/2013 DU
17/O4/2013 portant sous-traitance des activités
minières directes connexes ou annexes des activités
minières en RDC.
Au niveau du grand Katanga dans son ancienne configuration y a
eu l'élaboration de :
? L'Edit n°0002 Du 22/09/2009 portante sous-traitance
obligatoire dans la province du Katanga.
L'Edit provincial définit la sous-traitance: comme
toute opération par laquelle une personne physique ou morale confie par
un contrat appelé « sous-traité ou contrat de sous-traitance
», à une personne, « sous-traitant » l'exécution
de tout ou partie des travaux, de fourniture des biens ou des services. La
sous-traitance telle que définit par cet édit, concerne tous les
secteurs d'activités, notamment la découverture dans le secteur
minier, le transport, la construction, la culture, la fourniture des produits
et services, sauf restrictions légales relatives à certains
secteurs d'activités ou à certaines professions.
La nécessité de la sous-traitance est de
promouvoir la classe moyenne congolaise par la création des petites et
moyennes entreprises en République Démocratique du Congo en vue
de réduire le taux de pauvreté et les inégalités
dans le rayon d'activités des sociétés minières et
autres.
Notre travail traite pour sujet: le coût de la
sous-traitance et la performance financière d'une entreprise
minière cas de RUASHI MINING. Dans cette étude il est question de
voir l'impact du coût de la sous-traitance sur la rentabilité
financière de l'entreprise.
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