JUILLET 2019
UNIVERSITE PROTESTANTE DE LUBUMBASHI
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET
MANAGEMENT
LE COUT DE LA SOUS-TRAITANCE ET LA
PERFORMANCE FINANCIERE D'UNE
ENTREPRISE MINIERE CAS DE LA RUASHI MINING
ANNEE ACADEMIQUE 2018-2019
UNIVERSITE PROTESTANTE DE LUBUMBASHI
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET
MANAGEMENT
LE COUT DE LA SOUS-TRAITANCE ET LA
PERFORMANCE FINANCIERE D'UNE
ENTREPRISE MINIERE CAS DE LA RUASHI MINING
3
IN MEMORIUM
A ma très chère Tante Lyly celle qui a su
réjouir nos coeurs par sa gaieté, nous garderons de souvenir de
toi.
A mon très cher Petit frère Tshikomba
Yambo Josué, qui nous a quittés, à jamais tu
resteras gravé dans nos coeurs Petit frère. Tu aurais dû
être fière de ton frère.
4
EPIGRAPHE
« A cote du noble art de faire faire les choses par
les autres, il y a celui, non moins noble, de les laisser se faire toutes
seules. »
LIN YUTANG
5
DEDICACE
A vous mon père Tshinyama Kapalu Antoine
pour les moyens consentis pour notre formation.
A vous ma mère Kanama MunengeFifi pour
les encouragements reçus malgré les difficultés
rencontrées.
A vous mes frères et soeurs Ruth Omba, Blandine
Kapalang, Aaron Kalumba, Enock Banda, David Tshinyama, Jenovic Kapalu, Gloria
Kanam et à mon Beau-frère Mr Ibut
Nawej. Votre présence a été pour nous un soutien
total.
Nous vous dédions ce travail
6
REMERCIEMENTS
Nous tenons tout d'abord à remercier le Professeur
Sem Mbimbi Pascal, doyen de la faculté, pour avoir
accepté d'être sous sa direction son accompagnement dans la
réalisation de ce travail par ses idées, conseils, orientations,
pour aboutir à un travail scientifique de grand apport.
Nous tenons à le remercier pour son engagement au sein
de la Faculté d'Economie et Management dans l'encadrement de meilleure
qualité qu'il apporte à notre université
précisément à notre faculté.
Nos remerciements vont tout droit à tous les
Professeurs et Chef de Travaux qui ont défilé devant nous, dans
le cadre de notre formation au cours de notre cursus universitaire au sein de
l'université protestante de Lubumbashi.
A mes amis de la Faculté et compagnons, Pour vos
apports physiques, matériel et pour tout ce moment de
convivialité passée en ensemble avec vous.
Mes remerciements s'adressent aux personnes qui nous ont
permis d'élaborer ce travail.
Enfin, à notre Seigneur DIEU tout puissant, le Maitre
de temps et circonstances pour les bienfaits et le souffle de vie qu'il
continue à nous accorder.
7
TABLE DES MATIERES
IN MEMORIUM I
EPIGRAPHE II
DEDICACE III
REMERCIEMENTS IV
TABLE DES MATIERES V
LISTE DES FIGURES VIII
LISTE DES TABLEAUX IX
NOTE DE SYNTHESE XI
CHAPITRE 1. INTRODUCTION GENERALE 1
1.1. INTRODUCTION 1
1.2. PHENOMENE 3
1.3. REVUE DE LITTERATURE 4
1.4. PROBLEMATIQUE 8
1.5. HYPOTHESE 9
1.5.1 Modèle théorique explicatif 9
1.6. METHODES ET TECHNIQUE DE RECHERCHE DES DONNEES 10
1.6.1. Méthodes 10
1.6.1.1. La méthode analytique 10
8
1.6.1.2. La méthode comparative 10
1.6.1.3. La méthode quantitative 11
1.6.1.4. La méthode statistique 11
1.6.2. Techniques de recherche des données 11
1.6.2.1. Recherche documentaire 11
I .6.2. Analyse des données 12
1.7. OBJETIF POURSUIVI 12
1.8. JUSTIFICATION DU SUJET 12
1.8.1. Choix du sujet 12
1.8.2. Intérêt du sujet 13
1.8.2.1. Sur le plan personnel 13
1.8.2.2. Sur le plan managérial 13
1.8.2.3. Sur le plan scientifique 13
1.9. DELIMITATION DU SUJET 14
1.9.1. Dans l'espace 14
1.9.2. Dans le temps 14
1.10. STRUCTURE DU MEMOIRE 14
CHAPITRE 2 : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE 15
2.1. CADRE CONCEPTUEL 15
2.1.1. Le cout 15
2.1.2. Le concept de la sous-traitance 15
2.1.2.1. Sortes de sous-traitance: 16
1. Sous-traitance de capacité ou conjoncturelle : 16
2. Sous-traitance de spécialité : 17
3. Sous-traitance de marché : 17
2.1.3. Sous-traitant ou entreprise sous-traitante : 17 2.1.4. Le
concept de performance de l'entreprise 18
1. Définition de la performance 18
2. Critères de performance 19 2.1.5. La performance
financière 21
1. Les indicateurs de performance 21
2. La rentabilité 21
La rentabilité économique 22
La rentabilité financière 22
2.2. CADRE THEORIQUE 22
2.2.1. L'approche contractuelle de la firme 23
2.2.1.1. LA THEORIE DES COUTS DE TRANSACTIONS 23
2.2.1.2. LA THÉORIE DE L'AGENCE 25
2.2.1.3. LA THÉORIE DE RESSOURCES ET DES COMPETENCES 27
CHAPITRE 3 : CADRE EMPIRIQUE 31
3.1. Historique 31
3.2. Présentation de l'entreprise 31
3.3. Structure organisationnelle 31
3.4. Contexte interne de l'organisation 33
3.5. Organigramme de RUASHI MINING 36
3.6. Analyse SWOT 37
3.7. Modèle PESTEL 40
CHAPITRE 4 : RESULTATS DE L'ETUDE41
4.1. Présentation des données chiffrées
et interprétation des données de la recherche 41
4.1.1. Présentation des bilans financiers de la RUASHI
MINING de 2013 à 2017 en USD 41
4.1.2. Présentation des comptes de résultats de
la RUASHI MINING de 2013 à 2017 en USD 42
4.1.3. Compte de résultat en pourcentage 44
4.1.4. Tableau des soldes intermédiaire de gestion 50
4.1.5. Présentation d'indicateur de la performance
financière 53
4.1.6. Analyse de données avec GRETL 54
4.2. RAPROCHEMENT DES RESULTATS AUX HYPOTHESES58
4.3. DISCUSSION 58
4.4. LIMITES DE LA RECHERCHE 60
4.5. RECOMANDATIONS 61
CONCLUSION GENERALE 62
BIBLIOGRAPHIE 63
10
11
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : modèle théorique explicatif 10
Figure 2 : la performance comme notion polysémique
19
Figure 3: concept de performance en gestion 19
Figure 4: Figure 4Organigramme de la RUASHI MINING 36
Figure 5 : série temporelle des variables 55
Figure 6 : Statistique descriptive 56
Figure 7 : Modele1 estimation en MCO avec la variable
dépendante ROE 56
12
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Représentant le cout de la sous-traitance
4
Tableau 2: D'analyse SWOT 37
Tableau 3: D'analyse PESTEL 40
Tableau 4: Représentant les bilans 41
Tableau 5: le compte de résultat avec le cout de la
sous-traitance 42
Tableau 6: Compte de résultat avec le cout de la
sous-traitance en
pourcentage 44
Tableau 7 : le compte de résultat sans le cout de la
sous-traitance 46
Tableau 8: le compte de résultat sans le cout de la
sous-traitance en
pourcentage 48
Tableau 9: de solde de gestion avec le cout de la
sous-traitance 50
Tableau 10: De solde de gestion sans le cout de la
sous-traitance 52
Tableau 11: Des indicateurs de la performance avec le solde de
compte avec
le cout de la sous-traitance 53
Tableau 12: Des indicateurs de la performance avec le solde de
compte sans
le cout de 54
Tableau 13 ; Présentation de variables 55
13
« L'Université Protestante de Lubumbashi
n'entend donner ni approbation ni improbation aux opinions émises dans
ce travail scientifique de fin de cycle. Ces opinions doivent être
considérées comme propres à nous»
14
NOTE DE SYNTHESE
Ce travail de mémoire analyse l'impact du cout de la
sous-traitance sur la rentabilité financière d'une entreprise
minière, en se fondant sur l'enquête auprès de l'entreprise
minière RUASHI MINING, l'analyse met en évidence
différente théories tel que: la théorie du couts de
transaction, la théorie d'agence et la théorie de ressources et
compétences, cette forme de relation renvoie l'entreprise à c'est
consacrée sur l'activité principale, car les entreprises
évoluent dans un environnement en mutations; en favorisant la
complémentarité entre les partenaires, à la fois des
preneurs d'ordre et des donneurs d'ordre afin de réaliser un profit qui
est le but de toute entreprise.
Le résultat de ce travail montre qu'il existe un lien
entre le cout de la sous-traitance et la rentabilité financière
et que le cout de la sous-traitance a de l'impact négatif sur la
rentabilité financière de l'entreprise RUASHI MINING.
Mots-clés: sous-traitance, performance
financière, coût, théorie d'agence, théorie des
couts de transaction etc.
15
CHAPITRE 1. INTRODUCTION GENERALE
1.1. INTRODUCTION
Les conditions actuelles de la compétitive ne sont pas
seulement caractérisés par la mondialisation des marchés
et multiplication des acteurs, mais par les transformations technologiques
incluant la disponibilité des technologies de l'information et de la
communication (TIC), l'exigence de nouvelles compétences et l'excellence
logique (Just in time) des entreprises. La compétitivité
ajoutée à la maitrise des couts, la capacité à
innover et à diversifier. Ce dernier point suppose une maitrise de la
vitesse, du temps et une transformation de la nature du couple
produit/service.
Ce contexte explique la transformation du milieu des
années 70 et de manière croissante depuis lors, de nouvelles
formes de partenariat ou alliances entre firme. Ces nouvelles alliances
modèlent les facteurs de la compétitive de l'entreprise, à
travers la technologie, la maitrise des couts et le marketing (Gouia, 2003).
Notre intérêt se porte sur un type de coopération: la
relation de sous-traitance industrielle. Cette relation est passée d'une
relation simple de court terme à une relation complexe de long terme,
fondée sur les complémentarités et les opportunités
stratégiques en termes des compétences autant que de
marché. La sous-traitance complexe se présente comme une relation
dynamique, fondée sur la durée, la complémentarité
et l'enrichissement des compétences. Le sous-traitant preneur
d'ordre(PO) ne se limite plus à organiser le travail d'une main
d'oeuvres dociles et travailleuses, il apprend de son donneur d'ordre (DO) et
acquiert une certaine autonomie dans une relation bilatérale qui se
renforce dans le temps. Dans la relation de sous-traitance simple le DO
achète un produit dont il a déterminé toutes les
spécialités. Dans la relation de sous-traitance complexe, le
produit est Co-déterminé entre PO et DO. Il s'agit d'un
résultat de l'apprentissage entre partenaires qui procure un avantage
Parlant de la sous-traitance dans le secteur minier la base
légale est fondée sur Deux textes qui gèrent la
sous-traitance des activités minières dont:
16
concurrentiel spécifique (Bertrand, 2004).
Avec la monté grandissante de la mondialisation des
marchés de biens et services, la relation fournisseurs et clients
à connue une évolution aussi considérable que dans le
passé. La notion de sous-traitance en matière économique
et des gestions de nos jours est répandue dans toutes les organisations
de n'importe quel domaine d'activité que se soient, qui peut être
retrouvé dans plusieurs entreprises extérieures pour la
réalisation de différentes tâches ou les exécutions
des services.
Dans un contexte de concurrence accrue, conjugué
à la mondialisation des échanges, à inciter les grandes
entreprises à se recentrer sur leur coeur de métier, à
restructurer et à confier à d'autres certaines activités,
les logiques de diminution des coûts d'externalisation des risques ont
transformées en profondeur le paysage productif en seulement trois
décennies, et l'adage « on n'est jamais si bien servi que par
soi-même » à céder du terrain « on a toujours
besoin d'un plus petit que soi ». Ainsi ce taux de recours à la
sous-traitance a augmenté considérablement (altersohn, 1997).
Depuis la libération du secteur minier en RDC par
l'Etat en 2002, la province du grand Katanga qui est exceptionnellement riche
en minerais a connu une venue nombreuse des investisseurs à son temps
dans le domaine minier du grand Katanga en général et dans la
ville Lubumbashi en particulier, qui a vu l'implantation de plusieurs
Entreprises minières multinationales ou entreprises privées sur
son espace. Dans le seul but de l'exploitation de ces ressources
minières dont-elle dispose dans son sous-sol tel que: le cuivre, le
cobalt, zinc, manganèse, plomb etc.
En RDC, il y a eu l'instauration de la loi sur la
sous-traitance qui est d'application dans le secteur privé de la vie
économique. La loi fixant les règles applicables à la
sous-traitance dans le secteur privé n 17/001 du 08/02/2017
promulguée par le chef de l'État congolais.
17
? L'arrête ministériel
n°0114/CAMIN/MINES/01/2013 DU
17/O4/2013 portant sous-traitance des activités
minières directes connexes ou annexes des activités
minières en RDC.
Au niveau du grand Katanga dans son ancienne configuration y a
eu l'élaboration de :
? L'Edit n°0002 Du 22/09/2009 portante sous-traitance
obligatoire dans la province du Katanga.
L'Edit provincial définit la sous-traitance: comme
toute opération par laquelle une personne physique ou morale confie par
un contrat appelé « sous-traité ou contrat de sous-traitance
», à une personne, « sous-traitant » l'exécution
de tout ou partie des travaux, de fourniture des biens ou des services. La
sous-traitance telle que définit par cet édit, concerne tous les
secteurs d'activités, notamment la découverture dans le secteur
minier, le transport, la construction, la culture, la fourniture des produits
et services, sauf restrictions légales relatives à certains
secteurs d'activités ou à certaines professions.
La nécessité de la sous-traitance est de
promouvoir la classe moyenne congolaise par la création des petites et
moyennes entreprises en République Démocratique du Congo en vue
de réduire le taux de pauvreté et les inégalités
dans le rayon d'activités des sociétés minières et
autres.
Notre travail traite pour sujet: le coût de la
sous-traitance et la performance financière d'une entreprise
minière cas de RUASHI MINING. Dans cette étude il est question de
voir l'impact du coût de la sous-traitance sur la rentabilité
financière de l'entreprise.
1.2. PHENOMENE
Nous avons observé durant la période 2017
l'instauration de la loi sur la sous-traitance en RDC qui est d'application
dans le secteur privé de la vie économique. Elle est régit
par la loi fixant les règles applicables à la sous-traitance dans
le secteur privé n°17/001 DU 08/02/2017 promulgué par le
chef de l'état congolais.
L'Etat de la question fait mention des travaux passés dans
le même domaine.
18
Par la présente loi beaucoup d'entreprises qu'ils soient
multinationale ou nationale on fait recourt à la sous-traitance des
certaines activités qui sont soit connexes ou annexes à leurs
objet social
La sous-traitance dans le secteur minier la base légale
est fondée sur Deux textes qui gèrent la sous-traitance des
activités minières dont:
? L'arrête ministériel
n°0114/CAMIN/MINES/01/2013 DU
17/O4/2013 portant sous-traitance des activités
minières directes connexes ou annexes des activités
minières en RDC.
Au niveau du grand Katanga dans son ancienne configuration y a eu
l'élaboration de :
? L'édit n°0002 Du 22/09/2009 portante sous-traitance
obligatoire dans la province du Katanga.
Tableau 1 : Représentant le cout de la sous-traitance
Année
|
2013
|
2014
|
2015
|
2016
|
2017
|
Cout de la sous-traita nce
|
56 457 900
|
53 217 868
|
41 830 384
|
34 988 751
|
32 778 620
|
Rentabilit é
financière
|
-22,05%
|
198,41%
|
13,63%
|
-25,71%
|
307,2%
|
Source : nous-mêmes
Si tel est le cas existe-t-il un lien entre le coût de
la sous-traitante est la rentabilité financière de la RUASHI
MINING?
1.3. REVUE DE LITTERATURE
19
En effet nous ne sommes pas le premier à mener une
recherche dans ce domaine qui traite de la sous-traitance ainsi que de la
performance financière beaucoup l'on traité de différente
manière. En parcourt la littérature nous avons trouvé qu'y
a peu des recherches qui aborde le sujet traitant du cout de la sous-traitance
et la performance financière ce qui fait la particularité de
notre étude mais nous avons eu à avoir le thème traitant
de la sous-traitance ainsi que de la performance financière qui ont
déjà été effectuées dans ce domaine. A ce
titre nous citons notamment:
Selon Guers(2014) Dont le travail a porté sur: l'impact
du recourt à la sous-traitance sur l'efficacité et la
fiabilité des organisations productives. Ils ont eu comme à faire
une étude des différentes formes de sous-traitance qui leur
à permis de s'interroger sur l'impact de ce mode de gouvernance de plus
en plus répandu qui n'est pas sans effet sur les collectifs de travail.
La diversité des statuts présents au sein des organisations
productives tend à modifier l'organisation du travail. Le recours
à la sous-traitance crée à la fois des tensions et des
restructurations au sein des collectifs de travail. Mieux comprendre ces
collectifs, leurs marges d'autonomie et leurs contraintes, leurs compositions
et leurs réactions sur un même espace c'est pouvoir anticiper et
préserver les organisations productives de l'industrie de certains
risques liés à l'organisation et au management du personnel. Les
méthodes d'enquête qualitative en sociologie sont susceptibles de
mieux en comprendre le sens et d'évaluer les risques organisationnels
qui lui sont liés.
Selon Ponnet(2011) dans son travail qui parlait de : relations
de sous-traitance et leurs effets sur la sécurité dans deux
entreprise : SNCF et GRDF. Elle a Considéré que la sous-traitance
comme un mode particulier de relations entre des collectifs de travail qui
permet de questionner les effets tant à l'intérieur d'une
même entreprise (la sous-traitance intégrée), que
lorsqu'elle se joue entre un donneur d'ordre et un prestataire. Son travail a
montré que des changements organisationnels comme la création
d'entités nouvelles d'experts ou la réorganisation de service
ancien peuvent avoir des effets sur la sécurité et la
sûreté en entraînant des reconfigurations de collectifs de
travail et en contribuant à modifier les pratiques, les
identités
20
professionnelles et la division du travail. Les relations
entre sous-traitants et donneur d'ordre sont complexes et leurs effets
dépendent de la forme prise par la configuration définie par la
combinaison de caractéristiques aussi différentes que le
crédit de confiance et de temps, la réputation, le positionnement
du sous-traitant. L'enquête menée a montré qu'il n'y a pas
de liens directs entre sous-traitance, sécurité et
sûreté.
Selon Rejeb (2006) L'impact de la nouvelle relation de
sous-traitance sur la performance des sous-traitants: application au cas des
industries mécaniques et électrique en Tunisie, L'objectif de cet
article était de cerner l'influence des caractéristiques de la
nouvelle relation DO/ST, elle s'est attachée dans cet article à
éclairer le point de vue des ST. Les résultats de cette
étude ont montré que l'apprentissage du nouveau mode
d'organisation ne se fait pas sans difficultés, c'est ainsi qu'un haut
niveau de dépendances vis-à-vis DO se trouve mal gère par
le ST. Ces derniers adoptent un comportement moins proactif et se trouvent par
conséquent moins enclins à développer leurs
compétences. L'ensemble de résultats confirmait que le passage
d'un mode d'organisation classique au nouveau mode d'organisation de la
relation de sous-traitance s'effectue lentement et difficilement.
Selon Aadinion(2010) ils existent trois raisons qui a poussent
les entreprises à sous-traiter:
- D'ordre économique: face à la
mondialisation des échanges les entreprises sont à la recherche
de flexibilité et de compétitivité d'une organisation plus
souple de leur activité. Cette souplesse elles peuvent la trouver dans
l'extériorisation d'une de leur activité, une partie ou la
totalité de la production va être ainsi confié à des
entreprises extérieures. En cas d'une crise des marchés, il sera
alors plus facile de réduire la commande ou de rompre un rapport
commerciale plutôt que restructurer l'ensemble de l'entreprise.
- D'ordre technique: en se
spécialisant sur une activité l'entreprise concentre ses
investissements sur celle-ci et confie les activités
21
périphériques moins rentables à des
entreprises extérieures. L'extériorisation assure ainsi une
meilleure organisation de compétences.
- D'ordre social: les activités les
moins rentables pour les entreprises sont ainsi celles qui sont les plus
couteuses socialement. Les activités qui nécessitent le plus des
mains-d'oeuvre seront souvent les premières à être
confié à une entreprise extérieure. Derrière la
décision d'extérioriser se cash souvent la volonté pure et
simple de réduire les cours de l'emploi.
Selon Amani (2016) Dont le travail est: « l'innovation
managériale et la performance financière » Dans cet article
ces auteurs ont voulu montrer l'influence de l'innovation managériale
sur la performance financière des entreprises. Apres analyse ils ont
trouvé que l'innovation managériale affecte la performance
financière de l'entreprise. En ce sens que grâce à
l'adoption de l'innovation managériale au sein des organisations, la
performance financière sera améliorée.
Selon Josée (2011) Dans leur articles traitant sur: ces
auteurs ont voulu montre l'existence d'une corrélation entre les
indicateurs non financiers et les indicateurs financiers de la performance. Les
résultats de leur étude ont démontré qu'il y a une
faible association entre les deux types d'indicateurs de performance pour
l'ensemble des entreprises. Partant de la taille d'échantillon qu'ils
ont pu élaborer.
L'APPROCHE BASEE SUR LES COUTS DE PRODUCTION
Kremic, Tuke et Rom (2006) divisent en trois groupes les
raisons qui expliquent l'existence de la sous-traitance : les raisons
liées aux couts, celles qui concernent la stratégie et les
raisons politiques. La dernière catégorie concerne souvent les
entreprises publiques selon ces auteurs. Dans le cadre de notre étude le
recours à la sous-traitance est lié aux raisons purement de
couts.
Historiquement, ces sont les analyses de couts qui ont
motivé en premier lieu le recours à l'apparition de la
sous-traitance.
L'approche des couts de production est la plus directe qui soit,
en faisant
22
faire à l'extérieur une entreprise espère
obtenir un bien ou un service, qu'il soit fini ou intermédiaire à
un cout moindre que si elle le produisait elle-même. Elle peut ainsi
augmenter sa performance financière.
Selon Pietola (2003) ils ont montrés le
différentiel de cout de production qu'offre un sous-traitant externe par
rapport à la production à l'interne, qui est un premier motif qui
pousse souvent les entreprises à faire recourt à la
sous-traitance. Elle est la plus directe qui soit, en faisant faire à
l'externe, une entreprise espère obtenir un bien ou un service, qu'il
soit fini ou intermédiaire à un cout moindre que si elle le
produisait elle-même, elle peut augmenter sa performance
financière.
La sous-traitance doit contribuer à la diminution de
cout de production de l'entreprise de quatre manières; d'abord, en
évitant les cout d'ajustement reliés aux fluctuations de la
demande, aussi en profitant de l'expertise du sous-traitance, également
en jouissant des économies présentes chez le sous-traitant et
finalement en épargnant sur les cout à la main d'oeuvre.
L'APPROCHE STRATEGIQUE
Abraham et Taylor (1996) : ((l'utilisation par les entreprises
des entrepreneurs extérieurs : théorie et évidence ».
ils ont mentionnés l'une des raison pour lesquelles l'entreprise recourt
à la sous-traitance, en sous-traitant les services d'entretien
ménager, de maintenance des équipement, de comptabilité,
d'ingénieur et informatique est qu'elle désire profiter des
économies sur les salaires dans les activités qui ne font pas
partie de ses compétences clés.
Halley (2000) démontre que trois activés qui
sont les plus sous-traitance en permanence sont: l'administration de la paie,
le transport et l'entretien ménager. Ces diverses observations
soutiennent la raison évoquée pour recourir à la
sous-traitance dans un optique stratégique. Le recours à la
sous-traitance semble être justifie pour les activités
périphérique aux compétences clés. Ce choix
stratégique devrait permettre à l'entreprise de déployer
ses ressources autour des compétences clés et de ce fait aider
celle-ci à développer un avantage concurrentiel.
Selon Mukanda (2006) qui a parlé sur: (( la mesure de
la rentabilité et des performances d'une entreprise des bâtiments
et construction: CAS DE
23
D'EDILE CONSTRUCTION » l'objet de cette étude
était de mesurer la rentabilité de cette entreprise et savoir si
cette évaluation peut dépendre l'appréciation de ses
performances. A l'issu de ses analyses il a trouvé que l'entreprise
EDILE CONSTRUCTION enregistrait une forte rentabilité induite par
l'importantes marges bénéficiaires et une valeur ajouté
très significative.
Notre travail scientifique se démarque de ceux de nos
prédécesseurs en ce qu'il a pour objectif d'étudier
l'impact du cout de la sous-traitance sur la performance financière,
dans le domaine industriel précisément dans le secteur minier,
comparativement aux études antérieures, nous utiliserons
l'approche déterministe, l'approche contractuelle. Notre recherche
explorera les grands aspects de la sous-traitance et de la performance
financière.
1.4. PROBLEMATIQUE
Parlant de la problématique, elle est définie de
plusieurs manières et selon différents auteurs.
La problématique est une reformulation de la question
centrale, il s'agit de l'ensemble des questions pertinentes qui se posent
à l'observateur scientifique à propos de
phénomènes, questions qui sont susceptibles d'avoir une
réponse logique, contrôlable et de donner lieu à des
opérations classées par ordre selon les disciplines qui les
provoquent (Sem et Annie cornet 2015). La problématique est l'approche
ou la perspective théorique qu'on décide d'adopter pour traiter
le problème posé par la question de départ, elle est une
manière d'interroger le phénomène sous étude.
Elle est une série des préoccupations que
soulève un thème sous étude, de façon que son
développement y apporte des lumières (M'bayo, 2014).
La sous-traitance se définit comme ensemble de choix
stratégique qui pousse l'entreprise donneur d'ordre DO à confier
une réalisation d'une tache à une autres entreprise dite «
sous-traitant ST » pour de divers raisons, soit technique ou
spécifique. Dans un contexte de marche concurrentiel en
24
croissance sous l'impulsion de la mondialisation. L'entreprise
RUASHI MINING se voit s'offrir l'idée de sous-traiter certaines
activités connexes ou annexes à son objet social afin de rester
compétitif et d'être performante.
Compte tenu des définitions ci-haut et l'importance de
la problématique considérée comme le fil conducteur dans
tout travail scientifique. Partant de ceux qui vient d'être dit, nous
sommes partis de l'observation faite dans le cadre de ce travail, notre
questionnement de recherche s'articule à ce point ci-après:
Le cout de la sous-traitance a-t-il un impact sur la
performance financière de l'entreprise RUASHI MINING pour la
période 2013 - 2017 ?
1.5. HYPOTHESE
Une hypothèse est une proposition ou une explication
que l'on se contente d'énoncer sans prendre position sur le
caractère véridique, c'est -à- dire sans affirmer ou nier.
Il s'agit donc d'une simple supposition appartenant au domaine du possible ou
du probable. Une fois énoncé, une hypothèse peut
être étudiée, confrontée, discuté ou
traitée de toute autre façon jugée nécessaire, par
exemple dans le cadre d'une démarche expérimentale.
Selon Sem Mbimbi (2015) l'hypothèse est définit
comme le pivot ou l'assise centrale de toute recherche. Elle est l'ensemble des
propositions de réponses à la question de recherche. Il s'agit
d'une réponse anticipée, une affirmation provisoire qui
décrit ou explique un phénomène.
L'hypothèse dans cette étude est la suivante:
Le cout de la sous-traitance a un impact
négatif et significatif sur la performance financière pour la
période 2013 -2017.
1.5.1 Modèle théorique explicatif
Le modèle conceptuel appelé modèle
théorique explicatif permet au chercheur de s'assurer qu'il
étudie le phénomène de telle manière qu'une
25
autre analyse soit possible dans le futur (Miles et Huberman,
2010).
La recherche scientifique peut être
modélisée, cette modélisation décrit
généralement les variables clés et la relation
entre-elles: la variable explicative (variable indépendante) et la
variable expliquée (variable dépendante). Modéliser veut
dire construire un langage pour parler de la réalité que l'on ne
connait pas (M'bayo, 2014).
26
Figure 1 : modèle théorique explicatif
Variable indépendante
LE COUT DE LA SOUS-TRAITANCE
Variable dépendante
PERFORMANCE FINANCIERE
Indicateur : la rentabilité (ROE)
Source : nous-mêmes
1.6. METHODES ET TECHNIQUE DE RECHERCHE DES DONNEES
La méthodologie peut se définir comme
étant l'étude du bon usage des méthodes et techniques de
recherche. Toute démarche scientifique utilise de manière
variable d'un groupe de méthodes.
La méthode est définie comme : une
procédure ou une démarche logique d'une science, c'est à
dire l'ensemble des pratiques particulières qu'elle met en oeuvre pour
que le cheminement de ses démonstrations et de ses théorisations
soit clair, évident et irréfutable. Il s'agit de la
démarche dans la collecte des données (comment récolter
les données ?) ; et l'analyse des données (comment traiter les
données ?)(Mbimbi, 2015).
La technique est l'ensemble de moyens, outils ou instruments
mis à la disposition de la méthode pour assurer son
opérationnalité conceptuelle au niveau de son application.
1.6.1. Méthodes
1.6.1.1. La méthode analytique
L'analyse est une étude faite en vue de discerner les
différentes parties d'un tout, de déterminer ou d'expliquer les
rapports qu'elles entretiennent les unes avec les autres. Elle consiste
à décomposer l'objet d'étude en allant au plus simple.
Cette méthode nous a aidées à faire une analyse de la
sous-traitance dans le secteur minier.
1.6.1.2. La méthode comparative
27
C'est confronté deux ou plusieurs choses pour
déceler les ressemblances et les différences. La méthode
comparative conduit à l'explication des faits dans la mesure où
elle permet de déceler les liens de causalités ou de
ressemblances constatés. Nous avons recourir à cette
méthode car elle nous permis d'établir la comparaison entre les
différentes données d'année après année de
la période sous examen.
1.6.1.3. La méthode quantitative
Cette approche s'appuie sur des instruments ou techniques de
recherche quantitative de collecte des données dont en principe la
fidélité et la validité sont assurées. Elle aboutit
à des données chiffrées qui permettant de faire des
analyses descriptives, les tableaux et graphiques, les analyses statistiques,
les liens entre les variables ou facteurs, des analyses de corrélation,
des analyses différentielles, etc.
1.6.1.4. La méthode statistique
La méthode statistique est une méthode qui
consiste à réunir des données chiffrées sur des
ensembles nombreux (population); puis à analyser; commenter et critiquer
ces données quantitatives.
1.6.2. Techniques de recherche des données
1.6.2.1. Recherche documentaire
Pour aborder notre travail, le recours à la recherche
documentaire nous a été d'une grande utilité. Elle a
consisté à étudier et à analyser les documents pour
enrichir notre sujet de recherche. Elle valorise les écrits et les
comptes rendus qui rendent compte de la vie de l'entreprise. La technique
documentaire permet de recenser les données déjà
existantes c.-à-d. les données secondaires Gavard et al(2010). Il
s'agit de toute publication sur le thème ou sujet de recherche (article,
communication, mémoire, thèse, ouvrage...) ou des données
secondaires (bilan, compte de résultats, statistiques...)
28
C'est l'ensemble des étapes permettant de chercher,
identifier et trouver des documents relatifs à un sujet par
l'élaboration d'une stratégie de recherche. La finalité
d'une bonne méthodologie de recherche est de faciliter la production
d'un travail en science de gestion alliant richesse documentaire et rigueur
scientifique. La recherche documentaire est un outil déterminant dans la
conduite d'un travail de recherche.
Dans cette étude, elle nous permis de réunir les
documents ayant trait à la sous-traitance et la performance
financière. Elle s'est effectuée sur la documentation disponible
à l'alliance française de Lubumbashi (la halle de
l'étoile), sur terrain et sur différents sites internet.
I .6.2. Analyse des données
Pour l'analyse de nos données quantitatives, nous
ferons recourt au logiciel GRETL qui nous permet d'avoir une analyse
statistique de données récoltés afin de fournir une
interprétation plus objective de ces données.
1.7. OBJETIF POURSUIVI
L'objectif principal de notre travail est de montrer l'impact
qu'a le cout de la sous-traitance sur la performance financière de
l'entreprise RUASHI MINING.
Nous avons identifié certains indicateurs de la
performance financière de la RUASHI MINING, évaluer sa
performance en terme de rentabilité financière.
Cette étude peut-être bénéfique
pour la RM qui est passée des gestionnaires sud-africains aux
gestionnaires chinois qui ont racheté l'entreprise. Pour lui permettre
de mieux porter un jugement du cout de la sous-traitance sur la performance
financière.
Ce travail nous permet de mieux comprendre la sous-traitance
et la performance financière en reliant théorie à
l'analyse empirique.
1.8. JUSTIFICATION DU SUJET
29
1.8.1. Choix du sujet
Le choix d'un sujet de travail est une étape importante
par la quelle tout recherche scientifique commence. Elle détermine les
motivations qui nous ont poussés à opter pour choisir le
sujet.
Le choix opéré pour ce sujet est expliqué
par le souci de comprendre la sous-traitance qui est une notion actuellement
très répandue dans les entreprises minières ou autres dans
la province du haut-Katanga, depuis l'entrée en vigueur de la loi sur la
sous-traitance promulguée par l'ancien chef de l'Etat congolais Joseph
Kabila Kabange.
En jetant un regard sur les problèmes que les
entreprises minières doivent relever pour leur avenir au sujet du cout
de la sous-traitance qui nécessité une signature des contrats de
sous-traitance qui soit bénéfique pour l'entreprise, afin de
n'est pas compromettre sa rentabilité. Qui est le but ultime poursuivit
par toute entreprise quel que soit le domaine ou secteur dont elle
évolue, c'est le motif qui nous a poussés à opter pour ce
sujet.
1.8.2. Intérêt du sujet
L'intérêt porté sur ce sujet est
essentiellement motivé par trois raisons:
1.8.2.1. Sur le plan personnel
Notre intérêt sur ce sujet est motivé par
le souci de comprendre la sous-traitance, différents types de
sous-traitance dont les entreprises minières font recourt et d'expliquer
l'impact du cout de la sous-traitance sur la performance financière donc
sur la performance financière d'une entreprise industrielle.
1.8.2.2. Sur le plan managérial
Par ces conclusion cette recherche pourrait servir de pistes
de solutions aux entreprises évoluant dans le secteur minier
particulièrement à l'entreprise RUASHI MINING, un guide pour les
chefs d'entreprises, gestionnaires ainsi qu'au boss d'entreprise minière
de la ville de Lubumbashi, qui font recourt à la sous-traitance pour de
multiples raison pour un seul but qui est l'atteinte des objectifs. Dont elle
s'est à signer au cours d'une période définie, elles
Le troisième chapitre portera sur notre cadre empirique
(champ empirique de notre étude);
30
élaborent des stratégies susceptibles d'apporter la
performance.
1.8.2.3. Sur le plan scientifique
Ce travail est une obligation académique sanctionnant les
théories acquises
sur le banc de l'université aux pratiques de la
réalité du terrain. Nous avons été animés
par le souci d'élaborer un travail scientifique de haut apport pour la
société. Nous souhaitons que ce travail puisse être un
model et un document de recherche pour des travaux futurs dans le domaine de la
gestion traitant sur la sous-traitance dans le secteur minier à
Lubumbashi; car dit-on le point d'arrivé d'une recherche
(résultat) constitue le point de départ pour une autre.
1.9. DELIMITATION DU SUJET
1.9.1. Dans l'espace
Parlant de la délimitation spatiale, nous nous sommes
limités à l'entreprise RUASHI MINING situé dans la ville
de Lubumbashi qui est pris comme champ empirique pour notre travail.
1.9.2. Dans le temps
En ce qui concerne la délimitation dans le temps, notre
travail couvre la période allant de 2013 à 2017.
1.10. STRUCTURE DU MEMOIRE
Hormis l'introduction générale et la conclusion
générale, notre travail comprendra quatre chapitres:
Le premier chapitre traite de l'introduction
générale qui porte sur : la revue de littérature nous
avions présenté différentes études
théoriques et empiriques, le model explicatif, la méthodologie,
le choix et intérêt du sujet ainsi que la délimitation du
sujet sous étude.
Le deuxième chapitre traitera de cadre conceptuel
(définition de concept, cadre théorique)
31
Le quatrième chapitre qui est le dernier chapitre
traitant sur les résultats de l'étude (analyse et
présentation des données, interprétation et discussion)
avec quelques pistes de solutions, recommandations pouvant améliorer la
conception de la sous-traitance.
Passons à présent au deuxième chapitre
pour la présentation du cadre conceptuel et théorique dans les
lignes qui suivent
32
CHAPITRE 2 : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE
Dans ce présent chapitre dont l'intitulé est
subdivisé en deux sections, dont le premier sera consacré
à la définition de concepts qui interviennent dans le sujet de
notre travail et le second traitera sur les différentes théories
qui sont déjà émises sur les thèmes de notre
sujet.
2.1. CADRE CONCEPTUEL
2.1.1. Le cout
Est la mesure de la dépense ou de l'appauvrissement
d'un agent économique associé à un événement
ou une action de nature économique et exprimé
généralement sous forme d'un prix ou d'une valeur
monétaire.
Est l'ensemble de charges supportées par une entreprise
pendant la durée du processus de production d'un bien ou un service.
2.1.2. Le concept de la sous-traitance
Selon le dictionnaire économique définit: la
sous-traitance comme étant un contrat qui lie deux entreprises.
L'entreprises à l'origine du contrat est appelée le donneur
d'ordre tandis que la seconde entreprise s'appelle le sous-traitant. Le but du
contrat est, pour le DO de donner tout ou partie d'un travail qui lui a
été demandé à l'entreprise sous-traitant.
L'Edit provincial n° 0002 du 22 septembre 2009
évoqué supra en son article 1.5 définit la sous-traitance:
comme toute opération par laquelle une personne physique ou morale
confie par un contrat appelé « sous-traité ou contrat de
sous-traitance », à une personne, « sous-traitant »
l'exécution de tout ou partie des travaux, de fourniture des biens ou
des services. La sous-traitance telle que définit par cet édit,
concerne tous les secteurs d'activités, notamment la découverture
dans le secteur minier, le transport, la construction, la culture, la
fourniture des produits et services, sauf restrictions légales relatives
à certains secteurs d'activités ou à certaines
33
professions.
La loi française de 31/12/1975 quant-a-elle
définie la sous-traitance comme étant: une opération pour
laquelle un entrepreneur confie par un sous-traité et sous sa
responsabilité, à une autre personne appelée sous-traitant
l'exécution de toute ou partie de l'exécution du contrat
d'entreprise ou d'une partie du marché public conclu avec le maitre
d'ouvrage.
Selon la loi n° 17/001 du 08 février 2017 fixant
les règles applicables à la sous-traitance dans le secteur prive
la sous-traitance est considéré comme: activité ou
opération effectuée par une entreprise dite sous-traitante, pour
le compte d'une entreprise dite entreprise principale et qui concourt à
la réalisation de l'activité principale de cette entreprise, ou
à l'exécution d'une ou de plusieurs prestations d'un contrat de
l'entreprise principale ;
Au regard de l'article 1er de l'arrêté
ministériel n° 0114/CA.MIN./MINES/01/2013 du 17 avril 2013 portant
sous-traitance des activités minières directes, connexes ou
annexes des entreprises minières en RDC, toute entreprise minière
installée sur le Territoire de la République Démocratique
du Congo peut sous-traiter certaines activités ou tâches qui
concourent à la réalisation de son objet social, en l'occurrence
les activités connexes ou annexes, en recourant exclusivement aux
entreprises congolaises constituées conformément à la
législation nationale.
L'article 2 de l'Edit provincial N° 0002 du 22 septembre
2009 renchérit en disant que le présent édit s'applique
sur le ressort de la province du Katanga ainsi qu'aux personnes physiques et
morales exerçant leurs activités de manière permanente au
Katanga. Cette sous-traitance ne peut se faire qu'au profit des entreprises et
populations locales résidant de manière permanente au Katanga.
2.1.2.1. Sortes de sous-traitance:
1. La sous-traitance de Capacité ou conjoncturelle
2. La sous-traitance de Spécialité
3. La sous-traitance de Marché.
34
1. Sous-traitance de capacité ou conjoncturelle
:
Opération par laquelle l'entreprise principale fait
appel temporairement à une autre société pour la
réalisation d'une tâche ou la fabrication d'un produit qu'elle
peut exécuter elle-même afin de faire face à des commandes
supplémentaires ;
Le donneur d'ordres par manque de capacité de
production ou par manque de temps, ne peut pas faire face au volume normal des
commandes et donc fait sous-traité en général à
concurrence d'un pourcentage relativement fixe de sa production totale; il peut
aussi faire sous-traiter en période de pointe lorsque son produit est
soumis aux fluctuations de l'offre et de la demande.
2. Sous-traitance de spécialité
:
opération par laquelle l'entreprise principale recourt
aux services d'une société spécialisée pour
l'exécution d'une tâche requérant des équipements ou
des compétences spécifiques dont elle ne dispose pas, aux fins de
la réalisation de l'activité principale ;lorsque le donneur
d'ordres, estimant que les compétences lui font défaut, s'adresse
à un « spécialiste » qui dispose des équipements
et des compétences nécessaires. Elle reflète soit des
activités que l'entreprise ne maîtrise pas, soit des
activités exercées par le passé en interne et depuis
délaissées, pour se recentrer sur son coeur de métier.
Le donneur d'ordres passe en général avec une
certaine régularité des commandes aux sous-traitants qui
possèdent des machines, des équipements
spécialisés, en un mot qui possèdent le
«know-how», et ce, pour l'exécution d'un bien ou encore pour
la prestation d'un service.
3. Sous-traitance de marché :
Opération par laquelle une entreprise principale
titulaire d'un marché recourt à une autre entreprise pour
l'exécution de certaines obligations du contrat ou du marché.
Le contrat de sous-traitance de marché est un contrat
dit « d'entreprise » L'un de ces contrats est qualifié de
principal, c'est celui qui régit les relations entre un entrepreneur et
un maître d'ouvrage, l'autre est un contrat de sous-traité, entre
l'entrepreneur et un locateur d'ouvrage indépendant qui
35
va exécuter en lieu et place de l'entrepreneur tout ou
partie des prestations mises à la charge de ce dernier par le
marché principal. C'est un cas de sous-traitance à plusieurs
degrés, également appelé « la sous-traitance en
cascade » ou de « louage d'ouvrage » pour exécuter un
autre contrat d'entreprise. Une relation tripartite s'installe entre
Le maître d'ouvrage, l'entreprise principale titulaire
du marché et son propre sous-traitant. Le sous-traitant passe un contrat
à son propre sous-traitant et il est nécessaire que chacun des
niveaux de sous-traitance soit lié par un contrat d'entreprise au niveau
supérieur.
2.1.3. Sous-traitant ou entreprise sous-traitante :
Toute personne fournissant du matériel ou effectuant
des travaux et/ou prestations des services nécessaires pour le compte du
titulaire dans le cadre de ses activités minières en vertu de son
titre minier et comportant notamment la construction des infrastructures
industrielles, administratives et autres nécessaires au projet ainsi que
toutes prestations directement liées au projet minier.
Personne physique ou morale dont l'activité, à
titre habituel, temporaire ou occasionnel, est liée, par un contrat ou
une convention, à la réalisation de l'activité principale
ou à l'exécution d'un contrat d'une entreprise principale
;
2.1.4. Le concept de performance de l'entreprise
Dans cette partie de notre travail nous présenterons la
notion de performance dans son sens général, puis nous allons
passer à la performance financière qui fait l'objet de notre
étude.
1. Définition de la performance
La définition et les systèmes de mesure de la
performance constituent l'ossature du contrôle de gestion : sans mesure
de la performance, il n'y a pas de moyen d'orienter l'action. Mais le pilotage
de la performance est nécessairement dynamique. Il est organisé
dans ce que l'on appelle couramment le processus de pilotage ou cycle plan -
budget - analyse des résultats.(François Giraud, 2004)La
performance est une notion controversé
36
qui est définit par chaque individus ou chercheurs,
dirigeants, fournisseurs, client, chefs d'entreprises selon l'angle qui lui est
familier et propre à son domaine. La notion de performance est
polysémique.
L'origine du mot performance remonte au milieu du
19esiecle dans la langue française. A cette époque, il
désignait à la fois les résultats obtenus par le cheval de
course et le succès remporté dans une course, puis il
désigna les résultats et l'exploit sportif d'un athlète
son sens évolua et au cours du 20ieme siècle, il indiquait de
manière chiffrée les possibilités d'une machine et
désignait par extension ou rendement exceptionnel. Ainsi la performance
dans sa définition française est « le résultat d'une
action, voir le succès ou l'exploit ».
Selon Bourguinon (2000) définit la performance comme
étant la réalisation des objectifs organisationnels, quelles que
soit la nature et la variété de ces objectifs. Cette
réalisation peut être comprise au sens strict (résultat,
aboutissement) ou au sens large du processus qui mène au résultat
(action)... »
Pour Lebas (1995), la performance n'existe que si on peut la
mesurer et cette mesure ne peut en aucun cas se limiter à la
connaissance d'un résultat alors on évalue les résultats
atteints en comparants aux résultats.
Il apparait en anglais avec to perform dont vient le mot
performance. Il signifie à la fois accomplissement d'un processus d'une
tache avec les résultats qui en découlent et le succès que
l'on peut y attribuer (Pesqueux Y. , 2004)
37
Figure 2 : la performance comme notion polysémique
Performance
Sociétale
|
|
Financièr
e
|
Sociale
|
Économique
|
Source : nous-mêmes sur basse de nos lectures
Organisationnelle
2. Critères de performance
Ils permettent de déterminer les indicateurs auxquels
on se réfère pour évaluer une entreprise. Le choix de ces
critères faits référence aux objectifs poursuivis par
l'entreprise, aux ressources utilisées et aux résultats obtenus.
Il existe plusieurs critères de performance, cependant quel que soit le
concept de la performance que l'on adopte et qui est nécessairement
multicritère, l'analyse consistera à s'assurer de ce que les
ressources sont obtenues et utilisées, avec efficience,
efficacité et pertinence, pour réaliser les objectifs de
l'organisation.
Figure 3: concept de performance en gestion
Objectifs
Pertinence Efficacité
Moyen efficience
Résultat
Source : Albert Corhay et Mopapa Mbangala
Le critère de pertinence exige que l'on analyse apriori
les moyens dont on dispose et la façon dont ceux-ci seront
utilisés pour atteindre ces objectifs retenus: ce qui implique la prise
en compte de l'adéquation entre objectifs
38
et moyens. Il peut s'agir du respect des normes, des choix de
Project par rapport aux moyens disponibles.
Pertinence= objectifs / moyen
utilisé
La notion d'efficience, c'est- à- dire l'idée
que les moyens utilisés pour mener une action à son terme ont
été exploités avec un souci d'économie.
Bouquin(2008) Définit l'efficience comme (( le fait de
la quantité obtenu de produits ou de services à partir d'une
quantité donnée de ressources ».
Efficience= résultats atteints /
moyen utilisé
Une action sera donc considérée comme efficiente
si elle permet d'obtenir les résultats attendus au moindre coût.
La performance est un résultat optimal obtenu par l'utilisation la plus
efficiente possible des ressources mises en oeuvre.
En somme la manière dont les entreprises utilisent ses
ressources financière. En ce sens que par l'utilisation des ressources
elles peuvent effectuent des gains énormes.
Le critère d'efficacité est relatif à la
production. Ce critère représente un enjeu considérable
pour toute entreprise qui se veut performante. Cependant si l'objectif de
production est prioritaire, il ne peut être défini
indépendamment des moyens requis pour le réaliser: le
critère d'efficacité-atteindre un objectif donne en l'occurrence
un niveau élève de production, se double d'un critère
d'efficience obtenir en minimisant la consommation de moyen de production,
c'est-à-dire l'obtenir au moindre cout possible (sans gaspillage des
ressources).(Mbangala, 2007).
D'après Bouquin(2008) ((l'efficacité est le fait
de réaliser les objectifs et finalités poursuivis ».
Cependant pour Cabane (2003), l'efficacité peut être
orientée vers l'intérieur ou extérieur de
l'unité.
L'efficacité interne est mesurée par les
résultats obtenus comparés aux objectifs que l'on a fixés
et l'efficacité externe est déterminée par les bons
résultats obtenus, l'atteinte des objectifs en fonction de la cible et
du client et
39
la production des effets voulus sur les cibles, en lien avec la
mission.
En effet, Voyer(2002) prose le ratio suivant pour mesurer
l'atteinte des objectifs fixés:
Efficacité=objectifs/ resultats
attendus
La performance consiste donc à obtenir un certain
résultat conformément à un objectif donné.
Cependant, selon Marcuse(1997) « l'efficacité
consiste le critère clé de la performance réfléchie
de l'entreprise en théorie alors qu'en pratique elle est un indicateur
crédible dans la mesure où les objectifs sont définis eux
de manière volontariste ».
2.1.5. La performance financière
Nous définissons la notion de performance
financière pour citer quelques critères et indicateurs de
mesure
La performance financière d'une entreprise est
généralement évaluée à partir des documents
comptables(les états financiers). Elle peut être entendue selon
Sahut(2003) comme les revenus issus de la détention de l'action. Les
actionnaires étant le dernier maillon de la chaine de profit.
La mesure de la performance financière est primordiale.
En effet, certaines organisations comme les entreprises doivent produire,
à la fin de chaque exercice comptable des documents de synthèse:
le bilan, le compte de résultats, le tableau de flux de
trésorerie. Ces documents et leurs annexes contiennent les informations
de base pour mesurer la performance financière. Pour bien mesurer la
performance financière, il nous faut connaitre ses critères et
indicateur de mesure et ses principaux déterminants.
1. Les indicateurs de performance
Définitions d'un indicateur de
performance
Un indicateur de performance est une information devant aider
un acteur, individuel ou collectif, à conduire le cours d'une action
vers l'atteinte d'un
En effet la rentabilité économique est la
capacité à rémunérer des capitaux
40
objectif ou devant lui permettre d'en évaluer le
résultat.
Les indicateurs de mesure de la performance financière
sont des ratios issus de deux grandeurs généralement
calculées entre deux masses fonctionnelles du bilan ou du compte de
résultat. Les ratios servent à mesurer la rentabilité, la
structure des couts, la productivité, la solvabilité, la
liquidité, l'équilibre financier etc.
Ils permettent d'évaluer la situation financière
d'une entreprise, d'en apprécier l'évolution d'une année
sur l'autre, ou de le comparer à des entreprises de même
secteur.
2. La rentabilité
La rentabilité est un indicateur qui mesure la
capacité d'une entreprise à réaliser des
bénéfices à partir des moyens mis en oeuvre. La
rentabilité est l'aptitude de l'entreprise à accroitre la valeur
des capitaux investis, autrement dit à dégager un certain niveau
de résultat ou de revenue pour un montant donné de ressources
engagées dans l'entreprise.
La rentabilité de l'entreprise représente
l'évaluation de la performance de ressources investies par des
apporteurs de capitaux. C'est donc l'outil de l'évaluation
privilégié par l'analyse financière. On distingue deux
types de rentabilité : la rentabilité économique, la
rentabilité financière et la rentabilité commerciale.
La rentabilité économique
Est la rentabilité réalisée par
l'entreprise en utilisant les capitaux permanents (fond propres +les dettes) ou
bien les ressources internes plus externes.
Ré= Résultat d'exploitation / capitaux
permanents
Il s'agit d'exprimer le taux de rémunération de
l'ensemble des ressources utilisées par l'entreprise, quelles qu'en
soient les origines, les fonds propres ou empruntés, à court et
LM. C'est la rémunération du capital investi.
41
investis, à créer un certain niveau de
bénéfice avant paiement des éventuels
intérêts sur la dette. Elle est donc une mesure de la performance
économique de l'entreprise dans l'utilisation de son actif.
Elle détermine quel revenu l'entreprise parvient
à générer en fonction de ce qu'elle a. C'est donc un ratio
utile pour comparer les entreprises du même secteur.
La rentabilité financière
La rentabilité financière mesure la
capacité de la société à rémunérer
ses actionnaires. Elle se calcule en faisant le rapport du résultat
obtenu lors de l'exercice sur les capitaux propres de la
société.
RF= Résultat net de l'exercice /
capitaux propre
Il s'agit d'estimer le taux de rémunération du
capital financier, c'est-à-dire la rentabilité de
l'investissement réalisé par les propriétaires de
l'entreprise.
2.2. CADRE THEORIQUE
La présente section fait état des
Théories explicatives de la sous-traitance. Essentiellement, la
décision patronale de recourir à la sous-traitance qui repose sur
différentes conceptions théoriques dont nous illustrerons dans le
cadre de notre étude. Ici nous présenterons l'approche
contractuelle avec comme théories : la théorie des couts de
transactions, la théorie d'agence et la théorie de ressources er
de compétences.
2.2.1. L'approche contractuelle de la
firme
Cette approche a pour objectif de définir la forme
d'organisation la plus efficiente compte tenu du contexte, en particulier
informationnel. Elle présente différente analyse des
comportements des agents et leurs interactions (rationalité
limitée ou parfaite) et la fonction des hypothèses sur
l'information dont les agents disposent (information parfaite ou pas).
L'entreprise est analysée comme un système particulier de
relation contractuelle. Elle est un « noeud de contrats »entre
individus.
Nous avons retenue dans notre étude les trois
théories citées ci-haut pour
42
bien mener notre recherche.
2.2.1.1. LA THEORIE DES COUTS DE
TRANSACTIONS
La théorie des couts de transactions s'est construite
en plusieurs temps, elle repose dans son développement sur certaines
hypothèses principalement la rationalité. Elle fut introduite
pour la première fois par RONALD COASE en 1937 mais c'est grâce
aux travaux de WILLIANSON, que la notion de cout de transaction prend toute son
ampleur grâce à ce concept. La théorie de cout de
transaction est en mesure de rendre compte de l'existence de la firme dans une
économie de marché. Elle permet de comprendre les formes de
gouvernance des transactions.
R.COASE et la question de l'existence la firme
Dans son article de 1937 R COASE est le premier
économiste à poser la question de savoir pourquoi les firmes
existent et plus largement, la question de la nature de la firme. Pour COASE,
la firme est un mode de coordination des transactions alternatif au
marché. Si le marché n'est pas l'unique moyen de coordonner
l'activité économique, c'est qu'il existe des couts à
recourir au système de prix, des couts de transaction. Ces couts de
transaction correspondent aux couts de recherche d'information, de
négociation des contrats, de contractualisation
répétée... Parlant des couts de négociation et de
conclusion d'un contrat, il dit que chaque transaction sur un marché
donne lieu à un contrat séparé.
WILLIAMSON et la définition de couts de
transactions.
Les travaux de WILLIAMSON se situent explicitement dans le
prolongement de ceux de R.COASE. Ces travaux ont permis d'expliquer le concept
de cout de transaction et préciser certaines
hypothèses-clés pour comprendre en particulier dans quels cas la
firme, s'impose comme mode de coordination c'est-à-dire dans quelles
conditions l'intégration d'une activité dans la firme sera
préférée au recoure au marché. Il proposera une
définition précise de couts de transactions. La différence
fondamentale entre marché et firme, est que sur un marché la
coordination se fait par le système des prix, alors que la firme propose
une coordination administrative que passe par l'autorité et la
hiérarchie.
43
Pour l'auteur, il pose deux hypothèses relatives aux
comportements des agents sur un marché.
La rationalité limitée
C'est concept fut emprunté à HERBER SIMON, il
faut entendre par «limitée » pas dans le sens «
irrationnel » mais dans un sens ou les individus n'ont pas tous les
éléments pour effectuer un choix purement rationnel. Ils
envisagent l'ensemble des solutions possibles.
Les agents ont de capacités de cognitives
limitées, lorsque l'environnement est complexe, ils ne peuvent pas
envisager tous les éléments possibles et calculer parfaitement
les conséquences de leurs décisions.
Ceci les obliges à se replier sur des solutions qui
leurs semblent « raisonnables » ou « satisfaisantes » c'est
pourquoi on parle parfois de « satisfacing » en lieu et place de
« maximizing ». Les individus doivent prendre de décisions
dans un contexte flou, ce qui les obliges à opter pour certaines
règles ou attitudes qui ne seraient pas les plus appropriées dans
une situation ou « tout serait parfaitement clair » plutôt que
de rationalité limitée, il faut mieux parler de
rationalité procédurale.
La rationalité procédurale traduit le fait que
les agents ont de capacités de cognitives limitées qui les
empêchent de calculer ex ante l'ensemble des états de la nature
possibles et donc choisir la meilleure solution outre la limitation des
capacités cognitives, les traitements de toute l'information est
impossible.
L'opportunisme des agents
C'est une recherche de l'intérêt personnel qui
comporte « la notion de tromperie ». Pour WILLIAMSON, le comportement
opportuniste consiste « à réaliser des gains individuels
dans les transactions par manque de franchise ou d'honnêteté
» l'opportuniste est inscrit dans la nature humaine et correspond à
un comportement stratégique des agents par lequel ils cherchent leur
intérêt strictement personnel, quitte à léser
l'autre partie au contrat, en recourant à la ruse la mauvaise foi, le
mensonge, la tricherie etc. Il distingue deux types d'opportunisme qui
renvoient à l'anti sélection et ou hasard moral
- L'opportunisme ex-ante: se présente lorsqu'il a
tricherie
44
avant passation du contrat entre les parties. Cet opportunisme
est possible à cause de l'asymétrie d'information.
-
Qui comporte (les couts de négociation de contrat, le
cout de
rédaction du contrat, le cout de garanties)
- L'opportunisme ex-post: se présente lorsqu'il a
tricherie dans l'exécution du contrat entre les parties, ou à
la fin du contrat. Constituées par (les couts de mauvaises adoptions du
contrat, le cout de marchandage occasionné par la divergence dans
l'exécution d'un contrat, les couts d'engagement sûrs)
C'est une conséquence de la rationalité
limitée, comme le contrat ne peut prévoir toutes les alternatives
possibles, un agent peut être tenté d'adopter un comportement
opportuniste pour favoriser ses intérêts au détriment de
ceux des autres.
La rationalité limitée et l'opportunisme
augmentent les couts de transaction, en particulier de conception des contrats
et contrôle l'hypothèse d'opportunité ne signifie pas que
tous les agents sont opportuniste, cela signifie qu'ils peuvent tous
l'être parce que les individus ou les agents sont tous censées
rechercher leur intérêt personnel. Par conséquent,
l'opportunisme introduit un soupçon, un doute et plus
généralement une incertitude comportementale on ne peut savoir
à l'avance quel sera le comportement d'autrui.
2.2.1.2. LA THÉORIE DE L'AGENCE
La théorie de l'agence repose sur la notion de relation
d'agence, une relation d'agence à deux caractéristiques
principales: c'est une relation de délégation et elle suppose une
asymétrie d'information. Une relation d'agence nait des lors qu'une
personne (physique ou morale) en engage une autre pour remplir une mission qui
nécessité une délégation de pouvoir. Celui qui
délègue est appelé Principal, celui à qui est
confié la mission est appelé Agent.
La théorie de l'agence prend ses origines dans le
modèle d'A. Berle et G. Means elle tend effectivement à
approfondir les réflexions de ces économistes concernant les
problématiques issues de la divergence
45
d'intérêts entre celui qui dirige et celui qui
possède l'entreprise. Toutefois, ses auteurs sont allés beaucoup
plus loin en s'intéressant à l'ensemble des contrats qui ont lieu
au sein de la firme initiés par la théorie «des droits de
propriété».
Une relation d'agence génère ce que l'on appelle
cout d'agence, la vision contractualiste de la firme nécessité
d'étudier l'engagement des individus dans l'exécution des
contrats qu'ils passent entre eux et notamment, dans le cas où le
contrat comporte la délégation d'un ensemble de décisions.
Dès lors qu'il y a transfert (contractuel) de la prise de
décision, il y a relation d'agence. Ainsi M Jensenet Meckling (1976)
à Travers leur célèbre article «Theory of the firm:
Managerial Behavior, Agency Costs, and Ownership Structure» parut dans le
Journal of Financial Economics. La théorie de l'agence tire son nom de
la relation d'agence, cette relation est définie par les auteurs comme
étant : «un contrat par lequel une ou plusieurs personnes (le
principal) engage une autre personne (l'agent) pour exécuter en son nom
une tâche quelconque qui implique une délégation d'un
certain pouvoir de décision à l'agent» .Cependant, la
relation d'agence peut poser problème dans le sens où elle
générera des coûts supplémentaires appelés
coûts d'agence qui peuvent effectivement résulter de certains
aspects comportementaux. Généralement, la théorie de
l'agence repose sur deux hypothèses comportementales, à savoir
:
- La sélection adverse (ex ante), un des cocontractants
peut
disposer de certaines informations que les autres n'ont pas et
choisira de les cachés avant de signer le contrat. On parlera dans ce
sens d'asymétrie d'information dont les effets serviront pour tirer
profit de l'incomplétude des contrats.
- Le hasard moral (ex post), relatif au caractère
opportuniste des acteurs, chacun des individus cherche à maximiser
son utilité et choisit de poursuivre ses propres objectifs. On parle de
ce fait de divergences d'intérêts.
I. Problématique de la T.A. :
La théorie positive Jensen et Meckling (1976), vise
à comprendre le
46
La théorie d'agence est une des théories de
l'économie industrielle qui, a son tour, est la branche de la
micro-économie consacrée aux comportements stratégiques
des acteurs économiques liées aux différentes structures
de l'entreprise.
La théorie d'agence se base sur une opposition entre
deux agents : D'une part ; l'actionnaire le détenteur des moyens de
production ou bien le principal
D'autre part ; l'agent qui exploite les moyens de production.
Ces agents ont des intérêts contradictoires :
L'actionnaire cherche avant tout à maximiser la valeur de l'entreprise.
Le manager cherche à maximiser le revenu et la taille de l'entreprise.
La relation d'agence peut donc s'appréhender comme un noeud vers lequel
les liaisons convergent et où chaque relation peut se
caractériser par l'asymétrie d'information.
La théorie d'agence vise soit à:
Proposer des mécanismes de contrôle et
d'incitation visant à réduire des coûts (la théorie
normative).
Expliquer les formes organisationnelles comme mode de
réduction des coûts d'agence (la théorie positive).
1. Théorie normative
La théorie normative de l'agence ou simplement ; la
théorie principal-agent qui s'intéresse à la
définition des contrats optimaux, qui vise ainsi à proposer des
mécanismes afin de réduire les coûts des conflits
liés aux contrats.
2. La théorie positive (TPA):
Après les apports de Coase et Williamson sur la nature
des firmes ; la théorie positive d'agence a été
appréhendé comme une reformulation des théories
traditionnelles organisationnelles.
47
fonctionnement des organisations et plus
précisément des sociétés par action, ainsi elle
consiste à montrer la supériorité des formes
d'organisation économiques et financières du capitalisme
contemporain. Par conséquent, la théorie positive d'agence
s'applique, en particulier à l'architecture de l'organisation et
à la gouvernance de l'entreprise.
2.2.1.3. LA THÉORIE DE RESSOURCES ET DES COMPETENCES
Selon Porter(1991) les entreprises qui sous-traitent pour
raison de coût recherchent l'efficacité opérationnelle or
cette efficacité est nécessaire, mais non suffisante de
l'implantation d'une position stratégique envisageable et durable.
Sous-traiter pour des raisons de coût semble une optique trop axée
sur le court terme.
En 1991 Barney écrit un texte qui populaire de la
« ressource-based views » ou théorie des ressources principal
courant de littérature sur la sous-traitance d'ordre
stratégique.
Selon lui l'avantage compétitif est l'implantation
d'une stratégie qui n'est pas utilisée par d'autres concurrents
actuels ou potentiels et qui est possible à copier pour ceux-ci. Pour
qu'il soit qualifié de durable, les ressources d'une entreprise sont les
forces qu'elle possède et qu'elle peut utiliser pour faire vivre sa
stratégie. Il classe les forces en trois groupes
- Les ressources physiques: sont la technologie d'une
entreprise, son usine, ses équipements, sa position géographique
et son accès à des ressources matérielles.
-Les ressources humains: renvoient à la qualité
et aux compétences du personnel, la formation, l'expérience, les
relations, la motivation, la clairvoyance et l'intuition sont autant de
facteurs qui permettent de juger de la valeur des ressources humaines.
-Les ressources organisationnelles: renvoient à la
hiérarchie aux structures formelles et informelles de planification de
coordination, de décision, de contrôle, elles renvoient aux
aptitudes de communication entre les fonctions de l'entreprise et à
l'extérieur de l'organisation.
48
La théorie des ressources peut donc expliquer que les
entreprises qui recourt à la sous-traitance comme moyen de s'approprier
l'expérience, le capital, le savoir, les compétences, les
attributs brefs les ressources d'une firme externe kakabordse et al (2000).
Plus concrètement, l'importation est une façon d'acquérir
l'expertise ou les capacités d'un fournisseur rapidement, et permet
à l'entreprise cliente de s'adapter à un environnement complexe
ou les modes et les technologies changent rapidement (Quinn et Hiermer
1994).
C'est aussi une façon d'acquérir des ressources
humaines spécialisées qui peuvent être manquantes à
une organisation à cause de ses politiques d'embauche par exemple.
Parallèlement à Barney et sa théorie des
ressources, le principe de compétences clés (core
compétencies) est développé par Prahalad et Hamel(1990).
Dans leur article, ils définissent ce principe ainsi
Les compétences clés sont le savoir collectif
d'une organisation, plus spécifiquement la façon dont elle
coordonne les processus de production et intégré les divers
courants de la technologie...
C'est aussi l'organisation du travail en rapport avec la
façon de livrer la valeur... Compétences clés sont la
communication, la motivation et l'engagement à travailler outre les
frontières d'organisation. Elles impliquent plusieurs niveaux de gens et
de fonction.
La description que donnent les auteurs des compétences
clés ressemble beaucoup à la définition des ressources que
retenait Barney(1991), plus haut Hôtonen et Erikson(2009), concluent
d'ailleurs que la théorie des compétences clés est un
dérivé de la théorie des ressources.
La TRC, nous indique qu'il existe pour les entreprises des
raisons stratégiques d'octroyer la conduite de certains de leurs
activités à l'extérieur. Ces écoles de
pensées affirment que l'entreprise doit diriger ses ressources les plus
précieuses là où elles apportent l'impact le plus positif.
Or, ces endroits sont compétences organisationnelles qui lui permettent
de se
49
construire un avantage concurrentiel enviable à LT.
L'entreprise peut alors confier à d'autres le soin d'exécuter les
autres activités et d'assurer le risque qui vient avec.
Un effort d'opérationnalisation de la théorie
des ressources et des compétences a ainsi été
progressivement déployé dans plusieurs champs de recherches en
stratégie, dont celui relatif aux frontières de la firme. Et,
alors que la décennie des années 80 a été nettement
marquée par une vague de recherches testant le paramétrage de la
théorie des coûts de transaction ; au cours des années 90,
des travaux visant à tester, voir à découvrir les
différents concepts constituant la théorie des ressources ainsi
que les relations causales qui l'animent ont vu le jour. L'extension de la TRC
à cette problématique s'est ainsi largement
matérialisée à travers la remise en cause des principaux
fondements de la théorie des coûts de transaction. Elle s'oppose
ainsi à son unité d'analyse qu'est la transaction, à la
logique d'Economizing mise en avant par Williamson (1991), ainsi
qu'à l'importance du rôle qu'y tient l'opportunisme. Ainsi, alors
que la TCT prône un raisonnement d'efficience, en termes de minimisation
sur des coûts de transaction, la TRC propose plutôt une
focalisation sur les ressources et les aptitudes différentielles
conférant à la firme une meilleure efficacité.(Ghozzi,
2015).
Certaines approches du management stratégique abordent
la firme comme une série de couples produits-marchés Ansoff
(1965), une série de fonctions Snow & Hrebiniak (1980), ou un
ensemble d'activités liées au sein d'une chaîne de valeur
Porter(1996). Le MRC se propose de définir une firme `à partir de
ce qu'elle est capable de faire Grant (1991). Dans cette perspective, on peut
envisager la firme comme l'articulation d'un système d'offre et d'un
ensemble de prestations Koenig (1996) reposant sur la mise en oeuvre de
ressources. Par ressource, nous entendons tout ce qui peut être
conçu comme une force ou une faiblesse d'une firme donnée. Plus
formellement, les ressources d'une firme à l'instant t peuvent
être définies comme les actifs (tangibles et intangibles)
associés de manière semi permanente à la firme Wernerfelt
(1984). Grant (1991) suggère comme exemples de ressources
50
« l'équipement productif, le savoir-faire
d'employés, des brevets, marques, du capital, etc. ».
Certaines ressources revêtent une importance
particulière : les savoir-faire de la firme, incarnés dans des
routines, produits de l'accumulation des connaissances. Ces compétences
désignent la capacité à déployer les ressources
pour atteindre un objectif voulu, habituellement sous forme de combinaison
faisant appel à des processus organisationnels Amit& Schoemaker
(1993), ou pour reprendre la définition de Grant (1991): « une
compétence est la capacité d'un ensemble de ressources à
réaliser une tâche ou activité ». Les
compétences cardinales sont l'apprentissage collectif de l'organisation,
portant en particulier sur la coordination de savoir-faire productifs divers et
l'intégration de séries de technologies multiples... les
savoir-faire qui constituent ensemble une compétence cardinale doivent
coaguler autour d'individus dont les efforts sont suffisamment
diversifiés pour reconnaître les opportunités de fusionner
leur expérience fonctionnelle avec celles d'autres de manière
nouvelle et intéressante. Puisque la compétence est un
savoir-faire en action, `elle ne diminue pas à l'usage... mais est
enrichie à mesure qu'elle est utilisée et partagée. Mais
les compétences requièrent néanmoins d'être
entretenues et protégées : la connaissance s'estompe si elle
reste inutilisée Prahalad (1990). Ainsi, si l'existence de la firme
réside dans sa capacité à surmonter les limites de la
rationalité de ses membres Teece & al (1994), son mécanisme
principal est alors l'intégration des savoirs fragmentés des
individus : la compétence organisationnelle est essentiellement une
intégration de savoirs spécialisés afin de réaliser
une tâche productive discrète. La réalisation
répétitive de ces tâches productives est liée,
directement ou indirectement, à la capacité de création de
valeur de la firme, par la transformation de facteurs en produits (Grant,
1996).
Voici les quelques concepts et théories
mobilisés dans le cadre de notre étude, passons à
présent à la présentation de notre champ empirique qui est
la société minière RUASHI MINING dans les lignes qui
suivent.
51
52
CHAPITRE 3 : CADRE EMPIRIQUE
3.1. Historique
La RUASHI MINING est une entreprise du groupe METOREX. Elle
fut créée le 09 Juin de l'année 2000 par un partenariat
entre la GECAMINES et le Cobalt METALS COMPANY Limited pour l'exploitation de
la mine KALUKULUKU. Les gisements sur lesquels est implantée RUASHI
MINING furent découverts en 1906 par des prospecteurs du TANGANYIKA
CONCESSION Limited, une compagnie britannique fondée en 1899. Et ces
gisements furent confiés par le gouvernement colonial à l'Union
Minière du Haut Katanga (UMHK), actuellement connue sous le nom de
GECAMINES.
L'entreprise sera en 2004 une filiale du groupe METOREX. Ce
dernier ayant son siège à Johannesburg en Afrique du Sud. C'est
lui qui acquit le permis d'exploitation du site.
Quelques temps après, le groupe METOREX sera
racheté par l'entreprise chinoise Jinchuan Subdo qui est une filiale de
Jinchuan Group Limited basée à Gansu, en Chine. Jinchuan est la
première productrice asiatique du Nickel. C'est donc Jinchuan qui est le
propriétaire actuel de RUASHI MINING
3.2. Présentation de l'entreprise
Cette entreprise se classe parmi les Sociétés
Anonyme (SA) selon le droit OHADA. Ce qui lui confère une
dénomination de RUASHI MINING SA.
RUASHI MINING se situe en République
Démocratique du Congo, dans la province du Haut Katanga, dans la ville
de Lubumbashi à 17 km de son centre-ville, à 11°37' de
latitude Sud. Elle est approximativement à 3,5 km de l'aéroport
de la Luano.
3.3. Structure organisationnelle
Cette partie consistera à présente le
fonctionnement de l'entreprise. L'entreprise est dirigée par un
directeur générale du nom de YONGHONG
53
CHENG de nationalité chinoise.
? Fonctionnement de l'entreprise
Pour permettre une réalisation des objectifs, une
entreprise songe toujours à déterminer sa façon de
fonctionner tout en fixant des stratégies et politiques à
utiliser, tel est le cas de RUASHI MINING. Dans son fonctionnement, cette
entreprise regroupe des départements.
RUASHI MINING exploite du cuivre et du cobalt pour les vendre
aux acheteurs internationaux (GLENCORE, LDC et JINCHUAN). Ces opérations
impliquent un environnement dans lequel il y a le danger et le risque.
? Administration
La structure administrative représente l'organisation
fonctionnelle des différents départements dans une entreprise.
Ainsi RUASHI MINING compte en son sein plusieurs départements à
savoir:
1. Département de l'exploitation de
production: il comprend la branche de production du cobalt sous forme
de cobalt hydroxyde (plus ou moins 25%) et la production du cuivre sous forme
de cathode 99,99% de Cu ;
2. Département social: qui s'occupe
du social des employés et du contact avec la population
autochtone;
3. Département de l'environnement: il
se charge de tout l'espace du site afin d'étudier l'effet de chaque
processus industriel sur l'environnement;
4. Département des ressources humaines:
un directeur dudit département s'occupant du capital humain;
5. Département de la logistique: ce
département comprend deux départements qui sont:
La logistique export: qui est aussi une très importante
section de l'entreprise parce que c'est elle qui se charge de l'exploitation ou
de la vente des cathodes et du cobalt vers les acheteurs.
54
La logistique import: qui est chargée de toutes les
entrées (matières premières, matières consommables
et fournitures etc.) dont l'entreprise besoin pour la bonne marche de l'usine
et du personnel.
6. Département technique : ce
département comprend:
Les services d'instrumentation s'occupant de la gestion et de la
maintenance de l'automatisation industrielle, Le service informatique.
7. Département de finances: il
gère les dépenses, les revenus; s'occupe de toutes les
opérations financières sur le lieu de travail;
8. Département de la sécurité du
travail: qui s'occupe de la bonne marche du travail et de la
sécurité des travailleurs sur le lieu de travail;
9. Département de mine: qui est charge
de l'exploitation et du transport des minerais;
10. Département médical: qui
s'occupe de la santé des travailleurs ;
11. Le laboratoire: s'occupe de la
récupération des échantillons a tous les niveaux afin d'en
faire une analyse approfondie.
12. Département de Sécurité:
qui s'occupe de la sécurité du site et des travailleur
(contre par exemple des agressions des creuseurs illégaux, ou encore se
charge d'empêche le vol).
3.4. Contexte interne de l'organisation
1) Activités de RUASHI MINING
RUASHI MINING a pour mission principale la production du cuivre
et du cobalt. Cette production se fait sur base de sept opérations, qui
sont:
- L'extraction et le transport des minerais
- La réduction du minerai
- La lixiviation et la décantation
-
-
L'extraction par solvant
L'élaboration des sels du cobalt
55
-
|
La fabrication de l'acide sulfurique
|
Hormis cette activité de produire le cuivre et le
cobalt, RUASHI MINING se donne aussi de produire de l'acide sulfurique sur base
du souffre brulé pour une utilisation interne.
2) Objectifs
RUASHI MINING résume ses objectifs en ce qui suit:
? Développer un portfolio de ressources pour faire face
aux
besoins du marché améliorer l'efficacité
de la production adapter les matières premières et accroitre la
variété des produits pour faire face aux besoins du
marché.
? Le développement des ressources minérales
à l'étranger pour former une ressource évolutive et
secondaire pour soutenir l'utilisation économique de ressources
minérales de RUASHI MINING.
? Développer le business des non-ferreux par
l'amélioration de relations collaboratives à travers
l'innovation technologique et le développement du nickel du cobalt des
matériaux de batterie des métaux précieux et produits du
cuivre.
? Développer vigoureusement nos services de production
et soutenir l'industrie; développer également de nouvelles
opportunités économiques à travers la promotion ainsi que
l'exportation de la technologie ainsi que les services de RUASHI MINING.
3) Vision
Elle est simplifiée en une devise « WE ADD VALUE
», traduit en français par Allons de l'avant. Elle est
expliquée par ces quelques idées;
- La vision de est de créer u RUASHI MINING n
héritage
durable à travers l'accumulation de richesses qui
bénéficieront à ses employés ainsi que les
communautés dans lesquelles il opère.
- Pour atteindre ses objectifs se concentrer RUASHI
MINING a sur l'accumulation de ressources le développement de son
capital humain pour attirer le talent développer sa culture et user de
la technologie ainsi
56
que la pensée innovatrice pour étendre la
présence mondiale de RUASHI MINING.
- Jinchuan ambitionne de s'établir en tant
qu'entreprise qui bénéficie aux communautés ainsi
qu'aux pays dans lesquels il opère et ensemble continuellement mettre
l'accent sur ses efforts en créant un héritage durable qui
créera des opportunités pour promouvoir la
prospérité économique bénéfique à ses
clients et employés et améliorer le développement
socio-économique des communautés dans lesquelles il
opère.
4) Les valeurs
Les valeurs de RUASHI MINING se résume dans l'acronyme
« PALETZ », avec
P : People focus ou la primauté sur la population
- Promouvoir le respect mutuel
- Valoriser la dignité humaine
-
Reconnaitre le travail bienfait
- Favoriser la performance
A : Accountacy ou la responsabilisation
- Prendre conscience de ses actions
- Tires de leçon à partir des expériences
vécues
-
Etre responsable de ses actions et sa propre
sécurité
L : Long term processus ou perspective à long terme
-
|
Focalisation sur la stabilité, la durabilité et
les valeurs
|
morales
-
-
Développement des travailleurs Développement de
l'entreprise
E : Excellence
- S'améliorer continuellement
-
Travailler d'une manière professionnelle
57
- Donner les meilleurs de soi-même
T : Team work ou travail en équipe
- Communiquer avec ses collègues, communiquer avec son
milieu de travail
-
|
Collaboration en travaillant ensemble en vue de réaliser
les
|
objectifs commun
Z : Zero harm ou zéro dommage
- Ne causer du tort à nous-mêmes, à nos
collègues du travail,
à l'environnement et à la communauté.
- Travailler de manière sécurisée
- Arrêter immédiatement les actions et situations
dangereuses.
5) Taille et effectif
Suivant le nombre des employés, qui est de 1261
employés, RUASHI MINING est classée parmi les grandes
entreprises. Ce n'est point seulement le nombre des employés qui le
prouve, mais aussi son capital social. Lequel est de 12 000 000$
6) missions
la mission est de créer une compagnie multinationale
à travers ; la mise en oeuvre des meilleures pratiques d'affaires
assurer la bonne gouvernance et la conformité faciliter l'innovation
technologique la mise en oeuvre des pratiques de management à
succès la création d'une culture de haute performance par
l'acquisition de capacités à déployer les ressources
globales pour atteindre les objectifs stratégiques de la compagnie.
3.5. Organigramme de RUASHI MINING
Figure 4Organigramme de la RUASHI MINING
General Manager Yonghong
Ch n
Deputy General Manager Odon
SG Reception
58
Source : Direction de Ressources Humaines de la RUASHI MINING
3.6. Analyse SWOT
Modèle SWOT (Strengths, Weaknesses ,
Opportunités and Threats) traduits en français
par atouts ou force - faiblesse - opportunités - menaces est un outil
d'analyse stratégique, qui fait apparaitre les forces et faiblesses
d'une organisation, d'un secteur, d'un territoire, d'une entreprise dans son
environnement interne etc. Et les opportunités et menaces de son
59
environnement externe. Cela se traduit dans un tableau
Tableau 2: D'analyse SWOT
Forces Faiblesses
Disponibilité de matière première
Possessions des usines traitant du cuivre et le cobalt
Personnel compétent (formation continue des
travailleurs)
Un cadre social avantageux pour les travailleurs
Management chinois
Détention d'une technologie élevée
Le non qualification de certaine sous-traitance
La carrière
Manque d'initiative privée dans le chef des
employés
Communication informelle élevés des
employés
Trop de distraction pendant les heures de travail
o Opportunités Menaces
Découverte de nouveaux gisements (Présence de
minerais)
Répondre aux attentes des actionnaires
Epuisement de réserve des minérales
Concurrence sur le marché
Baisse du cours de métaux précieux sur
marché mondiale
Problème de RSE
Le maintien de l'équilibre écologique est l'une des
préoccupations de la
Source : nous-mêmes Aspect
social
La société RUASHI MINING a réalisé
plusieurs actions à caractère social:
? L'approvisionnement de la commune Ruashi en eau potable;
? Le don des transformateurs pour résoudre le
problème de
l'énergie électrique etc.
Aspects environnementaux
La société RUASHI MINING SAS a obtenu l'approbation
de deux plans d'ajustement environnemental par la direction chargée de
la production de l'environnement minier.
A noter également que RUASHI MINING SA est
certifiée par rapport à la
60
société RUASHI MINING dans toutes les
activités qu'elle entreprend. C'est pourquoi elle s'efforce d'adopter un
comportement écologique dans tous les secteurs de ses
activités.
Etant consciente des enjeux environnementaux et surtout
soucieuse de respecter les obligations environnementales telles
qu'édictées par la législation minière en vigueur
en République Démocratique du Congo, RUASHI MINING s'engage
à procéder aux activités minières en tenant compte
des obligations environnementales, en vue de bien assumer ses
responsabilités conformément au cadre juridique et
réglementaire qui les régit.
Ainsi, à travers sa politique environnementale, RUASHI
MINING s'est résolu de :
§ Procéder au respect de tous les
règlements et toutes les lois en vigueur relatifs à la protection
de l'environnement de la République Démocratique du Congo;
§ S'assurer régulièrement de
l'efficacité des programmes de gestion environnementale tout au long de
ses activités en mettant sur pied un système de management
environnemental conséquent;
§ Veiller rigoureusement et régulièrement
aux impacts de ses activités tout en déterminant les objectifs et
les stratégies de gestion environnementales efficaces;
§ Collaborer avec tous les partenaires impliqués
dans la protection et la gestion responsable de l'environnement du site et ses
environs.
§ Maintenir un contact permanent avec la direction de
protection de l'environnement minier en vue de résoudre au moment
opportun toutes les questions environnementales relatives au traitement et
à la transformation des minerais.
61
norme ISO 14001 qui est essentiellement
basée sur les standards du respect de l'environnement. ISO (organisation
International de la Normalisation) est une fédération mondiale
qui se charge de l'établissement des normes que peuvent tenir compte les
entreprises.
La certification permet de donner la preuve que l'entreprise
fonctionne selon le standard international dans le domaine de l'environnement.
Pour acquérir cette certification a dû former RUASHI MINING ses
agents sur la manière de travailler sur le plan environnemental (par
exemple la façon de traiter les déchets, de travailler sans
pollué l'air ou l'eau, etc.) et applique les exigences de la norme ISO
14001. Apres une année de délai laissée à RUASHI
MINING pour se conformer à la norme. Des experts de l'organisation ISO
sont venu effectuer un contrôle pour constater si cette dernière a
réellement appliqué la norme ISO 14001 et ont, du fait des
résultats du contrôle, donnés la certification à
RUASHI MINING.
Cette certification est importante pour RUASHI MINING du fait
qu'elle lui permet de garder un standard international sur le plan
professionnel et environnemental vu qu'elle est une entreprise
minière
62
3.7. Modèle PESTEL
Les facteurs qui peuvent influencer la vie de l'entreprise
sont les suivants:
Tableau 3: D'analyse PESTEL
POLITIQUE ECONOMIQUE
La décrispation du climat politique : par le nouveau
président de la république
Processus de démocratisation Discours de la bonne
gouvernance
La représentative de la femme dans la politique
Décentralisation des provinces
Gisement important de ressources Investissement chinois
Contrats miniers avec de multinationales et l'état
Chômage élevé
Beaucoup d'activités dans l'informel
Problème des infrastructures de base
SOCIO-CULTUREL TECHNOLOGIQUE
Amélioration de l'égalité
homme/femme dans l'emploi et politique
Exode rural
Inégalité de revenu entre les plus riches et les
plus pauvres
Tensions sociales liées inégalités
sociales
L'utilisation des techniques de l'information de la
communication (TIC) dans la comptabilité de l'entreprise;
Informatisation du travail;
Renouvellement des machines des méthodes et la
robotisation
Problème des infrastructures
63
(électriques, eau etc.
ECOLOGIQUE LEGAL
Un trésor en matière première et ressources
naturelles (scandale géologique)
La lutte contre la déforestation par la plantation des
arbres;
Lutte contre l'émission de gaz à effet de serre
Tenir compte la RSE par rapport aux personnes des alentours de
l'entreprise.
Sources : Nous-mêmes
Nombreuses lois et règlement en matière
minière
La législation sociale (protection des travailleurs
L'élaboration du nouveau code minier qui est
d'application, les entreprises minières sont tous sensées
l'utilisé dans sa totalité malgré Les difficultés
;
CHAPITRE 4 : RESULTATS DE L'ETUDE
Dans ce chapitre consacré entièrement aux
résultats de notre étude pour arriver à donner une
solution à notre problématique pour affirmer ou infirmer notre
hypothèse. Les sources d'informations sur lesquelles nous nous attelons
pour le calcul de la performance financière sont présentés
dans les états financiers tel : les bilans ainsi que les comptes de
résultats des cinq dernières années (2013 à 2017)
de la RUASHI MINING, ainsi il sera question de les commentés et de les
interprétés. Partant des ces données chiffrées nous
serons amené à effectuer une analyse de l'impact du cout de la
sous-traitance sur la performance financière (la rentabilité
financière).
Pour se fait, nous disposons des données reçues
à la RUASHI MINING afin de passer les interprétations dans le but
d'en tirer des conclusions et d'en confirmer ou infirmer notre hypothèse
de travail.
En effet, notons que ces données apparaissent en
dollars américains (USD) et que comme l'exige l'analyse
financière, nous serons très précis en ne fournissant que
des données retraitées et restructurées tirées des
données
64
du Bilan et comptes de Résultat de la RUASHI MINING
4.1. Présentation des données
chiffrées et interprétation des données de la
recherche
4.1.1. Présentation des bilans financiers de la
RUASHI MINING de 2013 à 2017 en USD
Tableau 4: Représentant les bilans
ACTIF
RUBRIQUE Actif immobilisé actif
circulant
|
2013
329 640 346
138 373 983
|
2014
276 083 576
144 820 251
|
2015
22826171
5
165 907 337
|
2016
196433532
177 239
328
|
2017
1621505 96
371 533 301
|
Trésorerie
|
3 321 491
|
8968510
|
980 992
|
7948003
|
1917136
|
Nette d'actif
|
|
|
|
|
0
|
total actif
|
471 335
|
429 872
|
395 150
|
381 620
|
552 855
|
|
820
|
337
|
044
|
863
|
257
|
|
|
PASSIF
|
|
|
Capitaux
|
70428454
|
-27821104
|
-51836063
|
59232129
|
1809153
|
propres
|
|
|
|
|
0
|
Dettes à LT
|
27633389
|
24560729
|
10578998
|
237781947
|
2377677
|
|
6
|
6
|
1
|
|
26
|
Trésorerie
|
79154931
|
21208614
|
34119612
|
84606787
|
2969960
|
nette de
passif
total passif
|
47133582
|
5
42987233
|
6
39515004
|
381620863
|
01
5528552
|
|
0
|
7
|
4
|
|
57
|
Source : nous-mêmes sur base des états financiers de
la RUASHI MINING
En voyant le bilan de la société RUASHI MINING,
nous voyons que le capital propre sont insignifiant pour l'entreprise
d'où cette entreprise se trouvait dans l'obligation de recourir à
l'endettement cela se justifie par le montant des dettes à LT qu'elle a
contracté au court de ces 5dernières années. Pour lui
permettre d'avoir un équilibre financier entre les capitaux permanents
et les actifs Immobilisés.
4.1.2. Présentation des comptes de
résultats de la RUASHI MINING de 2013 à 2017 en USD
Tableau 5: le compte de résultat avec le cout de la
sous-traitance
CHARGES 2013 2014 2015 2016 2017
65
ACTIVITES D'EXPLOITATION
Achat de M.P
|
|
|
|
|
1053583
68
|
Variation de stock
|
63 313
|
64 615
|
|
|
|
M.P
|
281
|
524
|
|
|
|
Autres achats
|
30 070
|
54 739
|
116 5498
|
89 545
|
82 664
|
|
494
|
998
|
27
|
171
|
421
|
Variation de stock
|
|
|
|
|
-9 425
|
|
|
|
|
|
882
|
Transport
|
21 941
|
17 202
|
17 073
|
14 017
|
14 934
|
|
985
|
511
|
546
|
171
|
444
|
Service extérieur
|
70 748
|
71 443
|
58 916
|
53 828
|
52 868
|
dont la
|
287
|
266
|
034
|
845
|
743
|
Sous-traitance inclue
|
(5645790
|
(53 2178
|
(418303
|
(349887
|
(3277862
|
|
0)
|
68)
|
84)
|
50)
|
0)
|
Impôts et taxes
|
|
39
|
951
|
|
39
|
867
|
33
|
661
|
22 734
|
32
|
444
|
|
|
|
688
|
|
|
353
|
|
201
|
300
|
|
732
|
Autres charges
|
2
|
974
|
271
|
7
|
721
|
403
|
7
|
019
|
8 198
|
4
|
929
|
|
|
|
|
|
|
|
|
031
|
706
|
|
429
|
Dotations aux
|
|
37
|
004
|
|
24
|
239
|
17
|
721
|
14 138
|
29
|
744
|
Amortissements
|
|
|
015
|
|
|
623
|
|
803
|
918
|
|
597
|
Charges
|
|
39
|
745
|
|
40
|
963
|
37
|
859
|
34 628
|
33
|
937
|
personnelle
|
|
|
340
|
|
|
734
|
|
262
|
628
|
|
741
|
TOTAL
|
|
305
|
749
|
|
320
|
793
|
288
|
800
|
237 0917
|
347
|
456
|
ACTIVITES
|
|
|
361
|
|
|
412
|
|
704
|
39
|
|
593
|
D'EXPLOITATIO
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
NS
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ACTIVITES FINANCIERES
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Frais financiers
|
3
|
452
|
520
|
6
|
710
|
667
|
4
|
061
|
11 086
|
21
|
838
|
|
|
|
|
|
|
|
|
436
|
472
|
|
490
|
Dotations aux
|
|
|
|
1
|
022
|
313
|
1
|
455
|
1 086
|
|
|
Amortissements et aux Provisions
|
|
|
|
|
|
|
|
529
|
443
|
|
|
Perte de change
|
|
|
|
|
|
|
375
|
737
|
|
89
|
422
|
TOTAL ACTIVITE
|
3
|
452
|
520
|
7
|
732
|
980
|
5
|
892
|
12 172
|
21
|
927
|
FINANCIERES
|
|
|
|
|
|
|
|
702
|
915
|
|
912
|
66
HORS ACTIVITES ORDINAIRE
|
|
|
|
|
Charges HAO
|
9 557 257
|
999 153
|
6 366
|
|
Dotations HAO
|
|
|
207 482
|
|
Impôts sur le 3 079 420
|
3 326 029
|
2 691
|
2 184
|
17 502
|
résultat
|
|
337
|
839
|
460
|
TOTAL HAO 3 079 420
|
12 883
|
3 690
|
2 398
|
17 502
|
|
286
|
490
|
687
|
460
|
TOTAL DES 312 281
|
341 409
|
298 383
|
251
|
386 886
|
CHARGES 301
|
678
|
896
|
663341
|
965
|
|
PRODUITS
|
|
|
|
ACTIVITES D'EXPLOITATION
|
|
|
|
|
Ventes de produits 272 857
|
284 185
|
268 846
|
217
|
383 312
|
fabriqués 644
|
929
|
908
|
288706
|
873
|
Production 22 286
|
-478 591
|
17 616
|
15 442
|
31 826
|
stockée 197
|
|
927
|
468
|
467
|
Produits
|
|
286746
|
1 195
|
353 966
|
accessoires
|
|
|
147
|
|
Autres produits -568
|
600661
|
|
809 983
|
481 779
|
Reprises sur 23 341
|
723 844
|
4 412
|
1 410
|
6 512
|
production
|
|
697
|
843
|
875
|
TOTAL ACTIVITE 295 166
|
285 031
|
291 163
|
236
|
422 487
|
D'EXPLOITATION 614
|
843
|
278
|
147147
|
960
|
ACTIVITES FINANCIERE
|
|
|
|
|
Revenus 1 587 840
financiers
|
1 176 622
|
152 518
|
285 039
|
164 363
|
Gains de change
|
|
|
|
5 070
|
|
|
|
|
335
|
Reprises de
provision
|
|
|
1804
|
|
TOTAL ACTIVITE 1 587 840
|
1 176 622
|
152 518
|
286 843
|
5 234
|
FINANCIERES
|
|
|
|
698
|
HORS ACTIVITE ORDINAIRE
|
|
|
|
|
Reprises de
|
|
|
|
14 726
|
provision HAO
|
|
|
|
913
|
67
TOTAL HAO
|
|
|
|
|
14 726
|
|
|
|
|
|
913
|
TOTAL
|
2967544
|
2862084
|
2913157
|
2364339
|
442 449
|
PRODUITS
|
54
|
65
|
96
|
90
|
571
|
RESULTAT
|
-15 526
|
-55 201
|
-7 068
|
-15
|
55 562
|
|
847
|
213
|
100
|
229351
|
606
|
Source : nous-mêmes sur base de compte de résultats
de la RUASHI MINING
Le compte de résultat fait ressortir les produits et
charges de l'entreprise pour l'entreprise RUASHI MINING, nous voyons que le
résultat net pour les années 2013 à 2016 l'entreprise n'a
fait qu'enregistré de résultats négatives. Qui sont
expliqués par les faits que les produits n'ont pas pu couvrir toutes les
dépenses de l'entreprise, en 2013(-15 526 847), en 2014(-55 201 213), en
2015(-7 068 100), en 2016(-15 229 351) et en 2017 l'entreprise a
réalisé un résultat positif ou les produits ont couvert
toutes les dépenses au court de l'année 2017 qui
s'élevé à (55 562 606).
4.1.3. Compte de résultat en pourcentage
Tableau 6: Compte de résultat avec le cout de la
sous-traitance en pourcentage
CHARGES 2013
ACTIVITES D'EXPLOITATION Achat de M.P
|
2014
|
2015
|
2016
|
2017
27,2323
39
|
Variation de stock
|
20,274439
|
18,9260
|
|
|
|
MP
|
|
96
|
|
|
|
Autres achats
|
9,629297
|
16,0335
|
39,0603
|
35,5813
|
21,3665
|
|
|
23
|
61
|
33
|
56
|
Variation de stock
|
|
|
|
|
-2,43634
|
Transport
|
7,0263525
|
5,03867
|
5,72200
|
5,56981
|
3,86015
|
|
|
12
|
65
|
04
|
69
|
Service extérieur
|
4,5761264
|
5,33827
|
5,72606
|
7,48622
|
5,19276
|
(dont la
sous-traitance inclue)
|
18,07918
|
81
15,5876
|
3
14,0189
|
94
13,9029
|
3
8,47240
|
|
|
86
|
82
|
98
|
23
|
68
Impôts et taxes 12,793494
|
11,6772
|
11,2811
|
9,03361
|
8,38610
|
|
77
|
72
|
61
|
11
|
Autres charges 0,9524333
|
2,26162
|
2,35234
|
3,25780
|
1,27412
|
|
39
|
91
|
7
|
64
|
Dotations aux 11,849578
|
7,09986
|
5,93926
|
5,61818
|
7,68818
|
amortissements
|
41
|
26
|
74
|
79
|
Charges 12,727416
|
11,9984
|
12,6881
|
13,7599
|
8,77200
|
personnelle
|
1
|
05
|
02
|
42
|
TOTAL ACTIVITES 97,908315
|
93,9614
|
96,7883
|
94,2098
|
89,8082
|
D'EXPLOITATION
|
29
|
01
|
83
|
97
|
ACTIVITES FINANCIERES
|
|
|
|
|
Frais financiers 1,1055801
|
1,96557
|
1,36114
|
4,40527
|
5,64466
|
|
61
|
45
|
89
|
94
|
Dotations aux
|
0,29943
|
0,48780
|
0,43170
|
|
amortis et aux
provisions
|
88
|
41
|
49
|
|
Perte de change
|
|
0,12592
|
|
0,02311
|
|
|
4
|
|
32
|
TOTAL ACTIVITE 1,1055801
|
2,26501
|
1,97487
|
4,83698
|
5,66778
|
FINANCIERES
|
49
|
27
|
38
|
26
|
HORS ACTIVITE ORDINAIRE charges HAO
|
2,79935
|
0,33485
|
0,00252
|
|
|
15
|
49
|
96
|
|
Dotations HAO
|
|
|
0,08244
|
|
|
|
|
43
|
|
impôts et résultat 0,9861045
|
0,97420
|
0,90197
|
0,86815
|
4,52392
|
|
47
|
13
|
94
|
08
|
TOTAL HAO 0,9861045
|
3,77355
|
1,23682
|
0,95313
|
4,52392
|
|
62
|
61
|
33
|
08
|
TOTAL CHARGES 100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
PRODUITS
|
|
|
|
ACTIVITES D'EXPLOITATION
|
|
|
|
|
Ventes de produits 91,947278
|
99,2933
|
92,2871
|
91,9024
|
86,6342
|
fabriqués
|
35
|
03
|
82
|
51
|
69
Production stockée
|
7,5099789
|
-0,16721
|
6,04736
|
6,53140
|
7,19324
|
|
|
8
|
41
|
78
|
17
|
Produits
|
|
|
0,09843
|
0,50548
|
0,08000
|
accessoires
|
|
|
13
|
87
|
14
|
Autres produits
|
-0,000191
|
0,20986
|
|
0,34258
|
0,10888
|
|
|
84
|
|
31
|
9
|
Reprises sur
|
0,0078654
|
0,25290
|
1,51474
|
0,59671
|
1,47200
|
production
|
|
8
|
69
|
75
|
39
|
TOTAL ACTIVITE
|
99,464931
|
99,5888
|
99,9476
|
99,8786
|
95,4883
|
D'EXPLOITATION
|
|
93
|
45
|
79
|
87
|
ACTIVITES FINANCIERES
|
|
|
|
|
Revenus financiers
|
0,5350686
|
0,41110
|
0,05235
|
0,12055
|
0,03714
|
|
|
66
|
49
|
75
|
84
|
Gains de change
|
|
|
|
|
1,14596
|
|
|
|
|
|
9
|
Reprises de
|
|
|
|
0,00076
|
|
provision
|
|
|
|
3
|
|
TOTAL ACTIVITE
|
0,5350686
|
0,41110
|
0,05235
|
0,12132
|
1,18311
|
FINANCIERES
|
66
|
49
|
05
|
74
|
HORS ACTIVITE ORDINAIRE
|
|
|
|
|
Reprises de
|
|
|
|
|
3,32849
|
provision HAO
|
|
|
|
|
53
|
TOTAL HAO
|
|
|
|
|
3,32849
|
|
|
|
|
|
53
|
TOTAL PRODUITS
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
Source : nous-mêmes sur base du tableau N°5
Commentaire: Ce tableau nous montre le pourcentage de
différents éléments du compte de résultat par
rapport aux charges pour les dépenses ainsi qu'aux produits pour les
recettes.
Tableau 7 : le compte de résultat sans le cout de la
sous-traitance
CHARGES 2013 2014 2015 2016 2017 ACTIVITES D'EXPLOITATION
Achat de 105 358
70
matières premières
|
|
|
|
|
368
|
variation de
|
63 313
|
64 615
|
|
|
|
stock MP
|
281
|
524
|
|
|
|
autres achats
|
30 070
|
54 739
|
116 549
|
89 545
|
82 664
|
|
494
|
998
|
827
|
171
|
421
|
Variation de
|
|
|
|
|
-9 425
|
stock
|
|
|
|
|
882
|
transport
|
21 941
|
17 202
|
17 073
|
14 017
|
14 934
|
|
985
|
511
|
546
|
171
|
444
|
service
|
14 290
|
18 225
|
17 085
|
18 840
|
20 090
|
extérieur
|
387
|
398
|
650
|
095
|
123
|
impôts et taxes
|
39 951
|
39 867
|
33 661
|
22 734
|
32 444
|
|
688
|
353
|
201
|
300
|
732
|
autres charges
|
2 974 271
|
7721 403
|
7 019 031
|
8 198 706
|
4 929
|
|
|
|
|
|
429
|
dotations aux
|
37 004
|
24 239
|
17 721
|
14 138
|
29 744
|
amortissements
|
015
|
623
|
803
|
918
|
597
|
charges
|
39745340
|
40963734
|
37859262
|
34628628
|
33 937
|
personnelle
|
|
|
|
|
741
|
TOTAL DES
|
249 291
|
267 575
|
246 970
|
202 102
|
314 677
|
ACTIVITES
|
461
|
544
|
320
|
989
|
973
|
D'EXPLOITATI
|
|
|
|
|
|
ON
|
|
|
|
|
|
ACTIVITES FINANCIERES
|
|
|
|
|
frais financiers
|
3 452 520
|
6 710 667
|
4 061 436
|
11 086
|
21 838
|
|
|
|
|
472
|
490
|
dotations aux
amortissements
et aux provisions
perte de change
|
|
1 022 313
|
1 455 529
375 737
|
1 086 443
|
89 422
|
TOTAL
|
3 452 520
|
7 732 980
|
5 892 702
|
12 172
|
21 927
|
ACTIVITE
|
|
|
|
915
|
912
|
FINANCIERES
|
|
|
|
|
|
HORS ACTIVITE ORDINAIRE
71
charges HAO dotations HAO
impôts et
résultat
TOTAL HAO
|
3 079 420
3079420
|
9 557 257
3 326 029
12883286
|
999 153
2 691 337
3690490
|
6 366
207 482
2 184 839
2398687
|
17 502
460
17 502
460
|
TOTAL DES
|
255 823
|
288 191
|
256 553
|
216 674
|
354 108
|
CHARGES
|
401
|
810
|
512
|
591
|
345
|
|
|
PRODUITS
|
|
|
ventes de
|
272 857
|
284 185
|
268 846
|
217 288
|
383 312
|
produits fabriqués
production
|
644
22 286
|
929
-478591
|
908
17616927
|
706
15442468
|
873
31 826
|
stockée
|
197
|
|
|
|
467
|
produits accessoires
autres produits
|
-568
|
600 661
|
286746
|
1 195 147
809 983
|
353 966
481779
|
reprises sur
|
23 341
|
723 844
|
4 412 697
|
1 410 843
|
6 512
|
production
|
|
|
|
|
875
|
TOTAL
|
295 166
|
285 031
|
291 163
|
236 147
|
422 487
|
ACTIVITE
|
614
|
843
|
278
|
147
|
960
|
D'EXPLOITATI
|
|
|
|
|
|
ON
|
|
|
|
|
|
ACTIVITES FINANCIERES
|
|
|
|
|
revenus financiers
gains de change
|
1 587 840
|
1 176 622
|
152 518
|
285 039
|
164 363
5 070
|
|
|
|
|
|
335
|
reprises de
provision
|
|
|
|
1 804
|
|
TOTAL
|
1 587 840
|
1 176 622
|
152 518
|
286 843
|
5 234
|
ACTIVITE
|
|
|
|
|
698
|
FINANCIERES
|
|
|
|
|
|
HORS ACTIVITE ORDINAIRE
|
|
|
|
|
reprises de
|
|
|
|
14 726
|
72
provision HAO
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
913
|
TOTAL HAO
|
|
|
|
|
|
|
|
|
14
|
726
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
913
|
TOTAL
|
296
|
754
|
286
|
208
|
291
|
315
|
236
|
433
|
442
|
449
|
PRODUITS
|
|
454
|
|
465
|
|
796
|
|
990
|
|
571
|
RESULTAT
|
40
|
931
|
-1
|
983
|
34
|
762
|
19
|
759
|
88
|
341
|
|
|
053
|
|
345
|
|
284
|
|
399
|
|
226
|
Source : nous-mêmes sur base du tableau n°5
Le compte de résultat fait ressortir les produits et
charges de l'entreprise pour l'entreprise RUASHI MINING. Ici nous avons eu
à calculer le résultat sans le cout de la sous-traitance, nous
voyons que le résultat net pour les années 2013 à 2017 ont
accrus, Qui sont: en 2013(40 931 053), en 2014(-1 983 345), en 2015(34 762
284), en 2016(19 759 399) et en 2017 (88 341 226).
Tableau 8: le compte de résultat sans le cout de la
sous-traitance en pourcentage
CHARGES 2013
ACTIVITES D'EXPLOITATION
Achat de
matières premières
|
2014
|
2015
|
2016
|
2017
29,7531
45
|
variation de
|
24,74882
|
22,42101
|
|
|
|
stock MP
|
3
|
3
|
|
|
|
autres achats
|
11,75439
|
18,99429
|
45,42905
|
41,32702
|
23,3443
|
|
5
|
3
|
1
|
9
|
87
|
Variation de
|
|
|
|
|
-2,6618
|
stock
|
|
|
|
|
64
|
Transport
|
8,577004
|
5,969118
|
6,654964
|
6,469226
|
4,21747
|
|
7
|
6
|
8
|
9
|
87
|
service extérieur
|
5,586035
|
6,324051
|
6,659682
|
8,695110
|
5,67343
|
|
9
|
3
|
8
|
4
|
96
|
impôts et taxes
|
15,61690
|
13,83361
|
13,12053
|
10,49237
|
9,16237
|
|
1
|
8
|
8
|
|
43
|
autres charges
|
1,162626
|
2,679258
|
2,735893
|
3,783879
|
1,39206
|
|
6
|
3
|
6
|
8
|
8
|
73
dotations aux 14,46467
|
8,410934
|
6,907643
|
6,525415
|
8,39985
|
amortissements 2
|
|
9
|
8
|
77
|
charges 15,53624
|
14,21405
|
14,75686
|
15,98185
|
9,58399
|
personnelle 1
|
2
|
8
|
9
|
92
|
TOTAL 97,4467
|
92,84633
|
96,26464
|
93,27489
|
88,8648
|
DESACTIVITES
|
9
|
2
|
1
|
85
|
D'EXPLOITATI
|
|
|
|
|
ON
|
|
|
|
|
ACTIVITES FINANCIERES
frais financiers 1,349571
|
2,328541
|
1,583075
|
5,116646
|
6,16717
|
6
|
9
|
6
|
1
|
74
|
dotations aux
|
0,354733
|
0,567339
|
0,501416
|
0
|
amortissements
et aux provisions
perte de change
|
5
|
3
0,146455
|
9
|
0,02525
|
|
|
6
|
|
27
|
TOTAL 1,349571
|
2,683275
|
2,296870
|
5,618063
|
6,19243
|
ACTIVITE 6
|
4
|
5
|
|
02
|
FINANCIERES
|
|
|
|
|
HORS ACTIVITE ORDINAIRE charges HAO
|
3,316283
|
0,389452
|
0,002938
|
0
|
|
3
|
1
|
|
|
dotations HAO
|
|
|
0,095757
|
0
|
|
|
|
4
|
|
impôts et 1,203728
|
1,154102
|
1,049035
|
1,008350
|
4,94268
|
résultat 8
|
5
|
3
|
4
|
5
|
TOTAL HAO 1,203728
|
4,470385
|
1,438487
|
1,107045
|
4,94268
|
8
|
9
|
4
|
8
|
5
|
TOTAL DES 100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
CHARGES
|
|
|
|
|
|
PRODUITS
|
|
|
|
ACTIVITES D'EXPLOITATION
ventes de 91,94727
|
99,29333
|
92,28710
|
91,90248
|
86,6342
|
produits 8
fabriqués
production 7,509978
|
5
-0,167218
|
3
6,047364
|
2
6,531407
|
51
7,19324
|
74
stockée
|
9
|
|
1
|
8
|
17
|
produits
|
|
|
0,098431
|
0,505488
|
0,08000
|
accessoires
|
|
|
3
|
7
|
14
|
autres produits
|
-0,000191
|
0,209868
|
|
0,342583
|
0,10888
|
|
|
4
|
|
1
|
9
|
reprises sur
|
0,007865
|
0,252908
|
1,514746
|
0,596717
|
1,47200
|
production
|
4
|
|
9
|
5
|
39
|
TOTAL
|
99,46493
|
99,58889
|
99,94764
|
99,87867
|
95,4883
|
ACTIVITE
|
1
|
3
|
5
|
9
|
87
|
D'EXPLOITATI
|
|
|
|
|
|
ON
|
|
|
|
|
|
ACTIVITES FINANCIERES
|
|
|
|
|
revenus
|
0,535068
|
0,411106
|
0,052354
|
0,120557
|
0,03714
|
financiers
|
6
|
6
|
9
|
5
|
84
|
gains de change
|
|
|
|
|
1,14596
|
|
|
|
|
|
9
|
reprises de
provision
|
|
|
|
0,000763
|
0
|
TOTAL
|
0,535068
|
0,411106
|
0,052354
|
0,121320
|
1,18311
|
ACTIVITE
|
6
|
6
|
9
|
5
|
74
|
FINANCIERES
|
|
|
|
|
|
HORS ACTIVITE ORDINAIRE
|
|
|
|
|
reprises de
|
|
|
|
|
3,32849
|
provision HAO
|
|
|
|
|
53
|
TOTAL HAO
|
|
|
|
|
3,32849
|
|
|
|
|
|
53
|
TOTAL
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
PRODUITS
|
|
|
|
|
|
Source : nous-mêmes sur base du tableau n°7
Ce tableau nous montre le pourcentage de différents
éléments du compte de résultat sans le cout de la
sous-traitance par rapport aux charges pour les dépenses ainsi qu'aux
produits pour les recettes.
4.1.4. Tableau des soldes intermédiaire de
gestion
Tableau 9: de solde de gestion avec le cout de la
sous-traitance
75
RUBRIQUES
Ventes de produits fabriqués
Production stockée Variations de stocke
|
2013
272
857644
2228619
7
6331328
1
|
2014
2841859
29
-478591
6461552
4
|
2015
2688469
08
1761692
7
|
2016
2172887
07
1544246
8
|
2017
3833128
73
1053583
68
3182646
7
|
MARGE SUR
|
231 830
|
219 091
|
286 463
|
23
|
309 780
|
MATIERE
|
560
|
814
|
835
|
2731175
|
972
|
Chiffre d'affaire
|
2728576
|
2841859
|
2691336
|
2184838
|
3836668
|
|
44
|
29
|
54
|
54
|
39
|
Variations de stock
|
2228619
|
-478591
|
1761692
|
1544246
|
3182646
|
produit
|
7
|
|
7
|
8
|
7
|
Autres produits
|
-568
|
600661
|
|
809983
|
481779
|
Achats de MP
|
|
|
|
1053583
|
|
|
|
|
|
68
|
Achats de bien et
|
3007049
|
5473999
|
1165498
|
8954517
|
8266442
|
service
|
4
|
8
|
27
|
1
|
1
|
Stock
|
6331328
|
6461552
|
|
|
-9425882
|
|
1
|
4
|
|
|
|
Transport
|
2194198
|
1720251
|
1707354
|
1401717
|
1493444
|
|
5
|
1
|
6
|
1
|
4
|
Service extérieur
|
7074828
|
7144326
|
5891603
|
5382884
|
5286874
|
|
7
|
6
|
4
|
5
|
3
|
Impôt et taxes
|
3995168
|
3986735
|
3366120
|
2273430
|
3244473
|
|
8
|
3
|
1
|
0
|
2
|
Autres charges
|
2974271
|
7721403
|
7019031
|
8198706
|
4929429
|
VALEUR AJOUTE
|
66 143
|
28 717
|
53 530
|
46 412
|
132 200
|
|
267
|
944
|
942
|
112
|
830
|
Charges de
|
3974534
|
4096373
|
3785926
|
34 628
|
33 937
|
personnel
|
0
|
4
|
2
|
628
|
741
|
EXCEDENT BRUT
|
2639792
|
-122457
|
1567168
|
1178348
|
9826308
|
D'EXPLOITATION
|
7
|
90
|
0
|
4
|
9
|
Dotation aux
|
3700401
|
2423962
|
1772180
|
1413891
|
2977459
|
amortissements
|
5
|
3
|
3
|
8
|
7
|
76
Repris de provision
|
23341
|
723844
|
4412697
|
1410843
|
6512875
|
RESULTAT
|
-105827
|
-357615
|
2362574
|
-944591
|
7570136
|
D'EXPLOITATION
|
47
|
69
|
|
|
7
|
Produits financiers
|
1587840
|
-117662
|
152518
|
286839
|
5234698
|
|
|
2
|
|
|
|
Charges financières
|
3452520
|
7732980
|
5892702
|
1216991
|
2192791
|
|
|
|
|
5
|
2
|
RESULTAT
|
-186468
|
-655635
|
-574018
|
-118830
|
-1669321
|
FINANCIER
|
0
|
8
|
4
|
76
|
4
|
Produits des
|
2967544
|
2862084
|
2913157
|
2364339
|
4277226
|
activités ordinaires
|
54
|
65
|
96
|
87
|
58
|
Charges des
|
3092018
|
3285263
|
2946934
|
2492616
|
3695616
|
activités ordinaires
|
81
|
92
|
06
|
54
|
85
|
RESULTAT DES A.O
|
-124474
|
-423179
|
-337761
|
-128276
|
5816097
|
|
27
|
27
|
0
|
67
|
3
|
Produits HAO
|
|
|
|
|
1472691
|
|
|
|
|
|
3
|
Charges HAO
|
|
9557257
|
999153
|
213848
|
|
RESULTAT H.A.O
|
|
-955725
|
-999153
|
-213848
|
1472691
|
|
|
7
|
|
|
3
|
Résultat AO
|
-124474
|
-423179
|
-337761
|
-128276
|
5816097
|
|
27
|
27
|
0
|
67
|
3
|
Résultat HAO
|
0
|
-955725
|
-999153
|
-213848
|
1472691
|
|
|
7
|
|
|
3
|
Impôt sur le résultat
|
3079420
|
3326029
|
2691337
|
2184839
|
1750246
|
|
|
|
|
|
0
|
RESULTAT NET
|
-155268
|
-552012
|
-706810
|
-152263
|
5556260
|
|
47
|
13
|
0
|
51
|
6
|
Source : nous-mêmes sur base de compte de résultat
de la RUASHI MINING
Ce tableau fait ressortir différents solde gestion pour
aboutir au résultat net de l'exercice, ici nous avons tenu compte du
cout de la sous-traitance.
77
Tableau 10: De solde de gestion sans le cout de la
sous-traitance
RUBRIQUES
|
2013
|
2014
|
2015
|
2016
|
2017
|
Ventes
|
de
|
272 857
|
284 185
|
268 846
|
217 288
|
383 312
|
produits fabriqués
|
|
644
|
929
|
908
|
707
|
873
|
Production
|
|
22 286
|
-478 591
|
|
|
105 358
|
stockée
|
|
197
|
|
|
|
368
|
Variations
|
de
|
63 313
|
64 615
|
17 616
|
154 42
|
31 826
|
stocke
|
|
281
|
524
|
927
|
468
|
467
|
MARGE
|
SUR
|
231 830
|
219 0918
|
286 463
|
232 731
|
309 780
|
MATIERE
|
|
560
|
14
|
835
|
175
|
972
|
Chiffre d'affaire
|
27285764
4
|
28418592
9
|
26913365
4
|
21848385
4
|
38366683
9
|
Variations de
|
|
22 286
|
-478
|
591
|
|
17
|
616
|
|
15
|
442
|
|
31
|
826
|
stock produit
|
|
197
|
|
|
|
|
927
|
|
|
468
|
|
|
467
|
Autres produits
|
|
-568
|
600
|
661
|
|
|
|
|
809
|
983
|
|
481
|
779
|
Achats de MP
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
105
|
358
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
368
|
Achats de bien
|
|
30 070
|
54
|
739
|
|
116
|
549
|
|
89
|
545
|
|
82
|
664
|
et service
|
|
494
|
|
998
|
|
|
827
|
|
|
171
|
|
|
421
|
Stock
|
|
63 313
|
64
|
615
|
|
|
|
|
|
|
|
-9
|
425
|
|
|
281
|
|
524
|
|
|
|
|
|
|
|
|
882
|
Transport
|
|
21 941
|
17
|
202
|
|
17
|
073
|
|
14
|
017
|
|
14
|
934
|
|
|
985
|
|
511
|
|
|
546
|
|
|
171
|
|
|
444
|
Service
|
|
14 290
|
18
|
225
|
|
17
|
085
|
|
18
|
840
|
|
20
|
090
|
extérieur
|
|
387
|
|
398
|
|
|
650
|
|
|
095
|
|
|
123
|
Impôt et taxes
|
|
39 951
|
39
|
867
|
|
33
|
661
|
|
22
|
734
|
|
32
|
444
|
|
|
688
|
|
353
|
|
|
201
|
|
|
300
|
|
|
732
|
Autres charges
|
2
|
974 271
|
7 721
|
403
|
7
|
019
|
031
|
8
|
198
|
706
|
4
|
929
|
429
|
VALEUR
|
|
122 601
|
81
|
935
|
|
95
|
361
|
|
81
|
400
|
|
146
|
127
|
AJOUTE
|
|
167
|
|
812
|
|
|
326
|
|
|
862
|
|
|
686
|
Charges de
|
|
39 745
|
40
|
963
|
|
37
|
859
|
|
34
|
628
|
|
33
|
937
|
personnel
|
|
340
|
|
734
|
|
|
262
|
|
|
628
|
|
|
741
|
EXCEDENT
|
|
82 855
|
40
|
972
|
|
57
|
502
|
|
46
|
772
|
|
112
|
189
|
78
BRUT
D'EXPLOITATI ON
|
|
|
827
|
|
|
078
|
|
064
|
234
|
|
|
945
|
Dotation aux
|
|
37
|
004
|
|
24
|
239
|
17
|
721
|
14 138
|
|
29
|
774
|
amortissements
|
|
|
015
|
|
|
623
|
|
803
|
918
|
|
|
597
|
Repris de
provision
|
|
23
|
341
|
|
723
|
844
|
4 412
|
697
|
1 410 843
|
6
|
512
|
875
|
RESULTAT
|
|
45
|
875
|
|
17
|
456
|
44
|
192
|
34 044
|
|
88
|
928
|
D'EXPLOITATI
|
|
|
153
|
|
|
299
|
|
958
|
159
|
|
|
223
|
ON
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produits
|
1
|
587
|
840
|
|
-1
|
176
|
152
|
518
|
286 839
|
5
|
234
|
698
|
financiers
|
|
|
|
|
|
622
|
|
|
|
|
|
|
Charges
|
3
|
452
|
520
|
7
|
732
|
980
|
5 892
|
702
|
12 169
|
|
21
|
927
|
financières
|
|
|
|
|
|
|
|
|
915
|
|
|
912
|
RESULTAT
|
|
-1
|
864
|
|
-6
|
556
|
-5
|
740
|
-11 883
|
|
-16
|
693
|
FINANCIER
|
|
|
680
|
|
|
358
|
|
184
|
076
|
|
|
214
|
Produits des
|
|
296
|
754
|
|
286
|
208
|
291
|
315
|
236 430
|
|
427
|
633
|
activités ordinaires
|
|
|
454
|
|
|
465
|
|
796
|
990
|
|
|
236
|
Charges des
|
|
252
|
743
|
|
275
|
308
|
252
|
863
|
214 275
|
|
336
|
516
|
activités ordinaires
|
|
|
981
|
|
|
524
|
|
022
|
904
|
|
|
463
|
RESULTAT DES
|
|
44
|
010
|
|
10
|
899
|
38
|
452
|
22 155
|
|
91
|
116
|
A.O
|
|
|
473
|
|
|
941
|
|
774
|
086
|
|
|
773
|
Produits HAO
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
14
|
726
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
913
|
Charges HAO
|
|
|
|
9
|
557
|
257
|
999
|
153
|
213848
|
|
|
|
RESULTAT
|
|
|
|
|
-9
|
557
|
-999
|
153
|
-213 848
|
|
14
|
726
|
H.A.O
|
|
|
|
|
|
257
|
|
|
|
|
|
913
|
Résultat AO
|
|
44
|
010
|
|
10
|
899
|
38
|
452
|
22 155
|
|
91
|
116
|
|
|
|
473
|
|
|
941
|
|
774
|
086
|
|
|
773
|
Résultat HAO
|
|
|
|
|
-9
|
557
|
-999
|
153
|
-213 848
|
|
14
|
726
|
|
|
|
|
|
|
257
|
|
|
|
|
|
913
|
Impôt sur le
|
3
|
079
|
420
|
3
|
326
|
029
|
2 691
|
337
|
2 184 839
|
|
17
|
502
|
résultat
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
460
|
RESULTAT NET
|
|
40
|
931
|
|
-1
|
983
|
34
|
762
|
19 756
|
|
88
|
341
|
|
|
|
053
|
|
|
345
|
|
284
|
399
|
|
|
226
|
79
Source : nous-mêmes sur base de compte de résultat
de la RUASHI MINING
Ce tableau fait ressortir différents solde gestion pour
aboutir au résultat net de l'exercice, ici nous n'avons pas tenu compte
du cout de la sous-traitance.
4.1.5. Présentation d'indicateur de la performance
financière
Tableau 11: Des indicateurs de la performance avec le solde de
compte avec le cout de la sous-traitance
RUBRIQUES
|
2013
|
2014
|
2015
|
2016
|
2017
|
Résultat
|
net
|
-15526847
|
-5520121
|
-7068100
|
15229351
|
55562606
|
(1)
|
|
|
3
|
|
|
|
Capitaux
|
|
70428454
|
-2782110
|
-5183606
|
-59232129
|
18091530
|
propre (2)
|
|
|
4
|
3
|
|
|
ROE=(1)/(2)
|
|
-0,220462
|
1,984148
|
0,136354
|
-0,257113
|
3,0711944
|
|
|
7
|
9
|
88
|
01
|
2
|
Source: nous-mêmes sur base du bilan et du compte de
solde de gestion de la RUASHI MINING 2013 à 2017
Ce tableau nous montre le Return on equity de l'entreprise
RUASHI MINING, nous voyons que le ROE (Return on equity) mesure la
capacité de la société à rémunérer
ses actionnaires, nous constatons qu'elle est de -22.04% l'entreprise n'a pas
créée de bénéfice pour rémunérer ses
actionnaires en 2013, 198.41% l'entreprise a créée de
bénéfice pour rémunérer ses actionnaires en 2014,
13.63% l'entreprise a créée de bénéfice pour
rémunérer ses actionnaires en 2015, - 25.71% l'entreprise n'a pas
créée de bénéfice pour rémunérer ses
actionnaires en 2016 et 307.11% l'entreprise a créée de
bénéfice pour rémunérer ses actionnaires.
Tableau 12: Des indicateurs de la performance avec le solde de
compte sans le cout de
La sous-traitance
|
|
|
|
|
|
RUBRIQUES
|
2013
|
2014
|
2015
|
2016
|
2017
|
Résultat net(1)
|
40 931
|
-1 983
|
34 762
|
19 756
|
88 341 226
|
|
053
|
345
|
284
|
399
|
|
Capitaux
|
70428454
|
-2782110
|
-5183606
|
-5923212
|
18091530
|
Figure 5 : série temporelle des variables
10
80
propre(2)
|
|
4
|
3
|
9
|
|
ROE=(1)/(2)
|
0,581172
|
0,071289
|
-0,670619
|
-0,333592
|
4,8830157
|
|
107
|
227
|
68
|
585
|
54
|
Source : nous-mêmes
Ce tableau nous montre Return on equity de l'entreprise RUASHI
MINING si elle ne recourait pas à la sous-traitance, nous voyons que, le
ROE (Return on equity) mesure la capacité de la société
à rémunérer ses actionnaires, nous constatons qu'elle est
de 58,11% l'entreprise aurai créée de bénéfice pour
rémunérer ses actionnaires en 2013, 7,12% l'entreprise aurai
créée de bénéfice pour rémunérer ses
actionnaires en 2014, -67,06% l'entreprise n'a pas créée de
bénéfice pour rémunérer ses actionnaires en 2015,
-33,36% l'entreprise n'a pas créée de bénéfice pour
rémunérer ses actionnaires en 2016 et 488,30 % en 2017
l'entreprise aurais créée de bénéfice pour
rémunérer ses actionnaires.
4.1.6. Analyse de données avec GRETL
Variable dépendante Y : Performance financière
mesurée par la rentabilité financière (ROE)
Variable indépendante X : Coût de la
sous-traitance
Tableau 13 ; Présentation de variables
Année
|
2013
|
2014
|
|
|
|
Rentabilité financière
|
-22,05%
|
198,41%
|
13,63%
|
-25,71%
|
307,2%
|
Cout de la
|
56 457
|
53 217 868
|
41 830 384
|
34 988 751
|
32 778 620
|
sous-traitant e
|
900
|
|
|
|
|
81
Source : nous-mêmes sur basse du logiciel GRETL
Commentaire:
Ce graphique nous montre la tendance de nos deux variables, la
variable dépendante Y qui est la rentabilité financière et
la variable indépendante X qui est le cout de la sous-traitance. Nous
remarquons que le cout de la sous-traitance diminue durant les 5 ans sous
étude et que la rentabilité financière tendance à
augmenter.
Figure 6 : Statistique descriptive
82
Source : nous-mêmes sur du logiciel GRETL Commentaire:
Cette figure nous montre différents paramètres
centraux de la variable dépendante ROE
Modèle MCO
Figure 7 : Modele1 estimation en MCO avec la variable
dépendante ROE
Source : nous-mêmes sur basse du logiciel GRETL
83
R2 non -ajusté:
C'est le coefficient de détermination, ce coefficient
donne le pourcentage d'explication de la variable dépendante par la
variable indépendante. Si R2 est élevé cela
signifie qui a une forte liaison ou association entre ces variables et s'il est
faible explique une faible liaison ou association de variables. Pour le cas de
notre étude nous avons trouvé qu'y a une faible liaison entre la
rentabilité financière et le cout de la sous-traitance sa valeur
est de 28,98%, ceci veut dire que le cout de la sous-traitance explique la
performance financière à 28,98%, et que le 71,02% sont
expliqué par d'autres variables que nous n'avons pas retenu dans notre
recherche.
Ecart-type de la variable
dépendante
L'écart type est de 140,51 ceci signifie que les
observations sont dispersées et se concentrent autour de la moyenne qui
de 52,68.
Critère d'information d'Akaike (AIC)
:
Le critère d'information d'Akaike, (en anglais Akaike
information criterion ou AIC) est une mesure de la qualité d'un
modèle statistique proposée par Hirotugu Akaike en 1973.Lorsque
l'on estime un modèle statistique, il est possible d'augmenter la
vraisemblance du modèle en ajoutant un paramètre. Le
critère d'information d'Akaike, tout comme le critère
d'information bayésien, permet de pénaliser le modèle en
fonction du nombre de paramètres afin de satisfaire le critère de
parcimonie. On choisit alors le modèle avec le critère
d'information d'Akaike le plus faible. Pour le cas de notre travail la valeur
du critère est de 64,815264
Hanna-Q
Il est bien connu que le critère d'information d'Akaike
(AIC) n'est pas convergent pour l'ordre réel des modèles de
séries chronologiques mais il peut être démontré que
d'autres méthodes, telles que le critère de Schwarz et Hannan et
Quinn, sont convergentes dans ces circonstances. Pour le cas de notre travail
la valeur du critère d'Hannan-Quinn est de 62,7188
84
Nous avons une valeur statistique de Durbin-Watson de 1,99487
qui fluctue tout autour de 2 alors on dira qu'il y a absence d'auto
corrélation des erreurs.
Figure 8 : le coefficient de corrélation
Source : nous-mêmes sur basse du logiciel GRETL
Commentaire:
Le coefficient de corrélation évalue
l'évolution de variables, il est compris entre -1 et 1. Pour le cas de
notre étude nous avons une valeur négative de 53,83%, donc nos
variables sont corrélées négativement.
4.2. RAPROCHEMENT DES RESULTATS AUX HYPOTHESES
D'après nos différentes analyses, nous avons eu
à trouver que le cout de la sous-traitance a un impact négatif
sur la performance financière montrée par la rentabilité
financière de l'entreprise RUASHI MINING. Le cout a un impact direct sur
la rentabilité financière de celle-ci.
Partant de notre hypothèse qui était de montre
si le cout de la sous-traitance avait un impact négatif et significatif
sur la rentabilité financière avec les états financiers
ayant le cout de la sous-traitance et sans ce cout de la sous-traitance et
l'analyse par le logiciel GRETL. Nous nous sommes rendu
85
comptes que l'hypothèse est vérifiée et
confirmée. 4.3. DISCUSSION
L'état de la question présenté dans
l'introduction indique les travaux qui ont précédé
celui-ci ainsi que leurs résultats.
À titre illustratif Guers (2014) Dont le travail a
porté sur : l'impact du recourt à la sous-traitance sur
l'efficacité et la fiabilité des organisations productives. Ils
ont eu comme à faire une étude des différentes formes de
sous-traitance qui leur à permis de s'interroger sur l'impact de ce mode
de gouvernance de plus en plus répandu qui n'est pas sans effet sur les
collectifs de travail. La diversité des statuts présents au sein
des organisations productives tend à modifier l'organisation du travail.
Le recours à la sous-traitance crée à la fois des tensions
et des restructurations au sein des collectifs de travail. Mieux comprendre ces
collectifs, leurs marges d'autonomie et leurs contraintes, leurs compositions
et leurs réactions sur un même espace c'est pouvoir anticiper et
préserver les organisations productives de l'industrie de certains
risques liés à l'organisation et au management du personnel. Les
méthodes d'enquête qualitative en sociologie sont susceptibles de
mieux en comprendre le sens et d'évaluer les risques organisationnels
qui lui sont liés. Selon Ponnet(2011) Dans son travail portant sur:
« les relations de sous-traitance et leurs effets sur la
sécurité dans deux entreprise: SNCF et GRDF »
Elle a Considéré que la sous-traitance comme un
mode particulier de relations entre des collectifs de travail qui permet de
questionner les effets tant à l'intérieur d'une même
entreprise (la sous-traitance intégrée), que lorsqu'elle se joue
entre un donneur d'ordre et un prestataire. Son travail a montré que des
changements organisationnels comme la création d'entités
nouvelles d'experts ou la réorganisation de service ancien peuvent avoir
des effets sur la sécurité et la sûreté en
entraînant des reconfigurations de collectifs de travail et en
contribuant à modifier les pratiques, les identités
professionnelles et la division du travail. Les relations entre sous-traitants
et
86
donneur d'ordre sont complexes et leurs effets
dépendent de la forme prise par la configuration définie par la
combinaison de caractéristiques aussi différentes que le
crédit de confiance et de temps, la réputation, le positionnement
du sous-traitant. L'enquête menée a montré qu'il n'y a pas
de liens directs entre sous-traitance, sécurité et
sûreté.
Selon Rejeb (2006) L'impact de la nouvelle relation de
sous-traitance sur la performance des sous-traitants: application au cas des
industries mécaniques et électrique en Tunisie, L'objectif de cet
article était de cerner l'influence des caractéristiques de la
nouvelle relation DO/ST, elle s'est attachée dans cet article à
éclairer le point de vue des ST. Les résultats de cette
étude ont montré que l'apprentissage du nouveau mode
d'organisation ne se fait pas sans difficultés, c'est ainsi qu'un haut
niveau de dépendances vis-à-vis DO se trouve mal gère par
le ST. Ces derniers adoptent un comportement moins proactif et se trouvent par
conséquent moins enclins à développer leurs
compétences. L'ensemble de résultats confirmait que le passage
d'un mode d'organisation classique au nouveau mode d'organisation de la
relation de sous-traitance s'effectue lentement et difficilement.
Selon Amani (2016) Dont le travail est: « l'innovation
managériale et la performance financière » Dans cet article
ces auteurs ont voulu montrer l'influence de l'innovation managériale
sur la performance financière des entreprises. Apres analyse ils ont
trouvé que l'innovation managériale affecte la performance
financière de l'entreprise. En ce sens que grâce à
l'adoption de l'innovation managériale au sein des organisations, la
performance financière sera améliorée.
La présente étude s'est proposé
d'investiguer sur le cout de la sous-traitance et impact sur la
rentabilité financière d'une entreprise minière au sein de
la RUASHI MINIG. Ses résultats sont tels que le cout de la
sous-traitance a un impact négatif sur la rentabilité
financière de l'entreprise RUASHI MINING.
4.4. LIMITES DE LA RECHERCHE
87
Comme toute oeuvre humaine, la présente recherche n'est
pas exempte des défauts. Ses limites se résument sur trois plans
théorique, empirique et méthodologique.
Sur le plan théorique, nous avons eu à utiliser
la théorie de couts de transactions, la théorie de
compétences et d'apprentissages et la théorie de transaction qui
ne sont pas les seules théories susceptibles d'expliquer la relation de
sous-traitance entre le donneur d'ordre et preneur d'ordre dans une
entreprise.
Sur le plan empirique, notre travail s'arrête à
dégager l'impact du cout de la sous-traitance sur la performance
financière (rentabilité financière) de l'entreprise RUASHI
MINING.
Enfin sur le plan méthodologique, nous aurions pu
employer d'autres méthodes et techniques de collecte ainsi que de
traitement des données.
De mettre sur pied une équipe qui sera chargé de
voir quelle type de sous-traitant dont l'entreprise a besoin, pour n'est pas
engagé de somme
4.5. RECOMANDATIONS
L'importance de sous-traitance au sein des entreprises
industrielles, à une si grande importance, car elle permet à
l'entreprise donneur d'ordre de se concentrer sur l'activité principale
pour l'atteinte de ces objectifs. MINIG
Nous suggérons à l'entreprise RUASHI MINING:
88
d'argent pour ne rien gagner en retour.
Le cout de la sous-traitance a un impact négatif et
significatif sur la
89
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre travail de recherche, en guise de
conclusion de cette étude, il est nécessaire de retracer les
grandes lignes de celui-ci. Dans ce travail qui porte pour sujet: LE COUT DE LA
SOUS-TRAITANCE ET LA PERFORMANCE FINANCIERE D'UNE ENTREPRISE MINIERE CAS DE
RUASHI MINING.
Nous avons observé que l'entreprise RUASHI MINING a
fait recourt à la sous-traitance ces dernières années pour
lui permettre de continuer avec sa production.
Notre problématique était de montrer si Le cout
de la sous-traitance avait-il un impact sur la performance financière de
l'entreprise RUASHI MINING pour la période 2013 - 2017 ?
Après avoir parcouru la littérature en sciences
de gestions et économiques, nous avons émis comme
hypothèse suivante : Le cout de la sous-traitance a de l'impact
négatif et significatif sur la performance financière de Ruashi
Mining pour la période 2013 - 2017.
Pour mieux développer notre sujet, nous avons fait
recourt à la méthode quantitative avec l'utilisation du logiciel
GRETL, la méthode analytique, comparative et statistique, en suite nous
avons utilisé la technique de la recherche documentaire.
Ces méthodes et techniques élaborés dans
le cadre de ce travail, nous ont permis de collecter et de traiter les
données que nous avons eu sur terrain.
Les résultats montrent qu'il existe un lien entre le
cout de la sous-traitance et la performance financière
(rentabilité financière) de l'entreprise RUASHI MINING qui
sous-traite certaines activités qui sont soit annexe ou connexe à
son objet social.
rentabilité financière (performance
financière).
Cette recherche pourrait être élargie à
d'autres entreprises sur un échantillon plus important, ce qui
permettrait de confirmer de façon quantitative par les analyses
statistiques et économétriques les résultats
observés et les généraliser. Des études
permettraient également d'analyser dans le détail les situations
et les enjeux spécifiques liés à ce type de gestion et
mesurer son efficacité
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