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Analyse de la compétitivité de la filière anacarde dans la commune de Parakou.


par Roméo Houndadjo
Université de Parakou - Licence professionnelle 2019
  

Disponible en mode multipage

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    Réaliser et Présenter Par HOUNDADJO Roméo & BELLO M. A. Ramzi

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    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
    COMMUNE DE PARAKOU

    AVERTISSEMENT

    LA FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION N'ENTEND DONNER AUCUNE APPROBATION NI IMPROBATION AUX IDEES EMISES DANS CE DOCUMENT ; CELLES-CI DOIVENT ETRE CONSIDEREES COMME PROPRES A LEURS AUTEURS.

    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
    COMMUNE DE PARAKOU

    DEDICACE 1

    Je dédie ce mémoire a :

    Mon père,HOUNDADJO Adadja et ma mère NOUWLIGBETO Akabassi

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    II

    HOUNDADJO Roméo

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    COMMUNE DE PARAKOU

    DEDICACE 2

    Je dédie ce mémoire à :

    Mon père BELLO Amadou et à ma mère MOUTAIROU Machiatou

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    III

    BELLO M.A. RAMZI

    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
    COMMUNE DE PARAKOU

    REMERCIEMENTS

    Nous remercions en premier Dieu, le père tout puissant qui nous a accordé la vie, l'esprit de compréhension, de collette et surtout de synthèse tout au long de cette étude.

    Nos remerciements vont également à l'égard de :

    -Dr Tanguy GBAGUIDI, le Doyen de la FASEG/UP, pour tous ces conseils et tache mené pour nous étudiant ;

    -Dr Ichaou MOUNIROU, Maître-assistant des Universités du CAMES, notre Directeur de mémoire pour avoir accepté superviser ce travail, votre rigueur et dévouement de même que vos suggestions et recommandations ont été d'une importance capitale dans la réalisation du présent travail ;

    - Dr Laurent OLOUKOÏ, qui nous a aidés par ces oeuvres et conseils

    -Monsieur CHABI SERO Inoussa, Collaborateur du Directeur des Programmes Point Focal PAPVIRE ABC/ ATDA, qui est notre maitre de stage pour ces multitudes conseils, aide et recommandation ;

    - Tout le corps enseignant de la FASEG/UP et son personnel administratif pour leur contribution à notre formation ;

    -Tout le corps de l'ATDA4/ Parakou

    - Monsieur YACOUBOU Soumanou, un CVP de la SCDA de Parakou, qui nous aider au cours de la rencontre des producteurs dans les villages.

    -Monsieur YEBOU Jérémie et EHINNOU K. Ignace pour leurs conseils et recommandations pour ce travail.

    Son excellence Monsieur le Président du Jury, nous vous sommes reconnaissants de l'honneur que vous nous faites de présider notre jury de mémoire. Nous sommes persuadés que vos conseils et recommandation nous serviront à parfaire ce travail. Veuillez accepter l'expression de notre profonde gratitude. Aux membre du jury, Honorable membre du jury, recevez toute notre gratitude pour avoir accepté évaluer ce travail. Vos critiques et vos contributions n'ont que donner de la valeur au travail. Nous vous prions d'accepter le témoignage de notre profonde gratitude.

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    COMMUNE DE PARAKOU

    Nous remercions également très sincèrement toutes les personnes qui, de près ou de loin, ont contribué à la réalisation du présent travail.

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    COMMUNE DE PARAKOU

    LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

    % : Pourcentage

    ATDA : Agence Territoriale de Développement Agricole

    CBF : Coût-Bénéfice financier

    BOAD : Banque Ouest Africaine de Développement

    BM : Banque Mondiale

    CCI : Centre de Commerce International

    CEDEAO : Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest

    CNTC : Conseil National des Transformateurs de Cajou

    COBEMAG : Coopération Béninoise de Matériels Agricoles

    COTEB : Complexe Textile du Bénin

    CPE : Coefficient de Protection Effective

    CPN : Coefficient de Protection Nominale

    CPNIE : Coefficient de Protection Nominale des intrants échangeables

    CPNp : Coefficient de Protection Nominale des produits

    CPV : Chef Production Végétale

    CR : Coefficient de Rentabilité

    CRI : Coût en Ressource Intérieure

    DDAEP : Direction Départementale de l'Agriculture, d'Elevage et de la Pêche

    ESP : Equivalent de la Subvention à la Production

    ET : Effectif Total

    FAO : Food and Agriculture Organisation

    FASEG : Faculté des Sciences Economiques et de Gestions

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    FCFA : Franc de la Communauté Financière en Afrique

    FENAPAT : Fédération Nationale des Acheteurs de Produit Agricole et Tropical

    FOB : Free On Board

    GAAP : Groupement des Associations d'Artisans de Parakou

    Ha : Hectare

    Hj : Homme-jour

    INSAE : Institut National de Statistique et d'Analyse Economique

    Kg : Kilogramme

    MAEP : Ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche

    MAP : Matrice d'Analyse des Politiques

    PADEx : Programme d'Appuis aux Développement des Exportations

    PIB : Produit Intérieur Brut

    PSRSA : Plan stratégique de relance du secteur agricole

    RGPH4 : Recensement Général de la Population et de l'Habitat (4ème édition)

    SA : Société Anonyme

    SCDA : Secteur Communal de Développement Agricole

    SOBEBRA : Société Béninoise de Brasserie

    SODECO : Société de Développement du coton

    SONAPRA : Société Nationale pour la Promotion Agricole

    TS : Taux de Subvention

    UEMOA : Union Economique et Monétaire Ouest Africaine

    UP : Université de Parakou

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    SOMMAIRE

    INTRODUCTION 1

    CHAPITRE I : CADRE INSTITUTIONNEL DE L'ETUDE 3

    SECTIONI : Présentation du lieu de stage 3

    SECTION II : Déroulement du stage. 17

    CHAPITRE II : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE 20

    SECTION 1 : Problématique, objectifs et hypothèses de l'étude 20

    SECTION 2 : Revue de littérature et méthodologie de l'étude 23

    CHAPITRE III : ANALYSE EMPIRIQUE 41

    SECTION 1 : Présentation et Analyse des résultats 41

    SECTION 2 : Limites du travail, suggestion et Recommandation 49

    Conclusion 51

    REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 52

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    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
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    LISTE DES TABLEAUX

    Tableau 1 : Répartition des producteurs enquêté 33

    Tableau 2 : Représentation schématique de la MAP 36

    Tableau 3 : les indicateurs d'analyse 36

    Tableau 4 : Classifications des biens 39

    Tableau 5 : indicateurs d'analyse des résultats de la MAP de la production d'anacarde dans la

    Commune de Parakou. 44
    Tableau 6 : indicateurs d'analyse des résultats de la MAP de la commercialisation d'anacarde

    dans la commune de Parakou. 46
    Tableau 7 : indicateurs d'analyse des résultats de la MAP de la transformation d'anacarde

    dans la commune de Parakou. 47
    Tableau 8 : Tableau récapitulatif des indicateurs d'analyse des différents acteurs de la filière

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    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
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    Résumé

    L'objectif général de ce travail est d'analyser la compétitivité de la filière anacarde dans la commune de Parakou. Spécifiquement, il s'agit d'évaluer dans un premier temps la rentabilité financière et économique de la filière anacarde, de mesurer ensuite la compétitivité des principaux acteurs de la filière anacarde dans la commune de Parakou puis enfin de mesurer le niveau de protection des acteurs de la filière anacarde de la commune de Parakou. Pour se faire, la Matrice d'Analyse de Politique (MAP) a été utilisée. A cet effet, une enquête quantitative est menée auprès des différents acteurs à savoir 112 producteurs, 8 commerçants et 2 transformateurs. Les résultats issus de cette analyse montrent que l'anacarde est économiquement rentable pour tous les acteurs de la commune en étude. De même cette filière est financièrement rentable pour les acteurs de la production, de la transformation et non financièrement rentable pour la branche de la commercialisation qui a une rentabilité financière négative. La CRI de tous les maillons concernés est positive et inférieurs à l'unité. Ainsi, les acteurs de la filière anacarde sont compétitifs dans leurs activités respectives même si le taux de subvention des différents maillons nous montre que ces derniers ne bénéficient d'aucune subvention de la part de l'état. Il urge une réorganisation du fonctionnement de cette filière dans la commune de Parakou et de revoir la taxation des commerçants pour l'amélioration de la compétitivité et pour le bien être aussi bien des maillons mais aussi pour la commune.

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    Mots Clés : compétitivité, MAP, CRI

    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
    COMMUNE DE PARAKOU

    ABSTRACT

    The general objective of this work is to analyze the competitiveness of the cashew nut sector in Parakou commune. Specifically, the aim is firstly to assess the financial and economic profitability of the cashew nut sector, then to measure the competitiveness of the main actors of the cashew nut industry in Parakou commune and finally to measure the level of protection of the actors. of the cashew nut industry of Parakou commune. To do so, the Policy Analysis Matrix (MAP) was used. To this end, a quantitative survey is carried out among the various actors, namely 112 producers, 8 traders and 2 processors. The results of this analysis show that the cashew nut is economically profitable for all the actors of the commune under study. In the same way, this sector is financially profitable for the actors of the production, the transformation and not financially profitable for the branch of the marketing which has a negative financial profitability. The DRC of all the maillons concerned is positive and below unity. Thus, cashew industry actors are competitive in their respective activities even if the subsidy rate of the different links shows us that they do not benefit from any subsidy from the state. It urges a reorganization of the operation of this sector in the municipality of Parakou and review the taxation of traders for the improvement of competitiveness and for the well-being of the links but also for the municipality.

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    Keys words: competitiveness,DRC,PAM,

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    COMMUNE DE PARAKOU

    INTRODUCTION

    Au Bénin, l'agriculture est l'un des secteurs de la croissance économique. Elle emploi 70% de la population active, contribue pour environ 36% à la formation du PIB, 88% des recettes totales d'exportation et 15% des recettes totales de l'Etat proviennent de ce secteur. (MAEP, 2016)

    De même, plus de 60% des actifs masculins et 35,6% des actifs féminin réellement occupé exercent une activité agricole. La production végétale intervient en moyenne pour 24,1% tandis que les productions animales et halieutiques contribuent respectivement pour 5,9% et 4,2% à ce même secteur (INSAE cité par PSRSA, 2011).

    De nos jours, ce secteur s'est organisé autour des cultures de rente dont l'anacarde occupe le deuxième rang parmi les cultures d'exportations dans la gamme des fruits « comestibles ». Elle représente 6,6% de la valeur des exportations (OBOPAF, 2004). Autrefois étant une culture destinée aux reboisements, elle est maintenant entrée dans les habitudes des producteurs à cause de la finalité et l'accroissement des devises étrangères que génère cette filière pour les maillons et surtout à l'Etat.

    Le Bénin dispose d'un potentiel de production d'anacarde non négligeable (AKLE, 2004).

    Il produit en moyenne 40000 tonnes de noix brut par ans provenant principalement de la région du Centre et du Nord (Alain SOGLO et al, 2009). De même, les plantations d'anacarde couvrent une superficie estimée à plus de 213000 hectares pour une production de 134000 tonne environ, soit 4% de la production mondiale (KONNON et al, 2017).

    Plusieurs acteurs, organisations paysanne se sont organisé pour atteindre cette finalité, celle d'accroitre ou l'expansion des exploitations pour la satisfaction de la demande accrue et surtout du fait que cette filière est compétitive sur les marchés international a causes de la qualité de la noix béninoise.

    La poursuite de cette activité des différents acteurs dépend du revenu ou de la rémunération que tire chaque acteur de la chaine. Un faible revenu ou une désincitation de la production risque de rendre la compétitivité de cette filière faible au niveau national.

    La compétitivité de la filière anacarde a été fortement étudiée en générale sans se pencher sur la satiation d'une organisation paysanne prise de façon isolée. Alors que la compétitivité d'une

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    COMMUNE DE PARAKOU

    filière en général n'inclut pas forcément celle d'une organisation paysanne ou d'une communauté prise individuellement.

    C'est donc une raison du choix du thème d'étude « Analyse de la compétitivité de la filière anacarde dans la commune de Parakou » prenant en compte les différents maillons de la production, de la commercialisation et de la transformation.

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    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
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    CHAPITRE 1 : CADRE INSTITUTIONNEL DE L'ETUDE

    SECTION I : Présentation du lieu de stage

    Dans le premier paragraphe, nous présenterons géographiquement la commune de Parakou puis dans un second paragraphe le lieu du stage proprement dit.

    Paragraphe 1 : Présentation de la commune de Parakou La commune de Parakou peut être présentée comme suit :

    1. Présentation de la commune de Parakou

    1.1. Situation géographique

    Capitale régionale du Nord-Bénin, la ville de Parakou (ancien chef-lieu des départements du Borgou et de l'Alibori et actuel chef-lieu du département du Borgou) est située au Centre Nord de la République du Bénin à 407 km de Cotonou (capitale économique du Bénin). Elle est délimitée au Nord par la commune de N'dali, au Sud, à l'Est et à l'Ouest par la commune de Tchaourou. La commune de Parakou couvre une superficie totale de 441 km2 Elle se trouve à 9° 21' de latitude Nord, à 2°36' de longitude Est, à une altitude moyenne de 350 m et présente un relief assez modeste. Elle abrite plusieurs groupes linguistiques et constitue un important carrefour des grands axes routiers (Cotonou-communes et pays de l'inter-land). C'est surtout le terminus de la voie ferrée qui quitte Cotonou, capitale économique du Bénin.

    1.2. Milieu physique - Le relief

    Le relief de la commune de Parakou est caractérisé par des plateaux qui s'élèvent jusqu'à une altitude de 400 mètres et qui sont localement entrecoupés de vallons pour la plupart à tendance marécageuse.

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    COMMUNE DE PARAKOU

    - Le climat

    La commune de Parakou est caractérisée par un climat du type soudano-guinéen et est marquée par une saison pluvieuse qui couvre les mois de mai à octobre et une saison sèche de novembre à avril avec une période d'harmattan allant de décembre à février et une période de chaleur de mars à avril. Les changements climatiques modifient de plus en plus les saisons qui ne sont plus distinctement tranchées. La végétation est une savane arborée et herbeuse.

    - Les sols

    Le sol est du type ferrugineux et repose sur un socle granitique indifférencié. La texture est soit sableuse et bien dressée, soit sablo-argileuse fortement concrétionnée et mal drainée. C'est un sol adapté à des cultures telles que : le coton, les tubercules, l'arachide, les céréales, le soja, etc. On y rencontre des rivières qui confluent entre elles pour se jeter dans le fleuve Okpara, un affluent du fleuve Ouémé. Ces rivières entretiennent des bas-fonds qui sont propices au maraîchage (RGPH4, 2013).

    1.3. Milieu humain

    La commune de Parakou compte 149.819 habitants (RGPH2, 2002) soit 20,69% de la population totale du département du Borgou avec une densité moyenne de 340 habitants au Km2 et un taux d'accroissement estimé à 5,81% au cours des années 2002-2012. Plusieurs ethnies cohabitent parmi lesquelles les Baatombu qui sont d'ailleurs en majorité. Les religions rencontrées sont l'animisme, l'islam, et le christianisme. Depuis l'avènement de la décentralisation, la commune est sous l'autorité d'un maire élu. Elle compte trois arrondissements. On y dénombre au total quarante-deux (42) villages et quartiers de ville.

    2. Activités socio- économique

    2.1. L'agriculture

    Dans le domaine de l'agriculture, la taille des exploitations varie entre 2 et 40 hectares. La culture attelée est en nette régression à cause de la mécanisation. Les agriculteurs qui résident en ville font le labour à l'aide des tracteurs tandis que ceux qui sont ruraux se débrouillent

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    toujours avec la houe ; les activités de semis sont manuelles. La commune de Parakou connaît une agriculture extensive, itinérante sur brûlis. Elle obéit au rythme des saisons avec par moment une agriculture de transit pratiquée dans les zones humides (bassins des cours d'eau et bas-fonds). Les principales cultures sont les céréales, les tubercules et les légumineuses. Les problèmes que connaît l'agriculture dans la commune sont liés à l'appauvrissement continu des sols. Aussi faut-il ajouter à cela le manque de financements adaptés pour appuyer les initiatives. En ce qui concerne l'encadrement technique, il faut mentionner que le secteur agricole est aujourd'hui en crise de personnel qui se traduit par l'effectif insuffisant ou même inexistant dans certains domaines du personnel d'encadrement. Le financement du secteur agricole est assuré en grande partie par l'Etat béninois. Certains volets pas moins importants sont appuyés par des partenaires pour le développement : la CEDEAO (Projet d'Appui au Développement de l'Elevage Bovin), la BAD (Projet d'Appui au Développement Participatif de la Pêche Artisanale), la Banque Mondiale (Projet d'Appui à la Réforme de la Filière Coton), le FIDA et la BOAD (Projet de Développement des Racines et Tubercules).

    2.2. Elevage

    Le cheptel communal est composé de : bovins, ovins, caprins, porcins, la volaille et l'espèce cavalière. La consommation animale de la commune représente environ 40% de la consommation départementale. La commune abrite un marché important de bétail. Le problème principal qui hypothèque le développement du secteur est la forte prévalence des épizooties surtout sur les espèces à croissance rapide.

    2.3. La pêche

    S'agissant de la pêche, elle est de nature continentale. Le lieu principal de pêche (le fleuve Okpara) demeure un patrimoine commun avec la commune de Tchaourou. A ce titre, il est difficile de pouvoir dissocier la production halieutique des deux communes voisines.

    2.4. L'industrie

    Le domaine de l'industrie est caractérisé par des sociétés telles que : la Société Béninoise de Brasserie (SOBEBRA) ; l'usine de transformation des noix de cajou ( TOLARO.SA et PPMA) ; le Complexe Textile du Bénin (COTEB),les usines d'égrenage de coton de la Société de Développement du coton (SODECO), la Coopération Béninoise de Matériels Agricoles

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    (COBEMAG), les boulangeries et pâtisseries, les usines de fabrication de glace, l'usine de décorticage et de vannerie de riz et du maïs ; les chambres froides.

    2.5. L'artisanat

    A Côté des unités industrielles, il existe des unités artisanales de fabrication de pain de beurre de karité, d'huile d'arachide, de moutarde et de fromage de soja. C'est un secteur qui connaît de jour en jour un essor dans son développement. La commune de Parakou dispose de quelques sites touristiques qui sont peu visités dont le musée de Parakou. (Rapport annuel SCDA Parakou 2014-2015). L'artisanat dans la commune de Parakou se traduit par de petits métiers parfois modernes mais aussi à l'étape rudimentaire comme la peinture, la menuiserie, la mécanique, la bijouterie, la forge, la sculpture, le tissage, la soudure, la tapisserie, etc. Les artisans sont globalement bien organisés. On dénombre 19 groupements ou associations de base constituées de 1.504 adhérents. Ces groupements et associations de base sont regroupés en deux associations fédérales que sont :

    - le GAAP : Groupement des Associations d'Artisans de Parakou ; - le CAP : Collectif des Artisans de Parakou.

    2.6. Le transport

    Plus de la moitié du parc automobile `'gros porteurs» du Bénin se retrouve à Parakou, ce qui fait dire que la ville est la capitale des gros porteurs. Mais il existe également d'autres moyens de déplacement. Les moyens de transport rencontrés sont :

    - les deux roues : environ 7.000 et communément appelés «Zém», les conducteurs de taxi motos jouent un grand rôle dans la mobilité urbaine ; les plus grands utilisateurs de ce mode de déplacement sont les femmes (pour leurs menues courses en ville), les élèves (pour se rendre à l'école) ;

    - les taxis inter urbains : ils assurent le transport des personnes entre Parakou et les autres localités du Bénin ; ils sont affiliés aux nombreuses organisations syndicales existant dans le secteur des transports (UNACOB, UCTIB, etc.) ;

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    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
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    - les taxis-ville : il ne s'agit pas de taxi-ville proprement parlant, ces taxis assurent plutôt le transport des commerçantes et des marchandises entre Parakou et les marchés des localités environnants (Komiguéa, Boko, Kpètèkpètèrou, Bakpérou, Tourou, etc) ;

    - les gros porteurs : ils assurent le transport des marchandises (coton, matériaux de

    construction, produits manufacturés, cheptel, bois, etc.) principalement entre Cotonou, les autres localités du Bénin et les pays de l'hinterland ; l'inexistence d'un parking gros porteur doublée d'un certain incivisme amènent les conducteurs à garer leurs camions en bordure des voies urbaines et vont déjà trop exiguës et en mauvais état. Cette situation rend la circulation difficile et occasionne aussi bien souvent de graves voire mortels accidents de circulation ;

    - le train : il est exploité par l'OCBN (entreprise publique commune au Bénin et au Niger) qui assure le transport des marchandises.

    2.7. Le commerce

    Les statistiques concernant le commerce dans la commune de Parakou ne sont pas disponibles, ce qui ne nous permet pas de faire un état des lieux du commerce dans la commune. Toutefois, notons la présence de divers petits commerçants dont les apports dans le revenu des ménages restent non négligeables (Enquête sur le terrain, 2018).

    2.8. Le tourisme et l'hôtellerie

    Le tourisme est très peu développé à Parakou. Cependant, il existe quelques potentialités. Il s'agit des deux palais royaux (celui de Kobourou à Sinagourou et celui de Kpébié), les places Bio Guerra, Tabéra, Hubert MAGA et la place de la municipalité. Mais le site touristique le plus reconnu est le Musée de plein air. Les activités d'hôtellerie et de restauration sont en plein essor : Parakou compte 16 hôtels, 13 auberges et 6 motels. Toutes ces infrastructures sont de taille et standing modestes. Il n'existe pour l'instant à Parakou ni un hôtel de classe internationale ni un centre de conférence, ce qui fait perdre à la commune des opportunités liées à l'organisation d'événements régionaux et internationaux.

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    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
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    Paragraphe 2 : Présentation de l'ATDA

    2.1. CREATION ET ATTRIBUTIONS Article 1 : Création

    Il est créé, en République du Bénin, un établissement public à caractère social, dénommé « Agence Territoriale de Développement Agricole du Borgou sud-Donga-Collines »

    Article 2 : Régime juridique

    L'Agence Territoriale de Développement Agricole du Borgou Sud-Donga-Collines est doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière. Elle est régie par les dispositions des présentes statues, de la loi n°94-009 du 28 juillet 1994 portant création, organisation et fonctionnement des offices à caractère social, culturel et scientifique et de l'Acte uniforme de l'OHADA relatif au droit des sociétés commerciales et du groupement d'intérêt économique.

    Article 3 : Tutelle administrative

    L'Agence Territoriale de Développement du Borgou Sud-Donga-Collines est placé sous la tutelle du Ministère en charge de l'Agriculture.

    Article 4 : Siege social

    Le siège de L'Agence Territoriale de Développement du Borgou Sud-Donga-Collines est fixé à Parakou. Il peut être transférer en tout autre lieu du territoire du pôle de développement agricole, par décision du Conseil des Ministres, sur proposition de son Conseil d'administration. Article 5 : Mission et attribution

    L'Agence Territoriale de Développement du Borgou Sud-Donga-Collines a pour mission de mettre en oeuvre la politique du Gouvernement en matière de promotion des filières porteuses spécifiques au Borgou Sud-Donga-Collines.

    A ce titre l'Agence Territoriale de Développement du Borgou Sud-Donga-Collines est chargé, dans son ressort territorial, de :

    -élaborer, faire valider et conduire avec les acteurs-clés, les plans opérationnels de développement des filières porteuses retenues et ses chaines de développement de valeurs

    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
    COMMUNE DE PARAKOU

    ajoutée, aux fins d'amélioration de la production, de la productivité, de la compétitivité et des revenus des acteurs ;

    -faciliter l'accès des producteurs aux facteurs de production et a des services de qualité à travers des mécanismes novateurs d'appuis à la mise en place des intrants spécifiques, des matériels et équipements ;

    -mettre en place et renforcer les infrastructures agricoles structurantes indispensables au développement des activités productives et a une meilleure valorisation des productions ;

    -faciliter l'accès des acteurs des filières aux informations et innovations, ainsi qu'aux conseils agricoles ;

    -coordonner les projets de développement des filières agricoles intervenant dans le pôle ;

    -appuyer le développement des relations de partenariat entre les acteurs des filières en promotion dans le pôle aux fins de meilleure capacité locale de production et de transformation agro-industrielle ;

    -contribuer au développement d'une intercommunalité plus bénéfique dans le domaine agricole

    ;

    -coordonner les interventions des acteurs publics et privés sur les filières agricoles ; -appuyer l'organisation et la structuration des acteurs ;

    -assurer la prise en compte de la dimension genre dans toute les actions de promotion agricole et rurale ;

    -faciliter l'accès des produits agricoles aux marchés ; -faciliter l'accès des groupes cibles aux financements.

    2.2 : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT

    Article 6 : Organe d'administration et de gestion

    L'Agence Territoriale de Développement agricole du Borgou Sud-Donga-Collines est

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    administrée par un Conseil d'administration et gérer par une direction générale. Réaliser et Présenter Par HOUNDADJO Roméo & BELLO M. A. Ramzi

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    COMMUNE DE PARAKOU

    2.2.1. Organe d'administration Article 7 : Conseil d'administration

    L'Agence Territoriale de Développement du Borgou Sud-Donga-Collines est administrée par un Conseil d'administration.

    Article 8 : Attribution du conseil d'administration

    Le Conseil d'administration est l'organe d'orientation de l'agence. Il est investi des pouvoirs les plus étendus dans la limite de l'objet social et a pour principale attribution de :

    -adopter les plans stratégiques et le programme pluriannuel d'action et d'investissement ; -approuver les projets de budgets annuels de l'agence ;

    -examiner les rapports d'activités de l'agence ainsi que les rapports annuels de performance ; -arrêter les états financiers établis après chaque exercice par le directeur général ;

    -autoriser les actes et convention passés par le directeur général ;

    -approuver le règlement intérieur et le manuel de procédure proposer par le directeur général ; -approuver l'organigramme ainsi que la grille de rémunération du personnel de l'agence ;

    -adopter les règles de gouvernances ainsi que le code d'éthique et de déontologie pour la conduite des dossiers de l'agence ;

    -proposer à l'Autorité de tutelle, le cas échéant, la transformation ou la dissolution de l'Agence ainsi que toute modification des statuts ; -autoriser les dons et legs.

    Article 9 : Composition du conseil d'administration

    Le conseil d'administration de l'agence est composé de 7 membres à savoir :

    - le Ministre chargé de l'Agriculture ou son représentant ;

    - un directeur départemental chargé de l'agriculture compétent sur le pôle ;

    - un représentant du Ministre chargé des Finances ;

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    - un représentant du Ministère en charge du Commerce résidant dans le ressort du pôle de développement ;

    - un représentant désigné de le Chambre départementale d'agriculture du siège de l'agence ;

    - un représentant de la Plateforme Nationale des Organisations Professionnelles des Producteurs Agricoles désigné parmi les organisations intervenantes dans les principales filières du pôle de développement ;

    - un représentant de l'Association Nationale des Communes du Bénin résidant dans le ressort du pôle du développement.

    Article 10 : Présidence du Conseil d'administration

    Le Conseil d'administration est présidé par le Ministre chargé de l'Agriculture ou son représentant.

    Article 11 : Nomination et mandat des membres du conseil d'administration

    Les membres du conseil d'administration sont nommés par décret pris en Conseil des Ministres, sur proposition du ministre chargé de l'Agriculture, pour un mandat de trois ans renouvelable une fois.

    Article 12 : Vacance de poste d'administrateur

    En cas de vacance de siège pour mutation, démission, décès ou tout autres motifs, le membre concerné est remplacé par l'autorité ou la structure représenté dans un délai de 30 jour, à compter de la date de survenance de l'évènement ayant provoqué la vacance.

    Le membre remplaçant poursuit le mandat en cours pour le reste de sa durée. Il est nommé par décret pris en Conseil des Ministres.

    Article 13 : Périodicité des réunions du Conseil d'administration

    Le Conseil d'administration se réunit en session ordinaire au moins deux fois par ans. Il peut également se réunir en session extraordinaire toute les fois que son président le juge utile ou à la demande d'au moins un tiers des membres.

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    Le conseil d'administration est convoqué par son président qui fixe l'ordre du jour de la réunion. Réaliser et Présenter Par HOUNDADJO Roméo & BELLO M. A. Ramzi

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    La convocation, l'ordre du jour et les dossiers correspondants sont adressé à chaque membre au moins 7 jours avant la réunion. Ce délai peut être réduit en cas d'urgence.

    Article 14 : Quorum de réunion du Conseil d'administration

    Le conseil d'administration siège valablement si la moitié au moins de ses membres est présente. En cas d'absence du président, le Conseil désigne en son sein un président de séance. Article 15 : Majorité de prise de décision

    La décision du Conseil d'administration sont prise à la majorité absolue des voix des membres présents et sont constatées par procès-verbal signé par le président. En cas de partage des voix, celle du président est président est prépondérante.

    Article 16 : Secrétariat du Conseil d'administration

    Le directeur général de l'agence assiste aux réunions du Conseil d'administration avec voix consultative.

    Il assure le secrétariat des réunions du Conseil d'administration. Article 17 : Assistance de personne ressource

    Le Conseil d'administration peut faire appel n'a toute personne susceptible d'apporter son expertise dans un domaine particulier et de l'éclairer au cours de ses travaux. La personne ressource n'a pas de voix délibérative.

    Article 18 : Indemnité de fonction des administrateurs

    La fonction de membre du conseil d'administration ne donne droit à aucune rémunération.

    Toutefois, les membres du conseil d'administration bénéficient des indemnités de fonction conformément au test en vigueur.

    Article 19 : Interdiction aux administrateurs de contracter avec l'agence

    Il est interdit aux membres du conseil d'administration de contracter sous quelques formes que ce soit des emprunts de l'agence, de se faire consentir par elle un découvert en compte courant ou autrement, ainsi que de faire cautionner ou avaliser par elle leurs engagements vis-à-vis des tiers.

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    Article 20 : Fautes des membres du Conseil d'administration

    Les membres du conseil d'administration sont personnellement responsables des infrastructures et règlements commis dans l'exercice de leurs fonctions.

    Article 21 : Autres modalités de fonctionnement du Conseil d'administration

    Les conditions de fonctionnement du Conseil d'administration ainsi que les modalités d'adoption de ses décisions sont précisée dans un règlement intérieur que le conseil d'administration adopte à la majorité de ses membres.

    2.2.2 : Organe de gestion Article 22 : Directeur général

    La gestion quotidienne de l'agence est assurée par la direction générale. Article 23 : Nomination du directeur général

    Le directeur général de l'agence est nommé par décret pris en Conseil des Ministres, sur proposition du Ministre de tutelle après avis du Conseil d'administration.

    Article 24 : Attributions du directeur général

    Le directeur général de l'agence assure la gestion quotidienne et la bonne marche de l'agence. Il est responsable de l'exécution, de la coordination et de la gestion des activités de l'agence dans le respect des orientations fixés par le conseil d'administration. Ace titre, il :

    -coordonne les activités de l'agence ;

    -procède au recrutement et au licenciement du personnel permanent ou contractuel de l'agence, dans le respect de la réglementation en vigueur ;

    -élabore et fait adopter les documents de gestion de l'agence par le conseil d'administration ; -représente l'agence dans tous les actes de vie civile, notamment à l'égard des tiers ;

    -veille à l'application correcte des procédures techniques, administratives, financières et comptable ;

    -est l'ordonnateur du budget de l'agence.

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    Article 25 : Organisation de la direction générale

    Les directions techniques ou services, leurs attributions, leurs organisations sont fixées par décision du directeur général.

    Article 26 : Nomination des directeurs techniques

    Les directeurs techniques sont nommés par décision du directeur général après approbation du Ministre de tutelle.

    Article 27 : Personne responsable des marchés publics

    La personne responsable des marchés publics, habilité à signer les marchés passer par l'agence est chargé de conduire la procédure de passation jusqu'à la désignation de l'attributaire et l'approbation du marché définitif.

    Article 28 : Nomination de la personne responsable des marchés publics

    La personne responsable des marchés publics est nommée, après appel à candidature, par le directeur général, parmi les cadres de la catégorie A échelle 1 ou équivalent, justifiant idéalement d'une expérience d'au moins 4 ans dans le domaine des marchés publics.

    La personne responsable des marchés publics à rang de directeur technique. Article 29 : Commission de passation des marchés publics

    La personne des marchés publics est assistée dans l'exécution de sa mission par une commission de passation des marchés publics. Elle assure sa mission conformément à la réglementation en vigueur.

    Article 30 : Nomination des membres de la commission de passation des marchés publics

    Les membres de la commission de passation des marchés publics sont nommés conformément à la réglementation en vigueur.

    2.3. ANNEE SOCIALE, COMPTES SOCIAUX ET CONTROLE DE GESTION Article 31 : Année sociale

    L'année sociale correspond à l'année civile.

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    Article 32 : Ressource de l'agence

    Les ressources de l'agence sont constituées de :

    -la dotation initiale du budget national

    -les dotations annuelles du budget national pour le fonctionnement et équipement ;

    - les ressources externes provenant de la coopération bilatérale ou multilatérale ;

    -les revenus des activités et prestations de service ;

    -les bénéfices d'exploitation et/ou revenus incorporé ;

    -les ressources de prêt négocié au près des partenaires ;

    -les dons et legs des personnes physiques ou morales ;

    -toute aide extérieure ;

    -les produits financiers provenant des placements.

    Article 33 : Comptabilité de l'agence

    La comptabilité de l'agence est tenue en conformité avec les dispositions du droit comptable de l'OHADA.

    Elle est soumise au contrôle d'un commissaire au compte. Article 34 : Programme d'activité et budget prévisionnel

    Le directeur général soumet au Conseil d'administration, un programme d'activités, les comptes d'exploitation prévisionnelle et un budget d'investissement par l'année suivante, trois mois au plus tard avant la fin de l'exercice courant.

    Article 35 : Vote du budget

    Le budget de l'agence est voté en équilibre des recettes et des dépenses.

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    Article 36 : Opération de clôture d'exercice comptable

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    Dans un délai de trois mois à compter de la clôture de l'exercice comptable, le directeur général arrête les comptes de résultat, dresse les bilans et inventaires, prépare son rapport d`activité et les soumet à l'approbation du Conseil d'administration.

    Article 37 : Contrôle du conseil d'administration

    L'agence est soumise au contrôle prévue par les tests en vigueur.

    Le Conseil d'administration vérifie le respect, par la direction générale, des orientations qu'il a fixées.

    Article 38 : Contrôle de l'autorité de tutelle

    L'autorité de tutelle s'assure du contrôle de la qualité de gestion de l'agence à travers ses organes habilités.

    Article 39 : Nomination des commissaires aux comptes

    Il est nommé auprès de l'agence, un commissaire aux comptes conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur.

    Article 40 : Attribution des commissaires aux comptes

    Le commissaire au compte émet sur les comptes annuels, une opinion indiquant qu'ils sont ou non réguliers et sincères et qu'ils donnent une image fidèle des résultats, de la situation

    financière et du patrimoine de l'agence a la fin de l'exercice.

    Il adresse sont rapport directement et simultanément au directeur général de l'agence et au président du conseil d'administration.

    Article 41 : Participation du commissaire au compte aux réunions de conseil d'administration

    Le commissaire au compte assiste aux réunions du conseil d'administration avec voix consultative. Il est astreint au secret professionnel pour les faits, les actes et renseignements dont il a connaissance dans l'exercice de ses fonctions ou à l'occasion de l'exercice de ses fonctions.

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    2.4. TRANSFORMATION ET DISSOLUTION DE L'AGENCE

    Article 42 : Transformation de l'agence

    Sur le rapport motivé du directeur général, le conseil d'administration peut proposer la

    transformation de l'agence.

    La proposition est soumise au Ministre de tutelle qui en saisie le Conseil des Ministres. Le cas échéant, l'évaluation de la valeur nette de l'agence est établie par un expert indépendant.

    La transformation de l'agence n'entraine pas sa dissolution. Article 43 : Dissolution de l'agence

    La dissolution de l'agence est décidée par le Conseil des Ministres sur rapport du président du conseil d'administration. Le rapport propose un plan de liquidation qui comprend les aspects patrimoniale et sociaux.

    Article 44 : Liquidation de l'agence

    En cas de dissolution de l'agence, les biens meubles et immeubles sont reversés à titre conservatoire, au patrimoine du Ministre de tutelle.

    Sur proposition conjointe du Ministre de tutelle et du Ministre chargé des Finances, il est soumis au Gouvernement, un plan de liquidation du patrimoine avec une liste de potentiel liquidateur.

    La liquidation clôturée par décret pris en Conseil des Ministres, sur rapport du liquidateur.

    SECTION II : Déroulement du stage.

    Paragraphe 1 : Travaux effectués.

    Le stage s'est déroulé du mois d'octobre au mois de début décembre.

    La première semaine du mois d'octobre s'est consacré à la réalisation de notre protocole de recherche ainsi qu'une aperçue des questionnaires à l'endroit des différents maillons de la filière anacarde. Déjà ders la fin de cette semaine, une vision parfaite du travail à faire a été connue. La deuxième semaine s'est soldée par la correction et l'approbation des questionnaires d'étude.

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    Une fois ces questionnaires approuvés, avec l'aide du maitre de stage, nous avons pu été à la SCDA pour pouvoir rencontré le personnel administratif, afin qu'il puisse nous donner des instructions et directives pour la rencontres des maillons de la filière anacarde.

    Une fois à la SCDA, grâce à une formation communale organisé par Bénin-caju à l'endroit des producteurs, nous avons pu eu la chance de rencontré les producteurs à travers différent village de la commune de Parakou.

    Le mois suivant, grâce à une liste acquise à la FENAPAT-Borgou, nous avons pu enregistrer quelques commerçants. De même, par le biais de la CNTC, nous avons pu avoir le numéro des directeurs des usines de transformation de cajou de Parakou.

    Paragraphe 2 : Les difficultés rencontrées et les suggestions.

    Les difficultés rencontrées au cours de la rédaction du présent mémoire ainsi que dans la collecte des données sont diverses, allant d'un maillon à l'autre. L'ATDA, étant une structure nouvellement créer, ne dispose d'aucunes données secondaires pouvant nous faciliter certains travaux.

    Au niveau des producteurs, on note la réticence des producteurs à répondre aux questions et à donner des réponses fiables car pour eux ils ne jouissent pas des résultats issus de ces enquêtes en vue d'améliorer leur rendement et/ou de trouver des nouveaux débouchés pour l'écoulement plus aisé de leurs produits, l'indisponibilité de certains producteurs qui sont occupés par des travaux champêtres ou des activités extra-agricoles.

    Le maillon commercialisation fut celui regorgeant plus des difficultés pour la collecte des données. Les commerçants pour la plupart nous prennent pour des agents d'impôt, ce qui justifie leur réticence quant à la fourniture des données fiables sur tout ce qui peut concerner leur patrimoine. Cela n'a pas été chose facile surtout que nous somme en un temps de la rupture. Ainsi, les réponses ont été données grâce à des estimations que nous leur avons proposées

    De même, au niveau des transformateurs, toute information pouvant concerner leur patrimoine a juste été des estimations de leur part et non des valeurs concrètes.

    De même, une autre difficulté majeure à laquelle nous nous sommes confrontées au cours des travaux se trouve le manque de moyens financiers et matériels pour subvenir à nos différents besoins pour la réussite de notre mémoire.

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    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
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    Nous souhaiterons, pour les jours à venir, que les autorités à divers niveaux puissent trouver des solutions pour renforcer l'efficacité des structures actuelles et futures afin de répondre convenablement aux besoins des stagiaires et de la communauté

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    CHAPITRE 2 : CADRE THEORIQUE ET MATHODOLOGIQUE

    Ce chapitre s'articule autour de deux sections, l'une s'intéresse à la problématique, les objectifs et hypothèses de l'étude et l'autre à la revue de littérature et à la méthodologie de l'étude

    SECTION 1 : Problématique, objectifs et hypothèses de l'étude

    Paragraphe 1 : Problématique de l'étude

    Problématique

    Le secteur agricole constitue la principale source de création de richesse au Bénin. Plus de 60% des actifs masculins et 35,9% des actifs féminins réellement occupés exerce une profession agricole. De même, ce secteur contribue au produit intérieur brut (PIB) à 34,3% (INSAE, 2016).

    Le souci du gouvernement est de faire du Bénin une puissance agricole. Pour atteindre cet objectif une politique de diversification agricole a été engagée. Cette politique de diversification a conduit à la création des pôles de développement agricoles spécifique à chaque zone prenant en compte les filières prioritaires. Il s'agit de la filière ananas, anacarde, coton, maïs, manioc et le riz (MAEP, 2016). Ce fut une grande amélioration dans le secteur agricole avec pour produit d'exportation majeur le coton ; Selon le MEF (2008), en 2008, la valeur FOB des exportations de biens du Bénin a été en hausse de 9,3 % par rapport à son niveau de 2007. Elle est ainsi passée de 419,5 milliards de F CFA en 2007 à 458,3 milliards de F CFA en 2008. Selon la même source, cette variation est liée à l'accroissement des exportations des noix d'anacarde (+30,7 %) et de coton fibre (+16,5 %).

    Dans le cadre de l'exécution du programme d'appui au développement des exportations (PADEx Bénin) élaboré en 2007, le centre de commerce international (CCI) a été chargé d'accompagner le Bénin au niveau du développement du secteur de la noix de cajou pour renforcer la compétitivité à l'export des entreprises impliquées dans la commercialisation de la noix brute ou transformée. Suite à la croissance des revenus nationaux de la filière anacarde, l'anacarde apparaît comme une alternative au coton (paimaf, 2009). Initialement introduit pour le reboisement, l'anacardier (Anacardium occidentale, Anacardiacées), une culture de rente, est devenu la deuxième source d'exportation du Bénin après le coton. Soit d'un rendement de 36,487 tonnes en 2001 à 116398 tonnes en 2008(PAC/DCM/SESP, 2009). Le Bénin produit en

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    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
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    moyenne 40000 tonnes de noix brutes par an, provenant principalement de la région du centre et du nord selon Alain SOGLO et Édouard ASSOGBA (étude sur la compétitivité de la filière anacarde du Bénin, rapport final 2009). De ce fait, plusieurs améliorations ont été faite dans le but d'accroitre plus la production d'anacarde. Ainsi en 2015, les superficies couvertes par les plantations d'anacardiers sont estimées à plus de 213000 hectares pour une production d'environ 134000 tonnes (soit 4% de la production mondiale) KONNON et al (2017). C'est une filière qui utilise de nombreux acteurs que sont les producteurs, les commerçants, les transformateurs, les exportateurs et l'état. Ces acteurs se diffèrent de par leurs rôles, activités et fonctions. Chacun d'eux cherche à sauvegarder son intérêt, maximiser son profit, et tout ceci par des moyens qui ont des effets sur la rentabilité de chaque maillon de la chaine; ce qui ne favorise pas souvent l'amélioration de la compétitivité de cette filière disait OLOUKOÏ et ADEGBOLA (AAAE Ghana conférence 2007).De même, il se constate que le prix du marché ne reflètent pas toujours la vraie valeur économique des produits et que la fixation du prix d'achat par l'État ainsi que d'autres processus économiques (taxe, réglementation contingentement) perturbent beaucoup les producteurs. Et aussi, parfois les exportateurs sachant qu'ils sont les seul sur le marché

    Béninois, reçoivent des ordres d'achat depuis leurs sièges et fixent les prix en tenant compte de la tendance du marché mondial et du taux de change, KONNON et al (programme d'anacarde 2017). Cette situation explique la variation des prix au cours d'une même campagne et d'une campagne à une autre. Les producteurs n'ayant pas eu parfois satisfaction sont parfois découragé. Tout ceci joue sur l'amélioration de la compétitivité de cette filière. Ainsi des capacités reste encore à être renforcer et des compétences à pourvoir surtout la politique des prix parce que comme le souligne AKOMAGNI (études diagnostic du fonctionnement du marché de l'anacarde et perspective sur les politiques nationales de développement de la filière au Bénin, novembre 2017), la commercialisation de tous produits agricoles constitue un facteur très important de prise de décision dans la production agricole. Il permet de déterminer le système de production à développer par le producteur et influence la gestion de tous les facteurs de production utilisé dans le cadre de la production. C'est un facteur qui incite les producteurs. En un mot, le prix constitue la prise de décision des producteurs à produire ou ne pas produire .Malgré des succès et des réelles potentialités favorables au développement de la filière anacarde au Bénin, un grand nombre de difficultés nécessitent d'être corrigées pour une compétitivité de la production nationale et pour une excitation des producteurs a mieux produire et mieux entretenir les exploitations car selon Oloukoï L. et Adégbola Y.P. (AAAE, Ghana conférence 2007) ne favorise pas les producteurs. De même depuis un certain nombre d'année,

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    beaucoup d'acteurs de cette filière sont confrontés à d'énormes dés incitation à cause des pertes qu'ils connaissent. Pour cela il est important d'étudier l'effet de la politique des prix aux différents stades du marché de la filière anacarde pour en déduire la rentabilité de chaque acteur de la filière, d'évaluer la compétitivité de cette filière. Cette filière assure telle une rémunération des facteurs de production utilisée ?

    C'est dans cette optique que le thème du présent travail est intitulé « Analyse de la Compétitivité de la filière anacarde dans la commune de Parakou »

    Paragraphe 2 : Objectifs et hypothèses de l'étude

    2 .1. Objectifs

    L'étude a un objectif général et se fixe trois objectifs spécifiques.

    Objectif général

    Analyser la compétitivité de la filière anacarde dans la commune de Parakou.

    Objectifs spécifiques

    -Évaluer la rentabilité financière et économique de la filière anacarde ;

    - Mesurer la compétitivité des principaux acteurs de la filière anacarde dans la commune de Parakou,

    - Mesurer le niveau de protection des acteurs de la filière anacarde de la commune de Parakou. 2.2-Hypothèses

    Conformément aux objectifs spécifiques, trois hypothèses ont été posés

    - H1 : L'anacarde est rentable tant sur le plan économique que financier pour tous les maillons

    ;

    - H2 : L'anacarde est compétitif pour tous les acteurs actifs de la filière dans la commune de Parakou ;

    - H3 : Aucun des acteurs de la filière anacarde de la commune de Parakou ne bénéficie d'une

    subvention de la part de l'Etat.

    SECTION 2 : Revue de littérature et méthodologie de l'étude

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    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
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    Ici, il s'agira pour nous, d'énoncé quelque travaux passés ayant trait ou qui ont contribué à l'élaboration de notre travail.

    Paragraphe 1 : Revue de littérature Elle est présentée comme suit :

    1.1. Clarification des concepts -Compétitivité

    La notion de compétitivité a une multitude définition. Parmi tant d'autre elle s'entend comme la capacité faire face à la concurrence et à occuper une position forte sur un marché, qu'il soit domestique ou extérieur. Dans ce cadre la compétitivité peut concerner une entreprise, un secteur d'activité ou une économie nationale. Dans un sens plus large, la compétitivité est l'aptitude pour une entreprise, un secteur ou l'ensemble des entreprises d'une économie à faire face à la concurrence effective ou potentielle. Au niveau microéconomique, la compétitivité d'une entreprise désigne sa capacité a occupé une position forte sur un marché. L'évolution des parts de marché de cette entreprise est dès lors fondamentale pour apprécier la compétitivité.

    Au niveau macroéconomique, la compétitivité d'une économie nationale est la capacité de son secteur productif à satisfaire la demande intérieure et étrangère, avec en arrière-plan l'objectif de permettre une progression du niveau de vie des résidents du pays concerné. De même les parts de marché d'une économie nationale peuvent également être mesurées (exportation nationale rapportées à un total mondial ou limité à un groupe de pays comparable) et celles constituent un bon indicateur de compétitivité ( Mataf.net 2018).

    Selon cette même source la compétitivité (d'une entreprise ou d'une économie nationale) est classiquement désignée de façon deux différentes selon l'origine des facteurs de cette compétitivité : « par les prix » ou « par les coûts ». La recherche d'une compétitivité par les prix se réalisera en général par une politique d'économies d'échelle ou encore le développement du progrès technique visant à réaliser des gains de productivité. La diminution des coûts de production peut cependant se passer de gains de productivité (baisse des coûts des matières premières), et une compétitivité par les coûts en résulte. Pour une économie nationale, la qualité des spécialisations à une certaine date est décisive pour la compétitivité future : la diversification « marches » et la diversification « produit » est pertinente. La compétitivité d'une

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    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
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    économie nationale est aussi fonction du niveau d'imposition, de la qualité de la production au sens large, et de la nature des réseaux de transports de l'économie concernée. -Rentabilité

    Elle représente le rapport entre les revenus d'une société et les sommes qu'elle a mobilisées pour les obtenir. Elle constitue un élément privilégié pour évaluer la performance des entreprises. Les analystes économiques distinguent deux types de rentabilité : économique et financière. La différence entre les deux est que la rentabilité financière ne prend en compte que les capitaux propres alors que la rentabilité économique intègre l'ensemble de la dette financière de l'entreprise ( Journaldunet.fr). En d'autre terme la rentabilité économique mesure la capacité d'une entreprise à rémunérer ses actionnaires.

    -Avantage comparatif

    En économie, l'avantage comparatif est le concept principal de la théorie traditionnelle du commerce international. Il a été approché par Robert Torrens en 1815, et démontré pour la première fois par l'économiste britannique David Ricardo en 1817 dans ses principes de l'économie politique et de l'impôt. La théorie associée à l'avantage comparatif explique que, dans un contexte de libre échange, chaque pays, s'il se spécialise dans la production pour laquelle il dispose de la productivité la plus forte ou la moins faible, comparativement à ses partenaires, accroitra sa richesse nationale. Cette production est celle pour laquelle il détient un avantage comparatif selon Paul Samuelson (prix Nobel d'économie en 1970). La filière anacarde dispose d'un avantage comparatif dans la mesure où elle valorise au mieux la richesse pour les différents acteurs.

    -Politique économique

    Elle est l'ensemble des interventions des administrations publiques (dont l'Etat, la banque centrale, et les collectivités territoriales) sur l'activité économique pour atteindre des objectifs (croissance, plein emploi, justice sociale). Ces objectifs permettent de corriger les déséquilibres (inflation, chômage, déficit des finances publiques, excès de création monétaire). Elle a plusieurs fonctions, comme l'amélioration de l'allocation des ressources pour améliorer l'efficacité du fonctionnement de l'économie ; la stabilisation pour revenir à une situation d'équilibre, ou une redistribution. Dans le domaine des filières agricole, la politique économique consiste aux différentes actions menées par les différentes administrations

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    publiques qui contribuent directement ou indirectement à l'amélioration de la condition de vie des différents acteurs de la filière.

    -Système de production

    Un système de production est défini comme étant un regroupement de systèmes d'exploitation individuelle disposant à peu près d'un même niveau de ressources, pratiquant les mêmes modes de production, bénéficiant des mêmes sources de subsistance et assujettis aux mêmes contraintes pour lesquels des stratégies et interventions de développement similaires peuvent être élaborées. Un système de production regroupe l'ensemble des éléments matériels et immatériels qui sont nécessaires à la production de biens ou de services par une entreprise. Un système de production agricole est la représentation qui s'approche de la réalité dont nous disposons sur la manière de penser et de décider des agriculteurs. Le système de production d'une exploitation se définit par la combinaison (la nature et les proportions) de ses activités productives et de ses moyens de productions. On distingue huit principales catégories de systèmes de production (Wikipédia 2018) :

    *Les systèmes de production irriguée, qui intègrent une large gamme de cultures vivrières et de rente.

    *Les systèmes de production de bas-fonds axés sur le riz, tributaires des précipitations saisonnières et renforcées par un système d'irrigation.

    *Les systèmes de production pluviale en zones humides à haut potentiel en ressources, caractérisés par des cultures spécifiques dominantes ou par des systèmes mixtes cultures-élevage.

    *La production en zones de pentes abruptes et de hauts plateaux, souvent caractérisée par des systèmes mixtes cultures-élevage.

    *Les systèmes de production pluviaux en zones arides ou froides, à faible potentiel, avec une intégration des systèmes mixtes cultures-élevage et des systèmes pastoraux à des systèmes à très faible niveau de productivité ou de potentiel, imputable aux conditions d'aridité ou de froid extrême

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    *Les systèmes de production associant des grandes exploitations commerciales et des petites exploitations, pratiqués sur différentes écologies et caractérisés par des modes de production diversifiés.

    *Les systèmes de pêche côtière artisanale, qui intègrent souvent des éléments de production mixtes.

    *Les systèmes de production intra-urbains essentiellement focalisés sur l'horticulture et l'élevage.

    Dans le cadre de l'anacarde, le système de production regroupe la disponibilité de la terre qu'ils aménagent par le labour, utilisant la pluie comme source d'eau, disponibilité de semence et de mains d'oeuvre qualifiée. Le système de production a un caractère familial.

    -Filière agricole

    La filière est définie comme l'ensemble des agents économiques qui contribuent directement à la production puis à la transformation et à l'acheminement jusqu'au marché de réalisation d'un même produit. Selon Ledent (1986), la filière est l'ensemble des actes de production, transformation, distribution relatifs à un produit ou à un groupe de produits homogène et concourants à la satisfaction d'un même besoin final issu de la consommation. Une définition plus complète est donnée par Fabre (1994), qui selon lui, la filière est la formalisation sous forme d'un modèle simple d'exploitation de l'organisation des flux (de matières et financier) et des acteurs centrés sur les relations d'interdépendances et les modes de régulation. La filière est un concept d'analyse et aussi un mode de découpage et de représentation de l'appareil productif. Pour Moustier et le Plaideur (1996), la filière retrace d'abord la succession des opérations qui, partant en amont du produit, aboutit en aval, après plusieurs stades de transfert dans le temps, l'espace et la forme, à un produit fini au niveau du consommateur.

    La filière anacarde du Benin, part des producteurs jusqu'aux exportateurs passant par les commerçants et quelque fois les transformateurs.

    -Production agricole

    Elle est l'ensemble des activités développées par l'homme, qui ont pour objet la transformation de son milieu naturel afin de produire les végétaux et les animaux qui lui sont utiles, en

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    particulier ceux qui sont nécessaires à son alimentation. En d'autre mot, elle est la combinaison du facteur capital, terre, travail pour l'obtention d'un produit agricole.

    -Noix de cajou

    La noix de cajou est originaire du Nord-est du Brésil. Au XVIe siècle, les Portugais l'introduisirent en Inde et dans les colonies portugaises d'Afrique, comme le Mozambique. De l'Inde, les anacardiers s'étendirent dans toute l'Asie du Sud-est. L'anacardier pousse dans les régions tropicales avec des précipitations annuelles comprises entre 400 et 4.000 mm, et il peut se développer tant au niveau de la mer qu'à 1.000 m d'altitude. La noix de cajou est principalement cultivée en Inde, au Vietnam, en Côte d'Ivoire, en Guinée-Bissau, en Tanzanie, au Bénin, au Brésil et dans d'autres pays à l'Est et à l'Ouest de l'Afrique Centrale et au Sudest de l'Asie. Les plantations d'anacarde se sont également établies en Afrique du Sud et en Australie. La noix de cajou (Anacardium occidentale L.) appartient à la famille des Anacardiaceae, qui comprend une soixantaine de genres et 400 espèces, dont la mangue (Mangifera indica L.) et la pistache (Pistacia vera L.). Les anacardiers sont persistants et poussent rapidement jusqu'à atteindre 20 m, mais généralement, ils atteignent des hauteurs de 8-12 m. L'Anacardium occidentale L. est une espèce andromonoïque, avec des fleurs mâles et hermaphrodites sur la même plante et dans la même panicule. Cela fait des siècles que l'on utilise ses noix de cajou comme snack. Elles sont utilisées comme ingrédient principal dans les préparations culinaires et les desserts, particulièrement dans la cuisine asiatique. Les noix de cajou sont également utilisées comme ingrédient dans le chocolat, les gâteaux et les glaces. Récemment, le lait de cajou est devenu populaire pour remplacer le lait sans lactose. Tout comme d'autres fruits secs, les noix de cajou sont saines et remplies de minéraux et de nutriments tels que le phosphore, le cuivre et le magnésium, micronutriments rares dans d'autres aliments. Les noix de cajou et les pistaches sont les fruits secs avec le taux le plus faible de lipides. Près de 80% de la graisse des noix de cajou est insaturée, ce qui contribue à maintenir les niveaux de cholestérol sain. Elles sont également riches en tocophérols et en phytostérols. La noix de cajou se développe à l'intérieur d'une coque qui contient de l'huile phénolique non comestible, également connue sous le nom de liquide de la coque d'anacarde, très utilisé dans l'industrie pour ses propriétés antifriction et de polymérisation. La noix est suspendue à un faux fruit comestible portant le nom de pomme de cajou, très riche en vitamine C. La pomme de cajou peut être consommée fraîche, dans les salades de fruits ou en jus, que l'on peut également distiller pour produire des boissons alcoolisées.

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    - Rendement

    En agriculture, on appelle habituellement rendement la quantité de produit récolté sur une surface cultivée donnée. Ce terme, consacré par l'usage, est impropre, puisqu'un rendement est une grandeur sans dimension, le numérateur et le dénominateur ayant la même unité. Le vrai rendement serait donc le rapport entre la quantité récoltée et la quantité de semence, qui a été utilisé pendant des millénaires.

    1.2. Revue théorique et empirique des travaux de recherche antérieure

    Cette partie du travail retrace les différentes études ayant utilisé la MAP comme modèle d'analyse ainsi que celles ayant abordé un thème comportant des termes se rapportant à ceux nécessaires pour la réalisation des objectifs du présent travail.

    Patrick Lemaître et al. (2003) ont réalisés un diagnostic global sur la filière anacarde au Bénin. Cette étude a montré que le système de culture le plus pratiqué est celui de la rotation. Pour quelques-uns les plants d'anacarde sont mis en terre lorsque la terre a besoin d'être laissé en jachère. Par contre, d'autre plantent les plants d'anacardes avec un espacement de 10 à 14 cm qui leurs permet d'associé d'autre culture tels que le coton, l'igname, favorisant ainsi l'entretient des plantations et de régler le problème de disponibilité de terre. De même pour la production, la méthode la plus connue et utilisée par les producteurs est le semis direct. Cette méthode présente d'avantage d'être rapide mais présente beaucoup d'inconvénients liées au levé des plantes, la vigueur et l'enracinement. Il est a démontré que les plants issus de semis direct sont plus sujet d'attaque parasitaire du fait de leurs fragilités congénitale (semence non sélectionné) et ont des rendements bas. Dès lors la méthode recommandée est celle des plants issus des pépinières et semence sélectionnée. Il a été aussi souligné qu'il n'existe pas de maladie endémique touchant l'anacarde du Bénin comme dans les autres pays de l'Afrique de l'est. Sur ceux, il n'y a pas de traitement fongicide ou insecticide a réalisée et aucun engrais n'est prévu pour l'anacarde. Ils ne concluent donc que l'anacardier du Bénin est compétitif par rapport à ces concurrents africains en termes de prix de revient de la noix.

    Dans son mémoire présenté et soutenu en vue de l'obtention du Diplôme d'Etudes Approfondies(DEA) en Economie à l'Université Cheikh Anta Diop /FASEG de Dakar, MAMADOU Kara Mboup (2004) nous montre que la filière arachide est compétitive au niveau des prix. Il souligne que, si l'on ne considère que les prix, cette filière peut redevenir le moteur

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    de la croissance et relever le niveau de vie des différents acteurs concernés. De plus, il suggère que pour que cette filière soit véritablement compétitive des ruptures radicales doivent être opérés tant au niveau organisationnel qu'opérationnel.

    En analysant la compétitivité de l'anacarde au Bénin à l'aide de la MAP, Oloukoï L. et Adégbola Y.P. (2007) ont montré que les systèmes de production, de commercialisation et de transformation de la filière anacarde sont tous compétitifs ; et que les systèmes de production les plus compétitifs sont ceux utilisant les plantules issues de sélection des semences améliorées comme mode de semi de l'anacarde. Selon cette même étude, avec le système de transformation, la compétitivité de cette filière se trouve plus améliorée tandis que, le système de commercialisation, dans son organisation ne favorise pas les producteurs. Cette étude suggère que toute politique de diversification orientée vers le développement de la filière anacarde sera bénéfique pour les acteurs concernés et pour la nation. Cette politique devra surtout viser à amener les producteurs à pratiquer les systèmes de production les plus compétitifs et à résorber les divergences d'intérêts observées entre les producteurs qui sont les plus grands perdants et les commerçants.

    Alain SOGLO et Edouard ASSOGBA (2009) ont fait une étude sur la compétitivité de la filière anacarde au Bénin rapport final basé sur les informations documentaires récentes disponibles dans les projets et structures d'appui à la filière noix de cajou au Bénin collectées en décembre 2008. Cette étude nous renseigne que les principaux atouts de la filière pour le Bénin sont la qualité organoleptique (arôme) des amandes et le taux de transformation en amande (KOR) proche ou légèrement au-dessus de la moyenne ouest-africaine. De même, le Bénin produit au plus 40.000 tonne de noix brutes par an, provenant principalement de la région du centre et du nord. L'offre béninoise pour le marché international est dominée par l'exportation de noix brutes (95% de la production). Le faible rendement des arbres (moins de 350 Kg par hectare) dû à des plantations trop touffues ne recevant pas d'engrais chimique limite la compétitivité de ce secteur. Le non définition d'exigences de qualité des noix lors de la fixation des prixplanchers et les modalités de collecte des noix brutes ne favorisent pas l'amélioration qualitative de la production. Le secteur de la transformation est très réduit. Il comprend une seule unité de transformation en amandes blanches de 1.500 tonnes de noix brutes par an dont la taille et la maîtrise de la qualité en production répondent partiellement aux exigences du marché international. Ainsi, il est à conclure que beaucoup d'imperfection restent à pourvoir pour l'amélioration de la compétitivité de cette filière.

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    La fiche d'anacarde réalisée par APIEx-Bénin (2016) révèle que la noix de cajou du Bénin présente plusieurs avantages comparatifs par rapport à la qualité, le gout, le prix, le climat et la variété. De même, il souligne que la noix de cajou du Bénin demeure le meilleur et le plus prisé sur les marchés devant ceux des autres concurrents. Ainsi, il en conclut donc que la noix de cajou du Bénin est compétitive et défie toute concurrence.

    Mandiaye Diagne(2016), dans son étude sur la compétitivité du riz en Afrique de l'Ouest (conférence IPAR, 12-14 Janvier 2016) a montré que tous les pays ont une rentabilité financière positive suivant les différents écologies, que la filière contribue à la croissance économique du pays avec une rentabilité économique positive, ainsi que la positivité de la moyenne des transfert net qui stipule que les acteurs de la filière reçoivent un supplément de rémunération sous forme de subvention implicite de la part des agents de l'économie. De même, le coefficient de protection nominal et effectif sont tous positive accompagné d'un CRI inférieur à l'unité. Sur la base de ces résultats, il en conclut que la filière riz est bien compétitive en Afrique de l'Ouest.

    Diwara et al (novembre 2011), dans « Etude sur la compétitivité du riz local en Guinée » à l'aide de le MAP a montré que le riz local apparait compétitif et contribue de manière significative à relever le défi de sécurité alimentaire. De même, le dysfonctionnement structurel au niveau des zones de production (circuit de commercialisation, inaccessibilité des zones de production, difficultés d'accès au financement des campagnes) et une concurrence accrue du riz importé sont cité comme cause d'atténuation de cette compétitivité.

    Adegbola et al. (2002) ont étudié la compétitivité de la filière riz du Bénin. Ils concluent que tous les systèmes à base de riziculture irriguée ainsi que les bas-fonds aménagés ont un avantage comparatif dans la production du riz pour concurrencer les importations du riz dans la zone de production. De même il est important de noter que pour les bas-fonds non aménagés, seuls la production rizicole du Centre puis celle du Nord utilisant l'engrais chimique et ou la traction animale sont compétitifs. Les études de sensibilité ont montré que pour améliorer la compétitivité de la riziculture béninoise, des actions doivent être concentrées autour de l'amélioration du rendement à la ferme et des conditions de transformation du paddy. On devra aussi encourager l'aménagement des voies de déserte rurale et l'organisation des producteurs afin de faciliter l'approvisionnement en intrant et l'accès au crédit à faible taux d'intérêt. Toutefois, l'irrigation, l'aménagement des bas-fonds et les semences améliorées constituent les

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    variables qui influencent positivement la compétitivité du riz au Bénin et susceptibles de lui confère un avantage comparatif pour concurrencer le riz importé.

    Houndékon (1996) a étudié la compétitivité du riz dans le Nord-Bénin avec la Matrice d'Analyse des politiques (MAP). Dans tous les systèmes qu'il a identifiés, seuls ceux irrigués et de bas-fonds non aménagés ont un avantage comparatif à produire le riz pour concurrencer les importations dans leur zone. Il ressort aussi de ses analyses que la production de riz est rentable dans tous les systèmes et le système irrigué permet aux paysans de réaliser le profit le plus élevé à l'hectare dans le cas où le dispositif d'irrigation fonctionnerait correctement. En comparant le riz aux autres cultures de la zone, il a aussi montré que ce système irrigué est financièrement plus rentable. Cette étude n'a pas prédit l'avantage qu'aurais les systèmes de production adoptant des nouvelles variétés telle que l'IR841 en ce qui concerne l'amélioration du rendement.

    Dans un article de revue scientifique de Adanguidi (2012), élaboré en 2012, portant pour sujet compétitivité de la production cotonnière au Benin, à l'aide de la MAP, nous montre que l'analyse des effets de politiques de l'état a fait ressortir une absence de protection du marché national du coton. Malgré que cette filière soit compétitive on note aussi les prix du produit et celui des intrants qui sont implicitement taxé comme l'atteste le coefficient de protection effective. De même l'étude de sensibilité a montré qu'une augmentation substantielle du prix FOB du coton influence positivement la rentabilité financière et économique du coton dans les différentes zones agro écologiques.

    Stéphanie Desmas (2005), dans son mémoire de fin d'études, Diplôme d'Agronomie Approfondie (DAA) a l'Institut d'Agronomique Méditerranéen de Montpelier portant sur l'analyse comparative de compétitivité : le cas de la filière tomate dans le contexte euroméditerranéen nous montre que l'étude comparative de la compétitivité de la filière tomate de part et d'autre de la méditerranéen met évidence de meilleures capacités structurelles en France et au Pays-Bas et des coûts de revient inférieurs en Espagne et au Maroc.

    Aquilas F. et al (2013) ont utilisés la MAP pour faire une étude de la compétitivité de la chaine de valeur ajoutée crevette fraiche et crevette fumée du Bénin. Il ressort de cette étude que les différents systèmes sont rentables et que les deux chaines de valeurs sont compétitives. Mais la chaine de valeur crevette fumée vers le marché régional est plus rentable que la chaine de valeur crevette fraiche pour le marché Européen. Ils concluent alors que tout politique de relance de

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    l'exportation des crevettes sera bénéfique pour les acteurs concernés et pour la nation. Cette politique devra développer l'aquaculture des crevettes vue d'améliorer la compétitivité vis-àvis des grands pays exportateurs des crevettes vers les marchés Américain, Européen et Japonais afin de concurrencer ces derniers.

    EHINNOU K. Ignace & OHIN A. Mathieu (2017), pour l'obtention de la licence a la FASEG /UP option Économie Agricole ont fait une analyse de la compétitivité du maïs dans la commune de Parakou à l'aide de la MAP. Les résultats issus de cette analyse nous renseignent que la rentabilité (économique comme financière) des différents maillons de la filière est positive suivi d'un CRI inférieur à l'unité. L'analyse d'une part des transformateurs et par la suite des commerçants sur la filière nous montre aussi que sans les transformateurs (producteurs et commerçant) la CRI de la filière est inférieur la CRI de la filière excluant les commerçants (producteurs et transformateurs). Sur ceux ils en déduisent que la filière est économique et financièrement rentable pour tous les acteurs de la chaine et confère de même un avantage comparatif aussi bien aux différents acteurs qu'a l'ensemble des acteurs. De même, ces résultats de la sensibilité nous montrent que la filière est plus compétitive lorsqu'on exclut les transformateurs. Ils concluent alors que la filière prise globalement est compétitive et dispose d'avantage comparatif même si les différents acteurs de la chaine ne bénéficient pas d'une incitation positive pour expansé la filière. Ils suggèrent une organisation de la filière en générale pour l'amélioration de la rentabilité des acteurs surtouts les producteurs qui sont les plus perdants.

    Paragraphe 2 Méthodologie de recherche

    La plupart des données utilisées dans cette étude sont des données primaires obtenues par enquête basé sur la méthode aléatoire simple.

    2.1. Méthode de collette et données collectés. 2.1.1. Méthode de collette

    -Echantillonnage

    Il concerne les producteurs les commerçants et les transformateurs. Un échantillonnage basé sur la méthode aléatoire simple a été fait sur les différents acteurs de la filière. Une enquête de

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    donnée a été réalisée selon la disponibilité des différents acteurs lors de notre recherche sur le terrain. Soit un totale de 122 enquêtés avec 112 producteurs, 8 commerçants et 2 transformateurs.

    -Producteurs

    Au niveau des producteurs, l'enquête s'est déroulée dans six (6) village de la commune de Parakou, soit un total de cent douze producteurs avec 112 femmes et 100 hommes. Une rencontre avec ces derniers a été possible grâce à une formation organisée par Benin caju et déroulée par un membre du conseil communal de l'ATDA-4, à l'issu du quelle nous avons pu prendre contact avec les producteurs dans les différentes zones. Par ailleurs, la superficie emblavée des producteurs enquêtés est comprise entre 0,5 ha et 16 ha avec un rendement, moyen de 411,5269461 kg /ha. Ce qui est conforme au résultat de la recherche du PADA-FA et Bénin cajou qui souligne que le rendement moyen est compris entre 400 et 600 kilogramme à l'hectare (PADA-FA et Bénin cajou). Le questionnaire utilisé pour recueillir les informations auprès des producteurs est présenté en annexe. Le tableau 1 ci-dessous montre la répartition des différents producteurs enquêté en fonction de leurs milieux et selon le sexe.

    Tableau 1 : Répartition des producteurs enquêté

    Arrondissement

    Village ou quartier de ville

    Effectifs

    H

    F

    1er Arrondissement

    TOUROU 4

    22

    0

    2em Arrondissement

    KOROBOUROU

    24

    5

    GOUNIN BAKA

    19

    6

    GOUNIN 1

    24

    1

    3e Arrondissement

    DANKPARAROU

    7

    0

    NIKKI KPEROU

    4

    0

    SOUS TOTAL

    100

    12

    TOTAL

    112

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    -Commerçants

    Sur la base du bureau de la Fédération Nationale des Acheteurs de Produit Agricole et Tropical (FENAPAT-Borgou) et de quelques-uns rencontré sur le terrain, un totale de huit (8) commerçants résidents à Parakou ont été questionnés et enregistrés.

    -Transformateurs

    Les unités de transformation sont rares au Bénin. Par le biais du Conseil National des Transformateurs de Cajou(CNTC), deux transformateurs ont étés identifier et enregistré.

    -Mode d'accès à la terre

    Pour la plus parts de tous les producteurs l'acquisition de la terre est soit par don ou par héritage. Ceci étant, le coût économique de la terre est considéré nul dans l'étude.

    -Matériel de travaux champêtres

    Les instruments très souvent utilisés par les producteurs en générales sont des instruments rudimentaires tels que les houes, la daba, le coupe- coupe la hache. L'usage de ces instruments fait appel exclusivement à l'énergie humaine donc à beaucoup d'investissement alors que le capital fixe mis en exploitation dans l'agriculture en générale est quasiment insignifiant.

    -Main d'oeuvre

    Les mains d'oeuvres familiales et salariées (soit contractuelle ou occasionnelle) sont les principales formes de main d'oeuvre dont font usage les producteurs pour les activités agricoles notamment dans la production de l'anacarde. La main d'oeuvres familiale, très largement exploitée par les producteurs surtout les activités de sarclage et de récolte, sont constituées des épouses et des enfants en âge de travailler dans les champs du producteur. Quant à la main d'oeuvre payante, elle est peu utilisée et généralement pour les activités agricoles plus exigeantes en grand dépliement d'énergie telle que le défrichage, le pare feu, l'élagage. Les mains-d'oeuvre ont été évaluées en nombre d'homme-jours par hectare. Le temps mis pour chaque activité est estimé en homme-jour par hectare. Pour la main-d'oeuvre familiale et l'entraide, le coût qui leur a été affecté est un coût d'opportunité. L'effectif total (ET) des travailleurs en Equivalent-Homme est donné par la formule suivante :

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    ET = (nombre d'hommes) + 0,75 * (nombre de femmes) + 0,50 * (nombre d'enfant de 6 à 14 ans).

    Pour la conversion en homme-jour (hj), nous avons multiplié ET par la durée totale (Td) de l'opération (en heures) divisée par 8. Nous avons considéré comme une unité de travail, équivalente à un homme-jour, le travail qu'aurait accompli pendant une journée (de 08 heures) un manoeuvre normal, payé à la tâche. La formule peut s'écrire :

    EThj = ET (Td/8)

    - Division de travail

    En matière d'entretien et de récolte dans les exploitations d'anacarde, il est remarqué une division de travail en fonction l'âge et selon le sexe des producteurs. Les femmes en plus de leurs activités domestiques, elles s'ajoutent aux enfants pour les récoltes, rapprochement et les activités post récoltes (transport, stockage, commercialisation) pour leurs maries (chef du foyer).

    2.1.2. Données collectées

    Plusieurs types d'informations ont été collectés auprès des différentes catégories d'acteurs. Pour les données primaires, un questionnaire structuré a été conçu et administré aux différentes catégories d'acteurs de la filière à raison d'un questionnaire par catégorie d'acteurs. Les enquêtes par questionnaire ont été conduites sous la supervision du formateur. Ainsi, au niveau de la production, les données collectées sont relatives au rendement, la main-d'oeuvre, le prix de vente, la quantité, le coût et la durée de vie du petit outillage (houe, coupe-coupe, hache), le coût d'aménagement. Au stade transformation, les données collectées portent sur le rendement à la transformation, le prix d'achat de l'anacarde et de vente du produit dérivé, le coût de transformation, les équipements, la main-d'oeuvre, le coût de transport. Sur le plan commercial les informations sont collectées sur les taxes et droits de marchés, la perte dû au stockage, de transport et de manutention, les prix, les équipements. On a aussi recueilli des données sur l'âge, le sexe, la situation matrimoniale, le niveau d'éducation, la taille du ménage, le nombre d'années d'expérience, l'accès ou non au crédit, les techniques et pratiques agricoles de l'enquêté ; ce qui nous permettra de voir les variables socioéconomiques qui influencent l'activité de chaque acteur et qui peuvent éventuellement agir sur son efficacité et par conséquent sur la compétitivité de la filière

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    2-2. Méthodologie d'analyse

    Pour l'analyse de la compétitivité de l'anacarde au Bénin, la méthode de la matrice d'analyse des politiques (MAP) de Monke et Pearson 1989, qui est un outil largement utilisé dans plusieurs domaines a été retenu. Selon Lançon (2000), la MAP est un outil de représentation d'un système de production simple ou complexe reposant sur les constructions de compte de production des agents représentatifs du système dans deux système de prix à savoir les prix de marches et les prix de référence. Les prix de marches ou prix financiers sont les prix auxquelles le payant achète ou vend. Donc, les prix privés incluent les effets de toutes les interventions de la politique, subvention direct et indirect, impôt et taxe, et les plusieurs autre formes de distorsion du marché (Staal et Shapiro, 1994). Les prix de référence sont des prix qui prévaudraient en absence de toutes distorsions et imperfection sur les marchés des intrants et des produits. Pour les biens échangeable, leurs prix de référence est le prix paritaire qui est évalué avec le prix international et au lieu d'utilisation .Par exemple, le prix paritaire à l'importation des biens est sa valeur CAF plus les couts d'approche (sans taxe et subvention) pour acheminer les marchandise jusqu'à la ferme alors que le prix de la parité de l'exportation d'un produit est son prix FOB moins les couts d'approche (sans taxe et subvention) pour amener ce produit a la frontière pour l'exportation. La MAP permet d'examiner toutes les conséquences des politiques sur les revenus et les couts de production agricole (Monke et Pearson, 1989). Le tableau suivant, trace une représentation synthétique de le MAP.

    Tableau 2: Représentation schématique de la MAP

     

    Produit

    Coûts

    Profit

    Intrant

    échangeable

    Intrant non

    échangeable

    Prix du marché

    A

    B

    C

    D

    Prix de

    référence

    E

    F

    G

    H

    Divergence

    I

    J

    K

    L

    Source : Adapté de Monke et Pearson (1989)

    Une MAP théorique a deux caractéristiques distinctes : la classification ou désagrégation des coûts dans leurs composantes échangeables non échangeable, et l'évaluation de revenus, coûts et avantages en utilisant les prix du marché (privé) et les prix de références (sociaux) (Yao,

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    1997). Les intrants échangeables incluent les biens qui peuvent être échangées sur le marché international, par exemple les engrais et les machines agricoles. Les intrants non échangeables sont des facteurs principalement domestiques qui ne sont pas échangés sur le marché international, le travail par exemple. Cependant, la plut part des intrants sont un mélange de composants échangeable et non échangeables.

    Les 11 indicateurs clés que relève la MAP sont présentées dans le tableau suivant : Tableau 3 : les indicateurs d'analyse

    Rentabilité Financière

    D= (A-B-C)

    Ratio Coût-Bénéfice Financier

    C/ (A-B)

    Rentabilité Economique

    H=E-F-G

    Coût en Ressources Intérieures

    G/(E-F)

    Ratio Coût-Bénéfice Economique

    (F+G)/E

    Transfert

    L=I-J-K

    Coefficient Protection Nominale

    A /E

    Coefficient Protection Effective

    (A-B)/(E-F)

    Coefficient de Rentabilité

    D/H

    Taux de subvention Producteur

    L/E

    Equivalence subvention producteur

    L/A

    Source : Monke et Pearson 1986

    Les plus sollicités d'entre eux par l'étude sont :

    Le ratio du coût en ressource intérieure : (CRI=G / (E-F)) mesure l'efficacité du système au prix de référence. C'est l'indicateur le plus utilisé pour évaluer si un système productif a un avantage comparatif. Ainsi, si le CRI<1, le système étudié a un avantage comparatif dans la mesure où il utilise moins de facteurs de production plus qu'il génère de valeur ajoutée. Un tel système permet d'économiser des devises. Un CRI>1 indique au contraire que le système étudié utilise plus de ressources intérieures (travail, capital) qu'il ne génère de valeur ajoutée. Si le CRI=1, la balance économique ne réalise pas de gain ou ne protège pas les échanges extérieurs à travers la production domestique. Les autres indicateurs sont des indicateurs d'incitation.

    Le ratio du coût des facteurs ou ratio Coût-Bénéfice financier : (CBF) est une mesure directe de la motivation des producteurs à produire une spéculation. Ce ratio reflète la compétitivité ou l'efficacité du système de production au prix du marché. Calculé aux prix effectivement en vigueur pour les agents, ce ratio indique un profit privé s'il est inférieur à 1 (Fabre, 1994).

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    Le coefficient de protection nominale : (CPNp = A / E) pour les produits et (CPNIE= B / F) pour les intrants échangeables, mesure le rapport de la valeur entre les produits ou intrants au prix du marché et au prix de référence. Un CPN>1 indique que les produits (ou les intrants échangeables) sont subventionnés. Si le CPN<1, les produits (ou les intrants échangeables) sont taxés.

    Le coefficient de protection effective : (CPE) est une mesure agrégée du taux de protection du système productif prenant en compte simultanément les effets des distorsions sur le marché des produits et sur celui des intrants échangeables.

    Le taux de subvention : (TS) correspond à la somme des transferts rapportée à la valeur de la protection au prix de référence. Il permet de mesurer l'ampleur du degré de subvention ou de taxation dont bénéficie ou pâti le système productif considéré.

    L'équivalent de la subvention à la production (ESP) : est le transfert net (en pourcentage du revenu social) induit par l'effet combiné des distorsions, des imperfections de marché et de l'existence d'externalité au profit du producteur. C'est le tarif équivaut d'une subvention (ou taxe) qu'il faut appliquer pour permettre au producteur de maintenir son profit au même niveau si on venait à éliminer les distorsions, les imperfections du marché et les externalités.

    Les méthodes d'interprétations statistiques sont aussi utilisées.

    2.3. Détermination du prix privé et du prix social et classification des biens 2.3.1. Détermination du prix privé et du prix social

    Le principe de l'analyse par les prix de référence est de corriger les distorsions (divergence domestique et divergence à la frontière), à l'aide des prix comptables appliqués dans le cadre d'un calcul théorique et de faire apparaître les écarts entre les comptes ainsi reconstitués et les comptes financiers réels des agents (comptes individuels ou comptes consolidés globaux). Une fois établis les comptes de la filière, deux grandes étapes sont à considérer : l'analyse d'efficacité qui repose essentiellement sur une valorisation des facteurs de production et des biens et services produits aux prix de parité internationaux, l'analyse aux prix sociaux qui intègre l'estimation de l'impact sur la consommation et l'épargne des revenus distribués, ainsi que les objectifs politiques de répartition des revenus. En dehors du calcul des prix de parité à l'import ou à l'export, les principaux autres modes de conversion des prix existants en prix de

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    référence sont basés sur le coût d'opportunité, la productivité marginale des facteurs et la disposition à payer des consommateurs.

    Les prix des biens et services consommés ou produits par la filière : sont valorisés à leurs prix de parité (à l'importation ou à l'exportation selon qu'il s'agit d'intrants ou de produit directement ou bien reconstitués de façon analogue à partir de leurs composantes (qui apparaissent dans les comptes de production-exploitation)), en éliminant tous les transferts, en rectifiant le coût des facteurs non échangeables incorporés à la valeur globale. Le choix des prix de parité repose sur la constatation communément partagée que, pour la plupart des biens et services, les prix internationaux reflètent le mieux le prix d'efficacité, car les échanges avec l'étranger offrent généralement la meilleure possibilité alternative.

    Pour l'exportation de l'anacarde, nous avons calculé le prix paritaire à l'exportation au niveau du commerçant. Le prix FOB-Cotonou a servi de base à la déduction des autres coûts (transport, frais financiers, taxes etc.).

    Prix de parité export = Prix FOB - Coût d'acheminement

    2.3.2. Classification des biens

    Il est possible de distinguer : biens ou services internationalement échangés ou pouvant faire l'objet d'échanges internationaux : ils sont valorisés au prix du marché international à leur point d'entrée ou de sortie du pays. On ajuste ensuite ce prix en fonction des coûts nécessaires

    (valorisés en prix de référence) d'acheminement et de transformation existant entre le «point frontière» et le point de production ou d'utilisation ; biens et services qui font indirectement l'objet d'échanges internationaux: leur valeur est décomposée selon leur compte de productionexploitation en éléments échangeables (intrants importés ou qui pourraient l'être) et non échangeables ; biens et services non échangeables: les biens et services ne pouvant faire l'objet d'échanges internationaux (tels que la terre) sont évalués selon leur valeur marginale de production s'il s'agit de facteurs de production, et selon le critère de la «disposition à payer» des consommateurs s'il s'agit de biens et services finaux. (FAO Août 2005). Le tableau 4 suivant récapitule les biens selon leurs types (échangeable ou non échangeable).

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    Tableau 4 : Classifications des biens

    Maillon

    Bien échangeable

    Bien non échangeable

    Production

    Semence, noix

    d'acajou, pomme

    Terre, mains d'oeuvre et capital

    Commercialisation

    Noix de cajou, emballage

    Mains d'oeuvre et capital

    Transformation

    Amende, CNSL, emballage

    Mains d'oeuvre et capital

    Source : les auteurs 2018

    Les inputs intermédiaires regroupent les biens qui contiennent aussi bien des facteurs échangeables que des facteurs non-échangeables. Il s'agit notamment des équipements ou engins agricoles (petit outillage). Ces derniers comprennent, entre autres, la houe, le coupecoupe, la daba, la hache, etc. Les coefficients de décomposition pour ces coûts fixes sont identiques à ceux de Lançon (2000) à savoir 0,4 pour la main d'oeuvre non qualifiée, 0,10 pour le coût en capital et 0,50 pour les intrants échangeables.

    2.4. Outils d'analyse

    Dans le cadre du présent travail, après les différentes recherches et la collecte des différentes données, les logiciels suivants sont utilisés pour le traitement des données et la réalisation définitive du travail : il s'agit du logiciel Excel version 16 qui nous a permis de constituer les différentes bases de données. Ensuite une table programmée dans le logiciel Excel pour l'élaboration de la MAP nous a permis de constituer les différentes MAP afin de simuler les mesures de politique susceptibles d'être prises dans le cadre du présent travail. De même la saisie du présent travail a été possible par l'aide du logiciel Word.13.

    Paragraphe 3 : Condition de validation des hypothèses

    Il s'agit des critères de bases pour valider ou infirmer une hypothèse.

    L'hypothèse H1 sera validée si les rentabilités (économique et financière) sont positives pour tous les maillons (production, commercialisation et transformation).

    L'hypothèse H2 sera confirmée si les Coûts en Ressources Intérieures sont positifs et inférieurs à 1 pour les principaux maillons de la filière anacarde.

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    L'hypothèse H3 sera validée si le taux de subvention est positif et inférieur à l'unité. Réaliser et Présenter Par HOUNDADJO Roméo & BELLO M. A. Ramzi

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    CHAPITRE III : ANALYSE EMPIRIQUE

    SECTION 1 : Présentation et Analyse des résultats

    La section 1, est subdivisée en deux parties que sont la présentation des caractéristiques socioéconomiques des enquêtés puis la présentation des résultats obtenu par la MAP pour une vérification des hypothèses de notre étude.

    Paragraphe 1 : Caractéristique socio-économique des enquêtés

    1.1. Au niveau des Producteurs

    Les caractéristiques socio-économiques nous ont permis d'avoir une caractérisation générale des producteurs. La plupart des producteurs enquêtés sont des hommes (89 ,28%) dont 96,42% sont des chefs de ménage avec un âge moyen de 41 ans et une expérience moyenne de 15 ans dans la culture d'anacarde.

    De même, la taille moyenne des exploitations d'anacarde est de 2,98 ha environs. Notons aussi que le degré d'éducation des producteurs est de 9% ce qui est très faible et de plus aucun des producteurs ne bénéficie d'un accès au crédit ou subvention bien que 90% de ces derniers appartiennent à une organisation paysanne.

    1.2. Au niveau des commerçants

    Notons ici que les commerçants enregistrés sont tous des hommes avec un âge moyen de 41 ans, une expérience de 14,6 ans en moyenne dans la commercialisation de l'anacarde.

    De plus la majorité de ces derniers sont des autochtones qui en majorité (90%) ont reçu une éducation formelle. Soulignons que là plus part des commerçant ont accès au crédit même si le taux de l'emprunt qui leur est accordé est très élevé.

    1.3. Au niveau des transformateurs

    Rappelons ici que pour notre étude, seul les usines de transformation résidant dans la commune de Parakou pont été prise en compte excluant les transformations traditionnelles qui sont

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    inhabituelle. Pour les deux usines enregistrées, les propriétaires sont tous allochtones ayant tous un niveau d'éducation formelle et bénéficie d'un accès au crédit même si le taux des crédits est très élevé. De plus ces usines ont en moyenne 22,5 ans d'expérience dans la transformation de la noix d'anacarde.

    Paragraphe 2 : Analyse des résultats et validation des hypothèses

    Ce paragraphe présente essentiellement les différents résultats obtenus âpres traitement des données, leurs analyses et la vérification des hypothèses préalablement établis.

    1. Analyse de résultats

    1.1. Niveau production

    Le tableau 5 ci-dessous présente les résultats d'analyse de la MAP obtenu du traitement des données de la production d'anacarde. L'analyse des résultats montre que l`anacarde est financièrement rentable (profit privé supérieur à 0) pour le producteur avec un bénéfice net de 273771 FCFA/ha. Cela s'explique par le fort rendement au cours de cette année et du nouveau mode de vente qu'exécutent les producteurs qu'est la vente groupée. Sur le plan économique, l'anacarde est économiquement rentable avec un profit économique net de 380389FCFA/ha. La différence du profit financier et du profit économique est négatif et le coefficient de rentabilité est inférieur à l'unité. Ces résultats sont la cause directe des avances que reçoivent les producteurs auprès des commerçant à l'avant campagne pour l'entretient des exploitations par manque de moyen financier qui est un prix souvent fixé dans l'avantage du commerçant et dont la contrepartie est généralement la noix d'anacarde après les récoltes. Le résultat obtenu sur le plan économique est conforme à celui obtenu par Oloukoï et al, (2007) dans « compétitivité de la filière anacarde au Bénin » qui révèle que la filière anacarde est rentable aussi bien pour le producteur que pour l'ensemble de la nation. Le résultat obtenu sur la rentabilité en générale (économique comme financière) est conforme au résultat de Houndékon (1996) dans « compétitivité du riz dans le Nord-Bénin » qui révèle que tous les systèmes de production sont rentables. Il est conforme également au travail de Mandiaye Diagne dans

    « étude sur la compétitivité du riz en Afrique de l'ouest » (janvier 2016), qui montre que tous les systèmes de production du riz dans la zone ouest africaine sont rentables.

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    Les coefficients de protection renseignent sur le niveau de protection de la filière. Le coefficient de protection nominale mesure le rapport de la valeur entre les produits ou intrants au prix du marché et au prix de référence. Le CPN= 0,782 inférieur à l'unité stipule que les producteurs ne sont pas protégés par la politique agricole. Ce même résultat montre que le producteur est taxé. Il en découle que le producteur obtiendrait un revenu supérieur à ce qu'il a obtenu en cas de protection. Le coefficient de protection effective est une mesure agrégée du taux de protection du système productif prenant en compte simultanément les effets des distorsions sur le marché des produits et sur celui des intrants échangeables. Le CPE= 0,775 et inférieur à l'unité nous montre que l'effet des distorsions constitue une dés-incitation à la production de l'anacarde dans la commune de Parakou. Ainsi le revenu du producteur est taxé et ne bénéficie d'aucune incitation pour continuer son activité.

    Ce résultat des coefficients de protection n'est pas conforme au résultat de Mandiaye Diagne dans « étude sur la compétitivité du riz en Afrique de l'ouest « (janvier 2016 » qui montre que les coefficients (CPN comme CPE) sont positive et supérieur à l'unité et déduis donc que cette filière est protégée par les agents économiques. Ce même résultat est conforme à celui de Adanguidi dans sa revue scientifique élaboré en 2012 sur la « compétitivité de la production cotonnière au Benin » qui montre qu'il y a absence de protection du marché national et que le prix du producteur est implicitement taxé comme l'atteste la CPE.

    Concernant l'avantage comparatif, le CRI = 0, 193, positif et inférieur à l'unité nous montre que cette filière anacarde de Parakou possède un avantage comparatif et capable de concurrencer l'anacarde des autres zones de production ainsi que sur le marché étranger. Cela signifie que la production d'anacarde valorise au mieux les ressources locales dans la commune de Parakou et permet donc d'économiser des devises pour l'économie nationale.

    Quant au taux de subvention producteur et l'équivalent de subvention producteur, ils sont tous négatifs. Cela signifie que le producteur est taxé. Ce résultat est la même trouvé par Adanguidi dans sa revue scientifique sur « compétitivité de la production cotonnière au Benin » (janvier 2012) où les prix sont implicitement taxés.

    Tableau 5 : indicateurs d'analyse des résultats de la MAP de la production d'anacarde dans la commune de Parakou.

    Ratio cout-bénéfice financière(RCBF)

    (C/ (A-B))

    0,251

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    Rentabilité financière (RF)

    (D=A-B-C)

    273771

    Rentabilité

    Economique (RE)

    (H=E-F-G)

    380389

    Cout en ressources

    intérieurs (CRI)

    (G/(E-F))

    0,193

    Ratio cout-bénéfice

    économique (RCBE)

    ((F+G)/E)

    0,210

    Transfert

    (L=I-J-K)

    -

    106618

    Coefficient de

    protection nominale
    (CPN)

    (A/E)

    0,782

    Coefficient de

    protection effective

    (CPE)

    ((A-B)/(E-F))

    0,775

    Coefficient de

    rentabilité (CR)

    (D/H)

    0,720

    Taux subvention

    producteur (TSP)

    (L/E)

    -0,221

    Equiv.subvention producteur (ESP)

    (L/A)

    -0,283

    Source : Réalisé par les auteurs, 2018

    1.2. Niveau commercialisation

    Le tableau 6 nous montre les indicateurs d'analyse de la MAP des commerçants de la commune de Parakou. Nous remarquons dans ce tableau que le profit privé des commerçants est négatif. Ce qui signifie que l'activité de commercialisation de l'anacarde au cours de la période 2018 n'est pas financièrement rentable pour les commerçants. Ils ont connu une perte de 108 FCFA /kg. Cela s'explique par la fixation du prix planché de l'Etat qui est un prix en dessous du prix d'achat par les commerçants au niveau des producteurs en période de plein campagne pendant que les taxes n'ont et frais de conditionnement sont resté inchangé.

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    Quant au profit économique, on constate qu'il est positif pour tous les acteurs de la commercialisation d'anacarde de la commune de Parakou. Cela stipule que la commercialisation est économiquement rentable et ceci à cause des taxes de développement locale et les frais de conditionnement et d'acheminement. Ainsi, la commercialisation de l'anacarde n'est pas rentable pour le commerçant mais par contre rentable pour l'Etat et la communauté. La divergence entre le profit privé et le profit social est négatif, cela nous montre clairement que les commerçants ne bénéficient rien de l'Etat et sont encore taxé.

    Parlant de la rentabilité de la filière dans la commune de Parakou, on constate que le ratio cout-bénéfice économique (RCBE = 0,932) est inférieur à l'unité pendant que le ratio cout-bénéfice financier (RCBF=1,132) est supérieur à l'unité. Cela confirme que dans la commune de

    Parakou, la commercialisation de l'anacarde n'est pas rentable pour le commerçant mais rentable pour la communauté. Le coefficient de rentabilité négatif est la preuve que l'activité de commercialisation n'est pas rentable. Ce résultat n'est pas conforme à celui trouvé par Oloukoï et al, (2007) dans « compétitivité de la filière anacarde au Bénin » qui révèle que la filière anacarde est rentable pour tous les acteurs de la chaine et surtout les commerçants.

    Le coefficient de protection nominal inferieur a l'unité, montre que l'Etat ne protège pas le marché de commercialisation d'anacarde de la commune de Parakou. On en déduit que le prix domestique est inférieur au prix international. Ainsi, le commerçant est défavorisé pour cette activité et voit une partie de son revenu alloué à la nation ou la communauté et est implicitement taxé. De même, le coefficient de protection effective est inférieur à l'unité. Cela signifie que le commerçant obtient un revenu inférieur à ce qu'il obtiendrait en cas d'économie de politique fiscal et de distorsion du marché. Les commerçants ne sont donc pas incités à commercialiser

    l'anacarde dans la commune de Parakou.

    Le CRI est positif et inférieur à l'unité. Cela révèle que la commercialisation de l'anacarde dans la commune de Parakou dispose d'avantage comparatif et peut engendrer des devises étrangères pour la nation.

    Le taux subvention producteur et l'équivalent de subvention producteurs sont tous négatifs. Ce résultat confirme que les commerçants de cette filière sont taxés et ne bénéficie d'aucune incitation à continuer cette activité.

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    Tableau 6 : indicateurs d'analyse des résultats de la MAP de la commercialisation d'anacarde dans la commune de Parakou.

    Ratio cout-bénéfice financière(RCBF)

    (C/ (A-B))

    1,132

    Rentabilité financière (RF)

    (D=A-B-C)

    -108

    Rentabilité

    Economique (RE)

    (H=E-F-G)

    69

    Cout en ressources

    intérieurs (CRI)

    (G/(E-F))

    0,932

    Ratio cout-bénéfice

    économique (RCBE)

    ((F+G)/E)

    0,932

    Transfert

    (L=I-J-K)

    -177

    Coefficient de

    protection nominale
    (CPN)

    (A/E)

    0,817

    Coefficient de

    protection effective

    (CPE)

    ((A-B)/(E-F))

    0,818

    Coefficient de

    rentabilité (CR)

    (D/H)

    -0,817

    Taux subvention

    producteur (TSP)

    (L/E)

    -0,178

    Equiv.subvention producteur (ESP)

    (L/A)

    -0,215

    Source : Réalisé par les auteurs, 2018

    1.3 Niveau transformation

    L'analyse du tableau 7 nous montre que la transformation de l'anacarde est financièrement rentable avec un profit privé de 256 FCFA/kg. De même, le profit social est positif et égale à 362 FCFA/kg. Cela nous montre aussi que la transformation de l'anacarde dans la commune de Parakou est économiquement rentable. On en déduit donc que la transformation de l'anacarde dans cette zone d'étude est rentable aussi bien qu'au détenteur de l'usine et la communauté ou l'Etat. Le coefficient de rentabilité en est une preuve. La divergence entre le profit privé et le

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    profit social est inférieur à l'unité. Cela nous révèle que la transformation de l'anacarde dans cette zone d'étude n'est pas soutenue ou subventionnée par l'Etat.

    Sur la base de ce même tableau, on peut souligner que le transformateur bénéficie d'un revenu inférieur à ce qu'il obtiendrait en cas d'économie de politique fiscal et de distorsion de marché. Dans un sens plus large, les politiques fiscales défavorisent les transformateurs. Tous ceci s'explique par le faite que le CPN est positif mais inférieur à l'unité. De même, le CPE est aussi positif mais inférieur à l'unité. Il s'ensuit alors que les transformateurs ne bénéficient pas d'une incitation à la transformation de l'anacarde dans la commune de Parakou. Le taux de subvention producteur et l'équivalent de subvention producteur sont tous négatifs. Cela stipule que les acteurs de la transformation ne bénéficient d'aucune subvention et sont implicitement taxés. La négativité du transfert est une preuve que les acteurs de la transformation subissent des taxes.

    La transformation d'anacarde dans la commune est compétitive et dispose par conséquent d'avantage comparatif. Cela s'explique par le CRI qui est positif et inferieur a l'unité. Une organisation et investissement dans la transformation de l'anacarde dans la commune de Parakou est donc une option avantageuse aussi bien pour le transformateur que le reste de la communauté de Parakou et l'Etat.

    Tableau 7 : indicateurs d'analyse des résultats de la MAP de la transformation d'anacarde dans la commune de Parakou.

    Ratio cout-bénéfice financière(RCBF)

    (C/ (A-B))

    0,732

    Rentabilité financière (

    (D=A-B-C)

    256

    Rentabilité

    Economique (RE)

    (H=E-F-G)

    362

    Cout en ressources

    intérieurs (CRI)

    (G/(E-F))

    0,661

    Ratio cout-bénéfice

    économique (RCBE)

    ((F+G)/E)

    0,662

    Transfert

    (L=I-J-K)

    -106

    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
    COMMUNE DE PARAKOU

    Coefficient de

    protection nominale
    (CPN)

    (A/E)

    0,896

    Coefficient de

    protection effective

    (CPE)

    ((A-B)/(E-F))

    0,896

    Coefficient de

    rentabilité (CR)

    (D/H)

    0,708

    Taux subvention

    producteur (TSP)

    (L/E)

    -0,099

    Equiv.subvention producteur (ESP)

    (L/A)

    -0,110

    Source : Réalisé par les auteurs, 2018

    2. Validation des hypothèses

    Pour la validation des hypothèses, un tableau récapitulatif des analyses a été représenté. Il se présente comme suit :

    Tableau 8 : Tableau récapitulatif des indicateurs d'analyse des différents acteurs de la filière

    Source : Réalisé par les auteurs, 2018

    L'hypothèse H1 stipule que la filière anacarde est économiquement et financièrement

    rentable pour tous les maillons de la chaine. Les résultats de la Matrice d'Analyse des

    48

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    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
    COMMUNE DE PARAKOU

    Politiques nous montrent que l'anacarde est économiquement rentable pour tous les acteurs de la commune de Parakou tandis que la rentabilité financière de la commercialisation de l'anacarde est négative. Il s'en suit que sauf les acteurs de la commercialisation, la filière est financièrement rentable pour les acteurs (Production et Transformation). Par conséquent, l'hypothèse H1 est infirmée.

    L'hypothèse 112 dit que l'anacarde est compétitif pour tous les acteurs de la chaine. Les résultats de la MAP montrent que les CRI de tous les maillons concernés sont positifs et inférieurs à l'unité. On en déduit alors que tous les acteurs de la filière anacarde sont compétitifs dans leurs activités respectives. L'hypothèse 112 est par conséquent confirmée.

    L'hypothèse 113 dit qu'aucun des acteurs de la filière anacarde de la commune de Parakou ne bénéficie d'une subvention de la part de l'Etat. Le taux de subvention des différents maillons sont tous négatifs. Ce qui atteste que les acteurs de la chaine anacarde de la commune de Parakou ne bénéficient pas d'une subvention de la part de l'Etat. Par conséquent, l'hypothèse 113 est confirmée.

    SECTION 2 : Limites du travail, suggestion et Recommandation

    Paragraphe 1 : Limites du travail

    Ce travail a été abouti grâce à de nombreuses recherches. Nous n'avons nullement la prétention de présenter un document parfait sas limite et allant dans tous les sens du sujet étudié. Par exemple, il serait la bienvenue si nous avons pu dissocier le rendement d'une exploitation basé sur le mode de culture utilisant les plantules et le mode du semis direct. De même, le rendement d'une exploitation utilisant des engrais ou fongicides pour l'entretient des exploitations ou pour un rendement meilleur. Ce sont autant de critère qui pouvaient nous permettre de débouché sur des conseils à l'endroit des producteurs. Ces différentes facettes de l'étude n'ont pas été prises en compte du fait qu'il y a absence totale (95%) d'utilisation de plantule pour la semence et l'inexistence totale d'utilisation de fongicide ou d'engrais par les producteurs de la commune de Parakou rencontré au cours de notre recherche.

    Réaliser et Présenter Par HOUNDADJO Roméo & BELLO M. A. Ramzi

    50

    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
    COMMUNE DE PARAKOU

    Paragraphe 2 : Suggestion et Recommandation

    Au terme de cette étude, pour rendre cette filière plus compétitive et d'améliorer la rentabilité des acteurs concernés, nous avons fait quelque recommandation. Elles se présentent comme suit :

    -former les producteurs sur la production et les meilleures précautions à prendre en compte au cours de la récolte de l'anacarde,

    -mettre à la disposition des producteurs des intrants fiables pour le progrès et l'entretient des exploitations,

    -octroyer aux producteurs, aux commerçants ainsi qu'aux transformateurs des crédits a un taux favorable et encourageant,

    -viabiliser les sites de transformation,

    -rendre facile l'accès à l'information sur le prix de vente au niveau des producteurs,

    -revoir l'état des voies ruraux pour faciliter l'accès à la matière aux commerçants et transformateurs,

    -aider le producteur a vérifié lui-même la qualité de son produit,

    -revoir les taxes liées à l'achat, rapprochement et conditionnement de la matière, -créer des banques agricoles avec des taux de crédit rassurant pour des emprunts, -créer ou favoriser la création de beaucoup plus d'unité de transformation au Bénin, -revoir la politique des prix,

    -revoir la taxe à l'exportation de la matière brute qui décourage les exportateurs.

    Réaliser et Présenter Par HOUNDADJO Roméo & BELLO M. A. Ramzi

    51

    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
    COMMUNE DE PARAKOU

    Conclusion

    La filière anacarde, un secteur de l'agriculture, peut contribuer dans une grande proportion à la croissance de l'économie nationale. Etant l'une des filières phares de l'agriculture Béninoise, et surtout la deuxième culture d'exportation, notre étude s'est focalisé sur l'analyse de la compétitivité de la filière anacarde dans la commune de Parakou, et a utilisé comme modèle d'analyse la Matrice d'Analyse des Politiques (MAP). Ce modèle d'analyse nous a permis de conclure que même si cette filière prise globalement est économiquement et financièrement rentable, tel n'est pas le cas au niveau des acteurs pris individuellement. Elle est économiquement et financièrement rentable pour les maillons de la production et de la transformation tandis qu'elle est économiquement rentable mais financièrement non rentable pour les acteurs de la commercialisation. Malgré cela, cette filière est compétitive et dispose d'avantage comparatif même si les acteurs de la chaine ne bénéficient d'aucune excitation positive et ni de subvention pour l'expansion de leur activité respective. Il est a remarqué que le mode de vente dénommé vente groupé qui s'emploi dans la plupart de la commune de Parakou grâce à l'ouverture des magasins de stock du PADA au sein de nombreux village ou quartier de ville de la commune, a fortement favorisé les producteurs même s'ils ne sont pas pleinement satisfaits. Il est donc important à l'Etat, les organisations paysannes et tous autres acteurs de la promotion de cette filière de revoir l'organisation de la filière ainsi que la fixation du prix planché âpres l'achat de la matière par de nombreux commerçant et la taxation au niveau de la commercialisation qui défavorise leurs profits privés.

    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
    COMMUNE DE PARAKOU

    REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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    52

    Réaliser et Présenter Par HOUNDADJO Roméo & BELLO M. A. Ramzi

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    COMMUNE DE PARAKOU

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    54

    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
    COMMUNE DE PARAKOU

    Ghana conférence

    Patrick L. Pierre B. Hervé A. (2003). Diagnostic global de la filière anacarde au Bénin Torrens, R. (1815). An Essai on the external corn trade. London, Hatchard Torrens, R. 1816

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    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
    COMMUNE DE PARAKOU

    ANNEXES 1 : FICHES D'ENQUETES

    Questionnaire destiné aux Producteurs

    Nom de l'enquêteur : HOUNDADJO Roméo & BELLO RAMZI N° fiche

    / /

    1. Zones d'étude

    Caractéristiques

    Inscrire la réponse

    1. Département (DEPART)

     

    2. Commune (COMM)

     

    3. Arrondissement (ARRON)

     

    4. Village/quartier de ville (VILL)

     
     

    2. Caractéristiques socio-économiques de l'enquêté

    Caractéristiques

    Inscrire la réponse

    1. Nom de l'enquêté (NENQ)

     

    2. Sexe (SEX)

     

    3. Age (AGE)

     

    4. Situation matrimoniale (MAR)

     

    5. Position dans le ménage (POME)

     
     

    6. Niveau d'instruction
    (NINST)

    Avez-vous reçu une

    éducation formelle ?

     
     
     

    Etes-vous alphabétisé ?

     

    55

    Réaliser et Présenter Par HOUNDADJO Roméo & BELLO M. A. Ramzi

    Réaliser et Présenter Par HOUNDADJO Roméo & BELLO M. A. Ramzi

    56

    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
    COMMUNE DE PARAKOU

     
     

    Caractéristiques

    Inscrire la réponse

    7. Etes-vous étranger ou natif de ce village ? (ORIGIN)

     

    8. Nombre d'année d'expérience dans la culture
    d'anacarde (ANEXAN)

     

    9. Etes-vous membre d'une coopérative ou association concernant l'anacarde ? (MECAS)

     
     

    10. Que fait cette association ?

     

    11. Quelle est sa date de création ?

     

    12. Estimer le revenu annuel que vous procure la production végétale (en 2003-2004) (REVPV)

     
     

    13. Estimer le revenu annuel que vous procure la vente de noix de cajou (REVPA)

     
     

    14. Etes-vous en contact avec des chercheurs,
    vulgarisateurs ou ONG intervenant dans le domaine de la production d'anacarde au cours de ces 5 dernières années (CONT)

     
     
     
     

    15. Combien de fois avez-vous reçu par an la visite des vulgarisateurs ces 5 dernières années ? (VISA)

     

    16. Avez-vous participé à une expérimentation ou à une formation sur la production d'anacarde ces 5 dernières années ? (EXFOR)

     

    17. Avez-vous reçu de crédit en nature ou en espèce pour installer ou entretenir une plantation d'anacarde ces 5 dernières années ? (ACRED)

     
     

    18. Superficie disponible pour la culture de l'anacarde

     

    19. Superficie de plantation d'anacarde en 2018

     

    20. Etes-vous un transformateur de noix cajou ?

     
     

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    57

    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
    COMMUNE DE PARAKOU

    3. Superficies emblavées et rendement en noix cajou

    3.1.Combien de parcelles de plantation d'anacarde avez-vous en 2018 ?

    N° parcelle (NOPA CE)

    Superficie (SUPER)

    Age de la plantatio n en 2018 (AGEPL A)

    Age d'entrée en production (ANPRO)

    Type de propriété (TYPRO )(1)

    Variétés cultivées (VARIC U)

    Mode et coût

    d'acquisition de la terre (MODAC)

    UL

    Ha

    Mode(2)

    Coût annuel(3)

    1

     
     
     
     
     
     
     
     

    2

     
     
     
     
     
     
     
     

    (1) Type de propriété : 1=plantation confiée, 2=propre plantation, 3=domaine public,
    4=autres (à préciser)

    (2) Pour le mode d'acquisition des parcelles, écrire : 1=Héritage, 2=don, 3=achat,
    4=location, 5=prêt.

    (3) S'il s'agit de l'héritage ou du don, il faut demander ce que la personne aurait payé s'il
    doit acheter la parcelle.

    3.2. Quels sont les rendements des plantations d'anacarde en noix cajou et des cultures associées ?

     

    Parcelle 1

    Culture ass.

    Rdt en kg

    Rdt en kg du coton

    Année 1

     
     
     

    Année 2

     
     
     

    3.2. Quels sont les rendements des plantations d'anacarde en noix cajou et des cultures associées ? (Suite)

    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
    COMMUNE DE PARAKOU

    4. Donnez-nous une estimation de la quantité de semence ou nombre de plants, que vous avez eu à utiliser sur chacune de vos parcelles d'anacarde ?

    Parcelle N° (NOPAC E)

    Type de
    mise en
    culture(

    1)

    Semis

    Plantules

    Nbre noix par

    poquet

    Quantité

    de noix
    (kg)

    Prix unitaire FCFA/kg

    Nbre de

    plantules utilisé

    Prix unitaire

    d'achat (Fcfa/palnt)

    1

     
     
     
     
     
     

    2

     
     
     
     
     
     

    (1) 1=semis, 2=plant, 3=les deux

    5. Selon vous, l'utilisation de plant est-elle meilleure à l'utilisation de semences ?

    5.1.Pourquoi ?

    5.2.Qu'est ce qui est facilement disponible entre les semences et les plantules ? 1= semences, 2= plantules

    6. Coût d'installation des plantations

    6.1.T emps et coût des travaux culturaux, pour l'installation de vos différentes plantations d'anacarde et l'entretien à la première année

    6.1.1. Numéro de la Parcelle Superficie ha

    Opérations Culturales

    Période de démarrage de l'opération

    Main d'oeuvre familiale

    Main d'oeuvre Salariée

    Main d'oeuvre d'Entraide

    Durée (heure)

    Coût (FCFA)

    Effectif

    Durée (heure)

    Coût (FCFA)

    Effectif

    Durée (heure)

    Coût (FCFA)

    Effectif

    H

    F

    E

    H

    F

    E

    H

    F

    E

    Défrichement

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Préparation de la terre

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Réalisation des pistes

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Transport sur le terrain

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

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    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
    COMMUNE DE PARAKOU

    Trouaison

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Opérations Culturales

    Période de démarrage de l'opération

    Main d'oeuvre familiale

    Main d'oeuvre Salariée

    Main d'oeuvre d'Entraide

    Durée (heure)

    Coût (FCFA)

    Effectif

    Durée (heure)

    Coût (FCFA)

    Effectif

    Durée (heure)

    Coût (FCFA)

    Effectif

    H

    F

    E

    H

    F

    E

    H

    F

    E

    Plantation ou

    semis

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Préparation de la terre pour la culture

    associée

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Semis pour la culture associée

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    1ère

    Application d'engrais

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    2ème

    Application d'engrais

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Tous les

    traitements phytosanitaires

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Sarclage

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Autres (à

    préciser)

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Quel est le coût d'achat de la semence de la culture associée ?

    Quantité utilisée sur la parcelle . Et son

    coût

    7.Quantité et coût des inputs utilisés dans la production d'anacarde au cours de la première

    année ?

    59

    Réaliser et Présenter Par HOUNDADJO Roméo & BELLO M. A. Ramzi

    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
    COMMUNE DE PARAKOU

    7.1. Numéro de la Parcelle Superficie ha

    Type de

    produits

    (PROCO N)

    Fréquence de traitement (NTRA)

    Premier traitement

    Deuxième traitement

    Troisième traitement

    Quatrième traitement

    Cinquième traitement

    Quan tité (kg)

    Coût

    (1)

    Quanti té (kg)

    Coût

    Quantit é (kg)

    Coût

    Quan tité (kg)

    Coût

    Quan tité (kg)

    Coût

    Urée

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    NPK

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Endosulfan

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Aphycide

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Acaricide

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Autres à

    préciser (AP)

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    (1) Il s'agit du coût d'achat et celui de transport.

    Type

    d'équipements

    Nombre utilisé

    Origine (1)

    Durée

    de vie
    (année)

    Prix

    unitaire

    (FCFA)

    Valeur résiduelle

    Mode

    d'acquisition (2)

    Part sur

    10 consacrée à l'anacarde

    Part sur

    10 de bien local (3)

    Opérations concernées

    Houe

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Coupe-coupe

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Hache

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Charrue

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Tracteur

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    60

    Réaliser et Présenter Par HOUNDADJO Roméo & BELLO M. A. Ramzi

    Réaliser et Présenter Par HOUNDADJO Roméo & BELLO M. A. Ramzi

    61

    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
    COMMUNE DE PARAKOU

    Type

    d'équipements

    Nombre utilisé

    Origine (1)

    Durée

    de vie
    (année)

    Prix

    unitaire

    (FCFA)

    Valeur résiduelle

    Mode

    d'acquisition (2)

    Part sur

    10 consacrée à l'anacarde

    Part sur

    10 de bien local (3)

    Opérations concernées

    Panier

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Plantoir

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    7. Equipements de production

    Equipement et petit outillage ayant intervenu dans la production d'anacarde de la grande saison 2018

    (1) : 1=Local ; 2= importé. Si l'équipement est importé, préciser si possible le pays d'origine

    (2) : 1=Don, 2=Achat, 3=Location. Dans ce dernier cas, inscrire le temps d'utilisation et le coût de location.

    (3) : Il s'agit de la part sur 10 de bien local qui rentre dans la fabrication de l'équipement. On pourra par exemple demander le coût de la partie faite avec un objet produit localement (au Bénin).

    8. Coûts liés à la plantation à partir de la deuxième année

    Temps et coût des travaux culturaux, pour l'installation de vos différentes plantations

    d'anacarde et l'entretien à la première année

    Réaliser et Présenter Par HOUNDADJO Roméo & BELLO M. A. Ramzi

    62

    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
    COMMUNE DE PARAKOU

    8.1. Deuxième année

    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
    COMMUNE DE PARAKOU

    N° la

    Parcelle

    Opérations Culturales

    Période de démarrage de l'opération

    Main d'oeuvre familiale

    Main d'oeuvre Salariée

    Main d'oeuvre d'E

    Durée (heure)

    Coût (FCFA)

    Effectif

    Durée (heure)

    Coût (FCFA)

    Effectif

    Durée (heure)

    Coût (FCFA)

    H

    F

    E

    H

    F

    E

    1

    Préparation de la terre pour la culture

    associée

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Coût de

    la

    semence

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Semis pour la culture associée

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    1ère

    Application d'engrais

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    2ème

    Application d'engrais

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Tous les

    traitements phytosanitaires

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Sarclage

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Récolte

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Autres (à

    préciser)

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    63

    Réaliser et Présenter Par HOUNDADJO Roméo & BELLO M. A. Ramzi

    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
    COMMUNE DE PARAKOU

    E H

    2

    Préparation de la terre pour la culture

    associée

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    64

    Réaliser et Présenter Par HOUNDADJO Roméo & BELLO M. A. Ramzi

    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
    COMMUNE DE PARAKOU

    E H

    N° la

    Parcelle

    Opérations Culturales

    Période de démarrage de l'opération

    Main d'oeuvre familiale

    Main d'oeuvre Salariée

    Main d'oeuvre d'E

    Durée (heure)

    Coût (FCFA)

    Effectif

    Durée (heure)

    Coût (FCFA)

    Effectif

    Durée (heure)

    Coût (FCFA)

    H

    F

    E

    H

    F

    E

    Coût de

    la

    semence

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Semis pour la culture associée

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    1ère

    Application d'engrais

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    2ème

    Application d'engrais

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Tous les

    traitements phytosanitaires

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Sarclage

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Récolte

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Autres (à

    préciser)

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    3

    Préparation de la terre pour la culture

    associée

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Coût de

    la

    semence

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    65

    Réaliser et Présenter Par HOUNDADJO Roméo & BELLO M. A. Ramzi

    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
    COMMUNE DE PARAKOU

    E H

    N° la

    Parcelle

    Opérations Culturales

    Période de démarrage de l'opération

    Main d'oeuvre familiale

    Main d'oeuvre Salariée

    Main d'oeuvre d'E

    Durée (heure)

    Coût (FCFA)

    Effectif

    Durée (heure)

    Coût (FCFA)

    Effectif

    Durée (heure)

    Coût (FCFA)

    H

    F

    E

    H

    F

    E

    Semis pour la culture associée

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    1ère

    Application d'engrais

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    2ème

    Application d'engrais

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Tous les

    traitements phytosanitaires

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Sarclage

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Récolte

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Autres (à

    préciser)

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    9. Quantité et coût des inputs utilisés dans la production d'anacarde au cours de la deuxième à la cinquième année ?

    9.1. Deuxième année

     

    Type de

    Fréqu

    Premier

    Deuxième

    Troisième

    Quatrième

    Cinquième

     
     

    ence

    traitement

    traitement

    traitement

    traitement

    traitement

    66

    Réaliser et Présenter Par HOUNDADJO Roméo & BELLO M. A. Ramzi

    Réaliser et Présenter Par HOUNDADJO Roméo & BELLO M. A. Ramzi

    67

    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
    COMMUNE DE PARAKOU

    N° pa rc ell e

    produits

    (PROCON

    )

    de traite ment (NT R)

    Quan tité (kg)

    Coût

    (1)

    Quanti té (kg)

    Coût

    Quantit é (kg)

    Coût

    Quan tité (kg)

    Coût

    Quan tité (kg)

    Coût

    1

    Engrais

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Produits phytosanita ires

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Autres à

    préciser (AP)

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    2

    Engrais

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Produits phytosanita ires

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Autres à

    préciser (AP)

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    3

    Engrais

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Produits phytosanita ires

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Autres à

    préciser (AP)

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    (1) Jl s'agit du coût d'achat et celui de transport.

    9.2. Troisième année

    N° pa rc ell e

    Type de

    produits

    (PROCON

    )

    Fréqu ence de traite ment (NT R)

    Premier traitement

    Deuxième traitement

    Troisième traitement

    Quatrième traitement

    Cinquième traitement

    Quan tité (kg)

    Coût

    (1)

    Quanti té (kg)

    Coût

    Quant ité (kg)

    Coût

    Quan tité (kg)

    Coût

    Quan tité (kg)

    Coût

    1

    Engrais

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Réaliser et Présenter Par HOUNDADJO Roméo & BELLO M. A. Ramzi

    68

    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
    COMMUNE DE PARAKOU

    N° pa rc ell e

    Type de

    produits

    (PROCON

    )

    Fréqu ence de traite ment (NT R)

    Premier traitement

    Deuxième traitement

    Troisième traitement

    Quatrième traitement

    Cinquième traitement

    Quan tité (kg)

    Coût

    (1)

    Quanti té (kg)

    Coût

    Quant ité (kg)

    Coût

    Quan tité (kg)

    Coût

    Quan tité (kg)

    Coût

    Produits phytosanita ires

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Autres à

    préciser (AP)

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    2

    Engrais

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Produits phytosanita ires

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Autres à

    préciser (AP)

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    3

    Engrais

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Produits phytosanita ires

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Autres à

    préciser (AP)

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    (1) Jl s'agit du coût d'achat et celui de transport.

    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
    COMMUNE DE PARAKOU

    9.3. Quatrième année


    pa
    rc

    ell e

    Type de

    produits

    (PROCON )

    Fréqu ence de traite ment (NT R)

    Premier traitement

    Deuxième traitement

    Troisième traitement

    Quatrième traitement

    Cinquième traitement

    Quan

    tité (kg)

    Coût

    (1)

    Quanti té (kg)

    Coût

    Quantit é (kg)

    Coût

    Quan

    tité (kg)

    Coût

    Quan

    tité (kg)

    Coût

    1

    Engrais

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Produits phytosanita ires

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Autres à

    préciser (AP)

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    (1) Jl s'agit du coût d'achat et celui de transport.

    9.4. Cinquième année


    pa
    rc

    ell e

    Type de

    produits

    (PROCON)

    Fréque

    nce de
    traitem ent (NTR)

    Premier traitement

    Deuxième traitement

    Troisième traitement

    Quatrième traitement

    Cinquième traitement

    Qua

    ntit é

    (kg)

    Coût

    (1)

    Quantit é (kg)

    Coût

    Quant ité (kg)

    Coût

    Quan

    tité (kg)

    Coût

    Quan

    tité (kg)

    Coût

    1

    Engrais

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    69

    Réaliser et Présenter Par HOUNDADJO Roméo & BELLO M. A. Ramzi

    Réaliser et Présenter Par HOUNDADJO Roméo & BELLO M. A. Ramzi

    70

    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
    COMMUNE DE PARAKOU

    Produits phytosanitair es

    Autres à

    préciser (AP)

    (1) Il s'agit du coût d'achat et celui de transport.

    10. Coûts d'entretien de la plantation quand il n'y a plus les associations avec les cultures annuelles ?

    Années

    Opérations Culturales

    Parcelle 1

    Parcelle 2

    Parcelle 3

    2017

    Main-d'oeuvre pour pare feu

     
     
     

    Sarclage pour

    entretien

     
     
     

    Main-d'oeuvre pour élagage

    d'Anacardier

     
     
     

    Main-d'oeuvre pour récolte d'Anacarde

     
     
     

    Années

    Opérations Culturales

    Parcelle 1

    Parcelle 2

    Parcelle 3

     

    Transport des noix du champ à la maison

     
     
     

    Autre (à préciser)

     
     
     

    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
    COMMUNE DE PARAKOU

    2018

    Main-d'oeuvre pour pare feu

     
     
     

    Sarclage pour

    entretien

     
     
     

    Main-d'oeuvre pour élagage

    d'Anacardier

     
     
     

    Main-d'oeuvre pour récolte d'Anacarde

     
     
     

    Transport des noix du champ à la maison

     
     
     

    Autre (à préciser)

     
     
     

    11. Où vendez-vous vos noix de cajou ?

    1 = Au champ 2 = A la maison 3 =Au marché

    12. Quels sont les différentes taxes que vous payez sur la vente de noix de cajou ?

    Lieu

     

    Sur la route 1=oui 0=non

    Au marché 1=oui 0=non

    Type de taxe (TAX)

     
     
     
     
     

    Quantité en

    (QUANT)

    Kg

     
     
     
     

    71

    Réaliser et Présenter Par HOUNDADJO Roméo & BELLO M. A. Ramzi

    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
    COMMUNE DE PARAKOU

    Montant

    en

    fcfa

     
     
     
     

    (MON)

     
     
     
     
     
     

    13. Qui sont vos clients ? (hiérarchisez)

    Types de clients

    Rang

    Variétés préférées

    Ville d'origine

    Individuel /

    groupement (0/1)

    Commerçantes

     
     
     
     

    Transformateurs

     
     
     
     

    Exportateurs

     
     
     
     

    Autres

     
     
     
     
     

    14. Quelles sont les proportions des différentes qualités de noix de cajou issu de vos plantations ?

    Qualité

    % du total

    Destination (1=Commerçantes ; 2=

    Transformateurs ; 3= Exportateurs ;
    4=Autres à préciser)

    1ère qualité

     
     

    2ème qualité

     
     

    3ème qualité

     
     

    Produits éliminés

     
     

    Total

    100%

     

    Destiné aux commerçants (Acheteurs et vendeurs de l'anacarde)

    72

    Réaliser et Présenter Par HOUNDADJO Roméo & BELLO M. A. Ramzi

    Réaliser et Présenter Par HOUNDADJO Roméo & BELLO M. A. Ramzi

    73

    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
    COMMUNE DE PARAKOU

    1. Identification du commerçant

    Rubrique

    Réponse

    Nom du commerçant (NOM)

     

    Commune

     

    Village

     

    Nombre d'années d'expérience

    dans la vente des produits (EXPER)

     

    2/ Achat et vente de l'anacarde

    2 .1 : Achat

    Qui sont vos fournisseurs ?

    Quelle est la qualité du produit acheté ?

    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
    COMMUNE DE PARAKOU

    Année

    Quantité acheté (kg)

    Prix d'achat (FCFA /kg)

    Manutention (FCFA/kg)

    Transport (FCFA /sac)

    Taxe

    et

    Dr

    oit de
    douane

    Stock

    (oui /NO N)

    Si oui

    Perte (kg)

    a la vente

    Autres couts

    Avant

    la vente

    2018

     
     
     
     
     
     
     
     

    2017

     
     
     
     
     
     
     
     

    Quelle sont les formes de conservation du produit ? 3.2 : Vente

    Année

    Quantité vendu

    (kg)

    Prix de

    vente

    (FCFA /kg)

    Manutention (FCFA/kg)

    Taxe et

    Droit de douane (FCFA/kg)

    Transport (FCFA /sac)

    2018

     
     
     
     
     

    2017

     
     
     
     
     

    A qui vendez-vous vos produits ?

    Comment fixez-vous le prix de vente du produit ?

    74

    Réaliser et Présenter Par HOUNDADJO Roméo & BELLO M. A. Ramzi

    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
    COMMUNE DE PARAKOU

    4 : Hiérarchisation des contraintes

    Quelles sont, selon vous, les contraintes à la commercialisation de l'anacarde ?

    Contraintes

    Solutions appliquées

    Permettent-elles

    les lever

    complètement (1=Oui 0=non)

    d

    ?

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Types de contraintes 1=Taxes de marché (RTAXE) 2=Moyens financiers (RMOYEN) 3=Etat des voies (RVOIE) 4=Taux de perte (RPERTE) 5=Coût de transport (RTRANS) 6=Mévente (RMEVENT) 7=Manque de magasin de stockage (RMAG) 8=Approvisionnement difficile (RAPPROV) 9=Mode de vente (marchandage) (RMARCHA) 10=Autres (préciser) Questionnaire destiné aux transformateurs

    1 / Identification de l'usine de transformation de l'anacarde

    Nom de l'usine

     

    Département

     

    Commune

     

    Village/quartier de ville

     

    75

    Réaliser et Présenter Par HOUNDADJO Roméo & BELLO M. A. Ramzi

    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
    COMMUNE DE PARAKOU

    2 / Qui sont vos fournisseurs ?

    3/Quelle est la qualité des produits que vous acheté ?

    4/Comment est fixé le prix d'achat chez vos fournisseurs ?

    5/Quantités et coûts des produits achetés au cours des deux dernières années :

    Année

    Quantité acheté en kg

    Coût d'achat en FCFA/kg

    2018

     
     

    2017

     
     

    6/Autre coûts assimilé à l'achat de l'anacarde (taxe, transport et autre frais)

    Année

    Taxe en FCFA/kg

    Transport en

    FCFA/kg

    Autre frais en

    FCFA/kg

    2018

     
     
     

    2017

     
     
     

    7/ Les différents coûts assimilés a la transformation de l'anacarde (coûts de décorticage et autres coûts)

    Année

    Quantité décortiqué

    en kg

    Coûts de décorticage en FCFA /kg

    Autres coûts en FCFA/kg

    2018

     
     
     

    2017

     
     
     

    8/Quels sont les produits dérivés de la transformation ?9/ coûts de vente des différents produits issu de la transformation

    Année

    Produit dérivé

    Quantité en kg

    Couts de vente en

     
     
     

    FCFA /kg

    76

    Réaliser et Présenter Par HOUNDADJO Roméo & BELLO M. A. Ramzi

    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
    COMMUNE DE PARAKOU

    2018

    2017

    10/A qui vendez vous vos produits issus de la transformation ?

    11/Comment est fixé le prix de vente des produits transformés ?

    12/Quelles sont, selon vous, les contraintes à la transformation de l'anacarde ?

    Contraintes

    Solutions appliquées

    Permettent-elles

    les lever

    de

     
     

    complètement (1=Oui 0=non)

    ?

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    77

    Réaliser et Présenter Par HOUNDADJO Roméo & BELLO M. A. Ramzi

    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
    COMMUNE DE PARAKOU

    Types de contraintes 1=Taxes de marché (RTAXE) 2=Moyens financiers (RMOYEN) 3=Etat des voies (RVOIE) 4=Taux de perte (RPERTE) 5=Coût de transport (RTRANS) 6=Mévente (RMEVENT) 7=Manque de magasin de stockage (RMAG) 8=Approvisionnement difficile (RAPPROV) 9=Mode de vente (marchandage) (RMARCHA) 10=Autres (préciser)

    ANNEXE2 : Les résultats d'analyse

    Tableau 1 : MAP de la production

    UNITÉS:

    FCFA par Ha

    Réaliser et Présenter Par HOUNDADJO Roméo & BELLO M. A. Ramzi

    78

    TABLEAU 2 B: LA MATRICE D'ANALYSE POLITIQUE

    TABLEAU 2A: LA MATRICE D'ANALYSE POLIT IQUE

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    UNITÉS:

     

    FCFA par kg

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    COUTS

     
     
     
     
     
     

    RECETTES

     

    INTRANTS

     

    FACTEURS

     

    BENEFICE

     
     
     
     

    ÉCHANGEABLES

    INTERIEURS

     
     
     
     

    A

     

    B

     

    C

     

    D

     

    PRIX DU

     

    790

     

    24

     

    192

     

    574

    MARCHE

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    E

     

    F

     

    G

     

    H

     

    PRIX DE

     

    1010

     

    22

     

    191

     

    1010

    REFERENCE

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    I

     

    J

     

    K

     

    L

     

    DIVERGENCES

     

    -220

     

    2

     

    1

     

    -436

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
    COMMUNE DE PARAKOU

     
     
     

    COUTS

     
     
     
     
     
     

    RECETTES

     

    INTRANTS

     

    FACTEURS

     

    BENEFICE

     
     
     
     

    ÉCHANGEABLES

    INTERIEURS

     
     
     

    A

     

    B

     

    C

     

    D

     

    PRIX DU

     

    376830

     

    11521

     

    91538

     

    273771

    MARCHE

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    E

     

    F

     

    G

     

    H

     

    PRIX DE

     

    481770

     

    10439

     

    90941

     

    380389

    REFERENCE

     
     
     
     
     
     
     
     

    I

     

    J

     

    K

     

    L

     

    DIVERGENCES

    -104940

     

    1081

     

    597

     

    -106618

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Tableau 2 : MAP de la commercialisation

    TABLEAU 2A: LA MATRICE D'ANALYSE POLIT IQUE

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    UNITÉS:

     

    FCFA par kg

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    COUTS

     
     
     
     
     
     

    RECETTES

     

    INTRANTS

     

    FACTEURS

     

    BENEFICE

     
     
     
     

    ÉCHANGEABLES

    INTERIEURS

     
     
     
     

    A

     

    B

     

    C

     

    D

     

    PRIX DU

     

    825

     

    3

     

    931

     

    -108

    MARCHE

     
     
     
     
     
     
     
     

    79

    Réaliser et Présenter Par HOUNDADJO Roméo & BELLO M. A. Ramzi

    Réaliser et Présenter Par HOUNDADJO Roméo & BELLO M. A. Ramzi

    80

    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
    COMMUNE DE PARAKOU

     

    E

     

    F

     

    G

     

    H

     

    PRIX DE

     

    1010

     

    3

     

    938

     

    69

    REFERENCE

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    I

     

    J

     

    K

     

    L

     

    DIVERGENCES

     

    -185

     

    0

     

    -8

     

    -177

    Tableau 3 : MAP de la transformation

    TABLEAU 2 A: LA MATRICE D'ANALYSE POLITIQUE

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    UNITÉS:

     

    FCFA par FCFA

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    COUTS

     
     
     
     
     
     

    RECETTES

     

    INTRANTS

     

    FACTEURS

     

    BENEFICE

     
     
     
     

    ÉCHANGEABLES

    INTERIEURS

     
     
     

    A

     

    B

     

    C

     

    D

     

    PRIX DU

     

    959

     

    3

     

    700

     

    256

    MARCHE

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    E

     

    F

     

    G

     

    H

     

    PRIX DE

     

    1070

     

    3

     

    706

     

    362

    REFERENCE

     
     
     
     
     
     
     
     

    I

     

    J

     

    K

     

    L

     

    DIVERGENCES

    -111

     

    0

     

    -6

     

    -106

    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
    COMMUNE DE PARAKOU

    2.2 Table des matières

    AVERTISSEMENT i

    DEDICACE 1 ii

    DEDICACE 2 iii

    REMERCIEMENTS iv

    LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS v

    SOMMAIRE vii

    LISTE DES TABLEAUX viii

    Résumé ix

    ABSTRACT x

    INTRODUCTION 1

    CHAPITRE I : CADRE INSTITUTIONNEL DE L'ETUDE 3

    SECTIONI : Présentation du lieu de stage 3

    Paragraphe 1 : Présentation de la commune de Parakou 3

    1. Présentation de la commune de Parakou 3

    1.1. Situation géographique 3

    1.2. Milieu physique 3

    1.3. Milieu humain 4

    2. Activités socio- économique 4

    2.1. L'agriculture 4

    2.2. Elevage 5

    2.3. La pêche 5

    2.4. L'industrie 5

    2.5. L'artisanat 6

    2.6. Le transport 6

    2.7. Le commerce 7

    2.8. Le tourisme et l'hôtellerie 7

    Paragraphe 2 : Présentation de l'ATDA 8

    2.1. CREATION ET ATTRIBUTIONS 8

    2.2: ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT 9

    10

    2.2ui.1 : Organe d'administration

    81

    Réaliser et Présenter Par HOUNDADJO Roméo & BELLO M. A. Ramzi

    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
    COMMUNE DE PARAKOU

    2.2.2 : Organe de gestion 13

    2.3. ANNEE SOCIALE, COMPTES SOCIAUX ET CONTROLE DE GESTION 14

    2.4. TRANSFORMATION ET DISSOLUTION DE L'AGENCE 17

    SECTION II : Déroulement du stage. 17

    Paragraphe 1 : Travaux effectués. 17

    Paragraphe 2 : Les difficultés rencontrées et les suggestions. 18

    CHAPITRE II : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE 20

    SECTION 1 : Problématique, objectifs et hypothèses de l'étude 20

    Paragraphe 1 : Problématique de l'étude 20

    Paragraphe 2 : Objectifs et hypothèses de l'étude 22

    2 .1. Objectifs 22

    2.2-Hypothèses 22

    SECTION 2 : Revue de littérature et méthodologie de l'étude 23

    Paragraphe 1 : Revue de littérature 23

    1.1. Clarification des concepts 23

    1.2. Revue théorique et empirique des travaux de recherche antérieure 28

    Paragraphe 2 Méthodologie de recherche 32

    2.1 : Méthode de collette et données collectés. 32

    2.1.1: Méthode de collette 32

    2.1.2 : Données collectées 35

    2.1 Méthodologie d'analyse 35

    2.2 Détermination du prix privé et du prix social et classification des biens 38

    2.2.1 Détermination du prix privé et du prix social 38

    2.2.2 Classification des biens 39

    2.3 Outils d'analyse 39

    Paragraphe 3 : Condition de validation des hypothèses 40

    CHAPITRE III : ANALYSE EMPIRIQUE 41

    SECTION 1 : Présentation et Analyse des résultats 41

    Paragraphe 1 : Caractéristique socio-économique des enquêtés 41

    1.1. Au niveau des Producteurs 41

    1.2. Au niveau des commerçants 41

    1.3. Au niveau des transformateurs 42

    Paragraphe 2 : Analyse des résultats et validation des hypothèses 42

    82

    Réaliser et Présenter Par HOUNDADJO Roméo & BELLO M. A. Ramzi

    Réaliser et Présenter Par HOUNDADJO Roméo & BELLO M. A. Ramzi

    83

    ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
    COMMUNE DE PARAKOU

    1.Analyse de résultats 42

    1.1 : Niveau production 42

    1.2 : Niveau commercialisation 44

    1.3 : Niveau transformation 46

    2.Validation des hypothèses 48

    SECTION 2 : Limites du travail, suggestion et Recommandation 49

    Paragraphe 1 : Limites du travail 49

    Paragraphe 2 : Suggestion et Recommandation 49

    Conclusion 51

    REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 52

    ANNEXES 1 : FICHES D'ENQUETES 55

    Questionnaire destiné aux Producteurs 55

    1. Zones d'étude 55

    2 : Superficies emblavées et rendement en noix cajou 56

    3 : Hiérarchisation des contraintes 73

    ANNEXE2 : Les résultats d'analyse 77

    Table des matières 79






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"Tu supportes des injustices; Consoles-toi, le vrai malheur est d'en faire"   Démocrite