UNIVERSITE DE KISANGANI
FACULTE DES SCIENCES
Département de Géologie
B.P.2012 KISANGANI
« LA CARTOGRAPHIE ET LES CARACTERISTIQUES
LITHOLOGIQUES DES FORMATIONS GEOLOGIQUES AFFLEURANT DANS LA COMMUNE TSHOPO, CAS
DU QUARTIER STADE ET ECOLE, VILLE DE KISANGANI. ».
ANALYSE MACROSCOPIQUE.
Par :
Michaël BATSU IYELE
TRAVAIL DE FIN DE CYCLE
Présenté et défendu en vue de l'obtention
de diplôme de grade de gradué en Sciences Géologiques.
Directeur : Chef des Travaux Séverin
ONGEZO
Encadreur : Assistant Paulin ISIMBIKA
ANNEE ACADEMIQUE : 2020-2021
i
Epigraphe
« La gentillesse et la considération comptent
pour beaucoup dans notre existence. Beaucoup plus que nous pouvons le penser.
Et tant qu'être humain, nous devons agir comme une équipe, il n'y
a pas de but qui mérite que nous lutions les uns contre les autres
».
ii
IN MEMORIUM
A toi notre regretté grand-père
Emmanuel BONONGA, malgré ton affection incomparable, tu
as semé ce que tu ne devais pas récolter alors que tu nous
encourageais d'aller le plus loin possible dans notre parcours, pour nous
t'étais une vraie source de motivation mais de qui le triste sort de la
vie nous a séparé avant, à jamais tu resteras dans nos
coeurs
iii
Dédicaces
Nous dédions ce travail à nos parent, notre
père Henri-Paul IYELE BATSU, notre mère
Yvonne BOOSI BONONGA qui sont une grande source d'inspiration
dans notre vie et à tous nos frères et soeurs.
Vous aurez toujours une place dans mon coeur...
Michaël BATSU IYELE
iv
REMERCIEMENT
A la fin des trois années que nous avons passé
à l'Université de Kisangani, il est de notre devoir de remercier
du fond du coeur tous ceux qui nous ont soutenu d'une manière ou d'une
autre.
Grâce soit rendue à Dieu Tout-Puissant pour le
souffle de vie, la santé et la disposition matérielle qu'il nous
a procurés pour arriver à la fin de notre premier cycle de
formation universitaire en beauté.
Nous remercions le comité de Gestion de
l'Université de Kisangani et les Autorités décanales de la
Faculté des Sciences, en général, et celles du
Département de Géologie, en particulier, pour toute la formation
dont nous avons été bénéficiaire.
Le Chef des Travaux ONGEZO MUZALIWA
Séverin, qui a dirigé avec efficience notre travail,
mérite d'être remercié. Nous remercions l'Assistant
Paulin ISIMBIKA, qui nous a apporté une aide pour la
concrétisation de ce travail.
A notre grande famille : Mes Tantes, Annie BANONGA, Lundi
ELULU, Annie BATSU, à toute la famille, BOINA et BEKANGA et à
tous mes frères et soeurs : Blaise BESANGWA, Séraphin IYELE,
Alpha IYELE, Moïse BESAO, Joël BATSU, Abraham BEKOLO, René
BOSISE, Christelle ELULU, Immaculée ELULU, Henri IYELE, Tracy BONONGA,
Ghislain BATSU, Bénédicte BOOSI. Je vous prie de trouver ici, le
témoignage de mon affection.
Nos remerciements vont aussi à la grande famille
Chrétienne de l'Eglise CITE-BETHEL, plus particulièrement, le
Pasteur William KASONGO, pour leurs soutiens du point de spirituel, qu'ils
trouvent ici notre une immense reconnaissance pour tous leurs bienfaits dans ma
vie.
A tous mes ami(e)s, connaissances et camarades de promotion,
je vous prie de trouver en ce travail l'expression de ma gratitude pour le
partage du pire et du meilleur. J'ai une pensée particulière pour
Yves MIHIGO, Huguette NELINGI, Alphie MBAITEMA, Hortense BAPADJA, Déo
MAVUO, Chadrack BINIBANGILI, Benjamin ANOTANE, Célestin ZEMBO, Joseph
MADAMA, Joseph ZATUA, Blanchard BASILA, Merveille MANDANGO, Patrick ANGBOGU,
Bob LUNYUSI, Junior KATAKO, Moïse KASIENENE, Gédéon
MOKONDOKO, Mireille KATAKO, Albert MAKOKO, etc.
v
Table des matières
Epigraphe i
IN MEMORIUM ii
Dédicaces iii
REMERCIEMENT iv
Résumé ix
SUMMARY x
0. INTRODUCTION GENERALE - 1 -
0.1. PRESENTATION DU SUJET - 1 -
0.2. PROBLEMATIQUE - 1 -
0.3. HYPOTHESE - 1 -
0.4. OBJECTIFS DU TRAVAIL - 2 -
0.5. ETAT DE LA QUESITION - 2 -
0.6. CHOIX ET INTERET DU TRAVAIL - 3 -
0.7. MATERIELS UTILISES - 3 -
0.8. METHODOLOGIE - 4 -
0.9. SUBDIVISION ET DELIMITATION DU TRAVAIL - 4 -
a. Délimitation - 4 -
b. Subdivision - 5 -
PREMIER CHAPITRE : GENERALITES SUR LE SECTEUR D'ETUDE - 6 -
I.1. INTRODUCTION - 6 -
I.2.1. APERCU GEOGRAPHIQUE - 6 -
I.2.2. LOCALISATION - 6 -
I.2.3. CLIMAT - 6 -
I.2.4. HYDROGRAPHIE - 7 -
I.2.5. SOL ET VEGETATION - 7 -
I.3. CADRE GEOLOGIQUE - 7 -
I.3.1 GEOLOGIE REGIONALE - 7 -
I.3.2. GEOLOGIE LOCALE - 10 -
DEUXIEME CHAPITRE : ETUDE CARTOGRAPHIQUE DU SECTEUR D'ETUDE - 12
-
II.1. INTRODUCTION - 12 -
II.2. METHODES DE CARTOGRAPHIE GEOLOGIQUE - 12 -
II.3. REPRESENTATION DES COORDONNEES GEOGRAPHIQUES - 12 -
|
vi
|
II.4. CARTE TOPOGRAPHIQUE DU SECTEUR D'ETUDE
|
- 13 -
|
II.5. CARTE D'AFFLEUREMENTS DU SECTEUR D'ETUDE
|
- 14 -
|
II.6. CARTE D'ECHANTILLONNAGE
|
- 14 -
|
II.7. CARTE GEOLOGIQUE ET LOG-STRATIGRAPHIQUE
|
- 15 -
|
II.8. CONCLUSION PARTIELLE
|
- 16 -
|
TROISIEME CHAPITRE : DESCRIPTION DU SECTEUR ET INTERPREPATION
DES
RESULTAS
|
- 17 -
|
III.1. Introduction
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- 17 -
|
III.2. ETUDE ANALYTIQUE DU TERRAIN
|
- 17 -
|
III.2.1. Description macroscopique des affleurements
|
- 17 -
|
II.2.2. Description macroscopique des échantillons
|
- 32 -
|
III.3. DISCUSSION ET INTERPRETATION DES RESULTATS
|
- 40 -
|
III.3.1. ALTERATION
|
- 40 -
|
III.3.2. STRATIGRAPHIE
|
- 40 -
|
III.3.3. LES DIFFERENTS FACIES PETROGRAPHIQUES DU SECTEUR D'ETUDE
-
41 -
|
|
a. Le grès
|
- 41 -
|
b. Le Shale
|
- 41 -
|
c. Conglomérat
|
- 41 -
|
d. Agilite
|
- 41 -
|
III.3.4. CONCLUSION PATIELLE
|
- 42 -
|
CONCLUSION GENERALE
|
- 43 -
|
BIBLIOGRAPHIE
|
- 44 -
|
vii
LISTES DES TABLES ET FIGURES Liste des
tableaux
Tableau 1 : Les coordonnées Géographiques
récoltées sur terrain - 13 -
Tableau 2: Analyse macroscopique des échantillons
prélevés sur le terrain d'étude - 40 -
Liste des Figures
Figure 1 . Carte de localisation du secteur d'étude -
6 -
Figure 2. Carte géologique de la province de la Tshopo
selon le Ministère des Mines (2015). - 8 -
Figure 3. Lithostratigraphy of the Stanleyville Group
(Kimmeridgian to Barremian Valanginian) in the Kisangani sub-basin as
summarized by Linol et al. (2015a) based on an
interpretation on Cahen (1983).
|
- 11 -
|
Figure 4 . Fond topographique en 2D (A) et 3D (B) du secteur
d'étude
|
- 13 -
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Figure 5. Carte d'affleurements du secteur d'étude
|
- 14 -
|
Figure 6. Carte d'échantillonnage du secteur
|
- 14 -
|
Figure 7. Conglomérat du type Pubble Supported
comglomerate
|
- 18 -
|
Figure 8. Superposition de la couche Grèseuse sur la
couche conglomératique
|
- 19 -
|
Figure 9. Conglomérat
|
- 20 -
|
Figure 10. Grès
|
- 22 -
|
Figure 11. Conglomérat du type PSC
|
- 23 -
|
Figure 12. Superposition des deux couches, dont les
grès sur le conglomérat
|
- 24 -
|
Figure 13. Succession des couches
|
- 25 -
|
Figure 14. Le Conglomérat
|
- 26 -
|
Figure 15. Le grès
|
- 27 -
|
Figure 16. Le grès
|
- 28 -
|
Figure 17. Shale
|
- 28 -
|
Figure 18. Conglomérat
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- 29 -
|
Figure 19. Conglomérat du type Matrix Supported
Conlomerate
|
- 30 -
|
Figure 20. Shale
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- 31 -
|
Figure 21. Argilite verte
|
- 32 -
|
viii
LISTE D'ABREVIATIONS ET SIGLES
RDC : République Démocratique du Congo
PSC : Pubble Supported Conglomerate
PMC : Matrix Supported Conglomerate
3D : Trois Dimensions
2D : Deux Dimensions
Cm : Centimètre
mm : Millimètre
m : Mètre
X : Longitude
Y : Latitude
Z : Altitude
N : Nord
E : Est
W : Ouest
S : Sud
ix
Résumé
L'évaluation pétrographique des quartiers Stade et
Poste de la Commune Tshopo, ville de Kisangani consiste à
décrire, classer et nommer provisoirement les différentes
formations géologiques affleurant dans cette région en se basant
sur les propriétés macroscopiques.
Pour atteindre les objectifs fixés, la levée
géologique, la description des échantillons ainsi que le
traitement des données prélevées sur terrain par les
outils de la cartographie ont été utilisés.
De ces démarches découlent les résultats
essentiels suivants :
Les formations gréseuses et Conglomératiques sont
les plus rependues dans la région avec différents faciès
selon la composition minéralogique qui ont permis de distinguer le
grès, le Conglomérat (PSC et PMC).
La région n'est pas fortement affectée par la
tectonique.
x
SUMMARY
The petrographic assessment of the Stade and Poste neighborhoods
of the Tshopo Commune, town of Kisangani consists of describing, classifying
and provisionally naming the various geological formations outcropping in this
region based on the macroscopic properties.
To achieve the objectives set, the geological survey, the
description of the samples as well as the processing of data collected in the
field by mapping tools were used.
From these approaches derive the following essential results:
The sandstone and Conglomerate formations are the most common in
the region with different facies according to the mineralogical composition
which have made it possible to distinguish the sandstone, the Conglomerate (PSC
and PMC).
0. INTRODUCTION GENERALE
0.1. PRESENTATION DU SUJET
Le présent travail est effectué en vue de
l'obtention d'un diplôme de grade en Sciences Géologiques ; Il
sanctionne ainsi l'achèvement du premier cycle de nos études
universitaires au sein de l'Université de Kisangani au
Département de Géologie de la Faculté des Sciences.
Le travail que nous réalisons porte sur «
La Cartographie et les Caractéristiques Lithologiques des
formations géologiques affleurant dans la Commune Tshopo, Cas du
Quartier Stade et Ecole, Ville de Kisangani. ». Analyse
Macroscopique.
La République Démocratique du Congo regorge
beaucoup de ressources minérales qualifiées et quantifiées
d'énormes potentialités minières dont la gestion prudente
et efficace de ces ressources peut être porteuse des grandes
espérances du développement socio-économique.
C'est dans ce cadre que nous contribuions à la
connaissance géologique de notre province, précisément de
notre Ville de KISANGANI et plus particulièrement aux formations
affleurant dans la commune Tshopo à travers une Cartographie et
une analyse macroscopique dont fait l'objet de notre Travail.
0.2. PROBLEMATIQUE
Le problématique est le fait de se demander : «
quel est le problème ? » Et d'y apporter une réponse. En
d'autres termes, le problématique se réfère
généralement à un ensemble d'éléments ou
d'informations formant un problème à la structure d'information
dont la mise en relation engendre chez un chercheur un écart, se traduit
par effet de surprise ou de questionnement assez stimulant pour motiver
à faire une recherche.
Dans le cadre de notre travail, nous nous sommes
suggéré de répondre aux questions suivantes :
y' Quelles sont les différentes roches qui affleurent dans
ce secteur ? y' Quels sont les minéraux visibles macroscopiquement et
leurs colorations ?
0.3. HYPOTHESE
La mise en oeuvre d'une série de questions issues du
problématique débouche nécessairement sur les
hypothèses.
- 2 -
Cette affirmation provisoire implique également une
prise de position du chercheur face au fait observé ou à
observer. Elle est donc une idée directrice, une tentative d'explication
de fait au débit de la recherche et destinée à guider
l'investigation et à être abandonnée ou maintenue
d'après le résultat.
Pour répondre aux questions que nous nous sommes
posé, nous émettons une hypothèse suivante :
Notre secteur d'étude étant dans un terrain
phanérozoïque (Mésozoïque), appartenant donc au groupe
de Kisangani d'âge Jurassique supérieur dans la Cuvette centrale,
affleurant à l'Est du bassin du Congo, Il s'agit d'argilites rouges, de
grès tendres fins de couleurs variables avec intercalation des schistes
bitumineux passant vers l'Ouest et le Sud à des grès rouges
pauvres en intercalation d'argilites. A la base, on trouve également des
grès, des grès conglomératiques avec une ou plusieurs
couches bitumineuses.
0.4. OBJECTIFS DU TRAVAIL
Pour mieux mener notre étude, nous nous sommes fixé
comme objectifs principaux : ? Etablir une forme géologique de ce
secteur ;
? Décrire systématiquement chaque affleurement
(description pétrographique) afin de mettre en évidence toutes
les formations géologiques qui y affleurent. Les échantillons ont
étés décrits sur terrain à chaque variation
lithologique et de faciès ;
? Donner la nature lithologique et certaines descriptions des
différents types de roches (et minéraux) rencontrées dans
le secteur d'étude.
0.5. ETAT DE LA QUESITION
Ce travail porte un avantage considérable dans le cas
où notre secteur d'étude ne fait pas l'objet d'une étude
à grande échelle, mais nous y notons certains travaux à
l'échelle régionale : ? Carte géologique à
l'échelle du 1/500.000. Note explicative de la carte du Lindien dans la
région de l'Aruwimi-Ituri et du Bas-Uélé (1972) ;
? Ostéologie et relations de Signeuxella preumonti
(Teleostei, « Pholidophoriformes », Signeuxellidae) du Jurassique
moyen continental (Formation de Stanleyville) de Kisangani (République
Démocratique du Congo) (Louis TAVERNE,2017) ;
? The Upper jurassic Stanleyville Group of the earsten Congo
Bassin : an example of Perennial lacustrine system (A. Caillaud, C Blanpied et
D. Delvaux,2017);
- 3 -
? Lacustrine Basin Fill in the Center of Africa (DRC) : The
Jurassic Stanleyville formation (A. Caillaud et al,2014).
0.6. CHOIX ET INTERET DU TRAVAIL
Plusieurs des lecteurs de ce travail se demanderont ce qui a
motivé notre choix pour ce sujet et en quoi consiste notre
intérêt ; au fait en tant que des géologues nous sommes
appelés à connaître les différentes formations
géologiques de la RDC, afin de fournir certaines informations aux autres
géologues ou chercheurs.
Ce travail aidera les autres géologues et chercheurs
dans le temps à approfondir leurs études afin de satisfaire
à leurs résultats de recherche et de pouvoir :
S'en servir pour se documenter ;
Apporter des différents changements du résultat de
leur recherche face à nos hypothèses dans le but d'actualiser les
informations en vue de l'évolution scientifique.
Hormis cet intérêt, on compte aussi fournir un
support cartographique pour les géologues qui entreprendront les
mêmes démarches et d'une manière indirecte mettre à
jour les études déjà menées sur la
région.
0.7. MATERIELS UTILISES
Pour réaliser les travaux de terrain, le géologue
est toujours équipé de sa collection
d'outils. Parmi les outils indispensables figurent :
> La boussole-Clinomètre de géologue
;
> La loupe minéralogique ;
> Le marteau de géologue ;
> Le GPS (Système de positionnement global)
;
> Le mètre tirant et la ficelle ;
> Une latte (30cm) ;
> Le carnet de terrain et le stylo ;
> L'acide chlorhydrique ;
> Crayon et porte mine ;
> Papier millimétré, etc.
De nos jours, la plupart des géologues se rendent sur
le terrain avec un ordinateur portable où toutes les informations sont
rapportées directement dans des bases de données spatiales du
type SIG (Système d'Information Géographique).
- 4 -
0.8. METHODOLOGIE
Toute recherche scientifique doit être basée sur
un cadre méthodologique. Celui-ci comprend des méthodes et
techniques choisies pour réaliser scientifiquement un travail dans un
angle disciplinaire précis.
Pour effectuer et rédiger notre travail dans les
règles de l'art scientifique, notre démarche scientifique se
résume ainsi : la réalisation de ce travail a impliqué les
travaux bibliographiques qui ont consisté à la consultation de
tout ouvrage ou article à notre portée, en rapport avec le sujet
ou la région d'étude, ainsi que des travaux de terrain et de
laboratoire qui nous ont aidé à la consultation des documents en
rapport avec notre sujet et région d'étude.
? Travaux de terrain
Les méthodes utilisées sont la levée
géologique qui consiste à la prise des coordonnées
géographiques ; par la suite l'observation et la description des
affleurements en se basant sur la couleur, la texture, l'orientation des
minéraux et leurs natures ; enfin le prélèvement des
échantillons.
Nous avons mesuré et sélectionnés les
fractures à lever en fonctions de leurs puissances et leurs extensions
latérales.
? Au bureau
Aux travaux de bureau :
? La recherche sur internet, la lecture et synthèse
bibliographique des livres, des thèses, des mémoires, des cours,
des articles ;
? Analyse des échantillons récoltés sur le
terrain ;
? Traitement des données sur ordinateur (utilisation
d'Excel 2019 et des logiciels Informatiques appliqués à la
Géosciences tels que QGIS 3.16.0, strat desk et Surfer 22).
0.9. SUBDIVISION ET DELIMITATION DU TRAVAIL
a. Délimitation
Pour bien mener notre recherche scientifique, nous avons
effectué notre travail en République Démocratique du
Congo, dans Province de la Tshopo, à Kisangani,
précisément dans la Commune Tshopo au cours de l'année
académique 2020-2021.
- 5 -
b. Subdivision
Le présent travail est érigé en trois
grandes parties ou chapitres excepté l'introduction
et la conclusion générale. Il s'agit de :
Chapitre 1. Généralités sur le milieu
d'étude ;
Chapitre 2. Etude cartographique du secteur ;
Chapitre 3. Etude pétrographique du secteur et
interprétation des résultats.
La région de Tshopo bénéficie d'un climat
équatorial du type continental Ag selon la classification de Koppen
malgré quelques petites variations microclimatiques dues à une
- 6 -
PREMIER CHAPITRE : GENERALITES SUR LE SECTEUR
D'ETUDE
I.1. INTRODUCTION
A ce sujet, deux aspects seront abordés : le cadre
géographique et géologique.
I.2.1. APERCU GEOGRAPHIQUE
I.2.2. LOCALISATION
La Commune de la Tshopo fait partie des six Communes que
constituent la Ville de KISANGANI. Elle est située
géographiquement au Nord-est de la ville de KISANGANI dont les
coordonnées géographiques sont 0°31'04.75"N et 25°10'43"
E dans la zone N35 (fig. 1). CARTE DE LOCALISATION DU SECTEUR
D'ETUDE
Figure 1 : Carte de localisation du secteur d'étude
I.2.3. CLIMAT
- 7 -
couverture végétale plus importante. C'est un
climat chaud et humide caractérisé par des températures
élevées et constantes au cours de l'année sans être
uniformément réparties, avec des précipitations annuelles
moyennes de 1600 à 1800mm.
Les pluies sont assez régulièrement
réparties sur toute l'année et la saison sèche y est
presque inexistante. L'humidité de l'air reste élevée
pendant presque toute l'année. La température moyenne annuelle
est voisine de 25°C, tandis que les moyennes mensuelles de
températures minima et maxima sont d'environ 17°et 32°C.
(Binibangili, 2021).
I.2.4. HYDROGRAPHIE
Le secteur d'étude, étant une entité de
la région de Kisangani, appartient au bassin versant du fleuve Congo. La
région de Kisangani comprend un réseau hydrographique bien
développé. Plusieurs grandes rivières drainent toute la
région d'est à l'ouest et se jettent dans le fleuve Congo. Il
s'agit notamment de la Tshopo, la Lindi, etc. Le réseau hydrographique
présente une série de particularités liées à
l'évolution et à l'état actuel du relief.
(Binibangili,2021).
I.2.5. SOL ET VEGETATION
Ce secteur a un sol présentant les mêmes
caractéristiques reconnues aux sols de la cuvette centrale congolaise.
Ce sol est rouge ocre, avec un faible rapport silice sesquioxyde de la fraction
argileuse, une faible capacité d'échange cationique de la
fraction minérale, une teneur en minéraux primaires faible, une
faible activité de l'argile, une faible teneur en éléments
solubles et une assez bonne stabilité des agrégats
(Binibangili,2021)
I.3. CADRE GEOLOGIQUE
I.3.1 GEOLOGIE REGIONALE
I.3.1.1. Présentation de la carte
géologique
La figure 2 illustre la carte géologique de la province
de la Tshopo. On y relève des ensembles géologiques d'âge
allant de l'Archéen au Phanérozoïque.
La carte de la figure 6, montre les principales formations
géologiques de la région de Kisangani et ses environs. La
lithostratigraphie de cette région se présente de la
manière suivante, de bas en haut :
? Supergroupe de la Lindi (LI)/ Groupe de l'Aruwimi ;
- 8 -
· Groupe de la Lueki (KA Lue) ;
· Groupe de Kisangani (Kis) ;
· Supergroupe de la Cuvette centrale (CC).
Figure 2: Carte géologique de la province de la Tshopo
selon le Ministère des Mines (2015). I.3.1.2. LA
LITHOSTRATIGRAPHIE GENERALE
A1. Le Supergroupe de la Lindi LI
(Néoprotérozoïque).
Le Supergroupe de la Lindi est exposé principalement
dans la partie nord de Kisangani le long des rivières Tshopo (à
Kisangani), Lindi et Aruwimi (à Banalia), et se prolonge vers le centre
de la ville. Quelques lambeaux du Lindien s'observent au sud-est de la ville de
Kisangani dans le territoire d'Ubundu. Il est recouvert en discordance par les
séries méso-cénozoïque de la cuvette congolaise dont
il forme une grande partie du soubassement.
- 9 -
T. VERBEEK (1970), a distingué trois groupes dans le
Lindien qui sont, de haut en bas : Aruwimi, Lokoma, Ituri. Une discordance
existe entre les groupes de Lokoma et d'Ituri, elle n'est pas parfaitement
établie entre les groupes de l'Aruwimi et de la Lokoma.
Du point de vue lithologique, le Lindien est constitué
de : arkose, shale, quartzite, calcaire et tillite (conglomérat à
pâte gréso-schisteuse grise englobant des blocs et galets de
nature diverse).
A2. Groupe de la Lueki ; Trias : roches typiques de
faciès rouge.
Dans la partie orientale de la cuvette centrale, ce groupe
est composé des alternances de grès gris violacés à
rouges, et d'argilites verdâtres à rouges ; accessoirement des
calcaires gréseux.
A3. Groupe de Kisangani (Kis). Le jurassique
supérieur post Oxfordien : série de Staley ville.
Il est constitué par une alternance d'argilite et
grès reposant sur deux couches de schistes bitumineux avec parfois les
horizons de calcaire intercalaire sont observés dans la partie est. Ces
formations d'âge Jurassique s'étendent entre Kisangani, au nord et
Ubundu, au sud.
A4. Supergroupe de la Cuvette centrale (CC) :
pléistocène, pliocène : alluvions, éluvions et
colluvions.
Selon CAHEN (1954) les sédiments du
pléistocène inferieur au pliocène recouvrant une grande
partie de la Cuvette centrale sont continentaux. Il s'agit de sables plus ou
moins argileux avec quelques conglomérats à la base qui
recouvrent la plaine tardi-Tertiaire.
1.3.1.3. LITHOSTRATIGRAPHIE DU GROUPE DE
KISANGANI
CAHEN (1983) a divisé le groupe de Stanleyville
(actuellement de Kisangani) en 14 horizons stratigraphiques (figure 3). Ses
descriptions sont plus détaillées pour les horizons 2 à 10
que désormais les hauts horizons. Le groupe de Stanley ville a
été déposé sur un sous-sol irrégulier
(Passau, 1923), avec une épaisseur composite maximale estimée de
370 m. Les zones déprimées de cette paléotopographie sont
remplies par les horizons 1, 2 ou 3, tandis que les horizons 4, 5 ou 6
transgressent les sommets. Le groupe de Stanley ville est largement
divisé en deux sous-groupes :
1. La partie inférieure (horizons 1 à 7)
comprend une séquence de 50 m d'épaisseur de schistes / marnes
sablonneux vert-gris et des bitumes gris foncé bitumineux parfois
- 10 -
intercalés avec des calcaires blancs (la chaux Beaux
lits de Cahen et al., 1959). Cette partie inférieure est observée
dans les carottes d'exploration et les affleurements épars le long des
rives de la rivière Lualaba et des affluents entre Kisangani et
Ubundu.
2. La partie supérieure (horizons 8 à 14) est
composée d'une séquence de schistes, marnes et fines pierres,
rouge violacé jusqu'à couronne rouge. Ces partisans 320 m
d'épaisseur, affleurant autour de Kisangani, sont également
observés dans le puits Samba (165 m d'épaisseur).
I.3.2. GEOLOGIE LOCALE
Notre secteur d'étude se trouve dans un terrain
phanérozoïque (Mésozoïque) appartenant au groupe de
Kisangani (Jurassique supérieur). Dans la région de Kisangani, ce
groupe est essentiellement composé de pélites avec des
intercalations de grès à grain fin, de teinte brun-rouge.
(Cours de Géologie de l'Afrique et de la République
démocratique du Congo, G2 GEOLOGIE).
- 11 -
Figure 3: Lithostratigraphy of the Stanleyville Group
(Kimmeridgian to Barremian Valanginian) in the Kisangani sub-basin as
summarized by Linol et al. (2015a) based on an interpretation on Cahen
(1983).
- 12 -
DEUXIEME CHAPITRE : ETUDE CARTOGRAPHIQUE DU SECTEUR
D'ETUDE
II.1. INTRODUCTION
Une étude géologique sérieuse ne peut
pas se faire sans levé géologique, sans cartographie. C'est ainsi
qu'avant d'aborder l'aspect pétrographique il nous est paru
incontournable de cartographier notre site d'étude. (Tshimanga K.,
Lever Géologique, 2016, inédit)
Ce chapitre se base aux résultats de levé
géologique réalisé in situ et à
l'élaboration des différentes cartes géologiques de notre
secteur d'étude. Ces cartes sont des premiers outils permettant une
approche documentaire aux scientifiques intéressés par la
région.
II.2. METHODES DE CARTOGRAPHIE GEOLOGIQUE
La cartographie des affleurements : c'est la Méthode
la plus utilisée pour la cartographie de détail. Il s'agit ici de
recenser tous les affleurements et de porter sur la carte leur extension
réelle. Cette méthode est très objective, puisqu'elle
permet au lecteur de se rendre compte immédiatement des faits (les
affleurements) sur lesquels repose l'interprétation (les tracés)
; Selon les objectifs assignés à cette étude, nous avons
couvert le secteur d'étude par des travaux de levé
géologique itinérant.
Les traitements des données sont
réalisés sur les différents logiciels en fonction des
objectifs poursuivis. Les logiciels utilisés sont les suivants :
? Qgis 3.16.0 pour l'élaboration des
cartes de localisation et d'affleurements ; ? Surfer 22 pour
l'élaboration des cartes avec les courbes des niveaux.
II.3. REPRESENTATION DES COORDONNEES
GEOGRAPHIQUES
Longitude Latitude Altitude
297477
|
57907
|
382
|
297411
|
57923
|
384
|
297465
|
57935
|
382
|
297475
|
57944
|
384
|
297693
|
57995
|
388
|
297612
|
57990
|
385
|
Figure 4 : Fond topographique en 2D (A) et 3D (B) du secteur
d'étude
- 13 -
297494
|
57970
|
383
|
297525
|
58011
|
387
|
297615
|
58077
|
383
|
297621
|
58107
|
388
|
297606
|
58116
|
385
|
297583
|
58182
|
384
|
297644
|
58185
|
387
|
297657
|
58189
|
389
|
297358
|
58449
|
381
|
297297
|
58552
|
382
|
Tableau 1 : Les coordonnées Géographiques
récoltées sur terrain II.4. CARTE TOPOGRAPHIQUE DU
SECTEUR D'ETUDE
- 14 -
II.5. CARTE D'AFFLEUREMENTS DU SECTEUR
D'ETUDE
Figure 5: Carte d'affleurements du secteur
d'étude
II.6. CARTE D'ECHANTILLONNAGE
Figure 6: Carte d'échantillonnage du secteur
- 15 -
II.7. CARTE GEOLOGIQUE ET LOG-STRATIGRAPHIQUE
Une carte géologique est la représentation des
roches et structures géologiques, présentes à
l'affleurement ou en subsurface d'une région. Son Objectif est de
présenter la répartition spatiale des faciès
lithologiques, leur succession, ainsi que les diverses structures d'ordre
tectonique.
La corrélation par extrapolation des limites des
affleurements a conduit à l'esquisse géologique.
Figure 7: Esquisse géologique du secteur
d'étude Esquisse géologique du secteur d'étude
Les coupes ponctuelles dressées sur le terrain ont permis
à l'élaboration des logs stratigraphiques locaux.
- 16 -
Figure 8 : Log-Stratigraphique du secteur
d'étude
II.8. CONCLUSION PARTIELLE
Les données du lever géologique nous a permis de
confectionner des cartes entres autres une carte topographique montrant le
relief du secteur, une carte d'affleurements ainsi qu'une carte
d'échantillonnage et une carte géologique montrant les formations
rencontrées dans le secteur en utilisant la méthode
corrélative.
C'est un terrain d'environ 1 Km et d'une topographie diverse
dont l'altitude varie entre 381 à 389 m.
- 17 -
TROISIEME CHAPITRE : DESCRIPTION DU SECTEUR ET
INTERPREPATION DES RESULTAS
III.1. Introduction
Le terrain de récolte des données est
effectué dans la commune Tshopo en date du 17 au 19 Novembre 2021.
Pour arriver à circonscrire ou à couvrir notre
secteur d'étude, nous l'avions subdivisé en deux sites,
c'est-à-dire un site couvre le Quartier du Stade et l'autre sur le
quartier de Poste. Tous ces deux sites englobent plusieurs stations et le choix
d'une station était fait en fonction de la nature lithologique ou
faciès observés.
La réalisation de notre terrain s'est fait suivant
certains itinéraires entre autres des zones des dépressions
(faibles altitudes), des tracés des cours d'eau, carrière des
matériaux de construction, ...
III.2. ETUDE ANALYTIQUE DU TERRAIN
III.2.1. Description macroscopique des affleurements
STATION 1 : Sur la deuxième avenue
Coordonnées géographique : X : 297477 ; Y :
57907 ; Z : 382 m
Sur la 2 ième Av Bis affleure une consolidée
dure et en place des couleurs verdâtres à rougeâtre par
endroit Brunâtre. La coloration verdâtre serait dite à la
présence des végétaux inférieurs et la coloration
rougeâtre à brunâtre serait dite à l'effet
d'oxydation.
La roche se présente en strate, constituée par
des éléments dont la taille des grains varie de 2 mm à
12.5 Cm enrobé dans un ciment Ferrigno-détritique. Ces
éléments ont une forme subarrondis des différentes natures
dominées principalement des grés, des quartz, de la gate, et des
galets et tant d'autres minéraux non identifiés
macroscopiquement.
Après une longue observation, on a constaté que
la roche est légèrement inclinée des directions :
N85°E/ 15° SSE.
La roche affleure sur une extension de 6 m de long, en testant
la roche avec l'acide chlorhydrique dilué à 10 X la roche ne
parvient pas à faire l'effervescence, ce qui prouve l'absence de la
calcite.
- 18 -
A ce niveau, la roche présente deux faciès ; un
faciès dont les éléments sont grossiers et autre
faciès dont les éléments sont fins ce qui prouve que le
roche en place est un Conglomérat. Par rapport à la forme des
éléments, le conglomérat serait un poudingue ; suivant la
nature des éléments c'est un Conglomérat
polygénique ; par rapport à la proportion entre les
éléments et la matrice, on dirait que c'est un conglomérat
du type Pubble Supported Conglomerate.
Note importante : la roche est traversée par une
cassure orientée N175°! verticale avec comme écartement de
10 Cm et la longueur latérale est de 2,6 m.
Vu la nature lithologique et degré d'altération,
l'échantillon n'a pas été prélevé.
Longueur Latérale 2,6 m
Figure 9: Conglomérat du type Pubble Supported
comglomerate STATION 2
Coordonnées géographique : X : 297411 ; Y :
57923 ; Z : 384 m
A quelques mètres du côté Nord de la
station précédente on observe une série des roches dures
et en place se présentant en bas parallèle
légèrement incliné des directions et pendage N87°E!
17° SSE, avec une succession des deux couches dont à la base on a
une formation des couleurs verdâtres à grisâtres de
granulométrie moyenne(inférieure à 2 mm) moyennement
altérée puis constituée du point de vue
minéralogique, on a des quartz qui prédominent ainsi que des
feldspaths, mais qui ne réagissent pas au contact avec l'acide
Chlorhydrique dilué à 10 X.
- 19 -
Donc la roche serait un gré, cette formation est
traversée par une cassure des mesures structurales N95°E/85°
NNE, avec comme écartement de 10 Cm et la longueur latérale de
4,1 m, l'épaisseur est de 20 Cm.
Cette couche gréseuse est surmontée par une couche
conglomératique de 82 Cm de l'épaisseur qui est constituée
des éléments subarrondis des tailles allant de 2 mm à 6,5
cm dont les éléments ont des natures différentes, mais
dominées par des galets des Quartz.
Un échantillon a été prélevé
portant le numéro : BQS001.
Cassure
Figure 10: Superposition de la couche Grèseuse sur la
couche conglomératique
STATION 3
Coordonnées géographique : X : 297465 ; Y :
57935 ; Z : 382 m
Non loin de la station précédente, affleure une
roche de la même lithologie que celle de la dernière station, la
seule différence est au niveau de la taille des grains dont cette
dernière possède des éléments qui atteint 23 Cm, e,
d'autres termes, à ce niveau les éléments ont une
granulométrie supérieure à celle du dernier.
- 20 -
La Taille maximale de 23 cm
Figure 11: Conglomérat
STATION 4
Coordonnées géographique : X : 297475 ; Y :
57944 ; Z : 384 m
A cet endroit, on observe une superposition des couches dont
à la base nous avons une couche conglomératique de 80 Cm
d'épaisseur, constituées des éléments des formes
arrondis des tailles qui varient de 2 mm à 17 Cm dont les
éléments sont des différentes natures dominées par
des grés, les galets de Quartz.
Au-des sus de cette couche, surmonte une couche
gréseuse de 30 Cm d'épaisseur sur laquelle repose la couche
humique de 40 Cm suivi d'une petite végétation dont deux
échantillons ont été prélevés pour servir
à l'analyse macroscopique plus détaillée, l'une sur la
couche conglomératique et l'autre sur la couche gréseuse portant
les numéros suivants :
y' BATQS002 et
y' BATQS003.
- 21 -
30 Cm
Figure 12 : Superposition de la couche grèseuse sur
le conglomérat
STATION 5
Coordonnées géographique : X : 297693 ; Y :
57995 ; Z : 388 m
Sur la troisième avenue, on observe une roche dure de
couleur verdâtre à grisâtre par endroit jaunâtre se
présentant en strate de structure tabulaire traversée par une
cassure des directions et pendage : N153°E/83° NE.
Avec comme écartement de 5 Cm et une extension
latérale de 2,5 m.
En cassant la roche, on constate qu'elle présente une
granulométrique moyenne des couleurs blanchâtre, mais qui ne
réagissent pas au contact à l'acide Chlorhydrique. La roche est
moyennement altérée avec comme minéraux visibles
macroscopiquement : Les Quartz, les feldspaths, les micas blancs et quelques
Oxydes et Hydroxydes de Fer qui sont justifiables par la présence de la
coloration brunâtre à jaunâtre observée au sein de la
roche.
Partant des observations ci-haut, la roche serait un
grès.
Un échantillon a été prélevé
à la partie seine de la roche portant le numéro :
BQS004.
- 22 -
Figure 13: Grès
STATION 6
Coordonnées géographique : X : 297612 ;
Y : 57990 ; Z : 385 m
Toujours sur la troisième avenue, on observe un
affleurement des roches du type sédimentaire, constituées des
éléments des tailles qui varient de 2 mm à plus des
dizaines de centimètres, ces éléments ont une forme
arrondis des natures différentes dominées par principalement par
des galets des quartz, des grés, argilites, la cornaline ou le grenat
rouge de la gate et tant d'autres minéraux invisibles
macroscopiquement.
Au niveau de cet affleurement, on constate que les
éléments dominent la matrice sont du type détritique.
Partant de tous ceux qui précèdent, la roche serait un
conglomérat du type poudingue selon la forme des éléments,
mais quant à ceux qui concerne la nature des éléments, on
dirait que la roche serait un conglomérat polygénique.
Vu que les éléments dominent la matrice, cela
nous pousse à dire que la roche serait un conglomérat du type
Supported Conglomerate.
Un échantillon a été prélevé
portant le numéro : BATQS005.
- 23 -
Figure 14: Conglomérat du type PSC
Station 7
Coordonnées géographiques : X : 297494, Y :
57970, X : 383 m
On observe une série de formation géologique
indurée se présentant en strate avec une superposition dont
à la base nous avons une couche conglomératique des mêmes
natures que celles observées la station 6, surmontée par une
couche gréseuse de cette couleur grisâtre à brunâtre
par endroit violacée de 15 Cm de l'épaisseur, en cassant la roche
qui se trouve au toit, on constate qu'elle présente une
granulométrie fine et moyennement altérée des couleurs
brunâtre à blanchâtre et la couleur noire et brunâtre
nous indiquent l'effet de l'oxydation de Fer.
En testant la roche avec l'acide chlorhydrique dilué
toujours à 10 %, on constate que la roche ne fait pas l'effervescence,
ce qui nous pousse à dire que la roche serait un gré. Un
échantillon a été prélevé au niveau de cette
couche portant le numéro : BQS006.
- 24 -
15 Cm
Figure 15: Superposition des deux couches, dont les
grès sur le conglomérat
STATION 8
Coordonnées géographiques : X : 297525, Y :
58011, Z :387 m
Sur la quatrième avenue, affleure une série des
roches sédimentaires se présentant en strate avec une alternance
des couches qui montrent la séquence du dépôt, d'où
à la base nous avons une couche gréseuse de 45 Cm
d'épaisseur de couleur grisâtre à granulométrie
moyenne, au-dessus de cette couche repose une couche conglomératique des
couleurs verdâtre suite aux végétaux inférieures ,
dont les éléments ont une forme subarrondis des dimensions
millimétriques à centimétrique et de 1, 10 mètre de
l'épaisseur suivi d'une couche gréseuse de couleur noirâtre
due toujours à l'oxydation de Fer puis de même
granulométrie que celle observée à la base ayant une
épaisseur de 1 mètre. Ensuite vient une couche
conglomératique de 80 Cm d'épaisseur sur laquelle repose la
couche gréseuse de 30 cm d'épaisseur.
Toutes ces formations ont été affecté par
deux cassures sèches et parallèles des mesures
structurales suivantes :
? Cassure 1 :
V' Direction et pendage : 150°E/Vertical ;
V' Écartement : 50 Cm ;
V' Extension latérale : 3.20 m ;
V' Remplissage : Vide.
? Cassure 2 :
V' Direction et pendage : 152°E/60 SW ;
V' Écartement : 1 m ;
V' Extension latérale : 3.70 m ;
V' Remplissage : Vide.
- 25 -
N.B : Pour avoir une idée sur des différents
faciès des grés observés, deux échantillons ont
été prélevés, l'un sur la base et l'autre au sommet
portant les numéros : BATQS007 et BATQS008.
Après avoir casé les échantillons, on a
constaté que ces deux faciès ont une granulométrie
différente moyennement oxydes, tandis que la couche qui se trouve au
sommet a une granulométrie moyenne.
Figure 16: Succession des couches
STATION 9
Coordonnées géographiques :X : 297615 ; Y :
58077 ; Z : 383 m
Sur la quatrième avenue, on remarque une série
des roches dures et places se présentant en bas parallèle de
structure tabulaire, avec une succession des couches dont à la base nous
avons une couche conglomératique ayant une épaisseur de 30 Cm,
suivis d'une mince couche de grés de 10 Cm d'épaisseur sur
laquelle repose encore une épaisse couche conglomératique 2
mètres d'épaisseur.
Cet affleurement montre une coloration verdâtre à
grisâtre, ainsi la couleur verdâtre serait justifiée par la
présence des végétaux inférieures (lichens).
Le conglomérat observé au niveau du toit est de
la même nature que celui observé à la base qui constituent
dans l'ensemble des éléments subarrondis des diverses natures et
des tailles variables allant de 2 mm à une dizaine des
centimètres.
Donc, les conglomérats observés à ce
niveau seraient des poudingues comparativement aux éléments.
- 26 -
Figure 17: Le Conglomérat
STATION 10
Coordonnées géographiques : X : 297621 ; Y
: 58107 ; Z :388 m.
Du côté Nord de la station
précédente, affleure une série des roches dures et en
place se présentant en bas parallèle de couleur grisâtre
à verdâtre avec une superposition de deux couches
conglomératiques identique à celle vue précédemment
ayant une épaisseur de 50 Cm d'épaisseur surmontée par une
couche gréseuse de 80 Cm d'épaisseur.
En cassant la roche de la couche gréseuse qui se trouve
au sommet, on constate qu'elle est moyennement dure suite au degré
d'altération, constituée principalement des grains de Quartz er
quelques minéraux noirâtre à brunâtre qui pourrait
être des oxydes et hydroxydes de Fer, mais la roche présente une
granulométrique fine et moyenne.
Un échantillon a été prélevé
au niveau de la couche gréseuse portant le numéro :
BQS009.
- 27 -
Figure 18: Le grès
STATION 11
Coordonnées géographiques : X : 297606 ; Y
: 581116 ; Z : 385 m.
Dans cette station affleure une roche dure qui résiste
à la frappe au marteau ayant une coloration grisâtre à
verdâtre. On remarque une cassure qui traverse la roche suivant une
orientation N146° E/72° NE.
Puis :
- un écartement de 1 Cm ;
- Extension latérale de 2.10 m ;
- remplissage : pas de remplissage.
En cassant la roche, on remarque qu'elle présente comme
minéraux visibles : Quarte, micas blancs, avec quelques fragments
lithiques, ainsi que certains Oxydes et Hydroxydes de Fer. Partant de la
couleur et les minéraux essentiels, la roche serait un gré.
Un échantillon a été prélevé
portant la numérotation : BQS010.
- 28 -
Figure 19: Le grès
.
STATION 12
Coordonnées géographiques : X : 297583 ; Y
58182 ; Z : 384 m.
Sur un tapis droit, se trouvant sur la 5 Ième Avec,
affleure une roche en place de couleur brunâtre à rougeâtre
par endroit verdâtre présentant un litage de granulométrie
fine se débutant en feuillet. La roche pourrait contenir quelques
minéraux argileux partant de sa coloration, tels que le chlorite qui
serait à la base de la coloration verdâtre Auberon de la roche,
mais aussi certains minéraux de Fer qui seraient à la base de la
coloration rougeâtre. Et partant de ces différentes
propriétés descriptives, ça nous pousse à dire que
la roche serait une agilité, vu le degré d'altération que
présente la roche.
Figure 20: Shale
- 29 -
STATION 13
Coordonnées géographiques :
X : 297644 ; Y : 58185 ; Z : 387 m.
Sur la 5 ième Avenue affleure une série des
coches dures et place de couleur verdâtre à grisâtre par
endroit noirâtre avec une alternance des couches qui se présentent
la manière suivante :
? A la base, nous avons une couche conglomératique de
20 Cm d'épaisseur constituée des éléments des
formes arrondis des tailles millimétriques à
centimétriques enrobées dans la matrice détritique.
Cette couche est surmontée par une couche des
formations gréseuses de 15 Cm d'épaisseur, fortement oxydé
de granulométrie moyenne avec comme minéraux constitutifs :
Quartz et Certains Oxydes de Fer.
? Au sommet, nous avons une épaisse couche des
formations conglomératiques présentant des mêmes
caractères pétrographiques que celle de la couche gréseuse
située à la base dont l'épaisseur est de 1.20 Cm.
Figure 21: Conglomérat
STATION 14 :
Coordonnées géographiques : X : 297657 ; Y
: 58185 ; Z : 387 m.
À quelques mètres du côté Est de la
station précédente affleure une roche du type sédimentaire
de coloration rougeâtre à Brunâtre par endroit
noirâtre constituée des quelques
La seule différence se réside au niveau de la
coloration rougeâtre et noirâtre qui serait dû à
l'oxydation.
- 30 -
éléments dont la taille dépasse 2 mm. Ces
éléments sont des formes arrondies, puis encaisser dans la
matrice argileuse.
Cet effleurement se présente sous forme des varves
portant deux couleurs, une rougeâtre et l'autre brunâtre qui
donnent l'aspect d'un rubanement. A ce niveau, la matrice domine les
éléments, ce qui nous pousse à dire que la roche serait un
conglomérat du type Matrix Supported Conglomerate.
Figure 22: Conglomérat du type Matrix Supported
Conlomerate
STATION 15
Coordonnées géographiques : X : 297358 ; Y
: 58449 ; Z : 381 m.
Cette station est semblable à celle de la
douzième station, Sur un tapis droit, se trouvant sur la 8 Ième
Avec, affleure une roche en place de couleur brunâtre à
rougeâtre par endroit verdâtre présentant un litage de
granulométrie fine se débutant en feuillet.
La roche pourrait contenir quelques minéraux argileux
partant de sa coloration, tels que le chlorite qui serait à la base de
la coloration verdâtre Auberon de la roche, mais aussi certains
minéraux de Fer qui seraient à la base de la coloration
rougeâtre. Et partant de ces différentes propriétés
descriptives, ça nous pousse à dire que la roche serait une
agilité, vu le degré d'altération que présente la
roche.
- 31 -
Figure 23: Shale
STATION 16
Coordonnées géographiques : X : 297358 ; Y
: 58449 ; Z : 381 m.
On observe une roche moyennement dure, de coloration
verdâtre à Brunâtre à structure Tabulaire de
granulométrie fine dont la partie altérée fait pâte
au contact avec l'eau, en cassant la roche, on constate que celle-ci a une
coloration verdâtre, ne faisant pas l'effervescence au contact avec
l'acide chlorhydrique dilué à 10%.
D'après les différentes natures que
présente la roche, cela nous pousse à dire que ça serait
une Agilite Verte.
Un échantillon a été prélevé
portant le numéro BQP011.
- 32 -
Figure 24: Argilite verte
II.2.2. Description macroscopique des
échantillons
Cette description est faite macroscopiquement sur base des
minéraux visibles au sein de la roche et on a tenu compte de la
coloration que présente certains échantillons qui ont abouti
dissemblance des échantillons.
Le tableau ci-dessous reprend la description de chaque
échantillon.
Echantillon
|
Coordonnées
|
Observations
|
Echantillon 1
|
X : 297411
|
C'est l'échantillon d'une roche dure, moyennement
altérée
|
|
Y : 57923
Z : 384 m
|
des couleurs Blanchâtre à Brunâtre, des
granulométries
moyennes à cassure ésquieuse
constitué minéralogiquement des grains des Quartz bien visible
macroscopiquement, des feldspaths justifiés par sa couleur rosâtre
à blanchâtre qui serait due à l'altération , avec
quelques paillettes des micas blancs observées à la loupe,
mais aussi certains oxydes et hydroxydes de Fer
remarquable par la présence des taches rougeâtres
à noirâtre au sein de la roche.
|
|
|
En testant la roche à HCl dilué à 10 %,
la roche ne fait pas l'effervescence, ce qui nous pousse à dire que la
roche serait un grès moyennement altéré.
|
- 33 -
|
|
|
Echantillon 2
|
X : 297475
Y : 57944
Z : 384 m
|
C'est une roche dure et compacte des colorations
rougeâtre à grisâtre avec quelques taches blanchâtres,
et la roche
présente une granulométrie grossière
constituée des éléments dont la taille dépasse 2
mm.
Elle est constituée minéralogiquement des grains
de Quartz, des micas blancs et aussi les Oxydes et Hydroxydes de Fer
remarquable suite aux colorations rougeâtre et noirâtre
observées au sein de la roche. En réagissant la roche à
HCl dilué à 10 %, la roche ne fait pas l'effervescence. La roche
serait un Conglomérat.
|
- 34 -
|
|
|
|
|
Echantillon 3
|
X : 297475
|
L'échantillon de la roche très compacte,
moyennement
|
|
Y : 57944
Z : 384 m
|
altérée des couleurs Blanchâtre à
Brunâtre par endroit rougeâtre qui montre l'aspect d'un rubanement.
La roche présente une granulométrie fine constituée des
grains de
|
|
|
Quartz, les micas blancs ; les Oxydes et Hydroxydes de Fer
justifiés par la coloration rougeâtre à
noirâtre et certains minéraux argileux observés à
la partie altérée de la roche etc.
|
|
|
La roche serait grès à grain fin ou la Silite.
|
- 35 -
Echantillon 4
|
X : 297693
Y : 57995
Z : 388 m
|
C'est une roche dure te compacte des colorations
blanchâtres à grisâtres par endroit
jaunâtre ayant une granulométrie moyenne à fine
constituée principalement
des Quartz, des paillettes des micas blancs
visible macroscopiquement, des feldspaths, mais aussi par certains Oxydes et
Hydroxydes.
La roche ne réagit pas au contact avec HCl dilué
à 10 %. La Roche serait grès micaseux.
|
Echantillon 5
|
X : 297612
|
Un échantillon des roches consolidées des
colorations
|
|
Y : 57990
Z : 385 m
|
verdâtres par endroit rougeâtres à
blanchâtres constitué des éléments dont la
majorité dépasse 2 mm enrobés dans une matrice du type
ferrigino-détritique dont les éléments sont des
différentes natures, mais des formes subarrondis dont
premièrement nous avons des galets de Quartz, des grès, aussi des
argiles avec précipitation de certains Oxydes de
|
|
|
Fer qui seraient à la base de la coloration
brunâtre à rougeâtre au sein de la roche.
|
|
|
Donc la roche serait un Conglomérat du type poudingue.
|
- 36 -
|
|
|
Echantillon 6
|
X : 297494
|
L'échantillon de la roche très compacte,
moyennement
|
|
Y : 57970
Z : 383 m
|
altérée des couleurs Blanchâtre à
Brunâtre par endroit rougeâtre qui montre l'aspect d'un rubanement.
La roche présente une granulométrie fine constituée des
grains de
|
|
|
Quartz, les micas blancs ; les Oxydes et Hydroxydes de Fer
justifiés par la coloration rougeâtre à
noirâtre et certains minéraux argileux observés à
la partie altérée de la roche etc.
|
|
|
La roche serait grès à grain fin ou la Silite.
|
|
- 37 -
Echantillon 7
|
X : 297525
Y : 58011
Z : 387 m
|
Un échantillon des roches dures, moyennement
altérée avec la présence d'un côté par la
coloration Jaunâtre à Brunâtre, mais aussi noirâtre
qui témoigne l'effet d'Oxydation, de l'autre côté par la
coloration Blanchâtre avec quelques taches des colorations Brunâtre
à Blanchâtre.
Du point de vue minéralogique, nous avons la
présence des grains de Quartz, des feldspaths et un peu des paillettes
des micas blancs.
Donc la roche serait un grès altéré.
|
Echantillons 8
|
X : 297525
Y : 58011
Z : 387 m
|
Cet échantillon présente une altération
poussée ayant une coloration noirâtre à brunâtre qui
serait due à l'oxydation, des granulométries moyennes, avec la
présence de grains de Quartz qui prédominent, le micas blancs
à faible proportion, les feldspaths, etc.
La roche un grès altéré
|
- 38 -
|
|
|
|
Echantillon 9
|
X : 297621
|
Un échantillon des roches dures et saines, de
coloration
|
|
Y : 58107
Z : 388 m
|
grisâtre avec quelques taches des couleurs
blanchâtres dues
à la présence des micas blancs de
granulométries moyennes, ne réagissant pas à l'HCl
dilué à 10 %.
|
|
|
Du point de vu minéralogique, l'échantillon
serait constitué des Quartz, des micas blancs et quelques oxydes de Fer
et d'autres minéraux non-identifiés macroscopiquement.
|
|
|
La roche serait
|
un grès.
|
|
|
- 39 -
Echantillon 10
|
X : 297606
Y : 58116
Z : 385 m
|
Un échantillon des roches un peu dure des
granulométries moyennes à fine avec comme minéraux
visibles le Quartz, le micas blancs et quelques oxydes et Hydroxyde de Fer qui
seraient à la base de la coloration jaunâtre à
Brunâtre. La roche serait un grès.
|
|
Echantillon 11
|
X : 297358
Y : 58449
Z : 381 m
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Un échantillon des roches moyennement dure qui ne
résiste pas à la frappe au marteau, dont la taille des grains est
inférieure à 2 mm, ayant une coloration verdâtre ce qui
serait dû à la présence de la Chlorite comme
minérale principale et aussi on signale la présence des cristaux
de quartz en rubanement, les paillettes des micas blancs, et tant d'autres
minéraux argileux.
Partant de toutes ces propriétés, la roche
serait une argilite verte.
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Tableau 2: Analyse macroscopique des échantillons
prélevés sur le terrain d'étude
III.3. DISCUSSION ET INTERPRETATION DES RESULTATS
III.3.1. ALTERATION
La majorité de nos échantillons
présentent une phase moins avancée en altération suite
probablement à la résistance des minéraux de quartz se
trouvant abondants dans la composition des roches (coloration
blanchâtre). La présence souvent des oxydes de fer (coloration
rougeâtre à jaunâtre) indiquerait un début
d'altération des roches. Notons que pour la plupart des
échantillons l'altération est souvent observée à la
surface de la roche (affleurement). Cela est normal car l'eau de pluie attaque
d'abord la surface des affleurements.
III.3.2. STRATIGRAPHIE
Lors de la description des formations sur le terrain, trois
log-stratigraphiques ont été dressés dont les successions
suivantes des roches sont à observer de bas en haut :
? Log-stratigraphique station 2 : le grès et le
conglomérat ;
? Log-stratigraphique station 4 : le conglomérat, le
grès puis une couche humique ; ? Log-stratigraphique station : le
conglomérat, le grès ;
Cette couche formée des éléments plus
fine par endroit grossière, ayant une coloration verdâtre due
à la présence de la Chlorite qui est un minérale
argileux.
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> Log-stratigraphique station 7, 8, 9, 10 et 13 : le
grès suivi d'une petite couche conglomératique ainsi que le
grès, le conglomérat puis le grès.
Les différentes formations appartiennent au groupe de
Kisangani par référence aux données de la revue de
littérature.
III.3.3. LES DIFFERENTS FACIES PETROGRAPHIQUES DU SECTEUR
D'ETUDE
D'après les analyses macroscopiques faites sur les
affleurements et quelques échantillons, la distribution
pétrographique de cette région est donc constituée
généralement par les roches sédimentaires : des
grès, des shales, des conglomérats, argilites...
a. Le grès
Les observations sur les affleurements et les analyses ou
descriptions macroscopiques nous révèlent les
caractéristiques des grès à des facies différents
:
> Grès lité à éléments
moyens à fins (station 5)
> Grès lité à éléments
grossiers (station 6)
> Grès micacé à éléments
grossiers (station 5)
Cette formation est détritique, consolidée,
provenant de la diagenèse du sable.
b. Le Shale
Un autre type pétrographique montre les
caractéristiques de shale dont le principal faciès est la
coloration rouge, verte, etc. Il s'agit également d'une roche
terrigène issue de la diagenèse de l'argile et de l'argilite. Sa
teinte rouge est le résultat de l'oxydation. Elle atteste la
présence des minéraux de fer.
c. Conglomérat
Cette roche détritique est formée des
éléments plus gros, graviers, accolés grâce à
un ciment de natures différentes.
Les éléments des conglomérats ont subi un
transport court ou long, ce qui leur confère respectivement une forme
anguleuse (brèche) ou arrondie à subarrondie (poudingue).
d. Agilite
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III.3.4. CONCLUSION PATIELLE
Au travers ce chapitre, nous avons constaté que notre
terrain est composé de plusieurs formations géologiques dont les
roches sédimentaires du groupe de Kisangani dans la série des
roches rouges notamment les conglomérats, Grès, Les argilites et
les Shales.
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CONCLUSION GENERALE
L'Etude Cartographique couplée à la
pétrographie nous a permis d'avoir des renseignements géologiques
importants sur le terrain d'étude et d'établir une carte
géologique du site.
Cette étude a consisté de connaitre la
lithologie de différentes roches qui affleurent dans commune Tshopo
ainsi qu'à l'élaboration des différentes cartes
(géologique, topographique, esquisse géologique, un
log-stratigraphique, échantillonnage et affleurement).
Nous avons observé sur notre terrain essentiellement
des formations détritiques gréseuses, conglomératiques,
shales ainsi que des argilites vertes. Ces formations font partie des
formations du phanérozoïque(Mésozoïque), appartenant
à la série des roches rouges du sous-groupe de Kisangani
d'âge jurassique supérieur affleurant au Nord-Ouest de la ville de
Kisangani.
Pour mieux mener notre étude, nous nous sommes fixé
comme objectifs principaux :
? Donner la nature lithologique et la description de ces
différents types de roches (et minéraux) rencontrées dans
le secteur d'étude ;
? Relever les informations pétrographiques et
établir une esquisse géologique de ce secteur.
Dans le but d'atteindre et de satisfaire aux objectifs
susmentionnés, nous avons fait simplement recours aux méthodes
descriptive, analytique et interprétative. Les résultats
(observations et descriptions) de terrain ont été traités
par cartographie et loging et interprétés. Par ailleurs, nous
avons utilisé la technique documentaire qui nous a aidé à
rassembler les documents nécessaires pour l'élaboration de notre
travail. Sur base de ceci, il nous a été facile de consulter
différents ouvrages, archives, notes de cours, articles, cartes et
même internet.
Ces roches sont plus ou moins altérées,
oxydées, riches en quartz et en oxy-hydroxydes
de fer.
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BIBLIOGRAPHIE
· (T. Verbeek, 1972), Carte géologique à
l'échelle du 1/500.000. Note explicative de la carte du Lindien dans la
région de l'Aruwimi-Ituri et du Bas-uélé.
· Mathieu, F.F., 1912, Observations géologiques
faites sur les rives du Congo du Stanley-Pool aux stanley-Falls, 68 pp.
· Ostéologie et relations de Signeuxella
preumonti (Teleostei, « Pholidophoriformes », Signeuxellidae) du
Jurassique moyen continental (Formation de Stanleyville) de Kisangani
(République Démocratique du Congo) (Louis TAVERNE,2017)
· The Upper jurassic Stanleyville Group of the earsten
Congo Bassin : an example of Perennial lacustrine system (A. Caillaud, C
Blanpied et D. Delvaux,2017)
· Lacustrine Basin Fill in the Center of Africa (DRC) :
The Jurassic Stanleyville formation (A. Caillaud, C. Blanpied, D. Delvaux, F.
Guillocheau, 2014).
· BINIBANGILI, (2021). Lever géologique et
pétrographie des roches affleurant le long du fleuve Congo entre
Kisangani et l'île m'biye : analyse macroscopique. Page 5, (Travail de
fin de cycle/Unikis).
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