UNIVERSITE MARIEN NGOUABI
ECOLE NATIONALE SUPERIEURE
POLYTECHNIQUE
N° d'ordre :
....../2018-2019/MRGEE/CUSI/ENSP
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MEMOIRE
Pour l'obtention du diplôme de Master
Mention : Sciences de
l'ingénieur
Parcours : Génie électrique
et électronique Spécialité /
option : Electrotechnique
Présenté et soutenu publiquement Le 08 Janvier
2020 Par Etienne Gessel KOULAKOUMOUNA MBABALA
Titulaire du Diplôme d'Ingénieur en
Electrotechnique
et Electronique de Puissance
TITRE
INTERFACE D'ELECTRONIQUE DE PUISSANCE
UNIVERSELLE POUR LA PRODUCTION DECENTRALISEE
SUPERVISEUR SCIENTIFIQUE
Désiré LILONGA-BOYENGA, Professeur
Titulaire CAMES, ENSP/UMNG, Congo
DIRECTEUR DE MEMOIRE
Thomas OPOKO, Docteur Ingénieur,
E2C, Congo
JURY
Président : Louis MATOS, Maître de
Conférences CAMES, ENSP/UMNG, Congo
Membre : Mathurin GOGOM, Maître-Assistant
CAMES, ENSP/UMNG, Congo Hyacinthe MASSAMBA SITA,
Maître-Assistant CAMES, ENSP/UMNG, Congo Thomas OPOKO,
Docteur Ingénieur, E2C, Congo
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DEDICACE
Ce mémoire de recherche est
dédié à :
? mes parents Etienne et Alphonsine KOULAKOUMOUNA ;
? mes frères et soeurs
II
REMERCIEMENTS
Le travail présenté dans ce mémoire de
recherche est le couronnement des efforts réalisés pendant notre
formation en master recherche.
Que le Professeur Désiré LILONGA
BOYENGA, Maitre de conférences, Directeur Général
de l'ENSP trouve à travers ces mots toute notre reconnaissance.
Que Monsieur Thomas OPOKO Docteur
ingénieur, directeur de ce mémoire malgré ses multiples
obligations reçoit nos sincères remerciements.
Je remercie les membres du jury pour m'avoir fait l'honneur de
porter leurs intérêts à l'amélioration de ce
travail.
Je tiens à remercier l'ex responsable de la Chaire UNESCO
en Sciences de l'Ingénieur, le professeur Louis MATOS
et l'actuel responsable le professeur NZIKOU pour
l'accompagnement et le soutien assuré à notre formation au sein
de la Chaire. Mes remerciements vont à l'endroit de tous les enseignants
de l'ENSP, particulièrement ceux du laboratoire de génie
électrique et électronique.
Je tiens à adresser mes remerciements aux amis de
classe du laboratoire de génie électrique : Rudy ELENGA, Brice
ANGOR OSSEBI, Apila-NIANGA, Prince NKELA, Lionel NZIENGUE, Ulrich VIBOULOULOU,
Prosnel BADIATA et tous les collègues non cités merci pour votre
collaboration tout le long de notre de formation.
Je ne saurais terminer mes mots sans penser et remercier
monsieur Daniel BAKEKOLO DAF à l'IGDE pour ses conseils et
encouragements ; madame Cécile MAMPASSI pour une relecture
entière du document et tout le personnel et collègues de travail
à l'IGDE pour le soutient multiforme.
Souvent présents depuis de nombreuses années,
mes amis (es) le Dr Popel L., Dr Chancel M., Serlyd M., Michelle M, Kamou K.,
Edolis NG., Richelle N, Hiram S., Vicha B. Clany P. et tous les amis de
l'association YALI Congo. Lister mes bons souvenirs avec vous et ce que vous
m'apportez d'une manière ou d'une autre serait trop long, donc juste
merci.
Que ceux qui n'ont pas été cité ici,
trouvent également l'expression de ma totale reconnaissance.
iii
TABLE DE MATIERES
DEDICACE i
REMERCIEMENTS ii
TABLE DE MATIERES iii
LISTE DES FIGURES v
LISTE DES TABLEAUX vii
LISTE DES ABBREVIATIONS viii
LISTE DES SYMBOLES x
GLOSSAIRE DES TERMES xi
CHAPITRE 1 1
INTRODUCTION GÉNÉRALE 1
1.1 Contexte 3
1.2 Problématique générale 4
1.3 Objectifs 5
1.4 Hypothèse de recherche 6
1.5 Méthodologie de recherche adoptée 6
1.6 Délimitation de la recherche 7
1.7 Résultat attendu et contribution à la recherche
8
CHAPITRE 2 9
REVUE DE LA LITTERATURE 9
2.1 Introduction 9
2.2 La production décentralisée ou
génération distribuée 15
2.2.1 Application de la production distribuée 17
2.2.2 Les Génératrices de production
décentralisée ou d'énergie décentralisées
17
2.2.3 Les différents types de GED d'origine renouvelable
18
2.2.4 Croissance et évolution des GED sur le réseau
de distribution 22
2.3 L'utilisation de l'électronique de puissance dans la
génération décentralisée 23
2.4 Interface électronique de puissance pour les
systèmes de production distribuée 24
2.5 Conclusion 28
CHAPITRE 3 29
CONVERTISSEURS D'ELECTRONIQUE DE PUISSANCE 29
3.1 Introduction 29
3.2 Les systèmes de conversion d'électronique de
puissance 29
3.3 Types de convertisseurs 30
3.4 Modulation de largeur d'impulsion 39
3.5 Conclusion 40
CHAPITRE 4 41
CONTRÔLE, MODÉLISATION ET ANALYSE 41
4.1 Introduction 41
4.2 Les sources en continu 41
4.3 Modélisation de l'onduleur 42
4.4 Modélisation de l'onduleur à la sortie du
filtre 48
iv
4.5 Contrôle du filtre de sortie de l'onduleur 59
4.6 Conclusion 64
CHAPITRE 5 65
SIMULATION, RESULTATS ET DISCUSSION 65
5.1 Introduction 65
5.2 L'onduleur connecté au réseau 65
5.3 Sources d'entrée universelles 67
5.4 Résultats de la Simulation 69
5.5 Performances du système avec modifications de la
puissance active et réactive 77
5.6 Étude d'un mode directionnel inversé 88
5.7 Conclusion 93
CHAPITRE 6 94
CONCLUSION ET PERSPECTIVES 94
6.1 Conclusion 94
6.2 Perspectives 95
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE 96
ANNEXES 103
V
LISTE DES FIGURES
Figure 1. 1: les types de production 4
Figure 1. 2: Illustration de l'interface d'électronique de
puissance. 5
Figure 2. 1: Système d'alimentation distribué
(Jiang & Fahimi, 2011). 9
Figure 2. 2: Convertisseurs à couplage magnétique
(Tao et al., 2008 ) 12
Figure 2. 3: Convertisseurs à couplage électrique
14
Figure 2. 4 : énergie solaire 19
Figure 2. 5 : énergie éolienne 19
Figure 2. 6 : installation hydroélectrique 20
Figure 2. 7: Méthode de production de l'énergie
à travers la biomasse 21
Figure 2. 8: énergie géothermie 22
Figure 2. 9 : Répartition des types de GED (Mercier, 2015)
22
Figure 2. 10 : Schéma fonctionnel du System GD et
d'interface EP. 27
Figure 2. 11: Interface d'électronique de puissance dans
un système commun. 28
Figure 3. 1: Système de contrôle de convertisseur CC
- CC. 32
Figure 3. 2: Symbole BJT 33
Figure 3. 3 : symbole MOSFET 33
Figure 3. 4: Symbole de l'IGBT 35
Figure 3. 5 : Schéma de l'IST en demi-pont
monophasé à deux niveaux 37
Figure 3. 6 : Schéma de l'IST en pont complet 37
Figure 3. 7: (a) IST à trois fils, trois phases, deux
niveaux. (b) représentation symbolique de
l'IST à trois phases 38
Figure 3. 8: Représentation de la porteuse de signal MLI
40
Figure 4. 1: Convertisseur CC / CA bidirectionnel 43
Figure 4. 2 : Modèle d'une charge connectée au
réseau via un onduleur de tension 44
Figure 4. 3 : Circuit d'alimentation de charge connectée
au réseau via l'onduleur. 44
Figure 4. 4: Détermination des instants de commutation
dans le cas d'un intercepteur MLI. 46 Figure 4. 5 : alimentation de charge
connectée au réseau via un onduleur représenté par
le
modèle idéalisé. 47
Figure 4. 6 : Schéma triphasé connecté 50
Figure 4. 7 : Modèle par phase du filtre LCL. 51
Figure 4. 8 : réseau interconnecté à une
source d'alimentation en CC via un onduleur
(Reznik et al., 2014). 52 Figure 4. 9 : Modèle
harmonique monophasé d'un filtre LCL pour h?1 (Karshenas &
Saghafi,
2013). 53
Figure 4. 10: HLCL et HL par rapport au nombre
harmonique 54
Figure 4. 11: Représentation du modèle de filtre
LCL pour un onduleur triphasé 55
Figure 4. 12 : modèle de source de tension
contrôlée équivalente d'un onduleur de tension
avec filtre LC. 60 Figure 4. 13 : diagramme de phase
équivalent d'un onduleur de tension (modèle à source de
tension contrôlée) avec un filtre LCL
contrôlé en courant. 61
Figure 4. 14 : Structure de base de la boucle à
verrouillage de phase 62
Figure 4. 15 : Conception PLL dans la plateforme du logicielle
Psim 62
Figure 4. 16 : Représentation PLL dans un
référentiel synchrone 63
Figure 5. 1: Grid connected to the inverter model 66
Figure 5. 2: Modèle de contrôle du courant par le
contrôle PI direct 67
Figure 5. 3 : Convertisseur de tension d'entrée universel
68
Figure 5. 4 : tension de sortie de l'onduleur avant le filtre
69
Figure 5. 5 : courant de sortie de l'onduleur 70
Figure 5. 6 : Courant de sortie triphasé de l'onduleur
70
Figure 5. 7 : Courant de sortie filtré triphasé de
l'onduleur 71
vi
Figure 5. 8 : Tension de sortie filtrée de l'onduleur:
tension de la ligne (Vline) et la tension de
phase (Vphase). 71
Figure 5. 9 : Tension de sortie triphasée de l'onduleur
filtrée connecté au réseau 72
Figure 5. 10 : Puissance active (KW) injectée dans le
réseau 73
Figure 5. 11 : Puissance réactive (VAR) injectée
dans le réseau 73
Figure 5. 12 : id réponse actuelle à la commande
de référence 74
Figure 5. 13 : iq réponse du courant à la
commande de référence 74
Figure 5. 14 : tension mesurée de d et q 75
Figure 5. 15 : Modulation des signaux dirigés vers la
MLI 75
Figure 5. 16 : Source de tension d'onde triangulaire (Vtri)
76
Figure 5. 17 : Analyse FFT du THD du courant de ligne
injecté dans le réseau 76
Figure 5. 18 : Courant de sortie de l'onduleur (IAa) 77
Figure 5. 19 : Courant de réponse au réseau
78
Figure 5. 20 : réponse de la tension de phase et du
courant du réseau 78
Figure 5. 21 : Puissance active injectée (P) en KW au
réseau à une amplitude de 5k. 79
Figure 5. 22 : Puissance réactive (Q) injectée
en KVAR 79
Figure 5. 23 : Id réponse actuelle au changement de
paramètres 80
Figure 5. 24 : Iq réponse actuelle au changement de
paramètres 80
Figure 5. 25 : Tension mesurée des composants d et q
81
Figure 5. 26 : Modulation du signal dirigé vers MLI
81
Figure 5. 27 : Tension de triangulaire (Vtri) 82
Figure 5. 28 : Analyse FFT du courant de réseau 83
Figure 5. 29 : Courant de sortie de l'onduleur Ia 84
Figure 5. 30 : Réaction du courant de réseau au
changement de puissance. 84
Figure 5. 31 : Réaction de la tension de phase et du
courant du réseau 85
Figure 5. 32 : Puissance active injectée dans le
réseau «P» en KW 85
Figure 5. 33: Puissance réactive injectée Q
(KVAR) dans le réseau 86
Figure 5. 34: Réaction du courant Id sur le changement
de commande de référence. 86
Figure 5. 35: Réaction du courant Iq au changement de
commande de référence 87
Figure 5. 36: Signal de modulation dirigé vers PWM MLI
87
Figure 5. 37: Tension mesurée des composants d et q
87
Figure 5. 38 : Analyse FFT du courant de réseau 88
Figure 5. 39 : Courant de sortie de l'onduleur. 88
Figure 5. 40: Réaction du courant du réseau au
changement de commande de référence. 89
Figure 5. 41: Réaction de la tension de phase et du
courant du réseau 90
Figure 5. 42: Puissance active (KW) et puissance
réactive (KVAR) injectées vers le réseau90
Figure 5. 43: réaction du courant Id
|
91
|
Figure 5.
|
44
|
: réaction du courant Iq au changement de commande de
référence
|
91
|
Figure 5.
|
45
|
: tension mesurée des composants d et q
|
92
|
Figure 5.
|
46
|
: analyse FFT du courant de réseau
|
92
|
VII
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 4. 1: Schéma de commutation de SMLI 45
Tableau 4. 2 : Limites de distorsion actuelles pour les
systèmes de distribution généraux
(120V à 69000v) (Wang et al., n.d.). 49
Tableau 4. 3 : Paramètres de conception du filtre LCL
56
Tableau 4. 4 : Valeurs des paramètres de conception du
filtre LCL. 59
Tableau 4. 5 : Paramètres de l'onduleur et du LCL 60
Tableau 4. 6 : paramètre de l'onduleur et du filtre LCL
61
VIII
LISTE DES ABBREVIATIONS
AP Aimant Permanent
BJT Transistor de jonction bipolaire de puissance
BT Basse tension
BVP Boucle à verrouillage de phase
CA Courant alternative
CC Courant continu
CCE Convertisseur couplé électriquement
CCM Convertisseur à couplage magnétique
CLHF Convertisseur de liaison haute fréquence
CNE Code national de l'électricité
dq quadrature directe
ED Energie distribuée
ENR Energie renouvelable
EP Electronique de Puissance
FFT Fast Fourier transform (Transformée de Fourier
Rapide)
GCI Onduleur connecté au réseau
GD Génération distribuée
GED Génératrices d'énergie
décentralisées
IEEE Institute of Electrical and Electronics Engineers
IEPA Interface électronique de puissance
avancée
IEPU Interface d'électronique de puissance
universelle
IGBT Transistor bipolaire à grille isolée
IST Onduleur/inverseur de source de tension
MLI Modulation de largeur d'impulsion
MLIS Modulation de largeur d'impulsion sinusoïdale
MOSFET Transistor à effet de champ semi-conducteur
à oxyde métallique
MT Moyenne tension
PD Production Décentralisée
PI Proportionnel-intégral
PLL Phase locked loop (boucle à verrouillage de
phase)
PV Photovoltaïque
RGD Ressources de génération
distribuée
P Puissance active
ix
Q Puissance réactive
SER Source d'énergie renouvelable
SPMP Suivi du point maximum de puissance
SSE Système de stockage d'énergie
TFD Transformation de Fourier discrète
THD Distorsion harmonique totale
VAR Volt ampère réactif
VCO Oscillateur à tension contrôlée
X
LISTE DES SYMBOLES
Cb Capacité de base
Cf Condensateur de filtre
fg Fréquence du réseau
fres Fréquence de résonance
fsw Fréquence de commutation
Ia Courant de sortie de l'onduleur
Ig Courent du réseau
kHz Kilo hertz
Kp Gain proportionnel
Lg Inducteur côté réseau
Li Inducteur côté inverseur
LT Inducteur total
PI Intégrale proportionnelle
Pf Facteur de puissance
Pn Puissance nominale
r Relation entre facteur et inductances
Rf Résistance d'amortissement
Rg Résistances d'inductance côté
réseau
Ri Résistances d'inductance côté onduleur
Vc Filtre de tension du condensateur
Vdc Tension nominale continue
VFC Tension de la pile à combustible
Vg Tension du réseau
Vi Tension de sortie de l'onduleur
VPV Tension photovoltaïque
Vrms Tension de la racine moyenne quadratique Vwind Tension du
vent
ù Vitesse angulaire
ùn Fréquence naturelle en rad / s
xi
GLOSSAIRE DES TERMES
Convertisseur Boost step-Up en anglais, ou
hacheur parallèle, est
une alimentation à découpage qui convertit une
tension continue en une autre tension continue de plus forte valeur.
Un convertisseur buck ou hacheur série,
est une alimentation à découpage
qui convertit une tension continue en une autre tension
continue de plus faible.
IEEE 1547 il s'agit d'une norme de l'Institut
des ingénieurs
électriciens et électroniciens pour
l'interconnexion des ressources de production décentralisées dans
le réseau.
Modélisation du système
modèle conceptuel résultant d'une modélisation
de système qui décrit et représente un système
dans le monde réel. Un système comprend plusieurs vues telles que
la planification, l'analyse, la conception, la mise en oeuvre, le
développement, la structure, le comportement, les données
d'entrée et de sortie.
Psim logiciel de gestion des informations de
sécurité
physique conçu pour intégrer des circuits
électriques et électronique afin d'effectuer des simulations.
Ressource distribuée source de
production et de stockage d'électricité qui est
réalisée par un autre petit dispositif connecté au
réseau, appelé ressource énergétique
distribuée (RED).
Simulink environnement de programmation
graphique basé sur MATLAB pour la modélisation, la simulation
et l'analyse de systèmes dynamiques multi domaines. Son interface
principale est un outil de diagramme de blocs graphique et un ensemble
personnalisable de bibliothèques de blocs.
Systèmes d'énergie
énergie naturellement reconstituée sur une
échelle
renouvelable de temps humaine, telle que la
lumière du soleil, le
vent, la pluie.
1
CHAPITRE 1
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Au cours des dernières années, de nombreux
gouvernements sont confrontés à une demande croissante en
énergie. Tout en réduisant les émissions de dioxyde de
carbone lourd émises par les industries, les gouvernements se tournent
vers les sources d'énergie renouvelable (ENR) aux avantages
environnementaux. Ainsi les secteurs privés et gouvernementaux se sont
lancés des défis de réduire les émissions de
dioxyde de carbone de différentes industries, telles que les centrales
à énergie fossile, et soutenir le développement de sources
d'énergie renouvelables. Ils se concentrent maintenant sur la production
décentralisée, un concept prometteur à considérer
pour une solution future dans la résolution des problèmes
techniques, économiques et environnementaux des systèmes
électriques classiques.
En raison de son efficacité opérationnelle
supérieure (40-60%), la production décentralisée est
considérée comme la technologie la plus prometteuse car elle
offre une modularité et une fiabilité optimale, avec la
capacité potentielle de fournir à la fois de la chaleur et de la
puissance pour des opérations combinées de
cogénération de 80% (Chiradeja & Ramakur, 2004).
Pour réduire les impacts potentiels sur la production
décentralisée, des interfaces d'électronique de puissance
sont introduites afin d'intégrer la production énergétique
avec un système d'alimentation électrique existant. Cette
interface traitera les harmoniques les plus élevées provenant des
sources de production. L'interface offre des capacités tout à
fait uniques par rapport aux technologies d'interconnexion traditionnelles
devant être développées en tant que lien entre toutes les
unités de production décentralisée et les consommateurs
car l'interface sépare toutes les unités de production et le
réseau. Elle fournit une alimentation réactive, limite le courant
de défaut ainsi une alimentation de qualité au réseau de
distribution. L'énergie renouvelable basée sur la production
décentralisée peut être un fardeau pour une centrale
électrique conventionnelle ; pourtant, cela augmente l'investissement
dans l'infrastructure de transport électrique. De nombreuses
générations localisées peuvent être l'une des
alternatives au modèle de production centralisé, offrant la
possibilité d'incorporer un stockage d'énergie pour les
influences de puissance.
La plupart des systèmes de distribution sont distants
et les locaux sont principalement basés sur un contrôleur local
avec une communication directe ou un mécanisme de prise de
décision basé sur un agent (Goldstein, et autres, 2003), dans
lequel la
2
production éolienne est un exemple typique et
réussi. Pourtant, si les sources d'énergie renouvelables sont
disponibles localement pour alimenter des applications telles que les
systèmes de micro réseaux et d'alimentation des véhicules,
l'organisation des systèmes conventionnels pour les systèmes de
distribution comporte de nombreux aspects pour des améliorations futures
(Jiang et Fahimi, 2011). Les topologies de convertisseur unifié à
plusieurs entrées présentent les avantages suivants : coût
bas, densité de puissance élevée et facilité de
gestion. De nombreuses recherches sur le système de conversion à
entrées multiples au cours des dernières années ont abouti
à une grande variété de topologies (Kwasinski, 2009).
Généralement, le convertisseur à entrées multiples
est classé en deux types de topologie : le convertisseur à
couplage magnétique (CCM) et le convertisseur à couplage
électrique (CCE). En ce qui concerne le CCM, les méthodes de
multiplexage par addition de flux et dans le domaine temporel sont
principalement utilisées pour transférer de l'énergie du
côté primaire du convertisseur au côté secondaire.
Par contre les CCE sont implémentés avec des
topologies non isolées comme les cellules de commutation buck boost et
boost. La puissance de commande de ce type de convertisseur est simple et le
circuit est généralement simple. Il offre beaucoup moins de
flexibilité sur la tension de sortie avec un coût inférieur
sur le marché. Le CCE s'est rendu plus attrayant dans de nombreuses
applications, telles que les régulateurs de tension pour automobiles et
les microprocesseurs. Les avantages du CCE sont qu'ils peuvent être
montés en parallèle ou dans une configuration en série
(Jiang & Fahimi, 2011).
Dans le cadre de cette recherche, un nouveau concept
d'interfaces universelles d'électronique de puissance est
présenté afin de remédier aux inconvénients
susmentionnés de la topologie des systèmes de convertisseurs avec
multiple-entrées. Le mot « interfaces » est choisi en raison
du fait que les alimentations en courant alternatif et continu peuvent
être reçues en tant que puissance d'entrée et seront
envoyées du côté de la sortie dans le port requis. Un
système à six ports d'entré est présenté
comme modèle afin d'élaborer les processus d'analyse, de
modélisation et de contrôle de la conception.
3
1.1 Contexte
Un large éventail d'applications retient de plus en
plus l'attention dans le système d'énergie renouvelable, au cours
des dernières années la demande en électricité a
très fortement augmentée. Par conséquent, une collection
de sources d'énergie renouvelables constitue un bon ajout au
système d'alimentation électrique conventionnel en vue
d'améliorer la capacité d'alimentation.
Afin de réduire les impacts potentiels sur la
production décentralisée, des interfaces d'électronique de
puissance universelle (IEPU) sont introduites pour intégrer la
production décentralisée à un système
d'alimentation électrique existant et pour traiter les harmoniques les
plus élevées provenant des sources de production. L'interface
offre des fonctionnalités uniques en leur genre. Les technologies
d'interconnexion traditionnelles devant être développées en
tant que lien entre toutes les unités de production
décentralisée et les consommateurs pour un courant de
qualité au réseau consommateur (Driesen, et al., Avril 2005).
L'énergie renouvelable peut être un fardeau pour
la centrale électrique conventionnelle. Ainsi, de nombreuses
générations localisées peuvent constituer l'une des
solutions de remplacement du modèle de production centralisé,
offrant la possibilité d'intégrer le stockage d'énergie.
En ce qui concerne les réseaux électriques locaux, la production
décentralisée à convertisseurs multiples a
été introduite dans une revue de littérature
antérieure, en offrant une solution pour la récupération,
la répartition et le stockage de l'énergie. Les sources
d'énergie sont fusionnées dans un système d'alimentation
décentralisé en tant que centrales centralisées distantes
qui prennent la forme de production décentralisée, comme le
montre la figure 1 (a). La production décentralisée basée
sur les énergies renouvelables allégera ensuite les charges des
centrales classiques. Cependant, d'un autre côté cela augmentera
les investissements dans les infrastructures de transport (Jiang et Fahimi,
2011). La production localisée est l'une des options du modèle de
production centralisée, offrant l'occasion de mélanger le
stockage d'énergie dans le but de générer un effet de
levier énergétique. Pour les réseaux électriques
locaux, il a été signalé que des générateurs
généralisés multi-étages offrent une solution pour
la récupération, la répartition et le stockage de
l'énergie, comme illustré à la Fig. 1.1 (b).

4
Figure 1. 1: les types de production
La figure 1.1 ci-dessus montre la configuration des
différents types de production (a) Production centralisée dont le
système d'alimentation électrique repose essentiellement sur
trois types de centrales : les centrales thermiques, les centrales hydrauliques
et les centrales nucléaires. (b) installation de petite capacité
de production connectée à un jeu de barres à courant
continu avec partage de production décentralisée (Jiang et
Fahimi, 2011).
1.2 Problématique générale
Le réseau électrique constitue le vecteur de
transport d'énergie électrique produite vers les
différents abonnés. Face aux problèmes croissant de la
demande d'énergie, de nombreuses entreprises de production
d'électricité publiques et privées s'efforcent davantage
d'augmenter leur production pour y répondre. Dans ce cadre, la
production décentralisée jouera un rôle très
important entre les différentes technologies de production des produits
électroniques tels que la pile à combustible, l'énergie
éolienne, les vagues et l'énergie solaire. En développant
une interface d'électronique de puissance appropriée, il jouera
un rôle essentiel dans la régulation de la tension de sortie dans
des conditions stables et transitoires. De plus, l'interface permettra à
la production décentralisée de fournir une fonctionnalité
accrue en améliorant la qualité de l'énergie et la tension
reçue via des filtres (réduisant les harmoniques), tout en
réduisant les coûts globaux d'interconnexion. Cette recherche
présente une interface d'électronique de puissance à
l'échelle de contrôle unique pour la production
décentralisée destinée à une application de
connexion au réseau / résidentielle (Kroposki, et al., 2010).
Le problème de la recherche consiste à examiner
l'intérêt d'utilisation d'une interface d'électronique de
puissance universelle pour les systèmes de production distribuée
en développant un nouveau concept d'interface dans laquelle toutes
sources d'énergie connectées pourront être contrôler
afin d'obtenir un résultat fiable à la sortie (réseau ou
la charge), comme indiqué sur la figure 1.2 ci-dessous :

5
Figure 1. 2: Illustration de l'interface
d'électronique de puissance.
1.3 Objectifs
Les objectifs de la recherche sont nommés comme suit :
· comprendre la croissance et l'évolution des GED
sur le réseau de distribution ;
· comprendre l'importance de la production
décentralisée ;
· définir le concept d'interface
d'électronique de puissance universelle (IEPU) en visant les
performances universelles d'un système de traitement de puissance
capable de collecter, conditionner et transmettre de manière optimale
l'énergie produite ;
· évaluez un système d'alimentation
hybride avec différentes structures et choisir une solution pratique et
rentable pour la mise en oeuvre de l'interface d'électronique
d'alimentation universelle ;
· définir les modes de fonctionnement afin
d'obtenir une collection optimale d'énergies flexibles, une gestion
optimale de l'énergie et des interactions optimales entre les
réseaux ;
· proposer et concevoir un système de
contrôle local pour une interface source afin d'atteindre le partage de
puissance dans des conditions dynamiques et stables.
6
1.4 Hypothèse de recherche
La plupart des recherches précédentes
étaient axées sur la conversion cc-cc ; pourtant, de nombreuses
charges industrielles et automobiles ne sont alimentées que par une
tension et un courant alternatif. On remarque alors que l'ensemble du
système dynamique doit être changé chaque fois que des
étapes de conversion cc-cc doivent être faites avec les inverseurs
(onduleurs) cc-ca par exemple ; il faudra alors déployer des efforts
considérables pour atténuer les injections d'ondulation provenant
de l'onduleur.
Des recherches antérieures ont également
proposé des systèmes uniques ne traitant que du traitement de
puissance unidirectionnel et des opérations de circuit ; mais les moyens
d'opération durables n'ont pas été pris en compte car il
s'agit là des caractéristiques les plus souhaitables du
système d'alimentation hybride dans les applications de
micro-réseaux et de véhicules électriques.
1.5 Méthodologie de recherche
adoptée
Le but de cette recherche est de développer un
modèle d'interface d'électronique de puissance hybride universel
pour les systèmes de production distribuée. La
méthodologie de recherche proposée qui pour atteindre cet
objectif est divisée en six chapitres et une annexe. Le plan de
rédaction est disposé comme suit :
a. Chapitre 1 : introduction
générale
Ce chapitre consistera à l'introduction du projet de
recherche en présentant le contexte du problème, les objectifs,
les résultats attendus et la méthodologie de travail pour ce
mémoire de recherche.
b. Chapitre 2 : revue de la
littérature
Le deuxième chapitre est principalement basé sur
une revue de la littérature de
recherches antérieures menées sur ce type de
recherche.
Il comprendra des sections telles que :
- la production décentralisée ;
- les différents types de génération
distribuée d'origine renouvelable ;
- l'utilisation de l'électronique de puissance ;
- l'interface d'électronique de puissance pour les
systèmes de production
décentralisée ;
- systèmes de production décentralisée.
c. 7
Chapitre 3 : Convertisseur d'électronique de
puissance
Le chapitre 3 présente les types de convertisseurs
liés à la rédaction de cette recherche, il présente
des points tel que :
- les types de convertisseurs d'électronique de
puissance ; - les systèmes de conversion d'électronique de
puissance.
d. Chapitre 4 : modélisation et conception du
système
Il sera basé sur la description du système
proposé, l'étude de la sensibilité de la tension aux
variations de puissance active et réactive, la modélisation et la
conception du système de contrôle de l'IEPU.
e. Chapitre 5 : résultat des simulations et
discussions
Il inclut les résultats obtenus lors de la
modélisation du système ainsi que les résultats de la
simulation obtenue par les programmes de simulation Psim et Matlab Simulink.
f. Chapitre 6 : conclusion et perspectives
Ce dernier chapitre sera essentiellement constitué de
la conclusion ; les recommandations ou perspectives d'étude pour les
recherches futures et la bibliographie.
g. Annexes
Vous trouverez ici les diagrammes clés après la
modélisation et d'autres matériaux importants qui sont
utilisés pour la réussite de ce mémoire de recherche.
1.6 Délimitation de la recherche
Ce mémoire se concentre sur la modélisation
d'une interface d'électronique hybride connectée à un
réseau de distribution ou une charge (abonnés) dans l'ensemble du
système de distribution. Un système d'alimentation hybride d'une
puissance inférieure à 100 kW sera présenté. En
tant que structure du système, une entrée d'électronique
universelle de puissance composée de microturbines, de microcentrales
hydroélectriques, de centrales photovoltaïques, d'énergie
éolienne et de batterie connectée à un jeu de barre puis
à une interface d'électronique de puissance composée de
redresseurs et d'onduleur convertissant le courant continu
généré en courant alternatif pour le branchement au
système de production décentralisée est
présentée. Dans ce mémoire la tension continue à
l'entrée de l'onduleur doit nécessairement être 800v.
Toutes les sources de production seront considérées de
façon à fournir une tension estimée à 400v au Jeu
de barres.
8
1.7 Résultat attendu et contribution à la
recherche
Le résultat attendu est une nouvelle théorie de
la flexibilité de l'interface d'électronique dans les
opérations avec différents systèmes de production
décentralisée, pour une réduction potentielle des
coûts d'interconnexion globaux grâce à la normalisation et
à la modularité. À l'aide des logiciels de simulation et
conception Psim et Simulink, une nouvelle conception, un prototype, une
modélisation, un développement, une simulation et des
résultats expérimentaux d'interface d'électronique de
puissance seront présentés pour améliorer la
qualité de l'alimentation de la charge ou du réseau en
améliorant les harmoniques à travers les filtres et en
fournissant un temps de commutation rapide pour les charges sensibles. Cela
apportera une nouvelle approche aux convertisseurs d'électroniques de
puissance avec l'entrée universelle au lieu d'un seul convertisseur
d'électronique de puissance pour le système de production
décentralisée.
Par conséquent, les résultats attendus sont
cités comme suit :
? théorie d'importance de l'IEPU pour les productions
décentralisées ; ? un prototype d'IEPU ;
? mémoire de Master recherche ;
? deux articles scientifiques.
9
CHAPITRE 2
REVUE DE LA LITTERATURE
2.1 Introduction
De nombreuses recherches ont été menées
sur un convertisseur électronique de puissance multiple basé sur
des systèmes d'alimentation distribués dans d'autres
systèmes pour traiter plusieurs sources d'entrée. La plupart des
configurations de systèmes adoptées à partir de recherches
antérieures reposent uniquement sur des convertisseurs localisés
dotés de grandes capacités de communication ou sur une technique
de mécanisme d'agent de prise de décision, décrite dans
l'analyse des auteurs (Smolenski, 2012; Lagorse et Simoes, 2009). Sur un jeu de
barres de tension continue, une telle configuration basée sur un
système d'alimentation distribué, localisé et baser sur
plusieurs convertisseurs est présentée sur la fig. 2.1 ci-dessous
:

Figure 2. 1: Système d'alimentation
distribué (Jiang & Fahimi, 2011).
Lorsque les sources d'énergie sont localement
exemptées de faible ou à moyenne puissance, les applications
à plage de puissance telles que les micro-réseaux et les zones
industrielles supérieures. Ces sources d'alimentation distribuées
localement offrent des possibilités d'amélioration de la
répartition de charge entre les différents modules
d'alimentation. Elles sont entièrement basées sur le canal de
communication, car elles introduisent un taux de défaillance accru, une
dégradation de la régulation de
10
la charge, une mise en oeuvre complexe avec des coûts de
fabrication et de maintenance élevés. Les systèmes
multi-convertisseurs qui ont été utilisés pour la
communication et les systèmes de batterie (Byungcho et al., 1999) ont
une excellente régulation de la charge avec de puissantes
capacités de partage de charge. Pourtant, ce type de système est
mono spécifique et conçu pour un certain nombre de tâches.
Il ne convient donc pas pour une performance polyvalente des systèmes
énergétiques intelligents.
Par conséquent, le convertisseur d'entrée
universel est l'un des meilleurs candidats pour la production
décentralisée et les infrastructures de réseau
intelligent, car il peut collecter et traiter toutes les sources
d'énergie et stockages d'énergie en une unité
«globale». La topologie à technologie de saisie universelle
présente les avantages suivants : faible coût, densité de
puissance supérieure et gestion simple. Un grand nombre de recherches
ont été menées sur les convertisseurs multi-entrées
au cours des dix dernières années et ont abouti à un large
éventail de topologies. En général, un convertisseur
à entrées multiples peut être classé en deux
catégories : convertisseur à couplage magnétique (CCM) et
convertisseur à couplage électrique (CCE).
En se référant à la topologie du
convertisseur, les méthodes d'ajout de flux, de multiplexage dans le
domaine temporel et de transfert d'énergie magnétique sont
utilisées dans le CCM, en plus de la conversion d'énergie du
côté primaire du convertisseur et du côté secondaire.
Matsuo (2004) a proposé l'une des premières versions de CCM pour
laquelle le domaine temporel est une méthode de multiplexage, cet auteur
a proposé une topologie à entrées multiples basée
sur le retour en amont / le côté secondaire, comme le montre la
figure 2.2 (a). Le multiplexage dans le domaine temporel trouvé dans le
CCM sur la fig. 2.2 (a) est facile à mettre en oeuvre et rend le mode de
fonctionnement en courant discontinu, dont chaque canal est facile à
contrôler ; Cependant, la densité de puissance de telles
topologies est liée à la nature de la topologie flyback / forward
et au réglage du temps de transfert d'énergie
disséqué (Matsuo et al., 2004). Les auteurs Chen (2002), Chlu et
Leung (2007) ont proposé un CCM à entrées multiples
basé sur le principe de dépendance aux flux ; l'énergie
provenant de diverses sources sera transférée au
côté secondaire en ajoutant le flux total dans le noyau
magnétique provenant de chaque canal de conversion.
Néanmoins, pour que l'ajout de flux fonctionne, il
recherche des sources de courant d'onduleur sur chaque entrée et sortie,
car dans la plupart des cas, il s'agit de l'unidirectionnel et il ne convient
pas aux applications des systèmes de stockage
11
d'énergie. La Figure 2.2 (b) montre un convertisseur
à entrées multiples basé sur un pont complet et
alimenté par une source de courant, dans lequel nous pouvons voir que le
courant électrique ne va que du côté gauche au
côté droit (Chen, et al., 2002). La méthode
d'énergie de transfert magnétique étant basée sur
l'analyse du flux de puissance, où les réactances en série
XL et le déphasage en tension ä dominent le
y2
flux de pouvoir comme indiqué dans l'équation,
P = sin o
XL
Cette topologie typique à entrées multiples est
un pont complet ou à demi pont. La réactance de fuite du
transformateur est donc utilisée pour le transfert de puissance.


12
Figure 2. 2: Convertisseurs à couplage
magnétique (Tao et al., 2008 ).
De Doncker (1991) a proposé la première
littérature sur le concept de topologie à sortie unique,
après quoi les auteurs Peng (2004); Soomro (2014); Liu et Li (2006) ont
se sont convenus de idée qui s'applique aux autres topologies et
versions à entrées multiples. La Fig.2.2 (C) présente le
convertisseur tri-port où les différentes topologies de
contrôle du flux de puissance sont utilisées (Tao et al., 2008 ).
Cependant, il a été constaté que la méthode de
transfert d'énergie magnétique est un paramètre de circuit
car elle est soumise à des performances potentiellement
imprécises. La capacité de disposition actuelle est donc un autre
fait à considérer lors de l'interfaçage spécial
avec une source d'énergie renouvelable telle que la pile à
combustible. D'une autre manière, la méthode de transfert
d'énergie ne s'intéresse pas uniquement à la
régulation du courant mais principalement au contrôle du flux de
puissance. Les convertisseurs à couplage magnétique offrent une
densité de puissance plus élevée et un niveau de tension
de sortie flexible dans la mesure où une technique de commutation forte
et douce peut être appliquée. Pourtant, le
périphérique du circuit CCM a une technique de mise en oeuvre
très complexe pour le partage de charge par rapport à diverses
autres sources et éléments de stockage d'énergie, alors
que le CCM est simple et a une polarité inférieure à 10KW
(Jiang & Fahimi, 2009).
Les CCE sont généralement effectuées avec
des topologies de convertisseur non isolées, telles que buk, boost et
buck-boost. Le flux de puissance de contrôle du CCE est relativement
simple et le circuit périphérique du CCE est
généralement simple. La
13
tension de sortie de CCE a moins de flexibilité; Il a
une structure modulaire et un faible coût de fabrication. Par
conséquent, les systèmes CCE sont plus avantageux dans un large
éventail d'applications variées telles que les systèmes
d'automobile et de communication.
Dans la figure 2.3, nous présentons diverses
implémentations de topologies à entrées multiples. Nous
constatons que les auteurs (Marchesoni et Vacca, 2007; Ozpineci et al., Nd) ont
mis en oeuvre l'interface à entrées multiples en regroupant
différentes sources pour obtenir une tension de sortie
élevée, et le schéma de commutation de ces canaux à
entrées multiples peut être le domaine temporel. Multiplexe ou
mélange de multiplexage et de commutation simultanée ; la Figure
2.3 (a) présente une topologie basée sur la cellule de
suralimentation avec une tension d'entrée de pile. Behjati & Davoudi
(2013) ; Benavides & Chapman (2005) Offrent la topologie en abaissement
basée sur le code CCE à entrées multiples et fonctionnant
avec un modèle de commutation multiplexé dans le temps, comme
illustré à la figure 2.3 (b). Kwasinski & Kerin (2007) ont
examiné des sources ayant différents niveaux d'entrée et
ont proposé la topologie avec cellules de commutation Mix-boost et
buck-boost comme application frontale de conversion de micro réseau ;
Comme le montre la figure 2.3 (c), les deux cellules de commutation buck et
boost ont été incorporées dans une autre unité afin
de partager la puissance. Une batterie de sources est également incluse
pour la sortie négative des cellules de commutation buck-boost.
Selon Wai (2007), en utilisant la topologie en mode de
commutation mixte et en pompe de charge, il crée un CCE à
entrées multiples que tous les sous-systèmes auront en commun et
la puissance circulera de manière bidirectionnelle en raison du couplage
inducteur c'est à dire coupler des cellules Buck à d'autres pour
alimenter la charge de l'onduleur ; Il souligne également de proposer
les avantages des onduleurs à entrées multiples tels que (Yang,
2014; Chen et al., 2007) :
1) capaité de transmettre de l'énergie
individuellement ou simultanément du PV et de l'éolienne
directement au réseau ;
2) possibilité de mettre en oeuvre le suivi de point
de puissance maximale (MPPT) présenté dans les systèmes
solaires et l'énergie éolienne, et enfin
3) il permet aux systèmes d'alimentation en
énergie renouvelable de fonctionner dans une plage de tension
d'entrée variable plus élevée.

14
Figure 2. 3: Convertisseurs à couplage
électrique
Sur la figure 2.3 sont présentés les
convertisseurs : (a) Stack multi-level (Ozpineci et al., N.d.); (b)
multiplexage multicanal (Benavides et Chapman, 2005); (c) combinaison de
cellules de commutation (Kwasinski & Kerin, 2007); (d) Cellule de
commutation uniforme (Solero et al., 2005).
Les auteurs Solero (2005) ; Jiang et Fahimi (2009) ont convenu
que les cellules boost similaires peuvent former un système de
conversion à entrées multiples utilisé à la fois
pour les systèmes d'immobilisation, les applications mobiles et les
cellules de commutation capables de fournir de l'énergie à la
source comme indiqué à la Fig.2.3 (d).
15
2.2 La production décentralisée ou
génération distribuée
Aussi appelé production distribuée, la
production décentralisée par définition est la production
d'énergie électrique à l'aide d'installations de petite
capacité raccordées au réseau électrique à
des niveaux de tension peu élevée : basse (BT) ou moyenne tension
(MT) (Püttgen, et al., 2003). Cette définition inclut un large
éventail de différents systèmes de
génération possibles. D'un côté, il y a de grandes
centrales de production sur des sites industriels d'une capacité de
plusieurs dizaines de MW, tandis que de l'autre côté, il y a de
petites unités de quelques kW, typiques des installations domestiques de
type GD. La production distribuée ne doit pas être confondue avec
la production renouvelable. Les technologies de production distribuée
incluent les sources d'énergie renouvelables, mais ne se limitent pas
à ces types de sources.
L`avantage du courant produit de manière
décentralisée est le point d'entrée et d'approvisionnement
du réseau, la connexion est plus courte et les différences de
tension sont moindres qu'avec la production électrique
centralisée. C'est ce qui permet de réduire les pertes en ligne,
ainsi que les coûts d'utilisation du réseau (Brocke, 2012). Dans
le contexte des conflits et du coût élevé de la
restructuration des réseaux de transport d'électricité,
notamment des « autoroutes » électriques du nord vers le sud,
la production décentralisée d'électricité constitue
une possibilité d'économiser des capacités du
réseau.
Au cours des dernières années, on a
constaté une augmentation du nombre de petites unités de
production distribuée (PD) connectées au réseau.
L'électronique de puissance joue donc un rôle essentiel dans la
connexion de ces unités de PD au réseau. L'insertion de PD
entraîne des différences dans le fonctionnement du système
d'alimentation, la plupart des unités PD sont relativement petites et
connectées au réseau de distribution. Par conséquent, cela
entraîne une augmentation du nombre de générateurs ce qui
modifie la direction du flux de puissance. En outre, plusieurs types
d'appareils de production distribuée sont généralement
basés sur des sources d'énergie renouvelables comme les
énergies solaire et éolienne, qui sont incontrôlables et
ont un caractère intermittent. Cela peut entraîner des flux
d'énergie imprévisibles et fluctuants dans le réseau.
Contrairement aux générateurs conventionnels, la plupart des
unités de PD ne participent pas au contrôle du réseau
(Jenkins, 2000).
L'intérêt croissant pour les applications de la
production distribuée dépend de la situation politique et des
développements environnementaux, économiques et techniques.
L'intention politique actuelle consistant à réduire les
émissions de gaz à
16
effet de serre et à préserver les combustibles
fossiles, comme convenu dans le protocole de Kyoto, la Cop 21 et 23 ont
donné lieu à une incitation à une énergie propre et
renouvelable (Scott et al., 2002). C'est ainsi que de nombreux gouvernements
ont lancé des programmes visant à appuyer l'exploitation de
sources d'énergie renouvelables telles que l'énergie
éolienne et solaire. Alors que le monde s'engage dans la
libéralisation des marchés de l'électricité, il est
important d'envisager d'influencer positivement l'augmentation des productions
distribuées. Un environnement déréglementé et un
accès ouvert au réseau distribué sont plus susceptibles de
fournir les meilleures opportunités aux unités de production. La
production décentralisée exige principalement des coûts en
capital moins élevés et des temps de construction plus courts. Il
est devenu très difficile de trouver des sites et des autorisations dans
d'autres pays pour construire de nouvelles grandes centrales et installations
de transmission avec des lignes aériennes à haute tension. Comme
les unités de production décentralisée sont
généralement connectées au réseau distribué,
l'extension du réseau de transmission n'est pas vraiment
nécessaire. La production décentralisée est de plus en
plus appliquée de sorte qu'elle contribue à fournir de
l'énergie pour répondre à la demande plus
élevée d'énergie électrique (Wall, 2001).
Une autre raison importante de l'utilisation de la technologie
de production décentralisée réside simplement dans le fait
qu'un certain nombre de technologies de PD ont atteint un stade de
développement permettant une mise en oeuvre à grande
échelle dans les systèmes de distribution
d'électricité existants (Puttgen et autres, 2003).
Il est important d'examiner la définition de la
production ou génération distribuée et son contexte. Il y
a d'autres noms de production décentralisée qui sont
utilisés, tels que « génération
intégrée », « génération dispersée
» et « ressources énergétiques distribuées
» (Ackermann et al., 2001). Malgré le fait que toutes les
définitions sont presque identiques, il existe quelques
différences (Dondi et al., 2002).
La génération distribuée est en
réalité un réseau connecté, alors que la
génération dispersée peut être autonome. Le terme
génération décentralisée explique la
répartition géographique, tandis que le terme
génération intégrée désigne le fait que la
puissance générée est utilisée localement
(Ackermann et al., 2001). Les ressources distribuées intègrent
également des périphériques de stockage. Dans cette
recherche, les termes « Génération distribuée »
abrégé en « GD » ou « production distribuée
» sont utilisés.
17
2.2.1 Application de la production distribuée
Les applications de la production distribuée encore
appelée génération distribuée (GD) sont aujourd'hui
primordiales pour les marchés de niche, définis comme les
caractéristiques du produit visant à satisfaire des besoins
spécifiques de marché, ainsi que la fourchette de prix, la
qualité de la production et la démographie qui sont censés
avoir un impact par laquelle une qualité de puissance
supplémentaire est souhaitée, d'une autre manière, la
génération distribuée est désignée pour la
sauvegarde et pour les conditions de partage d'énergie maximales (Anon,
2016).
La plupart du temps, ces générateurs sont dans
un état de non-fonctionnement pendant une longue période
jusqu'à ce que les besoins de la charge nécessitent une
génération supplémentaire. La GD peut être
coûteux à installer, à entretenir et à exploiter
pour la plupart des clients commerciaux. Autant de facteurs contribuant aux
coûts élevés, notamment le coût élevé
du gaz naturel, l'absence de processus d'installation standard et le coût
de nombreuses technologies telles que les micro-turbines, qui doubleront le
coût de l'énergie générée au diesel
conventionnel (Tolbert et al., 2005).
Par conséquent, l'électronique de puissance est
utilisée, mais ne se limite pas à l'interface, avec certaines
ressources de production décentralisée, telles que les piles
à combustible, les systèmes photovoltaïques, les
éoliennes, les micro-turbines et les moteurs à combustion
interne. En outre, plusieurs systèmes de stockage d'énergie, tels
que les batteries et les volants d'inertie sont à l'étude pour
permettre aux GD d'exploiter le surplus d'électricité produit par
les générateurs les plus efficaces au moment du chargement
faible. L'électronique de puissance présente un potentiel
important qui améliorera la régulation de la tension locale du
réseau, ce qui profitera au service public et à la source de GD
détenue par le client.
2.2.2 Les Génératrices de production
décentralisée ou d'énergie
décentralisées
Les génératrices d'énergie
décentralisées (GED), englobent l'ensemble des systèmes
ayant de faible puissance et produisant de l'énergie électrique
sur des niveaux de tension peu élevés. La production
décentralisée ou GED s'oppose au terme « production
centralisée » représentant les centrales de fortes
puissances connectées au réseau de transport. L'énergie
primaire utilisée par les GED est généralement
renouvelable et provient des sources d'énergies
18
telles que : hydraulique, solaire, géothermique et
thermique issue de la biomasse. Législativement, les installations
connectées au réseau de distribution ne doivent pas
dépasser 12 MW (Doulet, 2008).
Depuis quelques années le nombre de GED
connectées sur le réseau est en constante augmentation. Plusieurs
facteurs expliquent cette croissance :
- l'interconnexion ou l'ouverture du marché : depuis
2007, un producteur peut revendre l'énergie qu'il produit au meilleur
acheteur à travers des contrats bilatéraux.
- les incitations gouvernementales : suite aux
différents sommets internationaux sur le réchauffement
climatique, des engagements de diminution des émissions de gaz à
effet de serre ont été signés par les pays occidentaux.
Afin d'atteindre ces objectifs, ses gouvernements mettent en place des
subventions ou des incitations économiques afin d'accroitre
l'attractivité des GED.
- les avancées technologiques : les différentes
technologies de GED, principalement solaire et éolienne, ont vu au cours
de la dernière décennie leur rendement augmenter tandis que le
prix d'achat, les nuisances sonore ou visuelle, ou encore les contraintes
d'installation ont diminué.
2.2.3 Les différents types de GED d'origine
renouvelable
Certaines sources sont beaucoup plus marginales que d'autres,
ainsi plusieurs catégories de GED classées en fonction de
l'énergie primaire qu'elles exploitent, sont présentes sur le
réseau.
2.2.3.1 Le solaire
N'étant pas l'énergie renouvelable
représentant la puissance installée la plus importante,
l'énergie solaire est de loin l'énergie renouvelable qui compte
le plus d'installations. Dans la très grande majorité des cas,
l'énergie solaire est convertie en électricité à
l'aide d'installation photovoltaïque (PV) qui permet de transformer le
rayonnement solaire en courant continu. L'autre solution, beaucoup plus rare et
généralement pour des installations de puissances importantes,
consiste à concentrer les rayonnements solaires pour produire de la
chaleur qui est ensuite convertie en électricité : c'est le
solaire thermique.

Figure 2. 4 : énergie solaire
Face aux autres types de GED, le PV a l'avantage de
présenter un coût d'installation modéré grâce
à un faible taux d'équipement et une implantation sur site peu
contraignante. Les PV sont les GED les plus présentes sur le
réseau de distribution.
2.2.3.2 L'éolien
Les éoliennes injectent de l'énergie sur le
réseau électrique en convertissant, successivement,
l'énergie cinétique du vent en énergie mécanique
puis en énergie électrique. Bien que les investissements soient
importants, l'énergie éolienne connait une forte croissance ces
dernières années. En effet, les technologies à
maturité et les puissances de production toujours plus importantes,
couplées à des subventions gouvernementales et à des prix
de rachat du kilowatt intéressants permettent à ce secteur
d'attirer les investisseurs.

Figure 2. 5 : énergie
éolienne
19
Les éoliennes connectées sur le réseau de
distribution sont principalement raccordées en haute tension (HT). Il
existe néanmoins des installations de faible puissance connectées
sur le réseau de basse tension (BT), appelées micro
éoliennes. Bien que les sociétés commercialisant des
micro-éoliennes soient de plus en plus nombreuses, ces installations
restent pour le moment relativement marginales. Le micro-éolien urbain,
se déclinant sous de nombreuses formes (toit de bâtiment,
tête de réverbère, bordure de route, etc.) trouve pour le
moment difficilement sa place.
Les installations éoliennes sont connectées au
réseau HT pour des puissances comprises entre 12 MW et 36 kW, les parcs
excédant 12 MW sont raccordés au réseau de transport. Les
micro-éoliennes de puissance inférieure à 36 kW peuvent
être connectées en BT.
2.2.3.3 L'hydraulique
Les installations hydrauliques utilisent de l'énergie
potentielle de pesanteur de l'eau. Ce sont le débit et la hauteur de la
chute d'eau qui dimensionnent la puissance de l'installation. Les centrales
hydroélectriques peuvent être dites « au fil de l'eau »,
elles privilégient alors le débit à la hauteur, ou au
contraire, de type « chute d'eau » où la puissance sera
d'avantage issue de la hauteur. La puissance des installations
hydroélectriques varie fortement, pouvant aller de 22 GW, pour le
barrage des trois gorges en Chine, à quelques kilowatts. Les
installations assimilables à des GED sont appelées microcentrales
hydrauliques. L'ordre de grandeur de leur puissance est de 5 MW.

20
Figure 2. 6 : installation
hydroélectrique
21
2.2.3.4 La biomasse
La production d'énergie électrique à
partir des centrales thermiques à biomasse consiste à utiliser
des combustibles d'origine organique renouvelables afin de produire de la
chaleur pour entraîner une turbine. Bien que quelques petites
installations soient présentes sur le réseau de distribution, les
centrales à biomasse sont assez rarement considérées comme
étant des GED puisqu'elles présentent majoritairement des
puissances nominales supérieures à 12 MW et sont donc aussi
simplement connectées sur le réseau de transport. Le principe de
production est représenté sur l'image en dessous.

Figure 2. 7: Méthode de production de
l'énergie à travers la biomasse
2.2.3.5 La géothermie
La géothermie consiste à utiliser la chaleur des
nappes d'eau souterraine pour entraîner une turbine. Fréquemment
exploitée en cogénération chauffage /
électricité, elle permet d'alimenter un réseau d'eau
chaude et de produire de l'électricité. La géothermie
reste un moyen de production d'électricité marginal en France. En
revanche, elle est beaucoup plus exploitée dans les pays à fort
potentiel géothermique comme en Islande, où 30 % de la production
d'électricité est d'origine géothermique ou encore aux
Philippines avec 17 %.

Figure 2. 8: énergie
géothermie
2.2.4 Croissance et évolution des GED sur le
réseau de distribution
Depuis l'apparition des GED sur le réseau de
distribution, les demandes de raccordement sont de plus en plus nombreuses. En
2014, 306 000 GED connectées sur le réseau de distribution
électrique de France (ERDF), pour une puissance nominale de 16 GW. 99,7
% de cette puissance installée provient d'énergie renouvelable.
Les 0,3 % restants sont issus de microcentrales thermiques traitant des
déchets non renouvelables ou de cogénération non
renouvelable. Les graphiques de la fig. 2.9 représentent la
répartition des GED de types renouvelables sur le réseau de
distribution d'ERDF (électricité et réseau de distribution
de France) en puissance cumulée et en nombre d'installations par
catégorie de GED (Mercier, 2015).

270 110
Eolien
PV Hydraulique Biogaz Biomasse
Eolien (1 129) PV (301 823) Hydraulique (1 849) Biogaz (272)
Biomasse (32)
3904
1436
7436
22
Puissance cumulée installée par type de GED Nombre
d'installations par type de GED
Figure 2. 9 : Répartition des types de GED
(Mercier, 2015)
Nous observons que sur ces graphiques la répartition
des GED est non homogène alors que les PV représentent plus de 98
% des GED connectées au réseau, ils représentent
uniquement 30 % de la puissance installée. La tendance
23
est inverse pour les éoliennes qui, en nombre, ne
représentent que 0,4 % des GED mais en puissance presque 60 %. Au niveau
de la distribution les centrales de type hydraulique, biogaz et biomasse
restent marginales aussi bien en nombre d'installations qu'en puissance
installée (Mercier, 2015).
2.3 L'utilisation de l'électronique de puissance
dans la génération décentralisée
Fondamentalement, l'électronique de puissance offre
principalement la conversion de puissance réelle qui correspond à
la tension du système et à la fréquence, bien que cette
interface fasse beaucoup plus. Une électronique de puissance peut
être conçue pour produire de la puissance réactive en
faisant varier le déphasage typique des formes d'onde de tension et de
courant provenant de l'électronique de puissance ; de même les
différents composants de l'électronique de puissance pourraient
être configurés de sorte que la GD puisse réagir à
un événement spécial en coordonnant son fonctionnement
avec d'autres types de ressources de production distribuées sur le
système de distribution (Tolbert et al., 2005).
Il est important de noter que divers composants de commande
peuvent être intégrés à l'électronique de
puissance de manière à ce que la GD réagisse à des
événements spéciaux ou coordonne son fonctionnement avec
d'autres sources de GD sur le système de distribution. L'objectif ultime
est de réaliser un concept de connexion «plug and play» des
ressources de production distribuées au réseau électrique.
Les objectifs sont énumérés ci-dessous (Tolbert et al.,
2005) :
1. opération "bon citoyen": dans ce cas, les
ressources de production distribuées n'ont pas d'incidence
négative sur les autres appareils ou charges sur le réseau
électrique, leur rôle consiste uniquement à aider le
réseau ;
2. la théorie de la suppression de la contribution des
pannes est une théorie de l'électronique de puissance rapide qui
répond aux événements de panne sur le réseau
électrique et coupe l'alimentation des ressources de production
distribuées ;
3. concept de connexion standard : cette connexion maintient
la norme des interfaces de l'électronique de puissance et en permet la
connexion au standard des ressources de production distribuées ;
4. l'idée des commandes intelligentes : c'est une
combinaison de commandes avec une électronique de puissance qui permet
d'optimiser le contrôle local des
24
ressources de production distribuées et permet
d'atteindre des services temporaires pour le réseau, comme le support de
tension ;
5. la notion de réponse aux événements :
cette combinaison de communication avec les commandes et l'électronique
de puissance permet aux ressources de production distribuées
d'être sensible aux besoins du réseau électrique. Les
ressources de production distribuées absorbent plus de charge afin de
réduire les demandes de capacité de puissance dans le
réseau pour compenser les déficits de production et de
transmission.
Les technologies de GD requièrent la plupart du temps
une capacité très spécifique de l'électronique de
puissance à convertir la puissance générée en une
sorte d'énergie utile pouvant être directement
interconnectée au sein du réseau ou pouvant être
utilisée par des utilisateurs directs. En raison des capacités
identiques des fonctions de l'électronique de puissance, une interface
d'électronique de puissance avancée (IEPA) est
développée pour répondre aux diverses exigences de la
conception électronique de puissance telles que la conception modulaire,
un coût réduit, une fiabilité, le coût global et la
durabilité de la production décentralisée
améliorée. Cette partie de la revue de la littérature sur
les interfaces électroniques de puissance pour la GD présente un
résumé des contours et des topologies des interfaces
d'électroniques de puissance pour la production distribuée requis
pour l'onduleur à entrer universelle (Kramer et al., 2008).
2.4 Interface électronique de puissance pour les
systèmes de production distribuée
La conception de l'électronique de puissance
dépend d'une source spécifique ou de l'application
d'énergie de stockage. L'interface d'électronique de puissance
reçoit l'alimentation de la source de production
décentralisée et la convertit en énergie à la
tension et à la fréquence requises (Farret et al., 2006). Les
systèmes de GD générant une sortie de CA à
fréquences variables telles que l'énergie éolienne, les
microturbines, les moteurs à combustion interne, nécessitent un
convertisseur CA - CC. De l'autre côté, pour les systèmes
de sortie CC tels que les systèmes photovoltaïques, les piles
à combustible ou les batteries, un convertisseur CC-CA est
nécessaire pour convertir le niveau de tension CC en tension CA pour le
réseau.
25
L'onduleur CC-CA, quant à lui, est le meilleur
générique pour les systèmes GD et convertit la tension CC
en une alimentation CA compatible avec le réseau. De plus, pour les
systèmes de stockage, un flux d'énergie bidirectionnel pour les
magasins et l'utilitaire est requis. La plupart des interfaces
d'électronique de puissance pour les applications GD sont
décrites dans le paragraphe ci-dessous, où il est supposé
que les systèmes GD sont connectés au réseau
triphasé et qu'une isolation galvanique est requise entre les
systèmes GD et le réseau.
Certains transformateurs avec moins de configurations
disponibles dans la littérature peuvent être utilisés pour
les systèmes de GD. Pourtant, de telles topologies sont plus
probablement utilisées par les pays européens et le Japon,
où la mise à la terre du système n'est pas obligatoire
pour les onduleurs GD. Aux États-Unis, l'article 690 du Code national de
l'électricité (CNE) impose la mise à la terre du
système et la surveillance des défauts à la terre chaque
fois que la tension de sortie maximale atteint un certain niveau, par exemple
50 V (Kjaer et al., 2005). De même, au lieu d'un raccordement secteur
triphasé, les systèmes de GD peuvent également être
connectés au réseau monophasé, l'onduleur réseau
triphasé devant être remplacé par l'onduleur
monophasé. L'électronique de puissance offre la conversion de la
puissance réelle pour correspondre à la tension et à la
fréquence du système, mais cette interface pourrait faire
beaucoup plus. Par exemple, l'électronique de puissance pourrait
être conçue pour produire de la puissance réactive en
faisant varier le déphasage des formes d'onde de tension et de courant.
En outre, de nombreux contrôles différents pourraient être
intégrés à l'électronique de puissance afin que la
production distribuée PD puisse réagir à des
événements spéciaux ou coordonner son fonctionnement avec
d'autres sources de GD sur le système de distribution.
2.4.1 Interface d'interconnexion
La sortie électrique des systèmes GD peut
être connectée au système d'alimentation électrique
via trois interfaces d'interconnexion de base (Friedman, 2002; Chapman,
2004).
? Générateur synchrone : il s'agit d'une machine
électrique tournante qui convertit l'énergie mécanique en
énergie électrique. Avec une machine synchrone, un moteur
principal tourne le rotor et induit une tension sur l'enroulement du stator
ainsi un champ magnétique est produit dans le rotor par un courant de
champ continu ou par un aimant permanent. La fréquence de la tension
induite dépend de la vitesse ou de la rotation du
générateur. Chaque fois qu'il est connecté à
26
un système électrique, le
générateur synchrone doit fonctionner à une vitesse
très constante appelée « vitesse synchrone », qui
génère des tensions correspondant à la fréquence
d'alimentation. Les générateurs synchrones sont principalement
utilisés avec les moteurs alternatifs populaires et la plupart des
turbines à haute puissance telles que les turbines à gaz,
à vapeur et hydrauliques.
? Générateur à induction : identique aux
générateurs synchrones, un générateur à
induction est une machine électrique tournante qui convertit la
puissance mécanique en puissance électrique. Ces deux machines
ont la même construction de stator, le rotor se trouvant dans le
générateur à induction, mais le courant de champ continu
est nécessaire au fonctionnement. Deux types de rotor sont disponibles :
le rotor de boîtier et le rotor bobiné. Les
générateurs à induction ne sont principalement
utilisés que dans les éoliennes et certaines applications
hydroélectriques à basse chute. Le générateur
à induction à cage-rotor présente l'avantage d'un
coût inférieur par rapport au générateur synchrone.
De plus, le générateur à induction nécessite une
alimentation en Voltampère Réactif (VAR) provenant de
condensateurs, ou du système d'alimentation électrique, ou des
générateurs de VAR à base d'électronique de
puissance (EP) pour fonctionner.
? Electronique de puissance : les interfaces EP sont
utilisées pour connecter tout type de système GD à un
système d'alimentation électrique. Par conséquent, les
onduleurs à base de EP sont utilisés pour la microturbine, les
piles à combustible, les systèmes photovoltaïques, peu
d'éoliennes ainsi que les systèmes de stockage d'énergie.
L'interface EP utilisée pour connecter les systèmes GD au
système électrique est décrite à la Fig.2.10. En
raison des propriétés uniques de l'interface EP, ils peuvent
être utilisés pour s'interconnecter uniquement avec un
générateur synchrone ou à induction. La sortie des
générateurs électriques est redressée en courant
continu puis convertie en courant alternatif à l'aide d'un onduleur
à chaque utilisation des moteurs et des éoliennes.
2.4.2 Interfaces d'électroniques de puissance
La recherche sur les dispositifs d'EP et leurs systèmes
de commande est une discipline de recherche essentielle. Grâce aux
innovations technologiques dans les matériaux semi-conducteurs et les
systèmes de contrôle à microprocesseur,
l'électronique de puissance crée des dispositifs qui
améliorent les systèmes de
production et de distribution d'énergie. La
flexibilité et la fiabilité des appareils à faible
coût, associées aux avancées en matière de
topologies et de commandes de circuit, résultent de la technologie qui a
remplacé ce qui était traditionnellement utilisé par les
systèmes électromagnétiques et
électromécaniques.
Avec un développement élevé dans la
technologie, les dispositifs d'électronique de puissance peuvent
maintenant convertir n'importe quel type d'énergie électrique en
une forme d'énergie plus souhaitable et utilisable. C'est la raison pour
laquelle les systèmes basés sur EP sont idéaux pour les
systèmes GD. L'électronique de puissance dispose d'un temps de
réponse extrêmement rapide, il peut réagir aux
événements de qualité de l'alimentation ou aux conditions
de défaut dans une plage de sous-cycles. Cet avantage de la
réponse à haute vitesse peut permettre aux applications
avancées, telles que le fonctionnement de micro réseaux
intentionnels pour des applications à haute fiabilité et la
réduction des courants de niveau de défaut de la GD, des
caractéristiques qui n'existent pas à l'heure actuelle.


27
Figure 2. 10 : Schéma fonctionnel du System GD
et d'interface EP.
Les besoins d'intégration des interfaces
d'électronique de puissance sont :
? Composant avec différentes caractéristiques :
- architecture CC ou CA.
- sortie des sources, des charges et des dispositifs de stockage
d'énergie.
? Problèmes de contrôle des interfaces de
l'électronique de puissance :
- stabilisation du système.
? Problèmes opérationnels : l'optimisation est
basée sur un objectif tel que
- efficacité (par exemple SPMP) ;
- souplesse ;
28
- fiabilité ;
- sécurité.
Les autres problèmes: l'interface d'électronique
de puissance peut être interagie avec d'autres systèmes (par
exemple, le réseau principal). Les convertisseurs d'électroniques
de puissance fournissent les fonctions d'adaptation nécessaires pour
être intégrés à tous les types de composants du
micro réseaux et dans un système commun, comme indiqué
dans la figure ci-dessous.

Figure 2. 11: Interface d'électronique de
puissance dans un système commun.
2.5 Conclusion
Dans ce chapitre, une revue de la littérature
basée sur des travaux de recherche antérieurs a été
présentée ; un aperçu des générations
distribuées, de leur application, des types de générations
distribuées et de leur système de configuration ont
été abordé. L'importance de l'électronique de
puissance, son utilisation et de ses interfaces ont également
été examinée. Le chapitre suivant présente les
convertisseurs d'électronique de puissance.
29
CHAPITRE 3
CONVERTISSEURS D'ELECTRONIQUE DE PUISSANCE
3.1 Introduction
Avec les progrès accomplis dans le développement
d'une interface électronique de puissance qui joue un rôle
essentiel dans la conversion de la tension continue de sortie d'une source
quelconque en une forme d'énergie appropriée pour les
applications résidentielles / connectées au réseau. Ceci
est fait en utilisant des topologies d'onduleur CC à CA à un
étage avec un convertisseur élévateur (hacher) CC à
CC connecté en série avec l'onduleur formant une conversion de
puissance à plusieurs étages.
Les convertisseurs d'électroniques de puissance ont
été largement utilisés pour des applications domestiques,
industrielles et informatiques. Cependant, au cours des dernières
années, leur application dans les systèmes électriques a
considérablement augmenté grâce aux progrès des
technologies des semi-conducteurs de puissance et de la
microélectronique. De ce fait, l'utilisation de convertisseurs
d'électroniques de puissance dans les applications de conditionnement,
de compensation et de filtrage de puissance augmente progressivement.
3.2 Les systèmes de conversion
d'électronique de puissance
Un convertisseur d'électronique de puissance peut
être défini comme un circuit multiport composé
d'interrupteurs à semi-conducteurs et également constitué
de composants et d'appareils auxiliaires tels que des inductances, des
condensateurs, des transformateurs, etc. Le rôle d'un convertisseur est
principalement de permettre l'échange d'énergie entre deux ou
plusieurs sous-systèmes, conformément aux conditions de
performance requises. Les sous-systèmes ont souvent des
caractéristiques différentes en termes de formes d'onde de
tension ou de courant, d'angle de phase, de nombre de phases et de
fréquence et ne peuvent donc être interfacés que par
l'intermédiaire de convertisseurs d'électroniques de puissance.
Dans le cas d'une éolienne ou d'une génératrice, un
convertisseur d'électronique de puissance est nécessaire en tant
qu'interface, c'est-à-dire un sous-système
électromécanique produisant de l`électricité
à fréquence ou à tension variable, avec le réseau
de distribution à fréquence constante ou à tension
constante.
Les convertisseurs sont généralement
classés en fonction du type de sous-systèmes électriques
avec lesquels ils interfacent, à savoir CA ou CC, conformément
à la
30
littérature technique. Par conséquent, un
convertisseur CC-CA interface un sous-système CC avec un
sous-système CA, un convertisseur CC-CC interface deux
sous-systèmes CC et un convertisseur CA-CA interface deux
sous-systèmes CA (Mohan & Undeland 2007).
Le redresseur à pont de diodes conventionnel est un
exemple de convertisseur alternatif-continu. Un convertisseur
alternatif-continu est appelé redresseur si le flux de puissance moyenne
est du côté alternatif au côté continu. Sinon, le
convertisseur est appelé inverseur si le flux de puissance moyen est du
côté continu au côté alternatif. Certains types de
convertisseurs CC-CA ont la capacité de transférer de
l'énergie en mode bidirectionnel, avec précision. Ils peuvent
fonctionner soit en inverseur, soit en redresseur. Cependant, le convertisseur
pont-diodes ne peut fonctionner que comme redresseur.
Le convertisseur CC-CC peut également être
appelé convertisseur CC, et le convertisseur CA-CA peut être
identifié comme un convertisseur CA. Un convertisseur de courant continu
peut interfacer directement deux sous-systèmes de courant continu ou
utiliser un lien de courant alternatif intermédiaire. Pour le second
scénario, le convertisseur comprend deux convertisseurs
continu-alternatif consécutifs, intégrés par leurs
côtés alternatifs. De même, un convertisseur alternatif peut
être direct, tel que le convertisseur matriciel, ou implémenter un
lien continu moyen. La mise en oeuvre de la liaison CC consiste en deux
convertisseurs CC-CA consécutifs, intégrés par leurs
côtés CC. Ce type est également appelé convertisseur
CA / CC / CA, couramment utilisé dans les moteurs à courant
alternatif et les systèmes de conversion d'énergie
éolienne à vitesse variable (Gidwani et al. 2013).
3.3 Types de convertisseurs
3.3.1 Convertisseurs CC - CC
Les convertisseurs CC-CC sont des circuits
d'électroniques de puissance qui convertissent une tension continue en
un type de tension différent. Il existe différents types de
méthodes de conversion notamment électronique tel que,
linéaires, à découpage, magnétique, capacitif. Pour
la conversion, on utilise généralement de
préférence un convertisseur élévateur continu /
alternatif continu / isolé pour établir la tension continue d'un
niveau à un autre en raison de son rendement élevé et de
son nombre réduit de composants. Les convertisseurs demi-pont Push-Pull
faisant partie des topologies isolées peuvent également
être considérés comme candidats aux
31
topologies pour les interfaces EP ; Toutes ces topologies
présentent les avantages d'un rapport de stimulation élevé
et d'une fonction de protection.
Le principal problème du convertisseur push-pull est
qu'une demi-partie du transformateur ne peut pas être enroulée
symétriquement, ce qui résulte de la saturation du transformateur
à pleine charge, rendant son utilisation limitée aux applications
à basse et moyenne puissance (Xu et al., 2004). On le trouve
généralement dans les circuits utilisés pour les
énergies renouvelables dans les applications de charge de batterie. Ils
reçoivent une entrée de tension continue provenant d'une source
d'énergie non contrôlée et non régulée et la
définissent avec une longue application.
Les convertisseurs CC / CC se trouvent principalement dans les
systèmes de charge de batterie PV ou les systèmes à
énergie renouvelable. Son objectif principal est d'optimiser
l'énergie de sortie reçue d'un panneau photovoltaïque (PV),
en utilisant la technique de suivi maximum du point de puissance MPPT (Maximum
Power Point Tracking). Ensuite, le convertisseur garantit que le panneau
photovoltaïque fonctionne à une tension optimale dans toutes les
conditions d'isolation et de température. Le bon rendement de conversion
est à cet égard plus important pour obtenir un gain
d'énergie net, ce qui minimise les pertes.
Pour les sources d'énergie telles que le
photovoltaïque, la puissance de sortie variera de zéro à
l'absence de réception d'énergie soit la nuit ou à pleine
puissance lorsqu'il fait beau. Le convertisseur doit avoir un rendement
élevé dans tout l'intervalle de puissance.
Le convertisseur CC-CC peut gérer le stockage
d'énergie total ; réduire la puissance de la source
d'énergie en contrôlant la tension ou le courant, réduisant
la puissance et devenant ainsi le critère de dimensionnement du
convertisseur continu-continu. Vous trouverez ci-dessous le système de
contrôle du convertisseur CC à CC (Hoff, 2007).

32
Figure 3. 1: Système de contrôle de
convertisseur CC - CC. 3.3.1.1 Applications des convertisseurs
CC-CC
Les applications des convertisseurs CC-CC sont les suivantes :
? Les convertisseurs CC-CC peuvent être utilisés
comme convertisseurs bidirectionnels dans le freinage par
récupération des moteurs à courant continu pour restituer
de l'énergie à l'alimentation. Cette caractéristique
permet de réaliser des économies d'énergie pour les
systèmes de transport à arrêts fréquents, tels que
:
- le contrôle du moteur à traction dans les
automobiles électriques ;
- les voitures de chariot ;
- les palans marins ;
- les chariots élévateurs ;
- les transporteurs de mines.
? Ils sont également utilisés dans les
régulateurs de tension continue et également en association avec
une inductance pour générer une source de courant continu, en
particulier lorsqu'il est utilisé pour l'inverseur de source de
courant.
3.3.1.2 La considération de commutation des
convertisseurs DC-DC
Les commutateurs convertisseurs CC-CC peuvent être
implémentés à l'aide des types de commutateurs suivants
:
a) Transistor de jonction bipolaire de puissance (BJT)
33
C'est un transistor composé de 2 jonctions PN (ou diodes)
montées dans des directions opposées. En fonction du sens de
montage de ces diodes, nous avons deux types de transistors :

Figure 3. 2: Symbole BJT
b) Transistor à effet de champ semi-conducteur d'oxyde de
métal de puissance (MOSFET)



Figure 3. 3 : symbole MOSFET
MOSFET (Transistor à effet de champ à oxyde
métallique semi-conducteur) et les technologies bipolaires sont les deux
grandes familles d'électronique. Compte tenu de facteurs tels que la
vitesse lors de la commutation, la faible consommation d'énergie, etc.,
la technologie MOS unipolaire est la plus utilisée pour les dispositifs
logiques ou d'électroniques de puissance.
c) Gate Turn Off Thyristors (GTO)
Les thyristors sont des éléments
semi-conducteurs assez similaires à la diode à jonction
utilisée pour le redressement du courant alternatif. Comme la diode, il
fait passer le courant électrique dans un sens, de l'anode (A) à
la cathode (K).

Cependant, le thyristor a une troisième
électrode : la gâchette (G, gate). Le thyristor ne conduira que si
un courant minimum et positif est fourni au déclencheur. On pourrait
résumer en disant que le thyristor est une diode contrôlée
et plus précisément une diode de redressement
contrôlée. Il est désigné par l'acronyme SCR Silicon
Controlled Rectifier.

34
Le thyristor ne conduit que lorsqu'il est "amorcé".
L'allumage, par le courant de déclenchement, peut se faire en courant
continu. L'interrupteur de commande doit simplement être fermé
pendant un court instant pour obtenir un courant de déclenchement de
faible valeur. À partir de ce moment, le thyristor est en mode
état et le reste, même après l'ouverture du commutateur. En
pratique, le commutateur est souvent un générateur
d'impulsions.
d) Insulated gate bipolar transistor (IGBT)
Les transistors MOSFET permettent une commutation rapide avec
une commande nécessitant peu d'énergie. Ils ont des chutes de
potentiel élevées et donc des pertes de conduction importantes,
en particulier pour les composants à haute tension. Les transistors
bipolaires ont une très faible chute de tension à l'état
passant en particulier pour les hautes tensions mais ont une commutation lente.
Certains fabricants ont souhaité combiner dans un composant de puissance
les avantages des transistors MOSFET et bipolaires, d'où la
création du composant IGBT. L'IGBT est un dispositif
35
de transport mineur construit avec une impédance
d'entrée élevée et une capacité de transport de
courant bipolaire plus grande (Anon, 2018).
La conception de base d'un IGBT est présentée
ci-dessous

Figure 3. 4: Symbole de l'IGBT
Les principaux avantages de l'IGBT par rapport à un
MOSFET de puissance et à un BJT sont présentés ci-dessous
:
1. l'IGBT a une chute de tension à l'état
passant inférieure en raison de sa modulation de conductivité et
une densité de courant à l'état passant supérieure.
Les IGBT sont moins coûteux et faciles à trouver sur le
marché ;
2. la puissance de pilotage est faible et le circuit
conçu est très simple à piloter. Les IGBT sont faciles
à contrôler par rapport à d'autres dispositifs à
commande de courant tels que le thyristor, le BJT dans le cas d'applications
haute tension et de courant ;
3. les IGBT ont une capacité de conduction de courant
supérieure, tandis que les transistors bipolaires ont une
capacité de conduction de courant inférieure avec une excellente
capacité de blocage bidirectionnel (avant et arrière).
Les inconvénients de l'IGBT sont :
1. comparé au MOSFET de puissance, l'IGBT a une
vitesse de commutation inférieure mais supérieure à la
vitesse de commutation du BJT. La traînée du courant de collecteur
à une portée mineure qui ralentit la vitesse de
déclenchement ;
2. en raison de la structure interne du thyristor PNPN,
l'IGBT a une possibilité de verrouillage rapide (Anon, 2018).
3.3.2 Convertisseur CC / CA : inverseur ou onduleur
Il inverse une source d'entrée
générée de courant continu en courant alternatif, que l'on
trouve dans les systèmes fournissant une alimentation en courant
alternatif autonome connectée aux systèmes GD.
36
Un onduleur continu-alternatif est un circuit qui modifie une
entrée en courant continu variable en courant alternatif d'une tension
et d'une fréquence spécifiées, ainsi qu'une tension
continue régulée. Dans le cas de ce projet, la source de tension
continue d'entrée sera une batterie, une pile photovoltaïque et une
pile à combustible, la source d'alimentation alternative étant
fournie par l'éolienne qui sera convertie en tension continue pour
pouvoir être connectée au bus continu. En tant que tel, la tension
continue sera probablement incohérente et des considérations
devront être prises en compte pour atteindre la sortie souhaitée.
Il existe deux types d'onduleur :
1. Onduleurs monophasés
Onduleur à demi-pont
L'inverseur de source de tension (IST) en demi-pont
monophasé et à deux niveaux est considéré comme
l'une des configurations d'onduleurs les plus simples, comme le montre la
figure 3.5 ci-dessous. Le circuit est constitué d'une paire de
dispositifs à semi-conducteurs connectés en série à
travers l'alimentation en courant continu (Bose 2002). Le demi-pont IST
comprend une cellule de commutation supérieure et une cellule de
commutation inférieure. Chacune des cellules de commutation est
constituée d'un commutateur unidirectionnel entièrement
contrôlable connecté en antiparallèle à une diode.
Cette configuration de commutateur crée un commutateur inverseur que
l'on trouve facilement, comme c'est le cas dans les IGBT commerciaux. Une
source CC, une unité de batterie ou une structure plus
détaillée telle que le côté CC d'un convertisseur CA
/ CC peut être le système CC qui conserve la tension nette du
condensateur divisé.
La figure du demi-pont IST ci-dessous est appelée
convertisseur à deux niveaux car la tension côté CA
commutée, en tout point dépend de la cellule de commutation
activée soit à la tension du noeud p, soit à la tension de
noeud n. la technique de modulation de largeur d'impulsion (MLI) est
généralement utilisée pour contrôler la composante
de base de la tension côté alternatif (Yazdani & Iravani
2010).

37
Figure 3. 5 : Schéma de l'IST en demi-pont
monophasé à deux niveaux
La Fig. 3.6 ci-dessous montre un IST monophasé à
pont complet à deux niveaux (encore appelé convertisseur en pont
en H) qui est obtenu si deux IST à demi-pont sont connectés en
parallèle par leurs côtés CC. Par conséquent, le
système alternatif peut être interfacé avec les bornes
côté alternatif de l'onduleur en pont complet. La paire de
commutateurs alternatifs génère la tension de sortie
carrée. Les diodes et les IGBT sont conçus pour pouvoir maintenir
la tension d'alimentation. L'avantage de l'inverseur à source de tension
(IST) en pont complet est que, pour une tension continue
spécifiée, la tension alternative générée
par l'IST en pont complet est deux fois supérieure par rapport aux IST
en demi-pont, ce qui permet une utilisation plus efficace de la tension
continue et du commutateur de cellules. Les IST en pont complet de la figure
3.6 est également appelé convertisseur en pont en H (Yazdani et
Iravani, 2010; Bose, 2002).

Figure 3. 6 : Schéma de l'IST en pont
complet
2. Inverseurs de pont triphasés
La figure 3.7 ci-dessous présente la
représentation d'un inverseur à source de tension (IST) à
deux niveaux triphasés. L'IST triphasé est une extension du VSI
en demi-pont de la Fig. 3.6 ci-dessus. Les inverseurs à pont
triphasé sont couramment utilisés pour les moteurs à
courant alternatif et les alimentations en courant alternatif à usage
général. L'inverseur triphasé est
généralement interfacé avec le système alternatif
via un transformateur triphasé, conformément à la
connexion à trois fils dans les applications de système
d'alimentation. Généralement, une alimentation secteur
monophasée ou triphasée alimente une entrée CC via un
filtre LC ou C. Cependant, l'IST doit permettre la connexion au point
médian de son condensateur divisé côté CC par le
biais du quatrième fil, appelé fil neutre, si une interface
à quatre fils est nécessaire. Dans le cas contraire, il doit
être amplifié avec un convertisseur demi-pont
supplémentaire, afin d'indiquer le quatrième tronçon
correspondant aux trois autres tronçons, le terminal alternatif
étant connecté au quatrième fil (Bose, 2002) (Yazdani
& Iravani, 2010).

38
Figure 3. 7: (a) IST à trois fils, trois phases,
deux niveaux. (b) représentation symbolique de l'IST à trois
phases
Le circuit inverseur tel que représenté sur la
figure 3.7 ci-dessus comprend trois demi-ponts, qui ont un déphasage
égal avec un angle de 2ð / 3 pour produire les ondes de tension
triphasées. Les tensions de phase à onde carrée tenant
compte de la prise médiane à courant continu peuvent être
exprimées par la série de Fourier (Bose, 2002).
Vao =2vd [cos tot -3 cos 3tot+5 cos 5tot-".] 3.
1
Ir
39
??????
??????= ?? [?????? (???? - ??????) - ?????????? ?? (????
- ??????)+?????????? ??(????- ??? ??? )
|
] 3. 2
|
??????
??????= ?? [?????? (???? + ??????)-???? ?????? ??(????+
??????)+???? ?????? ??(????+ ??????)-?] 3. 3
Quand Vd = source de tension continue, par conséquent, les
tensions de ligne peuvent être dérivées d'équations
comme suit :
=
=
=
|
??v??????
|
[??????
[??????
|
[?????? (????+???
(????
(????
|
+????) +??-????
- ?? ??) + ?? - ?? ??
???
)+??-?? ??
|
??????
?????? ??
??????
?????? ??
??????
?????? ??
|
= ?????? -
(???? +????)-??????????
= ?????? -
(???? - ?? ??)
= ?????? -
+??????)
|
??????
??????
- ?? ?? ??????
??????
- ??????????
|
??
??
??
|
(???? +?? ??) +?]
(???? - ?? ??) + ?]
??? ???
|
3. 4
3. 5
3. 6
|
??
??v??????
|
??
??v??????
|
??
|
|
(????
|
(????- )+?]
|
Cependant, il est important de noter que l'amplitude
de la tension de ligne fondamentale est égale à v3 fois
la tension de phase et que ??/6 correspond au
décalage de phase.
3.4 Modulation de largeur d'impulsion
La technique de modulation de largeur d'impulsion (MLI)
consiste à générer une forme d'onde carrée avec un
rapport cyclique modulé en fonction d'un signal de commande. Le signal
généré peut être utilisé pour contrôler
un circuit d'alimentation à commutation (pont en H), associé
à un filtrage passe-bas (Low pass filter) inductif, afin de
générer une onde sinusoïdale ou une autre forme. La
technique est utilisée dans les inverseurs monophasés,
biphasés ou triphasés. Le même principe est
également utilisé dans les amplificateurs audio de classe D.
La figure suivante montre le fonctionnement de la modulation
de largeur d'impulsion (MLI). Une porteuse triangulaire est comparée
à un signal de point de consigne, par exemple une sinusoïde. Le
signal du point de consigne doit avoir une fréquence beaucoup plus
petite que la porteuse. Le signal de sortie est élevé (disons 5V)
lorsque le point de consigne est supérieur à la porteuse, sinon
au niveau bas (0 V). Nous
40
considérons le cas d'un point de décalage de
signal avec des valeurs positives. Pour traiter un signal alternatif, il
suffira d'appliquer un décalage.

Figure 3. 8: Représentation de la porteuse de
signal MLI
Le signal MLI obtenu doit subir un filtrage pour extraire le
signal du point de consigne, afin de comprendre le principe de cette
restitution, si on considère le cas d'un point de consigne constant
égal à U (t) = U0. Le signal MLI est alors un signal carré
dont le rapport cyclique est á = U0 / m, où m est la valeur
maximale de la porteuse. La moyenne de ce signal carré est
précisément égale à U0.
Lorsque le point de consigne est lentement variable par
rapport à la porteuse, il sera nécessaire d'appliquer un filtrage
passe-bas pour rétablir les variations de basse fréquence du
point de consigne. En pratique, le signal MLI est utilisé pour commander
une commutation de travail de circuit de puissance et le filtrage passe-bas est
assuré par une bobine en série avec la charge.
Les MLI sont des contrôleurs de tension en boucle
ouverte qui utilisent principalement des techniques de modulation de largeur
d'impulsion basées sur la porteuse, telles que la modulation de vecteur
spatial et la MLI aléatoire. Mais, d'autres méthodes de MLI
peuvent être trouvées. Dans cette recherche, seul le MLI à
porteuse sinusoïdale est utilisé.
3.5 Conclusion
Le chapitre trois présente une étude sur les
convertisseurs d'électroniques de puissance : les types de
convertisseurs ; leurs applications, les composants de convertisseur
d'électronique de puissance et une brève discussion a
également été présentée sur les
convertisseurs CC-CC et les onduleurs CC-CA. Le chapitre suivant
présente la modélisation et le développement d'une
interface d'électronique universelle de puissance.
41
CHAPITRE 4
CONTRÔLE, MODÉLISATION ET ANALYSE
4.1 Introduction
Ce chapitre décrit la méthodologie de
contrôle et de modélisation utilisée pour mener à
bien cette recherche. Dans ce chapitre sont décrits en bref les types de
sources renouvelables utilisées dans cette étude en tant que
sources de courant continu, leur modélisation ainsi que la
modélisation d'un système d'onduleur capable de fonctionner en
mode connecté au réseau à l'aide des logiciels Psim et
Matlab Simulink. La modélisation du système est importante dans
la mesure où elle permet de déterminer les performances
dynamiques, l'efficacité, la robustesse et la stabilité de
l'approche de contrôle du système. En outre, pour atteindre ces
caractéristiques, la conception de la commande d'onduleur est
connectée à un filtre LCL dans le but d'améliorer le
signal à la sortie. L'approche de conception du filtre LCL
utilisée pour le système est également
présentée.
4.2 Les sources en continu
Les sources de courant continu utilisées dans cette
recherche sont des sources d'énergie renouvelables,
généralement appelées systèmes de production
décentralisée. Elles ont été examinées en
détail au chapitre 2. Ainsi, pour mettre en oeuvre ce projet, nous avons
choisi de travailler avec quatre des systèmes GD dont les sources de
tension sont réglée à générer une tension de
200 V chacune : pile à combustible (VFC); source photovoltaïque
(VPV); Batterie (VBattery) et l'énergie éolienne (VWind).
4.2.1 Puissance de la charge de l'onduleur basée sur
le contrôle
En raison de leur nature, toutes les charges sont
interfacées au réseau par un onduleur de tension continu /
alternatif équipé de divers filtres de coupe
désaccordés. Pour la configuration des contrôleurs locaux,
l'énergie renouvelable a été considérée
comme la dynamique des sources d'énergie. En effet, les onduleurs auront
dans le jeu de barre suffisamment d'énergie en continu pour assurer une
réponse adéquate à divers transitoires.
L'onduleur d'étage de puissance conçu dans cette
recherche convertit la tension de sortie 800 V CC à la sortie du
convertisseur triphasé en une tension de réseau d'environ 380-400
V en CA entre les phases et une tension de la ligne 200-230 V à
42
une fréquence de 50 Hz. Le but du choix d'une tension
de liaison CC élevée dans cette étude est que sa tension
ne soit jamais inférieure à la tension requise par la tension du
réseau d'onduleurs. Le contrôle du courant réseau avec la
chute de tension sur les dispositifs à semi-conducteurs et la tension du
filtre n'est pas une tâche facile à exploiter.
4.3 Modélisation de l'onduleur
Le modèle général basé sur
l'onduleur de tension considéré dans cette étude est une
topologie d'onduleur du courant continu au courant alternatif bidirectionnel
triphasé avec une technique d'impulsions comme présentée
à la Fig.4.1. Fondamentalement, cet onduleur triphasé à
deux niveaux convertira la tension de sortie continue en une tension
alternative et à une fréquence de sortie souhaitée. Ceci
peut être réalisé en utilisant différentes
topologies d'onduleurs et schémas de commande ayant chacun leurs
avantages et inconvénients. Aux fins de la présente étude,
l'onduleur à concevoir et à modéliser est un onduleur
universel connecté au réseau dont les sources continues sont
alimentées par différentes sources. La représentation
électrique simple de l'onduleur étudié est
illustrée à la Fig. 4.3.
Une topologie d'inverseur triphasé à six
commutateurs est utilisée dans cette recherche en tant que partie
onduleur. La topologie est composée de six commutateurs disposés
de telle sorte que trois branches parallèles soient connectées
aux sources de courant continu. Il est également disposé de
manière à ce que deux commutateurs soient connectés en
série sur chaque branche, chaque cellule de commutation étant
composée d'un transistor et une diode connectée en
antiparallèle. Ainsi, les sources d'entrée CC s'appliquent aux
trois branches parallèles supérieure et inférieure de
l'onduleur et à deux condensateurs de liaison CC connectés en
série. Le résultat de la sortie CA triphasée se produit
entre les deux commutateurs de chaque branche, ce qui rend la configuration de
l'onduleur très simple, largement utilisée et une bonne topologie
pour intégrer davantage de fonctionnalités de l'onduleur ce qui
est très souhaitable pour ce mémoire de recherche.
De nombreux commutateurs se trouvent sur le marché,
tels que les MOSEFT et les IGBT, dans ce mémoire, le type de commutateur
utilisé est l'IGBT avec des caractéristiques permettant la
circulation du courant dans les deux sens et le blocage de la tension dans un
sens. L'IGBT utilisé en tant que commutateur doit atteindre la condition
de fonctionnement de la fonction de commutation afin de garantir que le courant
de l'inductance du filtre ne soit pas perturbé dans le circuit.

43
Figure 4. 1: Convertisseur CC / CA
bidirectionnel
La commutation de l'onduleur est contrôlée par
une technique de MLI afin de générer une tension de sortie non
filtrée. L'ensemble du système d'onduleur est
amélioré grâce à une approche de commutation MLI
sinusoïdale. La modulation de largeur d'impulsion sinusoïdale (MLIS)
est utilisée pour générer les signaux de commutation pour
l'onduleur à une amplitude et une fréquence de commutation
souhaitées avec la comparaison d'une onde sinusoïdale
triphasée et d'une onde triangulaire (porteuse V). La fréquence
de l'onduleur est définie par la fréquence du signal triangulaire
qui se traduit par des impulsions qui commandent le signal du commutateur de
l'IGBT.
La modélisation des formes d'onde sinusoïdales de
référence est donnée à l'aide des équations
suivantes :
Voa_ref = A sin(27rf t + 0) 4. 1
Vob_ref = A sin(27rft + (0 - 12o°)) 4.
2
Voc_ref = A sin(27rf t + (0 + 12o°)) 4.
3
A étant l'amplitude de la forme d'onde
sinusoïdale de référence, la fréquence f de
la forme d'onde de sortie, et l'angle 8 comme le
déphasage.
La Fig. 4.2 présente le modèle d'étude
qui contient trois composants principaux : les sources à courant
continu, l'onduleur triphasé et le filtre connecté à la
charge ou au
44
réseau. La source CC intègre la source
principale, notamment la pile à combustible, photovoltaïque, et les
batteries sont tous connectés à l'onduleur via une liaison CC.
Dans le cas des éoliennes qui produisent les CA, un convertisseur CA /
CC est mis en place avant le convertisseur élévateur (hacheur) CC
/ CC. L'onduleur qui fournit la conversion CC / CA est un intercepteur à
modulation de largeur à impulsion (MLI) contrôlée par
phase. Le filtre vers la connexion de charge est un filtre LCL qui sert
à minimiser les harmoniques de commutation.

Figure 4. 2 : Modèle d'une charge
connectée au réseau via un onduleur de
tension.
Le circuit de puissance pour le modèle de la Fig.4.2
utilisant un onduleur à technologie IGBT à basse tension à
trois niveaux est illustré à la Fig.4.3.

Figure 4. 3 : Circuit d'alimentation de charge
connectée au réseau via
l'onduleur.
La séquence de commutation de l'IGBT de l'onduleur est
représentée dans le tableau ci-dessous :
45
Tableau 4. 1 : Schéma de commutation de
SMLI
Commutateur IGBT
|
Tension sinusoïdale
|
Vs > Vo
|
Vs < Vo
|
S1
|
???? ??
|
ON
|
OFF
|
S6
|
OFF
|
ON
|
S2
|
??????
|
ON
|
OFF
|
S5
|
OFF
|
ON
|
S3
|
??????
|
ON
|
OFF
|
S4
|
OFF
|
ON
|
Les interrupteurs IGBT connectés sur chaque branche de
l'onduleur sont activés / désactivés (ON /OFF)
alternativement, ce qui entraîne un flux de courant de sortie continu.
L'indice de modulation typique est compris entre 0 et 1. Il s'agit de limiter
l'amplitude de la tension de l'onduleur du côté de la sortie CA.
La magnitude et l'amplitude de la forme d'onde de la tension côté
courant alternatif principal de l'onduleur lorsque la commutation MLI est
appliquée et peuvent être déterminées à
l'aide des équations suivantes (Mohan et al., 2003).
????????
????????
|
=
=
|
??
× ?????? = ??.?????? ??????
v??
v??
× =
|
4. 4
4. 5
|
?????? ??.???????€????
??v??
|
Pour modéliser le comportement de la charge en mode
dynamique, il est également important d'établir la relation entre
les différentes tensions et courants du système. Le rapport entre
la tension de liaison continue (VBus) et la tension de sortie alternative (Vo)
dépend de l'état des commutateurs de l'onduleur. Si on suppose
que les commutateurs sont parfaits (donc pas de chute de tension ni de temps
mort entre les deux), dans le cas où le neutre a été
connecté au point milieu du bus continu, les équations sont les
suivantes : (HAMIL, 1994):
?????? ?? ?? ??
?????? = ?? ?? ??.[??????
?? .???????? 4. 6
?????? ?? ?? ??] ???? ??
Dans le cas où le neutre n'est pas connecté
à la tension de phase, l'équation sera donc :
?????? ?? -?? -?? ????
] . ????????
[ ?????? ] = [ -?? ?? -?? ] . [ ???? 4. 7
??
?????? -?? -?? ?? ????
46
Dans ces équations,
Uk désigne la fonction de
commutation qui prend la valeur 1 lorsque les commutateurs supérieurs
sont fermés (S1, S2 ou S3) et -1 lorsque les commutateurs
inférieurs sont fermés (S4, S5 ou S6). Cette fonction de
commutation est obtenue en comparant deux signaux (Fig.4.3) : la modulation
13k, qui est une représentation de référence de la tension
de sortie souhaitée entre -1 et 1, et la porteuse
Vcarr, qui est la fréquence
triangulaire MLI très supérieure à la fréquence de
13k détermine donc la fréquence de commutation de l'onduleur.

Figure 4. 4: Détermination des instants de
commutation dans le cas d'un
intercepteur MLI.
Les modèles représentés par les
équations Eq. 4.4 et éq. 4.5 sont les modèles exacts car
ils décrivent le comportement exact de la configuration de l'onduleur
après l'installation. Cependant, cette représentation n'est pas
la plus adéquate pour tous les types de simulation et d'analyse. Dans
les onduleurs basses tensions contrôlés par les MLI interceptifs,
la fréquence de commutation est très élevée
(jusqu'à quelques kilohertz).
Pour représenter finement toute la commutation, le
calcul des simulations doit être très faible pour obtenir un
meilleur résultat, ce qui ralentit énormément les
simulations. Si l'objectif de l'étude n'est pas d'analyser en
détail la commutation, l'onduleur analyse sinon ses structures de
commande. Son comportement peut être décrit par un modèle
idéalisé basé sur le même principe de la technique
MLI : la fonction de commutation moyenne dans la période de commutation
doit être égale à une valeur du signal de
référence sélectionné pendant toute cette
période (cette valeur dépend de la technique MLI
utilisée).
Si la dynamique du signal triangulaire est très
supérieure à celle du signal de référence, on peut
considérer que la moyenne est égale à sa valeur actuelle
de sorte
que la valeur moyenne de Uk est
identique à l'onde de référence 13k :
IJk = (Uk)O 4. 8
??
????
??
??
????
Les principaux avantages sont l'obtention sur un modèle
continu dans le temps, sans commutation, et la possibilité d'utiliser
des valeurs calculées plus élevées dans les simulations.
Le modèle idéalisé permettait des simulations relativement
rapides tout en bénéficiant d'une bonne précision des
résultats.
?????? ?? ?? ?? ????
[ ?????? ] = [ ?? ?? ?? ] . [ ????
?????? ?? ?? ?? ????
Le modèle idéalisé de l'onduleur
connecté à un neutre est ensuite exprimé par les
équations suivantes :
] . ???????? 4. 9
??
Dans le cas où le neutre n'est pas connecté, le
modèle moyen sera donc :
?????? ?? -??-?? ????
] . ????????
[ ?????? ] = [ -?? ?? -?? ] . [ ???? 4. 10
???????? -?? -?? ?? ????
L'onduleur triphasé modélisé avec le
modèle idéalisé équivaut à des amplitudes
contrôlées de sources de tension triphasées
calculées par les équations 4.7 ou 4.8. Le circuit
électrique équivalent devient alors :

Figure 4. 5 : modèle idéalisé de
charge connectée au réseau via un onduleur.
L'équation de la relation entre la tension de sortie de
l'onduleur (Vo) et le courant à la sortie du filtre LCL (I2) est comme
suit :
??
?????????? -????
???? - ???? ??
????
??????
= ???? ?? - ??
??
???? ????
?????? ?? ?? - ????

???? ] [????
????????
. [ ???? ] +
???? [
??
??
. ???????? + [ ]. ???? 4. 11
- ??????
47
Si l'on considère que la tension de sortie du
système dans le condensateur C1, le rapport entre cette tension et la
tension de l'onduleur est :
48
?????????? - ???? ??
???? - ?? ??
???? ???? ] . [????????
[ ] = [ - ?? 4. 12
?????? ?? ???? ] + [ ] . ???????? + [
???? ] . ????
???? ?? ?? ????
????
4.4 Modélisation de l'onduleur à la
sortie du filtre
Le convertisseur de MLI ayant une fréquence de
commutation plus élevée entraîne généralement
une taille de filtre LC inférieure. Cependant, cette fréquence de
commutation est principalement limitée aux applications à forte
puissance pour deux raisons :
1. il a une meilleure atténuation que le filtre LC avec
la même taille ;
2. le filtre LCL fournit une sortie inductive au
réseau (charge) pour empêcher le courant entrant comparé au
filtre LC.
Le schéma du système est présenté
à la Fig.4.4. Et cela montre que le filtre a trois paramètres
inconnus L1, C1 et L2. Pour déterminer ces trois paramètres, il
est essentiel de noter les trois considérations qui conduisent à
trois équations pour calculer les trois paramètres (Wang et al.,
N.d.).
La première considération à prendre en
compte lors de la conception d'un filtre LCL consiste à respecter les
normes et exigences IEEE 519. Par conséquent, l'onduleur injecte le
courant d'ondulation dans le réseau en raison de la commutation MLI, la
fréquence de commutation de l'onduleur est réglée sur 10
KHz pour un niveau de puissance active donné de 15 kW et les IGBT sont
utilisés comme dispositifs de commutation d'électronique de
puissance. Dans le cas où l'onduleur de réseau est un
équipement de production d'énergie, il est alors soumis à
une limite de courant de 0,3% comme indiqué dans le tableau 4.2. Ce qui
signifie le niveau harmonique de l'ondulation du courant à 10 KHz
devrait être inférieure à 0,3% du courant nominal (Wang et
al., N.d.).
49
Tableau 4. 2 : Normes harmoniques pour les
systèmes de distribution généraux (120V à
69000v) (Wang et al., n.d.).

Lorsque les variables de courant inducteur et d'état du
condensateur des tensions continues triphasées sont
considérées (|????, ????, ???? , ???? = ?????? |) de la Fig.4.5.
Ce système de représentation d'espaces est présenté
comme suit :
??
????= -
??????-
|
1??????
?? ???? + 3?? × (2???? - ???? - ????)
|
1
????=-?? ??????
?????? -??????+ 3?? ×(-????+2????- ????)
?? ??
???? = - ?? ????-?? ???? + ???? ?????? × (-???? -
???? + ?? ????) 4. 13????, ???? ????
???? sont considérés comme les signaux de commutation
associés à chaque
phase de l'onduleur triphasé et sont définis comme
suit :
?? ???? ??????,??,?????????? ???? (??????????é),
??????,??,?????????? ?????? (??é????????????é)
????(??= ??, ??, ??) = 4. 14
?? ???? ???? ??,??,?????????? ??????
(??é????????????é), ???? ??,??,?????????? ????
(??????????é)
En appliquant la loi de Kirchhoff (KCL) au noeud du condensateur
de liaison CC, l'équation de l'espace du condensateur est :
??
?????? = ?? (?????? - ??????) 4. 15

Figure 4. 6 : Schéma triphasé
connecté
Dans le cas où nous pouvons supposer que les pertes de
commutation et de conduction de l'onduleur sont négligeables, le courant
d'entrée de l'onduleur sera égal au courant de sortie.
?????? = ???????? + ???????? + ???????? 4. 16
Menant à,
?? ??
?????? = ?????? - ?? (???????? + ???????? + ????????) 4. 17
??
Par conséquent, la représentation
d'espace-état d'un système inverseur de réseau
triphasé sans perte est présentée dans l'équation
comme suit :
???? = -
|
??
???? - ??
|
1
???? +
??
|
??????
|
× (2???? - ???? - ????)
|
3??
|
50
??
????=-?? 4. 18
??????-??????+ ??????
???? ×(-????+??????- ????)
????= -
|
??
??????-
|
1 ??????
??????+ 3?? × (-????- ????+ 2 ????)
|
?????? =
|
1
?? ?????? -
|
1 (???????? + ???????? + ????????) ??
|
A partir de l'équation 4.18, on voit que le
système d'onduleur est un système à variation temporelle
non linéaire ce qui est dû aux fonctions de
commutation(????, ???? ???? ????) et le courant de la diode
??????.
4.4.1 Modélisation et conception du filtre LCL
Le circuit équivalent du modèle de filtre LCL
est représenté dans la Fig.4.6. Où L1 représente le
côté inverseur et L2 est le côté inducteur du
réseau ou de la charge, C1 est le condensateur avec une
résistance d'amortissement en série Rf, R1 et R2 sont des
résistances d'inducteurs, la tension ????(entrée onduleur) ????
????(sortie onduleur). Les
courants ????, ????, ???? sont les courants de sortie de
l'onduleur, le courant du condensateur
et le courant du réseau respectivement. Le
schéma fonctionnel de l'onduleur connecté au réseau avec
filtre LCL est présenté dans la Fig.4.6.

Figure 4. 7 : Modèle par phase du filtre
LCL.
L'application de LCK (loi du courant de Kirchhoff) et de LTK
(loi de tension de Kirchhoff) à la configuration LCL
présentée dans la Fig. 4.7 ci-dessus permet de dériver les
fonctions de transfert applicables. Par conséquent, le modèle
mathématique du filtre LCL est indiqué à partir des
équations 4.22 ci-dessous, qui sont essentielles pour la conception de
la commande d'onduleur et son analyse dynamique. En considérant un
système triphasé, le modèle par phase du filtre LCL peut
être utilisé pour dériver son modèle d'espace avec
des condensateurs connectés en étoile. Ce modèle d'espace
du filtre LCL avec des condensateurs connectés en étoile peut
être dérivé du modèle par phase
représenté à la figure 4.7 ci-dessus. (Reznik et al.,
2014).
??????
????
4. 19
????-????
= ????
???? - ???? = ???? ?????? 4. 20
????
?????? =
????
??????(???? - ???? - ???? (???? - ????) - ????????) 4.
21
?????? = ?? ???? (???? + ????(???? - ????) - ???? -
????????) 4. 22
????
Par conséquent, à partir des équations
(4.19) à (4.22), donne ce qui suit sous la forme d'une matrice :

=
????
??????
????
??????
????
??
????
????
????
??
????+????
????
????
????+????
????
????
????
??
????
-
?? ??
????
????
[ ???? ]+
???? [
???? [????]
????
??-
????
?? ??
?? ]
??
4. 23
??????
51
·
??(??) = ????(??) + ????(??) 4. 24
52
La Fig.4.8 montre la configuration générale d'un
réseau interconnecté à une source d'alimentation. Les
courants et les tensions du convertisseur sont détectés et qu'un
déphasage est utilisé par la méthode de boucle à
verrouillage de phase (PLL) afin d'ajuster l'angle de la trame dq. De plus, une
comparaison entre les systèmes non amortis, passivement amortis et les
systèmes activement amortis proposés est effectuée
à l'aide de tracés de Bode (Magueed Hassan, 2005). Le courant du
convertisseur et la tension du condensateur sont prédits. De plus, deux
résistances actives pratiquement connectées en série avec
les résistances d'inductance de filtre sont prises en compte. Le
résumé de la configuration du filtre LCL est
présenté par la figure ci-dessous, où toutes les
configurations d'étapes sont représentées sous forme de
blocs de construction.

Figure 4. 8 : réseau interconnecté
à une source d'alimentation en CC via un onduleur (Reznik et al.,
2014).
4.4.2 Réponse en fréquence et fonction de
transfert
Une fonction de transfert importante dans laquelle la tension
du réseau est considérée comme une source de tension
idéale capable de décharger toutes les fréquences
harmoniques est donnée par H',',c', =
L9/vt extrait par la fonction de transfert
ci-dessus.
Si la tension du réseau est supposée être
une source de tension idéale et représente un court-circuit pour
les fréquences harmoniques, pour l'analyse du filtre
V9 est
supposé être V9 = 0. Ainsi,
dans le cas d'onduleur à commande de courant, la fonction de transfert
LCL en négligeant l'amortissement sera :
1
HLCL(S) = 4. 25
L1CfL2S3+(L1+L2)S
Après manipulations, la fonction de transfert avec
résistance d'amortissement devient alors :
??????????+??
????????(??)?????????????????????????? = 4.
26
????????????????+(????+????)?????? ??????+??(????+????)
4.4.3 Harmoniques
Les harmoniques de courant de sortie injectés dans le
réseau de distribution par l'onduleur peuvent être diminués
avec un filtre LCL légitimement planifié, par opposition à
un filtre de base L ou LC. L'objectif final étant d'analyser et de
montrer la réponse en fréquence des filtres (LCL et L). En
acceptant des pièces sans perte et une bonne tension de réseau
sinusoïdale à la fréquence fondamentale, vous pouvez obtenir
le modèle harmonique d'un filtre LCL, comme indiqué dans la
Fig.4.8. (Karshenas & Saghafi, 2013).

Figure 4. 9 : Modèle harmonique monophasé
d'un filtre LCL pour h?1 (Karshenas & Saghafi, 2013).
La tension du réseau apparaît comme un
court-circuit dans ce modèle pour h?1. Par conséquent, toutes les
réactances sont définies à la fréquence
fondamentale comme suit : ?? = ???? ; ???? = ?????? ?????? ???? = 1 ????
/ .
Basé sur le modèle de Fig.4.8, la fonction de
transfert en termes de ??h?? à partir de ???? à ?? est obtenu par
:
????????(??????) = ????(??????) -??
??(??????) = 4. 27
????(-????????????????+??+????)
53
En réécrivant 4.27 en termes de réactance de
fréquence fondamentale, il en résulte :
54
-??
???????? = 4. 28
??(??+????-??????
???? ????)
Avec la magnitude égale à
??
|???????? | = 4. 29
??(??+????-??????
???? ????)
La magnitude de la fonction de transfert d'un simple L
filtre de ???? à ?? ??????
|????(??????)| = |????(??????)
??(??????) | = ??
?????? = ?? 4. 30 ????
Fig.4.9 montre une courbe de |????????| and |????| contre
l'ordre harmonique avec X=0.001 par unité, Xc = 2pu et Xg
=X/5. Il est clair que le filtre LCL a une meilleure atténuation,
en particulier aux fréquences supérieures au 50eme
harmonique. Bien qu'il soit généralement souhaitable de maintenir
les courants harmoniques injectés dans le convertisseur plus faibles, la
taille et le coût du filtre seront donc réduits ou
minimisés. À cet égard, le courant d'ondulation ainsi que
sa fréquence dominante dans différents composants doivent
être soigneusement calculés. Cependant, l'influence du filtre sur
les performances en boucle fermée de l'ensemble du système doit
également être bien analysée.

Figure 4. 10: |???????? | et
|????| par rapport au nombre harmonique 4.4.4 Procédure
de conception du filtre LCL
Le filtre LCL est expliqué en tant que filtre de
troisième ordre qui présente une atténuation d'environ 60
dB pour les fréquences supérieures à la fréquence
de résonance. Le filtre LCL a pour objectif fondamental de minimiser les
harmoniques
55
d'ordre élevé du côté sortie de
l'onduleur. Cependant, une conception inappropriée du filtre LCL
entraîne une augmentation de la distorsion d'où l'importance d'une
conception appropriée du filtre LCL. La représentation du filtre
LCL d'un onduleur triphasé est représentée dans le
Fig.4.11 ci-dessous :

Figure 4. 11: Représentation du modèle de
filtre LCL pour un onduleur triphasé
Certaines caractéristiques doivent être prises en
compte lors de la conception des filtres LCL, telles que l'ondulation du
courant de sortie de l'onduleur, les variations de la puissance maximale de la
capacité du filtre ainsi que l'atténuation de l'ondulation de la
commutation. Généralement, le courant d'ondulation est
réglé entre 10% et 25%, le condensateur ne dépasse pas 5%
de la valeur de la diminution de la puissance nominale et l'atténuation
de l'ondulation est limitée à 20% et le rapport onduleur à
réseau est compris entre 0 et 1. Pour l'amortissement passif ou actif,
une résistance est généralement connectée en
série au condensateur car les besoins en puissance réactive
peuvent faire en sorte que la résonance du condensateur interagisse avec
le réseau. Cette solution est parfois appelée l'amortissement
passif, une technique simple et fiable. Or un inconvénient d'une forte
augmentation des pertes de chaleur dans le système diminue donc
l'efficacité du filtre (Massawe & Norum, 2013; Hassalne et al.,
2014).
Certains paramètres sont importants lors de la
sélection du filtre LCL, tels que la puissance nominale de l'onduleur,
la fréquence du réseau et la fréquence de commutation
(Reznik et al., 2014).
Pour concevoir le filtre utilisé pour cette
thèse, les paramètres suivants seront nécessaires : VLL
tension de la ligne (qui est considérée comme la tension de
sortie de l'onduleur), la tension de phase Vph (tension de sortie de
l'onduleur), Pn puissance
active nominale, Vdc est la tension de liaison du cc, fg comme la
fréquence du réseau et fsw comme fréquence de
découpage.
Le tableau 4.3 ci-dessous montre les paramètres
utilisés pour le calcul des composants du filtre. Ces paramètres
sont conçus pour gérer une puissance d'environ 10 KVA sur 15
KW.
Tableau 4. 3 : Paramètres de conception du
filtre LCL
Paramètres intitulés Valeurs
|
Puissance nominale de l'onduleur
|
Pn
|
15 kw, 3 phase
|
Tension alternative entre
ligne
|
VLL
|
400V
|
Tension de phase alternative
|
Vph
|
230V
|
Période
|
Ts
|
100us
|
CC - Tension de liaison
|
VBus
|
800V
|
Fréquence du réseau
|
fg
|
50 HZ
|
Fréquence de commutation de
l'onduleur
|
fsw
|
10 KHZ
|
Intervalle de modulation
|
ma
|
0 < ma <1
|
En utilisant les paramètres fournis dans le tableau
4.3, l'impédance de base et la capacité sont calculées
comme suit :
???? ?2 ?
4002
???? = = 15 000 = 10.667 ?
????
56
??????h ?? ?? = 2????
1
???? = 2 ??50 × 10.667 = 298.406????
En minimisant les ondulations dans le courant de sortie de
l'inductance côté onduleur, on atteint généralement
10 à 20% du courant nominal. Et choisir l'inducteur côté
onduleur à 5% de l'impédance de base totale permettant donc
à l'ondulation du courant de respecter la limite requise de 10% de la
valeur nominale du courant.
???????? =
|
????L1
|
????
|
????????s L1 =
|
???????? X ????
????
|
0.05 X 10.667
=
2?? 50
|
= 1.698????
|
??????????? = 8??????L1
??????
800v
= 8 X 103 X 1.698???? = 5.89A
57
À partir de l'inducteur de l'onduleur
(L1) calculé ci-dessus, le filtre LCL devrait
minimiser l'ondulation actuelle au-dessous de 10% et une réduction
supplémentaire de l'ondulation de 2% lorsque l'inducteur
côté réseau (L2) est introduit
où les calculs sont effectués par :
????= ?????? 4. 31
L'atténuation des ondulations est
déterminée par la constante «r» défini comme la
relation entre l'inductance côté onduleur et l'inductance
côté réseau qui est l'objectif principal de l'inductance
côté réseau. En traçant les résultats avec
plusieurs valeurs de «r» il aide à évaluer la fonction
de transfert de filtre dans un certain intervalle de fréquence de
résonance (Reznik et al. 2014).
L'équation 4.32 ci-dessous présente la relation
entre le courant harmonique généré par le réseau et
le courant harmonique généré côté
onduleur.
????(I)
???? (I????)
|
??
= 4.
32 [??+??[??-(??????????????
?? )]??]
|
Avec r, Cb et x comme facteur de relation entre les
inductances, la capacité de base et le facteur de capacité du
filtre. Par conséquent, le facteur d'atténuation souhaité
est déterminé en définissant la valeur de r dans
l'équation (4.31). L'inductance totale du filtre LCL est
considérée comme égale à 0,09 par unité, la
réactance inductive étant calculée par :
?? ?????????? = ?????????????? X????
????
|
4. 33
|
0.09 X 10.667
L ?????????? =
|
|
= 3.056????
|
2??50
|
L ?????????? = L1 + L2
Or L1 = 1.698???? ainsi
58
??2 = ??1 + ???????????? = 3.056???? -
1.698???? = 1.358????
La variation maximale du facteur de puissance prise en compte
pour concevoir la capacité de filtrage dans cette recherche est de 5%
observée par le réseau, qui est multipliée par la valeur
de l'impédance de base du système. La capacité du filtre
C1 sert de l'évier pour les harmoniques à haute
fréquence, elle est déterminée en définissant un
pourcentage ne dépassant pas 5% de la capacité de base Cb
(Adekola, 2015). Par conséquent, le pourcentage choisi est de 5% pour
cette conception et il est exprimé par :
????= ??X ???? 4. 34
??1 = 0.05 X 298.406??F = 14.9203??F
La fonction de transfert de filtre à une
fréquence de résonance spécifique est calculée sur
la base de l'impédance nominale du réseau lorsque les
résultats obtenus pour un certain nombre de valeurs de `r' sont
tracés. Par conséquent, pour éviter la résonance,
la résistance d'amortissement Rf connectée en
série avec le condensateur pour réduire l'ondulation sur la
fréquence de commutation (Massawe & Norum, 2013).
La valeur choisie pour la résistance d'amortissement
doit être égale à un tiers de l'impédance du
condensateur de filtrage à la fréquence de résonance
(Reznik et al. 2014). La résonance de filtrage est calculée
ci-dessous :
I?????? = ?? ? ??? X v ????+???? 4. 35
????.????.????
f?????? =
|
1 X v 1.698. 10-3 + 1.358. 10-3
1.698. 10-3 X 1.358. 10-3 X 14.9203.
10-6
2??
|
f?????? = 1499.993???? ~1500????
Alors ???????? = 2?? X 1500 = 9424.735 ????d/????c
La valeur de la fréquence de résonance est
calculée dans l'équation 4.35 et elle satisfait à
l'exigence qui est d'environ 5% de la fréquence de commutation dans
laquelle la moitié de la fréquence de commutation est
autorisée. Cela dépasse également la valeur minimale
souhaitée, qui doit être égale à 10 fois la
fréquence nominale. Ceci est exprimé dans l'équation 4.36
(Teodorescu et al., 2011).
???? I?? < I?????? < ??. ??I???? 4. 36
Dans le cas où l'amortissement passif doit être
réalisé, une résistance Rf qui agit comme la
résistance d'amortissement est connecté en série avec le
condensateur de filtrage C1. L'amortissement passif contribue à
la stabilité du système de contrôle de l'onduleur (Massawe
& Norum, 2013). Plus la valeur de la résistance d'amortissement
59
est élevée, meilleur est l'effet
d'amortissement, mais cela peut avoir un effet négatif sur
l'efficacité ce qui n'est pas souhaitable. La valeur de la
résistance d'amortissement est calculée en 4.37 :
??
???? = 4. 37 ??????????????
1
????= 3 X 9424.735 X 14.9203. 10-6 = 2.37?
Les valeurs calculées pour la conception du filtre LCL
pour ce projet sont fournies dans le tableau 4.4.
Tableau 4. 4 : Valeurs des paramètres de
conception du filtre LCL.
Paramètres Intitulé Valeurs
|
Inductance du filtre LCL (côté
inverseur)
|
L1
|
1.698m??
|
Capacité du filtre LCL
|
C1
|
14.9203uF
|
Inductance du filtre LCL (côté
réseau)
|
L2
|
1.358m??
|
La résistance de l'inducteur est
approximative
|
r1
|
0.5n
|
4.5 Contrôle du filtre de sortie de
l'onduleur
Selon la commande et le type de filtre de sortie, un onduleur
de tension peut être contrôlé par un contrôleur de
tension ou de courant. Ces deux modes de contrôle constituent la base du
contrôle d'une charge dans leurs différents modes de
fonctionnement.
4.5.1 Contrôle de la tension de l'onduleur
Dans cette partie, le contrôle de tension est
analysé avec un inverseur de tension à filtre LC. Effectuer le
calcul de la commande, en considérant le modèle
idéalisé de l'onduleur. Le circuit équivalent
monophasé du système à contrôler est
présenté à la figure 4.12.

60
Figure 4. 12 : modèle de source de tension
contrôlée équivalente d'un onduleur de tension avec filtre
LC.
Le modèle de ce système est
représenté par l'équation 4.7, Où par les valeurs
des paramètres du système considéré sont
montrés dans le tableau 4.2. Les valeurs du filtre LC ont
été calculées de manière à minimiser les
harmoniques de commutation de l'onduleur fonctionnant à une
fréquence de commutation de 10 kHz.
Tableau 4. 5 : Paramètres de l'onduleur et du
LCL
Paramètres Intitulé Valeurs
|
Inductance du filtre LC
|
L1
|
1.698m??
|
Résistance du filtre LC
|
r1
|
0.5?
|
Capacité du filtre LC
|
C1
|
14.92uF
|
Période
|
Ts
|
100us
|
Tension de liaison (VDC)
|
VBus
|
800V
|
Tension efficient du réseau
|
Vr_eff
|
220V
|
Intervalle de modulation
|
ma
|
0 < ma <1
|
4.5.2 Contrôle de courant de l'onduleur de
tension
Dans cette section, le courant est analysé lors de la
commande d'un convertisseur de tension muni d'un filtre LCL. On effectue le
calcul de la commande, en considérant le modèle
idéalisé de l'onduleur. Par exemple, le circuit équivalent
monophasé du système à contrôler dans ce cas est
présenté à la Fig.4.13.

61
Figure 4. 13 : diagramme de phase équivalent
d'un onduleur de tension (modèle à source de tension
contrôlée) avec un filtre LCL contrôlé en
courant.
Le modèle de ce système est
représenté par l'équation 4.9, les valeurs des
paramètres du système considéré sont
présentées dans le tableau 4.2. Les valeurs du filtre LCL ont
été calculées pour minimiser les harmoniques de
commutation d'un onduleur fonctionnant à une fréquence de
commutation de 10 kHz.
Tableau 4. 6 : paramètre de l'onduleur et du
filtre LCL
Paramètres Intitulé Valeurs
|
Puissance nominale de l'onduleur
|
Pn
|
15 kw, 3 phase
|
Tension alternative de ligne
|
VLL
|
400V
|
Tension de phase alternative
|
Vph
|
230V
|
Période
|
Ts
|
100us
|
Tension de liaison CC
|
VBus
|
800V
|
Fréquence du réseau
|
fg
|
50 HZ
|
Fréquence de commutation de
l'onduleur
|
fsw
|
10 KHZ
|
4.5.3 Technique de contrôle utilisant le
système de boucle à verrouillage de phase (PLL)
La mise au point de la technique de boucle à
verrouillage de phase en Anglais PLL (Phase Locked Loop) est directement
liée à l'histoire de la modulation d'amplitude. Le principe de la
PLL a été étudié en 1932, par Henri De BELLISCISE
un ingénieur de l'École Supérieure
d'Électricité (invention française). Ce dispositif
était destiné à améliorer les conditions de
réception des signaux radioélectriques noyés dans le bruit
en modulation d'amplitude. A l'époque, les réalisations à
base de PLL étaient à tubes et donc volumineuses, chères
et réservées au matériel professionnel. Aujourd'hui, la
technique PLL ne comprend plus qu'un circuit
intégré et quelques composants
périphériques. Les PLL ont envahi tout le domaine
des télécommunications.
1. Aperçu général
Le système PLL contient 3 composants de base (Fig.4.13)
:
- un comparateur de phase (CDP);
- un filtre passe-bas (FPB);
- un oscillateur contrôlé en tension (VCO).

62
Figure 4. 14 : Structure de base de la boucle à
verrouillage de phase
2. Système de contrôle PLL sur Psim

Figure 4. 15 : Conception PLL dans la plateforme du
logicielle Psim
4.5.4 Synchronisation de l'onduleur connecté au
réseau à l'aide de la technique PLL
La méthode de boucle à verrouillage de phase
(PLL) est considérée comme un appareil qui permet à un
signal de suivre un autre. Le signal de sortie se synchronise avec un signal
d'entrée de référence en fréquence et en phase. La
boucle de contrôle de courant est basée sur le contrôleur PI
(intégrale proportionnelle) et la PLL est chargée de lui fournir
les signaux. Pour que la PLL synchronise la fréquence du signal
d'entrée périodique et l'angle de phase avec le signal de sortie,
elle utilise un oscillateur
63
interne identifié comme oscillateur commandé en
tension et une rétroaction négative. L'angle de phase, la
fréquence et la tension du réseau sont identifiés par le
système PLL. Afin de mettre en oeuvre les transformations de trame de
référence synchrone, l'angle de phase est nécessaire
tandis que la fréquence et la tension sont nécessaires pour la
stabilité dynamique du système et de surveiller les conditions du
réseau. Cependant, les courants sont transformés en
référentiel synchrone dq, qui effectue un processus de
découplage entre les axes d et q.
Une configuration courante pour la synchronisation du
réseau utilisée de nos jours est la boucle à verrouillage
de phase (PLL) implémentée dans le référentiel
synchrone dq et son schéma est illustré dans la figure 4.16
ci-dessous. Cette configuration de PLL est composée de la
détection de phase et du filtre de boucle. La mise en oeuvre de la
détection de phase peut être réalisée en utilisant
la transformation abc en dq dans le système triphasé.
Alternativement, la dynamique du système est déterminée
par le filtre de boucle. Cependant, la bande passante du filtre est un accord
entre les performances du filtre et la réponse temporelle. Par
conséquent, la qualité du verrou et la dynamique PLL sont
fortement influencées par les paramètres du filtre de boucle
(Meersman et al. 2010; Timbus et al. 2005).

Figure 4. 16 : Représentation PLL dans un
référentiel synchrone
De plus, le référentiel synchrone peut
facilement obtenir une performance appropriée et de petites erreurs
d'état stationnaire en amplitude et en phase avec une configuration de
compensateur simple car en état stationnaire les signaux sont sous forme
de courant continu (Reznik 2012; Chung 2000).
Habituellement, le réseau électrique public est
un système rigide dans lequel toute déviation de la
fréquence fournie entraîne une augmentation de l'erreur de l'angle
de phase. Cette erreur est réduite à zéro en utilisant le
contrôleur PI (Kaura & Blasko
64
1997). La réponse en boucle fermée de
l'algorithme PLL peut prédire entièrement la réponse aux
fluctuations de fréquence.
4.6 Conclusion
Le contrôle, la modélisation et l'analyse
permettant de mener à bien cette recherche ont été
étudiés et présentés dans ce chapitre de même
que la modélisation du filtre de sortie de l'onduleur et des
différents types de contrôle du filtre. Une étude du
système de boucle à verrouillage de phase (PLL) a
également été présentée.
L'onduleur connecté au réseau est essentiel en
raison de la nature intermittente de l'énergie renouvelable qui peut
entraîner une instabilité du système. Le contrôleur
PI conçu a été implémenté dans Psim à
l'aide de l'outil d'autoréglage du bloc PI. Les performances du
contrôleur PI conçu pour fonctionner efficacement lorsque
l'onduleur est en mode connecté au réseau seront
confirmées dans le chapitre suivant à travers diverses
simulations.
65
CHAPITRE 5
SIMULATION, RESULTATS ET DISCUSSION
5.1 Introduction
Dans ce chapitre, le système d'onduleur connecté
au réseau est modélisé sur la base théorique
présentée dans le chapitre précédent. Le
système a été simulé pour vérifier
l'efficacité de la structure de contrôle présentée
au chapitre quatre et pour déterminer ses paramètres de
performance à l'aide du logiciel de simulation PSIM. PSIM est un
logiciel de simulation spécialement conçu pour
l'électronique de puissance et les moteurs. Avec sa simulation rapide et
son interface utilisateur conviviale, le logiciel PSIM fournit un environnement
de simulation puissant pour les études en électronique de
puissance, contrôle analogique et numérique, systèmes
magnétiques, à énergies renouvelables et à commande
de moteur (Powersim, 2010).
La conception de l'interface d'électronique de
puissance universelle pour le mode de production distribuée a
été développée et simulée à l'aide du
logiciel Psim.
Ce chapitre présente la discussion et les
résultats de la simulation de la tension de sortie du variateur avant le
filtre LCL, sans contrôleur et avec le contrôleur. Les
résultats de la simulation, de la conception de commande d'onduleur sont
réalisés en mettant en oeuvre le contrôleur PI et les
performances du filtre LCL dans le fonctionnement en mode système. Les
résultats de la simulation du contrôle de courant de l'onduleur
à l'aide de la génération de référence de
puissance et du contrôle direct PI sont également
décrits.
5.2 L'onduleur connecté au réseau
La figure 5.1 ci-dessous représente l'onduleur
connecté au filtre LCL. Dans cette conception, les commutateurs IGBT ont
été choisis pour fonctionner en tant que commutateurs. Le
réseau connecté est considéré comme idéal et
la tension du circuit intermédiaire (VDC) sert de tension
d'entrée au système onduleur connecté au réseau. Il
a également été considéré comme une source
de tension idéale provenant des systèmes GD.
La commande de l'onduleur connecté au réseau qui
alimente le système avec le système d'alimentation active et
réactive est mise en oeuvre en utilisant l'approche de la technique de
contrôle actuelle. En utilisant la technique de contrôle du courant
et le contrôle PI direct, présentés à la Fig.5.2, le
contrôle de l'onduleur connecté au réseau qui alimente le
système en système d'alimentation active et réactive est
mis en oeuvre.
Le bloc IST représente l'onduleur connecté au
réseau via le filtre et la charge. Au chapitre quatre, le filtre LCL
triphasé composé de composants inductifs et capacitifs a
été présenté ; ce filtre LCL est connecté
à la tension de sortie de l'onduleur. Le filtre LCL utilisé pour
l'algorithme de contrôle de courant dans les systèmes
connectés au réseau est présenté à la
Fig.5.1 ci-dessous.

66
Figure 5. 1: Grid connected to the inverter
model


67
Figure 5. 2: Modèle de contrôle du courant
par le contrôle PI direct
5.3 Sources d'entrée universelles
Dans ce projet, différentes ressources de
génération distribuées sont configurées pour
être connectées ensemble afin de produire la tension source
continue minimale de 800 V nécessaire au fonctionnement du circuit. Ces
sources de tension (CC ou CA) sont toutes connectées de manière
à ce que même une seule source puisse être capable de
gérer l'ensemble du système. Une batterie est mise en place pour
permettre au circuit de fonctionner même en cas de déficit en
ressources énergétique (renouvelables et alternatives) ou sont
incapables de produire la quantité d'énergie requise pour le bon
fonctionnement du circuit.
Le convertisseur d'entrée universel peut combiner
plusieurs sources d'alimentation d'entrée où les niveaux de
tension et / ou la capacité d'alimentation sont différents pour
obtenir une tension de sortie régulée pour la charge. Par
conséquent, le convertisseur peut contrôler le flux
d'énergie entre les sources et la charge. Un convertisseur universel CC
/CC et CA/CC remplace plusieurs nombres de connexion en parallèle
connectés à un seul convertisseur. Les sources
d'entrée de 1 à N source peuvent être composées de
n'importe quel type de combinaison de sources d'énergie telles que des
éoliennes, des modules PV, une pile à combustible, des
microturbines et la Source N, qui peut être une unité de stockage
telle qu'une batterie ou un ultra-condensateur d'énergie. La Fig.5.3
présente la manière dont toutes les sources sont
connectées ensemble à un convertisseur élévateur de
tension afin d'atteindre la tension d'entrée requise minimale requise de
l'onduleur, d'environ 800V en continue.

68
Figure 5. 3 : Convertisseur de tension d'entrée
universel
69
5.4 Résultats de la Simulation
Cette section décrit différentes instances
d'analyse et d'évaluation des performances du modèle d'onduleur
conçu pour le réseau. La tension de sortie et le courant de
sortie de l'onduleur ainsi que la tension de la sortie côté
réseau ont été étudiés. L'analyse harmonique
du courant injecté dans la grille a également été
étudiée.

Figure 5. 4 : tension de sortie de l'onduleur avant le
filtre
En utilisant l'onduleur effectuant des impulsions avec
modulation à une fréquence de commutation plus
élevée d'environ 10 KHz par rapport à la fréquence
nominale des signaux modulés, la conversion du courant continu en
courant alternatif est effectuée. Ainsi les résultats
mesurés de la tension à la sortie de l'onduleur (Va) et le
courant à la sortie de l'onduleur (Ia) sont présentés par
les figures Fig.5.4 et Fig.5.5 respectivement. En raison de l'influence des
commutateurs IGBT connectés avant le filtre LCL, la tension de sortie
mesurée de l'onduleur qui varie entre - 800 V et 800 V présente
des harmoniques d'ordre élevé et faible. Pour cette étude
de simulation, la puissance active est définie pour 15 KW comme su
indiqué dans le chapitre 4 et la puissance réactive sur 0 KVAR.
Le système est simulé à un temps de 0,4s, les
résultats suivant sont été obtenus.

70
Figure 5. 5 : courant de sortie de
l'onduleur

Figure 5. 6 : Courant de sortie triphasé de
l'onduleur
Maintenant, en utilisant le filtre LCL, les harmoniques
présentes à la sortie de l'onduleur ont été
filtrées. La comparaison de ces formes d'onde c'est-à-dire la
tension de sortie simulée et le courant de l'onduleur avant le filtre
LCL d'un côté et la tension de sortie simulée et le courant
après le filtre de l'autre côté de l'onduleur prouve
clairement l'importance du filtre qui doit être interconnecté de
l'onduleur au réseau de distribution afin de filtrer les harmoniques
produites par l'onduleur. Les Fig.5.7 et
71
Fig.5.8 présentent respectivement le courant de sortie
triphasé et la tension de l'onduleur connecté triphasé
après le filtre LCL.

Figure 5. 7 : Courant de sortie filtré
triphasé de l'onduleur

Figure 5. 8 : Tension de sortie filtrée de
l'onduleur: tension de la ligne (Vline) et la tension de phase
(Vphase).
72
L'objectif de cette étude avant que le réseau
soit connecté au circuit, la tension donnée dans le tableau 4.3
où la tension de la ligne (Vline) est 400V et la tension entre phases
(Vphase) est 230V doit également être obtenu pendant la
simulation, la Fig.5.8 présente le résultat de la simulation de
la tension de ligne et de la tension de phase obtenu de l'autre
côté de l'onduleur après le filtre LCL il est claire que
les résultats obtenus sont bien conformes aux normes de l'IEEE. On peut
aussi dire que le résultat de la simulation montre clairement que la
tension obtenue après la simulation est la même que la tension
indiquée dans le tableau 4.3.
La forme d'onde de sortie après le variateur ne
contient que des harmoniques de base d'ordre faible. Les résultats
obtenus montrent la capacité d'atténuation des ondulations du
filtre LCL pour répondre aux normes d'interconnexion. La forme d'onde de
tension de sortie triphasée de l'onduleur connecté au
réseau après le filtre LCL est représentée à
la figure 5.9.

Figure 5. 9 : Tension de sortie triphasée de
l'onduleur filtrée connecté au
réseau.
Les figures 5.10 et 5.11 montrent le flux de puissance active
(KW) injectée au réseau avec pour référence 15KW et
de puissance réactive (KVAR) injectée dans le réseau. Ces
puissances sont alimentées par l'onduleur connecté au
réseau et la tension de liaison VDC est maintenue à 800V.

Figure 5. 10 : Puissance active (KW) injectée
dans le réseau

73
Figure 5. 11 : Puissance réactive (VAR)
injectée dans le réseau
74
La réponse du composant d courant est
représentée sur la figure 5.12. Affichage de la capacité
du contrôleur pour l'axe d effectuant un suivi
décent de la puissance définie.

Figure 5. 12 : réaction du courant id au
changement de la commande de
référence.
La réponse de suivi de la composante de courant q a
également été tracée sur la figure 5.13. Il montre
la capacité du contrôleur pour l'axe q à suivre
décemment la puissance réglée.

Figure 5. 13 : réaction du courant iq au
changement de la commande de
référence.
75
La réponse de suivi de la tension mesurée d et q
est tracée sur la figure 5.14. Les axes d et q de la tension du
variateur sont régulés.

Figure 5. 14 : tension mesurée de d et
q

Figure 5. 15 : réaction des signaux de la
MLI.

Figure 5. 16 : Source de tension d'onde triangulaire
(Vtri)
76
Les Fig. 5.12 et Fig.5.13 présentent le courant de
suivi de référence des courants des axes d et q en réponse
aux références correspondantes, il est clairement observé
la capacité du contrôleur pour l'axe q à suivre de
manière décente la puissance réglée. À
partir de la tension mesurée, les composantes d et q sont
également illustrées à la figure 5.14. Il est
représenté à la figure 5.15 les signaux de modulation
dirigés vers le générateur de la technique MLI. La tension
d'onde triangulaire requise pour ce système est présentée
à la Fig.5.16 son indice de modulation est compris entre -1 et 1. Le
graphique 5.17 présente l'analyse par FFT (Fast Fourier Transform) ou
Transformée de Fourier Rapide en français du courant du
réseau pour voir le niveau des harmoniques.

Figure 5. 17 : Analyse FFT du THD du courant de ligne
injecté dans le réseau.
77
5.5 Performances du système avec modifications
de la puissance active et réactive.
5.5.1 Étude de cas 1
Le système est simulé avec une nouvelle
référence de performance, la puissance active passe de 15KW
à 30KW et la puissance réactive est réglée sur 15
KVAR, toutes fonctionnant en même temps de simulation qui est 0,4
seconde. Par conséquent, à partir de ces changements pas à
pas dans la commande de référence, les résultats suivants
du courant de phase de l'onduleur, du courant triphasé du réseau,
du courant et de la tension de phase, de la puissance active et de la puissance
réactive sont obtenus après simulation et affichés
respectivement sur les Fig. 5.18, 5.19, Fig. 5.20, Fig. 5.21 et Fig. 5.22. Un
changement est observé vers 0,18 seconde pendant cette variation de la
puissance injectée ou changement de la référence de
commande.

Figure 5. 18 : Courant de sortie de l'onduleur
(IAa)
En raison du changement d'étape, il est possible
d'observer sur les Fig. 5.18 et Fig.5.19, au bout de 0,18 seconde le processus
de transition qui se produit à ce moment-là en raison du
changement de puissance active de 15 kW à 30KW et de 0 VAR à 15
KVAR. Le même changement est également observé dans la
tension de
78
phase et le résultat de la réponse en courant
triphasé est représenté à la Fig.5.20.

Figure 5. 19 : Courant de réponse au
réseau

Figure 5. 20 : réponse de la tension de phase et
du courant du réseau
Pour cet ensemble d'études par simulation, la tension
de liaison CC est maintenue à 800 Vdc, l'ensemble de
référence pour la puissance active illustré à la
Fig.5.21 est de 30 KW à un temps de simulation de 0,4 s. Alors que la
référence connectée au réseau
pour la puissance réactive est de 15 KVAR avec le
même temps de simulation que celui illustré à la Fig.5.22.
Par conséquent, le réseau doit fournir une puissance
réactive à l'onduleur connecté au réseau.

Figure 5. 21 : Puissance active injectée (P) en KW
au réseau à une amplitude de
5k.

79
Figure 5. 22 : Puissance réactive (Q)
injectée en KVAR
La figure 5.23 représente la réponse en courant
d au changement de paramètres montrant la capacité du
contrôleur dans l'axe d à suivre la puissance définie.
Lorsque le changement en commande se produit, certaines épies sont
observées à 0,18 s.

Figure 5. 23 : Id réponse actuelle au changement
de paramètres
La figure 5.24 présente la réaction au
changement de paramètres, montrant la capacité du
contrôleur dans l'axe d à suivre la puissance définie.
Lorsque le changement se produit, cela affecte la simulation et par
conséquent certaines épies sont observées à
0,18.

80
Figure 5. 24 : Iq réponse actuelle au changement
de paramètres

81
Figure 5. 25 : Tension mesurée des composants d et
q
Figure 5. 26 : Modulation du signal dirigé vers
MLI

82
Figure 5. 27 : Tension de triangulaire
(Vtri)
La figure ci-dessous présente l'analyse du taux de
distorsion harmonique (THD) du courant injecté dans le réseau
à une fréquence de 50 Hz en effectuant la transformation de
fourrier rapide (FFT en Anglais) qui est un algorithme de calcul de la
transformation de Fourier discrète (TFD) dont sa complexité varie
en O (n log n) avec le nombre n de points, alors que la complexité de
l'algorithme « naïf » s'exprime en O (n2) pour n = 1 024, le
temps de calcul de l'algorithme rapide peut être 100 fois plus court que
le calcul utilisant la formule de définition de la TFD (Rader &
Brenner, 1976). On remarque que les harmoniques du courant injecté dans
le réseau sont très moindres environ moins de 0,3% du courant
nominal. À partir des résultats de la simulation obtenus et
affichés dans les Fig. 5.23 et 5.24, nous examinons l'analyse des
performances du régulateur PI pour les axes de courant d et q. à
0,2 seconde, d et q subissent également le changement de la puissance
d'entrée injectée dans le réseau. La figure 5.25
représente les composantes de tension d et q qui subissent
également le transitoire en même temps, confirmant ainsi les
performances du système conçu pour contrôler la tension et
le courant.

83
Figure 5. 28 : Analyse FFT du courant de
réseau
Le signal modulé dirigé vers la MLI est
présenté à la Fig. 5.26. Les instants de commutation dans
le cas d'un intercepteur MLI sont représentés dans la tension
triangulaire sur la figure 5.27. L'analyse FFT est effectuée sur le
courant réseau triphasé et les résultats sont
indiqués à la Fig. 5.28.
5.5.2 Étude de cas 2
Dans cette étude de cas, les paramètres de
commande d'entrée sont modifiés, la puissance active est
maintenant réglée sur 35KW et la puissance réactive sur
15KVAR au bout de 0,6 seconde (temps considéré pour la
simulation).
Les résultats de la simulation du courant de phase de
l'onduleur, du courant triphasé du réseau, du courant et de la
tension de phase, de la puissance active et de la puissance réactive
obtenus après la simulation sont affichés respectivement à
la Fig. 5.29, Fig. 5.30, Fig. 5.31, Fig. 5.32 et Fig. 5.33. Un changement
à la puissance injectée est observé à partir de
0,18.

84
Figure 5. 29 : Courant de sortie de l'onduleur
Ia

Figure 5. 30 : Réaction du courant de
réseau au changement de puissance.
A la Fig.5.29, le courant de ligne de l'onduleur montre
quelques pointes transitoires qui se produisent en raison du changement de
référence de commande. La même chose est observée
sur le courant triphasé du réseau sur la Fig.5.30 et sur la
réaction en tension et en courant de phase présentée
à la Fig. 5.31.

Figure 5. 31 : Réaction de la tension de phase et
du courant du réseau
Figure 5. 32 : Puissance active injectée dans le
réseau «P» en KW
85

86
Figure 5. 33: Puissance réactive injectée
Q (KVAR) dans le réseau

Figure 5. 34: Réaction du courant Id sur le
changement de commande de
référence.
Les figures 5.32 et 5.33 représentent respectivement la
puissance active et la puissance réactive injectées dans le
réseau, tandis que les composantes d et q du courant sont
illustrées aux figures 5.34 et 5.35.


Figure 5. 36: Signal de modulation dirigé vers PWM
MLI
Figure 5. 37: Tension mesurée des composants d et
q
87
Figure 5. 35: Réaction du courant Iq au changement
de commande de référence

88
Figure 5. 38 : Analyse FFT du courant de
réseau
La figure 5.38 montre l'analyse du taux de distorsion
harmonique (THD) du courant injecté dans le réseau à une
fréquence de 50 Hz en effectuant la FFT dans le logiciel de simulation
Psim, les résultats ci-dessus sont obtenus. L'on remarque que les
harmoniques du courant injecté dans le réseau sont très
faibles et environ moins de 1%.
5.6 Étude d'un mode directionnel
inversé
Cette étude de cas présente la capacité
du réseau connecté à fournir de l'alimentation en mode
inverse c'est-à-dire tension ou courant du réseau à
l'onduleur, l'énergie passera du réseau à la tension de
liaison. Le système est initialement configuré pour produire 20
KW de puissance active et 10 KVAR de puissance réactive à un
temps de 0,35 seconde. Mais au début, une commande de
référence de 10KW de puissance active et de 30KVAR de puissance
réactive doit être utilisée. Par conséquent,
après la simulation du circuit, les résultats suivants,
présentés ci-dessous montrent clairement le processus de
transition qui se produit pendant le temps de simulation de 0,3s.

89
Figure 5. 39 : Courant de sortie de
l'onduleur.
Résultat de la modification de la commande de
référence, la Fig. 5.39 est la réaction du courant de
ligne de l'onduleur montrant de petites pointes transitoires ce qui prouve le
processus de transition qui s'est produit à 0,3s.

Figure 5. 40: Réaction du courant du réseau
au changement de commande de
référence.
90
La même chose est également observée dans
le courant triphasé injecté dans le réseau après le
filtre LCL, comme l'indique la figure 5.40 ainsi que dans la différence
entre la réaction de la tension de phase et de courant
représentée sur la figure 5.41.

Figure 5. 41: Réaction de la tension de phase et
du courant du réseau

Figure 5. 42: Puissance active (KW) et puissance
réactive (KVAR) injectées
vers le réseau
La figure 5.42 représente la puissance active et la
puissance réactive injectées dans le réseau, tandis que
les composantes d et q du courant sont illustrées à la figure
5.43 et le processus de transition est observé à 0,3 s.

Figure 5. 43 : réaction du courant Id
En raison du changement de commande, la transition est
également observée dans la réaction du courant de
composant q avec les pics induits à 0,3s.

91
Figure 5. 44 : réaction du courant Iq au
changement de commande de référence

Figure 5. 45 : tension mesurée des composants d et
q
Figure 5. 46 : analyse FFT du courant de
réseau
92
La Fig.5.46 présente l'analyse effectuée sur le
courant injecté dans le réseau à une fréquence de
50 Hz en effectuant la FFT dans la plate-forme du logiciel de simulation. Le
résultat ci-dessus est obtenu et il est observé que les
harmoniques du courant injecté dans le réseau sont approximatives
moins de 0,3% du courant nominal.
93
5.7 Conclusion
Dans ce chapitre, le modèle triphasé
connecté au réseau a été utilisé, la
modélisation et la conception présentées dans le chapitre
précédent ont été mises en oeuvre et les
résultats de la simulation montrent clairement que les procédures
utilisées pour concevoir le circuit sont très pertinentes.
L'efficacité du filtre LCL conçu a été
confirmée car les harmoniques du courant injecté dans le
réseau sont faible répondant ainsi aux normes IEEE. Les
contrôles conçus ont également été
analysés afin de vérifier leur capacité à
fonctionner selon les besoins via différentes simulations ou
étude de cas.
94
CHAPITRE 6
CONCLUSION ET PERSPECTIVES
6.1 Conclusion
La conception d'un convertisseur d'électronique de
puissance se poursuit encore aujourd'hui par une adaptation dimensionnelle aux
spécifications pour lesquelles il est conçu. Cela implique une
nouvelle étude pour chaque application qui conduira à une
structure et à un choix de composants spécifiques à cette
spécification et à un système de contrôle
adapté aux résultats attendus. Néanmoins, si cette
approche est encore répandue, c'est la seule à ce jour à
pouvoir apporter une réponse en termes de dimensionnement toujours
adaptée au problème posé en permettant des choix optimaux
pour tous les scénarios. Ainsi, le début de ce mémoire de
recherche a fait l'objet d'une étude approfondie et d'une revue de la
littérature sur un système de production
décentralisée et une interface d'électronique de puissance
universelle, ainsi que sur l'onduleur connecté au réseau.
Le développement et la conception d'un onduleur
triphasé connecté au réseau a été
présentés tout au long de ce mémoire. La recherche a pu
atteindre ses objectifs en concevant, en modélisant, en analysant et en
simulant le circuit à l'aide du logiciel Psim, permettant ainsi de
vérifier les performances du système de contrôle
proposé. Pour atteindre les objectifs de la recherche, la conception du
filtre passe-bas LCL a été choisi en raison de ses
caractéristiques d'atténuation des ondulations, il a
été conçu et testé pour ce travail. La conception
du contrôleur et du filtre LCL a été mise en oeuvre et le
résultat de la simulation montre que les procédures
utilisées sont appropriées. L'efficacité du filtre LCL a
été confirmée car les harmoniques à faible courant
injectés dans le réseau répondent aux exigences de la
norme de l'Institut d'ingénieurs en électricité et
électronique (IEEE). La capacité du contrôle de courant
à fonctionner en mode connecté au réseau a
été présentée à travers la réaction
du système sur la capacité de suivi de références
actives et réactives variées.
L'efficacité du système, l'amélioration
de la qualité de l'alimentation du système ont été
réalisées et vérifiées en effectuant
différentes simulations sur le modèle développé
utilisant divers types de puissances nominales injectées dans le
système. La même performance a été
réalisée en prenant le cas d'une étude directionnelle
inversée afin de vérifier la performance du système.
95
6.2 Perspectives
· les résultats simulés peuvent être
comparés à l'aide de différentes modélisation du
système sur d'autres logiciels de simulation tel que Matlab Simulink;
· développer et intégrer une interface de
communication et une interface homme-machine avec les outils du système
;
· le système peut être construit pour une
configuration expérimentale afin de comparer les résultats
simulés aux résultats expérimentaux ;
· différents types de procédures de
contrôle peuvent être conçus et développés
pour la comparaison ;
· réguler les topologies pour sources (PV, vent,
pile à combustible....) de tension d'entrée à la tension
de liaison ou au jeu de barre ;
· les topologies de l'électronique de puissance
peuvent être revues et une topologie généralisée
pourrait être sélectionné pour comprendre leur conception
de contrôle.
96
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103
ANNEXES
ANNEXE 1: Mode de connexion de tension au jeu de
barre
Le circuit montre comment toutes les tensions de source ont
été connectées de manière à ce qu'au moins
une source de tension puisse être capable d'alimenter l'ensemble du
circuit. Chaque tension de source est connectée à un
convertisseur élévateur pour augmenter la tension à un
minimum requis de 400V.

104
ANNEXE 2 : La tension de source
connectée à un convertisseur Boost (hacheur) pour fournir 800 V
est nécessaire pour faire fonctionner tout le circuit.

105
ANNEXE 3 : Circuit de l'onduleur avant
l'intégration du contrôleur
Modèle Psim de l'onduleur connecté au réseau
avant l'intégration du contrôleur

106
ANNEXE 3 : Circuit complet simulé
Onduleur connecté au système de contrôle
simulé à l'aide du logiciel Psim

ANNEXE 4 : PI Contrôle
L'algorithme de contrôle de courant utilisant le
repère synchrone (dq) présenté ci-dessous est le
modèle de contrôle utilisé pour l'onduleur connecté
au réseau.

107

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