Étude de Faisabilité d'un
Projet
d'une Porciculture Moderne à
Kisangani
Directeur : Prof. LUBANZA NGOMA
Germain
Encadreur : Chef de Travaux SIFA MUTHAKA
Année académique : 2018-2019
MOLEKA MONZALI Ronsard
Mémoire présenté et
défendu en vue de l'obtention du grade de Licencié en Sciences de
Gestion.
Option : Gestion Financière.
UNIVERSITE DE KISANGANI
B.P. 2012
KISANGANI
Faculté des Sciences Économiques et de
Gestion
Département des Sciences de
Gestion
ii
À ma très chère future épouse et
progéniture !
Ronsard MOLEKA MONZALI.
iii
REMERCIEMENTS
Au Père Très Saint, Créateur des cieux et
de la terre ; le Rocher de ma vie ; la Source et l'Auteur de tout ce que je
suis et ce que j'ai ; ma Forteresse ; mon Bouclier ; mon Restaurateur ; mon
Rédempteur ; mon Libérateur ; la Force de mon âme, etc. Les
pages me manquent pour exploser toute mon immense joie pour toi. Ces
expressions ne déterminent guère ta Grandeur et ta Puissance tant
dans mes études en général que dans la réalisation
de cette oeuvre en particulier. Reçois l'expression de toute ma
sincère gratitude, O Roi des rois !
Un grand merci à tout le corps académique et
scientifique.
Mention spéciale au Professeur Germain LUBANZA NGOMA et
à la Chef de Travaux SIFA MUTHAKA, respectivement directeur et encadreur
de ce mémoire.
Je suis assurément touché de l'affection plus
tendre et délicate que m'ont témoignée mes parents :
Frederick MOLEKA MAKAMBALA, mon père ; Laurianne BIYONGO MBONZI, ma
mère, et mon oncle Roger NKUMEMBE MAKAMBALA. C'est au travers vous que
Dieu a fait de moi tout ce que je suis devenu. Je n'ai rien du tout à
vous donner en contrepartie. Ces mots ne suffiront pas pour compenser votre
amour incommensurable dans ma vie. Fasse que Dieu Lui-même vous paie pour
tout ce que vous avez fait pour moi.
Mes sincères remerciements aux frères et soeurs
du Groupe Biblique Universitaire et à ceux de mon église locale
YALIELE pour vos soutiens et encadrement spirituels. Ils s'adressent aussi
à mes petits-frères et petites-soeurs Berbiche MONGANDA,
Corneille BOKOLUMA, Marlène EBONGO, Roger MAKAMBALA, Frederick MABONZI
et Laurianne BIYONGO pour votre désir de me voir finir avec
succès.
Mes remerciements au Groupe de 6 amis de coeur : Blaise
KUSAYO, Agnès BOKOTA, Clémence CILONGO, Marie BOMETA, Christelle
ALIRAC et Francine NDOBO ; à Grâce BATOKO, Emmanuel SANGO, Rex-Gay
lord BOKOTA et plus spécialement à ma fiancée
Élysée TOLENEKE, pour leur contribution.
Au reste, recevez mes vibrants hommages suite à vos
interventions et critiques.
iv
ÉPIGRAPHE
« Investir, une suite d'évaluation de la
profitabilité de l'investissement »
Ronsard MOLEKA MONZALI.
TRI : Taux de rentabilité interne
v
LISTE DE SIGLES, ABRÉVIATIONS ET ACRONYMES
?BFRE : Variation du besoin en fonds de roulement
d'exploitation
CAF : Capacité d'autofinancement
CMPC : Coût moyen pondéré du capital
DA : Dotation aux amortissements
DRI : Délai de récupération de
l'investissement
EBE : Excédent brut d'exploitation
FFt : Flux financiers au temps t
FTt : Flux de trésorerie
GUCE : Guichet Unique pour Création d'Entreprise
i : Taux d'intérêt
I0 : Investissement initial
IB : Impôt sur le bénéfice
INS : Institut National de la Statistique
IP : Indice de profitabilité
rCP : taux de rentabilité des capitaux propres
RCP : Ratio du capital propre
rD : rentabilité des dettes exigées ou taux
d'intérêt des dettes
RD : Ratio des dettes
t : Taux d'imposition
tDA : Taux des dotations aux amortissements
TIR : Taux interne de rentabilité
vi
VAN : Valeur actuelle nette
VA : Valeur ajoutée
VR : Valeur résiduelle de l'investissement
vii
LISTE DE TABLEAUX ET DE FIGURES
Tableau 1 : Différents stades physiologiques .
|
22
|
Tableau 2 : Cycle de la mise-bas des truies par an
|
22
|
Tableau 3 : Capacité de charge dans les
élevages de porc
|
23
|
Tableau 4 : Tâches à exécuter
24
|
|
Tableau 5 : Détermination des flux d'exploitation
du projet
|
29
|
Tableau 6 : Détermination de la Valeur actuelle
nette (VAN)
|
30
|
Tableau 7 : Détermination de l'IP .
|
31
|
Tableau 8 : Détermination du délai de
récupération du capital investi
|
..31
|
Tableau 9 : Détermination du TIR .
|
32
|
Tableau 10 : Parts des fournisseurs de la nourriture pour
bétail comparés au CA
|
33
|
Tableau 11 : Parts des fournisseurs de la nourriture pour
bétail comparés au CA
|
33
|
Figure N°1 : Graphique d'échéancier du
projet par le modèle GANTT
|
..25
|
viii
RÉSUMÉ
La présente étude se propose
d'évaluer financièrement et économiquement un projet
d'investissement en élevage moderne des porcs à Kisangani. Elle
procède de la méthode statistique et recourt à la
technique des ratios. Au terme de cette étude, il se dégage une
VAN de 159.831,96 $, un IP de 2,96 $, un DRI de 2 ans, 6 mois et 3 jours et un
TRI de 55,578 % contre un taux d'intérêt créditeur de 26,82
%. Le projet est donc jugé financièrement rentable. La part de la
valeur ajoutée créée par la porciculture et revenant au
personnel, à la banque et à l'État est en moyenne de 71,43
% durant la vie du projet. Le projet est économiquement
rentable.
Mots clés : Faisabilité ; Kisangani ;
porciculture moderne ; rentabilité financière ;
rentabilité économique.
ABSTRACT
This study proposes to devalue financially and
economically an investment project in modern pig farming at Kisangani. It
proceeds from the statistical method and uses the technique of ratios. At the
end of this study, a NPV of $ 159,831.96, an IP of $ 2.96, a DRI of 2 years, 6
months and 3 days and an IRR of 55.578% are obtained, compared to a credit
interest rate of 26,82%. The project is therefore considered financially
profitable. The share of added value created by pork farming for staff, the
bank and the state averages 71.43% over the life of the project. The project is
economically profitable.
Key words: Feasibility; Kisangani; modern pig farming;
financial profitability;
economic profitability
Par surcroît, ces éleveurs exercent cette
activité de manière encore traditionnelle. KALONJI, J., (2014) a
révélé après son enquête que 90 % des
porciculteurs font de l'élevage
INTRODUCTION GENERALE
0. Problématique
La décision d'investir ou d'exécuter un projet
d'investissement est une dernière de toutes les étapes. Il va
falloir d'abord identifier le produit ou l'opportunité d'affaire,
procéder à des études préalables, les combiner avec
les conditions de faisabilité de cette opportunité ensuite
procéder à une évaluation financière et
économique en vue de s'y prononcer sur l'exécution du projet ou
pas (HOUDAYER, R., sd, p. 28).
À cet effet, mener les études préalables
de faisabilité d'un projet devient d'autant plus indispensable pour se
rassurer du retour sur investissement car, pour qu'un projet d'investissement
soit acceptable estime BELZILE, R., et Ali, il est nécessaire que l'on
en attende un rendement au moins égal aux coûts des capitaux qui
serviront à le financer (1989, p. 453).
Tout entrepreneur ou investisseur est toujours
préoccupé par la rentabilité de ses capitaux et se pose
une question, à savoir : « dans quel domaine, quel secteur ou
quelle activité finalement investirai-je et gagnerai-je le plus possible
que ce que m'aura coûté l'investissement ? ».
Pour ce faire, l'on peut partir soit d'une demande existante,
mais qui n'est pas soit totalement, soit partiellement satisfaite par
l'inexistence ou l'imperfection ou encore l'insuffisance de l'offre. L'on peut
ainsi chercher à l'améliorer ; soit encore à mettre en
place une nouvelle offre qui crée sa propre demande comme l'estime Jean
Baptiste SAY.
À Kisangani, il existe effectivement une demande de la
viande de porc. L'enquête que nous avons conduite révèle
que 80,67 % de sa population consomment de cette viande. La demande est
très élevée face à une offre insignifiante d'autant
plus qu'il se dégage de l'enquête sur les éleveurs que
91,18 % des éleveurs ont des cheptels comptant moins de 20 têtes,
soit 2,94 % détenant un cheptel d'au moins 50 têtes. (Voir tableau
N°2 et 3 page c en annexe).
2
dit familial ; 10 % seulement pratiquent l'élevage
semi-industriel. Ils l'exercent, non dans le but de réaliser le lucre,
mais plutôt de chercher simplement les moyens de survie. Ils ne se
préoccupent guère du rendement assez élevé que peut
générer cet élevage. L'objectif ultime est autre que celui
de réaliser le rendement le plus élevé possible. Ainsi,
ils utilisent pour ce faire, des méthodes et matériels encore
archaïques et des aliments moins riches en protéines requis par
manque d'utilisation des tables d'alimentation adéquates. Plusieurs
d'entre eux réalisent des pertes de bêtes par manque des soins
vétérinaires appropriés. Les éléments
évoqués ci-dessus expliquent les faibles rendements ci-hauts
évoqués.
Par ailleurs, la ville de Kisangani est propice pour
l'élevage des cochons. Les spécialistes en matière
d'alimentation des cochons évoquent que 55 % d'aliments donnés
aux porcs sont constitués de céréales : blé,
maïs, soja, orge et tant d'autres. (
http://www.20minutes.com:
Syndicat national de l'industrie animale (SNIA) tiré le 27/11/2018
à 11h05). Kisangani produit le maïs et le soja. Hormis les
céréales, les cochons se nourrissent aussi des tourteaux, des
légumes, des tubercules, des fruits, de la drêche de bière,
etc. (
www.thamani.be : THAMANI, sd, p. 3).
Tous ces intrants sont produits localement et sont faciles à trouver
dans la ville et ses environs.
En sus, la main-d'oeuvre est disponible localement. L'Institut
Facultaire d'Agronomie (IFA) de Kisangani forme des ingénieurs
vétérinaires en la matière. Cette main-d'oeuvre est moins
chère. Le taux de chômage, tant en RDC qu'à Kisangani, est
très élevé. Le pouvoir de négociation des salaires
des travailleurs est ainsi réduit. Le cadre juridique en matière
d'affaires foncières n'étant pas relativement lourd, Kisangani
offre la facilité de trouver un terrain sur lequel exercer
l'élevage moderne des cochons.
Les conditions de création d'entreprises en RDC sont
dorénavant allégées. La mise en place du guichet unique de
création d'entreprises, (GUCE) qui est un service public en est la
cause. Il a pour mission la facilitation, la simplification et
l'immatriculation des entreprises à moindre coût et en un temps
record.
La ville de Kisangani est donc propice à
l'élevage des cochons. La ville est caractérisée notamment
par une main-d'oeuvre disponible, l'existence d'une demande certaine de la
viande de porc et de la disponibilité des intrants d'aliments. Par
ailleurs, les conditions de création d'entreprises sont moins lourdes
à côté des potentiels concurrents.
La vérification des hypothèses émises
ci-dessus a procédé de la méthode statistique et de la
technique des ratios. Nous avons recouru au logiciel Excel 10. Des
données sur la
3
Paradoxalement, la ville de Kisangani ne compte aucune
porciculture moderne. D'où le questionnement ci-après.
La création d'une porciculture moderne à
Kisangani est-elle rentable ? Quelle en serait la contribution au
développement socio-économique ?
1. Hypothèses du travail
La demande de la viande de porc est réelle dans la
ville de Kisangani. Par ailleurs, les facteurs de production et les intrants
indispensables à la production de cette viande sont disponibles et bon
marché dans la ville. Quoique prometteur, ce marché se
caractérise, dans cette ville, par une quasi-inexistence des potentiels
concurrents. Toutes choses restant égales à elles-mêmes par
ailleurs, une porcherie moderne dans la ville de Kisangani serait une
unité de production rentable tant du point de vue de la
communauté bénéficiaire du projet que de l'agent
économique investisseur. L'économie s'en retrouverait donc
ragaillardie (création d'emplois ; amélioration du budget de
l'État ; débouchés des intrants d'aliments des porcs ;
etc.). Ainsi, ce projet contribuerait tant soi peu à insuffler plus de
développement socio-économique dans la ville de Kisangani.
2. Objectifs du travail
Deux objectifs majeurs se profilent au travers cette
dissertation. Il s'agit de procéder à l'évaluation tant
financière qu'économique de la rentabilité d'un projet
d'investissement dans l'exploitation d'une porciculture moderne à
Kisangani. Cette analyse tente de s'assurer du retour sur investissement en
faveur de l'exploitant, d'une part, et d'évaluer la part de la valeur
ajoutée dégagée en faveur des agents économiques
bénéficiaires, de la communauté bénéficiaire
du projet, d'autre part. Plus cette part est élevée plus est
considérable la contribution socio-économique de cet
investissement dans l'amélioration des conditions de vie de la
population de la ville de Kisangani.
3. Cadre méthodologique
Outre l'introduction et la conclusion générales,
le présent travail s'articule autour de quatre chapitres. Le premier
s'est appesanti essentiellement sur la revue de la littérature. Le
4
demande de la viande de porc ont été
récoltées auprès des ménages et des éleveurs
des cochons.
Par ailleurs, la technique documentaire nous a permis de
recueillir des données se rapportant notamment à la
capacité de charge de cheptel, les étapes physiologiques des
cochons. D'autres informations relatives notamment à la construction des
bâtiments ou d'une certaine pertinence ont résulté de
l'entretien ou de l'interview des experts et des éleveurs.
4. Choix et intérêt du sujet
Des chercheurs en stratégie de développement
estiment que la RDC doit notamment, pour se tirer de cette trappe à
pauvreté et de cette impasse du sous-développement dans
lesquelles elle se trouve, diversifier son économie et promouvoir la
création d'entreprises. Dans cette optique, les PME sont mises en
exergue.
Cependant, toute création d'entreprise, quelle que soit
sa vocation ou sa nature part d'une idée d'entreprendre ou
opportunité d'affaire et de l'étude de la pertinence de
celle-ci.
Cette étude sur la faisabilité et
l'évaluation de la rentabilité du projet d'exploitation d'un
élevage moderne des cochons à Kisangani devrait rassurer tout
investisseur potentiel en cette activité sur la demande de viande de
porc dans la ville et sur le retour en investissement. Au-delà, elle
pourrait constituer un élément du business-plan de tout
investisseur en quête de financement auprès d'un banquier ou de
tout bailleur des fonds. Les pouvoirs publics en quête de stabiliser
certains indicateurs du cadre macro-économique et à la recherche
d'investisseurs disposent ainsi d'un instrument pour ce faire.
5. Délimitation du sujet
La présente étude est menée dans la ville
de Kisangani. Elle exploite des données de l'enquête que nous
avons conduite en cette année 2019.
6. Structure du travail
5
deuxième traite exclusivement du cadre
théorique. Le troisième chapitre développe les aspects
techniques et ceux se rapportant à la faisabilité du projet.
Enfin, le quatrième et dernier chapitre est consacré à
l'évaluation tant financière qu'économique du projet.
CHAPITRE I : LITTERATURE REVUE
1. Introduction
L'évaluation des projets d'investissement dans
l'élevage a fait l'objet de plusieurs recherches dans le temps et dans
l'espace tant dans les domaines économique, agronomique que financier.
Les condensés de quelques travaux en la matière sont ici
présentés.
2. Revue de la littérature théorique
Le présent travail a pour fondement théorique la
théorie Keynésienne. John MAYNARD KEYNES (1936) pose les bases de
la macroéconomie qui ont dicté tous les comportements des
politiques de cette époque jusque vers les années 1980. Ce qui
lui a valu le titre du père fondateur de la macroéconomie.
(VILLIEU, P., 2000).
Selon Keynes, l'auteur forge son raisonnement sur la notion de
la consommation et du chômage de masse. Il prône que l'État
doit intervenir dans l'économie en augmentant le niveau de revenu des
agents économiques d'autant plus que lorsque le niveau de revenu
augmente, toutes choses restant égales par ailleurs, le niveau de
consommation augmente quoique moins proportionnellement.
Consécutivement à cette loi psychologique de
Keynes, cette variation positive du revenu associée à une
variation moins proportionnelle de la consommation poussera les agents
économiques à épargner le supplément de revenu.
Cette épargne sera transformée, par l'intermédiation des
institutions financières, en des crédits pour investissement. Le
volume de l'épargne augmentant diminuera de ce fait le taux
d'intérêt. Cette baisse du taux d'intérêt incitera
par conséquent les agents en besoin de financement, à l'instar
des entreprises, à demander beaucoup plus de crédit en faveur des
investissements. Ce qui entraine une augmentation du niveau de production, par
le truchement du multiplicateur du revenu, et la création d'emplois.
Toujours selon Keynes (1936), l'investissement est profitable
tant que son rendement dépasse son coût. Investir consiste
à dépenser aujourd'hui une somme d'argent dans l'espoir de
réaliser des recettes dans le futur. Ces sommes ne sont pas
perçues au même moment. Un bilan actualisé de
l'investissement s'impose.
7
Le même auteur poursuit son raisonnement en
évoquant que la VAN dépend négativement du taux
d'intérêt. Le projet d'investissement est donc rentable si et
seulement si sa VAN est positive (ou nulle). Deux interprétations de
cette condition sont envisageables : pour l'entrepreneur disposant des fonds,
le projet d'investissement est rentable dans la mesure où les recettes
générées dépassent (ou égalisent) celles que
procurerait l'usage alternatif ou le coût d'opportunité de ces
fonds c'est-à-dire un placement au taux d'intérêt en
vigueur dans l'économie ; pour l'entrepreneur ne disposant pas des
fonds, le projet est rentable s'il lui permet d'emprunter au taux
d'intérêt en vigueur et de rembourser ses créances en lui
laissant une marge positive (ou nulle).
Le taux de rendement interne (TRI) autrement appelé
taux interne de rentabilité (TIR) est l'efficacité marginale du
capital. Il constitue le fondement de la fonction d'investissement. KEYNES
(1936) estime qu'au niveau macroéconomique, seuls les projets ayant un
TRI supérieur au taux d'intérêt en vigueur dans
l'économie seront réalisés. De la sorte, si le taux
d'intérêt augmente l'investissement diminue et vice-versa. Par
ailleurs, les classiques dont Irving FISHER (cité par VILLIEU, P., 2000)
estiment également que l'investissement est fonction inverse ou
décroissante du taux d'intérêt.
3. Revue de la littérature empirique
NIZEYIMANA, F. (2009) (1) s'est penché sur
la faisabilité économico-financière du projet
d'élevage des poules pondeuses à MUGINA. En menant cette
étude, il a poursuivi comme objectifs : analyser la rentabilité
financière de ce projet ; montrer à la population de MUGINA
l'importance de l'élevage des poules pondeuses ; inciter la population
de MUGINA à devenir entrepreneurs et créer leurs propres
emplois.
Les méthodes analytique, statistique et
synthétique ont été utilisées. Au terme de sa
réflexion, NIZEYIMANA, F. a débouché sur les
résultats suivants : l'activité est rentable ; le délai de
récupération de l'investissement est d'un an, 7 mois et 6 jours ;
la VAN s'est révélée positive affichant une valeur
à hauteur 59.583.909 frw ; l'indice de profitabilité s'est
élevé à 4,47 frw au taux d'actualisation de 10 % l'an
pendant 5 ans ; le TRI (81,34 %) est de loin
1 http.//
www.mémoireonline.com
consulté le 31 Juillet 2018 à 13h10.
8
supérieur au taux d'actualisation. D'où, eu
égard à ces résultats, le projet a été
jugé rentable
(2).
Le plan de financement dégage un solde de
trésorerie positif. Le projet est donc solvable.
MANISHIMWE R. (cité par NGUMBU, S., 2018, p. 1) a
porté son étude sur l'évaluation technique et
économique de la ferme moderne de Dougar. L'objectif était de
contribuer au développement des fermes à petite échelle
à travers la mise à la disposition des acteurs de la
filière laitière d'un référentiel technique et
économique à partir des résultats d'évaluation de
ladite ferme. Cette étude a débouché aux conclusions qui
suivent. Techniquement, les performances de la reproduction des vaches de la
ferme étudiée n'ont pas été influencées par
la race. Économiquement, sur une durée d'étude de six
mois, la ferme a affiché, en moyenne, un coût de production d'un
litre de lait de 315,56 FCFA #177; 30,74 FCFA dont 69,85 % sont
consacrés à l'alimentation. Elle a dégagé, en
moyenne, un bénéfice brut de 128,59 FCFA #177; 28,76 FCFA par
litre de lait vendu. Il ressort de cette étude que les résultats
sont prometteurs. Ils nécessitent une amélioration afin
d'atteindre des objectifs satisfaisants, recommandés et
réalisables.
NGUMBU, S., (2018) a centré sa réflexion sur
l'évaluation financière d'un projet d'élevage des poules
pondeuses à Kisangani. Sa préoccupation majeure a
été d'évaluer la rentabilité du projet. Il a
tenté de répondre à deux questions : ce projet est-il
techniquement faisable et financièrement rentable ? Quel en serait la
contribution au développement socio-économique de la ville de
Kisangani ?
Deux méthodes ont été utilisées
quant à ce : la méthode statistique et la méthode
analytique. L'étude a fourni les résultats selon lesquels le
délai de récupération du capital investi du projet est de
2 ans, 7 mois et 26 jours ; la VAN présente une valeur de 68.432,40 $ ;
le TRI s'élève à 18 % et le retour sur l'investissement
est de 29 %. Le projet a donc été jugé rentable. L'auteur
arrive par ailleurs à la conclusion selon laquelle ce projet contribuera
à la création d'emplois et, à la réduction du
chômage dans la ville de Kisangani.
2 Frw signifie francs rwandais
9
FAIDA, C. (2011) (3) a travaillé sur
l'étude de faisabilité de création d'une unité de
production de sucre dans la province du nord Kivu à RUTSHURU. Plusieurs
objectifs sont poursuivis : analyse financière et économique du
projet ; constitution d'une documentation sur la création d'une
entreprise agricole ; création d'emplois directs et indirects à
divers échelons en RDC et promotion de la créativité dans
le chef du peuple congolais.
La méthode analytique a été
exploitée. Au terme de sa recherche, l'auteur affirme que le projet
sous-étude est acceptable. La VAN se situe à 1 571 235 $ avec un
TRI chiffré à hauteur de 77 % associé à un IP 3,37
$. Le délai de récupération du capital investi est
relativement court, soit 4 ans et 22 jours sur les dix ans prévus.
Les effets économiques du projet portent notamment sur
la réduction des importations d'environ 50 % et du prix du kilogramme du
sucre de 0,29 $ US ; la promotion et la modernisation de la culture de la canne
à sucre au niveau du territoire de RUTSHURU et dans toute la Province du
Nord Kivu. De plus, le projet permettra d'élever la valeur
ajoutée des entreprises d'électricité,
pétrolières, etc.
L'économie dégagera ainsi globalement une valeur
ajoutée estimée de 1.002.022 $, la première année
de l'exécution du projet avec une augmentation annuelle de 2 % en
moyenne pour le reste d'années ; un montant de 3 168 $ pour le compte
des agents ; un total de 3 486 330 $ en faveur des pouvoirs publics au titre de
paiement d'impôts pour la première année et un montant de 2
645,6 $ pour les assurances.
KALONJI, J., (2014) a basé son étude sur le
système d'élevage des porcs et la rentabilité
socio-économique dans les ménages porciculteurs à
Kisangani. Il s'est proposé non seulement de déterminer la
rentabilité économique de la porciculture à Kisangani et
dans ses environs, mais aussi de dégager les conditions d'élevage
et d'élucider le niveau de connaissances des acteurs.
Le chercheur a recouru à la méthode statistique,
à la technique d'enquête par questionnaire (enquête par
sondage) et à la technique d'observation et d'interview. Au terme de sa
réflexion, il aboutit aux conclusions selon lesquelles 87,14 % des
enquêtés pratiquent le
3 Http.//
www.memoireonline.com, 2011,
p. 55 consulté le 31 Juillet 2018 à 13h24.
La démarcation évoquée peut aussi être
appréhendée du point de vue de la nature du projet, de sa
durée et de son lieu d'exécution. De tous ces travaux
évoqués ci-haut, aucun
10
système d'élevage de claustration stricte par
manque d'espace ; 90 % de ces derniers font de l'élevage dit familial ;
10 % pratiquent l'élevage semi-industriel. Le coût total moyen
engagé s'élevant à hauteur de 138,15 $, le revenu moyen
vaut 254,14 $ pour un profit moyen dégagé de 115,98 $. Le taux de
rentabilité commerciale est de l'ordre 94,16 %. Par ailleurs,
l'activité est jugée économiquement rentable.
AISSIOU, Lounes (2016), dans le cadre de sa réflexion
sur le financement de grands projets d'investissement, s'est penché sur
le projet Shariket Miyeh Ras Djinet « SMD ». Les résultats
obtenus sont les suivants : la VAN de ce projet s'élève à
25 472 43 $ ; le TRI vaut 6,505 % et le délai de
récupération de l'investissement est de 11 ans et 11 mois.
DELPORTE, O. (2018) a travaillé sur l'évaluation
économique et financière d'un projet d'investissement dans
l'élevage des poules pondeuses et à chair dans la ville de
Kisangani. Il a usé des critères qualitatifs se rapportant
à la pertinence, l'efficacité, l'efficience et à la
durabilité pour apprécier le projet d'élevage des poules
pondeuses et à chair. Par ailleurs, il a analysé l'apport de ce
projet sur le développement économique de la ville de Kisangani,
d'une part, et effectué une analyse financière en
s'imprégnant de la rentabilité du projet, d'autre part. Il a
procédé de la méthode statistique. Ses résultats
sont les suivants : la VAN, est de 12 392,42 $ US, pour les cinq années
considérées ; le TRI se situe à 17,439 % ; le capital
investi pour ce projet a été récupéré
après 3 ans 5 mois et 11 jours d'exploitation ; l'indice de
profitabilité vaut 0,25 $ US.
4. Conclusion
Le présent chapitre a porté essentiellement sur
la revue de la littérature. L'objet de ce chapitre était
d'établir une démarcation entre le présent travail et tous
les travaux antérieurs élaborés dans le domaine
d'évaluation des projets. On peut se rendre compte que la
présente étude comporte un caractère original. Elle
propose de répondre à la question de savoir si l'élevage
moderne des cochons dans la ville de Kisangani est rentable et de cerner la
contribution d'un tel investissement dans l'amélioration des conditions
socioéconomiques de la population de ladite ville.
11
d'entre eux ne traite de l'élevage des porcs.
Toutefois, la méthodologie utilisée dans chacun d'eux semble
converger.
L'originalité de l'étude étant
relevée, il convient de montrer comment les données sont
récoltées et traitées.
CHAPITRE II : CADRE THEORIQUE
1. Introduction
Le présent chapitre relève les techniques et
méthodes de récolte des données et de leur traitement. Il
aborde l'approche méthodologique et les différents
critères théoriques d'évaluation financière et
économique d'un projet. Il fait aussi le point sur les données
d'étude et la détermination du coût moyen
pondéré théorique du capital.
2. Approche méthodologique
2.1. Techniques de récolte des données
La technique documentaire nous a permis de consulter le
fichier GUCE (2019) sur les conditionnalités d'immatriculation d'une
entreprise. Elle nous a permis aussi d'exploiter les états financiers de
la ferme de la Fondation Bamanisa et d'y récolter les données
économico-financières. Ces données ont servi de cadre de
référence aux estimations. Elles ont été
adaptées pour nous rapprocher de la réalité
projetée d'une exploitation d'un élevage moderne des cochons,
objet de la présente étude.
Les techniques de questionnaire et d'interview avec
observation se sont révélées importantes lors des
enquêtes sur terrain auprès des éleveurs, d'une part ; et
des ménages demandeurs de la viande des porcs, d'autre part.
2.2. Population et échantillon
La population d'étude est constituée de la
population de la ville de Kisangani de laquelle nous avons tiré un
échantillon d'étude. L'évaluation de la demande de la
viande de porc a procédé de la technique d'échantillonnage
probabiliste dite échantillon par grappes ou échantillon en
faisceaux.
La taille de l'échantillon a été
portée à 150 ménages tirés en raison de trois
grappes de 50 ménages chacune des Communes de Mangobo, Tshopo et Makiso.
Trois raisons justifient ce choix (DEPELTEAU, F., 2011, p. 219) : la non
existence d'une liste exhaustive des membres de la population ; des contraintes
de déplacement, de coûts ou du temps ; l'observation à
grande échelle.
13
Les éleveurs ont été
répertoriés à 34 dans les communes de la Tshopo et celle
de Mangobo. Nos enquêtes ont porté sur 6 vendeurs des cabris.
3. Différents critères théoriques
d'évaluation financière
Par rappel, plusieurs phases se succèdent dans
l'évaluation d'un projet pour pouvoir se prononcer sur son
acceptabilité. Traditionnellement, on distingue six grandes
étapes : identification du produit, études préalables,
faisabilité, évaluation financière, évaluation
économique et décision d'exécution. (HOUDAYER (sd, sv, p.
28).
Les éléments qui suivent se rapportent à
l'évaluation financière et économique. (BARNETO et G.
GREGORIO, 2009, p. 316-317).
3.1. Valeur actuelle nette (VAN)
La VAN est la différence entre les flux financiers
actualisés sur la durée de vie du projet et les capitaux
investis, soit :
? ( )
Un projet n'est acceptable que si sa VAN est positive. Face
à plusieurs projets mutuellement exclusifs, celui qui présente la
plus forte VAN est retenu.
3.2. Indice de profitabilité (IP)
L'indice de profitabilité ou indice de
rentabilité mesure le rendement d'une unité monétaire
investie. C'est le quotient des cash-flows actualisés par le montant du
capital investi. (BARREAU, J., et DELAYE, J., 2001, p. 327).
? ( )
Un projet acceptable présente un IP supérieur ou
égal à 1. En présence des projets mutuellement exclusifs,
on retient celui dont l'indice est le plus élevé, à
condition qu'il soit supérieur ou égal à 1.
14
3.3. Délai de récupération du capital
investi (DR) ou Payback Period
C'est le temps nécessaire au flux financiers
étalés à travers toute la durée de vie du projet
pour rembourser le capital investi.
On investit dans les projets dont le délai de
récupération est inférieur à un seuil subjectif
préalablement fixé par le manager en fonction de ses contraintes,
notamment de financement. Pour des projets mutuellement exclusifs, le choix est
porté sur celui dont le délai de récupération le
plus court.
Cet indicateur doit être traité avec beaucoup de
soins. D'autant plus que tout projet d'investissement porte sur le futur, il
est alors susceptible au risque et à l'incertitude. Ainsi, tout
investisseur se préoccupera de toujours récupérer ses
fonds engagés le plus tôt possible.
3.4. Taux interne de rentabilité (TIR)
Connu de KEYNES (1936) sous le nom de l'efficacité
marginale du capital, le TIR est le taux d'actualisation (i) qui
annule la VAN. C'est le taux qui égalise le montant de l'investissement
et les cash-flows induits par le même investissement. (KEISER, A.M.,
1996, p. 386).
IFFt( 1+ i)
Tout projet dont le TIR est inférieur au taux de
rentabilité minimum exigé par l'entreprise sera rejeté. Ce
taux est appelé « taux de rejet ». Face à plusieurs
projets acceptables et mutuellement exclusifs, le projet possédant le
TIR le plus élevé sera retenu. Si le TIR est égal au taux
d'actualisation ou taux de rentabilité minimum, le projet est donc
neutre à l'égard de la rentabilité globale de
l'entreprise. En revanche, si le TIR est inférieur, la
réalisation du projet entraînera la chute de la rentabilité
globale de l'entreprise.
3.5. Flux de trésorerie
La détermination des flux de trésorerie d'un projet
procède de la relation suivante :
FF = EBE x ( 1--t) +tDA--OBFRE+Récupérat on
du BFRE + VR
t
15
- (tDA) : gain de trésorerie (économie
d'impôt, obtenue grâce à la déductibilité
des
dotations aux amortissements) ;
- EBE : Excédent brut d'exploitation
- t : Taux d'imposition des bénéfices
réalisés
- LBFRE : Variation du besoin en fonds de roulement
d'exploitation
- VR : Valeur résiduelle de l'investissement
3.6. Éléments constitutifs de
l'investissement initial
L'investissement initial est constitué des fonds
décaissés lors de l'acquisition des immobilisations corporelles,
incorporelles et financières ; des dépenses contractées
lors de la mise en place de l'investissement (formation du personnel, frais de
recherches et développement, etc.) ; du supplément du BFR
généré par l'accroissement de l'activité du projet
et des coûts d'opportunité du projet.
3.7. Valeurs en fin du projet
Les valeurs en fin du projet d'investissement sont des flux
additionnels qui doivent être pris en compte dans le calcul des flux de
trésorerie à la dernière année du projet. Il s'agit
des valeurs résiduelles des biens immobilisés et la
récupération du BFRE d'autant plus que les stocks sont
liquidés, les créances sur clients recouvrées et les
dettes des fournisseurs remboursées. Elles doivent être
appréciées nette d'impôt.
Conformément aux principes d'ingénierie d'un
projet d'investissement, celui-ci a toujours été calculé
sur une période de cinq ans. Au-delà, l'investissement garde
toujours une certaine valeur appelée valeur résiduelle.
Deux cas peuvent naître de la détermination de la
valeur résiduelle de l'investissement. En premier lieu, au terme de la
cinquième année de la vie du projet, les propriétaires de
l'entreprise peuvent se mettre d'accord de céder cette dernière.
En second lieu, les propriétaires de l'entreprise peuvent décider
de conserver la propriété de l'entreprise. Dans tous les cas,
l'on est obligé de tenir compte lors de l'actualisation des flux de
trésorerie de la valeur résiduelle de l'investissement d'autant
plus qu'elle fait partie sans restriction de la rentabilité
économique bien que l'on peut décider de continuer
l'exploitation.
16
MASSIMO, F., et Ali (2003, p. 27) estime que la valeur
résiduelle peut être calculée de deux manières : en
considérant la valeur résiduelle de marché de l'actif
immobilisé, comme s'il devait être vendu à la fin de la
perspective considérée ; en considérant la valeur
résiduelle de tous les actifs et passifs.
Les cash-flows ne peuvent pas être estimés
à l'infini. Pour faciliter la résolution de ce calcul, les FTt
sont supposés croître pour toujours (à l'infini) à
un taux constant, noté g, à partir du dernier cash-flow
disponible sur l'horizon d'évaluation explicite (FTt).
De ce fait, MONDHER Cherif et Stéphane DUBREUILLE (2009
p. 18) estiment dans ce cadre d'hypothèses que la valeur
résiduelle est estimée par le modèle de Gordon et Shapiro
comme suit:
VR = FT ( 1+g)
C'est, de ce modèle que nous avons
procédé dans cette étude pour déterminer sa valeur
résiduelle.
3.8. Ratios de la responsabilité sociale de
l'entreprise (ratios de partage de la VA entre partenaires)
L'entreprise a plusieurs partenaires : État, clients,
personnel et public. D'autres partenaires tels que la banque, les fournisseurs
doivent aussi être considérés pour éviter les
tensions. (FERNANDEZ, A., 2018, p.1).
? Ratio de la VA revenant au personnel =
Ce ratio mesure la part de la VA revenant au personnel.
? Ratio de la VA revenant à la banque = '
Il mesure la part de la VA qui rémunère les
banques.
? Part de la VA revenant à la population=
4 Les estimations dont il est question dans ce
point n'ont rien à voir avec celles des régressions en
Économétrie. Elles font plutôt allusion à des
prévisions des données.
17
Ce ratio mesure la part de la VA destinée à
rémunérer la collectivité dans laquelle l'entreprise
évolue.
Le présent travail considère la population
productrice des intrants d'aliments pour les cochons (maïs, soja,
drêche, tourteau, etc.). Le coût d'alimentation des porcs constitue
une ressource pour la communauté bénéficiaire du
projet.
? Part de la VA revenant à l'État
=
Ce ratio évalue la part de la VA qui revient à
l'État en termes d'impôts et taxes.
Ces différents ratios analysent le partage de la VA
créée par la combinaison de différents partenaires qui
interviennent dans le processus de production. Le reste de cette valeur est
affectée à l'autofinancement de l'entreprise (Réserves et
reports à nouveau) et à la rémunération des
actionnaires au travers les dividendes qu'ils perçoivent.
4. Aperçu sur les données
La sélection des projets repose sur des anticipations
entachées d'incertitude. Au moment de décider d'investir, ni les
avantages ni les coûts ne sont connus avec certitude. Toutefois, le
montant de l'investissement est plus facile à estimer que les revenus
à en retirer. Si les décaissements nécessaires à la
réalisation de l'investissement sont échelonnés, la
certitude disparaît. Des dépenses imprévues sont
susceptibles de se présenter, les décaissements effectifs peuvent
être différents des montants prévus. Des conditions
atmosphériques inhabituelles, une variation des taux de change, une
grève peuvent être à la base de ces écarts entre
prévision et réalité.
Pour avoir plus des chances de trouver des estimations
(4) qui soient au moins fiables, nous appliquons la règle de
prudence qui stipule que : « Toute charge même probable doit
être enregistrée ; mais tout produit probable ne doit pas
être pris en compte ». Ainsi donc, pour estimer les données
de cette étude, nous avons surestimé les charges en minimisant
les produits. Et déjà, c'est l'un des mécanismes de
réduire au moins le risque lié au projet.
18
Ces données sont issues des estimations faites par
nous-même sur base des données recueillies sur terrain
auprès de douze institutions de la place : la ferme de la Fondation
BAMANISA, les Divisions provinciales de l'environnement et l'agriculture,
pêche et élevage ; la DGRAD ; la DGI ; la Division provinciale des
affaires foncières ; le Guichet unique pour création
d'entreprise, la TMB, la porcherie de la faculté des sciences, la DGRPT,
les ménages et certains éleveurs et experts en la
matière.
5. Détermination du coût moyen
pondéré du capital
Appelé autrement « rendement minimum », le
taux d'actualisation est le coût d'opportunité du capital investi.
C'est le rendement qu'il serait possible d'obtenir en investissant ailleurs le
même capital. (JOLY, X., 1988, p. 61).
C'est un coût du fait que l'entreprise s'endette soit
auprès de ses propriétaires qu'elle doit les
rémunérer, car ils ont supporté un coût
d'opportunité en investissant, soit auprès d'une institution
financière moyennant des intérêts. Ce coût est moyen
dans ce sens qu'il y a deux sources de financement. Il faudra alors trouver le
juste coût. En outre, il est dit pondéré parce que le taux
de chaque source de financement sera multiplié par le degré de
proportion représentative de l'importance de chaque source dans le
bilan.
Deux calculs du coût du capital peuvent être
effectués, l'un sur base des valeurs comptables, l'autre sur celles du
marché. En approche « valeurs comptables », nous
pondérons les taux de l'entreprise par des coefficients
représentatifs de l'importance respective des modes de financement au
regard du bilan. En approche « valeurs de marché », nous
pondérons les taux du marché par des coefficients
représentatifs de l'importance respective des modes de financement
exprimés en valeur de marché.
La prise en compte de l'ensemble des sources de financement
dans le calcul du coût du capital nécessite la
déconsidération des intérêts pour la
détermination des flux de trésorerie.
( RCP x rCP) + [( RD x rD) x ( 1 -- t)]
19
Ce modèle est parti du mode de calcul sur base des
valeurs comptables. En effet, la RDC ne dispose pas des marchés
financiers auprès desquels les entreprises peuvent trouver des capitaux.
Seuls les banques et les propriétaires en sont les pourvoyeurs.
6. Formulation des hypothèses du travail
6.1. Première hypothèse (rentabilité
financière)
(Projet non rentable) {
( Projet rentable) {
1: TF
6.2. Deuxième hypothèse (rentabilité
économique)
E E
7. Conclusion
Ce chapitre a abordé les aspects théoriques
liés à l'évaluation des projets. Le fondement
théorique, les critères théoriques financiers et
économiques, une mise au point sur l'estimation des données et la
détermination du coût moyen pondéré du capital y ont
été développés. Cependant, la prise en compte de
certains aspects techniques du projet et les conditions de son exécution
déterminent sa rentabilité.
5 Ce point est inspiré largement des
éléments tirés du site web : http.//
www.leporc.com consulté le 31
Juillet 2018 à 12h19.
CHAPITRE III : ETUDE TECHNIQUE ET FAISABILITE DU
PROJET
1. Introduction
Ce chapitre se propose de cerner la faisabilité du
projet d'élevage moderne des cochons à Kisangani.
La faisabilité ne concerne pas uniquement les aspects
de l'ingénierie affirment MASSIMO, F., et al. (2003 p. 19), mais aussi,
dans bien des cas, les questions de commercialisation, de gestion, d'analyse de
la mise en oeuvre, etc. En outre, Les rapports de faisabilité classiques
sur les grandes infrastructures peuvent comporter des informations sur le
contexte économique et institutionnel, la demande prévue (venant
ou non du marché), la technologie disponible, le plan de production (y
compris le taux d'utilisation de l'infrastructure), les besoins en personnel,
l'échelle du projet, sa localisation, les intrants physiques, le
calendrier et la mise en oeuvre, les phases du développement, la
planification financière et les aspects environnementaux.
2. État de lieu technique du projet
2.1. Alimentation des porcs (5)
Préparer un aliment pour bétail relève
des mêmes actions que de préparer un repas pour un homme :
déterminer une formulation équilibrée et adaptée,
sélectionner les bons ingrédients, les préparer et les
mettre en forme. En effet, l'alimentation représente la part principale
du coût de production. (ITAB, et al., 2014, p. 2). L'alimentation des
porcs représente plus de 60 % du coût de production (Info-porc,
2015, p. 1).
Le cochon est un animal omnivore. Il peut se nourrir aussi
bien d'aliments d'origine végétale qu'animale. Chaque ration
alimentaire est adaptée aux besoins nutritionnels de l'animal selon son
stade de développement. Ainsi, il y a des aliments pour le porcelet,
pour la truie gestante et allaitante, pour le porc charcutier à
différents stades, etc. Cette alimentation équilibrée et
précise est appelée « multi phase ».
21
Les cochons consomment des pâtées essentiellement
constituées de céréales (maïs, blé, orge,
seigle, etc.), mais également des tourteaux, des légumes, des
fruits, de la luzerne, des glands et châtaignes etc. Les truies,
utilisées pour la reproduction, doivent recevoir une quantité
suffisante d'aliments volumineux ou riches en fibres ainsi que des aliments
à haute teneur énergétique. Tous les porcs doivent
être nourris au moins une fois par jour. (
http://www.vigiferme.org/besoins-des-porcs
tiré le 27.11.2018 à 11h53).
THAMANI (6) évoque que les besoins d'un porc
sont : l'énergie (amidon ou graisse) : céréales, plantes
à tubercules, légumes (mil, maïs), entre 2 400 et 2 600
kcal/kg d'aliment ; les protéines : important (15 à 20 % de la
ration) (7) ; des minéraux et vitamines : calcium (0,9 %),
phosphore (0,3 %), cuivre, zinc, fer, ... (coquille, sel).
D'une manière générale, il faut fournir
au cochon, suivant sa catégorie et son poids, la juste quantité
d'aliment ; respecter la teneur en protéines des aliments ; respecter la
teneur en minéraux majeurs (calcium, phosphore, sel) ; éviter des
teneurs trop élevées en cellulose (fibres).
Ainsi, dans le cadre de ce projet, la ville de Kisangani offre
une disponibilité en aliments de porcs dont le maïs, le soja, la
drêche, le tourteau, la farine de poisson et de sang.
6
www.thumani.be Consulté le
27.11.2018 à 12h03
7 Souvent ajouter des protéines d'origine
animale (farine de poisson, de sang).
22
2.2. Différents stades physiologiques
considérés chez les porcins Tableau 11 : Différents stades
physiologiques
Âges ou phase des porcs
Porcelets 1er âge
États physiologiques
Jusqu'à 15kg
Porcelets 2eme âge
|
Jusqu'à 25 kg
|
|
|
Porc croissance
Jusqu'à 60-70 kg
Les cochons âgés de plus de deux semaines doivent
avoir un accès permanent à de l'eau fraîche en
quantité suffisante. Une truie qui n'est pas en gestation devrait
recevoir
Porc finition
|
Jusqu'à 110 -115 kg
|
|
|
Porc lourd
|
Après 110 -115 kg
|
Source : ITAB, et al. Cahier technique
Alimentation des porcins en agriculture biologique
Le bilan des états physiologiques des porcs permet
l'estimation des recettes en termes du poids à vendre par porc.
2.3. Cycle de la mise-bas des truies
Tableau 12 : Cycle de la mise-bas des truies par
an
|
Accouplement, gestation et mise-bas
|
Allaitement
|
Repos
|
Gestation et mise-bas
|
|
Mois
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
10
|
11
|
12
|
Source : THAMANI, Élevage de porcs -
Fiches techniques n° 4 : l'alimentation, s.d, p.2.
Ce tableau retrace le calendrier ou le cycle de la mise-bas
d'un cochon au cours d'une année. De l'accouplement, à la
gestation jusqu'à la mise-bas, le cochon prend quatre mois. Il allaite
pendant deux mois et il se repose un mois avant de s'accoupler de nouveau. Dans
une année, une truie met-bas deux fois. Ces informations permettent
l'estimation du niveau de production annuelle du projet.
2.4. Abreuvement
23
quotidiennement au moins 5 litres d'eau ; une truie en
ge3station au moins 5 à 8 litres et une truie en lactation 5 à 30
litres. Un porc à l`engraissement boit en moyenne 10 litres d`eau/jour. (
http://www.vigiferme.org/besoins-des-porcs
tiré le 27.11.2018 à 11h53).
2.5. Aperçu sur le cheptel
Il existe principalement trois types de cheptels :
l'élevage en bâtiment sur caillebotis, l'élevage en
bâtiment sur litière et l'élevage en plein air. Chaque mode
présente des avantages et inconvénients. (
http://www.vigiferme.org/besoins-des-porcs
tiré le 27.11.2018 à 11h53).
Premier mode : les animaux vivent dans des bâtiments
dont le sol est ajouré c'est-à-dire que le sol a des grilles de
fer appelé caillebotis. C'est le mode d'élevage le plus
répandu en Europe et dans le monde. Deuxième mode : les porcs
sont élevés dans des bâtiments dont le sol n'est pas
ajouré mais bétonné et recouvert d'une litière.
Cette litière est faite la plupart du temps de paille. Troisième
mode : les animaux sont élevés à l'extérieur.
L'exploitation d'un élevage moderne à Kisangani
utilisera un quatrième mode semi-caillebotis ou semi-litière. Les
porcs seront élevés dans des bâtiments ayant le sol
simplement bétonné.
Tableau 13 : Capacité de charge dans les
élevages de porc
États physiologiques
|
Espace intérieur
|
Aire d'exercice et enclos
|
Truies et porcelets (40 jrs ou moins)
|
7,5 m2/truie et sa portée
|
Non nécessaire
|
= 30 kg
|
0,6 m2/tête
|
0,4 m2/tête
|
30-50 kg
|
0,8 m2/tête
|
0,6 m2/tête
|
50-85 kg
|
1,1 m2/tête
|
0,8 m2/tête
|
85 kg et plus
|
1,3 m2/tête
|
1,0 m2/tête
|
Truies en enclos de groupe
|
3 m2/tête
|
3 m2/tête
|
Source :
https://www.mapaq.gouv.qc.ca/fr,
2013, tiré le 27.11.2018 à 11h52
Les indications du tableau ci-haut aident à l'estimation
des grandeurs de cheptels.
24
2.6. Échéancier du projet
Les experts du Project Management Institute (2008) attestent
qu'un cycle de vie du projet est un ensemble de phases, habituellement en
séquence et parfois en chevauchement, dont le nom et le nombre sont
déterminés par les besoins de management et de maîtrise de
l'organisation ou des organisations qui prennent part au projet et,
également, par la nature du projet lui-même et par son domaine
d'application. Selon eux, les projets diffèrent par leur taille et leur
complexité. Cependant, la structure du cycle de vie de tous les projets,
qu'ils soient de grande ou de petite taille, simples ou complexes, peut
être répartie de la façon suivante : démarrage du
projet, organisation et préparation, exécution du travail du
projet et clôture du projet.
Les tâches à exécuter dans le projet
d'exploitation d'un élevage moderne à Kisangani sont
présentées dans le tableau ci-dessous :
Tableau 14 : Tâches à
exécuter
Tâches
|
Noms de tâches
|
Durées
|
|
|
A
|
Recherche des capitaux
|
2 mois
|
B
|
Acquisition des immobilisations et engagement du personnel
|
1 mois
|
C
|
Enregistrement de l'entreprise dans les services de
l'État
|
1 mois
|
D
|
Recherche des futurs prospects
|
3 mois
|
E
|
Première production
|
1 an
|
F
|
Deuxième production
|
1 an
|
G
|
Troisième production
|
1 an
|
H
|
Quatrième production
|
1 an
|
I
|
Cinquième production
|
1 an
|
|
|
|
Le diagramme de GANTT pour ce projet se présente de la
manière suivante avec 1,2,3 et 4 sont des trimestres:
Source : Propre conception du promoteur du
projet.
STERIN, A. L., (2013 p. 55) évoque que 66 % des
créateurs d'entreprises ne cherchent pas le marché sur lequel ils
veulent exercer leur activité. Le marché est une donnée
25
Graphique d'échéancier du projet par le
modèle GANTT
Taches
|
2021
|
2022
|
2023
|
2024
|
2025
|
2026
|
3
|
4
|
1
|
2
|
3
|
4
|
1
|
2
|
3
|
4
|
1
|
2
|
3
|
4
|
1
|
2
|
3
|
4
|
1
|
2
|
3
|
4
|
A
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
B
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
D
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
E
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
F
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
G
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
H
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
I
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Source : Propre conception du promoteur du
projet
2.7. Besoins en personnel
L'exploitation de l'élevage moderne à Kisangani
projette employer 15 travailleurs : un gérant, un comptable, un
secrétaire, un vétérinaire, six vendeurs (un par commune)
et enfin cinq huissiers (chargés d'assumer les tâches telles que
l'hygiène des cheptels, approvisionnement des intrants, etc.). Voire
annexe tableau N° 2 p.B.
3. Étude de faisabilité du projet
La faisabilité se définit comme une série
d'études à caractère analytique dont l'objectif premier
consiste à déterminer si un projet est économiquement
réalisable. La faisabilité vise donc la réduction du
risque par l'amélioration de l'information dont dispose le
décideur. (AISSIOU, Lounes, 2016, p. 29). La faisabilité prend
forme dès qu'un véritable effort est consenti en vue d'accumuler
des éléments d'information pour ensuite aboutir à une
décision visant à faire ou à ne pas faire le projet.
(FRANCIS BELZILE, et al., 2005, p. 2).
3.1. Étude du marché
26
réelle quoi que difficile à cerner au
début qu'on ne peut pas se permettre de le négliger car, cela va
de la vie de l'entreprise. La plupart des entreprises connaissent des faillites
suite à des raisons commerciales affirme le même auteur. (2013, p.
42). Les études du marché se rapportant particulièrement
à la recherche des prospects doivent se faire avant, pendant et
après l'installation de l'entreprise.
Il est fort facile de prévoir un montant quelconque de
son chiffre d'affaires théorique. Cependant, si l'on n'envisage pas un
arsenal des stratégies promotionnelles et des études du
marché, il est possible que le chiffre d'affaires préalablement
estimé ne soit pas atteint ou réalisé. À ce propos,
plusieurs stratégies seront aménagées ou mises en place
dans le cadre du projet permettant ainsi d'atteindre ses prospects ou ses
futurs clients ciblés, à savoir :
a. Les prospects ciblés du
projet
Les prospects du projet d'une exploitation d'un
élevage moderne de cochons à Kisangani sont essentiellement les
ménages. Ils comprennent aussi bien les restaurants et les revendeurs.
Cependant, il ne suffit pas seulement de trouver des clients. Le plus gros
serait de les maintenir et d'élargir la part de marché de
l'entreprise. Il pourra s'agir notamment de recenser par écrit les
« attentes » des clients en les questionnant
régulièrement et en notant leurs réponses
(J-P., TIXIER, 2010, p.
57).
Ainsi, il ressort de la lecture du tableau N° 2 en
annexe sur la page C que sur un total de 150 ménages, 121
ménages, soit 81 %, consomment de la viande du porc contre 21 seulement
qui n'en consomment pas. L'on peut en conclure que la ville de Kisangani est
propice à l'élevage et à la consommation de la viande de
porc.
b. Les concurrents au projet
Le seul concurrent potentiel recensé au projet d'une
exploitation d'un élevage moderne de porcs à Kisangani est la
porcherie de la Fondation BAMANISA. Elle a déjà atteint plus de
300 têtes de cochons. Cependant, d'après nos renseignements
récoltés auprès de cette ferme, il s'avère que la
production de cette porcherie est destinée exclusivement à la
charcuterie. Le reste des éleveurs dans la ville produisent purement
pour leur autosubsistance. À ce propos, notre enquête a
révélé 50 % des éleveurs ont une porcherie comptant
plus ou moins 10 têtes ; 76 % détiennent un cheptel de plus ou
moins 15 têts. Il suffirait donc de
27
mettre en place des politiques commerciales efficaces pour
pouvoir gagner une forte part de marché. (Voir tableau N° 3 sur la
page C en annexe).
3.2. Bilan d'état de besoin du projet
La description d'un projet procède d'une
présentation du bilan de l'état des besoins indispensables
à sa matérialisation. Le bilan du projet d'une exploitation d'un
élevage moderne de porcs à Kisangani est présenté
en annexe.
4. Conclusion
Ce chapitre a évoqué des questions se rapportant
à l'exploitation technique d'une porcherie moderne. Il en résulte
que l'élevage moderne des cochons est faisable dans la ville de
Kisangani. Il reste à en évaluer rentabilité tant
financière qu'économique.
CHAPITRE IV : EVALUATION ECONOMICO-FINANCIERE DU
PROJET
1. Introduction
Évaluer financièrement un projet procède
de l'analyse de l'investissement aux fins d'en établir le
bien-fondé et l'acceptabilité en fonction de certains
critères financiers. L'évaluation économique, quant
à elle, analyse le projet du point de vue de la collectivité.
Elle en apprécie les effets positifs ou négatifs induits par le
projet. À dire autrement, elle en apprécie les
externalités par rapport à des objectifs économiques et
sociaux définis à l'avance. (AFITEP, 2010, p. 110).
2. Évaluation financière
Évaluer la rentabilité d'un projet
d'investissement consiste à apprécier la capacité à
engager une valeur ajoutée par rapport au capital investi. Quatre
critères ont été retenus, à savoir : le
critère de la valeur actualisée nette, le critère de
l'indice de profitabilité, le critère du taux de rendement
interne et celui du délai de récupération de capital
investi.
8 Voir excédents bruts
d'exploitation dans le compte des résultats à l'annexe dans le
tableau N°4 page D
9 Pour trouver la Valeur Résiduelle de
cet investissement, on a fait : FT2026 = 29717,843 avant d'être
additionné avec la Valeur Résiduelle de l'investissement et la
valeur de la Récupération du BFR multiplier par (1+0,780273432)
où 0,780273432 est le taux de croissance moyen et constant (g) des flux
de trésorerie. Où (g)
se trouve en faisant :v( FT 6/FT ) --
1. Cette réponse trouvée sera divisée par
la différence entre le
taux d'actualisation (r) et le taux de croissance des flux de
trésorerie (g). Bref, VR=
29717,843 x
(1+0,780273432)
(0,154871433-0,780273432)
=176.913,78
29
2.1. Détermination des flux de trésorerie
(Cash-flows) Tableau 15 : Détermination des flux d'exploitation du
projet
Rubriques 2022 2023 2024 2025 2026
|
EBE (8)
63.563,455 64.209,09
76.511,09 54.484,09 61.709,09
|
+Dotations aux Amort.
|
16.318,36
|
16.318,36
|
16.318,36
|
16.318,36
|
16.318,36
|
79.881,81 80.527,45 92.829,45 70.802,45 78.027.45
|
-Import/benefice à 35%
|
27.958,635
|
28.184,60
|
32.490,30
|
24.780,85
|
27.309,60
|
=CAF 51.923,179 52.342,84 60.339,14 46.021,59
50.717,84
|
-BFRE
|
20.833
|
21.250
|
22.250
|
20.333
|
21.000
|
Récupération du BFRE - - - -
105.667
|
Valeur résiduelle
|
-
|
-
|
-
|
-
|
176.913,78(9)
|
Flux de trésorerie 31.090,17 31.092,84 38.089,14
25.688,59 312.298,62
|
Source : Nos propres estimations sur base des
données du compte des résultats
L'établissement d'un budget d'un projet
d'investissement utilise l'EBE. Les amortissements et intérêt ne
sont pas retranchés. Les amortissements sont des charges non
décaissables. Les flux de trésorerie sont actualisés aux
taux du coût d'emprunt.
Toute évaluation financière d'un projet
procède de la détermination du taux d'actualisation des flux de
trésorerie ou coût moyen pondéré du capital.
2.2. Détermination du coût moyen
pondéré du capital
Le projet sera financé à 80 % des fonds propres.
L'hypothèse retenue est celle d'un investisseur qui en attend une
rentabilité de 15 %. Les fonds sont empruntés au taux annuel
de
30
26,82417946 % (10). Le taux d'imposition sur le
bénéfice réalisé s'élève à 35
%. Le coût moyen pondéré du capital est alors : {(80x15) +
[(20 x 26,82417946) x (1 - 0,35)]} = 15,4871333 %. C'est le taux
d'actualisation des flux de trésorerie.
a. La VAN du projet
Tableau 16 : Détermination de la Valeur actuelle
nette (VAN)
Années
|
Facteurs d'actualisation
|
|
actualisés
|
2022
|
1,154871433
|
31.090,17
|
26.920,90
|
2023
|
1,333728027
|
31.092,84
|
23.312,73127
|
2024
|
1,540284399
|
38.089,14
|
24.728,64305
|
2025
|
1,778830451
|
25.688,59
|
14.441,28251
|
2026
|
2,054320473
|
235.384,8
|
152020,4022
|
Investissement initial (Io)
|
$US 81.592
|
|
Valeur actuelle nette (VAN) : $US 159.831,96
Source : Nos analyses faites sur base des données du
compte des résultats et du bilan
La VAN s'élève à 159.831,96 $
UD. Le projet est rentable. Le critère de la VAN cerne
l'avantage global d'un investissement au cours de la durée du projet.
L'indice de profitabilité mesure ce que rapporte 1 $ investi.
10 Ce chiffre est un taux d'intérêt
annuel débiteur de la banque commerciale appliqué au capital
emprunté.
31
b. L'indice de profitabilité
(IF)
Tableau
|
17 : Détermination de l'IP
|
|
|
FF actualisés
|
|
1,154871433
|
26.920,90
|
|
1,333728027
|
23.312,73127
|
|
1,540284399
|
24.728,64305
|
|
1,778830451
|
14.441,28251
|
|
2,054320473
|
152020,4022
|
|
|
241.423,96
|
|
|
81.592 $
|
|
2,95891705 $
|
|
|
Source : Calculs sur base des données
du compte des résultats et du bilan
1 $ investi rapporte 2,96 $. Ainsi, le projet est
profitable.
c. Délai de récupération du
capital
Tableau 18 : Détermination du délai de
récupération du capital investi
Années
|
FFt
|
Facteurs d'actualisation
|
FFtcumulés
|
2022
|
31.090.17
|
1,154871433
|
31.090,17
|
2023
|
31.092.84
|
1,333728027
|
62.183,0225
|
2024
|
38.089.14
|
1,540284399
|
100.272,16
|
2025
|
25.688.59
|
1,778830451
|
125.960,759
|
2026
|
235.384.8
|
2,054320473
|
361.345,602
|
Investissement initial $ 81.592
Délai de récupération de
l'investissement est 2 ans, 6 mois et 3 jrs
Source : Nos analyses faites sur base des
données du compte des résultats et du bilan
Le délai de récupération est de 2 ans, 6
mois et 3 jours.
32
d. Le taux de rendement interne. Tableau 19 :
Détermination du TIR
Années
|
|
Facteurs d'actualisation
|
cumulés
|
2022
|
31.090,17
|
1,154871433
|
26.920,90
|
2023
|
31.092,84
|
1,333728027
|
23.312,73127
|
2024
|
38.089,14
|
1,540284399
|
24.728,64305
|
2025
|
25.688,59
|
1,778830451
|
14.441,28251
|
2026
|
235.384,8
|
2,054320473
|
152020,4022
|
Valeur actuelle nette (VAN)
|
$ 159.831,96
|
Investissement initial (IO)
|
$ 81.592
|
Taux de rendement interne (TRI)
|
55,578%
|
Taux d'intérêt créditeur à la
banque
|
26,8241795 %
|
Source : Calculs faits sur base des
données du compte des résultats et du bilan
Le TRI est le double du taux d'intérêt sur le
marché. L'investisseur gagne doublement.
2.3. Vérification de la première
hypothèse
Il ressort des résultats présentés
ci-dessus, se rapportant à la VAN, l'IP, le TRI et le DRI que le projet
est financièrement rentable. Il peut donc être
réalisé.
3. Étude de la contribution
socio-économique du projet ou analyse de la responsabilité
sociale du projet
Évaluer un projet d'investissement simplement du point
de vue financier serait restreindre l'étude aux seules aspirations des
actionnaires. L'entreprise est un tout. Elle regorge plusieurs partenaires.
L'analyse économique concerne les avantages sociaux du projet (MASSIMO,
F., et al. p. 52).
33
3.1. Part du chiffre d'affaires des fournisseurs de la
nourriture pour cochons Tableau 20 : Parts des fournisseurs de la nourriture
pour bétail comparés au CA
Rubriques
|
2022
|
2023
|
2024
|
2025
|
2026
|
Moyenne
|
Coût d'alimentation
|
159.776
|
159.700
|
159.998
|
159.725
|
160100
|
-
|
Chiffres d'affaires
|
250.000
|
255.000
|
267.000
|
244.000
|
252.000
|
-
|
Ratios en %
|
63,91
|
62,63
|
59,92
|
65,46
|
63,53
|
69,03 %
|
Source : Nos calculs partant des
données des comptes de résultats en annexe.
Les fournisseurs des intrants d'aliments des porcs
bénéficieront respectivement de
63,91 %, 62,63 %, 59,92 %, 65,46 % et 63,53 % du chiffre
d'affaires de la première année à la dernière
année. En moyenne, c'est 69,03%.
3.2. Part de la valeur ajoutée revenant aux autres
partenaires de l'entreprise Tableau 11 : Parts des fournisseurs de la
nourriture pour bétail comparés au CA
Partage de la valeur ajoutée en
%
|
2022
|
2023
|
2024
|
2025
|
2026
|
Moy.
|
VA revenant au personnel
|
18,60
|
22,04
|
18,60
|
18,60
|
18,60
|
19,28
|
VA rémunérant les capitaux empruntés
|
10,31
|
9,77
|
8,50
|
11,08
|
10,08
|
9,95
|
VA remboursant les emprunts de la banque
|
38,42
|
36,43
|
31,69
|
41,30
|
37,57
|
37,08
|
Total VA revenant à la banque
|
48,73
|
46,20
|
40,19
|
52,38
|
47,64
|
47,03
|
Total VA revenant à l'État pour
impôt/bénéfice
|
5,33
|
5,32
|
9,18
|
1,35
|
4,39
|
5,11
|
Total VA revenant au personnel, banque et
l'État
|
72,65
|
73,56
|
67,97
|
72,33
|
70,63
|
71,43
|
Reste VA revenant à l'entreprise et actionnaires
|
27,35
|
26,44
|
32,03
|
27,67
|
29,37
|
28,57
|
Total VA répartie entre différents partenaires
|
100,00
|
100,00
|
100,00
|
100,00
|
100,00
|
-
|
Source : Nos analyses faites sur base des
données du compte des résultats et du bilan
La valeur ajoutée ayant été
créée par plusieurs agents ou partenaires de l'entreprise, il
convient donc de la partager entre ces différents agents qui ont
concouru à sa création.
15 travailleurs ont engagé leur force du travail et
bénéficient alors de cette valeur créée pour une
moyenne de 19,28 % au travers les charges du personnel. Ce ratio passerait de
18,60 %, la première année, pour atteindre une valeur de 22,04 %,
la deuxième année, et reprendre et se stabiliser finalement
à 18,60 % jusqu'à la fin du projet.
34
Le ratio de la valeur ajoutée rémunérant
les capitaux empruntés (les charges d'intérêts)
présente une valeur moyenne de 9,95 %. Les intérêts en
faveur de la banque seront de 9,95 %. L'entreprise consacre 37,08 % de la
valeur ajoutée pour le remboursement de la dette contractée. Soit
un total de 47,03 %.
L'État bénéficie, en termes
d'impôts (les taxes non comprises) sur les bénéfices, en
moyenne d'une valeur de 5,11 % de la valeur ajoutée.
En définitive, le personnel, l'Etat et la banque sont
rémunérés en moyenne à hauteur de 71,43 % de la
valeur ajoutée créée par le projet. Les 28,57 % restants
reviennent à l'entreprise et devrait servir à son autofinancement
et à la rémunération de ses actionnaires. La part de la
communauté bénéficiaire du projet est deux fois plus
grande que celle que s'accorde l'entreprise.
4. Vérification de l'hypothèse
Il ressort des analyses des parts de la VA menées
ci-dessus que le projet d'exploitation moderne d'un élevage des parcs
à Kisangani contribuera au développement socio-économique
de la ville.
5. Discussion des résultats
Comparés aux conclusions des résultats des
études menées, tour à tour, par NIZEYIMANA, F. (2009),
NGUMBU, S. (2018), FAIDA, C. (2011), DELPORTE (2019), et
AISSIOU, L., (2018), une certaine convergence s'observe :
investir dans l'exploitation moderne d'un élevage des porcs est une
activité rentable tant du point de vue de l'investisseur que de la
collectivité nationale bénéficiaire du projet.
6. Conclusion
Au terme de ce chapitre, il ressort que l'exploitation d'un
élevage moderne des cochons dans la ville de Kisangani est une
activité financièrement et économiquement rentable.
CONCLUSION GENERALE
Le présent travail a porté sur l'étude de
faisabilité d'un projet d'une porciculture moderne à
Kisangani.
Cette thématique part du constat selon lequel Kisangani
est une ville propice à l'élevage des porcs. La main-d'oeuvre y
est disponible et bon marché. La demande de la viande de porc, la
disponibilité d'aliments pour bétail, l'assouplissement des
conditions de création d'entreprise, l'inexistence des potentiels
concurrents, etc. constituent autant d'atouts qui militeraient pour une mise en
oeuvre d'une exploitation d'une porciculture moderne dans la ville de
Kisangani.
Paradoxalement, il n'est curieusement pas implanté dans
ladite ville une porciculture moderne en dépit de toutes ces
facilités réunies. Ceci reste un problème et suscite par
conséquent un questionnement de notre part.
L'exploitation d'une porciculture moderne dans la ville de
Kisangani permettrait-elle un retour sur investissement et contribuerait-elle
au développement socio-économique de la communauté
nationale bénéficiaire de ce projet ? Autrement dit, le projet
d'implantation d'une pareille activité économique dans la ville
de Kisangani serait-elle financièrement et économiquement
rentable ?
En réponse à ces questions, nous formulons les
hypothèses qui suivent. Le projet d'implantation d'une porcherie moderne
à Kisangani serait rentable financièrement, d'une part. Par
ailleurs, l'exploitation d'une telle unité de production contribuerait,
tant directement qu'indirectement, au développement
socio-économique de la population de Kisangani, d'autre part. Elle
permettrait de créer des emplois et de contribuer au budget tant
provincial que national grâce aux impôts et taxes
générés. Elle constituerait également une source
sûre des débouchés au profit de la collectivité
fournisseur notamment des intrants d'aliments des cochons.
La présente dissertation poursuit deux objectifs
majeurs. Il s'agit de procéder à l'évaluation de la
rentabilité d'un projet d'investissement dans une porciculture moderne
à Kisangani, d'une part, et de dégager sa contribution
socio-économique à l'amélioration des conditions de vie de
la population, d'autre part.
Ces résultats permettent de confirmer notre
première hypothèse. Le projet de création d'une
porciculture moderne à Kisangani est donc faisable et
financièrement rentable. La VAN
36
L'étude a recouru à la technique documentaire,
à la technique par questionnaire, à la technique d'observation et
à la technique d'échantillonnage par grappes. Ainsi, un
échantillon de 150 ménages consommateurs de cette viande de porc
a été tiré. Ces ménages ont été
répartis en trois grappes de 50 ménages chacune. Ils proviennent
des Commune de Makiso, Tshopo et Mangobo. Par ailleurs, 34 ménages
éleveurs de cochons des Communes de Tshopo et Mangobo, tirés en
deux grappes et répartis moitié pour chaque grappe, ont permis
des études préliminaires sur la demande et l'offre de la viande
de porc à Kisangani.
Cette étude a procédé essentiellement de
la méthode statistique. Outre les critères de la valeur actuelle
nette, de l'indice de profitabilité, du taux interne de
rentabilité et du délai de récupération du capital
investi, les ratios ont permis la mise en exergue des parts relatives de la
valeur ajoutée générée par le projet en faveur de
chaque agent économique de la communauté
bénéficiaire.
Outre l'introduction et la conclusion générales,
l'étude comprend quatre chapitres. Le premier s'est appesanti sur la
revue de la littérature théorique et empirique. Le
deuxième chapitre s'est articulé sur le cadre théorique.
Les différents critères théoriques d'évaluation
financière d'un projet et les différents ratios utilisés y
ont été développés. Il porte aussi sur une mise au
point sur les données de l'étude et sur la détermination
du coût moyen pondéré du capital.
Le troisième chapitre s'est concentré sur
l'étude technique et sur la faisabilité du projet. Les aspects
techniques notamment sur le cheptel, l'alimentation des porcs, et leurs
états physiologiques, la demande et l'offre de la viande des porcs ont
été exploités.
Le quatrième et dernier chapitre a porté sur
l'évaluation économico-financière proprement dite du
projet.
Il ressort de nos analyses que l'exploitation d'une
porciculture moderne à Kisangani est autant financièrement
qu'économiquement rentable. Ces résultats convergent et
corroborent avec ceux des études antérieures
évoquées dans la littérature revue.
37
est positive ; l'IP est supérieur à 1 ; le TRI
est le double du taux d'intérêt créditeur et le temps de
récupération des fonds investis est presque la moitié de
la durée maximale du projet.
Par ailleurs, le projet est socialement rentable. Il
rémunère l'ensemble des partenaires au projet et contribue par
conséquent à son développement socio-économique de
la communauté bénéficiaire.
Une critique de cette recherche peut aussi être
formulée. Une carence des données statistiques sur la demande et
l'offre de la viande de porc a constitué pour nous un handicap majeur.
Un échantillon a été alors tiré. Malheureusement,
la population mère des ménages de Kisangani n'est pas non plus
aussi maîtrisée à l'INS. Toutefois, ceci n'affecterait
vraisemblablement pas la validité de nos résultats. La technique
d'échantillonnage par grappes est un palliatif.
Tout chercheur qui voudrait nous emboiter le pas devrait avant
tout se rassurer des données d'une qualité certaine quant
à la demande et à l'offre qui existent. Par ailleurs, une
étude comparative entre plusieurs projets pour un choix plus rationnel
serait davantage plus enrichissante.
BIBLIOGRAPHIE
1. OUVRAGES
i. BARNETO, P. et GREGORIO, G., Finances :
Manuel et Application, 2è éd., Dunod, Paris, 2009.
ii. BARREAU, J., et DELAYE, J., Gestion
financière, 10 éd., Dunod, Paris, 2001.
iii. BELZILE, R., et al., Analyse et gestion
financière, presse de l'Université de Québec,
1989.
iv. DEPELTEAU, F., Démarche d'une recherche en
sciences humaines : De la question de départ à la communication
des résultats, 2ieme éd, De Boeck, Bruxelles,
2011.
v. FRANCIS BELZILE, et al., Modèle interactif pour
le pilotage des études de faisabilité de projets
industriels, 2005.
vi. GIARS, V., Gestion des projets, Economica,
Paris, 1991, p.136
vii. HOUDAYER, R., Évaluation Financière
des Projets, 2e éd, sd, sv.
viii. JOLY, X., La décision d'investir, les
éditions d'organisation, Paris, 1988.
ix. KEISER, A.M., Gestion financière, 3eme
éd, ESKA, Paris, 1996.
x. MASSIMO, F., et al., Guide de l'analyse
coûts-avantages des projets d'investissements, s.p, s.Ed, 2003.
xi. MONDHER Cherif et Stéphane DUBREUILLE,
Création de valeur et capital-investissement, Pearson Education, France,
2009.
xii. Project Management Institute, Guide du Corpus des
Connaissances en management de projet, 4è éd., USA, 2008.
xiii. STERIN, A., L., Création d'entreprise :
Projet, installation et développement, 7è
éd., Dalmas, Paris, 2013.
xiv. TIXIER, J-P.,10 points
clés pour réussir auto-entrepreneurs Indépendants Patrons
artisans TPE..., MAXIMA, Paris, 2010.
xv. VILLIEU, P., L'investissement, Ed. La
découverte, Paris, 2000.
2. DICTIONNAIRES
i. AFITEP, Dictionnaire du management de projet, AFNOR,
Paris, 2010.
3. ARTICLES
xvi. FERNANDEZ, A., Mesurer la performance globale d'une
entreprise, s.p., 2018.
39
xvii. ITAB, et al., Cahier technique Alimentation des
porcins en agriculture biologique, 2014.
xviii. THAMANI, Élevage de porcs - Fiches
techniques n° 3 : l'alimentation, s.d, p.1, publié sur
www.thamani.be
xix. THAMANI, Élevage de porcs - Fiches techniques
n° 4 : l'alimentation, s.d, publié sur
www.thamani.be
xx. INFO-PORC, L'abc de l'alimentation porcine, s.e,
2015
4. WEBOGRAPHIE
i. Http.//
www.leporc.com
ii.
http://www.vigiferme.org/besoins-des-porcs
iii. Http.//
www.memoireonline.com :
iv.
Http://www.20minutes.com
v.
https://www.mapaq.gouv.qc.ca/fr
vi.
www.organicresearchcenter.com/icopp/
5. COURS ET MEMOIRES
i. AISSIOU, Lounes, Financement de grands projets
d'investissement: Cas de projet Shariket Miyeh Ras Djinet « SMD
», Mémoire de Master, BOUMERDES, 2016.
ii. DELPORTE, O., Evaluation économique et
financière d'un projet d'investissement dans l'élevage des poules
pondeuses et à chair dans la ville de Kisangani, Mémoire de
licence, inédit, FSEG/UNIKIS, 2018.
iii. FAIDA, C., Étude de faisabilité de
création d'une unité de production de sucre dans la province
du nord Kivu à Rutshuru; analyse financière et économique,
Mémoire de licence ULPGL, GOMA, 2011.
iv. KALONJI, J., Système d'élevage des
porcs et la rentabilité socio-économique dans les ménages
porciculteurs à Kisangani, MEMOIRE, inédit, IFA/YANGAMBI,
2014.
v. NGUMBU, S., Évaluation financière d'un
projet d'élevage des poules pondeuses à Kisangani, MEMOIRE,
inédit, FSEG/UNIKIS, 2018.
vi. NIZEYIMANA, F., La faisabilité
économico-financière du projet d'élevage des poules
pondeuses à Mugina, MEMOIRE, ULK, RWANDA, 2009.
Table des matières
DEDICACE ii
REMERCIEMENTS iii
ÉPIGRAPHE iv
LISTE DE SIGLES, ABREVIATIONS ET ACRONYMES v
LISTE DE FIGURE ET DE TABLEAUX vii
RÉSUMÉ viii
ABSTRACT viii
INTRODUCTION GENERALE i
0. Problématique 1
1. Hypothèses du travail 3
2. Objectifs du travail 3
3. Cadre méthodologique 3
4. Choix et intérêt du sujet 4
5. Délimitation du sujet 4
6. Structure du travail 4
CHAPITRE I : LITTERATURE REVUE 6
1. Introduction 6
2. Revue de la littérature théorique 6
3. Revue de la littérature empirique 7
4. Conclusion 10
CHAPITRE II : CADRE THEORIQUE 12
1. Introduction 12
2. Approche méthodologique 12
2.1. Techniques de récolte des données 12
2.2. Population et échantillon 12
3. Différents critères théoriques
d'évaluation financière 13
3.1. Valeur actuelle nette (VAN) 13
3.2. Indice de profitabilité (IP) 13
3.3. Délai de récupération du capital
investi (DR) ou Payback Period 14
3.4. Taux interne de rentabilité (TIR) 14
3.5. Flux de trésorerie 14
3.6. Éléments constitutifs de l'investissement
initial 15
3.7. Valeurs en fin du projet 15
3.8. Ratios de la responsabilité sociale de
l'entreprise (ratios de partage de la
VA entre partenaires) 16
4. Aperçu sur les données 17
5. Détermination du coût moyen
pondéré du capital 18
6. Formulation des hypothèses du travail 19
6.1. Première hypothèse (rentabilité
financière) 19
6.2. Deuxième hypothèse (rentabilité
économique) 19
7. Conclusion 19
CHAPITRE III : ETUDE TECHNIQUE ET FAISABILITE DU PROJET 20
1. Introduction 20
2. État de lieu technique du projet 20
2.1. Alimentation des porcs 20
41
2.2. Différents stades physiologiques
considérés chez les porcins 22
2.3. Cycle de la mise-bas des truies 22
2.4. Abreuvement 22
2.5. Aperçu sur le cheptel 23
2.6. Échéancier du projet 24
2.7. Besoins en personnel 25
3. Étude de faisabilité du projet 25
3.1. Étude du marché 25
3.2. Bilan d'état de besoin du projet 27
4. Conclusion 27
CHAPITRE IV : EVALUATION ECONOMICO-FINANCIERE DU PROJET 28
1. Introduction 28
2. Évaluation financière 28
2.1. Détermination des flux de trésorerie
(Cash-flows) 29
2.2. Détermination du coût moyen
pondéré du capital 29
2.3. Vérification de la première hypothèse
32
3. Étude de la contribution socio-économique du
projet ou analyse de la
responsabilité sociale du projet 32
3.1. Part du chiffre d'affaires des fournisseurs de la
nourriture pour cochons 33
3.2. Part de la valeur ajoutée revenant aux autres
partenaires de l'entreprise 33
4. Vérification de l'hypothèse 34
5. Discussion des résultats 34
6. Conclusion 34
CONCLUSION GENERALE 35
BIBLIOGRAPHIE 38
1. OUVRAGES 38
2. DICTIONNAIRES 38
3. ARTICLES 38
4. WEBOGRAPHIE 39
5. COURS ET MEMOIRES 39
Table des matières 40
ANNEXES A
ANNEXES
[B]
Tableau N° 1 : Estimation des charges du
personnel
Nom bres
|
Fonctions ou postes
|
Niveaux d'études
|
Salaires par Mois en $
|
Salaires par an en $
|
1
|
Gérant
|
Gradué
|
200
|
2400
|
1
|
Sec. Administratif
|
Diplômé d'État
|
120
|
1440
|
1
|
Comptable
|
Gradué
|
150
|
1800
|
1
|
Vétérinaire
|
Gradué
|
140
|
1680
|
6
|
Vendeurs
|
Diplômés d'État
|
100
|
1200
|
5
|
Huissiers
|
Diplômés d'État
|
100
|
1200
|
Total des charges du personnel 14520
(11)
|
Source : Nos propres estimations sur base des
valeurs du marché
11Ce montant concerne la première année
de l'investissement et pour la suite du projet, il sera majoré de 25%
comme augmentation sur salaire
[C]
Tableau N° 2 : Opinion sur la demande de la viande
des porcs à
Kisangani
|
Effectifs
|
Proportions
|
Pourcentages
|
Opinion oui
|
121
|
0,80666667
|
80,667
|
Opinion non
|
29
|
0,19333333
|
19,333
|
?
|
150
|
1
|
100
|
Source : Notre propre analyse sur base des données
recueillies auprès des ménages
Tableau N°3. Éleveurs et leurs
cheptels
|
Effectifs
|
Proportions
|
%
|
% Cumulés
|
Moins de 5
|
4
|
0.1176
|
1.76
|
11.76
|
06 à 10
|
13
|
0.3824
|
8.235
|
50
|
11 à 15
|
9
|
0.2647
|
2.471
|
76.47
|
16 à 20
|
5
|
0.147
|
4.706
|
91.18
|
21 à 25
|
0
|
0
|
0
|
91.18
|
26 à 30
|
2
|
0.0588
|
5.8824
|
97.06
|
31 à 35
|
0
|
0
|
0
|
97.06
|
36 à 40
|
0
|
0
|
0
|
97.06
|
40 à 45
|
0
|
0
|
0
|
97.06
|
46 à 50
|
0
|
0
|
0
|
97.06
|
Plus de 50
|
1
|
0.0294
|
.9412
|
100
|
Total
|
34
|
1
|
00
|
-
|
Source : Notre propre analyse sur base des données
recueillies auprès des ménages éleveurs
[D]
Tableau N°4 : Comptes de résultats
prévisionnels
N°Comptes
|
Libellés
|
|
2022
|
2023
|
2024
|
2025
|
2026
|
701
|
Production vendue (12)
|
A
|
250000
|
255000
|
267000
|
244000
|
252000
|
601
|
Achat des marchandises
|
B
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
6031
|
Variation des stocks des marchandises
|
C
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1320
|
Marge commerciale (d=a-b-c)
|
D
|
250000
|
255000
|
267000
|
244000
|
252000
|
702,3,4
|
Ventes des produits fabriqués
|
e
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
706
|
Travaux et services vendus
|
F
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
707
|
Produits accessoires
|
G
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1321
|
Chiffre d'affaires (h=d+e+f+g)
|
H
|
250000
|
255000
|
267000
|
244000
|
252000
|
73
|
Productions stockées ou déstockées
|
I
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
72
|
Production immobilisée
|
J
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
71
|
Subvention d'exploitation
|
K
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
75
|
Autres produits
|
L
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
781
|
Transfert des charges d'exploitation
|
M
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
12 Ces montants sont trouvés par: 100kg/porc
? 5$ le kilo = 500$ ? 500têtes = 250.000$ par an. Sachant qu'ici, nous
avons sous-estimé le chiffre d'affaires en vue de répondre
à la règle de prudence que nous avons évoquée plus
loin dans le point des estimations. Un porc atteint 110Kg. Alors, au lieu de
considérer ce poids, mais nous l'avons minoré à 100Kg pour
estimer le chiffre d'affaires à 100Kg
[E]
602
|
Achats des aliments des porcs(13)
|
N
|
159776
|
159700
|
159998
|
159725
|
160100
|
6032
|
Variation des stocks des matières premières et
fournitures liées
|
O
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
604
|
Achat des produits vétérinaires
|
P
|
3600
|
4800
|
4200
|
3500
|
3900
|
6042
|
Carburants (14)
|
|
2790
|
2790
|
2790
|
2790
|
2790
|
6033
|
Variations de stocks d'autres approvisionnements
|
Q
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
61
|
Transports
|
R
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
624
|
Réparation, entretien et maintenance (15)
|
S
|
1121
|
1121
|
1121
|
1121
|
1121
|
627
|
Publicité et promotion des ventes
|
T
|
1000
|
600
|
600
|
600
|
600
|
64
|
Impôts et taxes (16)
|
T
|
3630
|
3630
|
3630
|
3630
|
3630
|
65
|
Autres charges
|
U
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
133
|
Valeur ajoutée v = (h à m)-(n à
u)
|
V
|
78083
|
82359
|
94661
|
72634
|
79859
|
13 Ces montants sont estimés comme suit :
1truie et 6 porcelets = 448.350Fc comme coût annuel de l'alimentation x
(42 Truies + 252 porcelets) = 131.814.900 pour une production de 6 mois x 2
fois la production d'un an = 263.629.800Fc x 5 ans du projet= 1.318.149.000FC
Coût total annuel sur 5 ans
14 Ces charges sont estimées comme suit : 3
motos consommeront chacune 2 litres par jour x 365 jours l'année et le
groupe électrogène en consommera 600 litres d'autant plus qu'il
sera allumé seulement en cas de manque de charge dans les batteries.
15 Ces chiffres sont de 2% de certaines
immobilisations telles que les immeubles, les motos et tant d'autres
16 Ces impôts et taxes sont constitués de
la manière suivante : Taxe d'implantation à 1000$, 600$ pour la
taxe rémunératoire annuelle et 1060$ pour la taxe de pollution.
Toutes ces taxes sont à payer à la DGRAD pour le compte du
trésor public. Et aussi, la taxe d'inspection vétérinaire
à payer à la DGRPT s'élevant à 2500$ soit 5$ par
tête dans l'élevage.
[F]
66
|
Charges du personnel (17)
|
W
|
14520
|
18150
|
18150
|
18150
|
18150
|
134
|
Excédent brut d'exploitation x=v-w
(18)
|
X
|
63563
|
64209
|
76511
|
54484
|
61709
|
791,8,9
|
Reprises d'amortissements, provisions et
dépréciations
|
Y
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
681,691
|
Dotations aux amortissements, aux provisions et
dépréciations (19)
|
Z
|
16318
|
16318
|
16318
|
16318
|
16318
|
135
|
Résultat d'exploitation aa= (x+ y- z)
|
a
|
47245
|
47891
|
60193
|
38166
|
45391
|
77
|
Revenus financiers et assimilés (20)
|
b
|
2682.42
|
2682.42
|
2682.42
|
2682.42
|
2682.42
|
797
|
Reprises des provisions et dépréciations
financières
|
Cc
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
787
|
Transfert des charges financières
|
Dd
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
67
|
Frais financiers et charges assimilées (21)
|
Ee
|
8047.3
|
8047.3
|
8047.3
|
8047.3
|
8047.3
|
697
|
Dotations aux provisions et dépréciations
financières
|
Ff
|
30000
|
30000
|
30000
|
30000
|
30000
|
17 Les charges du personnel sont constituées
comme suit : L'entreprise engagera 15 personnes notamment un gérant qui
touchera 200 $/mois, un vétérinaire 140$/mois, un comptable
150$/mois, un secrétaire 120$/mois, 5 huissiers dont chacun aura
100$/mois et 6 vendeurs dont chacun touchera aussi 100$/mois. Et tous ces
montants seront majorés de 25% de la deuxième année
jusqu'à la fin du projet.
18 Ces montants sont ceux qui sont utilisés
dans le corps du travail dans le tableau de détermination des flux de
trésorerie
19 Ces dotations aux amortissements sont
trouvées en faisant : 81592 du total actif immobilisé/5 ans du
projet. C'est la méthode linéaire qui est appliquée ici
20 Ces sommes sont perçues de la manière
suivante : 10000 Dollars seront placés en banque au taux
d'intérêt annuel de 26.82%
21 Ces sommes sont dues de la manière suivante
: 30000 Dollars comme dette de l'entreprise sont obtenus d'une banque au taux
d'intérêt annuel de 26.82%
[G]
136
|
Résultat financier (Bb à Dd)-( Ee+
Ff)
|
Gg
|
-35365
|
-35365
|
-35365
|
-35365
|
-35365
|
137
|
Résultat des activités ordinaires (Aa+
Gg)
|
Hh
|
11880
|
12526
|
24828
|
2800.9
|
10026
|
82
|
Produits des cessions d'immobilisations
|
Ii
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
84,86,88
|
Autres produits HAO
|
Jj
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
81
|
Valeurs comptables de cessions d'immobilisations
|
Kk
|
0
|
0
|
0
|
0
|
|
83,85
|
Autres charges HAO
|
Ll
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
138
|
Résultat HAO Mm= (Ii+ Jj)-( Kk+ Ll)
|
Mm
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
87
|
Participation des travailleurs
|
Nn
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
89
|
Impôts sur le résultat
|
Oo
|
4158.1
|
4158.1
|
4158.1
|
4158.1
|
4158.1
|
131
|
Résultat net de l'exercice Pp= (Hh+ Mm- Nn-
Oo)
|
Pp
|
7722.2
|
8141.8
|
16138
|
1820.6
|
6516.8
|
Source : Conception propre à l'auteur
[H]
Tableau N°5. Bilan d'ouverture
|
ACTIF
|
|
PASSIF
|
|
Codes
|
Libellés
|
Montants
|
Codes Libellés
|
Montants
|
Actif immobilisé (Investissement initial
(I0))
|
81592
|
Ressources stables 1200000
|
|
19
|
Provisions pour charges et pertes (22)
|
7031
|
103 Capital propre
|
1200000
|
201
|
Frais de premier établissement (23)
|
1278
|
|
|
222
|
Terrain nu (24)
|
2100
|
|
|
2462
|
Cheptels et Bâtiment administratif
|
48000
|
|
|
2333
|
Infrastructure d'eau : Forage, tank, tuyau...
|
5000
|
|
|
2441
|
Matériels de bureaux (25)
|
685
|
|
|
2442
|
Matériel informatique
|
1200
|
|
|
245
|
Matériel de transport
|
5000
|
|
|
246
|
Génisses des porcs de six mois (26)
|
5225
|
|
|
22 Cette somme suppléera en cas
d'imprévus ou aléas qui pourraient se présentés au
cours de l'exécution du projet. C'est le 10% de l'Actif
immobilisation
23 Cette somme est composite : L'expert du projet
aura 1200 et l'immatriculation de l'entreprise a coûté 78
24 Ce terrain est 100 m2 au prix moyen
de 1300 dollars et 800 dollars pour l'obtention des titres de
propriété foncière
25 15chaises ? 25$ l'unité
et 1?130$ : 4 pour les bureaux et 12
pour les visiteurs et 3 armoires-étagères pour 60$
l'unité pour les dossiers
26 42 femelles et 10 mâles pour 100 dollars
la tête et 5 chiots pour la sécurité pendant la nuit au
prix de 5 dollars le chiot.
[I]
2481 Motopompe pour lavage des porcs
|
127
|
|
|
|
2482 Électricité par panneau solaire
(27)
|
2000
|
|
|
|
2483 Groupe électrogène de 4 kVa
|
1718
|
|
|
|
Trésorerie-actif
|
68408
|
Trésorerie-passif
|
30000
|
52 Banque
|
10000
|
52
|
Banque
|
30000
|
57 Caisse
|
58408
|
|
|
|
Total actif
|
150000
|
Total passif
|
|
150000
|
Source : Conception propre à l'auteur
27 Ce plan s'établit de la manière
suivante : 5 Panneaux solaires de 300 watts à 250$ l'unité
associés à 5 batteries de 200 AMP à 270$ l'unité et
400$ c'est la charge à supporter pour l'installation de ce
matériels.
[J]
Encadré N°1
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE POUR MEMOIRE DE LICENCE
AUPRES DES
MENAGES CONSOMMATEURS DE PORCS
1) Combien êtes-vous dans votre ménage ou maison ?
2) Combien des hommes Et combien des femmes
3) Mangez-vous de la viande des porcs ? OUI ou NON
4) Pourquoi préférez-vous manger cette viande ?
|
Encadré N°2
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE POUR MEMOIRE DE LICENCE EN
GESTION
FINANCIERE AUPRES DES MENAGES ELEVEURS DE
COCHONS
1. Combien de têtes en moyennes parvenez-vous atteindre
dans votre cheptel ?
NB : Nous faisions l'observation des cheptels pour nous
rendre compte de l'état de ces derniers
|
|