2.7 Défi environnemental
Les rapports entre économie et environnement sont
difficiles. D'un côté, l'économie, désignant ici les
activités de production, de commerce et de consommation est
considérée comme la source des
maux et dégradations subis par l'environnement
biophysique, qui le rend bien à la société humaine sous
forme d'altération de la santé, de raréfaction de
ressources vitales ou de pertes d'aménités diverses, pourtant
prisées. De l'autre côté, la discipline économique
propose des concepts et des outils pour asseoir une gestion rationnelle de
l'environnement et promouvoir des instruments efficaces d'action publique au
service d'une protection optimale de l'environnement. (Godard O., 2015)
Le développement durable exige que la population ait
accès à un environnement vivable. Ceci
implique l'accès à un air sain et à l'eau
potable qui sont nécessaires pour la bonne santé de cette
population. La RDC possède un réseau
hydrographique très dense. En ce qui concerne la surveillance continue
et la protection de l'environnement, il n'existe pas une politique clairement
définie. Cette léthargie se traduit par l'absence d'une politique
bien planifiée, par l'insuffisance des équipements et
des outils de travail et des services, ainsi que par la
carence en ressources humaines et financières. Ceci explique, en grande
partie, les problèmes environnementaux auxquels le pays est
confronté (insalubrité, érosions, pollution, etc.). (RNDH,
2000)
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sectorielle nationale de développement, la conduite du
secteur forestier fait face jusqu'à ce jour à un
défi majeur qui consiste à promouvoir, dans une
vision intersectorielle et prospective, une affectation des terres et une
planification optimale des populations et des activités ainsi que des
équipements et moyens de communication, afin de contribuer efficacement
aux objectifs de développement durable du pays, tout en minimisant
l'impact sur les forêts. (RNDH, 2016)
La voie vers l'économie verte nécessitera la
mobilisation de nouvelles ressources financières
publiques et privées. Ceci implique le
réalignement des objectifs politiques et des priorités ainsi que
l'affectation appropriée des capitaux, tout en répondant aux
préoccupations immédiates et pressantes de développement
et aux objectifs à court terme d'éradication de la
pauvreté. (RNDH, 2016)
Le gouvernement congolais est donc appelé à
financer des programmes destinés à engager la
transition vers l'économie verte. Cependant, au regard
de l'importance régionale et internationale de ses ressources
environnementales à protéger, il est en droit de s'attendre
à des apports financiers
venant de la communauté internationale. Faucheux et
Allal, soulignent particulièrement que les pays africains auront besoin
de sources extérieures de financement pour passer à une
économie verte, notamment d'investissements bilatéraux,
multilatéraux et privés. (RNDH, 2016)
- La protection de l'environnement et l'adaptation aux
exigences des changements climatiques pour un cadre de vie meilleure ;
- La lutte contre la déforestation et la
dégradation du territoire
- La vigilance à l'équilibre spatial et à
l'équité intergénérationnelle dans l'exploitation
des
ressources naturelles.
- L'orientation de la gestion de l'immense potentiel dont dispose
la République en ressources
naturelles, dans la perspective d'un développement durable
au profit de la population ;
- La prévention des risques et luttes contre toutes les
formes de pollutions et nuisances ;
- Servir de socle aux législations spécifiques
régissant la conduite des secteurs certes distincts
de l'environnement mais dont les incidences directes ou
indirectes sont indéniables.
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