EPIGRAPHIE
La seule voie qui offre quelques espoirs d'un avenir
meilleur pour toute l'humanité est celle de la coopération et du
partenariat.
KOFFI Annan,ancien secrétaire
général de l'ONU : discours à l'Assemblée
générale de l'ONU le 24 septembre 2001 à
New-York.
IN MEMORIUM
La mort est certaine mais l'heure de la mort est
incertaine, c'est en sachant que nous sommes poussière et retourneront
à la poussière que notre coeur roule de larmes et de blessures
intérieures surtout que vous n'était plus. A mon Oncle maternel
Jean Romain, vous êtes immortalisées par ce
travail. Vos empreintes restent à jamais marquées dans le
souvenir de mes pensées. C'est aujourd'hui plus que jamais que
j'apprécie la valeur de vos conseils. Tu m'encourager que j'aille plus
loin que possible dans mes études.
DEDICACE
Ce travail je le dédie aux populations des pays
membres de la Communauté Economique de la Région de Grands Lacs,
qu'ils trouvent dans ce travail l'importance des cet accord-cadre pour la
région.
AVANT-PROPOS
A mon Dieu, tout puissant, que la gloire et l'honneur vous
soient rendus pour les grâces que vous m'accordait.
Nous présentons notre parfaite gratitude au corps
professoral de l' Université de Lubumbashi en général et
celui de la faculté des Sciences Sociales politiques et Administratives
en particulier pour nous avoir érigé une pierre édifiante
dans notre intellect par la qualité des enseignements et de façon
spéciale à notre encadreur Professeur MULUMBENIGeorgespour sa volonté
manifeste, en dépit de ses multiples occupations il a accepté de
conduire ce travail jusqu'à sa réalisation complète,
À travers lui, Nous remercions également notre co-directeur le
chef des Travaux Didier pour toute ses réalisations et
ses conseils pendant l'élaboration de ce travail.
Nous remercions également tous les professeurs,
chef des travaux et assistants qui ont contribué à notre
formation tout au long de notre cursus.
A vous mes très chers parents, Papa MUSASA
Crispin et Maman YAV Odette, mes dieux terrestres
pour les efforts que vous ne cessez de ménager pour faire de vos enfants
des hommes, pour votre souci de nous avoir formés, pour tant d'amour et
des sacrifices, des privations et des souffrances que vous avez vécus
pendant toute cette période de notre scolarités, trouver ici les
fruits des effort. Maman, Je retiendrais toujours cette expression partout
où j'irai que tu m'avais dit quand je fus encore enfant, je cite :
«Je ferai tout ce qui est de mon mieux tant que je suis encore en
vie pourvu que mes enfants étudie, à l'occurrence mon fils
ainé» voilà aujourd'hui cette expression a eu le
vrai sens et tu la fait, me voilà Licencié. Mais rien au monde ne
vaut les efforts fournis jour et nuit pour nôtres
éducations.
À mes très chers frères et leurs
épouses ;
À mes très chères soeurs et leurs
maris ;
À mes très chers oncles paternels et
maternels ainsi que leurs familles ;
À mes grands-parents SEKELA Scholastique
et son époux KABAMBA Patrice.
À tous les membres de ma famille, élargie et
restreinte, A mes très chers frères et soeurs présent dans
tous mes moments par leurs regards et soucis fixé vers moi je vous
dédie ce travail.
Je ne saurais pas finir sans citer mes collègues,
compagnons de lutte, amis et connaissances avec qui nous avons fait route
ensemble, passer des moments des joies douleurs et ^pleurs mais nous gardions
toujours nôtres espoirs;
Ils agissent de :
AMANI Serge John, NTANDA WA MWAMBA Vigueur,
BINGILA BITELA Marco, KAOLOLA KAPELA Stéphane, KABASUBABU Mika Paul,
AMISI TAMBWE Jeef, BUSHIRI Sylvie, MUJINGA ILUNGA Guellord, LUNGANGA Rodrigue,
MWENZE René, KABONGO MULUMBA Cédric, TSHIPEPELE Baylon, SADI
Chirannie, MVULA Bertin, MWAMBA Cherubin, NYEMBO Santos, KABEYA Jeef, MULUMBA
Chronovith, MPETEMBA LUKUSA Paty, TSHIMPAKA KALENGA Gilbert, ANGA Franck,
LéonKapira.
Je ne peux trouver les mots justes et sincères pour
vous exprimer mon affection et mes pensées, je vous souhaite une vie
pleine de santé et de bonheur ainsi que des réussites pour la vie
active, professionnelles et continuelles.
A la future mère de mes enfants, je vous
dédie ce travail.
SIGLES ET ABREVIATIONS
Ø Accord-Cadre : Accord-cadre pour la paix, la
sécurité et la coopération pour la République
Démocratique du Congo et la région
Ø ADF/NALU : AlliedDemocratic Forces and National
LiberationArmy of Uganda (Forces
Ø Alliées démocratiques et Armée
nationale de libération de l'Ouganda)
Ø APCLS : Alliance des patriotes pour un Congo
libre et souverain
Ø CAT : Comité d'Appui Technique
Ø CEPGL : Communauté Economique des pays
des Grands Lacs
Ø CIRGL : Conférence Internationale sur la
Région des Grands Lacs
Ø CNDP : Congrès national pour la
défense du peuple
Ø DDR : Désarmement, démobilisation
et réintégration
Ø FARDC : Forces armées de la
République Démocratique du Congo
Ø FDLR : Forces Démocratiques pour la
Libération du Rwanda
Ø FNL : Forces Nationales de Libération
Ø HCR : Haut-Commissariat des Nations Unies pour
les Réfugiés
Ø M23 : Mouvement du 23 mars
Ø MCVE : Mécanisme Conjoint de
Vérification Elargi
Ø MONUSCO : Mission de l'Organisation des Nations
Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du
Congo
Ø ONU : Organisation des Nations Unies
Ø PIB : Produit Intérieur Brut
Ø PNDDR : Programme National de
Désarmement, Démobilisation et Réintégration
Ø RDC : République Démocratique du
Congo
Ø SADC : Communauté de Développement
de l'Afrique Australe
Ø UA : Union Africaine.
INTRODUCTION GENERALE
1. PRESENTATION DU SUJET
Située à cheval sur les zones d'influence des
anciennes puissances coloniales, héritant d'une histoire marquée
par la colonisation, par une gestion autoritaire du pouvoir et par des conflits
internes récurrents et violents, enfin disposant de richesses naturelles
qui aiguisent les appétits des acteurs économiques et politiques
locaux, régionaux et internationaux,1(*) l'Afrique des Grands Lacs devient le
théâtre des conflits de diverses formes, notamment les conflits
frontaliers, les conflits interethniques, les guerres civiles et
rébellions présentées souvent sous forme des guerres de
libération.1(*)
Outre ce conflit inter-frontalier, les pays des grands lacs
sont aussi en proie aux conflits internes. Au Rwanda, nous notons le conflit
constant entre Tutsi et Hutu. Les Tutsi au pouvoir ne cessent de
persécuter les Hutus à qui ont accole, parfois par défaut,
l'étiquette des interhamwe ou des ex. FAR (Force Patriotique
Rwandaise).2(*)
Au Burundi, plusieurs mouvements armés se sont
affrontés pendant plus de deux décennies. Les élections
viennent d'avoir lieu au mois d'août 2005 ayant amené au pouvoir
Monsieur Pierre Nkuruziza. Ces élections ont semblé
réunir, apparemment, l'approbation de la majorité des burundais.
Seul le F.N.L. (Front National de Libération) constitue à
être en activité dans la région de Bujumbura rurale et qui
accentue les actions de vandalisme sur la population civile.3(*)
En Ouganda, l'armée de résistance du Seigneur
(LRA) n'a pas encore dit son dernier mot malgré les négociations
qui ont eu lieu à Kitgum (Nord de l'Ouganda) entre le Gouvernement de
l'Ouganda et le LRA, la partie septentrionale de l'Ouganda est toujours sous le
poids de la rébellion,4(*) cette partie d'Afrique n'a pas connue, pendant une
période relativement longue de paix, les affrontements armés
interétatique entre les pays membres de la communauté Economique
des pays des Grands Lacs (CEPGL).5(*)
Aujourd'hui, ces conflits armés internes
etinter-étatiques incessants compromettant ainsi ; la paix, la
sécurité et la stabilité politique des pays qui composent
cette région. La République Démocratique du Congo se
trouve parmi les Etats les plus affectés par l'insécurité
qui a causé et qui continue à subir les conséquences tant
humains que matériels.6(*)
De ce fait un accord a était mise en place le 24
février 2013, l'accord cadre d'Addis-Abeba pour la paix, la
sécurité et la coopération pour la République
démocratique du Congo et la région de Grand Lac. L'accord
prévoit un certains nombres des réformes pour préparer le
terrain à la reprise économique et la démocratisation du
pays à la suite des cycles de conflit de la part de groupes armés
tant nationaux qu'étrangers et des actes de violence sexuelle et de
graves violations des droits de l'homme quasi-quotidiennement comme des armes
de guerre. Le nombre de personnes déplacées figure parmi les plus
élevés au monde et tourne de façon persistante autour de 2
millions de personnes. La mise en oeuvre du programme national de
reconstruction, de réforme du secteur de la sécurité et
d'éradication de la pauvreté est constamment interrompue, partant
d'une cessation des hostilités, des actions concrètes sont
requises de la part des gouvernements de la région et de la
communauté internationale et de la Communauté pour le
développement de l'Afrique australe.7(*)
Pour la communauté internationale, l'accord comprend un
engagement renouvelé à travailler à la revitalisation de
la Communauté économique des pays des Grands Lacs (CEPGL) et
à soutenir la mise en oeuvre de son objectif de développement
économique et d'intégration régionale. L'accord
prévoit également la nomination d'un Envoyé spécial
des Nations unies.8(*) Vue
toutes ces problèmes nous avons fait le choix sur l'Accord Cadre
d'Addis-Abeba et la paix dans la région de grands Lacs Africains.
2. PROBLEMATIQUE
La problématique est l'ensemble
d'éléments ou d'information formant un problème à
la structure d'information dont la mise en relation engendre chez un chercheur,
un écart qui se traduit par un effet de surprise ou de questionnement
assez stimulant pour le motiver à faire une recherche.9(*)
Selon Mateo Alaluf elle est l'ensemble des problèmes
pratique, conceptuel et théorique afférents à une
recherche donnée.10(*)
Quant à WENU BECKER, elle est une expression de la
préoccupation majeure qui circonscrit de façon précise et
détermine avec absolus charte de dimension et l'essentiel de l'objet que
les chercheurs se proposent de mener.11(*)
La région des Grands Lacs toujours instable suite aux
conflits qui ont marqué la région dès la fin des
années 80, un ensemble de pays voisins situés entre l'Afrique
Centrale et l'Afrique de l'Est. Chacun de ces pays a son propre
itinéraire de paix. Le conflit le plus marquant fut le génocide
rwandais de 1994, qui occasionna plus de 800.000 victimes et renforça
l'instabilité politique en République Démocratique du
Congo. La création de la CIRGL résulte de la reconnaissance de la
dimension régionale de ces conflits et de la nécessité
d'un effort concerté en vue de promouvoir la paix et le
développement durable dans la région.12(*)
Cependant la multiplication des guerres ou de
rébellions et le nombre de plus en plus croissant des
réfugiés partant d'un Etat vers d'autres en forme de
chassé-croisé transfrontalier, la diversification des
réseaux de circulation des armes, l'intensification des échanges
et des trafics commerciaux de toutes sortes et le passage des combattants d'un
pays vers un autre ont fini par créer des interconnexions entre les
différents conflits nationaux pour donner naissance à des
conflits régionaux.13(*)
De ce fait, le 24 Février 2013 un accord a
été signé à Addis-Abeba par les pays partageant les
frontières naturelles avec la RDC. Cet accord-cadre d'Addis-Abeba avait
pour objectif le rétablissement de la paix et la stabilité de la
région des grands lacs.14(*) Ainsi que ramener la paix dans la partie Est de la
République démocratique du Congo, en proie à des groupes
armés depuis près de deux décennies.
Vue ce qui précède, nous formulons notre
problématique en ces termes :
v Quel est l'apport de l'accord cadre d'Addis-Abeba
pour rétablir la paix dans la région de Grand Lacs
Africains ?
3. HYPOTHESES
L'hypothèse est une proposition de réponse aux
questions que l'on pose à propos de l'objet de la recherche
formulée en termes tels que l'observation et analyse puissent fournir
une réponse15(*)
Pour GORDON MACE, l'hypothèse peut être
envisagée comme une réponse anticipée que le chercheur
formule à sa question spécifique de recherche16(*) ; nous pouvons
définir encore l'hypothèse avec Benoit Gauthier comme
étant une proposition portant sur un rapport entre des concepts
particuliers ou un ensemble de concepts particuliers, dont on ne sait pas
encore si elle est vraie ou fausse, mais au sujet de laquelle on croit que les
faits pourront établir soit la vraisemblance ou la
fausseté »17(*)
Pour aller plus loin, l'hypothèse est comme le signale
Bruno Deshaies, un mode de raisonnement, qui sont donne à priori, d'une
affirmation ou d'une proposition qu'il s'agira par la suite de confirmer ou
d'affirmer ».18(*)
Nous répondons à la question posée dans
la problématique de manière suivante :
v Les accords de paix ne sont pas seulement l'aboutissement
des négociations politiques ou diplomatiques, ils prennent en compte
plusieurs paramètres qui influent sur le cours de ces
négociations et de leurs résultats. Le cas congolais montre
à la fois l'importance du volet économique et de la dimension
régionale du conflit de sorte que les accords de paix sont les
résultats de rapports de force entre différents groupes
d'États voisins de ce pays. L'accord Cadre d'Addis-Abeba signé le
24 Février 2013 est sensé ramener la paix dans l'est de la
République démocratique du Congo, empêcher aux pays qui
soutiennent les groupes rebelles à ne pas porter assistance ou soutien
à ce dernier.
L'apport de cet accord dans la région de grand lacs
africains est de :
Ø Neutraliser tous les groupes armés :
intensifier les efforts politiques et militaires pour neutraliser et
désarmer tous les groupes armés opérant dans l'est de la
RDC, notamment par des opérations conjointes entre la Brigade
d'intervention de la MONUSCO et les FARDC.
Ø Neutraliser les FDLR. Conformément aux
résolutions 2098 (2013) et 2147 (2014) du Conseil de
sécurité de l'ONU et aux initiatives régionales
menées par le Président de la CIRGL, le Président dos
Santos de l'Angola, et comme indiqué dans les communiqués finaux
du mini-sommet tenu le 14 août 2014 à Luanda et du
trente-quatrième sommet de la SADC tenu les 17 et 18 août 2014
à Victoria Falls, aborder toutes les questions relatives à la
reddition et au désarmement des FDLR.
Ø Accélérer la mise en oeuvre de toutes
les dispositions des Déclarations de Nairobi, conformément
à la feuille de route établie par le Mécanisme national de
suivi. Entre autres activités, la CIRGL devrait encourager la RDC
à accélérer le rapatriement des ex-membres du M23 qui
remplissent les conditions et se trouvent dans des sites de cantonnement en
Ouganda et au Rwanda, conformément au Communiqué final du
mini-sommet de Luanda du 14 août 2014.
Ø Augmenter la collaboration entre États membres
dans le cadre des mécanismes de sécurité régionaux
existants, en particulier le Mécanisme conjoint de vérification
élargi (MCVE), le Centre conjoint de fusion des services de
renseignement (CCFR), les commissions bilatérales mixtes, et renforcer
l'appui national et international à ces mécanismes, selon que de
besoin.
Ø Accélérer les mesures visant à
restaurer et consolider l'autorité de l'État dans l'est de la
RDC, notamment la mise en place de la Force de réaction rapide, comme le
demande la résolution 2098 (2013) du Conseil de sécurité
de l'ONU et la mise en oeuvre du programme de stabilisation et de
reconstruction nationale du gouvernement de la RDC.
Ø Redoubler d'efforts afin de mettre en oeuvre le Plan
national DDR de la RDC, y compris en fournissant, en temps utile, une
assistance financière et technique.
Ø Fournir du personnel, du matériel et des fonds
au MCVE et CCFR.
Ø Engager les États membres à
accélérer la mise en oeuvre intégrale du Protocole de la
CIRGL sur la protection et l'assistance aux personnes déplacées,
y compris sa transposition dans la législation nationale.
Ø Accélérer les programmes
économiques en vue de lutter contre le chômage des jeunes dans la
région, conformément aux textes issus du Sommet extraordinaire de
la CIRGL, sur « La lutte contre le chômage des jeunes moyennant le
développement d'infrastructures et la promotion d'investissements
»
Ø Inviter les chefs d'État des pays membres de
la CEPGL à tenir un sommet afin de relancer la Communauté et
renforcer l'intégration régionale.
Ø Organiser la Conférence sur l'investissement
privé dans la région des Grands Lacs.
Ø Prendre des mesures crédibles et efficaces
pour lutter contre l'impunité : tous les gouvernements de la
région devraient renforcer leurs capacités à poursuivre
efficacement les crimes contre l'humanité, les crimes de guerre et les
actes de génocide, lutter contre l'impunité et offrir une
assistance aux victimes de ces crimes, en particulier aux victimes de violence
sexuelle et sexiste, conformément aux Protocoles de la CIRGL, y compris
celui sur la coopération judiciaire. En guise de mesure
immédiate, organiser un atelier de haut niveau sur les crimes
internationaux.
4. METHODE ET TECHNIQUE
Considérant comme une démarche et une
stratégie à suivre, la méthode et technique sont important
dans un travail scientifique, de ce fait, nous allons les définies
respectivement.
a. METHODE
La méthodologie est comme le signale MAURICE Angers,
l'ensemble des méthodes et des techniques qui orientent
l'élaboration d'une recherche et qui guident la démarche
scientifique.19(*)
Pour GRAWITZ M et PINTO R, la méthode se définit
comme un ensemble d'opération instinctuelles par lesquelles une
discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle
poursuit, le démontréeset les vérifiés.20(*)
La méthode revêt d'une grande importance dans la
réalisation d'une travaille scientifique, sans quoi on ne peut aboutir
à des conclusions fiables et rationnelle, pour réaliser ce
travail nous avons recouru aux méthodes fonctionnelle.
La méthode fonctionnelle selon RONGERE consiste
à expliquer les faits politiques par le rôle, la fonction qu'ils
assument dans le système social auquel ils appartiennent21(*)
Cette méthode nous aidera toute au long de notre
travail en démontrant le rôle que joue l'accord cadre
d'Addis-Abeba pour ramener la paix dans la région de grand lacs
africains.
b. TECHNIQUE
La technique est une stratégie utilisée par un
chercheur pour récolter les données22(*). Selon Maurice Angers
« si les méthodes types proposent des orientations
générales quant aux façons d'aborder un objet
d'étude, les techniques spécifient comment accéder aux
opérations que cet objet est susceptible de
fournir ».23(*)
Pour ce faire, nous avons utilisé la technique
documentaire, par document, il faut entendre, toute source qui permet
d'appréhender les informations sur un phénomène ou fait
peut s'agir de : document écrit, observation et entretien ou encore
webographie24(*).
5. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
Cette étape nous permt de dmontré le choix et
intertet qui nous ont pousser a entreprendre ces recherches, d'approfondir un
point de vue ou une situation prise en masse des événements pour
les rendre conforme à la science.
a .Choix du Sujet
Notre choix pour ce sujet n'étant pas un fait du hasard
mais un acte résonner et traditionnel et entourer de plusieurs
motivations qui nous ont attiré autour du sujet qui s'intitule :
l'Accord Cadre d'Addis-Abeba et la paix dans la région de grands Lacs
Africains.
b. intérêt du
sujet
L'auteur d'une recherche scientifique doit faire un choix et
ce choix doit présenter un intérêt, l'intérêt
de ce sujet nous le situerons sur :Intérêt Social,
Intérêt Scientifique, ainsi qu'intérêt Personnel
b.1. Intérêt
Social
Sur le plan social, cette étude constitue une
référence à la fois aux leaders politique, aux acteurs des
relations internationales qui sont les Etats, les organisations
internationales, et autre, ces derniers éveillerons leurs conscience en
matière de maintenir une paix durable au monde ou à une
région plus précisément les grands Lacs Africains.
b.2. Intérêt
Scientifique
Cette étude nous permet de mettre en pratique les
théories apprises au cours de notre cursus universitaire, il
intéresse les internationalistes en ce sens que celle-ci sont dominer
à assister aux signatures des accords des paix sur le chiquer mondial,
elle constitue un support matériel non négligeable et une modeste
contribution dans l'étude ou l'analyse de l'accord cadre
d'Addis-Abeba.
c.3. Intérêt
Personnel
Intitulé : l'accord cadre d'Addis-Abeba et la paix dans
la région de grand lacs africains, avons été motivé
personnellement par le souci de montré aux uns et aux autres
l'importance de cette accord dans la région de grand lacs africains, et
nous allons ainsi chercher à consolider nos acquis en matière de
relations internationales et surtout en négociation. Cette étude
nous donnera certaines habiletés, pouvant nous aider à comprendre
cette crise qui se voit difficile d'asseoir la paix.
6. DELIMITATION DU SUJET
Etant donné que chaque étude scientifique a
toujours une délimitation pour des raisons de précisions, c'est
ainsi que nous délimitations cette étude dans l'espace et dans le
temps.
a. Délimitation
Spéciale
Dans l'espace notre champ d'étude est la Région
de Grand Lacs Africains.
b. Délimitation
Temporelle
Nous situons notre sujet dans le temps, c'est pour cela que
nos recherches s'étalent sur une période de 2009 au 2017.
Cependant, la borne inferieure indique l'année de commencement des
crises et attaques des groupes armés dans la région de grand Lacs
et précisément à l'Est de la République
Démocratique du Congo, cette troupe armée soupçonne
d'être soutenues par le Rwanda et Burundi, ainsi que la borne
supérieure indique l'année qui marque l'analyse ou
l'évaluation de l'accord cadre d'Addis-Abeba.
7. SUBDIVISION DU
TRAVAIL
Notre schéma intellectuel et logique de ce travail est
le suivent, ce dernier est constitué de trois chapitres hormis
l'introduction générale et la conclusion générale,
chaque chapitre est subdivise en trois sections et chacune de section en trois
paragraphes :
Le premier chapitre est consacré aux
Considérations Générales, le deuxième elle porte
sur la Présentation du Cadre d'étude et enfin le troisième
chapitre est concentré sur l'Accord d'Addis-Abeba et la paix dans la
Région des Grands Lacs.
CHAPITRE 1 : CONSIDERATIONS
GENERALES
Etant premier de notre travail, ce chapitre porte sur la
thématique de notre sujet qui est : Accord, paix ainsi que les notions
connexes.
SECTION I : ACCORD-CADRE
Dans cette section nous donnerons les définitions,
types des accords et historiques des accords.
§1 : DEFINTION
Dans la pratique internationale, les termes accord, charte,
convention, pacte, protocole et traité sont employés de
façon indifférente en droit international.25(*)
En droits internationales, le concept protocole d'accord
s'entend de tout engagement international. Dans la pratique constitutionnelle
étatique, il s'agit d'un engagement international soumis à
l'approbation des gouvernements.
Un Protocol d'accord est le nom que l'on donne à un
contrat conclu entre plusieurs sujets de droit international. L'accord
écrit traduit l'expression des volontés concordantes de ces
sujets de droit, en vue de produire des effets juridiques régis par le
droit international. Tout ça par le respect de principe de
Pactasuntservanda Expression latine signifiant que les traités doivent
être respectés par les Etats et les organisations internationales
qui y sont parties. Ce principe est l'un des piliers de l'ordre juridique
international. Il est défini dans les Conventions de Vienne de 1969 et
1986 sur le droit des traités : Tout traité en vigueur lie les
Parties et doit être exécuté par elles de bonne foi
».26(*)
Seuls peuvent conclure ces contrats ceux qui sont dotés
d'une personnalité de droit international et qui dispose du treatymaking
power (TMP)27(*) ce qui
veut dire en français : pouvoir de conclure des traités.
Il s'agit le plus souvent des Etats, mais d'autres personnes
morales comme certaines organisations internationales, peuvent en conclure.
Exemple de traité (de paix), l'entrée en vigueur des accords de
l'une ou de l'autre forme est soumise aux mêmes procédures
constitutionnelles et leurs portée juridique et identique au regard du
droit international comme du droit interne.28(*)
Une convention est un terme standard désignant les
accords multilatéraux établis sous l'égide d'une
organisation internationale dans le but de réglementer certains aspects
du droit ou des relations internationales.29(*)
Quant à la forme des accords internationaux, elle peut
être très diverse, car le droit international est peu formaliste :
sous réserve d'être écrits, les accords peuvent se
présenter sous l'aspect d'un acte unique, d'un échange de
lettres, pour les désigner, diverses dénominations peuvent
être utilisées de façon synonymique.30(*)Etc.
§2 : TYPES DES ACCORDS
Etant donné que dans la pratique internationale les
termes accord, charte, convention, pacte, protocole et traite sont
employés de façon indifférente en droit
international.31(*)
Deux types d'accord sont distingués :
2.1. Accord en forme
solennelle
Ces accords, désignés à l'article 52 de
la constitution de 1958 par le terme traités, sont conclus au nom des
chefs d'Etats. Pour la partie française, ils sont signes soit par le
président de la République, soit le plus souvent en son nom. Ils
sont toujours ratifier par le parlement.32(*)
2.2. Accords en forme
simplifiée
Ces accords sont conclus au nom des gouvernements, les
ministres des affaires étrangères délivre les pouvoirs de
signature (la signature de l'accord peut alors être effectuée par
un autre ministre, un ambassadeur ou le chef de délégation), et
signé les instruments d'approbation de ces accords.
L'entré en vigueur des accords de l'une ou de l'autre
forme est soumise aux même procédures constitutionnelles et leur
portée juridique est identique au regard du droit international comme du
droit interne.33(*)
Au-delà des accords solennelle et simplifiée, on
peut également citer :
2.3. Accord
bilatéral
On parle de bilatéralisme lorsque des questions de
politique étrangère sont débattues ou
négociées entre deux parties. La plupart du temps, ce sont des
Etats qui entretiennent des contacts bilatéraux. Il est également
possible qu'un Etat et une organisation internationale entre- tiennent des
relations bilatérales. Par exemple, la Suisse et l'Union
européenne ont négocié un grand nombre d'accords
bilatéraux. On distingue le bilatéralisme du
multilatéralisme par les nombres des participants.34(*) De ce fait, un accord
bilatéral est un traité conclus entre deux Etats ou entre un
Etats et une organisation internationale.
2.4. Traité
multilatéral
Pour qu'on parle de multilatéralisme, c'est lorsque des
questions d'intérêt commun sont débattues ou
négociées entre plus de deux parties. Les organisations et
enceintes internationales telles que l'Organisation des Nations Unies (ONU),
l'Organisation mondiale du commerce (OMC), l'Union européenne (UE) et le
Conseil de l'Europe sont le théâtre de discussions de cette
nature. En raison de la mondialisation, un nombre croissant d'accords
internationaux sont négociés au sein de ces structures
multilatérales.35(*) Vue ce qui précède, on parle d'un
traité multilatéral c'est lorsqu'il est conclu entre plus de deux
Etats. Cette classification a été retenue par souci de
classification et ne traduit aucune position de principe de la France quant
à la distinction entre traités bilatéraux,
multilatéraux et plurilatéraux. Certains auteurs en effet
qualifient un traité conclu entre plus de deux Etats, mais entre
quelques Etats seulement, de traites plurilatéral.36(*)
§3 : HISTORIQUES DES
ACCORDS EN RELATIONS INTERNATIONALES
Les termes « accord », « convention »,
« traité » sont fréquemment utilisés par le
juriste, et surtout par l'internationaliste, comme des synonymes.
Traditionnellement, ce dernier ne s'intéressait à un accord que
s'il était conclu en vue de produire des effets de droit, mais avait
tendance à considérer que cela était axiomatique
dès lors que cet accord avait quelque chose à voir avec sa
discipline. D'où l'attitude de la majorité des
délégations à la Conférence de Vienne sur le droit
des traités à propos de l'article 2 de la Convention. La simple
mention qu'un accord était « régi par le droit international
» a été considérée comme suffisante pour le
qualifier de traité. Toute précision complémentaire a paru
superflue et a été rejetée. Il en fut ainsi, notamment, de
la proposition de la délégation suisse (dirigée par le
professeur Bindschedler) visant à indiquer que seul un accord «
comportant des droits et des obligations » méritait cette
qualification. On peut aujourd'hui s'interroger sur la sagesse de cette
décision.37(*)
Les doutes viennent de l'observation de la pratique, qui fait
apparaître une multiplication des accords internationaux conclus entre
Etats, souvent avec la participation ou sous l'égide d'organisations
internationales, parfois de façon solennelle, et dépourvus
d'effets juridiques. La doctrine, qui a commencé récemment
à s'en occuper et y apporte toujours plus d'attention, parle à
leur propos de « non-bindingagreements », ce qui n'a pas encore
été convenablement traduit en français.
Pour n'en donner que quelques exemples, on peut citer : l'Acte
final de la Conférence sur la sécurité et la
coopération en Europe (Helsinki, 1er août 1975), le
communiqué conjoint de Bruxelles du 31 mai 1975 (Grèce-Turquie),
les « gentlemen's agreements », mais la liste pourrait être
considérablement allongée.38(*)
Dans tous les cas où un résultat a
été créé par l'accord de volontés entre
plusieurs parties on peut, semble-t-il, parler de convention.
L'élément caractéristique et supplémentaire qui
fait d'un accord une convention, c'est cela : cette production d'un certain
résultat, voulue et réalisée par l'accord de
volonté. La convention se définit par la nature
particulière d'un accord réalisé en vue de produire un
certain effet et qui le produit. Il importe peu que ce soit par sa force propre
ou par une autorité qui lui est attribuée de l'extérieur,
par exemple par la règle pactasuntservanda.39(*)
SECTION II : PAIX
Ici nous parlerons sur les définitions de la paix,
importance ainsi que typologie des paix.
§1 : DEFINTION
Les problèmes de la paix, les conflits et la
sécurité préoccupent l'humanité depuis l'origine
des temps. Au 20ème siècle, experts, diplomates, stratèges
et hommes politique, ont imaginé et expérimenté plusieurs
techniques pour établir durablement la sécurité entre les
peuples et les nations.40(*)
Les conflits armés en Afrique, apportent des
souffrances immenses à la population, détruisent tous les efforts
économiques et exposent, de ce fait, tout le continent à un
cataclysme humanitaire suite aux déplacés des guerres.
De ce fait, la paix peut se définir comme « une
situation dans laquelle les conflits se jouent sans recours direct aux armes.
Cette paix se réduit à l'absence de guerre, elle résulte
soit du triomphe du droit sur la force, soit de l'équilibre entre les
forces en présence ; soit encore de la domination sans partage,
exercée par une force sur toutes les autres.41(*)
Le dictionnaire Larousse définit à son tour la
paix comme étant « l'état d'un pays qui n'est pas en guerre,
cessation des hostilités ; état de concorde, d'accord entre les
membres d'un groupe.42(*)Pour Boutros Boutros GHALI, la paix a pour fondement,
le développement, l'action humanitaire et le droit de l'Homme.43(*)
Elle peut encore être perçue comme étant
la stabilité sur le plan politique et sécuritaire entre les Etats
d'une même région ; l'absence de guerre, d'affrontement entre les
forces militaires ou les Etats d'un même continent.
Elle est encore définie comme un Etat d'esprit
personnel, exempte de colère, de crainte, et plus
généralement des sentiments négatifs. Elle est donc
souhaitée pour soi-même et éventuellement pour les autres,
au point de devenir une salutation (la paix soit sur toi, Salam AleiKum en
Arabe, Shalom en hébreu) ou but de la vie 44( * ) .44(*)
Au plan collectif, la paix désigne également
l'absence de violence ou de guerre entre groupes humains. En ce sens, la paix
entre les nations est l'objectif des nombreux hommes et organisations comme la
défunte SDN ou l'actuelle ONU.
L'articulation entre la paix et son opposé (guerre,
violence, conflit, colère...) est une des clés des nombreuses
doctrines, religieuses ou politiques, clé fondamentale bien que non
explicite.
GASTON BOUTHOUL propose une
définition démocratique et statistique qui a l'avantage de
reposer sur des paramètres objectivement mesurables, de ce fait il
définit la paix comme l'état d'un groupe humain souverain dont la
mortalité ne comporte pas une part importante d'homicide collectifs
organisés et dirigés.45(*)
§2 : IMPORTANCE
Etant définie comme un état de non-guerre, la
paix est une situation souhaitable qui permet le développement, bien
sûr qu'elle est une situation temporaire et faible ainsi que fragile car
l'accord de tous les Etats est nécessaires, un seul peut rompre le
consensus favorable à la paix et imposer un conflit armé. La paix
est un concept valorisé dans les relations internationales.46(*)
Elle est importante dans la mesure où elle repose sur
une demande de sécurité de l'individu, les désirs de paix
est largement partage par les masses qui ne décident pas de l'ouverture
d'un conflit ou de la continuation de l'état d paix, des technique sont
mise à jour pour la prolongation d l'état de paix dans un Etat ou
un groupe d'individus technique diplomatique, technique militaires, juridique
et institutionnelle ainsi que technique sociales.
La majorité de ceux qui tentent de faire la guerre
vient des régions qui aiment la guerre et d'autres régions
ravagées par les violents conflits, l'insécurité et la
répression politique. Tandis que nous pouvons et devons faire preuve de
générosité face à leur détresse
immédiate, une réponse stratégique basée sur la
consolidation de la paix s'intéresse à ce qui peut être
fait 'en amont'. Aider les gens à se confronter et à s'attaquer
aux causes premières et aux facteurs de conflits, de même
qu'à leurs lourdes conséquences exige un travail de concertation
à moyen, voire long terme.47(*)
Se contenter d'apporter une réponse militaire à
un problème politique ne fonctionne pas, les questions
d'inégalité, d'injustice et d'exclusion se retrouvent au coeur de
nombreux conflits. Tandis que la criminalité peut se greffer sur un
conflit et l'attiser, il existe souvent de véritables griefs
ignorés qui se manifestent par la violence. Si les interventions
militaires peuvent servir à lutter contre une menace immédiate,
ou s'en prévenir, elles ne peuvent toutefois ni résoudre les
problèmes politiques, sociaux et économiques sous-jacents ni
maintenir la paix. En fait, bien souvent, elles ne font que compliquer la
tâche.48(*)
Et à cote de ce dernier, les conflits brisent des vies
et mettent le développement à l'arrêt, plus de 1,5 milliard
de personnes vivent dans des pays en proie à des conflits violents. On
compte parmi elles 59,5 millions de déplacés de force, et 19,5
millions de réfugiés, dont la moitié sont des enfants.
Aucun des pays à faible revenu et en proie au conflit n'est parvenu
à remplir un seul des objectifs du Millénaire pour le
développement (OMD) arrivés à échéance cet
automne. Les approches de consolidation de la paix, qui comptent notamment la
médiation et la diplomatie, le dialogue et la participation, font partie
des outils indispensables dont nous avons besoin pour réaliser
l'Objectif 16 des nouveaux Objectifs de développement durable (ODD) de
l'ONU, à savoir: 'promouvoir l'avènement de
sociétés pacifiques et ouvertes aux fins du développement
durable'.49(*)
§3 : TYPOLOGIE DES PAIX
La littérature et les débats autour de la paix
permettent de dégager quatre conceptions de paix :
Ø La paix négative
Ø La paix positive
Ø La paix statique
Ø La paix dynamique
a .La paix
Négative
La paix négative peut être entendue comme
l'absence de violence, de conflit. Ceci suppose que les mobiles susceptibles
d'engendrer les crises et les violences ont été écartes
ainsi que les moyens mis en oeuvre pour les entretenir n'ont pas la raison
d'être, en d'autres termes, il n'y a pas d'affrontement arme
résultant de l'opposition entre les acteurs qu'ils soient individuels ou
collectifs.
Le fait qu'il n'y a pas crépitement d'arme ça
n'implique pas que le système éducatif est assaini, que le
chômage est résorbe, que les salaires sont bien pays, que les
citoyens soient bien soignes ou encore que le réseau routier est
entretenu, que même les relations entre antagonistes sont bonnes. La paix
peut être imposée de l'extérieur pour des raisons diverses
acceptées ou non par les bénéficiaires.50(*)
b .La paix Positive
Positivement la paix est entendue comme non seulement le refus
de guerre ou de violence mais aussi la recherche de tous les moyens visant
l'amélioration des conditions de vie ou du bien-être de l'homme.
Ici les bénéficiaires de la paix ont l'avantage de revendiquer
ses droits sans discrimination de race, de sexe, de religion etc... pour son
épanouissement et son équilibre, ce qui lui permet de participer
à l'effort de développement et de reconstruction nationale.
Ce qui concerne l'établissement d'une paix positive,
l'écrit par ROY PREISWERX, se fonde sur des notions telles que justice
sociale, l'équité, émancipation, participation,
liberté, responsabilité, droit de l'homme et bien être, en
bref la paix positive se réduit à une sorte de lutte contre le
sous-développement et l'autoritarisme.51(*)
c .La paix Statique
L'absence de crépitation d'armes et de violences
physiques manifestée peut durer indéfiniment, pour autant que
les responsables de la paix trouvent leur compte, c'est le fait que la paix
négative perdure qui fait de celui-ci une paix statique. Cette
conception de paix statique ne précise pas en termes de temps
nécessaire la prise en compte des projets qui font que la paix cesse
d'être statique pour être dynamique.
Toute notion d'évolution du changement positif n'est
pas envisagée ou ne constitue pas une préoccupation majeure des
actions de la paix.52(*)
d .La paix
Dynamique
C'est une paix qui se veut une lutte permanente et rationnelle
pour un changement social favorable aux déshérites, aux opprimes,
aux exploites ; elle s'oppose à formes de violence.
La paix dynamique est caractérisée par le fait
que les différentes forces en présences s'équilibrent,
c'est-à-dire aucune des forces en présences ne s'impose sur
l'autre.53(*)
SECTION III : NOTIONS
CONNEXES
Cette section parlera de l'alliance, traitée ainsi que
convention
§1 : ALLIANCE
Une alliance est un engagement, formel ou informel, entre au
moins deux Etats ou unités politiques destinés à assurer
leur coopération dans le domaine de la sécurité et de la
défense. Des cités grecques aux royaumes combattants en chine, de
relations en Venise et la sublime porte à la sainte-Alliance, de triple
entente à l'élargissement de l'organisation du traité de
l'atlantique Nord, l'histoire des relations entre communautés politiques
souveraines a été universellement marquée par des
alliances aussi nombreuses que diverses dans leurs objectifs, leurs
caractéristiques et leur contenus. En règle
générale, les alliés s'engagent à se soutenir
mutuellement sur le plan militaire en cas d'attaque dans des circonstances
définies plus ou moins précisément.54(*)
A côté des alliances simples, il y a aussi les
alliances collectives ou encore alliance de sécurité collectives
qui est une répartition de la puissance militaire est à l'origine
des alliances de sécurité collective. Celles-ci sont des
traités d'assistance mutuelle qui obligent chaque État signataire
à mettre ses forces armées au service des autres États
participants en cas de conflit. Les États adhèrent à ces
traités afin de renforcer leurs capacités de dissuasion et leur
potentiel de riposte à une agression extérieure. Parmi toutes les
alliances de sécurité existantes, l'OTAN est la seule qui
possède une véritable structure militaire intégrée.
Si la coalition des efforts de défense des entités politiques est
une pratique très ancienne, elle a pris une ampleur sans
précédent au cours de la période contemporaine. En 2002,
190 États étaient membres de l'ONU, seule alliance de
sécurité collective universelle, et 129 appartenaient à
une ou plusieurs alliances de sécurité
régionales.55(*)
Les alliances de sécurité collective
créées depuis 1945 peuvent être subdivisées en cinq
groupes. Les « alliances hégémoniques régionales
», initiées et dirigées par l'une ou l'autre des deux
superpuissances pendant la guerre froide, visaient à maintenir la paix
et la suprématie des États-Unis ou de l'URSS dans leurs zones
d'influence respectives : Europe occidentale (OTAN), Amérique latine
(OEA), Amérique du Nord (NORAD), Pacifique Sud (ANZUS), Asie du Sud-Est
(OTASE), Europe de l'Est (Pacte de Varsovie).
De ce fait, des petites, moyennes et grandes puissances
adhérèrent à ces traités parce qu'elles estimaient
que leur sécurité était sérieusement menacée
par la superpuissance ennemie ou calculaient qu'elles perdraient d'importants
avantages si elles refusaient de collaborer avec l'État
hégémonique dont elles étaient dépendantes sur le
plan économique, commercial, financier, technologique et politique. Le
Conseil de sécurité de l'ONU est le seul exemple «
d'alliance pluri-hégémonique universelle ». Dirigé
par les cinq vainqueurs de la Deuxième Guerre mondiale, il vise à
prévenir et à solutionner les conflits internationaux dans toutes
les régions du globe grâce à la coopération des Cinq
Grands et à la participation des autres membres de l'ONU.
Parallèlement, se sont constituées des « alliances
régionales » pluri-hégémoniques (l'UEO 1955-2000, la
PESC de l'UE 1993), et non hégémoniques (l'OUA qui est devenue
l'UA en 2000. Enfin, diverses « organisations de coopération
politico-militaires » qui ne possèdent pas d'armée propre
ont vu le jour : la CSCE (1975) devenue l'OSCE en 1995, la CEI, l'union entre
la Géorgie, l'Ukraine, l'Ouzbékistan, l'Azerbaïdjan et la
Moldavie (GUUAM) et l'Organisation de coopération de Shanghai (OSC).
Bien que ces organisations, à l'exception du GUUAM, rassemblent une ou
plusieurs grandes puissances, celles-ci n'exercent pas à l'heure
actuelle un véritable leadership sur les autres membres, de telle sorte
qu'elles sont non hégémoniques plutôt que
pluri-hégémonique42. Précisons que la politique
étrangère et de sécurité commune (PESC) de l'UE,
établie par le tue de 1993, a conduit à la création d'une
force militaire d'intervention commune de petite dimension, qui ne vise pas
à concurrencer l'OTAN, à laquelle appartiennent la
majorité des États membres de l'UE. Le tue est très
explicite sur ce point : la force d'intervention commune est
complémentaire à celle de l'OTAN.56(*)
Dans les alliances, deux comportements sont au centre des
pratiques comme des réflexions théoriques : la
résolution face aux adversaires et la loyauté entre
alliés. Les relations entre adversaires reposent plutôt sur des
menaces, tandis que les relations entre allies sont fondées sur des
promesses, le fonctionnement interne des alliances est marqué par les
marchandages politiques, une fois l'alliance constituée, les pays
membres en font de multiples usages en faisant existe selon des
modalités diverses.57(*)
§2 : TRAITÉ
Le traité est l'expression de volontés
concordantes, émanant de sujets de droit dotes de la capacité
requise, en vue de produire des effets juridiques régis par le droit
international. Le traité se distingué par son caractère de
bivalence et d'hétérogénéité.58(*)
Il est défini encore comme un accord conclu entre des
Etats ou entre des Etats et des organisations internationales en vue
d'établir une réglementation internationale dans un domaine. Avec
le droit international coutumier, le traité est l'une des deux sources
principales de droits et d'obligations pour les Etats. Les accords
internationaux peuvent avoir des dénominations différentes, mais
toutes sont équivalentes : traité, convention, accord, acte
final, > protocole, déclaration, Charte (la Charte de l'ONU), pacte,
échange de lettres, etc.59(*)
Si l'on examine le texte de n'importe quel traité, on
se rendra compte de la présence de deux catégories de
dispositions :
ü Au début, les dispositions du traité
indiquent les parties contractantes, le lieu et la date de sa conclusion. Dans
les clauses finales, elles établissent l'ensemble des conditions
techniques dans lesquelles l'accord produira ses effets : à partir
de quelle date, à l'égard de qui, éventuellement dans
quelle mesure et selon quelles modalités les parties pourront y apporter
des réserves, comment d'autres Etats pourront y adhérer, comment
pourra-t-on le modifier.
ü On trouve, après la clause du début,
d'autres dispositions qui portent sur la substance même de l'accord. Ces
clauses définissent son contenu matériel, en indiquant son objet,
de même que les droits et les obligations y afférentes. Ces
clauses sont proprement normatives.60(*)
On distingue d'une part les traites en forme solennelle et les
traités en forme simplifiée, les deux formes se diffèrent
du point de vue des conditions de leur entrée en vigueur.61(*)
§3 : COOPERATION
Partant de son étymologie, le concept
coopération tire son origine du latin « cun » qui
veut dire « avec » et « opéra »
veut dire « le travail ou oeuvre ». Ces deux termes mises
ensemble signifient travailler avec, oeuvrer en commun, en outre, situant
ce concept du point de vue économique, le dictionnaire Larousse le
définit comme étant « une méthode d'action par
laquelle les individus ayant les mêmes intérêts s'assoient
en vue de la réalisation d'un projet collectif ».62(*)
Labana pense pour sa part que, la coopération
internationale est l'engagement de tous les Etats à collaborer pour la
réalisation des objectifs de développement des droits humains de
chacun d'eux. Elle se concrétisé par la voie et la méthode
que ces Etats aurons librement et démocratiquement définies comme
les plus appropriés à leur contexte de telle manière que
ne soient pas imposées à un peuple ou à une nation des
voies qui ne lui conviennent pas.63(*)
A cote de coopération, nous ajoutons des termes comme
facilitation et médiation, c'est une mission d'une tierce partie qui
organise des négociations entre deux parties à un conflit est
appelée facilitation ou médiation. Elle peut être
menée par l'Organisation des Nations Unies (ONU), des organisations
régionales comme l'Organisation pour la sécurité et la
coopération en Europe, l'Union Africaine, des Etats, des organisations
sous régionale comme Communauté Economique des Pays des Grand
Lacs (CPGL) ou des organisations non gouvernementales (ONG). La facilitation
consiste à soutenir, fluidifier et encourager les contacts entre les
parties au conflit sans s'impliquer dans le contenu de la négociation.
Librement choisie par les parties au conflit, la tierce partie les aide
à se rencontrer en terrain neutre, à engager un dialogue pour
rechercher des solutions au conflit, à négocier et à
signer un accord. Dans la médiation, le médiateur reçoit
un mandat des parties au conflit. Il les aide non seulement à se
rencontrer, mais aussi à trouver des solutions sur le fond.64(*)
Dans les notions d'accords, traités et encore
coopérations, on ne pas passer sans parler des la neutralité des
parties, de ce fait la neutralité est définie comme un statut
juridique d'un Etat ou partie qui a renoncé de manière permanente
ou temporaire, à prendre part à un conflit armé. Les
conventions de La Haye de 1907 complétées par le droit
international coutumier définissent les droits et obligations des Etats
neutres. Pour l'essentiel, les droits de l'Etat neutre sont les suivants : son
territoire est inviolable ; les entreprises privées se trouvant sur son
territoire peuvent commercer librement avec les Etats en guerre ; la
liberté de commerce des entreprises privées vaut également
pour la vente d'armes, de munitions et de tout matériel de guerre. Les
principaux devoirs de l'Etat neutre sont les suivants : il doit s'abstenir de
participer à un conflit armé entre des Etats tiers ; il lui est
spécifiquement interdit de mettre ses armes ou ses troupes à la
disposition d'un Etat en guerre, (il ne peut donc faire partie d'une alliance
militaire telle que l'OTAN) ; l'Etat neutre n'est pas non plus autorisé
à mettre son territoire à la disposition des belligérants
à des fins militaires ; s'il impose des restrictions au commerce
d'armes, de munitions et de tout matériel pouvant servir à une
armée, il est tenu d'appliquer les mesures restrictives de la même
manière à tous les belligérants ; enfin, il doit
être en mesure de défendre militairement son territoire, tout
ça s'il s'agit bien sûr d'un Etat.
Le droit de la neutralité ne s'applique pas aux
sanctions économiques. Les Etats neutres peuvent donc participer aux
sanctions prises par l'Organisation des Nations Unies (ONU), l'Union
européenne (UE) ou un autre groupe d'Etats. Le droit de la
neutralité ne s'applique pas non plus aux sanctions militaires prises
par le Conseil de sécurité de l'ONU en vertu du Chapitre VII de
la Charte des Nations Unies. On considère en effet que les sanctions
militaires décidées par l'ONU ne doivent pas être
assimilées à une guerre au sens du droit de la neutralité,
mais à des mesures juridiques visant à faire appliquer des
décisions prises par le Conseil de sécurité agissant au
nom de la communauté internationale en vue de rétablir la paix et
la sécurité internationales. Le droit de la neutralité
n'empêche donc pas les Etats neutres de s'associer aux sanctions
militaires décidées par le Conseil de sécurité en
vertu du Chapitre VII de la Charte.65(*)
Pour clore, ce premier chapitre a été
consacré sur les considérations générales, nous
avons eu a parlés sur les concepts clés de notre
thématique.
Après avoir analysé et compris le sujet qui est
l'Accord-Cadre d'Addis-Abeba et la paix dans la Région de Grand Lacs,
nous avons procéder à analyser l'accord, la paix ainsi que les
notions connexes à l'accord qui sontl'alliance, traité ainsi que
convention
Après avoir eu des idées dans le premier
chapitre qui est consacré sur les considérations
générales, le deuxième elle va porter sur la
présentation du cadre d'étude.
CHAPITRE 2: PRESENTATION DU
CADRE D'ETUDE
Dans ce présent chapitre qui est le deuxième de
notre travail, il sera question de présentation d'Addis-Abeba,
présentation de la région des grands lacs ainsi que des autres
accords de paix pour la région de grand lacs africains.
SECTION I :
PRESENTATION D'ADDIS-ABEBA
La section première de notre deuxième chapitre
est concentrée sur la présentation d'Addis-Abeba, et celle-ci
nous allons le présenté sur le plan géographique,
politique t en suite sur le plan diplomatique.
§1 : SUR LE PLAN
GEOGRAPHIQUE
Située dans la zone tropicale sèche, Addis-Abeba
échappe aux chaudes températures de Djibouti, à l'est, ou
du Soudan, à l'ouest, grâce à l'altitude qui permet des
températures relativement agréables toute l'année. La
principale saison des pluies a lieu de juin à septembre, et rend les
rues non goudronnées difficilement praticables quoique moins
poussiéreuses.66(*)
La région dans laquelle a été
fondée Addis-Abeba est appelée Finfinnee par la population
locale. La zone bénéficie d'une faune et d'une flore
particulièrement riches, Au sud-ouest, on trouve les montagnes Wachacha
et au nord, les collines d'Entoto. Celles-ci constituent, avant la fondation
d'Addis-Abeba, le lieu où Menelik II et son épouse TaytuBetul se
sont installés. Le choix du déplacement vers l'actuelle
Addis-Abeba s'explique par la rudesse du climat d'Entoto, froid et venteux. En
effet, le couple impérial a pris comme habitude de séjourner aux
sources thermales de Filoha situées à une altitude moins
élevée.
En 1886, alors que Taytu admire le paysage, elle
aperçoit une fleur d'une rare beauté. Enchantée par le
climat tendre, elle demande à son époux la possibilité de
construire une maison dans la zone. Favorable à cette idée,
Menelik II prépare le début des travaux et promet à Taytu
de lui offrir le terrain de la future résidence. La sélection de
l'emplacement précis de la fondation d'Addis-Abeba fait suite à
une prophétie du grand-père de Menelik II, SahleSelassié,
C'est à l'endroit précis où son grand-père a
pratiqué l'escrime que Menelik II décide de fonder la ville. Le
nom est un choix de Taytu. Celle-ci, restée frappée par une fleur
qu'elle n'a jamais aperçue auparavant, décide de baptiser la
ville Addis-Abeba, la « Nouvelle fleur » en amharique.67(*)
§2 : SUR LE PLAN
POLITIQUE
L'Éthiopie est une république
fédérale à régime parlementaire où le
Premier ministre exerce la fonction de chef du gouvernement. Le pouvoir
exécutif est aux mains du gouvernement tandis que le pouvoir
législatif est partagé entre le gouvernement et les deux chambres
du parlement. Le pouvoir judiciaire est plus ou moins indépendant de
l'exécutif et du législatif.68(*)
Tandis qu'Addis-Abeba institutions internationales, elle
assume des fonctions politiques internationales depuis 1963, date de
création de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) sous le
patronage d'Hailé Sélassié Ier.
L' Africa Hall abrite aujourd'hui la Commission
économique des Nations unies pour l'Afrique. Cela a valu à ce
quartier, qui abrite également des palais impériaux et un grand
hôtel international, des aménagements modernes autour de
Ménélik II Road. Elle accueille le nouveau siège de
l'Union africaine inauguré en 2012. En juillet 2015, l'ancien
président Barack Obama y a rendu la première visite officielle
d'un chef d'État américain. La ville est le troisième
pôle diplomatique mondial avec de institutions africaines, mais aussi de
nombreuses organisations non gouvernementales et groupes de pression.
La capitale éthiopienne compte plus de 3 millions
d'habitants recensés en 2012 contre 2,33 millions seulement en 1994, La
langue principale est l'amharique, parlée par au moins 80 % de la
population de la capitale, la seconde langue est l'oromo , qui cohabite avec
une cinquantaine de langues et dialectes des habitants issus des autres
provinces du pays. L'anglais est très courant pour le secteur du
tourisme, et est souvent une langue utilisée dans l'administration.
L'arabe est l'autre langue étrangère utilisée pour le
commerce, et les échanges internationaux. Le chinois (mandarin) est
utilisé à l'université. La capitale regroupe de nombreuses
écoles primaires, secondaires ainsi que des universités.69(*)
§3 : SUR LE PLAN
DIPLOMATIQUE
En janvier de chaque année, les
délégations africaines se pressentent à Addis-Abeba pour
discuter des dossiers chauds du continent. La capitale de l'Ethiopie, un pays
grand comme la France et l'Espagne réunis, est la troisième ville
au monde qui compte le plus de diplomates, après New York et
Genève. Choisie en mai 1963 pour héberger le siège de
l'Organisation de l'unité africaine OUA, devenue UA en 2002, la ville
est devenue un carrefour diplomatique qui accueille aussi celui de la
Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA). Des
milliers de fonctionnaires internationaux vivent à l'année dans
cette ville de 4 millions d'habitants, qui compte plus d'une centaine de
représentations diplomatiques. Sur le plan international, Addis-Abeba a
pris du galon. En juillet 2015, l'ancien président Barack Obama y a
rendu la première visite officielle d'un chef d'Etat américain en
exercice. La même année, la capitale a accueilli la
troisième Conférence internationale sur le financement du
développement. Mais c'est surtout sur le plan continental qu'Addis-Abeba
se démarque.
C'est la vraie capitale de l'Afrique. On y croise des
diplomates de tout le continent. Dans les couloirs des institutions, les halls
d'hôtel, les restaurants. C'est là que se font les discussions
bilatérales sur les sujets du moment, Addis-Abeba est une ville
extrêmement surveillée. La police sait tout ce qu'on fait. Mais,
ça nous rassure. » Il est vrai que la surveillance fait partie du
quotidien des Addis-Abébiens qui ne s'étonnent plus de la fouille
au corps quasi systématique à l'entrée des hôtels.
Dans ce pays cadenassé, le contrôle est renforcé lors des
sommets de l'UA, dont le siège est, à cette occasion,
encerclé de policiers fédéraux.70(*)
ANNEXE DE LA CARTOGRAPHIE DE
L'ETHIOPIE ET DE L'ADDIS-ABEBA AU MILIEU
SECTION II :
PRESENTATION DE LA REGION DES GRANDS LACS
Dans cette section nous allons présenter la
région de Grands Lacs Africains sur trois plans qui suit : sur le
plan géographique, le plan historique et sur le plan
sécuritaire.
§1 : SUR LE PLAN
GEOGRAPHIQUE
A l'instar des célèbres grands lacs
d'Amérique du nord, la région des grands lacs africains se
localisent dans la partie orientale de l'Afrique et plus
précisément dans le Rift Valley. Il comprend les lacs
ci-après : les lacs Albert, Kivu, Edouard, Tanganyika, Victoria. Elle
est l'une des zones la plus peuplées du monde avec une terre fertile.
Seules ses crises qui la laissent dans une grande misère et d'une
pauvreté horrible nonobstant les maladies (VIH/SIDA), déplacement
de la population, les multiples violations des droits humains, les tueries des
civiles.71(*)
L'Afrique des grands lacs désigne quatre pays :
- Le Burundi
- La République démocratique du Congo
- L'Ouganda
- Le Rwanda
C'est une désignation plus politique que
géographique. L'expression « Afrique des Grands Lacs » fut
employée pour la première fois au XIX e siècle par les
explorateurs britanniques partis aux sources du Nil (Richard Francis Burton,
David Livingstone et Henry Morton Stanley)
Il y a l'Afrique indiquant les pays de l'Afrique centrale et
des pays de l'Afrique de l'Ouest ou de l'Afrique australe,
considérés dans certaines situations comme appartenant à
Afrique centrale, cette région est aussi parfois confondue avec
l'Afrique centrale, bien que, selon les utilisateurs de l'expression, cela ne
concerne pas exactement les mêmes pays. L'Ouganda est
considéré comme faisant partie de l'Afrique de l'Est, et
même parfois également le Rwanda et le Burundi qui sont à
la frontière des deux régions. Le Kenya, bordant le lac Victoria,
et la Tanzanie, bordant le lac Tanganyika, ne sont pas
considérés, à tort ou à raison, comme faisant
partie de l'ensemble politique des grands lacs, de même que les pays
situés autour du lac Malawi (mais font partie de la « région
des Grands Lacs »).72(*)
§2 : SUR LE PLAN
HISTORIQUE
Depuis bientôt cinq décennies, la région
des Grands Lacs fait face à des conflits armés (guerres civiles
et interethniques) très meurtriers qui entraînent des mouvements
de réfugiés et de déplacés internes.
Contrairement aux autres continents, l'histoire de la
formation des États africains modernes est très récente.
En 1885, au cours de la conférence de Berlin, les puissances coloniales
européennes (Grande-Bretagne, France, Allemagne, Portugal, Italie,
Espagne et Belgique) se partagent l'Afrique et, par voie de conséquence,
tracent les frontières actuelles des États africains en fonction
de leurs intérêts économiques et stratégiques de
l'époque. Les États nations modernes africains sont donc des
constructions artificielles qui ne reposent sur aucune base solide. En d'autres
termes, il s'agit des États politiquement, économiquement et
socialement vulnérables face aux ingérences
extérieures.
Et comme ce fut le cas dans beaucoup de pays africains, le
partage de la région des Grands Lacs se fait dans la douleur pour un
grand nombre de groupes ethniques dont les membres se voient répartir
dans plusieurs nouveaux États, avec deux conséquences
majeures:
1) Certaines populations frontalières sont souvent
l'objet de discriminations (ou exclusions) qui débouchent le plus
souvent sur des conflits armés, massacres ou génocide; et
2) les conflits Armés (guerres civiles et inter
ethniques) dans un pays débordent facilement chez le(s) voisin(s).
La fin des années 50 et le début des
années 60 sont marqués par le mouvement irréversible des
indépendances des colonies africaines. Mais, malheureusement, cet
accès à la souveraineté internationale intervient pendant
la guerre froide entre les deux blocs de l'Ouest (pays occidentaux) et de l'Est
(URSS et Chine). Le premier bloc est en grande partie constitué des
colonisateurs, alors que le second se targue d'être
révolutionnaire et solidaire des «opprimés».
Au cours de la guerre froide, les deux blocs se livrent une
lutte sans merci par l'entremise des nouveaux dirigeants africains pour le
contrôle de certains pays qualifiés de stratégiques; ces
dirigeants étant souvent réduits au rôle de marionnettes
des blocs de l'Ouest et de l'Est. C'est ainsi que, par exemple, depuis les
années 60, la République démocratique du Congo et Mobutu
étaient pour les Américains la plaque tournante de l'endiguement
de l'expansion du communisme en Afrique centrale et dans la région des
Grands Lacs, et ce, jusqu'à la chute du mur de Berlin en 1989. Profitant
de ce contexte international et de sa position géostratégique
clé (Franz Fanon avait qualifié le Congo de la
«gâchette» du continent), le Zaïre de Mobutu va contribuer
à la déstabilisation d'un certain nombre de ses voisins (cas de
l'Angola, en soutenant militairement la rébellion UNITA de Jonas
Savimbi).
Par ailleurs, les colonisateurs belges, après avoir
compris qu'ils perdaient les combats, s'étaient mis à diviser
ethniquement les populations (en 1959 interviennent, au Rwanda, les premiers
massacres en grande échelle des Tutsi, suivis du renversement de la
monarchie tutsi par les Hutu) avant leur départ ou à fomenter,
juste après la déclaration d'indépendance, des mouvements
de sécession (cas du Katanga en RDC). Ce qui précipita ces pays
dans un cercle vicieux de guerres civiles (ou interethniques) qui continuent
à faire des ravages jusqu'à nos jours sur le plan humain
(tueries, massacres ou génocide) et socio-économique (destruction
des infrastructures et pillages des ressources naturelles). De même, les
nouveaux régimes dans les deux pays vont continuer, pendant plusieurs
décennies à gouverner sous le modèle néocolonial,
avec la pratique bien connue de diviser pour régner et en pillant les
ressources économiques de leurs pays à des fins d'enrichissement
personnel (cas spécifique de la RDC).73(*)
Pour Jean Pierre CHRETIEN, la
Région des Grands Lacs désigne « l'ensemble composé
par la Tanzanie, l'Ouganda, le Congo, le Rwanda et le Burundi. Elle est une
entité géographique caractérisée par un relief
accidenté, une densité humaine élevée et une assez
grande proximité culturelle, notamment linguistique ». Alors qu'une
société culturellement hétérogène, l'ethnie
est devenue un facteur de déchirement dans cette région des
grands lacs. Voilà ce qui renforça l'opposition entre tutsi et
hutu aussi bien en RDC qu'au Rwanda. Le génocide de 1994 en dit plus
ainsi que les conflits au Burundi.
Appelée jadis `'Afrique inter lacustre d'une expression
allemande, elle est devenue depuis la conférence de Bujumbura
consacrée à la `'civilisation ancienne des peuples des grands
lacs'' que l'appellation changeant en `'région des grands lacs'' et en
1976 sur initiative du Maréchal Mobutu l'on créa la C.E.P.G.L qui
regroupa trois Etats à savoir la RDC, le Rwanda et le Burundi. La
région a une histoire presque commune car on y trouvait avant
l'avènement de la colonisation les royaumes, les empires...74(*)
§3 : SUR LE PLAN
SECURITAIRE
Dans une publication, l'ONU estimait que la crise de la
région des Grands-Lacs africains constitue une menace pour la paix, pour
la sécurité et la stabilité d'abord au niveau sous
régional, ensuite continental et enfin au niveau mondial.75(*)
La crise multiforme qui affecte la Région de Grand Lac
depuis une quinzaine d'années constitue une guerre régionale. Il
s'agit d'une « crise de basse intensité », malgré les
quelques 3 millions de morts qu'elle a généré. Vu de
l'extérieur, on peut expliquer cette discrétion par la faible
couverture médiatique, par le manque de mobilisation des opinions, par
la complexité des processus. Mais de l'intérieur c'est la
ruralité et l'explosion démographique qui causent la mise en
déséquilibre de sociétés paysannes
territorialisées. Elles génèrent une inextinguible soif de
terre qui pousse chacun à convoiter la terre de son voisin. Le processus
est alors surdéterminé par l'appartenance ethnique, l'appât
du gain, par le pillage des richesses minières, forestières ou
agricoles et par tous les engrenages de la violence, due aux carences de la
démocratie.76(*)
De ce fait, la région des grands-lacs est
considérée comme la région la plus
déstabilisée de l'Afrique. Il s'y observe des divergences
socio-politiques, culturelles ainsi qu'économiques se traduisant par des
clivages idéologiques et des violences de masse entre les États
(homme politiques, peuples) de la région il s'agit entre autres des :
v Conflits interethniques qui n'hésitent pas à
prendre plus d'ampleur, il s'agit d'une gigantesque construction tribale ou
interethnique caractérisée par la dispersion géographique
des membres
v L'augmentation des phénomènes d'exclusion en
l'absence de mécanismes de cohabitation pacifique
v L'affaiblissement de la cohésion interne des
États, le niveau de répartition des richesses et des chances, le
contrôle des matières premières, de l'économie
v L'accroissement du banditisme ou son impact dans la
sous-région
v L'absence de communication ou d'interdépendance entre
unités, une économie essentiellement informatisée pour
certains États, des Économies sous développées
Cette région a subi, au cours de dernières
années, des guerres civiles, des violences intenses et un
génocide qui l'ont laissé dans un état de pauvreté.
En RDC par exemple, ces divergences sont d'héritage colonial et
postcolonial relative à la théorie de conflit de lois et celle de
nationalité ainsi que le partage du pouvoir et des richesses
nationales.
Au Rwanda, il s'est observé un état lié
à la dégradation de l'atmosphère politique et
socio-économique qui a conduit au génocide, période
pendant laquelle la vie humaine a été profondément
dévalorisée, au Burundi, l'on vécut des vives tensions
entre les Batwa et les Tutsi.77(*)
ANNEXE DE LA CARTOGRAPHIE
DES LA REGION DE GRAND LACS AFRICAINS
SECTION III : AUTRES
ACCORDS DE PAIX POUR LA REGION DE GRAND LACS AFRICAINS
Cette dernière section du deuxième chapitre,
nous présenterons d'autres accords de paix pour la région de
grand lacs africains ces accords sont : accord de Lusaka, accord de
Pretoria et accord de Luanda.
§1 : ACCORD DE
LUSAKA
L'Accord de Lusaka pour un cessez-le-feu en RDC a
été signé en juillet et août 1999 dans la capitale
zambienne par les deux républiques du Congo, d'Angola, de Namibie,
d'Ouganda et du Rwanda, ainsi que par les mouvements rebelles RCD et MLC.
AFDL : Alliance des Forces Démocratiques pour la
libération du Congo-Kinshasa créée le 18 octobre 1996,
l'AFDL regroupe quatre groupes : le Parti de la Révolution Populaire
(PRP) de Laurent-Désiré Kabila, le Conseil National de
Résistance pour la Démocratie (CNRD) d'André
KissasseNgandu, le Mouvement Révolutionnaire pour la Libération
du Zaïre (MRLZ) de MasasuNindaga, et l'Alliance Démocratique des
Peuples de DéogratiasBugera. En prenant possession de la capitale
Kinshasa le 17 mai 1997, l'AFDL met un terme à trois décennies de
pouvoir mobutien.78(*)
§2 : ACCORD DE
PRETORIA
A l'image de la complexité des conflits des Grands Lacs
et notamment celui qui déchire la République Démocratique
du Congo (ex-Zaïre) depuis 1998, un accord de paix très complexe a
été signé entre les belligérants le 16
décembre 2002 à Pretoria, en Afrique du Sud. La signature obtenue
après un marathon de plusieurs pour parlers (Lusaka, Addis-Abeba, Sun
City, etc.) est un en fait un accord sur le partage du pouvoir politique et
économique, créant un pouvoir exécutif à cinq
têtes: un président de la république et quatre
vice-présidents (dont deux représentants les mouvements
armés rebelles) pour une durée de transition de deux ans.
Jusqu'à la dernière minute, les milices Mai-Mai ont fait de la
résistance en refusant de signer.79(*)
Cet accord est sensé résoudre les conflits
pourtant multidimensionnels, notamment dans le Kivu, la partie orientale de ce
pays adossée à l'Ouganda, au Rwanda et au Burundi et la
région épicentre des tensions. Dans cette région du Kivu,
c'est au nord (Nord-Kivu) que les conflits sont eu plusieurs dimensions:
inter-ethniques et intra ethniques, régionales, anciennes et autour des
enjeux fonciers. Ils remontent au début des années soixante, au
lendemain de l'indépendance du Congo en 1960, avec le
déclenchement de la guerre
Ce qui a contribué à changer le
«doute» sur la nationalité zaïroise en conviction sur la
non-nationalité: ces Tutsi du Kivu sont bien des rwandais. Sur le plan
identitaire, la guerre de l'AFDL fut l'occasion d'un double renforcement du
clivage entre Hutu-Tutsi congolais d'un côté et, de l'autre, entre
Tutsi et les autres communautés. En termes plus clairs, la guerre
(1996-1997) qui renversa le régime de Mobutu et celle menée
depuis 1998 encore en cours, a amplifié les antagonismes interethnique
et intra ethnique qui caractérisent les conflits au Nord-Kivu. Elles
n'ont pas réussi à résoudre la question de la
nationalité et d'exclusion des Banyarwanda. Au contraire, les relations
restent très tendues, les milices d'auto-défense se sont
multipliées en exacerbant les violences.80(*)
Un contexte actuel incertain malgré les accords
l'arrivée massive des réfugiés rwandais au Kivu en 1994,
l'exil des Tutsi au Rwanda à partir de 1995, la première guerre
en 1996 et la deuxième guerre en 1998 ont modifié plusieurs
éléments sur lesquels reposaient la dynamique des conflits dans
la province du Nord-Kivu. Le pôle Lubero-Beni a pu se maintenir intact au
cours de ces événements; les deux autres, Rutshuru et
Masisi-Walikale-Goma ont été complètement
déstabilisés, principalement à cause des pillages qui ont
ravagé les populations civiles autochtones et banyarwandas.
Par ailleurs, les conflits sont revêtu plusieurs
natures: identitaire, foncier, politique, avec une dimension désormais
régionale avec l'implication militaire du Rwanda et de l'Ouganda au
Congo. La scission interne du groupe rebelle qui contrôle cette province
depuis 1999 a poussé à diviser le territoire du Kivu en deux
parties suivant la ligne de démarcation entre les deux secteurs
militaires ougandais (RCD-ML/MbusaNyamwisi) et rwandais (RCD-Goma). Par
ailleurs, le pôle Lubero-Beni, encore dynamique et exclusivement Nande,
est le seul à se retrouver dans la zone sous influence
ougandaise.81(*)
Les tensions apparues entre l'Ouganda et le Rwanda ont
davantage renforcé l'animosité entre les Banyarwanda et les
Nande. Aussi, les milices autochtones Mayi-Mayi, opérant dans la
province sont divisées en deux grands groupes: les MayiMayiNande, actifs
sur les territoires de Lubero et de Beni, et ceux opérant de Masisi et
Walikale. Le deuxième groupe est formé des Hunde et Nyanga (sous
le leadership du général Padiri) et est allié aux
Interahamwe et aux ex-FAR. Les MayiMayiNande sont opposés
idéologiquement à tous les Banyarwanda (Tutsi et Hutu), mais les
Hunde et Nyanga, à cause de leur alliance avec des Interahamwe,
mènent leur lutte pour le moment contre les Tutsi rwandais et du Congo.
En dépit de cette dynamique du conflit, la commission provinciale de la
réconciliation, en activité depuis fin 1997, ainsi que d'autres
initiatives locale sont permis de renouer le dialogue entre les divers groupes
ethniques, mais la portée de leurs actions demeure très
limitée en raison du contexte de guerre dans la région. Plus que
jamais, la guerre est devenue une affaire lucrative, à cause de
l'exploitation artisanale des ressources naturelles notamment celle du coltan
(colombo-tantalite)-devenue l'activité économique dont se
nourrissent les économies rwandaise et ougandaise dans la guerre en
République Démocratique du Congo. L'engouement vers cette
exploitation des ressources naturelles rare sa eu des conséquences
importantes dans l'économie de la région. D'une part, l'abandon
du secteur agro-pastoral qui fut pendant longtemps la principale richesse de la
province et de l'autre la criminalisation de l'économie par
l'implication de ces bandes armées dans l'exploitation de ces
matières premières, ainsi que d'autres groupes mafieux
étrangers. Tout cela s'inscrit dans le cadre de l'exploitation
illégale des ressources naturelles par les troupes
étrangères impliquées dans ce conflit.82(*)
Bref, le risque devoir se prolonger la guerre, malgré
cet accord et la présence des observateurs de la Mission des
Nations-Unies pour le Congo (la MONUC), est important en raison de la
rentabilité de ces rapines organisées. Enfin, résultat
croisé de l'abandon des travaux agricoles et de
l'insécurité militaire, une crise alimentaire sans
précédent s'abat dans les campagnes, accompagnée du
renchérissement du coût de la vie dans les centres sur bains. Loin
de prendre en considération toutes ces dimensions, l'Accord signé
à Pretoria s'est limité à partager le pouvoir entre les
belligérants.83(*)
§3 : ACCORD DE
LUANDA
Les Etats de la Conférence internationale sur la
région des Grands lacs (CIRGL) ouvrent vendredi 10 janvier à
Luanda (Angola) leur 5è sommet consacré à la paix, la
sécurité, la stabilité et le développement dans la
région.
Ce forum de six jours débute au Centre de
conférence de Talatona par une réunion des chefs d'Etat-major
général des forces armées et chefs de services de
renseignement des pays des Grands Lacs, indique le communiqué du
secrétariat exécutif de la CIRGL à Kinshasa.
Les ministres des Affaires étrangères de la
CIRGL eux se sont réunis mardi 14 janvier à la veille de
l'ouverture du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de la
région.
Durant ce sommet, premier de l'an 2014, les Etats membres de
la CIRGL devront envisager des solutions adéquates pour continuer
à promouvoir la paix, la sécurité, la stabilité et
le développement dans les Grands lacs.
La création de la CIRGL résulte de la
reconnaissance de la dimension régionale de multiples conflits
armés et de la nécessité d'un effort concerté en
vue de promouvoir la paix dans la région, le sommet de Luanda
intervient deux mois après la victoire des FARDC sur les rebelles du
M23. La CIRGL compte douze membres qui sont : l'Angola, le Burundi, la RCA, le
Congo, la RDC, le Kenya, l'Ouganda, le Rwanda, le Soudan, Le soudan du Sud, la
Tanzanie et La Zambie.84(*)
Pour rappel, ces pays avaient signé, en février
2012 à Addis-Abeba (Ethiopie), un accord pour restaurer la paix dans
l'est de la RDC et dans toute la région.
Étant focalisé sur la présentation de
notre cadre d'étude,dans ce deuxième chapitre nous avons
présenté l'Addis-Abeba, située dans la zone tropicale
sèche, Addis-Abeba échappe aux chaudes températures de
Djibouti, à l'est, ou du Soudan, à l'ouest, grâce à
l'altitude qui permet des températures relativement agréables
toute l'année.
L'Éthiopie est une république
fédérale à régime parlementaire où le
Premier ministre exerce la fonction de chef du gouvernement. Le pouvoir
exécutif est aux mains du gouvernement tandis que le pouvoir
législatif est partagé entre le gouvernement et les deux chambres
du parlement. Le pouvoir judiciaire est plus ou moins indépendant de
l'exécutif et du législatif. Tandis qu'Addis-Abeba institutions
internationales, elle assume des fonctions politiques internationales depuis
1963, date de création de l'Organisation de l'unité africaine
(OUA) sous le patronage d'Hailé Sélassié Ier.
L' Africa Hall abrite aujourd'hui la Commission
économique des Nations unies pour l'Afrique. Cela a valu à ce
quartier, qui abrite également des palais impériaux et un grand
hôtel international, des aménagements modernes autour de
Ménélik II Road. Elle accueille le nouveau siège de
l'Union africaine inauguré en 2012. En juillet 2015, l'ancien
président Barack Obama y a rendu la première visite officielle
d'un chef d'État américain. La ville est le troisième
pôle diplomatique mondial avec de institutions africaines, mais aussi de
nombreuses organisations non gouvernementales et groupes de pression.
Nous avons présenté la région des grands
lacs Africaines, à l'exception de la zone qui correspond aux Rwanda et
Burundi actuels, épargnée par le trafic d'esclaves, la
région des Grands lacs, comme presque tout le reste de l'Afrique a subi
ce fléau pendant de longs siècles. Elle a été
parcourue sans cesse par les caravanes armées des marchands arabes; il
s'y formait des bandes conduites par les pourvoyeurs des marchés
d'esclaves, et qui s'attaquent victorieusement en général aux
habitants sédentaires du pays et y entretenaient une anarchie constante,
surtout sur les routes de l'Ounyamousi (Tanzanie centrale) qui menaient
à Zanzibar, la plate-forme de la traite en Afrique orientale, l'Afrique
des grands lacs désigne quatre pays qui sont le Burundi, la
République démocratique du Congo, l'Ouganda ainsi que le
Rwanda.
C'est une désignation plus politique que
géographique.
Et enfin nous avons parlé sur d'autres accords
signé pour la région, étant toujours dans
l'instabilité politique et économique,la région de grand
lacs africains a connue plusieurs accords signés pour maintenir la paix
et la sécurité dans cette région. De ce fait, nous avons
présenté quelques accords de paix signés pour la
région, ces accords sont : accord de Lusaka, accord de Pretoria et
accord de Luanda.
CHAPITRE 3 : ACCORD CADRE
D'ADDIS-ABEBA ET LA PAIX DANS LA REGION DES GRANDS LACS AFRICAINS
Dans notre troisième et dernier chapitre de ce travail,
nous parlerons sur l'accord cadre d'Addis-Abeba, contenu de l'accord ainsi que
sur l'évaluation de l'accord cadre d'Addis-Abeba.
SECTION I : ACCORD
CADRE D'ADDIS-ABEBA
Dans cette première section nous allons analyser les
points suivant : historique de l'accord cadre d'Addis-Abeba, les
étapes de l'accord cadre d'Addis-Abeba, puis sur les pays signataires de
l'accord cadre d'Addis-Abeba.
§1 : HISTORIQUE DE
L'ACCORD CADRE D'ADDIS-ABEBA
Le processus qui a abouti le 24 février 2013 à
la signature par onze chefs d'État1, de l'Accord-cadre pour la paix, la
sécurité et la coopération pour la République
démocratique du Congo et la région (l'Accord-cadre) trouve son
origine dans une vision commune aux dirigeants de la région et la
communauté internationale et leur détermination partagée
à s'attaquer aux causes profondes des violents conflits qui se
répètent dans l'Est de la RDC et qui entrainent, autant qu'ils
résultent, de graves crises humanitaires, de l'instabilité
politique et du sous-développement. Depuis le génocide rwandais
de 1994, le début des efforts déployés pour en
arrêter les auteurs qui se cachent dans l'Est de la RDC, et la guerre de
1998 impliquant un certain nombre de pays dans la région, la
région des Grands Lacs est en proie à une violence
dévastatrice impliquant plusieurs groupes armés et gouvernements
de la région.85(*)
Au cours d'efforts fournis dans le passé par la
Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL),
la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC),
l'Union africaine (UA) et l'Organisation des Nations Unies (ONU) pour ramener
la paix à l'Est de la RDC, on a reconnu les causes profondes des
conflits récurrents dans la région des Grands Lacs sans toutefois
pleinement aboutir au résultat souhaité. Le violent conflit qui a
éclaté en avril 2012 dans l'est de la RDC, lorsque des membres
des FADRC se sont mutinés et ont formé un mouvement rebelle, le
Mouvement du 23 mars (M23), a obligé les États membres de la
CIRGL ainsi que la communauté internationale à chercher une
approche globale pour résoudre la crise. La prise de la ville de Goma
par des membres du M23 en novembre 2012 a incité l'ONU à
rapidement modifier son approche, tout comme les gouvernements de la
région dans le cadre de la CIRGL et de la SADC.86(*)
La nouvelle approche de l'ONU, des États membres de la
CIRGL et de la SADC a mis en valeur la nécessité de recourir
à la fois aux actions militaires et à la diplomatie pour
résoudre la crise. Cette nouvelle approche contenait les trois
initiatives importantes suivantes : la signature de l'Accord-cadre, grâce
aux bons offices du Secrétaire général ; un mandat plus
robuste pour la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la
stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO)
moyennant la création de la Brigade d'intervention; et la nomination
d'un envoyé spécial du Secrétaire général
pour la région des Grands Lacs, chargée du suivi de la mise en
oeuvre des engagements pris au titre de l'Accord-cadre.87(*)
§2 : LES ETAPES DE
L'ACCORD CADRE D'ADDIS-ABEBA
Passé la période de transition politique, les
premières élections dites démocratiques sont
organisées en 2006, avec son lot de ratés que l'on a vite fait de
minimiser à l'époque. Une deuxième expérience
électorale est vécue en 2011, à peine la tempête
électorale se calmait que, toujours de l'Est du pays, une nouvelle
aventure guerrière se déclare. On est en avril 2012. Elle est
signée M23, un groupe armé qui se réclame héritier
de l'accord de paix signé le 23 mars 2009 à Goma (Nord-Kivu)
entre le gouvernement et le CNDP, un de principaux groupes rebelles dont les
éléments ont été intégrés dans les
Forces armées de la RDC (FARDC). Le mouvement part d'une mutinerie avant
de se muer en rébellion.88(*)
Fort de ce soutien, le M23 progresse rapidement assiège
Goma avant de l'envahir le 20 novembre 2012. Ce fut un affront fait à
Kinshasa et à la communauté internationale qui, par le biais de
la Monusco, n'a pas pu empêcher le M23 d'investir une ville
présentée quelques jours auparavant comme un site de tous les
enjeux dont on devait empêcher la chute.
L'opprobre était telle que la diplomatie a jouée
à plein régime pour que l'affront soit vite lavé. C'est
à cela que les pays de la CIRGL vont parvenir à Kampala en
obligeant le M23 à se retirer de la ville de Goma deux jours
après l'avoir occupée. Les mêmes tractations de la CIRGL
vont ouvrir la voie aux pourparlers entre Kinshasa et le M23. Et Kampala se
chargera de la médiation.89(*)
Dans la foulée, s'invitent des rapports des experts des
Nations unies qui accusent Kigali et Kampala d'être les parrains du M23,
avec preuves à l'appui. Du coup, la situation sécuritaire en RDC
préoccupe à nouveau toute la communauté internationale.
Pendant que Kinshasa négociait à Kampala avec le M23, une autre
initiative, pilotée par les Nations unies, se met en place à
Addis-Abeba, siège de l'Union africaine. Le 24 février 2013
l'accord-cadre est signé par 11 pays de la région (CIRGL, SADC,
CEEAC), le secrétaire général de l'ONU et la
présidente de la Commission africaine.
Cet Accord-cadre d'Addis-Abeba est censé baliser les
voies pour un retour de la paix durable au Congo. Pour en garantir la mise en
oeuvre, il est prévu un « mécanisme 11+4 en soutien aux
efforts régionaux en cours et un plan détaillé pour la
mise en oeuvre de l'accord (qui) sera développé conjointement, y
compris l'établissement des critères et mesures de suivi
appropriées ».
C'est ici que les observateurs constatent que l'histoire tend
à se répéter. Immédiatement après la
signature des accords de Lusaka, le Conseil de sécurité des
Nations unies avait adopté l'envoi en RDC d'une force de maintien de la
paix. Théoriquement, les tâches dévolues à cette
force étaient immenses : maintien de la paix et rétablissement de
la paix.90(*)
§3 : LES PAYS
SIGNATAIRESDE L'ACCORD CADRE D'ADDIS-ABEBA
Le texte signé à Addis-Abeba le 24/02/2013, de
l'Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération
pour la République démocratique du Congo et la région
n'est pas le premier du genre. Il se situe dans le prolongement de nombreux
accords antérieurs qui, depuis l'invasion de la RDC par l'AFDL en 1996
et la chute du régime de Mobutu en 1997, visent à restaurer la
paix, la sécurité et la coopération en RDC et dans la
région. L'avènement de l'AFDL s'est effectué dans un
climat de guerre, de violence, de violations de droits de l'homme, qu'on n'est
pas arrivé à arrêter jusqu'à ce jour, en particulier
dans l'Est de la RDC. Il a enclenché un processus d'ensauvagement,
instaurant une véritable culture de la mort et du crime, avec à
la clé la prolifération des groupes armés nationaux et
étrangers.91(*)
Des violences ont éclaté après que des
membres du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), qui
avaient été intégrés dans les FARDC ont
déserté et formé un groupe miliaire, le M23. Ils
dénonçaient le fait que le gouvernement de la RDC n'appliquait
pas intégralement l'accord qu'il avait conclu le 23 mars 2009 avec le
CNDP. Après avoir constitué le Mouvement du 23 mars (M23), ils
ont consolidé leur contrôle sur certaines parties du
Nord-Kivu.92(*)
A l'issu des toutes ces négociations, les onze premiers
signataires de l'Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la
coopération pour la République démocratique du Congo et la
région étaient les pays suivants : l'Afrique du Sud, l'Angola, le
Burundi, l'Ouganda, la République centrafricaine, la République
démocratique du Congo, la République du Congo, le Rwanda, le
Soudan du Sud, le Tanzanie, et la Zambie. Le Kenya et le Soudan ont rejoint ces
onze pays en janvier 2014.93(*)
SECTION II : CONTENU DE
L'ACCORD
Étant concentré sur le contenu de l'accord
cadre, nous aborderons dans cette section, les engagements au niveau national
et régional de l'accord-cadre pour la paix, la sécurité et
la coopération pour la république démocratique du Congo et
la région, sur les mécanismes national et régional du
suivi l'accord-cadre pour la paix, la sécurité et la
coopération pour la république démocratique du Congo et la
région, ainsi que sur l'annexe de l'accord-cadre pour la paix, la
sécurité et la coopération pour la république
démocratique du Congo et la région.
§1 : ENGAGEMENT AU
NIVEAU NATIONAL ET REGIONAL DE L'ACCORD-CADRE POUR LA PAIX, LA SECURITE ET LA
COOPERATION POUR LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ET LA REGION
Dans ce paragraphe, nous analyserons les engagements au niveau
national de l'accord-cadre pour la paix, la sécurité et la
coopération pour la république démocratique du Congo et la
région, ainsi que les engagements au niveau régional de
l'accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération
pour la république démocratique du Congo et la région.
A. ENGAGEMENT AU NIVEAU
NATIONAL DE L'ACCORD-CADRE POUR LA PAIX, LA SECURITE ET LA COOPERATION POUR LA
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ET LA REGION
Au niveau national, six engagements ont étaient prises
dans cet accord-cadre, il s'agit de :
ü Poursuivre et d'approfondir les secteurs de la
sécurité,
ü Deuxièmes engament c'est de consolide la
présence de l'Etat sur toute l'étendue de l'État,
ü Les troisièmes c'est poursuivre la
réforme de la décentralisation et
ü Les quatrièmes c'est de promouvoir le
développement économique et
ü Cinquièmes engagements c'est de promouvoir la
réforme des institutions d l'Etat y compris les finances publiques,
ü Ainsi que le sixièmes et denier engagement c'est
de promouvoir des objectifs des réconciliations de
démocratisation et de tolérances.94(*)
Tous ces engagements se résument en ces mots,
réformes institutionnelles nécessaires pour mettre fin à
l'insécurité et aux violences récurrentes. Les six
réformes portent sur les forces de sécurité, la
consolidation de l'autorité de l'Etat à l'est du pays pour
empêcher les groupes armés de déstabiliser les pays
voisins, la décentralisation, le développement économique
y compris les infrastructures et la fourniture des services sociaux de base, la
réforme structurelle des institutions de l'Etat, y compris la
réforme des finances, et enfin la réconciliation nationale et la
démocratisation.
B. ENGAGEMENT AU NIVEAU
REGIONAL DE L'ACCORD-CADRE POUR LA PAIX, LA SECURITE ET LA COOPERATION POUR LA
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ET LA REGION
Au niveau régional il y a des engagements qui se
résument en ceci : les pays de la région s'engagent à
respecter et les huit principes généraux du droit international
qui consiste à ne pas s'y miser dans les affaires intérieurs des
Etats voisins c'est-à-dire ces principes portent sur la
non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays la
non-assistance aux groupes armés, ils s'engagent de ne pas
héberger de groupes voisin susceptibles de déstabilisées
les pays voisin c'est-à-dire la non-assistance aux groupes armés,
ils s'engagent aussi des collaborer avec la justice régionale en ce qui
concerne l'émission des mandats d'arrêts, c'est pour dire de ne
pas héberger ou protéger les personnes accusées de crimes
imprescriptibles, faciliter l'administration de la justice et faciliter la
coopération judiciaire dans le région et ils s'engagent à
promouvoir les projets transfrontalier, des projets régionaux pour
favoriser les échanges entres les frontières c'est-à-dire
le renforcement de la coopération régionale et
l'approfondissement de l'intégration économique notamment en ce
qui concerne l'exploitation des ressources naturelles, le respect de la
souveraineté et de l'intégrité territoriale des Etats
voisins, c'est-à-dire les respects des préoccupations et de des
intérêts légitimes des pays voisins en matière de
sécurité.95(*)
§2 : LE MECANISME
NATIONAL ET REGIONAL DU SUIVI L'ACCORD-CADRE POUR LA PAIX, LA SECURITE ET LA
COOPERATION POUR LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ET LA REGION
Ici, nous parlerons sur le mécanisme national du suivi
l'accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération
pour la république démocratique du Congo et la région, et
aussi sur les mécanismes régional du suivi l'accord-cadre pour la
paix, la sécurité et la coopération pour la
république démocratique du Congo et la région.
A. MECANISME NATIONAL DU
SUIVI L'ACCORD-CADRE POUR LA PAIX, LA SECURITE ET LA COOPERATION POUR LA
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ET LA REGION
Pour mettre en place les réglementations issu des cet
accord-cadre, au niveau national 116. En mai 2013, le gouvernement de la RDC a
mis en place un mécanisme national de suivi pour faciliter le dialogue
avec les différents ministères et garantir la mise en oeuvre
intégrale des engagements nationaux. Un comité directeur sous la
présidence du Président de la république a
été constitué pour faciliter le travail du
mécanisme national de suivi. Un conseil consultatif comprenant des
acteurs publics ainsi que non gouvernementaux a également
été créé pour servir de forum pour les engagements
nationaux. Le 12 juillet 2014, le Mécanisme national de suivi a
approuvé et publié les critères et indicateurs relatifs
aux engagements nationaux. Ils sont considérés comme une
étape cruciale qui conduira à l'élaboration du Plan
d'action pour la mise en oeuvre des engagements nationaux souscrits au titre de
l'Accord-cadre, d'une feuille de route et de rapports
périodiques.96(*)
Le mécanisme national de suivi pour faciliter le dialogue est composer
d'un conseil national de suivi de l'accord-cadre, au sein du gouvernement, sous
l'accompagnement et la supervision de l'ONU, de l'UA, de la CIGRL et de la SADC
et d'autres partenaires bilatéraux et multilatéraux., e
mécanisme national du suivi de l'Accord, à mettre en place par le
Président de la RDC au sein du gouvernement. Ce mécanisme est
soumis à la supervision, au contrôle régulier et au
soutien des Nations Unies, de l'Union Africaine, de la Banque mondiale, de la
Banque Africaine du développement et d'autres partenaires
bilatéraux et multilatéraux.97(*)
B. MECANISME REGIONAL DU
SUIVI L'ACCORD-CADRE POUR LA PAIX, LA SECURITE ET LA COOPERATION POUR LA
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ET LA REGION
Au niveau régional, il y a aussi un mécanisme de
suivi de l'accord-cadre, le Mécanisme régional de suivi est le
principal organe de suivi au titre de l'Accord-cadre. Il se réunit deux
fois par an, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU
à New-York et du Sommet de l'UA à Addis-Abeba, afin d'examiner
les progrès réalisés dans la mise en oeuvre des
engagements aux niveaux national et régional. Il se réunit sous
la tutelle d'un envoyé Spécial des Nations Unies et de 11+4 pays,
avec les bons offices de l'ONU et de l'UA et de la SADC, dans le respect de la
souveraineté de la RDC. Parmi ces pays figurent le Rwanda et l'Uganda
ainsi que d'autres pays de la sous-région, que plusieurs rapports des
experts de l'ONU considèrent comme auteurs directs ou indirects de la
déstabilisation de la RDC.98(*)
§3 : ANNEXE DE
L'ACCORD-CADRE POUR LA PAIX, LA SECURITE ET LA COOPERATION POUR LA REPUBLIQUE
DEMOCRATIQUE DU CONGO ET LA REGION
SECTION III :
EVALUATION DE L'ACCORD CADRE D'ADDIS-ABEBA
Et cette dernière section portera sur les principales
recommandationsde l'accord cadre d'Addis-Abeba, l'évaluation de l'accord
cadre d'Addis-Abeba sur le plan de la paix, la sécurité et la
coopération ainsi que sur les rapports d'évaluation de l'accord
cadre d'Addis-Abeba.
§1 : LES PRINCIPALES
RECOMMANDATIONS DE L'ACCORD CADRE D'ADDIS-ABEBA
Signer dans le but de remettre la paix à l'Est de la
République Démocratique du Congo et dans la région de
grand lac, l'accord cadre d'Addis-Abeba recommande aux parties à la
réunification, la pacification, la reconstruction du Pays, la
restauration de l'intégrité territoriale et le
rétablissement de l'autorité de l'Etat sur l'ensemble du
territoire national congolaise, la réconciliation nationale, la
formation d'une armée nationale, restructurée et
intégrée et l'organisation des élections libres et
transparentes à tous les niveaux permettant la mise en place d'un
régime constitutionnel démocratique ainsi que la mise en place
des structures devant aboutir à un nouvel ordre politique.99(*)
En grandes lignes ces principes sont :
ü Neutraliser tous les groupes armés : intensifier
les efforts politiques et militaires pour neutraliser et désarmer tous
les groupes armés opérant dans l'est de la RDC, notamment par des
opérations conjointes entre la Brigade d'intervention de la MONUSCO et
les FARDC.
ü Neutraliser les FDLR. Conformément aux
résolutions 2098 (2013) et 2147 (2014) du Conseil de
sécurité de l'ONU et aux initiatives régionales
menées par le Président de la CIRGL, le Président dos
Santos de l'Angola, et comme indiqué dans les communiqués finaux
du mini-sommet tenu le 14 août 2014 à Luanda et du
trente-quatrième sommet de la SADC tenu les 17 et 18 août 2014
à Victoria Falls, aborder toutes les questions relatives à la
reddition et au désarmement des FDLR.
ü Accélérer la mise en oeuvre de toutes les
dispositions des Déclarations de Nairobi, conformément à
la feuille de route établie par le Mécanisme national de suivi.
Entre autres activités, la CIRGL devrait encourager la RDC à
accélérer le rapatriement des ex-membres du M23 qui remplissent
les conditions et se trouvent dans des sites de cantonnement en Ouganda et au
Rwanda, conformément au Communiqué final du mini-sommet de Luanda
du 14 août 2014.
ü Augmenter la collaboration entre États membres
dans le cadre des mécanismes de sécurité régionaux
existants, en particulier le Mécanisme conjoint de vérification
élargi (MCVE), le Centre conjoint de fusion des services de
renseignement (CCFR), les commissions bilatérales mixtes, et renforcer
l'appui national et international à ces mécanismes, selon que de
besoin.
ü Accélérer les mesures visant à
restaurer et consolider l'autorité de l'État dans l'est de la
RDC, notamment la mise en place de la Force de réaction rapide, comme le
demande la résolution 2098 (2013) du Conseil de sécurité
de l'ONU et la mise en oeuvre du programme de stabilisation et de
reconstruction nationale du gouvernement de la RDC.
ü Redoubler d'efforts afin de mettre en oeuvre le Plan
national DDR de la RDC, y compris en fournissant, en temps utile, une
assistance financière et technique.
ü Fournir du personnel, du matériel et des fonds
au MCVE et CCFR.
ü Engager les États membres à
accélérer la mise en oeuvre intégrale du Protocole de la
CIRGL sur la protection et l'assistance aux personnes déplacées,
y compris sa transposition dans la législation nationale.
ü Accélérer les programmes
économiques en vue de lutter contre le chômage des jeunes dans la
région, conformément aux textes issus du Sommet extraordinaire de
la CIRGL, sur « La lutte contre le chômage des jeunes moyennant le
développement d'infrastructures et la promotion d'investissements
», qui s'est tenu du 19 au 24 juillet à Nairobi.
ü Inviter les chefs d'État des pays membres de la
CEPGL à tenir un sommet afin de relancer la Communauté et
renforcer l'intégration régionale.100(*)
Le drame de la RDC c'est que depuis son accession à
l'indépendance, ses dirigeants et son peuple ne se sont jamais
approprié leur souveraineté, c'est-à-dire la
capacité de s'autodéterminer et de s'autogérer, de prendre
en main, de manière responsable, leur destin. Les interventions de la
communauté internationale au chevet de la RDC à chaque crise
majeure confortent les dirigeants dans cette démission face à
leurs responsabilités. Les Congolais sont habitués à
attribuer exclusivement à un complot international la cause de leurs
malheurs et à penser que les solutions doivent venir de
l'extérieur.
§2 : EVALUATION DE
L'ACCORD-CADRE D'ADDIS-ABEBA SUR LE PLAN DE LA PAIX, LA SECURITE ET LA
COOPERATION
Les principes énoncés dans l'Accord-cadre ne
sont pas nouveaux. L'Accord-cadre se fonde sur le Pacte sur la
sécurité, la stabilité et le développement dans la
région des Grands Lacs adopté par les membres de la CIRGL et ses
protocoles, et engage les gouvernements de la région et la
communauté internationale à redoubler d'efforts afin de restaurer
une paix durable dans la région. Grâce au Plan d'action
régional et à sa structure, l'Accord-cadre est également
unique à plusieurs égards :
ü Il a présenté la paix dans l'est de la
RDC et la région comme relevant d'une responsabilité commune
à la RDC, la région et la communauté internationale
ü Il a défini une stratégie, un calendrier
et des institutions clairs pour suivre la mise en oeuvre de mesures
concrètes
ü Il a reconnu les efforts de paix en cours et
créé des synergies moyennant l'adaptation de projets et la
coopération
ü Il a attiré l'attention internationale et
exercé une pression sur les acteurs qui interviennent dans l'est de la
RDC
ü Afin d'ancrer la paix, il a mis en valeur une approche
du développement en complément des solutions politiques et
militaires aux crises récurrentes dans la région.101(*)
L'accord a relaissé les progrès importants
enregistrés en RDC dans le processus de la pacification et de la
stabilisation, mettre un enthousiasme à l'affirmation
précédente, en parlant des cycles de conflit récurrents et
des violences persistantes dans l'est de la RDC de la part des groupes
armés tant nationaux qu'étrangers. enfonce le clou en soulignant
les conséquences dévastatrices de cette violence
accompagnée de violences sexuelles et de graves violations des droits de
l'homme utilisés régulièrement et quotidiennement comme
des armes de guerre du nombre des personnes déplacées qui figure
parmi les plus élevés du monde et qui tourne autour de deux
millions de personnes.102(*) Enfin, annoncer que l'accord à profiter de la
crise récente pour s'atteler aux causes profondes du conflit et mettre
un terme aux cycles de violences récurrents en interpelant le
gouvernement de la RDC, les Etats de la région, la communauté
internationale, le CIRGL et la SADEC.
§3 : LES RAPPORTS
D'EVALUATION DE L'ACCORD CADRE D'ADDIS-ABEBA
Le premier rapport d'étape sur la mise en oeuvre de
l'Accord- cadre, il a été établi par South Consulting
Africa Ltd à la demande du Comité d'appui technique (CAT) et avec
le soutien du Bureau de l'Envoyée spéciale du Secrétaire
général pour la région des Grands Lacs et du
Représentant spécial de l'Union africaine pour la région
des Grands Lacs. À leur réunion du 4 au 6 septembre 2014 à
Nairobi, les membres du CAT l'ont examiné et finalisé afin qu'il
soit présenté à la quatrième réunion du
Mécanisme régional de suivi de l'Accord-cadre qui se tiendra le
22 septembre 2014 à New York. Le rapport couvre la période allant
de février 2013, lorsque l'Accord-cadre a été
signé, à août 2014 lorsque l'évaluation a pris fin
et porte principalement sur les quinze activités prioritaires que le CAT
a jugé urgentes et essentielles pour instaurer la confiance et obtenir
un impact et des dividendes de paix sur le terrain.103(*)
Un autre rapport d'évaluation de cet accord s'est tenue
à Brazzaville, pour faire le point sur l'évolution de la
situation politique et sécuritaire dans la région Nairobi, le
14 octobre 2017 Les chefs d'État et de Gouvernement des pays signataires
de l'Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la
coopération pour la République démocratique du Congo (RDC)
et la région l' Accord-cadre se réuniront à l'occasion de
la huitième Réunion de haut niveau du Mécanisme
régional de suivi à Brazzaville le 19 octobre 2017. Le sommet
sera précédé, le 17 octobre, d'une réunion des
Ministres des Affaires étrangères.Les chefs d'État et de
Gouvernement se pencheront sur l'évolution de la situation politique et
sécuritaire dans la région depuis leur dernière
réunion tenue à Luanda (Angola) le 26 octobre 2016, en
particulier la mise en oeuvre des engagements pris au titre de l'Accord-cadre.
Ils réfléchiront aux mesures pouvant être prises pour
régler les questions en suspens concernant la neutralisation des forces
négatives dans l'est de la RDC, y compris les Forces
démocratiques alliées (ADF), les Forces démocratiques de
libération du Rwanda (FDLR), et d'autres groupes armés pour
accélérer le rapatriement des combattants étrangers
désarmés dans l'est de la RDC et les pays voisins. Les dirigeants
passeront également en revue les dialogues et processus politiques en
cours en RDC, au Burundi, au Soudan du Sud et en République
centrafricaine. Note à l'intention des lecteurs L'Accord-cadre pour
la paix, la sécurité et la coopération a été
signé le 24 février 2013 et constitue un instrument important
destiné à aider la région à parvenir à une
paix et un développement durables. Principal organe de contrôle de
l'Accord-cadre, le Mécanisme régional de suivi se réunit
une fois par an au niveau des chefs d'État et de Gouvernement afin de
faire le point sur la mise en oeuvre des engagements nationaux et
régionaux des pays signataires, à savoir l'Afrique du Sud,
l'Angola, le Burundi, le Kenya, l'Ouganda, la République centrafricaine,
la République démocratique du Congo, la République du
Congo, le Rwanda, le Soudan, le Soudan du Sud, la Tanzanie et la Zambie, Bureau
de l'Envoyé spécial du Secrétaire général
pour la région des Grands Lacs104(*)
Dans ce troisième et dernier chapitre de notre
étude qui été consacré sur l'accord cadre
d'Addis-Abeba et la paix dans la région des grands lacs africains. Nous
avons parlé de l'accord cadre d'Addis-Abeba, de ce fait, le processus
qui a abouti le 24 février 2013 à la signature par onze chefs
d'État1, de l'Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la
coopération pour la République démocratique du Congo et la
région (l'Accord-cadre) trouve son origine dans une vision commune aux
dirigeants de la région et la communauté internationale et leur
détermination partagée à s'attaquer aux causes profondes
des violents conflits qui se répètent dans l'Est de la RDC et qui
entrainent, autant qu'ils résultent, de graves crises humanitaires, de
l'instabilité politique et du sous-développement.
Au cours d'efforts fournis dans le passé par la
Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL),
la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC),
l'Union africaine (UA) et l'Organisation des Nations Unies (ONU) pour ramener
la paix à l'Est de la RDC, on a reconnu les causes profondes des
conflits récurrents dans la région des Grands Lacs sans toutefois
pleinement aboutir au résultat souhaité. Le violent conflit qui a
éclaté en avril 2012 dans l'est de la RDC, lorsque des membres
des FADRC se sont mutinés et ont formé un mouvement rebelle, le
Mouvement du 23 mars (M23), a obligé les États membres de la
CIRGL ainsi que la communauté internationale à chercher une
approche globale pour résoudre la crise. La prise de la ville de Goma
par des membres du M23 en novembre 2012 a incité l'ONU à
rapidement modifier son approche, tout comme les gouvernements de la
région dans le cadre de la CIRGL et de la SADC.
Cet Accord-cadre d'Addis-Abeba est censé baliser les
voies pour un retour de la paix durable au Congo. Pour en garantir la mise en
oeuvre, il est prévu un « mécanisme 11+4 en soutien aux
efforts régionaux en cours et un plan détaillé pour la
mise en oeuvre de l'accord (qui) sera développé conjointement, y
compris l'établissement des critères et mesures de suivi
appropriées ». C'est ici que les observateurs constatent que
l'histoire tend à se répéter. Immédiatement
après la signature des accords de Lusaka, le Conseil de
sécurité des Nations unies avait adopté l'envoi en RDC
d'une force de maintien de la paix. Théoriquement, les tâches
dévolues à cette force étaient immenses : maintien de la
paix et rétablissement de la paix.
A l'issu des toutes ces négociations, les onze premiers
signataires de l'Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la
coopération pour la République démocratique du Congo et la
région étaient les pays suivants : l'Afrique du Sud, l'Angola, le
Burundi, l'Ouganda, la République centrafricaine, la République
démocratique du Congo, la République du Congo, le Rwanda, le
Soudan du Sud, le Tanzanie, et la Zambie. Le Kenya et le Soudan ont rejoint ces
onze pays en janvier 2014.
Les contenus de l'accord étaient concentré sur
les engagements au niveau national et régional de l'accord-cadre pour la
paix, la sécurité et la coopération pour la
république démocratique du Congo et la région, nous avons
analyser le mécanisme national du suivi l'accord-cadre pour la paix, la
sécurité et la coopération pour la république
démocratique du Congo et la région, et aussi sur les
mécanismes régional du suivi l'accord-cadre pour la paix, la
sécurité et la coopération pour la république
démocratique du Congo et la région.
Nous avons évalué l'accord cadre d'Addis-Abeba
par rapport aux rapports des mécanismes des suivis, signer dans le but
de remettre la paix à l'Est de la République Démocratique
du Congo et dans la région de grand lac, l'accord cadre d'Addis-Abeba
recommande aux parties à la réunification, la pacification, la
reconstruction du Pays, la restauration de l'intégrité
territoriale et le rétablissement de l'autorité de l'Etat sur
l'ensemble du territoire national congolaise, la réconciliation
nationale, la formation d'une armée nationale, restructurée et
intégrée et l'organisation des élections libres et
transparentes à tous les niveaux permettant la mise en place d'un
régime constitutionnel démocratique ainsi que la mise en place
des structures devant aboutir à un nouvel ordre politique.
Pour l'évaluation, le premier rapport d'étape
sur la mise en oeuvre de l'Accord- cadre, il a été établi
par South Consulting Africa Ltd à la demande du Comité d'appui
technique (CAT) et avec le soutien du Bureau de l'Envoyée
spéciale du Secrétaire général pour la
région des Grands Lacs et du Représentant spécial de
l'Union africaine pour la région des Grands Lacs. À leur
réunion du 4 au 6 septembre 2014 à Nairobi, les membres du CAT
l'ont examiné et finalisé afin qu'il soit présenté
à la quatrième réunion du Mécanisme régional
de suivi de l'Accord-cadre qui se tiendra le 22 septembre 2014 à New
York. Le rapport couvre la période allant de février 2013,
lorsque l'Accord-cadre a été signé, à août
2014 lorsque l'évaluation a pris fin et porte principalement sur les
quinze activités prioritaires que le CAT a jugé urgentes et
essentielles pour instaurer la confiance et obtenir un impact et des dividendes
de paix sur le terrain.
Un autre rapport d'évaluation de cet accord s'est tenue
à Brazzaville, pour faire le point sur l'évolution de la
situation politique et sécuritaire dans la région Nairobi, le
14 octobre 2017 Les chefs d'État et de Gouvernement des pays signataires
de l'Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la
coopération pour la République démocratique du Congo (RDC)
et la région l' Accord-cadre se réuniront à l'occasion de
la huitième Réunion de haut niveau du Mécanisme
régional de suivi à Brazzaville le 19 octobre 2017. Le sommet
sera précédé, le 17 octobre, d'une réunion des
Ministres des Affaires étrangères. Les chefs d'État et de
Gouvernement se pencheront sur l'évolution de la situation politique et
sécuritaire dans la région depuis leur dernière
réunion tenue à Luanda (Angola) le 26 octobre 2016, en
particulier la mise en oeuvre des engagements pris au titre de l'Accord-cadre.
Ils réfléchiront aux mesures pouvant être prises pour
régler les questions en suspens concernant la neutralisation des forces
négatives dans l'est de la RDC, y compris les Forces
démocratiques alliées (ADF), les Forces démocratiques de
libération du Rwanda (FDLR), et d'autres groupes armés pour
accélérer le rapatriement des combattants étrangers
désarmés dans l'est de la RDC et les pays voisins. Les dirigeants
passeront également en revue les dialogues et processus politiques en
cours en RDC, au Burundi, au Soudan du Sud et en République
centrafricaine. Note à l'intention des lecteurs L'Accord-cadre pour
la paix, la sécurité et la coopération a été
signé le 24 février 2013 et constitue un instrument important
destiné à aider la région à parvenir à une
paix et un développement durables. Principal organe de contrôle de
l'Accord-cadre, le Mécanisme régional de suivi se réunit
une fois par an au niveau des chefs d'État et de Gouvernement afin de
faire le point sur la mise en oeuvre des engagements nationaux et
régionaux des pays signataires, à savoir l'Afrique du Sud,
l'Angola, le Burundi, le Kenya, l'Ouganda, la République centrafricaine,
la République démocratique du Congo, la République du
Congo, le Rwanda, le Soudan, le Soudan du Sud, la Tanzanie et la Zambie, Bureau
de l'Envoyé spécial du Secrétaire général
pour la région des Grands Lacs
CONCLUSION GENERALE
Tout comme une histoire a une fin, nous voici au terme de ce
travail qui a était porté sur l'Accord-Cadre d'Addis-Abeba
et la Paix dans la Région des Grands Lacs Africains.
Notreproblématique portait sur une seule question
centrale fondée en ce terme : Quel est l'apport de l'accord cadre
d'Addis-Abeba pour rétablir la paix dans la région de Grand Lacs
Africains ?
Pour cette question, nos hypothèses se résument
en ces termes : L'accord Cadre d'Addis-Abeba signé le 24
Février 2013 est sensé ramener la paix dans l'est de la
République démocratique du Congo, empêcher aux pays qui
soutiennent les groupes rebelles à ne pas porter assistance ou soutien
à ce dernier.
L'accord d'Addis-Abeba demande aussi au gouvernement congolais
d'entreprendre des réformes internes, notamment dans le secteur de la
sécurité. Kinshasa est appelé aussi à promouvoir
les objectifs de la réconciliation, de tolérance et de
démocratisation du pays, après les élections
controversées du 28 novembre 2011 qui avaient consacré la
réélection de Joseph Kabila pour un nouveau mandat de cinq
ans.
Pour aboutir à ces résultats, nous avons
opté pour la méthode fonctionnelle celle qui consiste à
expliquer les faits politiques par les rôles, les fonctions qu'ils
assument dans le système social auquel ils appartiennent
Cette méthode nous aider toute au long de notre travail
en démontrant les fonctions ou les rôles que joue l'accord cadre
d'Addis-Abeba pour ramener la paix dans la région de grand lacs
africains, à cote de celle-ci, nous avons utilisé la technique
documentaire.
Ce travail est divise en trois grands chapitres, donc le
premier chapitre a été consacré sur les
considérations générales, ici, nous avons eu a
parlés sur les concepts clés de notre sujet.
Après avoir analysé ce dernier et compris le
sujet, nous avons procéder à analyser l'accord, la paix ainsi que
les notions connexes à l'accord qui sont l'alliance, traité ainsi
que convention.
Nous avons procédé par la suite à aborder
le deuxième chapitre qui été aussi baser sur la
présentation du cadre d'étude, nous avons présenté
la région de grand lacs africaines, l'Addis-Abeba ainsi que d'autres
accords signé pour la région tels que l'accord de Lusaka, accord
de Pretoria et accord de Luanda.
Et enfin nous avons abordé le troisième chapitre
elle, été consacrer sur l'accord cadre d'Addis-Abeba et la paix
dans la région des grands lacs africains, avec les sous-points comme
l'accord cadre d'Addis-Abeba, contenu de l'accord ainsi que l'évaluation
de l'accord cadre d'Addis-Abeba.
Eu égard à tout ce qui précède,
nous avons aboutis aux résultats suivants : Depuis la signature de
l'Accord-cadre, certaines avancées importantes ont été
réalisées. On peut citer à cet égard la
défaite du M23 et la conclusion du Dialogue de Kampala, les
opérations militaires actuellement menées par les Forces
armées de la RDC (FARDC) et la Brigade d'intervention de la MONUSCO
contre les groupes armées dans l'est de la RDC et la restauration
relative de la paix dans certaines zones de la région, le lancement de
plusieurs initiatives destinées à amener les femmes et la
société civile à appuyer l'Accord-cadre, les
progrès au titre du pilier économique de l'Accord-cadre, en
particulier une coopération accrue en faveur du développement
régional et les préparatifs pour une Conférence sur
l'investissement privé dans la région des Grands Lacs et enfin
une collaboration renforcée entre la région et la
communauté internationale.
De manière générale cependant, la mise en
oeuvre de l'Accord-cadre a été lente et a perdu une partie de son
élan initial, en raison notamment de problèmes politiques,
humanitaires et de sécurité persistants dans la région.
Parmi ceux-ci figurent le manque de confiance entre certains pays de la
région, le retard dans le processus de désarmement des Forces
démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), les
difficultés que rencontrent les Parties concernées dans la mise
en oeuvre des Déclarations de Nairobi issues du Dialogue de Kampala
(Déclarations de Nairobi), les défis que rencontrent
également les mécanismes régionaux de
sécurité tels le Mécanisme conjoint de vérification
élargi (MCVE) pour s'acquitter pleinement de leur mandat, ainsi que les
incidents permanents de violation des droits de l'homme et le nombre important
de réfugiés et de personnes déplacées.
A son mandat de président de la CIRGL en janvier 2014,
le Président José Eduardo dos Santos de la République
d'Angola a déployé des efforts au niveau régional afin de
s'attaquer à certains de ces problèmes avec les Chefs
d'État concernés, en organisant une série de mini-sommets.
Pour aboutir, ces efforts nécessitent la volonté politique des
dirigeants concernés dans la région, ainsi qu'une
coopération et une coordination accrue entre acteurs de la
communauté internationale se fondant sur une coopération
renforcée entre la CIRGL et la Communauté de développement
de l'Afrique australe (SADC). C'est ainsi que la deuxième réunion
ministérielle conjointe SADC-CIRGL qui s'est tenue le 2 juillet 2014
à Luanda (Angola) a servi à promouvoir la cohésion et la
cohérence des politiques et actions entre ces organisations
régionales en matière de paix et de sécurité. En
outre, en raison de la complexité et des causes sousjacentes de
l'instabilité en RDC et dans la région, des ressources
financières suffisantes et une participation soutenue de la part de tous
les signataires sont nécessaires à la réalisation de
progrès dans la mise en oeuvre des engagements pris au titre de
l'Accord-cadre, ainsi que la pleine participation des femmes et de la
société civile.
Est-ce qu'il faut conclure non il ne faut pas conclure, mais
oui conclure sur le plan administratif mais sur le plan scientifique le
débat continue encore. De ce fait, nous avons fait notre pas, les
critiques et suggestions sont les bienvenues.
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https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Accord-cadre_pour_la_paix,_la_sécurité_et_la_coopération_pour_la_république_démocratique_du_Congo_et_la_région
1. Alain Cazenave-Piarrot, Région Des Grands Lacs
Africains : Collapse Nature-Société Pronostique,
geographica.danslamarge.com/REGION-DES-GRANDS-LACS-AFRICAINS.html
2.
base.afrique-gouvernance.net/fr/corpus_organismes/fiche-organismes-476.html
2. CIRGL,
http://www.icglr.org/index.php/fr/accueil/142-les-nouvelles-page-d-accueil/328-sommetluanda2014
3.
http://www.depeche.cd/rdc-lapplication-de-laccord-cadre-daddis-abeba-souffre-du-manque-de-volonte-politique/HumanRights,
Presse Pourquoi la paix est-elle plus importante que jamais??, déc 2015,
https://www.c-r.org/fr/news-and-views/comment/pourquoi-la-paix-est-elle-plus-importante-que-jamais%E2%80%89
3.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Accordcadre_pour_la_paix,_la_sécurité_et_la_coopération_pour_la_république_démocratique_du_Congo_et_la_région
4.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Afrique_des_Grands_Lacs#Politique
5.
https://www.ritimo.org/Glossaire-sur-les-pays-des-Grands-lacs
4. L'Afrique des Grands Lacs sort-elle de la tourmente,
https://www.ritimo.org/L-Afrique-des-Grands-Lacs-sort-elle-de-la-tourmente
6. ZACHARIAS ABUBEKER, Emeline Wuilbercq et Ghalia Kadiri,
Le siège de l'Union africaine à Addis-Abeba en 2017,
AFP, 2017,
https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/01/25/addis-abeba-capitale-d-une-afrique-qui-se-reve-unie_5247089_3212.html
D. RAPPORT
1. Cavelti AG et Gossau, Glossaire : ABC de la
diplomatie, Département fédéral des Affaires
étrangères (DFAE), Direction du droit international public
suisse, Berne, 2008
2. COMMUNIQUE DE PRESSE CP40 - 14.10.2017, Bureau de
l'Envoyé spécial du Secrétaire général pour
la région des Grands Lacs.
3. Premier rapport d'étape Final, L'Accord-cadre pour
la paix, la sécurité et la coopération pour la
République démocratique du Congo et la région, 19
septembre 2014
E. COURS
1. J.B Esambu Germain, Cours des Relations
Internationales I : Introduction, G1 RI, UNILU, Lubumbashi
F. TRAVAUX DES FINS DES
CYCLES
1. Armand ILUNGA LUMULUABO, La dynamique des affrontements
armés dans la région des grands lacs et les perspectives d'une
paix durable en RDC, mémoire en Relations Internationales,
Université de Lubumbashi, 2006
2. Charles-Augustin MuhindoMusondoli, Droits de l'homme et
libertés fondamentales Problématique des identités
nationales dans la région des grands lacs: cas de la RDC et du
Rwanda, mémoire en Sciences Politiques, Université de Bunia
RDC, 2010
3. ESISO ASIA AMANI, Initiation à la Recherche
Scientifique, G2 Droit, UNIKIN 2007-2008, inédit
4. John Christoph Jimmy KombeKibukila,
Applicabilité de la théorie d'intégration dans la
sous-région des grands-lacs africains. Cas de la CEPGL,
Mémoire Relations Internationales, Université Simon Kimbangu de
Bukavu, 2013
5. KongoloKatolo Mamie, Les accords de Partenariat
Economique entre l'UE et ACP, Mémoire en RI, FSSPA, UNLILU,
2014-2015
6. NyemboNgoyCosmas, La consolidation de la paix dans les
pays membres de la CEPGL : Bilan et Perspectives, mémoire en
R.I, UNILU, 2011-2012
7. OTEMIKONGO MANDEFUJ, Cours d'initiation à la
recherche scientifique, G2 FD UNIKIN 2007-2008, inédit.
8. Prosper DingangaSikabaka, L'analyse des causes de
l'insécurité permanente dans la région de grand lacs cas
de la république démocratique du Congo, université
pédagogique nationale, G3 RI, Kinshasa, 2008.
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHIE
I
IN MEMORIUM
II
DEDICACE
III
AVANT-PROPOS
IV
SIGLES ET ABREVIATIONS
VI
INTRODUCTION GENERALE
1
1. PRESENTATION DU SUJET
1
2. PROBLEMATIQUE
3
3. HYPOTHESES
4
4. METHODE ET TECHNIQUE
6
a. METHODE
6
b. TECHNIQUE
7
5. CHOIX ET INTERET DU SUJET
7
a . Choix du Sujet
7
b. intérêt du sujet
7
b.1. Intérêt Social
7
b.2. Intérêt Scientifique
8
c.3. Intérêt Personnel
8
6. DELIMITATION DU SUJET
8
a. Délimitation Spéciale
8
b. Délimitation Temporelle
8
7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
9
CHAPITRE 1 : CONSIDERATIONS GENERALES
10
SECTION I : ACCORD-CADRE
10
§1 : DEFINTION
10
§2 : TYPES DES ACCORDS
11
2.1. Accord en forme solennelle
11
2.2. Accords en forme simplifiée
11
2.3. Accord bilatéral
12
2.4. Traité multilatéral
12
§3 : HISTORIQUES DES ACCORDS EN RELATIONS
INTERNATIONALES
12
SECTION II : PAIX
13
§1 : DEFINTION
13
§2 : IMPORTANCE
15
§3 : TYPOLOGIE DES PAIX
16
a . La paix Négative
16
b . La paix Positive
17
c . La paix Statique
17
d . La paix Dynamique
17
SECTION III : NOTIONS CONNEXES
18
§1 : ALLIANCE
18
§2 : TRAITÉ
20
§3 : COOPERATION
20
CHAPITRE 2: PRESENTATION DU CADRE D'ETUDE
24
SECTION I : PRESENTATION D'ADDIS-ABEBA
24
§1 : SUR LE PLAN GEOGRAPHIQUE
24
§2 : SUR LE PLAN POLITIQUE
25
§3 : SUR LE PLAN DIPLOMATIQUE
25
ANNEXE DE LA CARTOGRAPHIE DE L'ETHIOPIE ET DE
L'ADDIS-ABEBA AU MILIEU
27
SECTION II : PRESENTATION DE LA REGION DES
GRANDS LACS
27
§1 : SUR LE PLAN GEOGRAPHIQUE
27
§2 : SUR LE PLAN HISTORIQUE
28
§3 : SUR LE PLAN SECURITAIRE
30
ANNEXE DE LA CARTOGRAPHIE DES LA REGION DE GRAND
LACS AFRICAINS
32
SECTION III : AUTRES ACCORDS DE PAIX POUR LA
REGION DE GRAND LACS AFRICAINS
32
§1 : ACCORD DE LUSAKA
32
§2 : ACCORD DE PRETORIA
33
§3 : ACCORD DE LUANDA
35
CHAPITRE 3 : ACCORD CADRE D'ADDIS-ABEBA ET LA PAIX
DANS LA REGION DES GRANDS LACS AFRICAINS
38
SECTION I : ACCORD CADRE D'ADDIS-ABEBA
38
§1 : HISTORIQUE DE L'ACCORD CADRE
D'ADDIS-ABEBA
38
§2 : LES ETAPES DE L'ACCORD CADRE
D'ADDIS-ABEBA
39
§3 : LES PAYS SIGNATAIRESDE L'ACCORD CADRE
D'ADDIS-ABEBA
40
SECTION II : CONTENU DE L'ACCORD
41
§1 : ENGAGEMENT AU NIVEAU NATIONAL ET
REGIONAL DE L'ACCORD-CADRE POUR LA PAIX, LA SECURITE ET LA COOPERATION POUR LA
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ET LA REGION
41
A. ENGAGEMENT AU NIVEAU NATIONAL DE L'ACCORD-CADRE
POUR LA PAIX, LA SECURITE ET LA COOPERATION POUR LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU
CONGO ET LA REGION
42
B. ENGAGEMENT AU NIVEAU REGIONAL DE L'ACCORD-CADRE
POUR LA PAIX, LA SECURITE ET LA COOPERATION POUR LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU
CONGO ET LA REGION
42
§2 : LE MECANISME NATIONAL ET REGIONAL DU
SUIVI L'ACCORD-CADRE POUR LA PAIX, LA SECURITE ET LA COOPERATION POUR LA
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ET LA REGION
43
A. MECANISME NATIONAL DU SUIVI L'ACCORD-CADRE POUR
LA PAIX, LA SECURITE ET LA COOPERATION POUR LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ET LA REGION
43
B. MECANISME REGIONAL DU SUIVI L'ACCORD-CADRE POUR
LA PAIX, LA SECURITE ET LA COOPERATION POUR LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ET LA REGION
44
§3 : ANNEXE DE L'ACCORD-CADRE POUR LA PAIX, LA
SECURITE ET LA COOPERATION POUR LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ET LA
REGION
45
SECTION III : EVALUATION DE L'ACCORD CADRE
D'ADDIS-ABEBA
53
§1 : LES PRINCIPALES RECOMMANDATIONS DE
L'ACCORD CADRE D'ADDIS-ABEBA
53
§2 : EVALUATION DE L'ACCORD-CADRE
D'ADDIS-ABEBA SUR LE PLAN DE LA PAIX, LA SECURITE ET LA COOPERATION
55
§3 : LES RAPPORTS D'EVALUATION DE L'ACCORD
CADRE D'ADDIS-ABEBA
56
CONCLUSION GENERALE
61
BIBLIOGRAPHIES
64
A.OUVRAGES
64
B. ARTICLES
65
C. WEBOGRAPHIES
65
D. RAPPORT
66
E. COURS
66
F. TRAVAUX DES FINS DES CYCLES
66
* 1L'Afrique des Grands Lacs
sort-elle de la tourmente,
https://www.ritimo.org/L-Afrique-des-Grands-Lacs-sort-elle-de-la-tourmente,
Visité le 25/11/2018 à 18h20.
* 1 Prosper DingangaSikabaka,
L'analyse des causes de l'insécurité permanente dans la
région de grand lacs cas de la république démocratique du
Congo, université pédagogique nationale, G3 RI,
Kinshasa, 2008, P7
* 2 Armand ILUNGA LUMULUABO,
La dynamique des affrontements armés dans la région des
grands lacs et les perspectives d'une paix durable en RDC, mémoire
en Relations Internationales, Université de Lubumbashi, 2006, P.20
* 3 Armand ILUNGA LUMULUABO,
Op.cit. 20
* 4 Idem., P.21
* 5Prosper DingangaSikabaka,
Op.cit., P.8
* 6Prosper
DingangaSikabaka, Op.cit., P.8
* 7Accord cadre pour la
paix, la sécurité et la coopération pour la
république démocratique du Congo et la région,
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Accord-cadre_pour_la_paix,_la_sécurité_et_la_coopération_pour_la_république_démocratique_du_Congo_et_la_région,
Visité le 25/11/2018 à 19h45
* 8
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Accordcadre_pour_la_paix,_la_sécurité_et_la_coopération_pour_la_république_démocratique_du_Congo_et_la_région,
Visité le 25/11/2018 à 19h45
* 9 ESISO ASIA AMANI,
Initiation à la Recherche Scientifique, G2 Droit, UNIKIN
2007-2008, P.10, inédit
* 10 ALALUF, M.,
Méthodes de recherche en sciences humaines, Bruxelles, Presses
Universitaires de Bruxelles, 2004, P.23
* 11 WENU, B., Recherche
scientifique : Théorie et pratique, Lubumbashi, PUL, 2009,
P.13.
* 12
base.afrique-gouvernance.net/fr/corpus_organismes/fiche-organismes-476.html
* 13 Cyril Musila, San
José, Construire la paix dans la région des Grands Lacs :
enjeux, défis et initiatives, Panorama de la situation de la paix dans
la Région africaine des Grands Lacs.
www.irenees.net/bdf_fiche-conference-20_fr.html,
Visité le 02/12/2018 à 08h10.
* 14
http://www.depeche.cd/rdc-lapplication-de-laccord-cadre-daddis-abeba-souffre-du-manque-de-volonte-politique/,
Visité le 02/12/2018 à 08h30.
* 15 RONGERE P,
Méthode de Sciences Sociales, éd., Dalloz, Paris, 2009, P4
* 16 Gordon, M., Guide
d'élaboration d'un projet de recherche, Québec, les presses
de l'université Laval, 1988, P. 35.
* 17 Gauthier, B.,
Recherche sociale. De la problématique à la collecte de
données, Montréal, presse de l'université de
Québec, 1990, P. 519.
* 18 DESHAIE, B.,
Méthodologies de recherche en Science Humaines, Laval, Edition
Beauchemin Itee, 1992, P.211.
* 19Depelteau, F., La
démarche d'une recherche en sciences humaines. De la question de
départ à la communication des résultats, Bruxelles
1000, Ed., De boeck, 2007;P.6.
* 20 GRAWITZ M et PINTO R,
méthode de science sociales 4èm éd Dalloz, Paris 2001-,
P139
* 21 P.RONGERE,
Méthodes des Sciences Sociales, Paris, Ed. Dalloz, 1971, P18
* 22 GRAWITZ M et PINTO R,
Op.cit., P.139
* 23 ANGERS, M.,
initiation pratique à la méthodologie des sciences
humaines, Anjou, Centre éducatif et culturel.INC. 1992, P.66
* 24 OTEMIKONGO MANDEFUJ,
Cours d'initiation à la recherche scientifique, G2 FD UNIKIN 2007-2008,
P.12, inédit.
* 25 Bonaventure Mpasi,
Le droit international Public, Paris, Dalloz, 2013, P.56
* 26Cavelti AG et Gossau,
Glossaire : ABC de la diplomatie, Département
fédéral des Affaires étrangères (DFAE), Direction
du droit international public suisse, Berne, 2008, P.4
* 27AdauAkele et Angel
Kisita, Le droit International et Système International, Presse
Universitaire, D'université Protestante du Congo, Kinshasa, 2011,
P.87
* 28KongoloKatolo Mamie,
Les accords de Partenariat Economique entre l'UE et ACP,
Mémoire en RI, FSSPA, UNLILU, 2014-2015, P. 12
* 29Cavelti AG et Gossau,
Op.cit., P.9
* 30Pierre Michel EISEMANN,
ACCORDS et TRAITÉS INTERNATIONAUXÉ, Paris, Presse
université de Paris-XIII, 2015, P.14
* 31 Bonaventure Mpasi,
Le droit international Public, Paris, Dalloz, 2013, P.56
* 32KongoloKatolo Mamie,
Op.cit., P. 12
* 33Idem., P. 12
* 34Cavelti AG et Gossau,
Op.cit., P.21
* 35 Idem, P. 22
* 36
Ibidem, P. 12
* 37 Michel Varally, Le
droit International en devenir, PUF, Genève, 1990, P.5
* 38 Michel Varally,
Op.cit., P.5
* 39Idem, P.15
* 40COLARD, D., Les Relations
Internationales de 1945 à nos jours, éd. Armand colin, Paris,
1997, P.353.
* 41LABANA L.A., Note des Cours
de Pratique Professionnelle, FSSPA, UNILU, 1997-1998, inédit.
* 42Dictionnaire
encyclopédique Larousse, éd. Larousse, 1979, p.1033
* 43 BOUTROS, B.G., «
Relever les nouveaux défis, Rapport Annuel de l'ONU, New York, 1995,
p.118.
* 44FRANÇOIS, E., Parole
de paix en temps de guerre, éd. Privat, Toulouse, 2006, p.332.
* 45J.B Esambu Germain,
Cours des Relations Internationales I : Introduction, G1 RI, UNILU, Lubumbashi,
P.32
* 46J.B Esambu Germain,
Op.cit., P.33
* 47HumanRights, Presse
Pourquoi la paix est-elle plus importante que jamais??, déc 2015,
https://www.c-r.org/fr/news-and-views/comment/pourquoi-la-paix-est-elle-plus-importante-que-jamais%E2%80%89,
visité le 11 juin 20 à 12h30
* 48HumanRights,
visité le 11 juin 20 à 12h30
*
49HumanRights,visité le 11 juin 20 à 12h30
* 50NyemboNgoyCosmas, La
consolidation de la paix dans les pays membres de la CEPGL : Bilan et
Perspectives, mémoire en R.I, UNILU, 2011-2012, P.11
* 51NyemboNgoyCosmas,
Op.cit., P.12
* 52Idem., P.12
* 53NyemboNgoyCosmas,
Op.cit., P.13
* 54 Dario Battistella,
Franck Petiteville et Pascal Vennesson, Dictionnaire des relations
internationales, Paris, 3e Edition Dalloz, 2012, P.10
* 55Diane Éthier,
INTRODUCTION AUX RELATIONS INTERNATIONALES, Québec, Presses de
l'Université de Montréal, 1997, P.128
* 56 Diane Éthier,
Op.cit., P.130
* 57 Dario Battistella,
Franck Petiteville et Pascal Vennesson, Op.cit., P.11
* 58Nguway Kpalaingu KADONY,
Droit International Public, Lubumbashi, Edition d'Essai, 2015, P.41
* 59Cavelti AG et Gossau,
Op.cit., P.10
* 60Nguway Kpalaingu KADONY,
Op.cit., P.41
* 61Nguway Kpalaingu
KADONY, Op.cit., P.42
* 62 Larousse du
XXème Siècle, Paris, Ed. Maison Larousse, Tome II 1929, P.226
* 63LabanaLasay'abar,
Coopération Internationale, Evolution et Approches
Théoriques, Kinshasa, Ed. Sirus, 2006, P.14
* 64Cavelti AG et Gossau,
Op.cit., P.11
* 65Cavelti AG et Gossau,
Op.cit., P.22
*
66https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Addis-Abeba
*
67https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Addis-Abeba#Histoire
*
68https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Politique_en_Éthiopie
*
69https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Addis-Abeba#Histoire
* 70 ZACHARIAS ABUBEKER,
Emeline Wuilbercq et Ghalia Kadiri, Le siège de l'Union africaine
à Addis-Abeba en 2017, AFP, 2017,
https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/01/25/addis-abeba-capitale-d-une-afrique-qui-se-reve-unie_5247089_3212.html
* 71Charles-Augustin
MuhindoMusondoli, Droits de l'homme et libertés fondamentales
Problématique des identités nationales dans la région des
grands lacs: cas de la RDC et du Rwanda, mémoire en Sciences
Politiques, Université de Bunia RDC, 2010, P.10
*
72https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Afrique_des_Grands_Lacs#Politique
* 73 Étienne
Rusamira, Géopolitique des Grands Lacs africains et syndrome de
Fachoda: le rôle de l'État français
Dans le génocide rwandais et la
déstabilisation politique de la région, URI, Volume3,
Numéro2, décembre, 2007, P. 45
* 74 Charles-Augustin
MuhindoMusondoli, Op.cit., P.10
* 75 John Christoph Jimmy
KombeKibukila, Applicabilité de la théorie
d'intégration dans la sous-région des grands-lacs africains. Cas
de la CEPGL, Mémoire Relations Internationales, Université
Simon Kimbangu de Bukavu, 2013, P.12
* 76Alain Cazenave-Piarrot,
Région Des Grands Lacs Africains : Collapse
Nature-Société Pronostique,
geographica.danslamarge.com/REGION-DES-GRANDS-LACS-AFRICAINS.html,
visité le 20/03/2019 à 20h40
* 77 John Christoph Jimmy
KombeKibukila, Op.cit., P.12
* 78
https://www.ritimo.org/Glossaire-sur-les-pays-des-Grands-lacs,
visité le 20/03/2019 à 20h50
* 79 Cyril Musila, L'accord
de paix de Pretoria en République Démocratique du Congo, Un
accord de paix qui donne l'impression d'un partage des dépouilles entre
les belligérants décembre 2000 PROGRAMME Analyse et
évaluation de la gouvernance,
www.institut-gouvernance.org/fr/analyse/fiche-analyse-84.html, visité le
06/04/2019 à 06h14
* 80 Cyril Musila, Art.Cit.,
P.10
* 81 Cyril Musila, Art.Cit.,
P.11
* 82 Cyril Musila, Art.Cit.,
P.12
* 83Idem.
* 84CIRGL,
http://www.icglr.org/index.php/fr/accueil/142-les-nouvelles-page-d-accueil/328-sommetluanda2014
* 85 Premier rapport
d'étape Final, L'Accord-cadre pour la paix, la sécurité et
la coopération pour la République démocratique du Congo et
la région, 19 septembre 2014
* 86 Premier rapport
d'étape Final, L'Accord-cadre pour la paix, la sécurité et
la coopération pour la République démocratique du Congo et
la région, 19 septembre 2014
* 87 Premier rapport
d'étape Final, L'Accord-cadre pour la paix, la sécurité et
la coopération pour la République démocratique du Congo et
la région, 19 septembre 2014
* 88 Le Potentiel, De
l'accord de Lusaka à l'accord-cadre d'Addis-Abeba: la RDC dans l'oeil du
cyclone,
(04/04/2013),http://chickomwamba.over-blog.com/article-de-l-accord-de-lusaka-a-l-accord-cadre-d-addis-abeba-la-rdc-dans-l-oeil-du-cyclone-116823485.html,
visité le 13 juin 2019 à 12h57
* 89 Le Potentiel, De
l'accord de Lusaka à l'accord-cadre d'Addis-Abeba: la RDC dans l'oeil du
cyclone,
(04/04/2013),http://chickomwamba.over-blog.com/article-de-l-accord-de-lusaka-a-l-accord-cadre-d-addis-abeba-la-rdc-dans-l-oeil-du-cyclone-116823485.html,
visité le 13 juin 2019 à 12h57
* 90Le Potentiel, De
l'accord de Lusaka à l'accord-cadre d'Addis-Abeba: la RDC dans l'oeil du
cyclone, (04/04/2013),
http://chickomwamba.over-blog.com/article-de-l-accord-de-lusaka-a-l-accord-cadre-d-addis-abeba-la-rdc-dans-l-oeil-du-cyclone-116823485.html,
visité le 13 juin 2019 à 12h57
* 91 Abbé Richard
MUGARUKA, l'Accord-Cadre du 24 février 2013 à Addis-Abeba:
Lecture critique et prospective, Kinshasa, Congo forum, 2013, P.30
* 92 Abbé Richard
MUGARUKA, Op.cit., P.30
* 93 Idem, P.31
* 94 Abbé Richard
MUGARUKA, Op.cit., P.30
* 95 Abbé Richard
MUGARUKA, Op.cit., P.30
* 96Premier rapport
d'étape Final L'Accord-cadre pour la paix, la sécurité et
la coopération pour la République démocratique du Congo et
la région, 19 septembre 2014
* 97Abbé Richard
MUGARUKA, Op.cit., 2013, P.34
* 98Idem., P.35
* 99 Abbé Richard
MUGARUKA, Op.cit., P.37
* 100 Abbé Richard
MUGARUKA, Op.cit., P.38
* 101 Abbé Richard
MUGARUKA, Op.cit., P.38
* 102 Idem., P.39
* 103 Premier rapport
d'étape Final L'Accord-cadre pour la paix, la sécurité et
la coopération pour la République démocratique du Congo et
la région, 19 septembre 2014
* 104 COMMUNIQUE DE PRESSE
CP40 - 14.10.2017, Bureau de l'Envoyé spécial du
Secrétaire général pour la région des Grands
Lacs.
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