1.1.2. Situation matrimoniale
Suivant le statut matrimonial, 52% des femmes
enquêtées sont mariées dont 44% mariées
sous le régime de la monogamie et 8% sous celui de la
polygamie. En revanche 39% sont célibataires. Quant aux veuves et
divorcées, elles représentent chacune 4% de l'effectif total.
Figure 4 : Répartition des femmes enquêtées suivant le
statut matrimonial
Mariée Polygame; 8%
Mariée Monogame;
44%
Divorcée; 4% 4%
Célibataire;
40%
Sources : Notre construction, données
d'enquête, décembre 2018
Le croisement des variables « statut matrimonial »
et « âge » révèle que les célibataires
n'ont pas d'enfant en moyenne (0,44) tandis que les femmes mariées
monogames et les divorcées ont en moyenne moins de trois enfants (2,8).
En revanche les mariées polygames ont en moyenne au moins de 3 enfants
et les veuves en moyenne plus de 5 enfants.
Figure 5 : Nombre moyen d'enfants par femme selon le statut
matrimonial
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Essai empirique sur les déterminants de
l'entrepreneuriat féminin à Ouagadougou
Veuve
5,67
Mariée Polygame
Mariée Monogame
Divorcée
Célibataire
3,08
2,84
2,83
0,44
0 1 2 3 4 5 6
Sources : Notre construction, données
d'enquête, décembre 2018
1.1.3. Logement
Les femmes de notre étude vivent à Ouagadougou
dans la capitale politique du Burkina soit en location (26%), soit dans un
logement dont elle et /ou son partenaire sont propriétaires (31%) ou
soit dans une cour familiale où vivent plusieurs ménages
partageant des liens de parentés et qui se retrouvent chacun
propriétaires communautaire du logement suite à un lègue
d'un patriarche. Suivant le quartier de résidence, 85% se concentre dans
les quartiers moyens et dans les zones périphériques loties de
Ouagadougou. Les quartiers moyens correspondent à des centres urbains en
plein centre-ville, loties dans les années 1980 et pourvues de services
sociaux de base (eau, électricité, hôpitaux, accès
rapide au centre d'affaire) tandis que les quartiers
périphériques correspondent à des quartiers lotis depuis
le projet de grand Ouaga en 2010.
Quant aux zones non loties, elles correspondent à des
logements précaires, sans installation formelle d'eau et
d'électricité, souvent dépourvue de système
d'assainissement de base, de route formelles. Dans ces quartiers où
vivent 13% des femmes de notre étude, les superficies sont très
réduites et les résidents ne disposent d'aucun document formel
sur leur logement. Les quartiers huppés de la capitale regroupent la
zone de Ouaga 200 et les cités urbaines construites par les grandes
sociétés immobilières. Seulement 2% des femmes y vivent et
sont toutes propriétaires (elles et ou leur conjoint) de leur
logement.
Tableau 2 : Répartition de femmes suivant
le type et le statut du logement
Quartier/logement
|
Location
|
Cours
familiale(communautaire)
|
Propriétaire
|
Total
|
Quartier huppé
|
0%
|
1%
|
1%
|
2%
|
Quartier moyen
|
12%
|
17%
|
13%
|
42%
|
Zone périphérique
lotie
|
11%
|
20%
|
12%
|
43%
|
Quartier non lotie
|
3%
|
5%
|
5%
|
13%
|
Total
|
26%
|
43%
|
31%
|
100%
|
Sources : Notre construction, données
d'enquête, décembre 2018
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Essai empirique sur les déterminants de
l'entrepreneuriat féminin à Ouagadougou
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